Vous êtes sur la page 1sur 2

ANALYSE DE L’IMAGE

ELEPHANT MAN (Film de David Lynch en 1980)

Qu’est ce que le monstre ?


La question du regard.

Un docteur anglais voit un phénomène de foire : Elephant man. Il possède un


corps déformé. Le docteur s’y intéresse comme un cas clinique. Une relation
d’amitié née. Le docteur devient connu

SEQUENCE 1 :

Présentation anatomique en amphithéâ tre du personnage d’Elephant man aux


autres médecins. (0.16, 5 – 0, 20,20)
Caméra = mise en abyme
Jeu d’ombre et de lumière apparaît des le début de la scène. Ce qui donne une
dimension de spectacle, nous sommes dans un théâ tre
Nous spectateur on ne voit le monstre qu’en ombre chinoise
Le monstre est objectivé, il est donc déshumanisé (cf champ lexique scientifique
+ tons du Dr Treves qui est froid, distant, médical, anatomique, il en parle à la
troisième personne du singulier)
Les deux insistants montre ces différentes parties du corps
Dimension humiliante : il est nu devant une foule de médecin
Le champ contre champ suscite le suspense
On voit la réaction du publique
Les médecins n’écoutent pas le Dr, il regarde le corps de John
Le travelling et les gros plans nous montre le monstre par le regard des
scientifiques. On se sent mal à l’aise par quelque chose que l’on ne voit pas
Les applaudissements rappellent la dimension de spectacle

John Merrick va passer toute a vie dans une cage dans le film.

Dans cet extrait il y a une mise en scène qui d’un cô té transforme


Comment à travers une mise en scène scientifique D.L montre la transformation
du monstre en objet donc le déshumanise mais également il lui donne pour la
première fois une certaine dignité puisqu’il ne le considère plus comme un
phénomène de foire
Paradoxe : on lui donne un dignité mais i l’acquière en devenant un objet
scientifique = pas encore de dignité en temps qu’être humain
SEQUENCE 2 (1h54 – 1h27)

John a été recueilli par le Docteur. Le personnage est sensible, aimant lire et
amoureux. Le monstre a maintenant une chambre. Le gardien a organisé un
terrible phénomène qui est de faire payer des gens pour le voir.
On retrouve la dimension de spectacle. La monstruosité comme un spectacle.
Dans le premier extrait il est scientifique ici il est populaire, crapuleux. La
musique de foire. Il le fait tourner.
Il apparaît à travers la vitre = surcadrage = spectacle malsain
Il y a une intrusion quand il entre dans la pièce = surcadrage

« En scène » = renvoie à la dimension de spectacle


John Merrick est humilié par des Hommes bien plus monstrueux que lui.
Il y a une antithèse = monstre coqué en robe de chambre avec une canne, des
cadres , raffiné et des gens populaires, personnages ivres, amoraux, violents

Scène d’orgie collective avec le baiser, le lit et l’alcool


C’est une des première fois que Merrick se voit dans un miroir
C’est une scène de torture dans laquelle des êtres humains sont monstrueux
moralement

C’est le moment qui vient ruiner tout le travail du médecin. Il est impuissant face
à la violence des autres qui le maintienne dans un état de bête.

SEQUENCE 3 (1h33 – 1h38)

L’ancien propriétaire : Bytes = il passe son temps à frapper Elephant Man


(personnage crapuleux) du monstre le reprend (enjeux financiers). C’est la
libération.

Relation malsaine
Roulotte = cage
Cage des singes
Les autres monstres de la foire le libèrent. Les seuls qui se conduisent avec
humanité sont les monstres.
Aspect angoissant.
Impuissance chronique face à son destin = il subit toujours les choses = il ne peut
jamais se rebeller
Dimension tragique
Travail de surcadrage = le monstre ne pourrait jamais sortir
A la fin de scène il marche en procession. Cela fait penser à un comte. (cf un
songe d’une nuit d’été) = espace de libération ?
Cô té religieux

CONCLUSION :

Le monstre scientifique, le monstre spectacle


Il apprend des choses au Dr, il génère une interrogation sur la nature humaine
Qu ‘est ce qui est humain, qu’est qui ne l’ai pas ?

Vous aimerez peut-être aussi