Dans ce présent, nous nous demandons tous à quoi ressemblera l’avenir après le
coronavirus. Il est évident qu’avec le COVID-19 commence un nouvel ordre mondial.
Les grandes catastrophes et les scénarios les plus traumatisants donnent souvent naissance à de nouveaux modèles sociaux, économiques et géopolitiques. Le coronavirus peut être cette secousse externe qui redéfinit certains aspects de notre vie. Cette pandémie mondiale est en train de changer la façon dont nous communiquons. Il ne fait aucun doute que les rencontres face à face aident à construire des relations sociales et la confiance, qui sont cruciales pour le succès d’un projet. Mais maintenant que les entreprises et d’autres organisations sont obligées de réduire ou d’arrêter radicalement les voyages d’affaires, elles peuvent se rendre compte qu’elles ne sont pas aussi essentielles après tout, tant qu’elles trouvent des solutions de rechange qui fonctionnent. Maintenant que les employés s’appuient sur des appels via Skype ou Zoom au lieu de voyager dans le monde entier pour se rencontrer en personne, nous pouvons réaliser que la vidéoconférence est une bonne alternative : plus flexible, plus favorable avec votre vie familiale et plus durable pour l’environnement. Entre-temps, les chefs voient la possibilité d’une réduction drastique des dépenses. Donc, dans le futur, nous verrons peut-être un nombre de voyages d’affaires beaucoup plus faible. D’un autre côté, le coronavirus pourrait nous obliger collectivement à utiliser davantage le télétravail et le commerce électronique, ce qui pourrait devenir une alternative viable au travail dans les bureaux du centre-ville. La façon dont nous travaillons va changer et nous allons passer à faire plus de vie à la maison et à interagir beaucoup plus à travers le monde numérique. Egalement, l'enseignement supérieur a été lent dans la transition vers l'enseignement en ligne, mais il est maintenant obligé de proposer des modules en ligne, et il est très probable que les universités ne reviendront pas au statut antérieur ; et cela les amènera à trouver de grandes opportunités dans l'enseignement en ligne et à moindre coût. Je souhaiterais que dans le monde post-coronavirus soit promu un moyen de transport moins polluant, qui ait un impact moindre sur l’environnement, cela inclut également les paiements électroniques, car en utilisant des cartes électroniques, les processus s’accélèrent et deviennent plus propres et plus hygiéniques avec la planète. Finalement, je pense que le défi qui nous attend maintenant est de changer radicalement le mode de vie, ici et maintenant. Le coronavirus n’est pas une solution aux problèmes écologiques et il est possible qu’en l’absence d’action, il aggrave les dommages à l’environnement.