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L’informatique, internet, le web 2.0 et les réseaux sociaux – en d’autres termes tous les médias
électroniques– ont ouvert de nouvelles possibilités aux techniques de la communication
d’entreprise, et plus particulièrement à la communication interne. Toutes les entreprises sont
aujourd’hui équipées en informatique, connectées sur internet et créatrices de blogs internes, de
wikis et autres messageries internes. Cette situation permet, par exemple, d’intégrer
systématiquement les e- mails dans la communication interne, en particulier pour transmettre des
informations factuelles et ponctuelles telles que l’actualité de l’entreprise.
On peut définir un réseau social comme: « une structure dynamique reliant les individus par le
biais de leurs interactions. Ces interactions s’illustrent sous la forme de liens interpersonnels qui
évoluent au fil du temps. « Appliqué au monde de l’entreprise et de sa communication interne, le
réseau social s’interprète comme une plateforme sociale et collaborative qui autorise les salariés
à développer leur connaissance réciproque et à améliorer la qualité de leur travail. N’ayant rien à
voir avec Facebook dans sa philosophie qui est une plateforme virtuelle de divertissement, le
RSE est une technique professionnelle au service des salariés. Toutefois, les RSE fonctionnent
sur les mêmes principes que Facebook : chaque salarié a un profil ; le réseau propose un annuaire
détaillé ; les membres peuvent envoyer des posts à un autre membre ou tagger le mur d’un
membre ; le réseau initie un système de messagerie instantanée.
L’utilité des réseaux sociaux d’entreprise pour la communication d’entreprise se retrouve à six
niveaux :
1. déclencher rapidement (gain de temps) la mise en contact des salariés en les connectant. Outre
le fait de disposer de l’information « qui fait quoi » à tout moment, cette connexion permet de
détecter rapidement les expertises recherchées.
2. créer les conditions d’une collaboration entre salariés et d’une démarche de co- création en
évitant les mails et les duplications.
3. donner l’envie de partager, de travailler ensemble, de s’associer dans la recherche et engendrer
rapidement les transferts de connaissances.
4. faciliter la recherche et la collecte d’informations et de données en améliorant la productivité
de cette étape.
5. améliorer la diffusion des données et du travail, enrichir. Ce faisant, chacun contribue à la
construction de la mémoire de l’entreprise ou de l’organisation.
6. organiser une veille et la capacité de trouver la bonne information au bon moment. Cette
surveillance fait émerger les tendances d’utilisation du réseau, autorisant son adaptation
permanente.