L’étude du changement climatique pourrait tout d’abord mettre en évidence la nature
variable et erratique de la température et des précipitations à Rabat et Casablanca. Cependant, l’analyse des données sur la température a signalé des tendances significatives vers l’augmentation de la température. Par contre, la quantité annuelle de précipitations a tendance à diminuer. Ces tendances respectives à la baisse et à la hausse dès les précipitations et la température signalent essentiellement une diminution globale de l’humidité et une installation régulière de sécheresse entre 1970 et 2016, en particulier dans les régions de Casablanca.
En outre, le calcul des indices climatiques a donné une autre confirmation du
réchauffement et des tendances de la sécheresse. Cela est mis en évidence en particulier par l’augmentation significative de l’intensité de chaleur et des fréquences des jours d’été.
Les tendances du réchauffement climatique dans les deux régions et généralement au
Maroc creusent l’écart entre la demande d’eau et l’offre, d’où la nécessité de moyens et solutions pour combler ces lacunes. Des mesures urgentes sont nécessaires pour plusieurs Niveaux. Il est recommandé que la politique marocaine inclue la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation d’énergie propre et renouvelable et l’éducation des gens à adopter des comportements adaptés vers un climat plus chaud et plus sec. Certaines des solutions seraient la pratique des cultures agricoles qui nécessitent de petites quantités d’eau, d’eau de mer dessalement, le traitement des eaux usées et l’utilisation d’une plus grande énergie solaire dans divers secteurs économiques.