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Strictement non, mais je vais déposer ma candidature pour le Master 2 de Contentieux

International, en raison de suivre le Double Programme entre L'Université Javeriana de Bogotá et


L'Université de Poitiers.

Définissez avec vos propres mots "l'intervention sociale"

Je suis de la Colombie, un pays en conflit même si on a fait le procès de paix. Car la paix est un
chemin trop loin. Pour moi, l’intervention sociale est, précisément, le pilier de la construction de la
paix. Mon pays est un exemple de cela. Dans la plupart des cas, la condition de vulnérabilité est la
raison de la lutte armée et du choix pour la criminalité. En plus, je suis un étudiant de Droit qui
peux reconnaitre que la loi n’est pas suffisante. La législation se construit dans un terrain éloigné
de la réalité sociale, et par des personnes qui n’ont pas subi les problématiques. C’est pour cela
qu’à mon avis l’intervention sociale, le reconnaitre des populations marginalisées, est la première
étape si on veut construire un droit réel. C’est l’idée simple de la Constitution Matérielle de
Ferdinand LASSALLE, un concept étudié dans les premières années de Droit. Or, j’ai étudié 5 ans de
droits en Colombie et un an en France, et je n’ai pas pu comprendre la réalité sociale. Après
plusieurs années d’étude, l’avocat peut interpréter la loi, mais il ne va pas comprendre les
personnes qui sont derrière elle. Donc, pour conclure, je crois que l’intervention sociale est
l’instrument pour leurs comprendre.

Décrivez votre projet professionnel en 10 lignes maximum

J’ai voulu dédier ma vie aux personnes, depuis j’étais un enfant. Cela n’était pas seulement pour la
philanthropie, sinon c’était un choix du champ de connaissance, les personnes comme étude. J’ai
choisi étudier Droit avec un approfondissement en Droit de l’homme car c’était outil pour aider les
autres, je pouvais les étudier mais aussi avoir des « armes » pour les défendre. Je suis venu en
France pour étudier Droit International, mais en réalité je voulais connaitre le pays des Droits des
hommes. Je peux constater la présence de la conscience sociale qui n’est pas fréquenté dans mon
pays. Je peux observer des institutions comme la CAF, le Resto du cœur, France Bénévolat qui sont
sincèrement incroyables, ces sont des idées en réalité simples, mais qu’il faut avoir une conscience
sociale solide pour les appliquer. Aujourd’hui, je voudrais continuer mes études et diriger mon
projet professionnel vers le travail pour aider aux personnes, particulièrement, je voudrais
travailler dans des ONGs. J’ai choisi me candidater dans cette licence professionnelle car je veux
travailler en France pour l’intervention sociale, avant de retourner en Colombie. Mon rêve est
travaillé pour mon pays et les personnes marginalisées.

Précisez votre intérêt pour le (s) public(s) en difficulté : lesquels et pourquoi ?


(10 lignes max)

J’ai déjà travaillé avec des populations marginalisées car j’ai fait un stage dans le procureur public
en Colombie (La Fiscalía General de la Nación), particulièrement dans la division de crimes des
agents de l’état contre les Droit de l’homme. A ce moment-là, je peux travailler avec des victimes
du conflit armé, qui était aussi des personnes en situation de précarité. En plus, pour mon dernier
an de mes études de droit en Colombie, j’ai travaillé dans le Centre Juridique de mon université
pour aider des personnes en difficulté économique sur plusieurs domaines comme les conditions
de travail, la violence familiale, la situation des prisonniers et la migration illégale des
vénézuéliens. Aussi, dans un groupe de recherche de mon université colombienne, j’ai pu travailler
avec des paysans. Ils sont, peut-être, le groupe social plus oublié par l’état. J’ai fait des projets
pour rencontrer la situation et les différences luttes des associations des paysans pour la
protection de l’environnement et la construction de la paix. Malheureusement les travails sont en
espagnol. Si je doit choisir un public en difficulté, je choisirais les paysans. En Colombie la
campagne est une zone oubliée et laissée pour les groupes criminels. Cependant, je voudrais être
où je puisse être outil.

Quels sont les terrains de stage envisagés ?


Avez-vous pris contact ? comment ?
Je voudrais travailler dans des organisations internationales d’insertion et d’aide humanitaires.
Pour cela je voudrais complémenter mes études de Droit international avec cette licence
d’Intervention Sociale. J’ai un seul contact avec ce type d’organisation, dans un projet des
universités avec l’ONU, pour éduquer sur le droit de manifestation des étudiants universitaires en
Colombie, mais j’ai abandonné le projet pour venir en France.

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