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Exercice 1
1
1 0 2
4 5 3 4
6 7 + 2 5 6 = −6.
3 4 5 =
5 6 7
- En enlevant de la ligne 3 deux fois la ligne 2 et de la ligne 4 trois fois la ligne 2 on
obtient que
0 1 2 3 0 1 2 3
1 2 3 0 1 2
3 0
=
2 3 0
1 0 −1 −6 1
3 0 1 2 0 −6 −8 2
En développant alors le nouveau déterminant par rapport à la première colonne on trouve
que
0 1 2 3
1 2 3
1 2 3 0
2 3 0 1 = − −1 −6 1 .
−6 −8 2
3 0 1 2
En ajoutant sur la ligne 2 la linge 1 et sur la ligne 3 six fois la ligne 1 on voit que
1 2 3 1 2 3
−1 −6 1 = 0 −4 4 = −4 4 = −64
−4 20
−6 −8 2 0 −4 20
D’où
0 1 2 3
1 2 3 0
2 = −64.
3 0 1
3 0 1 2
Exercice 2
En effet, on a :
t
∀k ∈ [[1, n]], A1,k = Bk,1 .
D’après l’hypothèse de récurrence, il s’en suit que
3. On suppose que A est orthogonale, i.e., t AA = In . Montrer que det(A) ∈ {−1, 1}.
En effet, comme det(A) = det(t A), il vient que det(t AA) = det(A)2 . Or det(t AA) =
det(In ) = 1, donc det(A)2 = 1 et par suite det(A) ∈ {−1, 1}.
4. On suppose que A est anti-symétrique, i.e., t A = −A. Montrer que si n est impaire
alors det(A) = 0.
3
Exercice 3
Démontrer que les matrices suivantes sont inversibles et calculer leurs inverses :
1 1 2 1 0 0
0 −1
, 1 2 1 , 1 1 −1 .
1 0
2 1 1 2 1 −1
Solution
:
0 −1 0 −1
a) = 1 6= 0. Donc, la matrice A = est inversible. De plus, on a :
1 0 1 0
0 −1
com(A) =
1 0
D’où
−1 1 t 0 1
A = com(A) = .
det(A) −1 0
b) En enlevant de la ligne 2 la ligne 1 et de la ligne 3 deux fois la ligne 1 on voit que
1 1 2 1 1 2
1 −1
1 2 1 = 0 1 −1 = = −4 6= 0.
−1 −3
2 1 1 0 −1 −3
1 1 2
Donc la matrice A = 1 2 1 est inversible. De plus, on a :
2 1 1
1 1 −3
com(A) = 1 −3 1
−3 1 1
D’où
1 1 3
− −
1 1 −3 14 34
4
−1 1 t 1 1
A = com(A) = − 1 −3 1 =
− 4 4 − .
det(A) 4 4
−3 1 1 3 1 1
− −
4 4 4
1 0 0 1 0 0
1 −1
c ) 1 1 −1 =
= 0. Donc, la matrice 1 1 −1 n’est pas
inversible.
2 1 −1 1 −1
2 1 −1
Exercice 4
2. Soit A ∈ Mn (Z). On suppose que A est inversible. Montrer que A−1 ∈ Mn (Z) si
et seulement si det(A) ∈ {−1, 1}.
Exercice 5
5
En développant par rapport à la première ligne on obtient que
λ −1 −1 λ 3 2 2
det(λIn − A) = λ 0 −1 = λ − 2λ − λ + 2 = (λ − 2)(λ − 1).
+ 2
−1 λ − 2
Exercice 6
On pose
1 2 1
A = 3 2 1
1 1 1
1. Montrer que A est inversible et calculer son inverse.
χA = X 2 − tr(A)X + det(A)
et vérifier que A2 − tr(A)A + det(A)I3 = 0.
a b
Soit A = ∈ M2 (R). On a :
c d
X − a −b
χA = det(XI2 − A) =
= (X − a)(X − d) − bc.
−c X − d
Ce qui donne
χA = X 3 − tr(A)X 2 + αX − det(A)
où α est un réel à déterminer.
7
Exercice 8 [ Matrice compagnon ]
n−1
X
n
Soit P = X + ak X k un polynôme unitaire à coefficients réels et de degré n ≥ 2. On
k=0
appelle matrice compagnon de P la matrice
0 ... . . . 0 −a0
... .. ..
1 . .
.. ..
. .
CP = . .
.. .. ..
. .
...
0
0 ... 1 −an−1
8
Exercice 9 [ Déterminant de Vendermonde ]
Soit (λ1 , · · · , λn ) ∈ Rn . On considère le déterminant de Vendermonde suivant :
1
1 ··· 1
λ1 λ 2 · · · λn
V (λ1 , · · · , λn ) = ..
.. ..
.
n−1 n−1. ··· .
n−1
λ1 λ2 · · · λn
1. Calculer V (λ1 , λ2 ) et V (λ1 , λ2 , λ3 ). On les donnera sous forme factorisée.
1 1
i) V (λ1 , λ2 ) = = λ2 − λ1 .
λ1 λ2
1 1 1
ii) V (λ1 , λ2 , λ3 ) = λ1 λ2 λ3 = (λ3 − λ2 )(λ3 − λ1 )(λ2 − λ1 ).
λ21 λ22 λ23
2. Montrer que s’il existe (i, ) ∈ [[1, n]]2 tel que i 6= j et λi = λj alors V (λ1 , · · · , λn ) =
0. On suppose alors dans tout ce qui suit que λ1 , · · · , λn sont deux à deux
distincts.
En effet, dans ce cas, on aura deux colonnes identiques, ce qui entraı̂ne que
V (λ1 , · · · , λn ) = 0.
3. Soit x ∈ R. Démontrer que V (λ1 , · · · , λn−1 , x) est une fonction polynomiale en x
de degré p ≤ n − 1 dont on précisera le coefficient de xn−1 .