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Trois procédés ont essentiellement été élaborés jusqu’ici pour Le procédé de transestérification consiste à condenser des esters
fabriquer les polycarbonates linéaires : de l’acide carbonique, tel le carbonate de diphényle, avec des
bisphénols, tel le bisphénol A, en présence de catalyseurs de
— le procédé de transestérification ou de polycondensation en
transestérification basiques spéciaux, de façon à obtenir des
fusion ;
polycarbonates de masse moléculaire élevée. Parallèlement à ses
— le procédé de polycondensation en phase homogène ;
avantages indéniables :
— le procédé de polycondensation interfaciale à deux phases.
— pas d’utilisation de solvants (qu’il ne faut donc pas récupérer
par la suite) ;
Historique — transformation aisée des polymères obtenus,
le procédé d’estérification en fusion présente aussi certains
C’est en 1953 que Schnell et ses collaborateurs (Bayer) ont inconvénients, dont le plus important réside dans les réactions
obtenu à partir du bis-(hydroxy-4-phényl)-2,2-propane, ou secondaires qui se déroulent à haute température et qui rendent les
bisphénol A : polycarbonates ainsi fabriqués inutilisables pour une série
d’applications particulièrement exigeantes sur le plan technique.
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progresse, de milieu de réaction pour recueillir les arylchloro- Un autre polycarbonate intéressant est obtenu à partir du
carbonates et les oligocarbonates formés dans la première phase. tétraméthyl-3,3’,5,5’-bisphénol A (TMBPA) :
On emploie surtout des hydrocarbures chlorés, tels que le chlorure
de méthylène.
Dans la seconde étape, les oligocarbonates qui prédominent
dans le milieu organique sont condensés en polycarbonates de
masse moléculaire élevée avec des catalyseurs appropriés ; les
amines tertiaires, telles que la triéthylamine et la tri-n-propylamine,
ont particulièrement fait leurs preuves dans ce domaine.
Il se distingue du polycarbonate de bisphénol A par une tempé-
La masse moléculaire moyenne en poids ( M p ) des polycarbonates
rature de transition vitreuse nettement plus élevée (200 oC contre
de bisphénol A peut être ajustée à volonté dans l’intervalle [10 000 150 oC), tout en gardant une viscosité étonnamment basse à la
à 200 000] par addition de la quantité requise d’agents monofonc- fusion ; il fait preuve aussi d’une stabilité améliorée à l’hydrolyse,
tionnels qui provoquent la rupture des chaînes macromoléculaires. d’une tendance diminuée à la cristallisation et d’un indice de
Eu égard au fait qu’en raison de leur viscosité nettement élevée réfraction plus faible que celui du polycarbonate de bisphénol A,
au voisinage de leur température de fusion les polycarbonates mais les coûts de production sont plus élevés.
aromatiques n’ont un comportement thermoplastique que jusqu’à Quoi qu’il en soit, le polycarbonate de TMBPA reste techniquement
une masse moléculaire déterminée, l’emploi d’agents intéressant en raison de sa compatibilité remarquable avec toute une
monofonctionnels est toujours indispensable pour régler la longueur série de thermoplastiques, qui permet une mise en œuvre sous
de la chaîne. En théorie, des composés très divers peuvent être forme de mélanges.
utilisés dans ce but, en particulier des phénols, des alcools et les
chlorures des acides carboxyliques et sulfonique. Après la réaction,
la phase organique contenant le polycarbonate de masse
moléculaire élevée en solution est séparée de la phase aqueuse. 1.2 Copolymères
Le polymère est ensuite recueilli dans un séchoir à pulvérisation
ou par concentration dans une extrudeuse à évaporation.
Le texte ci-après examine rapidement les copolycarbonates de
Le procédé de séchage par pulvérisation et précipitation fournit
bisphénol A, en faisant la différence entre les polycarbonates pour
un polycarbonate en poudre qui est extrudé et granulé après
lesquels une partie du bisphénol A est remplacée par d’autres
dessiccation complète. En procédant par concentration en cascade,
bisphénols, et ceux dans lesquels une partie des motifs ester de
on obtient directement un jonc de polycarbonate en fusion qui est
l’acide carbonique est remplacée par d’autres motifs ester ou sel de
ensuite granulé. Les granulés ainsi obtenus se prêtent à la mise en
l’acide téréphtalique ou isophtalique ou un mélange des deux.
œuvre sans autre modification.
De nombreuses applications exigent des formulations spéciales,
telles que des additions de fibres de verre, de pigments, de 1.2.1 Copolycarbonates
stabilisants, d’agents ignifugeants, etc., et une seconde extrusion est
alors nécessaire pour le compoundage. Les copolycarbonates à base de bisphénol A et de tétrabro-
La supériorité du procédé de polycondensation interfaciale à deux mobisphénol A sont importants sur le plan industriel eu égard au
phases pour la production industrielle est due aux multiples possi- fait qu’il suffit de quelques pour-cent molaires de ce comonomère
bilités d’obtention des différents types de polycarbonates, qui pour améliorer sensiblement la tenue au feu du polycarbonate de
compensent plus que largement les inconvénients qu’il présente bisphénol A ; à noter que le tétrabromobisphénol A ne modifie que
comparativement à la transestérification en fusion, à savoir dans une mesure insignifiante les caractéristiques bien équilibrées
l’utilisation de solvants et la nécessité de les récupérer, ainsi que du polycarbonate de bisphénol A.
la concentration de la solution de polycarbonate, opération Le motif ester de l’acide carbonique, dans le polycarbonate de
complexe à l’échelon industriel. bisphénol A, peut être partiellement remplacé par le motif ester
d’acides dicarboxyliques aromatiques ou de leurs chlorures, tels que
les dichlorures des acides téréphtalique et isophtalique ou leurs
1.1.4 Homopolycarbonates mélanges, de façon à obtenir des polyestercarbonates aromatiques :
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1.2.2 Copolycarbonates séquencés ou blocs (-B-) Les autres producteurs de polycarbonates et les principales
marques commerciales sont cités dans la fiche documentaire
L’incorporation d’une proportion plus ou moins élevée de [Doc. A 3 381].
segments chimiquement différents dans la chaîne principale du
polymère permet de faire varier les caractéristiques générales des
polycarbonates aromatiques dans de très larges limites. En 2.2.2 Capacités
incorporant notamment des blocs polyéther au polycarbonate de
bisphénol A, on obtient, grâce à 20 à 30 % en masse de segments Entre 1982 et 1988, la consommation mondiale de polycarbonates
flexibles, des élastomères thermoplastiques qui se caractérisent, en a augmenté d’environ 15 % par an. Les quantités vendues dans le
partie, par une grande résistance à la traction associée à leur reprise monde en 1988 atteignaient 470 000 tonnes (200 000 t aux
élastique. Les copolycarbonates blocs résistent aux huiles et sont États-Unis ; 150 000 t en Europe ; 75 000 t au Japon ; 45 000 t dans
utilisables comme matière biocompatible pour réaliser des les autres pays).
membranes à usage médical.
Les poly(polysiloxane-B-polycarbonates) , en particulier ceux qui
sont obtenus à partir de polydiméthylsiloxane :
3. Propriétés
3.1 Généralités
Les polycarbonates sont des matières plastiques amorphes et
transparentes, très résistantes à la chaleur. Dans l’intervalle des
masses moléculaires comprises entre 20 000 et 35 000, les poly-
et de bisphénol A, sont parmi les copolymères blocs les mieux
carbonates se prêtent à la mise en œuvre par injection et extrusion.
connus ; ces copolymères blocs sont généralement des élastomères
La viscosité du polymère fondu augmente avec la masse molécu-
d’une transparence parfaite, qui ont une grande résistance à la
laire. Cette dernière détermine les propriétés rhéologiques à l’état
rupture à basse température. Leurs propriétés mécaniques et
fondu, donc le comportement au cours de la mise en œuvre, et
optiques sont attribuées à la présence de deux phases séparées (une
également les propriétés mécaniques et physiques dont vont
phase continue, contenant des microphases).
dépendre les qualités d’usage de l’objet fini. La classification des
différents types de polycarbonates a donc été fondée sur la masse
moléculaire.
2. Aspects économiques
3.2 Propriétés mécaniques
2.1 Formes commerciales
Le tableau 1 donne un aperçu général des propriétés mécaniques
Les polycarbonates sont fournis sous forme de granulés du polycarbonate non renforcé et des polycarbonates renforcés avec
cylindriques. Plus de cent produits différents sont actuellement des fibres de verre.
proposés sur le marché ; ils peuvent être classés dans les catégories
suivantes :
— polycarbonates standards pouvant aussi être modifiés avec des 3.2.1 Relation contrainte-allongement
adjuvants, tels que stabilisants UV, agents de démoulage et
stabilisants thermiques ; L’essai de traction suivant les normes DIN 53 455 ou ISO R 527 sur
— polycarbonates difficilement inflammables ; un polycarbonate non renforcé et des polycarbonates renforcés
— polycarbonates renforcés avec des fibres de verre ; d’une part avec 30 % de fibres de verre courtes et d’autre part avec
— polycarbonates modifiés antichoc ; 20 % de fibres longues fournit les courbes contrainte-allongement
— polycarbonates expansés ; des figures 1 et 2.
— types spéciaux pour le secteur de la lunetterie, des diffuseurs
de lumière et des systèmes de mémorisation à lecture optique par ■ La contrainte au seuil d’écoulement d’un polycarbonate non
laser. renforcé est de l’ordre de 60 MPa et se trouve atteinte aux environs
de 6 % d’allongement ; la rupture d’une éprouvette qui n’a pas subi
de vieillissement n’intervient alors qu’au-dessus de 100 %
2.2 Production mondiale d’allongement, la résistance à la rupture étant généralement supé-
rieure à la contrainte au seuil d’écoulement.
2.2.1 Producteurs ■ Dans le cas des polycarbonates renforcés avec des fibres de verre,
on relève, suivant la nature et la proportion des fibres utilisées, des
Les principaux producteurs mondiaux de polycarbonates sont : allongements de 3 à 6 %, parfois davantage. Un polycarbonate avec
— Bayer AG, avec des unités de production en Europe ; 10 % et davantage de fibres de verre (sans modification antichoc) ne
— Mobay Chemical (une filiale de Bayer AG), qui produit aux présente généralement plus de déformation plastique ; la rupture de
États-Unis à Baytown (Texas) ; l’éprouvette intervient au-delà de la limite d’élasticité.
— General Electric, avec des fabrications implantées aux
La figure 3 met en évidence l’allongement de polycarbonates lors
États-Unis en Indiana et en Alabama, et en Europe.
de l’essai du fluage en traction, en fonction du temps pour diverses
Depuis 1985, Dow Chemical propose aussi des polycarbonates contraintes constantes. En présence d’une contrainte modérée
dans le monde entier. (égale aux deux tiers de la contrainte au seuil d’écoulement dans
Il faut aussi mentionner trois entreprises japonaises (Mitsubishi, un essai de traction), aucune rupture n’est encore intervenue au bout
Teijin, Idemitsu). de 1 000 h. La durée de la sollicitation a été mesurée à partir du
moment où la contrainte a été effectivement appliquée à
l’éprouvette. (0)
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Propriétés en traction :
— résistance à la rupture ...................................... N/mm2 72 60 110
— allongement à la rupture .................................. % 120 3,5 3,5
— contrainte à 1 % d’allongement ....................... N/mm2 ......... (3) ........ 65 90 ISO R 527
— allongement au seuil d’écoulement haut........ % ......... (3) ........ 2,3 3 DIN 53 455
— limite d’allongement ......................................... N/mm2 63 ..........(3) ........ ...... (3) .....
— allongement au seuil d’écoulement bas ......... % 6 ......... (3) ........ ...... (3) .....
— module d’élasticité en traction......................... N/mm2 2 400 5 800 6 000 DIN 53 457-t
Propriétés en compression :
— contrainte au seuil d’écoulement..................... N/mm2 75 110 125 DIN 53 454
— allongement au seuil d’écoulement ................ % 7 4,5 5 ISO 604
Propriétés en flexion :
— résistance à la flexion ....................................... N/mm2 ........ (3) ........ 135 160 ISO 178
— déformation superficielle.................................. % ........ (3) ........ 6 5 DIN 53 452
— contrainte de flexion limite à 3,5 % ................. N/mm2 70 ........................ ........................ DIN 53 452
Fluage en traction :
— module de fluage EC/1 000 h ........................... N/mm2 1 700 5 000 5 400 ISO 899
— résistance au fluage pour 1 000 h .................... N/mm2 > 45 > 50 > 65
DIN 53 444
Comportement au choc :
— résistance au choc Charpy à 23 oC .................. kJ/m2 ......... (4) ........ 35 40
— résistance au choc Charpy à – 40 oC................ kJ/m2 ......... (4) ........ 35 40 ISO 179, DIN 53 453
— résilience Charpy à 23 oC.................................. kJ/m2 > 30 6 12
— résilience Izod à 23 oC....................................... J/m > 800 75 125 ASTM D 256
ISO 2039
Dureté à l’empreinte H 30 ............................................. N/mm2 110 150 150
DIN 53 456
(1) Type standard de masse moléculaire moyenne. (3) Ne peut pas être déterminé avec précision.
(2) ISO : International Organization for Standardization (4) Éprouvettes intactes : pas de rupture.
DIN : Deutsches Institut für Normung
ASTM : American Society for Testing and Materials
Pour les normes équivalentes AFNOR et ISO, et la description des méthodes
d’essais, se reporter à l’article Essais thermomécaniques et rhéologiques à l’état
solide. Actualisation [A 3 512], dans ce traité.
Un polycarbonate non renforcé accuse un allongement de environ 40 kJ/m 2 . Employées à raison de 5 à 20 %, les fibres courtes
4 % suite à l’application d’une contrainte de 42 MPa pendant 1 000 h. confèrent des résistances au choc plus élevées que les fibres
Cet allongement se trouve ramené à 0,8 % au bout de 1 000 h lorsque longues.
la contrainte a cessé d’agir. Comparativement à d’autres thermo-
plastiques, les polycarbonates se déforment très lentement sous une La résistance au choc des polycarbonates, mesurée sur barreau
contrainte statique en traction ; leur tendance au fluage est donc très entaillé, dépend de la masse moléculaire, de la température d’essai,
faible et permet d’obtenir des pièces présentant une grande stabilité de l’épaisseur de l’éprouvette, de la forme de l’entaille et de son
dimensionnelle. rayon de courbure en fond d’entaille. La forme de la rupture est
déterminée par la vitesse de la sollicitation. Il est possible d’améliorer
la résilience et la transition entre la rupture plastique et la rupture
3.2.2 Résistance au choc fragile en utilisant des adjuvants appropriés ou en modifiant le poly-
mère en conséquence.
L’essai de choc sur éprouvette standard suivant la norme Un polycarbonate non renforcé présente, en règle générale, une
DIN 53 453 n’entraîne pas la rupture du polycarbonate non renforcé, évolution discontinue de la résilience, mesurée selon la méthode
Izod (ASTM D 256), en fonction de l’épaisseur de l’éprouvette ; on
ni à la température ambiante, ni à – 40 oC. La résistance au choc des relève des valeurs élevées avec des ruptures « plastiques » et des
types renforcés dépend de la nature et de la proportion des fibres fractures fissurées, et des valeurs faibles avec des ruptures
de verre utilisées ; elle baisse notablement lors de l’addition d’une « fragiles » et des cassures franches. La largeur dite critique est la
quantité modérée de fibres. En cas d’incorporation de 10 % de fibres largeur de l’éprouvette (égale à la longueur de l’entaille) pour
longues, la résistance au choc se trouve ramenée à environ laquelle ce changement de type de rupture intervient. Ce seuil peut
65 kJ / m 2 ; par addition de 20 % de fibres longues, elle baisse à être apprécié à quelques dixièmes de millimètre près. Alors que les
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à des températures de service comprises entre 100 à 145 oC, en — de 115 oC pour celles qui font intervenir des chocs ;
tenant compte des conditions d’utilisation, de la modification — de 125 oC en ce qui concerne les utilisations électriques.
éventuelle du polymère et de la durée de la sollicitation thermique. Après n’avoir jamais été utilisés qu’aux États-Unis pour les
Les indices de température des polycarbonates standards applications relevant de l’électrotechnique, les indices de tempé-
suivant la classification UL (Underwriter’s Laboratories) sont rature UL sont aujourd’hui d’importants critères qui ont été adop-
normalement : tés dans le monde entier pour caractériser la tenue à la chaleur des
— de 125 oC pour les applications sans risque de choc ; polycarbonates en régime permanent dans les secteurs d’applica-
tion les plus divers. (0)
Conductivité thermique ................................ W · K–1 · m–1 0,20 0,22 0,22 DIN 52 612
Capacité thermique massique C P ................ J · g–1 · K–1 1,17 1,09 1,13 ...................................
Température de ramollissement Vicat
VST/B 120 ...................................................... oC 148 150 150 ISO 306, DIN 53 460
Température de fléchissement sous
charge :
— méthode A (1,81 MPa) ....................... oC 131 135 138
oC ISO 75, DIN 53 461
— méthode B (0,45 MPa) ....................... 138 140 145
Indice de fluidité à chaud (300 oC, 1,2 kg)... g/10 min 3 à 17 (3) ........................ ........................ ISO 1133, DIN 53 735
Combustibilité ASTM :
— durée de la combustion..................... s 5 5 5
15
ASTM D 635
— trajet de la combustion...................... mm 15 15
Test d’inflammabilité UL :
V1
Comportement
Perméabilité à CO2 ..................................... 4 300 ........................ ....................
Perméabilité à la vapeur d’eau .................... g/(m2 · j) ≈ 15 ........................ ........................ DIN 53 122
Indice de réfraction n D.................................. .......................... 1,584 ........................ ........................ DIN 53 491
Méthode s’inspirant
Absorption d’humidité (2) ............................ % (masse) 0,15 0,11 0,12 de DIN 53 495-1 L
Méthode s’inspirant
Absorption d’eau après immersion............. % (masse) 0,35 0,28 0,29 de DIN 53 495 -1 L
(1) DIN : Deutsches Institut für Normung (2) En climat normal : 23 oC et 50 % d’humidité relative.
VDE : Verband Deutscher Electrotechniker (3) Selon les types.
CEI : Commission Électrotechnique Internationale
ISO : International Organization for Standardization
ASTM : American Society for Testing and Materials
Pour les normes équivalentes AFNOR et ISO, et la description des méthodes d’essais, se reporter aux articles :
— Plastiques. Essais normalisés. Essais physico-chimiques généraux ([A 3 520] et [Doc A 3 523]) ;
— Essais de réaction au feu ([A 3 540] et [Doc A 3 542]), dans ce traité.
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(0)
CEI 243
Rigidité diélectrique à sec (2) ......................... kV/mm 30 30 30
DIN VDE 0303/section 2
CEI 93
Résistance superficielle à sec......................... Ω 1015 1014 1014
DIN VDE 0303/section 3
CEI 93
Résistivité transversale à sec ......................... Ω · cm 1016 1016 1016
DIN VDE 0303/section 3
Permittivité relative à sec (3)
— à 50 Hz ................................................ .............................. 3,0 3,3 3,2
CEI 250
— à 1 kHz............................................... .............................. 3,0 3,3 3,2 DIN VDE 0303/section 4
— à 1 MHz ............................................. .............................. 2,9 3,3 3,2
Facteur de dissipation diélectrique (tan δ ) (3)
— à 50 Hz ................................................ .............................. 9 × 10 –4 9 × 10 –4 9 × 10 –4
CEI 250
— à 1 kHz............................................... .............................. 10–3 10–3 10–3 DIN VDE 0303/section 4
— à 1 MHz ............................................. .............................. 10 –2 9 × 10 –3 9 × 10 –3
Indice de résistance au cheminement :
— méthode A.......................................... .............................. 100 M (4) 100 M (4) 100 M (4) CEI 112
— méthode B .......................................... (3) 275 175 175 DIN VDE 0303/section 1
CEI 426
Effet de corrosion électrolytique.................... (3) A1 A1 A1
DIN VDE 0303/section 6
(1) CEI : Commission Électrotechnique Internationale
DIN : Deutsches Institut für Normung
VDE : Verband Deutscher Electrotechniker
Pour les normes équivalentes AFNOR et ISO, se reporter, dans ce traité, à l’article Plastiques. Essais normalisés. Essais électriques [AM 3 530].
(2) Mesurée sous 50 Hz et 0,5 kV/s dans de l’huile de transformateur sur des éprouvettes de 1 mm d’épaisseur.
(3) Classification par tranches.
(4) C’est-à-dire mesure effectuée dans la solution B à 0,1 ± 0,02 % en masse de chlorure d’ammonium + 0,5 ± 0,02 % en masse de sulfonate alkylnaphtalène
de sodium dans de l’eau distillée ou désionisée.
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4.2 Moulage par injection Pour la mise en œuvre des types spéciaux sensibles à la chaleur,
il faudra éventuellement opérer à température plus faible, en rédui-
sant aussi le temps de contact et la contrainte de cisaillement.
La température d’injection est comprise, d’une manière générale,
entre 280 et 330 oC suivant le comportement rhéologique du poly-
mère et les conditions à remplir par la pièce moulée. Pour le moulage
des types spéciaux, la température doit pouvoir être modifiée au 4.3 Extrusion
besoin.
La température moyenne du moule est de l’ordre de 80 à 100 oC.
Une température supérieure à 100 oC est recommandée pour les Les polycarbonates peuvent être mis en œuvre à environ 245 oC
polycarbonates renforcés avec des fibres de verre, de façon à obtenir sur les extrudeuses courantes ou à dégazage. Un étuvage préalable
un bon état de surface. Elle peut aussi se révéler nécessaire pour des granulés s’impose lorsque l’on opère sur une extrudeuse sans
obtenir une reproduction précise de l’empreinte du moule. zone de dégazage.
Il importe, en outre, d’avoir une épaisseur de paroi minimale pour La géométrie de la vis aune grande influence sur l’alimentation
un remplissage correct du moule. La figure 6 présente l’évolution de l’extrudeuse et sur la fusion du polymère. Pour les extrudeuses
de la longueur d’écoulement en fonction de l’épaisseur de paroi pour de faible diamètre et en présence de conditions de production
différents polycarbonates. variables, il est conseillé d’utiliser une vis à trois zones, les rapports
profondeur du filet/pas de vis étant compris entre 1/2,2 et 1/2,8.
Les polycarbonates peuvent être mis en œuvre sur toutes les
L’énergie motrice par unité de masse de polymère transformé, pour
presses à injecter classiques, à condition que le couple
la gamme des polycarbonates, est de 0,20 à 0,35 kWh / kg ; elle
d’entraînement de la vis soit suffisant : il doit être plus élevé que
dépend du diamètre de la vis (voir tableau ci-dessous). (0)
dans le cas de thermoplastiques présentant une faible viscosité à
l’état fondu. Pour calculer la force de fermeture nécessaire, on peut
se baser sur une pression intérieure moyenne de 50 MPa dans le
Diamètre de la vis (mm).. 30 45 60 90 120
moule, compte tenu d’une conformation correcte de la pièce injectée.
Puissance
d’entraînement (kW) ...... 7 10 à 20 30 à 40 60 à 70 120 à 130
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Les vis à zone de dégazage sont utilisées, de préférence, dans les ■ Le soudage des polycarbonates peut être effectué à haute
extrudeuses de plus de 60 mm de diamètre. Elles permettent une fréquence, par friction, au contact d’un élément chauffant ou avec un
production continue dans des conditions constantes, sans qu’influe gaz chaud ; on utilise aussi le soudage et le rivetage ultrasoniques.
l’humidité de l’air. La longueur de la vis de dégazage est de
30 diamètres au moins ; il est préférable de prévoir 33 diamètres.
Le procédé de mise en œuvre par extrusion permet de fabriquer
des plaques simples, des plaques doubles cloisonnées et des 5. Caractérisation et contrôle
feuilles.
5.1 Méthodes d’étude de la structure
4.4 Extrusion-soufflage L’examen et la caractérisation de la structure moléculaire des poly-
carbonates peuvent se faire à l’aide de différentes méthodes
spectrométriques, telles que la spéctométrie infrarouge, la spectro-
Il faut que la gaine extrudée présente une bonne tenue à métrie par résonnance magnétique nucléaire RMN 1H et 13 C, et la
l’affaissement à chaud ; aussi des polycarbonates de haute viscosité spectrométrie de masse.
sont-ils principalement utilisés en extrusion-soufflage.
La chromatographie par perméation de gel (CPG) est une autre
Pour les corps creux jusqu’à 1,5 L de capacité, on peut employer méthode importante pour l’étude des polycarbonates (détermination
les polycarbonates linéaires de haute viscosité, mais il est préférable des masses moléculaires).
d’avoir recours aux polycarbonates non newtoniens spécialement
mis au point pour l’extrusion-soufflage et obtenus par incorporation
d’un agent de ramification pendant la synthèse.
5.2 Essais normalisés
■ Les polycarbonates se prêtent au polissage ; les pâtes à polir non ■ NF ISO 1628-4 (10-87) Plastiques. Détermination de l’indice de
alcalines sont seules utilisables à cet effet, afin d’éviter toute dégra- viscosité et de l’indice limite de viscosité. Partie 4 : matériaux à
dation chimique de la surface. mouler et à extruder à base de polycarbonate (PC).
■ L’industrie fournit des produits spécialement étudiés pour la mise ■ NF ISO 7391-2 (10-88) Plastiques. Matériaux polycarbonates pour
en peinture, l’impression et le matriçage des polycarbonates. moulage et extrusion. Partie 2 : préparation des éprouvettes et
détermination des caractéristiques.
■ Collage : deux pièces en polycarbonate peuvent être collées l’une
sur l’autre – en prenant les précautions requises – au moyen de ■ NF F 12-445 (07-88) Matériel roulant ferroviaire. Diffuseurs de
solvants qui attaquent et dissolvent légèrement le polymère en lumière en polycarbonate.
surface, tels que le chlorure de méthylène et le chlorure d’éthylène.
Une des faces à coller est humectée de solvant pendant 5 à 10 s,
puis appliquée sur l’autre face à coller sous une pression de 0,5 5.2.3 Normes ASTM
à 1,0 MPa. (American Society for Testing and Materials)
Les adhésifs réactifs, notamment à base de résines époxydes, de
silicones (avec un durcisseur sans amine) ou de polyuréthannes, ■ D 3935-80 Specification for polycarbonate (PC) unfilled and
permettent de coller les pièces en polycarbonate entre elles ou avec reinforced materials.
d’autres matières ; on ne peut toutefois utiliser que des adhésifs qui
ne comportent pas de composants incompatibles avec les ■ F 736-81 (1987) Practice for impact resistance of monolithic poly-
polycarbonates. carbonate sheet by means of a falling weight.
■ D 2857-87 Test method for dilute solution viscosity of polymers.
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POLYCARBONATES PC __________________________________________________________________________________________________________________
η = 2,13 × 10 –2 M 0,76
6.1 Électrotechnique et électronique
(solvant : dichlorométhane, 25 oC, η en cm 3 /g)
— Connexions multibroches ;
■ L’indice limite de viscosité ILV ou [ η ] peut être déterminé à partir — Cassettes pour l’informatique ;
de la variation de la viscosité de la solution en fonction de la
— Cadrans d’affichage ;
concentration de la solution, par extrapolation à dilution infinie
suivant la loi de Huggins ou de Schulz /Blascke. — Diodes luminescentes ;
— Relais et pièces de relais ;
— Disjoncteurs ;
5.4 Contrôle des pièces moulées — Armatures de bobines ;
— Disques compacts ;
Il est possible d’évaluer l’importance des tensions internes qui — Habillages d’ordinateurs ;
existent dans les pièces moulées en utilisant un mélange de toluène — Bobines de déflexion.
et de n-propanol. Lorsque la pièce a été plongée dans la solution
ci-avant, des fissures apparaissent là où les tensions internes
dépassent un certain niveau.
6.2 Vitrages incassables
Mode opératoire — Plaques simples et cloisonnées pour vitrages et constructions
légères ;
■ Mélanger 10 parties en volume de n-propanol et 1 partie en — Écrans protecteurs transparents.
volume de toluène, de façon à obtenir un liquide de masse
volumique ρ = 0,809 g/cm3 à 22 oC, avec un indice de réfraction
22
n D = 1,395 . Plonger la pièce moulée dans le liquide à 6.3 Éclairage
22 ± 3 oC, la retirer au bout de 3 min et l’examiner à l’œil nu pour
déceler la présence éventuelle de fissures et leur importance. Si — Plaques alvéolaires ;
le test révèle la formation de fissures, donc l’existence de ten- — Diffuseurs de lumière ;
sions internes excessives, il faut en conclure que la conception — Boîtiers de lampes ;
de la pièce ou la géométrie du moule laissent à désirer, ou
encore qu’une erreur a été commise au niveau de la mise en — Paralumes et panneaux ;
œuvre. Le seuil de réponse, en contrainte interne, pour le — Plaques de sécurité ;
mélange 1/10 employé, se situe, dans les conditions expérimen- — Boîtiers de relais.
tales indiquées, aux environs de 20 N/mm2 (20 MPa) pour le
polycarbonate non renforcé. Un temps de contact plus long
abaisse le seuil de réponse, c’est-à-dire que des fissures appa-
raissent même en présence de tensions internes moins impor- 6.4 Photographie et optique
tantes.
— Projecteurs de diapositives et de films substandards ;
■ Lorsque l’on recherche une plus grande sécurité, notamment
pour les pièces qui seront soumises à de fortes contraintes lors — Corps de jumelles ;
de leur utilisation, il est conseillé d’utiliser un mélange composé — Boîtiers d’appareils de petit format, de caméras substandards
de 3 parties en volume de n-propanol et 1 partie en volume de et de flashes ;
toluène, qui ramène le seuil de réponse à environ 10 N/mm2 — Lentilles et montures de lentilles ;
(10 MPa) (masse volumique : ρ = 0,820 g/cm3 à 22 oC, indice de — Pièces de microscopes ;
22
réfraction : n D = 1,412 0 ). — Porte-objectifs.
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P
O
U
Polycarbonates PC R
E
par Donald A. FOLATJAR N
Doctor of Philosophy and of Chemistry
Research Specialist Makrolon polycarbonate
Mobay Chemical Co (USA)
et Dr. Klaus HORN
Geschäftsbereich Kunststoffe Forschung und Entwicklung
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E Durolon
Jupilon
Lexan
Policarbonato do Brasil SA
Mitsubishi Gas Chemical Co. Inc.
General Electric Co. et GE Plastics BV
N Makrolon
Novarex
Panlite
Bayer AG et Mobay Chemical Co.
Mitsubishi Chemical
Teijin Ltd
Sinvet Enimont (1) France
Taflon Idemitsu
Xantar DSM
S (1) résulte de la fusion d’Enichem avec Montedison
A
V
O
I
R
P
L
U
S