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Les 10 règles d’or de la gestion

des risques fournisseurs

Les 10 bonnes pratiques à mettre en œuvre par les Directions Achats


pour exceller sur la maîtrise des risques fournisseurs.

Auteurs: Règle n°1: Connaître son périmètre d’action


Guillaume Gautier : Consultant Senior, BravoSolution, France La notion de risque fournisseur évoque l’ensemble des aléas
Aldric Vignon : Directeur, BravoSolution, France créés par la supply chain et supportés par le donneur d’ordre.
BravoSolution mai 2014 Gérer les risques consiste à repérer, évaluer et à diminuer les
contraintes engendrées par les fournisseurs, ainsi que les fournis-
On entend par risque fournisseur la mesure et la diminution des seurs des fournisseurs. Etant donnée la part de plus en plus
risques potentiels liés aux fournisseurs et/ou aux fournisseurs importante de la valeur ajoutée créée par les fournisseurs, c’est
des fournisseurs. un point d’attention majeur depuis plusieurs années.

La démarche de gestion des risques est devenue une priorité des Outre des problèmes « tactiques » liés aux opérations, des
directeurs achats et des « risks managers » et ce, plus particu- problèmes « stratégiques » émergent quand le fournisseur
lièrement, depuis la crise financière de 2008. devient plus puissant que le donneur d’ordre. D’un point de vue
opérationnel, les fournisseurs font peser des risques divers sur les
L’intérêt donné à cette approche intervient dans un contexte où entreprises (qualité, délai, réglementaire, image et réputation,
la contribution à la valeur ajoutée par les fournisseurs est de plus …), tous se traduisant, in fine, par un risque économique pour
en plus importante, les donneurs d’ordre sont donc dépendants l’entreprise, au travers d’une érosion des ventes, d’amendes ou
de la performance et de la structure de leur panel fournisseur. encore de pertes de revenu…
L’objectif est donc de contrôler ces risques et de consolider les
méthodes modernes de production (lean management, just-in- Il est donc essentiel d’être en mesure de connaitre son périmètre
time, O stock…) en minimisant les conséquences des problèmes via différents canaux d’informations puis de structurer ces élé-
liés à la supply chain. Enfin, cette gestion est essentielle pour ments afin de mettre en place des stratégies de réduction du
pallier les conditions organisationnelles (distance physique risque fournisseur.
séparant l’acheteur du fournisseur), géopolitiques (des zones
réputées « stables » peuvent basculer brutalement) ou encore Règle n° 2: Capter les informations internes
géographiques (risques de tsunami, de tremblements de terre,…). Aujourd’hui, peu d’outils sur le marché permettent de répondre
à la demande croissante de pilotage du risque fournisseur (ou
Nous vous proposons ainsi un aperçu des 10 règles clefs pour plus généralement supply chain). Une fois la définition claire
gérer au mieux les risques fournisseurs. et précise des indicateurs que l’entreprise souhaite suivre, il

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est nécessaire de récolter dans un premier temps les données indicateurs permettent également d’avoir une vision des plans
internes. Ces données sont de deux types : celles qui proviennent d’action correctifs mis en place par le fournisseur.
des systèmes d’information, et celle qui seront entrées manuel-
lement dans le système par les collaborateurs (fonction achats, • L’information conformité : ce type d’indicateur permet
logistique, finance..). d’obtenir une vision claire et instantanée de la conformité régle-
mentaire du fournisseur notamment en matière de lutte contre
Les données intégrées automatiquement sont essentielle- le travail dissimulé. En amont de cette étape, il s’agit aussi de
ment quantitatives : vérifier la qualité du référentiel et la mise à jour des informa-
• Le CA réalisé avec le fournisseur tions (fournisseurs obsolètes, par exemple).
• Le poids du fournisseur dans la catégorie d’achats
• La répartition des fournisseurs dans l’organisation • Les informations macroéconomiques : plus complexes à
• Le niveau de fragmentation de la catégorie rapatrier dans un système, ces informations permettent néan-
• Les informations à réception (Performance QCD du fournisseur) moins, couplées à une vision cartographique des fournisseurs,
d’anticiper certains risques comme celui lié aux variations des
Les données saisies manuellement sont généralement plus taux de change, ou le risque politique.
qualitatives :
• La performance perçue (réactivité face à une crise, compétence Règle n°4: Consolider les informations groupe
des équipes…) Il est important, dans une démarche d’anticipation du risque
• Les incidents fournisseurs, de coordonner les initiatives locales, en commu-
• Les rapports d’audit niquant sur une démarche globale et des indicateurs qui sont
• Le niveau de criticité du fournisseur (impact production...) facilement mesurables et accessibles dans l’ensemble des élé-
• Les catégories achats jugées stratégiques ments de l’organisation interne. C’est cette granularité qui fera la
pertinence de la démarche au niveau groupe, et permettra une
L’ensemble de ces informations constitue une bonne entrée en consolidation linéaire de l’information.
matière pour le pilotage du risque.
Les outils d’analyse de risque comme ceux que propose BravoSo-
Règle n°3: Ajouter les informations externes lution permettent à la fois une analyse stratégique du niveau de
Il est indispensable d’ajouter des sources d’informations externes risque, basée sur l’information consolidée, par exemple au niveau
qui vont enrichir la perception du risque, sans se contenter de catégorie/famille achats ou groupe fournisseur, mais également
regarder le fournisseur uniquement dans la sphère interne de une vision opérationnelle plus fine qui permet d’analyser jusqu’au
l’entreprise. Plusieurs types de contenus peuvent être abordés, et fournisseur local.
différents prestataires se sont positionnés depuis quelques an-
nées sur la fourniture de ces contenus à forte valeur ajoutée. Cette consolidation demande néanmoins un effort conséquent,
notamment en termes de référentiel commun (fournisseurs, clas-
• L’information financière : c’est la première étape de l’analyse sification…)
du risque. Outre le fait de rapatrier le chiffre d’affaires du
fournisseur et de pouvoir ainsi calculer son taux de dépen- Règle n°5: Se munir d’outils de visualisation simples
dance, il est intéressant d’intégrer son score financier, et les Mesurer le risque peut vite s’avérer fastidieux si la direction des
autres indicateurs de sa santé financière. achats n’est pas équipée d’outil simple de visualisation des don-
nées. Quelques rapports suffisent pour construire un tableau de
• L’information RSE : de plus en plus présente dans les dé- bord efficient du risque fournisseur, en reprenant et en con-
marches achats, la démarche de responsabilité sociétale et solidant les informations citées ci-dessus. Nul besoin d’outil de
environnementale est l’un des piliers du risque fournisseurs. Ces visualisation avancée (camemberts rotatifs en 3D ou autres) mais

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simplement d’un tableau simple présentant les familles straté- similaire.


giques et le risque associé, et permettant de creuser au niveau le La conséquence est la flexibilité nécessaire dont doit faire preuve
plus fin. Car le principal travail de cette démarche réside dans les l’outil afin de pouvoir intégrer de nouveaux éléments de suivi, en
actions et plans de progrès à mettre en place suite à l’analyse. gardant l’historique et l’évolution de chaque fournisseur.

Règle n°8 : Communiquer sur les risques


Maintenant que les risques sont définis et qu’ils sont mesurés
Fournisseurs Spend EUR Financier RSE Conformité
All Fournisseurs 2,265,896,271,188 en continu, efficacement et de manière évolutive, il est essentiel
Other Suppliers 1,337,923,510,154 d’informer l’ensemble des parties-prenantes des risques, de leurs
Ria 142,743,822,253 conséquences, et des plans de progrès.
Cartonnage 121,760,214,686
Chemical 121,609,529,656
A chaque intervenant, il conviendra de transmettre des informa-
Chemical 2 117,004,393,234
Plastics 103,580,299,656 tions différentes. Ainsi, la direction des achats sera intéressée
Stone 68,925,553,923 par les risques portés dans les différentes catégories, alors que
Paper 67,566,034,229 les opérationnels chercheront à obtenir les risques associés aux
Contract Vendor 65,554,379,029 fournisseurs avec qui ils travaillent.
Gaz 63,874,371,816
Emballage 55,354,162,553
L’outil de gestion des risques doit être un vecteur de commu-
nication simple et efficace, accessible à l’ensemble des parties
prenantes.
Règle n°6: Mesurer en continu Commodity Risk Matrix
Il est important de mesurer le risque dans la continuité. Faire une 10
Energy
9
photographie à un instant T permet une vision trop réductrice Metallic Raw Materials
Commodity Critically

8
Other General Expenses
du risque. En effet, il est aujourd’hui question d’analyses prédic- 7
6
1/2 Finished Products: Steels
Road Freight
tives, qui offrent une vision de la tendance d’évolution du risque, 5 Mechanical and Boiling Making
4 (Excluding protection subcontracting)
en s’appuyant sur les X dernières mesures. Ce type d’analyse sera 3 Sea Freight
Production Subcontracting
d’autant plus fiable si la mesure est faite à fréquence régulière. 1
2
Furnace refractory products
Production mineral chemical products
Les fournisseurs de contenus externes proposent d’ailleurs des 0
1 2 3 4 5 6 7 8 9

interfaces quotidiennes de rafraîchissement des données. -1


Commodity Spend

Règle n°7: Ajuster régulièrement les méthodes et les outils Règle n°9: Agir et anticiper
Au fil du temps et au gré des mutations d’activités d’une en- Connaitre et mesurer les risques n’est pas une fin en soi ; des
treprise, les risques auxquels sont soumis les donneurs d’ordre plans d’actions doivent être définis et mis en oeuvre afin de
changent. Il est donc impératif que les outils et méthodes soient réduire et « contre-balancer » ces risques.
évolutifs.
Ces plans de réductions des risques seront mis en œuvre avec les
D’un point de vue méthodologique, les processus internes de clients internes, les fournisseurs et coordonnés par les Achats.
l’entreprise doivent revoir à intervalles réguliers (tous les 2 ans)
les éléments mesurés, et les ajuster en fonction du développe- L’outil devra être en capacité de gérer, et de prendre en compte
ment de l’activité ou des évolutions de périmètres. Par ailleurs, l’évolution des plans d’actions ainsi que les risques que ces
après chaque « situation de crise » avec un fournisseur, un retour derniers doivent amoindrir. Nous recommandons vivement une
d’expérience doit être effectué, et une modification des matrices gestion synchronisée au travers d’un outil unique afin d’optimiser
de gestion de risques faite, afin de se prémunir d’un incident ces deux pans de l’activité.

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A Propos de BravoSolution
Les étapes de la gestion du risque Les directions achat sont plus que jamais sous pression pour gé-
nérer plus de gains, développer et optimiser les relations avec les
• Conditions d’achats • Familles d’achats partenaires stratégiques, accélérer les cycles achats, et garantir
• Supplier evaluation a priori • Zone géographique l’excellence opérationnelle. Confrontés à ces challenges impor-
• Assurance
tants, les CPOs et professionnels des achats doivent chercher des
solutions adaptées et ciblées qui offrent des ROI rapides pour
4 / Transférer / 1 / Connaitre leur entreprise.
Diminuer les les zones de
risques risques
BravoSolution propose solutions et services personnalisés pour
répondre aux besoins des organisations achats matures. Notre
3 / Mettre en 2 / Mesurer les
Place des Plans risques organisation services, constituée d’une des plus importantes
d’actions
équipes de consultants dédiés exclusivement aux achats, ac-
compagne les organisations en vue d’identifier les opportunités,
• Substitution de hiérarchiser les initiatives, et de mettre en oeuvre les projets
• Développement fournisseur • Fournisseurs
• Plan de continuité d’activité • Consolidation par familles de Strategic Sourcing. Notre suite logicielle modulaire couvre
l’ensemble du cycle Supply management. Elle est déployée dans
une myriade de secteurs, de zones géographiques et de métiers.
Règle n°10: Se souvenir que le principal risque est celui qu’on A ce jour, plus de 50 000 professionnels des achats dans 60 pays
ne connait pas utilisent les solutions et services de BravoSolution, générant ainsi
A l’instar des scientifiques Européens qui ont découvert de nombreux bénéfices tangibles : accroissement de l’efficacité
l’existence des cygnes noirs en Australie, les gestionnaires de opérationnelle, aide à la décision, réduction des coûts, amélio-
risques ne sont pas censés prévoir l’imprévisible. Cependant ils ration de la gouvernance des processus, meilleure qualité de
doivent être capable de réagir à l’imprévu ; cela veut dire être à relation avec les fournisseurs, ainsi que la capacité de partager,
l’écoute des signaux faibles, d’avoir des scenarios de crise prêts à comprendre et d’agir en s’appuyant sur la richesse des données
l’emploi et disposer d’outils flexibles et réactifs. achats de leur organisation.

BravoSolution en chiffres:
> 18 bureaux dans 12 pays (Allemagne, Australie, Brésil, Chine,
Emirats Arabes Unis, États-Unis, Espagne, Italie, France, Mex-
ique, Pays-Bas et Royaume Uni) sur 4 continents.
> 550 collaborateurs de 40 nationalités.
> 600 clients dans 60 pays.
> 350 solutions logicielles de Supply Management utilisées par
plus de 50 000 acheteurs.

Gartner, Inc. vient de publier son nouveau Magic Quadrant sur


les solutions de Supply Management. Parmi les 29 acteurs cités,
BravoSolution est positionné comme leader avec la première
place pour sa « vision globale du marché » et la seconde place
pour sa « capacité d’exécution ».

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