Vous êtes sur la page 1sur 91

1.

Prise de Connaissance et Analyse Générale des Risques - L'examen analytique : Il vise, pour l'essentiel, l'examen des tendances, dans le temps, pour
faire ressortir ainsi bien les anomalies que les changements de décisions et choix, aussi bien
au niveau de la gestion du patrimoine que de l'exploitation de l'entreprise.

I- PRISE DE CONNAISSANCE ET ANALYSE La synthèse de ces premiers travaux conduit à établir une liste des risques potentiels les plus
importants et, en corollaire, à cibler les travaux de contrôle nécessaires d'effectuer sur la
comptabilité, le suivi des obligations légales et la détermination du résultat fiscal pour évaluer
GENERALE DES RISQUES POTENTIELS concrètement ces risques.
Cette phase constitue un préalable nécessaire pour l'orientation efficace des travaux sur les 1. Identification des domaines significatifs :
zones de risque les plus saillantes. Elle présente, dans sa consistance, les mêmes
caractéristiques que dans la démarche de l'audit financier et comptable ( [1] ). L'objectif visé par cette étape est donc de recenser tous les aspects qui méritent une attention
particulière de la part du réviseur fiscal en considération du risque fiscal significatif qui peut
Elle se base ainsi sur l'approche ci-après : caractériser ces aspects et qui ont trait pour l'essentiel aux domaines suivants :
- L'identification des aspects significatifs - au regard de la fiscalité - qui caractérisent les - Situation juridique de l'entreprise et son appartenance éventuelle à un groupe.
activités de l'entreprise, son environnement législatif et réglementaire, sa structure
d'exploitation, ses liens économiques avec d'autres entités nationales - groupe ou hors groupe- - Natures d'activité, lieux et modes d'exercice.
et internationales...
- Réglementation fiscale et sectorielle applicable.
- La connaissance des opérations exceptionnelles effectuées durant les exercices non prescrits
et qui demandent un traitement spécifique sur le plan fiscal (opérations sur le haut de bilan, - Principaux contrats structurant les activités de l'entreprise (investissement, financement,
conventions juridiques de longue durée, fusion, scission, cession partielle d'actif) ou qui approvisionnement, commercialisation, logistique...).
caractérisent l'exploitation durant cette période (extension d'activité au plan géographique,
intégration de nouvelles activités, création de brevets, marques, recherche appliquée...). - Mode d'organisation générale.
- L'appréciation globale de l'organisation et du contrôle interne afin de se faire une idée sur les 2. Connaissance des opérations exceptionnelles :
zones de risque les plus significatives qui peuvent remettre en cause :
L'auditeur s'appuie également sur la connaissance des opérations exceptionnelles intervenues
- l'exhaustivité des opérations enregistrées par rapport à celles traitées ; durant les exercices non prescrits pour anticiper des risques qui peuvent leur être attachés.
- la réalité et l'appartenance à la société de ces opérations, ainsi que leur bonne Parmi les principales opérations qui peuvent se produire dans la vie d'une société, il y a lieu
justification, évaluation et inscription dans la bonne période. de rechercher, en particulier, :
Le réviseur fiscal dispose d'une panoplie de techniques qui permettent d'appréhender la - les origines qui expliquent les évolutions significatives observées dans la revue analytique
connaissance recherchée. Nous en citons ci-après les plus essentielles, étant entendu qu'il doit du bilan et du CPC, à établir sur toute la durée des années non prescrites ;
dans tous les cas revenir aux dossiers d'audit existants afin d'en prendre connaissance et les
compléter à travers les approches suivantes : - les engagements pris par la société lors du dernier exercice et dont l'impact sur les comptes
ne se verra que sur les exercices ultérieurs.
- Entretiens avec les dirigeants et responsables comptables et financiers : Le but de ces
entretiens est d'appréhender toutes les décisions prises par le management susceptibles 3. L'appréciation globale du contrôle interne :
d'engendrer un traitement spécifique en matière fiscale.
Cette étape a pour objectif essentiel d'apprécier l'existence et la qualité d'un système de
- L'analyse de la documentation interne et externe : Elle a pour objectif de compléter le contrôle permanent et fiable qui, dans son ensemble, est susceptible de :
recensement et de justifier les opérations significatives qui génèrent un traitement fiscal
spécifique ; le réviseur s'informant en particulier sur les choix fiscaux pris par la société et - garantir l'exhaustivité, la réalité et la bonne justification des opérations ainsi que leur
leur évolution, ainsi que sur leurs références légales ou conventionnelles qui le permettent. évaluation correcte et leur rattachement à l'exercice concerné ;

- se conformer aux règles et obligations fiscales majeures.


Ainsi, il s'agit pour l'essentiel d'identifier globalement les sécurités mises en place par IDENTIFICATION DES ZONES DE RISQUES POTENTIELS ETABLIE
l'entreprise pour répondre à ces objectifs de base.
A LA SUITE DES TRAVAUX DE PRISE DE CONNAISSANCE
L'appréciation du contrôle interne requiert donc du réviseur fiscal non pas la mise en oeuvre
de techniques similaires à celles du réviseur comptable, mais uniquement une appréciation Domaines / Indication du risque Incidence sur le
intelligente et globale, à partir des dossiers précédents d'audit interne ou externe mis à sa Opérations Point relevé potentiel de programme de l'audit
disposition et des interviews qualifiés qu'il doit avoir avec les responsables concernés au sein spécifiques redressement fiscal fiscal
de l'entreprise, pour connaître :

En matière d'organisation : Indiquer la nature du


Indiquer
Indiquer avec travail de contrôle que
Indiquer la partie de l'appréciation de
s'il existe une structure spécifique chargée de la gestion fiscale de l'entreprise et quel est son précision le point de l'auditeur se propose
l'activité, de l'impact probable du
rang dans la hiérarchie ; risque identifié ou d'effectuer pour vérifier si
l'organisation, des point identifié sur la
anticipé, dans les le point de risque anticipé
procédures ou des trésorerie et les
si le personnel qui l'anime présente les qualités de formation et d'expérience requises et quel domaines ou (colonne 2) s'est
opérations qui résultats de
est l'état des dossiers tenus ; opérations effectivement produit
recèlent un risque l'entreprise ainsi que
spécifiques durant l'exercice examiné et
fiscal potentiel. sur ses états de
si l'entreprise s'appuie sur des compétences internes (audit interne) ou externes ; avec quelle sélectionnées. s'il a réellement produit
synthèse.
intensité, fréquence et quels résultats constatés. l'impact décrit (colonne 3).

Au niveau des procédures :

si les procédures mises en place permettent de distinguer les différentes transactions de


L'étendue de la nature du travail ci-dessus indiquée doit être précisée à travers un programme
l'entreprise au regard de chaque impôt et taxe, et de chaque mode d'imposition à l'intérieur de
de travail détaillé qui vise spécifiquement les points à contrôler.
cet impôt et taxe ;
Ce programme de travail que l'auditeur envisagera d'effectuer pourra être détaillé sur la base
si des procédures systématiques de contrôle interne permettent périodiquement (au moins une
des programmes de travail standard exposés dans la suite de ce guide et qui constituent le
fois par semestre) de s'assurer que :
rappel :
- les déclarations obligatoires ont été remplies ;
des règles générales et des règles particulières de la législation fiscale dont il s'agit de vérifier
l'application par cycle d'opérations homogènes intervenues dans l'entreprise ;
- le recoupement de ces déclarations avec les sources d'information comptable et extra-
comptable a été effectué (ou à la rigueur, peut être aisément effectué) ;
des règles du passage du résultat net comptable au résultat net fiscal dont il faut vérifier le
respect par l'entreprise.
- les comptes liés à la fiscalité sont-ils tous expliqués et justifiés.

A l'issue de cette première phase de connaissance et d'analyse préliminaire, l'auditeur établit


un plan d'intervention qui reposera en premier lieu sur la récapitulation des points de risques

Notes
identifiés dans un état du modèle ci-après :

[Note 1] Pour plus d'information, le lecteur est prié de se reporter à un manuel d'audit
financier.
2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes Les produits financiers

Les produits non courants

II -RAPPEL DES REGLES GENERALES ET Les opérations du cycle comptable et fiscal sont représentées à travers le rappel des
obligations ci-après :
PARTICULIERES
Section 7 : Obligation de tenue d'une comptabilité régulière
PAR CYCLE D'OPERATIONS HOMOGENES DANS
Section 8 : Obligation de déclaration et de versement :
L'ENTREPRISE
Déclarations de TVA
INTRODUCTION : Déclarations relatives à la TPA et la TPPRF
Impôt des patentes, taxe urbaine et taxe d'édilité
Au terme de la prise de connaissance des activités de la société ainsi que de ses opérations Acomptes sur l'impôt sur le résultat et calcul de l'impôt
spécifiques, l'auditeur fiscal aura appréhendé les zones de risque et les domaines qui
pourraient faire l'objet de redressements fiscaux.

En se basant sur la synthèse des résultats des travaux de cette phase, l'auditeur fiscal est en 2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes
mesure de déterminer les programmes de travail comportant des vérifications ciblées par
cycle d'opérations homogènes et dont l'objectif est de détecter les risques fiscaux réels qui
seront produits ainsi que leur évaluation. Ces risques devront faire l'objet d'une synthèse et de
l'évaluation de leur impact aussi bien sur le résultat fiscal de l'exercice que de la situation
fiscale globale de la société.
Section 1 FINANCEMENT PERMANENT
Les programmes de travail à établir pourront être construits en se basant sur le rappel Article
exhaustif des règles ci-après présentées par cycle d'opérations homogènes et faisant référence, Loi/
Impôt/Taxe I. CAPITAL Référence Observation
au niveau de la première colonne à gauche, aux articles des lois ou décrets dont il s'agit de
contrôler l'application. En l'absence d'indication expresse de référence légale ou Décret
réglementaire, ce sont les principes de base fiscaux qui ont été rappelés.
Les objectifs de contrôle visent à s'assurer que
Par simplification, les règles touchant les différents cycles d'opérations homogènes qui
ce poste présente des montants réels, et que la
interviennent dans l'entreprise, sont représentées à travers les rubriques comptables dans
totalité des apports réalisés lors de la
l'ordre suivant :
constitution ou des augmentations successives
de capital ont bien été soumis à
Section 1 : Financement permanent
l'enregistrement. Aussi l'auditeur aura à
dérouler les contrôles suivants.
Section 2 : Actif immobilisé

Section 3 : Actif circulant S'assurer que les actes relatifs à la constitution


de la société et les opérations successives sur le
D.E. 93
Section 4 : Passif circulant capital ont été enregistrés dans le mois qui suit
leur date.
Section 5 : Les charges d'exploitation

Les charges financières Vérifier, en cas d'apport en nature, le niveau


D.E. 9 normal des valeurs des biens déclarés à
Les charges non courantes l'enregistrement.

Section 6 : Les produits d'exploitation I.S. S'assurer dans le cas où la société aurait réduit
son capital pour compenser des pertes situation financière de l'entreprise. Ces valeurs
comptables que le déficit fiscal est reporté sans sont à ce titre essentielles dans l'évaluation et
en avoir déduit le montant des pertes l'appréciation de l'entreprise sur le plan
comptables compensées. financier.

Les mouvements et prélèvements opérés sur ces


Vérifier la déduction des frais d'établissement valeurs relèvent des attributions de l'assemblée
par amortissement : générale ordinaire des actionnaires. Par
I.S. 7.4° ailleurs, la fiscalité qui leur est applicable doit
- sur les premiers exercices bénéficiaires ; ou, être respectée.
- en fractions égales sur 5 ans. C'est à ce titre que l'auditeur aura à dérouler
les vérifications et contrôles suivants.
En cas de remboursement du capital, vérifier
TPA 1
l'imposition des sommes remboursées à la TPA. Vérifier que les prélèvements et dotations aux
comptes de réserves ainsi que l'utilisation du
S'assurer en cas d'existence de prime de fusion, bénéfice net de l'exercice précédent sont dûment
d'apport ou d'émission, que leur traitement fiscal décidés et approuvés par l'assemblée générale
D.E. 93 ordinaire des actionnaires.
est similaire à celui de l'augmentation en
nominal du capital.
Vérifier le respect de la dotation o n à la réserve
Si la société a réalisé une fusion-absorption légale à hauteur de 5% du bénéfice net
sous le régime de faveur, il y a lieu de vérifier distribuable ( [1] ) à concurrence de 10% du
que la société a produit la déclaration écrite capital, conformément aux dispositions du
portant son engagement de : D.O.C.

- reprendre le montant intégral des provisions S'assurer que les dividendes attribués aux
dont l'imposition est différée et de la réserve personnes physiques ainsi qu'aux sociétés
spéciale de réévaluation éventuelle. TPA actionnaires n'ayant pas présenté une attestation
d'imposition à l'IS ont été soumis à la TPA au
I.S. 20 - procéder à la réintégration dans ses bénéfices taux de 10%.
imposables, du profit net réalisé par chacune des
sociétés fusionnées, selon la composition de
l'actif immobilisé des sociétés fusionnées S'assurer que la société a réalisé le prélèvement
(valeur des terrains représentant 75% ou non du TPA de 10% au titre de la TPA sur les distributions
total). de réserves.

S'assurer du respect des engagements qui


résultent de cette opération de fusion-
absorption. Article
Loi/
Impôt/Taxe III. SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT Référence Observation
Article Décret
Loi/
Impôt/Taxe II. RESERVES ET RESULTATS Référence Observation
Décret D'essence essentiellement fiscale, ces éléments
répondent à des limitations et à des conditions
que la société doit respecter.
Ces éléments constituent une quote-part de la
L'auditeur est appelé à s'assurer que les d'utilisation des provisions constituées ont bien
conditions nécessaires pour la constitution de été respectés, sinon évaluer le risque fiscal
ces éléments ainsi que leur utilisation sont potentiel.
remplies.

Il aura à dérouler les vérifications suivantes. S'assurer du non-cumul de la provision pour


I.S. 7bis
investissement et la provision pour gisement.

Vérifier que les montants enregistrés dans les


I.S. comptes de subventions correspondent bien à S'assurer du non-cumul entre la dotation de la
des subventions d'investissement provision pour investissement et l'option pour
I.S. 7bis
l'exonération totale prévue par l'article 19
assortie de l'engagement de réinvestissement.
S'assurer que l'imposition de ces subventions a
été effectuée en conformité des règles
applicables selon la nature des biens qui sont Vérifier que les provisions pour amortissements
I.S. 7 dérogatoires portent sur des biens éligibles, et
acquis en leur utilisation : Imposition intégrale
avec constatation d'un amortissement que leur traitement fiscal est correct.
dérogatoire ou étalement sur 5 ans.
Article
Vérifier que la quote-part de subvention reprise Loi/
Impôt/Taxe V. DETTES DE FINANCEMENT Référence Observation
I.S. 6 au compte de produits et charges a été soumise à
la cotisation minimale. Décret

IV. SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT Ces dettes sont destinées à couvrir les besoins
de financements durables de l'entreprise.

Vérifier que ces provisions ont été constituées L'auditeur doit s'assurer du lien de ces
en conformité avec les règles qui leur sont emprunts avec l'exploitation et de toutes les
applicables : conditions de déductibilité des charges
d'intérêts y afférentes. C'est ainsi qu'il aura à
provision pour acquisition ou construction de dérouler les contrôles suivants.
logement de personnel : respect de la limite de
3% du bénéfice fiscal ;
Vérifier l'application des conditions exactes
provision pour gisement : seuil de constitution I.S. contenues dans les contrats d'emprunts, et
ne dépassant pas 50% du bénéfice fiscal avant notamment les échéances prévues.
I.S. 7 bis
impôt dans la limite de 30% du chiffre d'affaires
résultant de la vente de produits extraits des
Vérifier le respect et la conformité avec la
gisements exploités ;
législation des changes.
provision pour investissement : la provision
devant être dotée selon les conditions prévues S'assurer que la société réalise une correcte
par le code des investissements industriels comptabilisation des emprunts libellés en
(avant 1996) et dans la double limite de 20% du I.S. 7 monnaie étrangère : évaluation au cours de
bénéfice fiscal avant impôt et 30% de clôture, constitution de provision pour risque de
l'investissement (à compter du 1er janvier 1996). change, imposition du gain de change latent...

I.S. 7bis S'assurer que les délais et conditions 7 Si la société rémunère les comptes courants
associés, vérifier le respect des conditions de : comptabilisation, objet portant sur une charge
cette rémunération (libération totale du capital, elle-même déductible, origine liée à l'exercice en
plafonnement du taux de rémunération...). cours. Le cas échéant, vérifier si l'entreprise a
opéré les réintégrations qui s'imposent extra-
comptablement.
Contrôler si la société a bien opéré les
provisions nécessaires afin de rattacher à
l'exercice clos la quote-part des intérêts des S'assurer que la société a étayé la dotation de ces
emprunts qui lui revient. provisions par des dossiers reprenant tous les
I.S. 7
justificatifs nécessaires et explicitant les
modalités de détermination desdites provisions.
S'assurer que les intérêts versés aux associés ou
aux non-résidents en rémunérations des avances
TPPRF §I
et prêts consentis ont été soumis à la retenue à la
source au titre de la TPPRF.
Notes
Vérifier que les retenues à la source ainsi
§V opérées ont fait l'objet de la déclaration annuelle [Note 1] Après apurement du report à nouveau débiteur.
prévue par la loi.

2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes


Article
Loi/
Impôt/Taxe VI. COMPTES DE LIAISON Référence Observation
Décret Section 2 ACTIF IMMOBILISE
En cas d'existence de succursales vérifier que les Article IMMOBILISATIONS EN NON-
Impôt/Taxe Référence Observation
I.S. comptes de liaison ont tous été soldés en fin Loi/Décret VALEURS
d'exercice.
La dénomination de ce poste est elle-même
Vérifier la bonne application des conventions porteuse d'un risque fiscal.
I.S./
fiscales de non double imposition conclues entre
le pays de la société et les pays d'implantation En effet, l'auditeur doit vérifier
TVA essentiellement la qualification des dépenses
des succursales.
et les conditions nécessaires pour leur
classification dans ce poste ainsi que les
Vérifier l'imposition à la retenue à la source au modalités de leur amortissement
taux de 10% des assistances et études réalisées à (rattachement à l'exercice).
I.S. 12
l'étranger et utilisées au Maroc par l'entité
soumise à l'IS. C'est à cet effet qu'il doit dérouler les
contrôles suivants.
VII. PROVISIONS DURABLES POUR
Vérifier que la société n'a passé dans ses
RISQUES ET CHARGES comptes que les immobilisations en non-
I.S. 7 valeur, comprenant les charges à répartir sur
plusieurs exercices ou les frais préliminaires
Vérifier que les conditions générales de
I.S. 7 et qu'aucune autre charge n'a été affectée à
déductibilité de ces provisions sont bien remplies
ce compte ( [1] ). commerce et autres actifs incorporels ont été
dûment enregistrés.
S'assurer que la cadence d'amortissement
de ces immobilisations est bien respectée : S'assurer que les provisions constituées sur
ces éléments, et le cas échéant, les
- sur les premiers exercices bénéficiaires ; amortissements exceptionnels constatés,
I.S. 7
ou, I.S. 7 remplissent les conditions prévues par la loi :
naissance du risque, caractère véritable de ce
- sur une période de 5 ans par annuité risque, évaluation suffisante de la
constante. dépréciation.,…

Vérifier si ces frais sont dûment justifiés et S'assurer du caractère "réel" de


I.S.
correctement calculés. I.S. l'immobilisation incorporelle : à savoir qu'elle
n'a pas le caractère de charge.
S'assurer que les honoraires (qui seraient
compris dans ce poste) ont bien été portés Si ces frais en recherche et développement
I.S. 30
sur la déclaration des rémunérations ont donné lieu à un brevet, vérifier que la
allouées à des tiers. valeur à laquelle ce brevet a été comptabilisé
I.S. est bien inférieure ou égale à la valeur nette
d'amortissements des immobilisations en
Vérifier au niveau du passage du résultat recherche et développement qui lui ont donné
comptable au résultat fiscal que la fraction naissance.
11 du déficit correspondant aux amortissements
de ces frais est reportée dans la limite de 4
ans. Si l'entreprise a acquis des brevets, s'assurer
que la durée de leur amortissement est
I.S. inférieure à 20 ans (délai au-delà duquel les
brevets tombent dans le champ du domaine
Article public).
Impôt/Taxe Loi/ IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Référence Observation
Décret
S'assurer que la société a bien écarté le droit
I.S. d'entrée et le droit de garantie sur ses
Elles sont constituées pour l'essentiel des immobilisations incorporelles.
immobilisations en recherche et
développement, des brevets et marques, et
répondent de ce fait à des modalités de Vérifier que la société effectue une
traitement comptable spécifiques. évaluation de ces éléments et qu'en cas de
I.S.
dépréciation probable, une provision est dotée
Il convient pour l'auditeur de vérifier ces ; vérifier son calcul et sa justification.
traitements d'une part, et d'insister sur la
distinction entre charge et immobilisation S'assurer que tous les éléments incorporels
incorporelle d'autre part. I.S. font l'objet de documentation justifiant leur
valeur immobilisée.
A cet effet, il convient de dérouler les
contrôles suivants.

D.E. 77 et 78 Vérifier que les acquisitions de fonds de Impôt/Taxe Article I. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Référence Observation
Examiner les taux d'amortissements appliqués
Loi/ par nature de biens et s'assurer qu'ils sont
I.S. 7 conformes à ceux qui sont prévus par les usages
Décret et respectent les limites légales (véhicules de
tourisme [2] ).
Ces biens sont destinés à rester durablement
dans l'entreprise, celle-ci doit en être Vérifier que l'application de l'amortissement
propriétaire et les utiliser comme outil de I.S. 7ter dégressif (optionnel) est faite selon les règles et
travail. conditions prévues [3] .

Leur importance et le volume qu'ils représentent


S'assurer que les cessions sont faites à des
impliquent que l'auditeur doit s'assurer de leur
conditions normales et qu'elles sont
exhaustivité, des modalités de leur
correctement enregistrées et taxées : traitements
comptabilisation et de leur correcte évaluation.
I.S. 19 appropriés sur le tableau du passage du résultat
comptable au résultat fiscal, suite à l'option pour
C'est à cet effet qu'il doit dérouler les contrôles
l'exonération totale ou l'application
suivants.
d'abattements.

Vérifier que les montants inscrits dans ce poste


S'assurer que l'amortissement complémentaire
correspondent bien à des immobilisations
(entre le début de l'année à la date de cession) a
corporelles. Afin d'en vérifier l'exhaustivité, il I.S. 7
I.S. été correctement calculé et comptabilisé au titre
convient de revoir les montants passés en charge
des cessions effectuées.
(entretien) au titre des grosses réparations et
assimilés.

S'assurer que les acquisitions d'immeubles ont Article


D.E. 96
été dûment enregistrées. II. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Impôt/Taxe Loi/ Référence Observation
(suite)
Vérifier que la valeur d'entrée des biens Décret
comprend outre le prix d'achat, les frais
I.S.
accessoires : frais transport, droit de douane et
autres. En cas d'option pour l'exonération totale des
profits de cession, s'assurer que l'engagement de
I.S. 19
réinvestissement, a été produit en même temps
S'assurer que les immobilisations produites par que la déclaration du résultat fiscal [4] .
I.S. l'entreprise pour elle-même sont enregistrées au
coût de production.
Vérifier si cet engagement a été honoré dans les
3 ans, et s'assurer que les produits de cession ont
S'assurer que ces immobilisations produites par bien été investis exclusivement, en biens
TVA l'entreprise pour elle-même ont été imposées à la d'équipements ou en biens immeubles destinés à
TVA. l'exploitation.

Vérifier que les parties des immeubles affectés S'assurer que l'entreprise a bien inscrit à son
I.S. 6 à des tiers donnent lieu à la perception de loyers passif l'excèdent du montant du profit exonéré
normaux. I.S. 19
par rapport à l'abattement et que ce montant est
bien affecté à "l'amortissement exceptionnel" des
investissements acquis en réinvestissement. existerait un risque fiscal de redressement.

Le réviseur est appelé à assurer les contrôles


S'assurer qu'en cas de cession d'une essentiels suivants :
immobilisation dans le délai de 5 ans, que la
TVA 18
société a opéré la régularisation de la TVA
déduite sur l'immobilisation. S'assurer que ces opérations donnent lieu à
I.S. l'application d'intérêts selon les taux normaux du
marché.
Vérifier que la TVA sur les immobilisations
admise à déduction a bien été récupérée le mois
TVA même ; avec application du prorata, et que la Vérifier que les remboursements des sommes
partie non récupérable a été intégrée à la valeur afférentes à ces opérations sont réalisés selon
de l'immobilisation. l'échéancier prévu, et que les remboursements en
retard ou les prorogations de délais donnent lieu
à l'application d'intérêts supplémentaires.
S'assurer que les terrains et constructions
I.S. destinés à la revente sont inscrits en stocks et
non en immobilisations. Procéder au recoupement des remboursements
avec les échéanciers ainsi que le contrôle par
sondage du calcul des intérêts.
S'assurer que les terrains et constructions
I.S. destinés à la revente sont inscrits en stocks et
non en immobilisations. S'assurer que les intérêts sont soumis à la TVA
TVA 7
au taux de 7%.
S'assurer que la valeur d'entrée des
immobilisations exclut les frais financiers sauf §7III
I.S. Vérifier que la taxe qui aurait été retenue à la
pour les cycles de financement ou de production
source (au taux de 20%) a été imputée sur les
( [5] ) dépassant un an. TPPRF Art.6
acomptes provisionnels, et le cas échéant sur
l'impôt sur les sociétés de l'exercice.
LF. 92
Vérifier si l'entreprise dispose de tous les
I.S. éléments justifiant le coût d'entrée de toutes les
immobilisations.

Titres de participation :
Article
Vérifier que la valeur d'enregistrement en
Impôt/Taxe Loi/ IV. IMMOBILISATIONS FINANCIERES Référence Observation I.S.
comptabilité correspond au coût d'acquisition.
Décret
S'assurer que les produits générés par ces titres
sont correctement taxés, notamment l'application
Prêts immobilisés et autres créances
de l'abattement de 100% au titre des revenus
financières : 9
perçus de sociétés soumises à l'IS (après
exonération de la TPA au niveau de ces
Ces prêts constituent l'utilisation d'actifs de la sociétés).
société. Par référence aux principes fiscaux, la
rémunération de ces emplois aux conditions
normales du marché s'impose ; faute de quoi, il 7 S'assurer du bien fondé des provisions qui ont
été constituées sur les titres ; en vérifiant que les La vraisemblance des quantités déclarées
anciennes provisions conservent toujours leur en stock, au regard des opérations enregistrées
objet. en comptabilité.

L'évaluation des divers articles selon les


Vérifier que les cessions ont été correctement règles qui leur sont applicables.
imposées : taxation avec application des
19
abattements ou le cas échéant option pour L'existence d'un inventaire physique.
l'exonération totale.
L'auditeur aura à dérouler les vérifications
essentielles suivantes.

Notes ⎜ S'assurer que l'inventaire physique existe :


vérifier qu'il est
I.S. 31
[Note 1] Afin de s'assurer de l'exhaustivité, prévoir des contrôles au niveau des charges. détaillé et qu'il fait ressortir la valorisation des
divers biens.
[Note 2] Le taux d'amortissement des véhicules de transport de personnes ne peut être
inférieur à 20% par an et la valeur totale fiscalement déductible répartie sur 5 ans à parts
égales ne peut être supérieure à 200.000 DH TTC ⎜ S'assurer que la valorisation des stocks se fait
conformément aux règles qui sont prévues par la
[Note 3] Pour les biens d'équipement acquis à compter du 1er janvier 1994 à l'exclusion des loi, selon la nature des biens :
immeubles quelle que soit leur destination et des véhicules de transport de personnes
coût d'achat pour les achats de matières ou
[Note 4] La loi ne prévoit pas de délai pour la production de cet engagement de marchandises ;

[Note 5] Par l'entreprise pour elle-même. I.S. 5 coût de production, pour les produits finis
et en cours
(qui comprend les charges directes et indirectes
de production rattachables raisonnablement aux
2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes produits) ;

valeur de marché ou valeur probable de


réalisation, pour les déchets et rebuts.

Section 3 ⎜ Vérifier que les méthodes de valorisation des


sorties de biens et des quantités en stocks
ACTIF CIRCULANT correspondent au coût moyen pondéré ou fifo.

Article ⎜ Apprécier le bien fondé des provisions


Loi/ constituées sur les
Impôt/Taxe STOCKS Référence Observation 7
éléments du stock : références aux normes et
Décret règles applicables.

Cette rubrique peut être à l'origine d'un certain ⎜ Recouper dans la mesure du possible, les
nombre de risques fiscaux. Ces risques quantités figurant en stock avec les états extra-
concernent pour l'essentiel les aspects suivants : comptables de gestion des matières, et s'assurer
de la cohérence globale compte tenu des
opérations de l'exercice et des marges été rattachées à l'exercice concerné, eu égard à la
appliquées par la société. livraison ou à la réalisation de la prestation.

⎜ S'assurer que la séparation des exercices ⎜ S'assurer de la réalité et de l'exhaustivité des


5-6-7 relativement aux stocks et livraisons est comptes clients à travers des recoupements
correctement appliquée. internes et autres.

⎜ S'assurer, lorsque la société a bénéficié du ⎜ S'assurer du respect du fait générateur au titre


9/D11 régime suspensif sur ses achats, qu'elle tient les des encaissements sur les créances ( [1] ) :
TVA
* comptes matières tel que prévu par les
dispositions légales et réglementaires. par espèces : jour de réception de l'argent

par chèque : date d'encaissement effectif


⎜ Vérifier que la société a procédé aux
régularisations prévues par la loi au titre des par effet : date de l'échéance et non de
destructions accidentelles ou volontaires non l'escompte
17
justifiées de certains articles du stock.
par compensation ou d'échange : date de
* Article du décret livraison des
marchandises ou exécutions des services ou
travaux.

Article ⎜ Vérifier en cas d'existence de factures libellées


en devises :
Impôt/Taxe Loi/ CLIENTS Référence Observation
que la créance est enregistrée au cours de
Décret change commercial à la date de facturation ;

que suite au paiement, la créance est soldée


Les comptes clients doivent enregistrer
par la constatation de gain ou perte de change
l'ensemble des créances acquises non encore
pour la différence entre le montant encaissé et
encaissées, réalisées au cours de l'exercice
celui figurant dans le compte client ;
concerné.
qu'à la date de clôture, ces créances sont
L'auditeur sera amené à contrôler les valeurs
revalorisées au
auxquelles sont inscrites ces créances et
cours de la date de clôture avec le mouvement
éventuellement les provisions que la société sera
des comptes écart de conversion-passif et actif ;
amenée à doter en cas d'existence de créances
douteuses.
qu'en cas de diminution de créances une
provision pour risque de change est constituée.
Par ailleurs, il doit s'assurer que le principe de
séparation des exercices est bien respecté.
⎜ S'assurer au niveau du tableau de passage du
A cet effet, il devra dérouler les diligences résultat comptable au résultat fiscal, que les
suivantes. gains de change latents découlant de la
conversion précédente ont été imposés.
I.S. 6 ⎜ S'assurer que toutes les factures émises ont bien
Article ⎜ S'assurer que les prêts au personnel pour une
Loi/ durée supérieure à un an sont générateurs
Impôt/Taxe CLIENTS (suite) Référence Observation I.S. 7
d'intérêts ou, à défaut, que cet avantage est
Décret soumis à l'IGR.

⎜ Vérifier que les provisions pour clients


douteux constituées respectent les conditions
I.S. 7
fiscales de déductibilité et sont étayées par des
dossiers justificatifs.
Notes
⎜ S'assurer que les créances considérées comme
[Note 1] Sauf si la société a opté pour le régime du débit, dont le fait générateur coïncide avec
irrécouvrables et comptabilisées en charge :
la date de la facturation ou l'inscription en comptabilité.
sont réellement irrécupérables à la lumière
d'un justificatif probant et suffisant ;
I.S. 7
2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes
que les provisions y afférentes ont bien fait
l'objet d'une reprise ;

que la TVA correspondante a fait l'objet


d'une régularisation. Section 4 PASSIF CIRCULANT
Article
⎜ S'assurer en cas d'abandon de créances, du
I.S./
respect des conditions fiscales relatives à Impôt/Taxe Loi/ COMPTES DE FOURNISSEURS Référence Observation
l'existence de pièces et documents probants
TVA
justifiant cet abandon. Décret

⎜ S'assurer que les créances entre société mère Dans ces comptes doivent figurer toutes les
TVA 11 et filiales répondent bien aux conditions dettes résultant des achats de biens ou services.
normales de facturation : prix, marge normale...
L'auditeur doit s'assurer des modalités
d'inscription de ces dettes en comptabilité et de
⎜ En cas d'existence de créances hors TVA,
leur correcte évaluation.
vérifier que ce mode de facturation est bien
justifié par la nature de l'opération, ou
l'existence d'une attestation d'exonération C'est à cet effet, qu'il doit dérouler les contrôles
produite par le client. suivants.

COMPTES DE PERSONNEL S'assurer que les soldes fournisseurs regroupent


I.S. 7 la totalité des factures reçues, et que leur
enregistrement est correct.
⎜ S'assurer que les acomptes et avances au
personnel n'ont pas fait l'objet de
I.S. 7 En cas de réalisation d'opérations d'import,
comptabilisation en charges et qu'ils ont été
I.S. 7 s'assurer :
déduits du montant du salaire à payer.
- que la dette est enregistrée au cours du change
commercial à la date de la facture ; Apprécier le taux de rémunération des
I.S. 7
avances en comptes courants associés.
- que suite au paiement du fournisseur, le compte
correspondant est soldé par la constatation d'un
gain ou perte de change pour la différence entre Vérifier les conditions fiscales de
le montant payé et celui figurant au compte déductibilité de ces intérêts et s'assurer, le
fournisseur ; cas échéant, de la réalisation des
I.S. 7
régularisations au niveau du tableau de
- qu'à la date de clôture, les comptes fournisseurs passage du résultat comptable au résultat
sont fiscal.
convertis au cours de clôture par la contrepartie
des comptes de conversion actif ou passif ;
S'assurer en cas d'actionnariat étranger de
- qu'en cas d'augmentation de dette suite à cette la bonne application de la réglementation
conversion, une provision pour risque de change des changes.
est constituée.
Vérifier en cas de distribution de
S'assurer que les gains de change latents dividendes que le fait générateur en matière
TPA 6
I.S. 6 découlant de cette conversion ont été intégrés de TPA est l'inscription en compte de ces
dans la base imposable à l'IS. dividendes ou leur paiement.

Article
Impôt/Taxe COMPTES D'ASSOCIES Référence Observation
Loi/Décret

Ces comptes concernent les opérations liant Impôt/ Article


la société avec ses actionnaires : distribution Taxe Loi/ COMPTES DE FOURNISSEURS Référenc Observation
de dividendes, avances en comptes Décret e
courants, apports en capital, avances
financières. Dans ces comptes doivent figurer toutes
les dettes résultant des achats de biens ou
Ces opérations répondent du point de vue services.
légal et fiscal à des règles spécifiques.
L'auditeur doit s'assurer des modalités
C'est sur le respect de ces règles que d'inscription de ces dettes en comptabilité
l'auditeur doit insister ainsi que sur les et de leur correcte évaluation.
modalités d'évaluation et de
comptabilisation de ces créances ou dettes. C'est à cet effet, qu'il doit dérouler les
contrôles suivants.
Les contrôles essentiels qu'il devra dérouler
sont les suivants.
I.S. 7 ⎜ ⎜ S'assurer que les soldes
Vérifier le bien fondé et la réalité des fournisseurs regroupent la totalité des
avances sans intérêts et abandons de factures reçues, et que leur
I.S. 7 enregistrement est correct.
créances consentis par une société mère
marocaine à une société filiale.
avances en comptes courants, apports en capital,
I.S. 7 ⎜ ⎜ En cas de réalisation d'opérations avances financières.
d'import, s'assurer :
Ces opérations répondent du point de vue légal et
fiscal à des règles spécifiques.
q
ue la dette est enregistrée au cours C'est sur le respect de ces règles que l'auditeur doit
du change commercial à la date insister ainsi que sur les modalités d'évaluation et de
de la facture ; comptabilisation de ces créances ou dettes.

Les contrôles essentiels qu'il devra dérouler sont les


q suivants.
ue suite au paiement du
fournisseur, le compte
correspondant est soldé par la I.S. 7 ⎜ ⎜ Vérifier le bien fondé et la réalité des avances
constatation d'un gain ou perte de sans intérêts et abandons de créances consentis par
change pour la différence entre le une société mère marocaine à une société filiale.
montant payé et celui figurant au
compte fournisseur ; I.S. 7 ⎜ ⎜ Apprécier le taux de rémunération des
avances en comptes courants associés.

q I.S. 7 ⎜ ⎜ Vérifier les conditions fiscales de déductibilité


u'à la date de clôture, les comptes de ces intérêts et s'assurer, le cas échéant, de la
fournisseurs sont réalisation des régularisations au niveau du
convertis au cours de clôture par tableau de passage du résultat comptable au
la contrepartie des comptes de résultat fiscal.
conversion actif ou passif ;
⎜ ⎜ S'assurer en cas d'actionnariat étranger de la
bonne application de la réglementation des
q changes.
u'en cas d'augmentation de dette
suite à cette conversion, une TPA 6 ⎜ ⎜ Vérifier en cas de distribution de dividendes
provision pour risque de change
que le fait générateur en matière de TPA est
est constituée.
l'inscription en compte de ces dividendes ou leur
paiement.

I.S. 6 ⎜ ⎜ S'assurer que les gains de change


latents découlant de cette conversion
ont été intégrés dans la base imposable
à l'IS.

Impôt/Tax Article
e Loi/ COMPTES D'ASSOCIES Référence Observatio 2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes
Décret n

Ces comptes concernent les opérations liant la société


avec ses actionnaires : distribution de dividendes,
Section 5 COMPTES DE CHARGES ( [1] ) q Primes d'assurance :

ç Vérifier que les assurances souscrites par la


Article
société concernent l'exploitation.
Loi/
Impôt/Taxe AUTRES CHARGES EXTERNES Référence Observation
ç S'assurer que les primes d'assurance
Décret I.S. 7
souscrites au profit de la société sur la tête de
ses dirigeants ne sont pas déduites du résultat
IGR 65
Les objectifs de contrôle visent à s'assurer en fiscal.
général que les charges enregistrées en
comptabilité concernent l'exploitation, qu'elles ç Vérifier que les assurances souscrites au
sont dûment justifiées et enregistrées dans la profit du personnel sont taxées entre les mains
bonne période en respect des règles qui leur des bénéficiaires à l'IGR et aux cotisations de
sont applicables. CNSS ( [3] ).

Au titre de ce poste, l'auditeur aura à effectuer


les contrôles suivants pour l'essentiel des
rubriques correspondantes. Article

Impôt/Taxe Loi/ AUTRES CHARGES EXTERNES (suite) Référence Observation


q Locations - redevances de crédit bail :
Décret
ç S'assurer que les sommes versées en garantie
ne sont pas portées en charges.
q Rémunérations d'intermédiaires et
ç S'assurer que les loyers payés concernent des honoraires :
locaux qui concourent à l'exploitation ou qui
I.S. ç S'assurer que ces rémunérations concernent
sont accordés au personnel (et que cet I.S.
7 des services effectifs rendus à la société et liés
avantage est taxé à l'IGR).
I.S. à son exploitation (Cf. Partie déclarations
ç Vérifier que la société opère la réintégration fiscales, pour vérifier la déclaration de ces
fiscale de la rémunérations : exhaustivité, réalité...)
quote-part non déductible des redevances
relatives aux voitures de personnes : la base de q Déplacements, missions et réceptions :
l'amortissement ( [2] ) devant ne pas dépasser
200.000 DH (TTC). ç S'assurer que ces opérations sont liées à
l'exploitation et que leurs montants ne sont pas
q Entretien et réparation : I.S./ excessifs compte tenu de l'activité de
l'entreprise et autres critères.
ç S'assurer que les dépenses d'entretien qui TVA 22
augmentent la ç Contrôler la justification de ces opérations :
valeur des actifs immobilisés ne sont pas TVA Probité des pièces.
7 portées en charges mais immobilisées et
amorties au même rythme que les biens ç S'assurer que la TVA ayant grevé les
qu'elles concernent. opérations de missions, réceptions et
représentation n'a pas été déduite.
ç Vérifier que ces opérations portent sur des
biens propriété de la société. 7 q Dons, cadeaux divers :
I.S.
7 ç S'assurer que ces éléments concourent à
l'exploitation, et que les montants Loi/
correspondants sont déduits du résultat fiscal
en respect des règles applicables : Décret

ü au titre des dons : limitation de la


déductibilité des dons prévus par la loi à 2% 0 Les objectifs visent à ce niveau à s'assurer que
du chiffre d'affaires ; les frais de personnel enregistrés résultent d'un
travail effectif qui est lié à l'exploitation. Par
ü au titre des cadeaux : déductibilité des seuls ailleurs, il est question de vérifier que les
cadeaux publicitaires qui portent soit le nom rémunérations accordées ne sont pas
ou le sigle de la société, soit la marque de excessives compte tenu des prestations
produits qu'elle fabrique ou dont elle fait le fournies, et qu'elles sont correctement
commerce et dont la valeur unitaire ne dépasse soumises à l'IGR et aux cotisations de CNSS.
pas 100 DH.
L'auditeur aura à vérifier les points suivants.

q Autres charges externes des exercices


antérieurs : ç S'assurer de la réalité des prestations de
personnel en :
I.S. ç Vérifier que les éléments de cette rubrique
non provisionnés dans l'exercice précédent ü analysant l'évolution de l'effectif, de la masse
sont réintégrés à la base de calcul du résultat I.S. salariale ;
fiscal.
ü effectuant, s'il y a lieu, des confirmations
d'effectifs par sondage sur des services
q Points concernant l'ensemble des sélectionnés de la société.
rubriques :

ç S'assurer que les éléments qui ont fait l'objet ç Apprécier le niveau des rémunérations
IGR 65
d'un paiement autre que par chèque barré non compte tenu des prestations qui sont fournies.
endossable, effet de commerce, virement,
moyen magnétique, lorsque les montants ç Vérifier que l'ensemble des rémunérations
I.S. 8 facturés sont égaux ou supérieurs à 10.000 DH, 65 accordées au personnel est correctement
ont donné lieu à la réintégration fiscale de la soumis à l'IGR et aux cotisations de CNSS.
TVA 22 quote-part non déductible (50% pour les
règlements effectués à compter du
IS. 37 01/01/1997). ç S'assurer que les remboursements de frais et
65 et indemnités diverses ne constituent pas des
N.B : Il en est de même de la déduction de la 66 compléments de salaires imposables comme
même quote-part en matière de TVA. indiqué ci-dessus.

ç Vérifier que les paiements faits aux


personnes non-résidentes sont soumis à la ç Vérifier que les indemnités de licenciement
retenue à la source au taux de 10%. accordées au personnel partant sont
correctement traitées en matière d'IGR et de
cotisations de CNSS selon les règles
applicables.
Impôt/Taxe Article FRAIS DE PERSONNEL Référence Observation
73 ç S'assurer que les rémunérations de personnes
ne faisant pas partie du personnel sont s'assurer que la société applique sur ces
soumises à la retenue à la source de 17% ou opérations un taux d'intérêt au moins égal à
30% selon le cas. celui qui porte sur les emprunts.

q Divers contrôles : ç Vérifier le calcul des intérêts sur les


emprunts et avances, et s'assurer du respect des
7
ç S'assurer de la cohérence globale des chiffres limitations pour les avances en comptes
I.S. déclarés en matière d'IGR et de cotisation de courants faites par les actionnaires ( [4] ).
CNSS avec ceux qui sont enregistrés en
et IGR comptabilité : procéder à un rapprochement
entre l'état de déclaration annuelle des salaires ç S'assurer de la séparation des exercices au
(9421), un état récapitulatif des déclarations de 5 et 7 titre des intérêts qui chevauchent sur deux
CNSS, et les données de la comptabilité. exercices.

ç Vérifier que l'entreprise tient valablement les


registres prévus par la loi et les dispositions Article
réglementaires : livre de paie, livre de congés Loi/
Impôt/Taxe CHARGES NON COURANTES Référence Observation
payés et autres.
Décret

Article Il s'agit de s'assurer que les montants


enregistrés au niveau de ce poste résultent
Impôt/Taxe Loi/ CHARGES FINANCIERES Référence Observation d'opérations qui bien qu'ayant un caractère
non courant ont un lien direct ou indirect avec
Décret l'exploitation ; étant précisé, que celles qui ne
répondent pas aux conditions de base de
déductibilité fiscale, doivent faire l'objet de
Les contrôles ont pour objectif de vérifier que réintégration au niveau du tableau de passage
les charges financières enregistrées en du résultat comptable au résultat fiscal.
comptabilité concernent l'exploitation, et
répondent aux autres règles de base de Le réviseur réalisera les contrôles essentiels
déductibilité fiscale : notamment la limitation qui suivent.
de la déductibilité des frais financiers se
rapportant aux comptes courants des
actionnaires, la séparation des exercices et q Valeurs nettes d'amortissements des
autres. immobilisations cédées :

Les vérifications suivantes portent sur ç S'assurer que ces valeurs sont exhaustives et
l'essentiel de ces aspects. correctement calculées :

I.S. ü rapprocher les montants de ces rubriques


ç Procéder au recensement des dettes de avec les mouvements de sortie des
financement et avances rémunérées, et immobilisations concernées et des
I.S.
apprécier leur objet et les conditions de amortissements correspondants ;
rémunération.
ü rapprocher également ces montants avec
l'état extra-comptable des cessions.
ç Faire ressortir les emprunts qui ont servi à
l'attribution de prêts et avances à des tiers, et
q Subventions accordées : Section 6 COMPTES DE PRODUITS
ç Vérifier que ces subventions concernent
7 l'exploitation et qu'elles sont correctement
traitées selon les règles fiscales :
Article
identification des subventions qui feraient
Loi/
l'objet de réintégration à la base imposable. Impôt/Taxe PRODUITS D'EXPLOITATION Référence Observation
Décret
q Autres charges non courantes :
Les objectifs de revue visent à s'assurer que
ç Identifier les éléments de cette rubrique et
l'ensemble des produits de l'entreprise a été
analyser le régime qui leur est applicable
enregistré en comptabilité et correctement
d'après leur nature.
7 taxé en conformité des règles fiscales. Il y a
lieu également de s'assurer du respect des
ç Vérifier que les pertes enregistrées
obligations prévues par la loi, notamment
remplissent les conditions de leur déductibilité
celles relatives à la facturation.
fiscale : lien avec l'exploitation, séparation des
exercices et autres.
Le réviseur est appelé à assurer les
vérifications essentielles qui suivent:
q Dotations non courantes :
q Contrôle de "l'exhaustivité" et des
ç Apprécier le bien fondé de ces dotations, et
conditions de vente :
s'assurer de leur
7
lien avec l'exploitation, leur évaluation
ç Recenser les activités de la société, et
correcte, ainsi que leur traitement au niveau du
prendre connaissance des règles de
tableau de passage du résultat
détermination de la facturation ainsi que de
comptable au résultat fiscal.
celles relatives aux régularisations de fin
d'exercice : s'assurer que ces éléments
répondent aux principes fiscaux, notamment la
facturation à des conditions normales du
Notes marché.
I.S. 6
ç Identifier les situations d'absence de
[Note 1] Il est précisé que le poste achats consommés devra faire l'objet pour l'essentiel de facturation de prestations à des tiers (ou le cas
l'analyse de l'évolution des marges et de la cohérence globale. Les vérifications prévues sont échéant de sous facturation concernant
contenues dans diverses parties du programme de travail [Comptes de produit (analyse des également les livraisons) : locaux mis à la
marges) et autres]. disposition de tiers, ventes réalisées à des taux
de marge en deçà du niveau normal...
[Note 2] Par la société de leasing.
ç Vérifier l'évolution des marges par nature
[Note 3] D'après les dispositions légales correspondantes. d'activité de la société, à travers la revue
analytique, le contrôle d'états extra-comptables
[Note 4] Cf. règles applicables au niveau de la partie passage du résultat comptable au résultat de calcul des marges et autres.
fiscal.

2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes q Contrôles divers :
6
ç S'assurer que les opérations particulières sont
6 correctement traitées par la société : cas de lieu à la perception de produits financiers ; de
vente avec clause de réserve de propriété et même que les autres produits sont
6 autres. correctement enregistrés et taxés en
conformité des règles applicables. Ces
31 ç Vérifier que les travaux réalisés par contrôles s'articulent autour des points qui
l'entreprise pour elle-même sont inscrits en suivent.
30 produits et correctement évalués.

6 ç S'assurer que les subventions et dons reçus q Produits des titres de participation et
sont intégrés parmi les produits dans les assimilés :
1 à 4 conditions prévues par la loi.
ç S'assurer que ces produits sont enregistrés en
I.S. 6 et 9 produits imposables, et donnent lieu à
7,8 et 9 ç Vérifier que les règles de facturation prévues
par la loi sont respectées : notamment celles l'application d'un abattement de 100% aussi
bien au niveau de la base de calcul de la
37 concernant les ventes par tournées, ventes à
des assujettis à l'IS ou l'IGR (RNR, RNS). cotisation minimale, que du tableau de passage
du résultat comptable au résultat fiscal ( [1] ).
ç S'assurer que les remises et assimilées sont
déclarées selon les conditions prévues par la q Intérêts et autres produits financiers :
loi. Vérifier que les ristournes accordées
s'apurent durant l'exercice suivant. ç Apprécier la rémunération des prêts et
avances financières à des tiers, et s'assurer
ç Vérifier l'application correcte de la qu'elle correspond aux conditions normales du
séparation des exercices. marché.
I.S. 6
ç Vérifier que l'ensemble des opérations ç S'assurer que les produits qui ont subi la
taxables réalisées par la société est TPPRF §7III
retenue à la source en matière de TPPRF ( [2] )
correctement soumis à cette taxe. (au taux de 20%) sont enregistrés à leurs
TVA 4 et 15
montants bruts, et les montants des retenues
ç S'assurer pour le chiffre d'affaires exonéré portés au compte Etat débiteur.
"avec formalités" en vertu de certaines
dispositions légales, que la société ç S'assurer que les prêts et avances financières
dispose des documents et justificatifs donnent lieu à l'application d'intérêts au taux
nécessaires prévus par la loi : attestations de 7%.
d'exonération et autres.

ç Vérifier que la société respecte les q Reprises financières :


obligations particulières prévues par la loi,
notamment en matière de facturation. ç S'assurer que ces reprises sont correctement
traitées au titre de leur impact sur la base
imposable, compte tenu du traitement dans le
Article passé des dotations correspondantes.
Loi/
Impôt/Taxe PRODUITS FINANCIERS Référence Observation
Décret q Points concernant l'ensemble des
I.S./ rubriques :

Les contrôles prévus à ce niveau visent à TVA ç S'assurer de l'application correcte de la


vérifier que les opérations financières séparation des exercices.
réalisées par la société avec des tiers, donnent
courantes non déduites fiscalement, et dont les
Article reprises lors de l'exercice courant ne sont pas
Loi/ imposables.
Impôt/Taxe PRODUITS NON COURANTS Référence Observation
Décret

Il s'agit de s'assurer de "l'exhaustivité" des Notes


montants enregistrés au niveau de ce poste, et
vérifier le traitement fiscal qui leur a été
[Note 1] Dans le cas où la société a été exemptée de la TPA à la source sur production de
appliqué par référence aux règles applicables
l'attestation d'imposition à l'IS.
ainsi que les traitements réalisés dans le
passé, notamment au titre des dotations non
[Note 2] Taxe sur les produits de placements à revenus fixes.
courantes.
2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes
Les contrôles essentiels sont présentés ci-
après.

q Produits des cessions d'immobilisations : Section 7OBLIGATION DE TENUE D'UNE


ç S'assurer que ces produits sont enregistrés
I.S.
exhaustivement: procéder au rapprochement
COMPTABILITE REGULIERE
des montants enregistrés en comptabilité avec
l'état extra-comptable des profits de cessions. Article
OBLIGATION DE TENUE D'UNE
Impôt/Taxe Loi/ Référence Observation
q Subventions : COMPTABILITE REGULIERE
Décret
ç S'assurer que ces produits sont correctement
imposés selon les règles applicables ; vérifier
en particulier les reprises correctes des Les objectifs de contrôle visent à s'assurer que
subventions d'équipement (reprise par trois impératifs essentiels sont satisfaits ; à
6 savoir si :
fractions égales sur cinq ans au titre des biens
amortissables ou option pour les reprises de
l'amortissement dérogatoire sur la durée ð la comptabilité est tenue conformément aux
d'utilisation du bien, ou enfin reprise par prescriptions du code de commerce ( [1] ) ;
fractions égales sur dix ans au titre des biens
non amortissables). ð les opérations de recettes et de dépenses sont
dûment justifiées, selon les prescriptions
légales ;
q Autres produits non courants :
ð la comptabilité ne comporte pas
ç S'assurer que l'ensemble des éléments non d'incohérence ou d'anomalie et irrégularités
courants (autres) perçus par la société a été "graves", pouvant être à l'origine de
enregistré au niveau de cette rubrique. son rejet.

ç Valider les traitements fiscaux réalisés au L'auditeur fiscal pourra vérifier ces questions
titre de ces produits, en vérifiant également les en déroulant les contrôles essentiels qui
traitements d'origine au niveau des exercices suivent.
antérieurs : cas notamment des provisions non
q Tenue de la comptabilité en conformité des à Cas des sociétés étrangères :
dispositions de la loi comptable :
ç S'assurer que ces sociétés, lorsqu'elles ont des
ç S'assurer que l'organisation comptable répond activités permanentes au Maroc, tiennent au
aux règles prévues par la loi, dont notamment : lieu de leur principal établissement marocain,
la comptabilité de l'ensemble de leurs
ü l'enregistrement chronologique des opérations effectuées au Maroc.
mouvements qui affectent l'actif et le passif de
la société ; ç Vérifier la tenue, par les sociétés étrangères
qui ont opté pour l'imposition forfaitaire, des
34
ü la transcription de ces mouvements sur le registres suivants :
I.S.
livre-journal sur la base du plan de comptes
34
I.S./ prévu par la loi ; ü le registre des encaissements et des transferts
;
TVA ü le report des écritures du livre-journal au
31/36 niveau du grand-livre ; ü le registre des salaires payés au personnel
I.S./ marocain et étranger, visé par l'inspecteur du
31/40 ü l'existence d'un manuel de procédures travail ;
TVA comptables, pour les sociétés dont le chiffre
31/36 d'affaires annuel est supérieur à 7.500.000 DH. ü le registre des honoraires, commissions et
I.S./ courtages et autres rémunérations similaires
ç Vérifier que les actifs et passifs de la société allouées à des tiers au Maroc ou à l'étranger.
TVA font l'objet d'un inventaire à la fin de l'exercice,
s'assurer également de l'existence d'inventaires
détaillés en quantités et en valeurs au titre des q Justification des opérations de recettes et
immobilisations d'une part, et des de dépenses :
marchandises, produits divers, emballages,
matières consommables, d'autre part. ç S'assurer, par sondage, que les opérations
relatives aux recettes sont individualisées et
ç S'assurer de l'existence et la tenue des livres donnent lieu à la délivrance de factures
légaux (livre journal et livre d'inventaire côtés prénumérotées et comportant les mentions
et paraphés) en conformité des règles prévues, prévues par la loi (numéro d'imposition à
notamment de transcription "parfaite" des l'impôt des patentes, à la taxe sur la valeur
I.S./
mouvements ou des états de synthèse selon le ajoutée, l'impôt sur les sociétés ( [2] )).
31/37
cas. TVA
ç Vérifier à partir des opérations quotidiennes
31
si pour les opérations de vente au détail, qu'à
I.S.
Article défaut de factures, la société délivre des tickets
31/37
de caisse.
OBLIGATION DE TENUE D'UNE I.S./
Impôt/Taxe Loi/ Référence Observation 32/17
COMPTABILITE REGULIERE (suite) ç Contrôler la mention du numéro de l'impôt
TVA
Décret des patentes des clients sur les factures (ou
document en tenant lieu), que la société délivre
dans le cadre de tournées ou de ventes directes
ç Vérifier la conservation des documents à des patentables, le cas échéant.
I.S./
comptables, pièces de base (factures de ventes,
33/40
tickets, factures d'achat, pièces bancaires et ç S'assurer, par sondage, que les achats de
TVA
autres). biens et services sont justifiés par des factures
régulières ou toutes autres pièces probantes
établies au nom de la société, et comportant les
mentions prévues par la loi (désignation des Section 8 DECLARATIONS FISCALES
biens, mention des prix, des quantités et autres
mentions de base).

Article Article

OBLIGATION DE TENUE D'UNE Impôt/Taxe Loi/ DECLARATIONS DE TVA Référence Observation


Impôt/Taxe Loi/ Référence Observation
COMPTABILITE REGULIERE (suite 2)
Décret Décret

q Appréciation de la valeur probante de la Les objectifs de contrôle relatifs à ces


comptabilité : déclarations portent sur deux aspects
essentiels :
Sur la base du résultat des travaux visés ci-
dessus, il y a lieu de s'assurer que la ð L'application correcte des règles fiscales en
comptabilité n'est pas entachée d'anomalies et matière de TVA facturée et TVA récupérable,
d'irrégularités susceptibles de motiver son bien qu'une bonne partie de ces contrôles a été
rejet. Il y a lieu de veiller en particulier à : présentée au niveau des diverses rubriques
comptables précédentes.
ç Apprécier l'incidence des anomalies relevées,
35/38 sur la probité de la comptabilité ; en quantifiant ð La revue des déclarations souscrites.
I.S./ l'impact des omissions et erreurs décelées en
35/38 fonction de leur répétitivité et leur incidence q Appréciation du respect des règles en
TVA sur les comptes et le résultat fiscal. matière de TVA facturée et taxes
35/38 déductibles :
ç Recenser les faiblesses liées à la justification
des opérations, notamment au titre de à TVA facturée :
prestations de sociétés étrangères,
l'approvisionnement auprès de petits ç S'assurer que l'ensemble des activités de la
commerçants, l'appel à des petits prestataires et société est correctement soumis à la TVA :
autres. 1à4
ü procéder au recensement de ces activités et
ç Synthétiser l'ensemble des constats ainsi 7à9
vérifier l'application des règles
relevés, et apprécier globalement leur impact correspondantes : taxation à la TVA, bases et
sur la tenue régulière de la comptabilité. TVA 4
taux appropriés.
TVA 37
ç Vérifier que les opérations exonérées de
TVA remplissent les conditions légales et
17 à 22
réglementaires y afférentes : attestations
Notes d'exonération à la disposition de la société...
17 à 22
[Note 1] Qui renvoient aux dispositions de la loi comptable 09/88 ç S'assurer que les livraisons à soi même sont
taxées à la TVA selon les règles applicables à
[Note 2] Qui ont été remplacés par un identifiant unique. ces opérations.

2. Rappel des Règles Générales et Particulières par Cycle d'Opérations Homogènes ç S'assurer que les conditions prévues en
matière de facturation sont respectées.
à TVA récupérable : TVA au titre de l'export.

ç S'assurer que les taxes récupérables ne ç Vérifier que les conditions et formalités de
contiennent pas celles qui ne bénéficient pas demande de remboursement sont remplies.
du droit à déduction :

ü Recenser les rubriques des taxes déductibles q Divers :


par nature ( [1] ) et identifier celles qui ne sont
pas concernées par le droit à récupération. ç S'assurer que la société "retient" la TVA sur
57 les rémunérations de personnes non-résidentes,
ç Vérifier que la récupération de la TVA a été dans le cas où elles n'ont pas accrédité un
réalisée selon les règles applicables : représentant domicilié au Maroc auprès du
Ministre des Finances.
ü vérifier si la société est tenue d'appliquer un
prorata de déduction ; q Déclarations :

ç S'assurer que les règles relatives au fait


Article générateur de la TVA et à la naissance du droit
à déduction sont respectées :
Impôt/Taxe Loi/ DECLARATIONS DE TVA (suite) Référence Observation
ü vérifier par sondage le respect des règles ;
Décret
10 et ü s'assurer que les pièces requises en matière
ü vérifier que les taxes grevant les charges 17 de déduction de la TVA grevant les
visées par le texte et réglées autrement que par immobilisations ont été jointes aux
chèque barré non endossable, effet de déclarations périodiques.
commerce, virement, moyen magnétique,
lorsque leur montant facturé est égal ou ç Vérifier la cohérence des données de la TVA
supérieur à 10.000 DH, ne sont déduites qu'à avec les données comptables au niveau du
concurrence de 75% de leurs montants (ou de compte de produits et charges, ainsi que, dans
50% pour les règlements effectués à compter la mesure du possible, avec les encaissements
18 et et décaissements.
de janvier 1997).
D18
ü vérifier la réalisation du reversement de
TVA dans les cas prévus par la loi :
Article
- suite à une cession d'immobilisation avant DECLARATIONS RELATIVES A LA
Impôt/Taxe Loi/ Référence Observation
cinq ans ; TPA ET LA TPPRF
Décret
- suite à des destructions, disparitions de biens
non justifiées.
A l'instar des autres déclarations, l'objectif
de contrôle vise deux aspects :
q Cas d'existence de demandes de
19 et
remboursement de TVA :
ð L'application correcte des règles prévues
D20 à en matière d'assiette, de fait générateur de
ç S'assurer que la société a opté dans les
D23 l'impôt.
conditions légales à l'assujettissement à la
ð La revue de la déclaration annuelle des
produits passibles de ces taxes. L'IMPOT DES PATENTES, TAXE
Loi/ URBAINE ET TAXE D'EDILITE
Les contrôles essentiels sont présentés ci-
après. Décret

q Appréciation du respect des règles Les contrôles prévus visent deux principaux
applicables : objectifs :

ç S'assurer que l'ensemble des éléments ð L'application des règles prévues en matière
passibles des taxes (TPA / TPPRF) sont de déclaration et de forme, concernant
soumis à ces taxes selon les règles l'assiette de l'impôt et taxes.
applicables :
ð La revue des provisions constituées au titre
ü recenser les éléments en question et vérifier de l'impôt et taxes en question.
l'application dès l'inscription en compte ou
mise en paiement : Ces vérifications peuvent être réalisées comme
suit.
s au titre de la TPPRF :
§7 III
A.6 - au taux de 30% libératoire en ce qui q Respect des règles de présentation et de
concerne les bénéficiaires personnes déclaration :
TPPRF
LF 92 physiques, à l'exclusion de ceux assujettis à
l'IGR selon le régime du bénéfice net réel ou ç S'assurer que la société respecte la
TPA classification comptable au titre des actifs
1, 2, 3 du bénéfice net simplifié ;
immobilisés notamment la distinction des
et 5 - au taux de 20% en ce qui concerne les actifs incorporels de deux qui sont corporels.
bénéficiaires personnes morales ou physiques
non soumis au taux de 30% et qui déclinent ç Vérifier que les déclarations produites par la
leur identité à l'encaissement des intérêts ou société sont conformes aux données
produits [2] . T.U. 5 comptables :

s au titre de la TPA : ü contrôler les déclarations produites à la


demande de l'administration concernant
- du taux de 10% . l'assiette de l'impôt des patentes, taxe urbaine
et taxe d'édilité ;
ç Vérifier que les retenues qui ont été opérées
ont donné lieu aux paiements au trésor dans ü vérifier les déclarations relatives aux
le mois qui suit l'inscription en compte ou la acquisitions nouvelles de matériels et
réalisation du paiement. équipement éligibles à l'exonération
quinquennale en matière de taxe urbaine ( [3] ).

8 (TPA) q Revue de la déclaration annuelle :


q Revue des provisions constituées :
§7 V ç S'assurer de l'exhaustivité des éléments
déclarés, en les recoupant avec les données ç Apprécier le mode de calcul et les bases
(TPPRF) comptables. retenues au titre de ces provisions :

ü vérifier que les éléments retenus


correspondent à ceux qui sont prévus par la loi
Impôt/Taxe Article DECLARATION CONCERNANT Référence Observation : en matière d'assiette : bases de la valeur
locative, exclusion des éléments exonérés 10% le montant des acomptes payés.
temporairement (au titre de la taxe urbaine) ;
taux "d'intérêts" applicables à ces bases. ç En cas d'imputation de la TPPRF sur les
acomptes, vérifier que cette taxe a été retenue
ç S'assurer de l'apurement des anciennes à la même période que celle des acomptes
provisions. concernés.

ç Contrôler le calcul de l'impôt : vérifier la


détermination de la base imposable et le
Article calcul de la cotisation minimale ( [4] ),
DECLARATION DU RESULTAT et contrôler les imputations faites sur l'impôt
Impôt/Taxe Loi/ Référence Observation dû : crédit de
FISCAL
cotisation minimale, acomptes, TPPRF.
Décret
ç Vérifier les régularisations des impôts sur la
base des éléments précédents.
Les objectifs de contrôle visent, au même titre
que les autres déclarations fiscales, deux
aspects essentiels : q Revue des déclarations :

ð Le contrôle du respect des règles relatives ç S'assurer que la déclaration du résultat


au calcul et paiement des acomptes fiscal (déclaration bleue) a été faite d'après
provisionnels ainsi que l'impôt sur le résultat. les données comptables et suite aux
27 retraitements divers prévus au titre du
ð La revue des déclarations diverses qui se passage du résultat comptable au résultat
rapportent à ces éléments. I.S. fiscal, ainsi que la détermination de la base
imposable à la cotisation minimale.
28
q Calcul et paiement des acomptes
ç Au titre des situations de cessation, fusion,
provisionnels et l'impôt sur le résultat :
scission ou transformation de société,
s'assurer que cette déclaration a été produite
ç S'assurer que les acomptes provisionnels
dans les 45 jours de réalisation de l'un de ces
sont correctement calculés par référence à
événements.
l'impôt de l'exercice précédent :

Vérifier que le taux de l'impôt appliqué pour


16 le calcul de la base correspond à celui de
calcul de l'impôt de référence sauf si ce taux
Notes
I.S. 16 est précisé par la nouvelle loi de finances
applicable.
TPPRF §7 III [Note 1] Lorsqu'elles sont distinguées.
ç Vérifier dans le cas où la société s'est
16 dispensée de paiement d'un ou plusieurs [Note 2] Les personnes physiques déclinent leur identité en communiquant leurs nom,
acomptes, qu'elle a produit dans le délai légal prénom, adresse, numéro de la carte d'identité nationale (CIN) ou de la carte d'étranger, ainsi
l'option de dispense de paiement prévue par que le numéro d'article d'imposition à l'impôt général sur le revenu (IGR). Par ailleurs,
la loi : s'agissant des personnes morales, il s'agit de communiquer la raison sociale et la raison du
siège social, le numéro du registre du commerce et celui de l'article d'imposition à l'impôt sur
ü s'assurer dans ce cas que la société les sociétés (IS).
n'encourt pas
l'amende et les majorations prévues par la loi, [Note 3] Que la société doit produire avant le 31 décembre de l'année d'acquisition des biens
lorsque l'impôt dû en définitive excède de concernés.
[Note 4] Sur la base des contrôles qui seront prévus au titre de la partie passage du résultat Cet état réserve en premier lieu :
comptable au résultat fiscal.
ç la ligne 1 (L1) pour reporter, lorsque c'est le cas, le bénéfice net comptable de l'exercice ;
3. Rappel des Règles de Passage du RNC au RNF
ç la ligne 2 (L2) pour reporter, dans le cas contraire, la perte nette comptable de l'exercice.

Le bénéfice ou la perte à reporter correspondent bien entendu au résultat net comptable tel
qu'il ressort du compte de produits et charges (CPC), après détermination et comptabilisation
de l'Impôt sur les sociétés ou la cotisation minimale et de la PSN ( [2] ).
III RAPPEL DES REGLES DE PASSAGE DU RESULTAT
NET COMPTABLE AU RESULTAT NET FISCAL Modèle de tableau de Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal

Au ..............................................

INTRODUCTION :
Ligne INTITULES Montant Montant
L'autonomie du droit fiscal vis-à-vis des autres disciplines, et en particulier par rapport au
droit comptable, est aujourd'hui définitivement consacrée depuis la promulgation de la loi 09-
88 du 30/12/1992 [1] .

L'une des conséquences les plus notables de cette nouvelle situation est désormais la I. résultat net comptable
différence juridiquement très nette entre le résultat fiscal et le résultat comptable.
1 · Bénéfice net
Cette différence tient principalement au fait que la déduction d'un certain nombre de charges
n'est pas admise sur le plan fiscal alors qu'elles doivent dorénavant être constatées en
comptabilité. Mais aussi, et inversement, au fait que des charges ou des produits, inclus dans 2 · Perte nette
le résultat comptable, ne sont pas soumis à l'IS, ou ne doivent être intégrés qu'en partie.

Dans ces conditions, les sociétés passibles de l'IS, sont amenées à rectifier leur résultat
comptable pour déterminer leur résultat fiscal. Ces corrections, effectuées d'une manière
extra-comptable par le biais de l'imprimé modèle intitulé « Passage du résultat net comptable II. réintégrations fiscales
au résultat net fiscal », se traduisent par des réintégrations et des déductions fiscales
entraînant, respectivement soit une augmentation soit une diminution du résultat comptable.

L'auditeur fiscal a pour objectif de vérifier si les traitements effectués répondent précisément
à la réglementation en vigueur qui instaure les réintégrations et les déductions extra-
comptables. 1. Courantes :

La partie III de ce guide constitue le rappel exhaustif de l'ensemble des règles applicables en
la matière.

Cette analyse intègre le mode de traitement requis par la loi relative à l'IS au titre de l'exercice 3 - Rémunérations ne correspondant pas à un Service effectif
1999, en tenant compte des dispositions de la loi de Finances pour l'année budgétaire
1999/2000 et de la loi de finances pour le 2 ème semestre 2000.
4 - Frais généraux n'incombant pas à la société
Pour la commodité de l'exposé, nous avons numéroté chaque type de retraitement possible,
par référence au "tableau de Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal" du 5 - Autres frais non déductibles
modèle ci-après, afin de présenter successivement, l'analyse de chaque retraitement selon sa
référence dans cet état.
6 - Excèdent non déductible sur les cadeaux publicitaires
13 - Provisions « non courantes » non déductibles
11 - Excédent d'amortissement « courant » (taux excessifs)
14 - Dons « non courants » non déductibles
12 - Autres amortissements « courants » non déductibles
15 - Excédents non déductibles des dons « non courants »
13 - Provisions « courantes » non déductibles
17 - Amendes, pénalités de toute nature et majorations non déductibles
14 - Dons « courants » non déductibles
- Fraction de la plus-value réalisée par la société absorbée et dont
18
15 - Excédents non déductibles des dons « courants » l'imposition est différée au nom de la société absorbante

- Excédents non déductibles sur les intérêts des comptes courants - Réintégration totale ou partielle du profit net global de cession
16 après abattement prévu au a) de l'article 19 pour non
d'associés 19
réinvestissement dans le délai de 3 ans ou non conservation de
l'investissement pendant 5 ans
20 - Divers :
21 - Divers :

21.1. Amortissements « non courants » fiscalement différés de


20.1.Amortissements « courants » fiscalement différés de l'exercice l'exercice

21.2. Réintégration des amortissements différés en période


déficitaire au titre de l'IBP et non imputables à l'exercice
2. Non courantes :

7 - Impôt sur les sociétés Ligne INTITULES Montant Montant

8 - Participation à la solidarité nationale ( [3] ) III. déductions fiscales :

9 - Amendes et intérêts de retard afférents aux impôts 1. Courantes :

10 - Autres impôts et taxes non déductibles - Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait l'objet
de reprise comptable courante)
11 - Excédent d'amortissement « non courant » (taux excessifs)
- Provisions « courantes » faisant l'objet d'une réintégration dans le
23
12 - Autres amortissements « non courants » non déductibles résultat comptable de l'exercice et dont la déduction fiscale a été
antérieurement annulée
Total T1 T2
28 - Abattement sur les produits de participation
30 IV. résultat brut fiscal : Montant
- Divers :

28.1 Reprise d'amortissements fiscalement différés


Bénéfice brut fiscal si T1 > T2 (A)

Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)


2. Non courantes :

- Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration


22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait l'objet 31 V. reports déficitaires imputes (c) ( [4] )
de reprise comptable non courante)

· Exercice n – 4
- Provisions « non courantes » faisant l'objet d'une réintégration dans
23 le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction fiscale a été
antérieurement annulée · Exercice n – 3

- Abattement sur le profit net global ou la plus-value nette globale · Exercice n – 2


24 des cessions ou des retraits effectués au cours de l'exercice (article
19)
· Exercice n – 1

25 - Reprise des dégrèvements sur impôts non déductibles


32 VI. Résultat net fiscal :

- Abattement sur la plus-value constatée par la société absorbante


26 sur les titres de participation détenus dans la société absorbée lors de Bénéfice net fiscal (A-C)
la fusion
ou déficit net fiscal (B)
- Profit net global de cession exonéré en cas de réinvestissement du
27
produit global de cessions Montant

29 - Divers : 33 VII. cumul des amortissements fiscalement diffère

29.1. Reprise d'amortissements fiscalement différés 34 VIII. cumul des déficits fiscaux restant à reporter

29.2.Reliquat d'amortissement (reprise des annuités d'amortissement · Exercice n – 4


différées en période déficitaire au titre de l'IBP et réintégrées au
résultat à partir du premier exercice clos au titre de l'IS)
· Exercice n – 3
3. Rappel des Règles de Passage du RNC au RNF
· Exercice n – 2

· Exercice n – 1 Section 1
ANALYSE DES DIVERSES
REINTEGRATIONS POUR LE
Notes

[Note 1] relative aux obligations comptables des commerçants CALCUL DU RESULTAT FISCAL
[Note 2] P our les sociétés ayant des activités totalement exonérées de l'IS. Ces traitements concernent deux aspects : les réintégrations et les déductions.

[Note 3] Pour les sociétés ayant des activités qui sont totalement exonérées de l'impôt sur les Les réintégrations qui doivent être effectuées au résultat net comptable, ont principalement
sociétés et redevables de la PSN/IS théorique pour effet soit de soumettre à l'impôt une reprise de provision ou de produit et profit
auparavant soustraits de la base imposable en vertu de dispositions législatives particulières,
[Note 4] Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A). soit d'annuler la déduction opérée en comptabilité, des charges considérées non déductibles
sur le plan fiscal et qui d'une manière générale, ne répondent pas à l'une des quatre conditions
prévues ci-après :

1. être exposées dans l'intérêt de l'activité imposable de la société : L'article 5 de la loi


relative à l'IS dispose à ce sujet que les charges qui s'imputent sur les divers
produits imposables, sont celles engagées ou supportées pour les besoins de l'activité
imposable. Ainsi, pour être déductibles, les charges doivent se rattacher à la gestion de la
société et concourir à son exploitation soumise à l'IS ;

2. s e traduire par une diminution de l'actif net de la société : Ne sont donc pas
déductibles, les dépenses qui entraînent une revalorisation des biens immobilisés (à travers
notamment le prolongement de leur durée de vie), ainsi que celles qui ont pour effet l'entrée
en actif d'un nouvel élément immobilisable ( [1] ).

3. correspondre à des dépenses effectives et être appuyées par des pièces justificatives
probantes ;

4. être constatées en comptabilité

Sur un plan de détail, les réintégrations de charges ou de reprises de produits auparavant


soustraits de la base imposable, se présentent ainsi dans l'ordre du tableau de passage du
résultat net comptable au résultat net fiscal proposé (Cf. tableau ci-dessus) :

1. Rémunérations ne correspondant pas à un service effectif (L3) :

Les rémunérations allouées par la société à son personnel (ou à des personnes non salariées),
incluent :
⎜ les rémunérations en espèces ; et, ⎜ soit pour les besoins d'une activité autre que celle de la société concernée.

⎜ les avantages en nature. Il en est de même pour toutes les dépenses engagées par la société pour les besoins de l'un de
ses établissements stables à l'étranger ( [4] ), dans la mesure où elles participent à la réalisation
Corrélativement, la société supporte des charges sociales afférentes auxdits avantages et de bénéfices qui ne sont pas imposables entre les mains de la société au Maroc, du fait qu'ils
rémunérations. relèvent de cycles commerciaux complets réalisés à l'étranger.

La déductibilité fiscale de ces charges est subordonnée à certaines conditions : Par ailleurs, ne sont admises en déduction que dans la limite d'une fraction objectivement
calculée, les dépenses supportées pour le compte d'entités avec lesquelles la société a des liens
1.1. Principe général d'intérêt (filiales, participations, partenaires, etc...). Il en est ainsi des frais engendrés par des
entités installées gratuitement dans une partie des locaux loués par une société soumise à l'IS.
Les rémunérations et versements assimilés effectués en faveur de personnes physiques par En pratique, l'administration fiscale redresse pour de telles situations les produits imposables
une société, en contrepartie de fourniture d'une prestation de travail, sont déductibles de son de cette société en invoquant l'obligation pour elle de facturer la quote-part des frais supportés
résultat imposable à l'IS, à condition que lesdites rémunérations : pour le compte de l'entité domiciliée.

⎜ correspondent à un travail effectif ; et, Il en est ainsi également des frais financiers supportés par une société au titre d'emprunts
qu'elle a en fait mis à la disposition d'une filiale à un taux inférieur à celui qu'elle supporte
⎜ ne soient pas exagérées. elle-même dans ses charges d'intérêts.

En principe, le montant des salaires et indemnités alloués au personnel salarié fait rarement 3. Autres frais non déductibles (L5) :
l'objet de contestations de la part de l'administration ( [2] ).
Conformément aux dispositions de l'article 8 de la loi relative à l'IS, les frais d'établissement,
Il en est autrement des rémunérations allouées aux dirigeants des sociétés, dont la déduction les achats de matières premières, les frais généraux et les dons au profit de toute personne
du résultat fiscal n'est pas systématiquement admise, ainsi que certaines rétributions de physique ou morale, doivent obligatoirement, être réintégrés pour 50% ( [5] ) de leur montant,
prestataires non salariés de l'entreprise. lorsque les montants correspondants sont supérieurs ou égaux à 10.000 DH et dont le
règlement n'a pas été effectué par chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen
1.2. Rémunérations non déductibles magnétique de paiement ou virement bancaire ( [6] ).

L'administration fiscale marocaine précise que les rémunérations, tant en argent qu'en nature, 4. Excédent non déductible sur les cadeaux publicitaires (L6) :
allouées aux dirigeants des sociétés passibles de l'IS ainsi qu'à certains prestataires ne faisant
pas partie du personnel, ne sont admises en déduction de leur résultat imposable que dans la En vertu de l'article 7 Alinéa 3 de la loi relative à l'IS, les cadeaux publicitaires accordés par
mesure où elles correspondent à un travail effectif et ne sont pas excessives, eu égard à la une société ne sont déductibles de la base imposable à l'IS que :
nature et l'importance du service rendu.
⎜ s'ils portent l'identification de la société ou la marque commercialisée par elle; et,
A cet effet, la société doit normalement isoler et réintégrer dans le résultat comptable, en plus
des sommes versées aux dirigeants pour leur participation aux bénéfices sociaux tels que les ⎜ si leur valeur unitaire n'excède pas 100 DH.
tantièmes ordinaires, la fraction qui excède la rémunération normale des travaux qu'ils
auraient fournis ( [3] ). En conséquence, la société doit, pour les besoins de la détermination de son résultat fiscal
imposable à l'IS, réintégrer totalement dans son résultat comptable, la valeur des cadeaux qui
2. Frais généraux n'incombant pas à la société (L4) : ne remplissent pas les conditions requises sur le plan légal.

Les frais généraux engagés par la société doivent, pour être admis en déduction de son résultat 5. Impôt sur les sociétés (L7) :
imposable à l'IS, remplir les conditions générales exposées ci-dessus pour l'ensemble des
charges (voir Section I, A). Conformément aux dispositions de l'article 7, Alinéa 5 de la loi relative à l'IS, l'impôt sur les
sociétés afférent à l'exercice n'est pas admis en déduction du résultat imposable à cet impôt.
En conséquence, doivent être réintégrées dans le résultat comptable, toutes les charges qui
sont engagées : De ce fait, la société doit procéder à son calcul sur la base du résultat fiscal avant impôt, à sa
comptabilisation et à sa réintégration dans l'état de passage du résultat net comptable au
⎜ soit pour des besoins personnels des actionnaires, associés ou des dirigeants ; résultat net fiscal ( [7] ).
6. Participation à la Solidarité Nationale (L8) : Qu'il soit constaté par les dotations d'exploitation ou les dotations non courantes, l'excèdent
d'amortissement est déductible lors de l'année de sa constatation.
Cette participation n'est plus due pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 1996 au
titre des activités qui sont imposées à l'IS. Pour les activités qui sont totalement exonérées de Lorsque les excédents de l'amortissement dégressif par rapport à l'amortissement normal sont
l'IS, la PSN est due au taux de 25% applicable à l'impôt "théorique" afférent aux activités inscrits en comptabilité sous forme d'amortissements dérogatoires, ils sont repris
concernées. ultérieurement en produits imposables (reprises non courantes) pour venir contrebalancer les
dotations normales constatées en comptabilité sur les exercices au-delà desquels les biens
Conformément aux dispositions de l'article 1 bis, § XXIV de la loi de finances 1980, la concernés sont totalement amortis au plan fiscal.
Participation à la Solidarité Nationale n'est pas admise en déduction des bases retenues pour
l'assiette de l'impôt sur les sociétés. Précisons que cet amortissement constitue à partir du 1 er Janvier 1996 le seul amortissement à
caractère d'incitation fiscale, dans la mesure où l'amortissement accéléré n'est plus prévu par
7. Amendes et intérêts afférents aux impôts (L9) : les mesures d'encouragement aux investissements ; seuls les avantages accordés par les codes
d'encouragement antérieurs restent applicables jusqu'au terme de leur durée d'octroi.
Les amendes et intérêts de retard afférents aux impôts (IS, PSN, IGR, TVA, …) ne constituent
pas des impôts et taxes déductibles. Il est à rappeler, toutefois, que conformément aux dispositions de l'article 7 de la loi relative à
l'IS tel que modifié par la loi de Finances 1992, le montant de la dotation aux amortissements
8. Autres impôts et taxes non déductibles (L10) : des véhicules de transport de personnes n'est admis en déduction de la base imposable que
dans la limite de 40.000 DH par an (par véhicule) sur la base d'un taux d'amortissement qui ne
En dehors des Impôts et taxes non déductibles exposés ci-dessus, le tableau de Passage peut être inférieur à 20% par an.
prévoit cette rubrique pour la réintégration d'Impôts et taxes, dont la déduction du résultat
fiscal imposable à l'IS, n'est pas autorisée par la loi ( [8] ). 10. Réintégration des amortissements différés en période déficitaire au titre de l'IBP et
non imputables à l'exercice (L21.2) :
9. Excédent d'amortissement (L11) :
Conformément aux dispositions de l'article 57 de la loi relative à l'IS, les amortissements
L'amortissement fiscalement déductible de la base imposable à l'IS est calculé en appliquant à régulièrement différés ( [10] ) au titre de l'IBP (en vigueur jusqu'au 21/01/1987) doivent être
la valeur d'origine des biens immobilisés, inscrits au bilan, soit les taux usuellement admis au pris en considération, - pour la détermination du résultat fiscal imposable à l'IS à partir du
niveau de chaque profession ou industrie, soit le double de ces taux si la société a bénéficié de premier exercice clos après la date d'application de la loi relative à l'IS -, par annuités
cet avantage dans le cadre des mesures d'encouragement à l'investissement sous l'empire des normales ( [11] ) successives à rattacher annuellement aux charges déductibles de chaque
codes d'investissement sectoriels ( [9] ). exercice, jusqu'à extinction.

De ce fait, lorsque les amortissements comptabilisés ont été calculés selon des taux supérieurs Ceci devait intervenir selon les étapes ci-après :
à ceux ainsi prévus, l'excédent non admis en déduction doit être réintégré dans le résultat
comptable de l'exercice concerné. D'abord, il y avait lieu d'effectuer lors du premier exercice comptable clos au titre de l'IS
ouvert à partir du 21 Janvier 1987 :
Toutefois, la loi de Finances pour l'année 1994 a introduit une innovation en permettant aux
entreprises d'envisager sur option irrévocable, l'amortissement des biens d'équipement acquis ⎜ le virement au compte «Pertes et Profits» du montant total des amortissements régulièrement
à compter du 1er Janvier 1994, (à l'exclusion des immeubles quelle que soit leur destination et différés et constatés auparavant dans un compte d'attente à l'actif du bilan;
des véhicules de transport de personnes visés au 7° de l'article 7 de la loi relative à l'IS), selon
des règles qui s'apparentent au système d'amortissement dégressif ; cet amortissement devant ⎜ la réintégration (d'une façon extra-comptable) du montant de cette dotation exceptionnelle
être appliqué dès la première année d'acquisition des biens. sauf pour le montant de la plus ancienne annuité (L 21.2 des réintégrations, figurant ici à titre
de simple rappel) ;
Sur le plan comptable, la constatation des amortissements selon le système dégressif peut être
envisagée selon deux modes : afin de ne déduire au niveau de ce premier exercice que l'annuité normale la plus ancienne.

⎜ En recourant aux dotations d'exploitation aux amortissements, lorsque l'amortissement Ensuite, les annuités qui restaient à imputer, étaient à porter par ordre d'ancienneté, à la fin de
dégressif ainsi calculé correspond effectivement à la dépréciation économique du bien ; chaque exercice comptable, directement sur l'état des rectifications extra-comptables sous la
rubrique «déductions» (Cf. L 30.2).
⎜ Ou en faisant mouvementer les comptes de provisions réglementées par le biais de dotations
non courantes, dans le cas contraire. 11. Autres amortissements non déductibles (L12) :
Pour être déductibles du bénéfice imposable à l'IS, les amortissements doivent, rappelons-le, ⎜ les provisions pour procès ou litige ;
remplir les conditions ci-après :
⎜ les provisions pour charges de personnel ;
⎜ être pratiqués sur des éléments inscrits en immobilisations à l'actif de la société, et
réellement soumis à dépréciation du fait de l'usage, du temps ou d'autre influence ; ⎜ les provisions pour impôts, amendes et pénalités à payer.

⎜ être calculés selon les taux admis d'après les usages professionnels ; 12.2. Conditions de déductibilité

⎜ être effectivement constatés en comptabilité. Conditions de fond :

Par ailleurs, l'amortissement est déductible à partir du premier jour du mois d'acquisition des La loi prévoit la déductibilité fiscale des provisions constituées en vue de faire face :
biens. La loi permet de reporter l'application de cet amortissement jusqu'au premier jour du
mois de l'utilisation effective uniquement au bénéfice des biens meubles. ⎜ soit à la dépréciation des éléments de l'actif ;

En conséquence, toute dotation aux amortissements ne vérifiant pas ces conditions doit ⎜ soit à des charges ou des pertes,
obligatoirement être réintégrée dans le résultat comptable.
non encore réalisées et que des événements en cours rendent probables.
Toutefois, il est essentiel de rappeler que la loi fiscale n'a imposé ni les taux ni un mode précis
d'amortissement des éléments de l'actif immobilisé ( [12] ) excepté la référence au taux admis Sur le plan doctrinal, l'administration fiscale précise que les provisions constituées par une
d'après les usages. société sont admises en déduction du bénéfice imposable à l'IS lorsque :

A ce titre, les entreprises sont en mesure de pratiquer le mode d'amortissement de leur choix ⎜ la provision est destinée à faire face soit :
(linéaire, dégressif, ou même exceptionnellement progressif), comme le permet la loi
comptable et le CGNC, et ce compte tenu des modes et conditions réels d'exploitation des à une perte ou une dépréciation éventuelles de certains éléments d'actif;
biens en question.
à une charge, qui, si elle était intervenue au cours de l'exercice, aurait été normalement
12. Provisions non déductibles (L13) : déductible de son résultat imposable à l'IS.

12.1. Provisions de droit commun ⎜ la perte ou la charge est probable ;


On distingue les provisions pour dépréciation et les provisions pour risques et charges. ⎜ la perte ou la charge est nettement précisée quant à sa nature et son montant ;
Les provisions pour dépréciation viennent, d'une manière générale, constater la diminution
⎜ la probabilité de réalisation de la perte ou de la charge résulte d'événements intervenus ou
probable et non seulement éventuelle de certains éléments d'actif ; il existe principalement,
connus au cours de l'exercice.
cinq types de provisions pour dépréciation :
Conditions de forme :
⎜ les provisions pour dépréciation des immobilisations ;
Outre ces conditions de fond, la déduction des provisions du résultat fiscal est subordonnée à :
⎜ les provisions pour dépréciation de stocks ;
⎜ leur comptabilisation effective ;
⎜ les provisions pour dépréciation des créances de l'actif circulant ;
⎜ leur inscription sur le relevé des provisions devant accompagner la déclaration du résultat
⎜ les provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement ; fiscal.

⎜ les provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie. 12.3. Traitement fiscal des provisions

Quant aux provisions pour risques et charges, elles regroupent de nombreuses provisions dont Le traitement fiscal des provisions diffère selon qu'il s'agit :
on distingue essentiellement :
⎜ de provisions régulièrement constituées ;
⎜ ou, de provisions irrégulières. ⎜ les provisions pour reconstitution de gisements.

12.3.1. Provisions régulièrement constituées Ces provisions ont été introduites dans la législation de droit commun au niveau de l'article 7
bis de la loi relative à l'IS, par les lois de Finances successives :
Les provisions régulièrement constituées peuvent :
⎜ à partir du 1 er Janvier 1992 pour la provision pour logement ;
⎜ être utilisées conformément à leur objet initial ;
⎜ à partir du 1 er Janvier 1995 pour les provisions pour reconstitution de gisements,
⎜ être détournées de leur objet initial ; étant entendu que les bénéficiaires doivent être des entreprises minières ;

⎜ devenir sans objet. ⎜ à partir du 1 er Janvier 1996 pour la provision pour investissement.

Provision utilisée conformément à son objet : 12.4.1. Provisions pour construction ou acquisition de logements

Lorsque la perte ou la charge, en prévision de laquelle la provision a été constituée, se réalise Conformément aux dispositions de l'article 7 bis de la loi relative à l'IS, les sociétés sont
effectivement, la déduction de la provision devient définitive à hauteur du montant de la autorisées à constituer, en franchise d'impôt, une provision pour construction ou acquisition
charge constatée en comptabilité : la provision auparavant constituée est reprise en produits en de logements du personnel, sous réserve qu'elles remplissent les conditions suivantes:
totalité et le surplus, devenu sans objet, se trouve intégré en produits et donc inclus dans la
base imposable. Conditions liées à l'objet de la provision :

Provision devenue sans objet : Les provisions pour construction ou acquisition de logements du personnel sont déductibles
lorsqu'elles sont constituées en vue d'alimenter un fonds destiné à :
L'administration fiscale précise que la provision qui devient sans objet au cours d'un exercice
doit être rapportée au bénéfice imposable de cet exercice par voie de reprise comptable. ⎜ l'acquisition ou la construction par la société de logements affectés aux salariés de
l'entreprise à titre d'habitation principale, ou,
Provision détournée de son objet :
⎜ l'octroi à ces salariés de prêts en vue de la construction ou l'acquisition de logements à usage
Une provision détournée de son objet doit être réintégrée au résultat de l'exercice au cours d'habitation principale.
duquel elle a reçu un emploi non conforme à son objet.
Le fonds, ainsi créé, est alimenté par :
12.3.2. Provisions irrégulières :
⎜ des dotations annuelles au titre de cette provision ;
Lorsque les provisions constituées par une société ne remplissent pas, dès l'origine, les
diverses conditions de fond et de forme prévues par les dispositions légales et, le cas échéant, ⎜ des remboursements de prêts précédemment octroyés aux salariés et que l'entreprise affecte
les règles issues de la doctrine, celles-ci sont considérées comme irrégulières, et doivent, par de nouveau au financement des projets d'acquisition ou de construction de logements du
conséquent, être rapportées au résultat de l'exercice au cours duquel elles ont été portées à tort personnel.
en comptabilité ( [13] ).
Condition liée au montant de la provision :
Toutefois, lorsque l'exercice concerné est prescrit, ces provisions doivent être rapportées au
résultat du premier exercice non prescrit. Les dotations à la provision pour construction de logements ne peuvent être admises en
franchise d'impôt que si elles ne dépassent pas 3% du bénéfice fiscal avant impôt, qui devra
12.4. Les provisions réglementées être entendu, à notre sens, avant imputation des déficits reportables, comme le prévoit par
ailleurs la circulaire de l'administration fiscale datée de 1992.
Les provisions réglementées que certaines sociétés étaient, en vertu des codes
d'encouragements aux investissements, autorisées à constituer en franchise d'impôt sont : Toutefois, il serait illogique, sur un plan de gestion fiscale, de doter des provisions avant
l'apurement des situations déficitaires (notamment les déficits dont le report ne peut dépasser
⎜ les provisions pour acquisition ou construction de logements pour le personnel ; quatre ans). La société a intérêt dans cette situation de gérer la date opportune de constitution
de ces provisions.
⎜ les provisions pour investissement ; et,
Conditions liées à l'affectation de la provision : ⎜ soit à la participation au capital d'entreprises industrielles implantées dans les zones III et
IV.
Les provisions, ainsi constituées, doivent être affectées, en priorité, et à concurrence de 50%
au moins de leur montant, aux logements économiques, à moins qu'il n'y ait pas de demande Par contre, les provisions pour investissement constituées à partir du 01/01/1996 doivent être
de prêts se rapportant à ces derniers. utilisées à l'acquisition de biens d'équipement et de constructions à usage professionnel à
l'exclusion des terrains et des véhicules de personnes.
⎜ Conditions liées au délai d'utilisation des provisions et des remboursements
de prêts : La loi de finances pour l'année budgétaire 1999/2000 a stipulé que pour les exercices clos à
compter du 1 er juillet 1999, les entreprises peuvent affecter tout ou partie du montant de la
Les provisions constituées et les remboursements de prêts affectés de nouveau à la provision pour investissements précitée, pour leur restructuration ainsi qu'à des fins de
construction ou l'acquisition de logements du personnel doivent être utilisés dans un délai recherche et de développement pour l'amélioration de leur productivité et leur rentabilité
maximum de cinq ans ramené à trois ans par la loi de Finances 1996 ( [14] ) suivant l'année de économique.
constitution ou du remboursement.
Condition liée au montant de la provision :
Avant la loi de Finances transitoire 1996, les provisions non utilisées étaient rapportées
d'office, au résultat fiscal de la 6ème année suivant celle de la constitution ou du Une provision pour investissement ne pouvait être admise en franchise de l'IS sous l'ancienne
remboursement, avec application d'une amende de 10% et d'une majoration de 3% pour le 1 er législation que dans la mesure où elle ne dépasse pas 20% du bénéfice dégagé par le compte
mois et 1% par mois ou fraction de mois écoulés à compter de la date de clôture de l'exercice d'exploitation.
de la constitution ou du remboursement ( [15] ).
Sous la nouvelle réglementation, ce seuil de 20% est calculé sur le bénéfice fiscal avant impôt
L'application de la sanction au titre de l'imposition à la sixième année, lorsqu'elle est possible (à entendre avant imputation des déficits fiscaux reportables à l'instar de la provision pour
( [16] ), pose une difficulté pratique, dans la mesure où il n'est prévu, à notre connaissance, logement ( [21] )) ; sous réserve du deuxième seuil prévu comme auparavant ; à savoir que le
aucun imprimé spécial relatif au calcul de l'amende et majorations exigibles et qui devra par montant de la provision ne peut dépasser 30% de la valeur de l'investissement projeté.
ailleurs servir comme base pour le paiement des montants dus.
Conditions liées à l'utilisation de la provision :
La loi de Finances transitoire 1996 a rendu plus sévère la sanction de non utilisation des
provisions dans le délai imparti ; les provisions non utilisées étant rapportées à l'exercice de Le code des investissements industriels prévoyait l'obligation d'utilisation de la provision
leur constitution ( [17] ) avec application de l'amende et des majorations de retard ; cette avant la fin de la 3ème année suivant celle de sa constitution, et lorsque la provision est
réintégration engendre la correction des résultats des exercices suivant l'année relative au utilisée pour la participation au capital d'une entreprise industrielle, les titres de participation
résultat corrigé. devaient être nominatifs et maintenus à l'actif pendant 5 ans au moins.

12.4.2. Provisions pour investissement Selon le code, la provision utilisée dans les conditions et délai prescrits, peut être transférée
dans un compte de réserves ordinaires en franchise d'impôt, celle non utilisée doit être
Conformément aux dispositions de l'article 22 de la loi relative aux investissements industriels réintégrée dans l'exercice de sa constitution, majorée des pénalités correspondantes.
( [18] ) avant son abrogation par la loi de Finances transitoire 1996, les entreprises à caractère
industriel ou les petites et moyennes industries ( [19] ), étaient autorisées à constituer, en A l'instar de l'ancien code d'encouragement aux investissements, le délai d'utilisation de la
franchise de l'IS, une provision pour la réalisation de leurs programmes d'investissement, dans provision est de trois ans. Toutefois, la loi de finances pour l'année budgétaire a prévu un
les zones III et IV ( [20] ), à condition, toutefois, qu'elles remplissent les conditions ci-après. délai plus long, soit cinq ans du bénéfice des entreprises de transport maritime.

La loi de Finances transitoire 1996 a permis la constitution de cette provision dans le cadre de Pour maintenir la provision utilisée dans les capitaux propres de l'entreprise, la loi de
la législation du droit commun (article 7bis modifié) et abrogé pour le futur les anciennes Finances transitoire 1996 a introduit l'obligation d'affecter cette somme à un compte de «
dispositions du code sauf pour les provisions déjà constituées sous l'empire de l'ancien code et réserves » qui ne peut être utilisé que pour :
en cours d'utilisation au 31/12/1995.
⎜ l'incorporation au capital ;
Conditions liées à l'objet de la provision :
⎜ l'imputation au déficit fiscal reportable.
Les provisions pour investissement constituées à la faveur du code en franchise de l'IS doivent
être destinées : Cependant, la loi de Finances 1996 a prévu que cette provision ne soit pas cumulable
avec l'exonération totale des profits de cession d'élément d'actif immobilisé, assortie de
⎜ soit à la réalisation directe d'un programme d'investissement dans les zones III et IV ; l'engagement de réinvestissement du produit de cession correspondant.
L'incorporation au capital ne pose pas de difficulté d'application. Par contre l'imputation au L'emploi de la provision dans des opérations de fabrication de matériels de mine, de
déficit fiscal reportable n'est pas à priori sans difficulté, dans la mesure où le déficit fiscal fait valorisation des substances minérales ( [23] ) est assorti de :
l'objet d'un suivi extra-comptable.
⎜ la constitution du maximum de la provision prévue ci-après ; et,
A notre sens, l'imputation des montants portés en réserves sur le déficit fiscal se fera
également de manière extra-comptable (au niveau de la ligne divers). ⎜ la justification de l'utilisation de 50% au moins de la provision aux opérations de recherches
et prospections sur les gisements non encore reconnus.
L'imputation a comme conséquence dans ces conditions, de rendre la réserve d'investissement
libre à être affectée à un autre emploi notamment l'apurement de la situation déficitaire ou la Condition liée au montant de la provision :
possibilité de sa mise à disposition des actionnaires.
Les dotations à la provision pour reconstitution de gisements n'étaient admises en déduction
Ainsi, l'imputation a dans ce contexte, un intérêt fiscal évident lorsque les déficits fiscaux du résultat imposable à l'IS sous l'ancienne législation d'encouragement aux investissements
auraient été perdus sous l'effet de la limitation de leur report à quatre ans. que si :

12.4.3. Provisions pour reconstitution de gisements ⎜ elles sont au plus égales à 15% du montant du chiffre d'affaires résultant de la vente
des produits extraits des gisements exploités par une société ;
Avant son abrogation par la loi de Finances 1996, et conformément aux dispositions de
l'article 21 bis du code d'encouragement aux investissements miniers, les entreprises minières ⎜ elles ne dépassent pas 50% de son résultat fiscal.
( [22] ) pouvaient constituer, en franchise de l'IS, une provision pour reconstitution de gisement,
à condition qu'elles remplissent les conditions détaillées ci-dessous. La loi de Finances L'article 7 bis nouvellement modifié a relevé le taux de 15% à 30% du chiffre d'affaires
transitoire 1996, a inclus cette provision dans le droit commun (au niveau de l'article 7 bis résultant de la vente des produits extraits des gisements exploités.
précité) au bénéfice des mêmes entités et dans les mêmes conditions.
Condition liée au délai d'utilisation :
Conditions liées à l'objet de la provision :
Les provisions pour reconstitution de gisements constituées à la clôture de chaque exercice
Les provisions pour reconstitution de gisement doivent être employées : doivent être utilisées dans un délai maximum de 5 ans à partir de cette date.

⎜ pour la réalisation d'études, de travaux et constructions et/ou l'acquisition d'équipement, de A défaut, la partie non utilisée est rapportée d'office au résultat fiscal du 6 ème exercice suivant
technologie et en général de toute opération nécessaire : celui de sa constitution, avec application de l'amende de 10% et des majorations de retard de
3% le premier mois et 1% par mois ou fraction de mois suivant.
aux recherches ou prospections entreprises sur des gisements ou parties de gisements non
encore reconnus ; Par ailleurs, soulignons que selon la Loi de Finances 1996, la provision pour reconstitution de
gisements n'est pas cumulable avec la provision pour investissement.
à l'amélioration de la récupération des substances minérales exploitées;
A l'instar de la provision pour investissement, la loi de Finances transitoire 1996 a introduit le
à la valorisation de ces substances ; régime de transfert en réserves ( [24] ) des provisions pour reconstitution de gisements
régulièrement utilisées. L'affectation des montants portés en réserve ainsi que la gestion qui
à la fabrication de matériels de mine, de forage, de géophysique et de réactifs devra en être faite sont identiques à celles exposées ci-dessus pour la provision pour
pour enrichissement des minerais. investissement.

⎜ pour la prise de participations dans des entreprises ayant pour objet : 13. Dons non déductibles (L14) :

la recherche et l'exploitation de substances minérales ; En vertu des dispositions de l'article 7 alinéa 9 de la loi relative à l'IS, les entreprises
assujetties à cet impôt peuvent déduire de la base de calcul du résultat fiscal, les dons en
la valorisation desdites substances ; argent ou en nature octroyés :

la fabrication du matériel de mine, de forage, de géophysique et de réactifs pour ⎜ aux habous publics, à l'entraide nationale, aux associations reconnues d'utilité publique ( [25] )
enrichissement des minerais. ;
⎜ au comité olympique national marocain, aux fédérations sportives régulièrement constituées, Année Taux Source légale
à la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires ( [26] ), à la
Fondation HASSAN II pour la lutte contre le cancer ( [27] ) et au Fonds national pour l'action
culturelle ( [28] ) ; 1997 9% Arrêté du ministre des finances n° 56-98 du 7 janvier 1998

⎜ aux oeuvres sociales des entreprises publiques ou privées, des institutions autorisées 1998 Arrêté du ministre des finances n° 221-9 du 2 mars 1999
8%
par la loi qui les institue à percevoir des dons, dans la limite de deux pour mille (2% 0 )
du chiffre d'affaires (entendu toutes taxes comprises) ;
1999 6,5 % Arrêté du ministre des finances n° 222-99 du 2 mars 1999
⎜ aux établissements publics ayant, essentiellement, pour mission de dispenser des soins de
santé ou d'assurer des actions dans les domaines culturels, d'enseignement ou de recherche.

Ainsi les dons octroyés à des organismes ou à toute autre personne physique ou morale autres De ce fait, la société est tenue de réintégrer dans son résultat comptable :
que ceux prévus limitativement par la loi, ne sont pas déductibles de la base imposable à l'IS.
⎜ la totalité des rémunérations servies aux associés, lorsque la condition de libération intégrale
14. Excédent non déductible des dons (L15) : du capital n'est pas vérifiée ; ou,

Certains dons, légalement déductibles, peuvent faire l'objet d'une réintégration partielle dans ⎜ dans le cas contraire, l'excédent non déductible déterminé par application des deux autres
le résultat comptable. Il en est ainsi lorsqu'il s'agit : limitations précitées.

⎜ des dons, octroyés aux oeuvres sociales des entreprises publiques ou privées et des 16. Amendes, pénalités de toute nature et majorations non déductibles (L17) :
institutions autorisées à percevoir des dons, et qui dépassent (2% 0 ) du chiffre d'affaires
(toutes taxes comprises). L'excédent à cette limite est par conséquent réintégré Pour la détermination de la base imposable à l'IS, doivent être réintégrées au résultat
dans le résultat comptable ; comptable de la société les amendes, pénalités et majorations pour infractions aux dispositions
légales ou réglementaires ci-après :
.
⎜ les majorations, pénalités et amendes pour infractions commises en matière d'assiette des
⎜ des dons normalement déductibles, dont la valeur dépasse 10.000 dirhams, mais qui ne sont impôts directs et indirects ;
pas réglés par chèque bancaire barré non endossable, moyen magnétique, virement ou effet de
commerce. Ceux-ci ne sont, en effet, déductibles dans ce cas, que pour 50% ( [29] ) de leur ⎜ les pénalités pour infraction à la législation du travail, au code de la route et au contrôle des
montant ; l'excèdent devant faire l'objet d'une réintégration dans le résultat comptable. changes ou des prix ;

15. Excédent non déductible d'intérêts des comptes courants d'associés (L16) : ⎜ les majorations pour paiement tardif d'impôts et de taxes déductibles [30] et non déductibles et
des pénalités y afférentes.
Les rémunérations servies aux associés, à raison des sommes qu'ils mettent à la disposition de
la société en dehors de leur part de capital, sont en principe déductibles du bénéfice imposable 17. Fraction de la plus-value réalisée par la société absorbée et dont l'imposition est
à l'IS. différée au nom (et entre les mains) de la société absorbante (L18) :

Cette déduction est en revanche subordonnée aux conditions ci-après : Lors d'une opération de fusion, les conséquences fiscales sont, en matière d'impôt sur les
sociétés, fondamentalement différentes selon que les sociétés concernées ont choisi de placer
⎜ le capital social doit être entièrement libéré au préalable ; la fusion sous le régime spécial de faveur ( [31] ) ou, au contraire, ont préféré d'être imposées
selon le régime de droit commun.
⎜ les sommes rémunérées ne doivent pas excéder le montant du capital social ;
17.1. Principe fondamental du régime spécial de fusion
⎜ le taux de rémunération ne doit pas excéder un taux fixé annuellement, par arrêté du ministre
chargé des finances, en fonction du taux d'intérêt moyen des bons du trésor à 6 mois de Le régime spécial de fusion considère la société absorbante ou issue de la fusion, comme la
l'année précédente. continuatrice de la société absorbée et permet, par conséquent, de différer, entre les mains de
la société absorbante, l'imposition des plus-values réalisées par la société absorbée dans le
Pour rappel, les taux maximum des intérêts déductibles des comptes courants créditeurs cadre de la fusion.
d'associés s'établissent comme suit pour la période 1997-1998-1999-2000 :
17.2. Modalités de réintégration des plus-values réalisées par la société absorbée ⎜ à des éléments amortissables et à des titres de participation qui seront traités, sur le plan
fiscal, comme ci-dessous ;
La réintégration de la plus-value réalisée par la société absorbée, et dont l'imposition a été
transférée à la société absorbante, dépend de la proportion que représente la valeur d'apport ⎜ ou, à des éléments non amortissables, et qui ne seront imposables que lors de leur cession
des terrains ( [32] ) par rapport à « la valeur globale de l'actif net immobilisé de la société par la société absorbante.
absorbée » ( [33] ).
◊ Eléments à réintégrer :
Selon que cette proportion atteigne ou non 75%, les modalités de cette réintégration changent
: La société absorbante doit réintégrer le profit net réalisé par la société absorbée sur les titres
de participation et les éléments amortissables de son actif immobilisé.
Cas où l'apport comprend des terrains dont la valeur d'apport est égale ou
supérieure à 75% de la valeur globale de l'actif net immobilisé : ◊ Montant à réintégrer :

◊ Eléments à réintégrer : La société absorbante est tenue de réintégrer la totalité du profit net afférent aux titres de
participation et aux éléments amortissables, sans droit à l'application d'aucun abattement.
Dans le cas où la proportion que représente la valeur d'apport des terrains atteint ou dépasse
75% de la valeur globale de l'actif net immobilisé, la société absorbante doit rapporter à son ◊ Période de réintégration :
résultat fiscal le profit net réalisé par la société absorbée sur l'ensemble :
La société absorbante doit échelonner le profit net afférent aux éléments amortissables et aux
⎜ de ses titres de participation ; titres de participation sur une période n'excédant pas 10 ans et ne pouvant être inférieure à 2
ans ; la réintégration effectuée à cet effet doit être opérée par fractions égales.
⎜ des éléments de son actif immobilisé.
18. Réintégration totale ou partielle du profit net global de cession, après abattement
◊ Montant à réintégrer : prévu, pour non réinvestissement dans le délai de trois ans et/ou non conservation des
biens en actif pendant cinq ans (L19) :
Le montant imposable entre les mains de la société absorbante est déterminé après application
au profit d'apport réalisé sur les titres de participation et les éléments de l'actif immobilisé des Conformément aux dispositions de l'article 19 I de la loi relative à l'IS, la société qui réalise,
abattements applicables aux profits sur cessions ou retraits intervenus en fin d'exploitation ( en cours d'exploitation, des profits et des plus-values sur cession ou retrait des éléments de
[34]
) et dont le taux est : l'actif immobilisé (y compris les titres de participation), peut bénéficier d'une exonération
totale au titre de ceux-ci (Cf. L27), si elle s'engage :
⎜ nul, si le délai écoulé entre l'année de création de la société et celle de la cession ou retrait
des biens est inférieur à 4 ans ; ⎜ A réinvestir le produit net global de la cession en immobilisations ou en titres de
participation de sociétés soumises à l'IS, dans un délai maximum de 3 ans à compter de
⎜ de 50%, si ce délai est égal ou supérieur à 4 ans et est inférieur à 8 ans ; l'année de cession.

⎜ de 2/3, si le délai est égal ou supérieur à 8 ans. La loi de Finances transitoire 1996 a rétréci le champ des biens éligibles au
réinvestissement à partir du 1er Janvier 1996 ( [35] ) ; à savoir que peuvent en bénéficier
◊ Période de réintégration : les seuls biens d'équipement et immeubles réservés à la propre exploitation professionnelle (y
compris les terrains non bâtis devant répondre à cette condition ainsi que les constructions qui
La société absorbante doit rapporter l'intégralité du profit net réalisé sur les titres de y seront édifiées) ( [36] ).
participations et l'actif immobilisé au résultat de son premier exercice clos après la fusion.
⎜ A maintenir à son actif les immobilisations acquises à l'occasion du réinvestissement,
Cas où la valeur d'apport des terrains n'atteint pas 75% de la valeur globale pendant au moins 5 ans à compter de leurs dates d'acquisition.
de l'actif net immobilisé :
A cet égard, la législation fiscale marocaine dispose que l'absence ou l'insuffisance de
Dans ce cas, le traitement fiscal des profits nets de fusion est différent selon qu'ils se réinvestissement dans le délai précité, ainsi que la non conservation des biens concernés dans
rapportent : l'actif de la société pendant cinq ans, sont sanctionnées par la réintégration totale ou partielle
(L 20), dans le résultat comptable de la société, du profit net global de cession au prorata :

⎜ des montants non réinvestis dans le premier cas ;


⎜ du prix d'acquisition du bien non conservé dans le second cas ; [Note 5] Pour les règlements effectués à compter du 1er janvier 1997.

et après application des abattements prévus par la loi relative à l'IS dans son article 19 I. [Note 6] Toutefois, les transactions concernant les animaux vivants et les produits agricoles
non transformés ne sont pas soumises à cette limitation.
De ce fait, le profit net à réintégrer doit l'être après un abattement dont le taux [37] est :
[Note 7] En fait, il convient d'envisager la détermination des Impôts (Impôt sur les sociétés ou
⎜ de 25% si le délai écoulé entre l'année d'acquisition du bien cédé et celle de sa cession est cotisation minimale et la PSN (pour les activités qui sont totalement exonérées de l'IS) en
supérieur à 2 ans et inférieur à 4 ans ; dehors de la comptabilité, en partant du résultat brut fiscal obtenu à partir du résultat
comptable, avant prise en considération de ces Impôts (Cf. cas pratique, Section II ci-après).
⎜ de 50% si ce délai est supérieur à 4 ans et est inférieur ou égal à 8 ans ;
[Note 8] Doivent être portés notamment dans cette rubrique les montants de la contribution
⎜ de 70% si ce délai est supérieur à huit ans. libératoire relative à l'IS, la TVA ou l'IGR.

Signalons enfin que cette réintégration doit être rapportée avec application de l'amende et des [Note 9] Qui ont été abrogés par la charte de l'investissement dont les premières mesures
majorations prévues aux articles 44 et 45 de l'IS : d'application ont été promulguées par la loi de Finances transitoire 1996.

⎜ à l'exercice au cours duquel la cession a eu lieu ; [Note 10] Qui l'ont été en période déficitaire.

⎜ ou, lorsque celui-ci est prescrit, au premier exercice comptable de la période non [Note 11] L'annuité normale correspond à la dotation normale d'un exercice de référence,
prescrite. calculée conformément aux règles et au taux en usage .

19. Divers (L20 et L21) : [Note 12] En dehors des frais d'établissement et des voitures de transport de personnes.

En dehors des réintégrations ci-dessus exposées ( [38] ), il est prévu une rubrique pour les [Note 13] Engendrant la rectification du résultat fiscal de cet exercice avec toutes les
diverses réintégrations qui peuvent être opérées. conséquences qui en découlent (notamment exigibilité d'amendes, majorations sur tous les
exercices successifs rectifiés).
De fait, doivent être rapportées à la rubrique «divers», toutes les réintégrations ne
correspondant à aucune de celles expressément énumérées dans l'état des rectifications extra- [Note 14] A titre transitoire l'administration fiscale a admis que les diverses provisions
comptables (de L3 à L19). Le cas pratique exposé à la Section II ci-après énumère quelques constituées en 1991 et 1992 et non encore utilisées, doivent en principe être affectées à leur
unes de ces réintégrations. objet au plus tard avant la fin de l'année 1996.

[Note 15] Ou le cas échéant au premier exercice non prescrit.

[Note 16] Dans le cas où l'exercice de constitution de la provision dégageait un résultat fiscal

Notes positif ou l'aurait été, le cas échéant, en l'absence de constitution de cette provision.

[Note 17] Ou le cas échéant au premier exercice non prescrit.


[Note 1] Ces dépenses doivent normalement se traduire par leur inscription dans les comptes
[Note 18] Dahir du 4 Mai 1988, portant promulgation de la loi n°04-88 modifiant la loi n°17-
d'immobilisations appropriés.
82 relative aux investissements industriels.
[Note 2] Du fait que les salaires sont généralement déterminés selon un barème bien défini au
sein de la société ou résultent des contrats de travail, et du fait aussi que ces rémunérations ont [Note 19] Les définitions sont données par le code industriel dans ses articles 2 et 3.
subi la retenue à la source de l'IGR.
[Note 20] L'article 7 du code industriel précise que :
[Note 3] Cette fraction est considérée, pour le bénéficiaire, comme un revenu de capitaux
mobiliers imposé à l'IGR, sauf application de la TPA (article 91 de la loi instituant l'IGR et ⎜ La zone III comprend :
article 1er du Dahir instituant la TPA).
la préfecture de Rabat-Salé ;
[Note 4] Lorsqu'ils existent.
les provinces de : Agadir, Fès, Kénitra, Meknès, Safi, Tanger et Tétouan.
⎜ La zone IV comprend les provinces de : [Note 36] L'exclusion porte sur les titres de participation et les immobilisations incorporelles.

Al Hoceima, Azilal, Beni-Mellal, Boujdour, Boulemane, Chefchaouen, El Jadida, El [Note 37] Taux prévus pour les exercices clos à compter du 1er juillet 1996
Kalaâ-des-Srarhna, Errachidia, Essaouira, Es-Semara, Figuig, Guelmim, Ifrane, Khenifra,
Oued Ed-Dahab, Oujda, Settat, Sidi-Kacem, Tan-Tan, Taounate, Taroudannt, Tata, Taza et [Note 38] De L3 à L19.
Tiznit.

[Note 21] Par ailleurs, le raisonnement de gestion fiscale déjà exposé au titre de cette
provision, s'applique aussi dans 3. Rappel des Règles de Passage du RNC au RNF
ce contexte. Précisons que l'administration fiscale prévoit dans sa circulaire relative à la loi de
finances transitoire que la base de calcul doit être retenue après imputation des déficits.

[Note 22] Telles qu'elles ont été définies par le code minier. Section 2
[Note 23] Aussi bien directement qu'à travers la prise de participation dans des entreprises
ayant pour objet la réalisation de ces opérations.
ANALYSE DES DIVERSES
[Note 24] Ce transfert est toutefois assorti de l'accord préalable de l'administration qui s'assure DEDUCTIONS SUSCEPTIBLES
de l'utilisation régulière des provisions.

[Note 25] Conformément aux dispositions du dahir n°1-58-376 du 15/11/1958 réglementant le


D'ETRE EFFECTUEES
droit des associations qui oeuvrent dans un but charitable, scientifique, culturel, littéraire,
éducatif, sportif, d'enseignement ou de santé. 1. Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration antérieure non
régularisée sur le plan comptable (L22) :
[Note 26] Créée par le dahir portant loi n°1-77-334 du 09/10/1977
La fraction d'amortissement ayant fait antérieurement l'objet d'une réintégration sur le plan
[Note 27] Créée par le dahir portant loi n° 1-77-335 du 09/10/1977 fiscal doit, lorsqu'elle est régularisée en comptabilité durant l'exercice, être déduite du résultat
comptable de cet exercice en inscrivant le montant correspondant à la ligne 22 de l'état des
[Note 28] Créé par l'article 33 de la loi de finances pour l'année 1983 n° 24-82 promulguée rectifications extra-comptables.
par le dahir n° 1-82-332 du 31 décembre 1982
De fait, la reprise comptable en produits (reprises d'exploitation ou reprises non courantes) de
er
[Note 29] Ce taux devient 50% pour les règlements effectués à compter du 1 janvier 1997. cette fraction d'amortissement a pour effet d'augmenter le résultat comptable lequel doit, être
diminué extra-comptablement de cette même fraction pour ne pas avoir d'impact sur le
[Note 30] A partir du 1er janvier 1996 résultat fiscal (et engendrer une double imposition du même montant).

[Note 31] Prévu par l'article 20 de la loi relative à l'IS. 2. Reliquat d'amortissement (L29.2) :

[Note 32] L'administration fiscale précise par ailleurs, que pour le calcul de cette proportion, Les amortissements régulièrement différés au titre de l'IBP avaient été, rappelons-le,
les terrains situés hors du périmètre urbain et affectés à l'exploitation de mines, carrières ou réintégrés, sauf pour le montant de la plus ancienne annuité, dans le résultat comptable du
sablières sont à exclure. Par contre tous les autres terrains quelles que soient leur affectation premier exercice clos après la date d'entrée en application de la loi relative à l'impôt sur les
(à usage commercial, industriel, agricole...), et leur situation (à l'intérieur ou à l'extérieur du sociétés ; et ce en contrepartie du virement direct au compte de pertes et profits ( [1] ) du
périmètre urbain) sont à prendre en ligne de compte pour ce calcul. montant total desdits amortissements (Cf. L21.2).

[Note 33] "La valeur globale de l'actif net immobilisé" de la société absorbée correspond à la Les autres annuités restant à imputer devaient être, quant à elles, déduites, par ordre
valeur nette comptable de son actif immobilisé à la date de l'apport. d'ancienneté, à la fin de chacun des exercices suivants (par inscription directe du montant
correspondant au niveau de cette ligne L29.2).
[Note 34] Article 19, § II de la loi relative à l'IS.
3. Provisions faisant l'objet d'une reprise dans le résultat comptable et dont la déduction
[Note 35] Sauf pour les engagements déposés avant le 1 er Janvier 1996, qui demeurent régis fiscale avait été antérieurement annulée (L23) :
par les anciennes dispositions.
Les provisions dont la déduction fiscale avait été antérieurement annulée (c'est à dire qu'elles l'abattement prévu à l'article 19 I de la loi relative à l'IS ( [3] ), et qui vient en déduction du
avaient fait l'objet de réintégration fiscale lors de leur exercice de constitution) doivent, résultat comptable.
lorsqu'elles font l'objet d'une reprise sur le plan comptable au cours d'un exercice ultérieur,
être déduites extra-comptablement du résultat correspondant de cet exercice pour ainsi éviter 7. Profit net global de cession exonéré en cas d'option pour le réinvestissement du
leur imposition une seconde fois. produit net global de cession (L27) :

4. Abattement sur le profit net global ou la plus-value nette globale des cessions ou des Conformément aux dispositions de l'article 19 I de la loi relative à l'IS, le profit net global de
retraits effectués en cours de l'exercice (L24) : cession de biens immobilisés peut échapper à l'imposition au titre de l'IS lorsque la société
ayant effectué la cession s'engage :
Cette déduction est offerte à la société dans tous les cas où elle n'opte pas pour l'exonération
totale, laquelle est assortie d'un engagement de réinvestissement du produit global de cession ç A réinvestir le produit net global de la cession en immobilisations ou en titres de
(cf. point 7 ci-après). participation dans des sociétés soumises à l'IS, dans un délai maximum de 3 ans, à
compter de l'année de cession.
Ainsi, conformément aux dispositions de l'article 19 de la loi relative à l'IS, les profits et plus-
values constatés lors de la cession ou du retrait, au cours d'un exercice, des éléments de l'actif Cependant, le champ des biens éligibles au réinvestissement a été réduit par la loi de
immobilisé, sont comptablement inclus dans la base imposable à l'IS. Ils donnent lieu, sur le Finances transitoire 1996, aux biens d'équipement et immeubles réservés à la propre
plan fiscal, à l'application d'une déduction sur cette base, sous la forme d'un abattement sur le exploitation professionnelle, y compris les terrains non bâtis devant répondre à cette
profit net global résultant de la cession et dont le taux dépend de la durée de détention de condition ainsi que les constructions qui y seront édifiées ( [4] ).
chaque bien cédé ou retiré.
ç A maintenir à son actif, les immobilisations acquises à l'occasion du réinvestissement,
Précisons que le calcul de l'abattement sur le profit net global se fait selon certaines étapes qui pendant au moins cinq ans à compter de leurs dates d'acquisition ;
sont présentées dans le cas pratique.
Ainsi, le profit précité, inclus dans le résultat comptable de l'exercice de cession, doit en être
De ce fait, doivent être déduits du résultat comptable de l'exercice au cours duquel la cession déduit, pour ne pas être imposé à l'IS. Elle doit le réintégrer dans la base de l'impôt si la
a eu lieu, les abattements autorisés et dont le taux, en cours d'exploitation, est ( [2] ): société ne respecte pas ses engagements en opérant la rectification au niveau de l'état de
passage du résultat net comptable au résultat net fiscal relatif à l'exercice de cession (L19).
ç de 25% si le délai écoulé entre l'année d'acquisition du bien cédé et celle de sa cession est
supérieur à 2 ans et inférieur à 4 ans ; Par ailleurs, avec la loi de Finances transitoire 1996, l'option d'exonération totale a fait l'objet
de conditions restrictives qui en annulent en fait l'économie d'impôt afférente au surplus du
ç de 50% si ce délai est supérieur à 4 ans et est inférieur ou égal à 8 ans ; profit exonéré par rapport aux abattements (calculés au taux prévus par l'article 19 I).

ç de 70% si ce délai est supérieur à huit ans. En effet, cette loi a introduit l'obligation d'affectation et « d'imposition étalée » du surplus du
profit exonéré par rapport aux abattements en stipulant que l'excèdent du profit exonéré par
5. Reprise des dégrèvements sur impôts non déductibles (L23) : rapport aux abattements de l'article 19I doit être inscrit dans un "compte de réserve". Cet
excèdent doit obligatoirement être affecté à l'amortissement exceptionnel des immobilisations
Les dégrèvements afférents à des impôts non déductibles doivent être, pour déterminer la base acquises en réinvestissement, et ce durant l'exercice de leur acquisition, de sorte à pratiquer
imposable à l'IS, déduits du résultat comptable de l'exercice de leur notification. l'amortissement annuel sur les valeurs résiduelles uniquement.

En effet, du fait que les montants des Impôts non déductibles sont réintégrés dans la base de L'application stricte de ces règles porte atteinte aux principes et règles comptables ; à savoir
calcul du résultat fiscal, les montants des dégrèvements correspondants (intervenant durant pour l'essentiel que le transfert du surplus à « un compte de réserve « impliquerait une
des exercices ultérieurs) doivent être exclus de ladite base imposable. ponction sur le résultat comptable. Or, cette affectation relève des attributions de l'assemblée
générale ordinaire.
6. Abattement sur la plus-value constatée par la société absorbante sur les titres de
participation détenus dans le société absorbée lors de la fusion (L26) : Dans sa note circulaire n°702bis, l'administration fiscale a prévu un ensemble de traitements
pour l'application de la loi, qui paraissent porter atteinte aux règles du droit comptable.

En effet, les étapes suivantes sont prévues :


La plus-value dégagée le cas échéant, lors d'une opération de fusion-absorption par une
société absorbante sur les titres de participation qu'elle détenait dans la société absorbée, et ç Au titre de l'exercice de l'option pour l'exonération totale des profits, il est prévu :
incluse pour son montant total en comptabilité donne lieu fiscalement à l'application de
ü de déduire extra-comptablement du résultat fiscal, le montant de l'abattement applicable au 9. Divers (L29) :
profit réalisé ;
En dehors des déductions ci-dessus exposées ( [6] ), il est prévu une rubrique pour les diverses
ü d'affecter à un compte de réserve au passif du bilan, le montant du profit excédant celui de déductions qui peuvent être opérées.
l'abattement par la contrepartie d'un compte de charges non courantes.
De fait, doivent être rapportées à la rubrique "Divers", toutes les déductions ne correspondant
ç Au titre de l'exercice de réalisation de l'investissement (et suivants), il est prévu : à aucune de celles expressément énumérées dans l'état de passage (de L22 à L 28).

ü d'annuler le montant de la réserve (qui figure au bilan) par la contrepartie d'un compte de Le cas pratique exposé à la Section II ci-après énumère quelques unes de ces déductions.
produits non courants ;

ü de constater en charges des dotations non courantes pour amortissements dérogatoires par la
contrepartie d'un compte de provisions pour amortissements dérogatoires ; Notes
ü de reprendre au niveau des réintégrations du tableau de passage du résultat comptable au
[Note 1] Ancien compte prévu par le Plan Comptable Français de 1957.
résultat fiscal, l'écart entre les dotations d'exploitation calculées sur la valeur d'origine des
biens acquis en réinvestissement, et celles calculées sur leur valeur résiduelle, qui correspond
[Note 2] Article 19 I – loi relative à l'IS
à la valeur d'origine atténuée du montant de l'amortissement dérogatoire qui est inscrit au
passif.
[Note 3] Voir B.4 ci-dessus.
La conciliation des règles prévues par la loi avec les principes et dispositions de la loi
[Note 4] Sont donc exclus du réinvestissement les titres de participation ainsi que les
comptable, nous semble possible à travers les traitements que nous proposons ci-après :
immobilisations incorporelles.
ç L'affectation du surplus en question à « un compte de réserve » devrait se faire à travers la
[Note 5] Ce taux a été introduit par la loi de Finances relative à l'année 1994, alors qu'il était
constatation de "provisions pour amortissements dérogatoires" :
auparavant égal à 85%.
ç par le débit des dotations aux provisions non courantes ; et,
[Note 6] De L22 à L28.
ç en contrepartie, par le crédit du compte de provisions réglementées ;
3. Rappel des Règles de Passage du RNC au RNF
cette provision étant à réintégrer à la base de calcul du résultat fiscal de l'exercice de cession
au regard de la déduction totale du profit de cession en conséquence de l'option d'exonération
totale sur la base de l'engagement de réinvestissement souscrit par la société (L27).
Section 3
La provision réglementée, ainsi constituée, fera l'objet de reprises comptables en produits
étalées selon le même mode de calcul et de durée que les dotations normales d'amortissement DETERMINATION DU RESULTAT FISCAL
des immobilisations acquises en réinvestissement de telle sorte que l'amortissement net déduit
correspond à celui qui aurait été pratiqué sur les valeurs résiduelles (correspondant aux IMPOSABLE DE L'EXERCICE
valeurs d'origine atténuées du montant de l'amortissement dérogatoire qui est inscrit au
passif).

8. Abattement sur les produits de participation (L28) : 1. Mode de détermination :

Les produits de participation, imposables sur option à l'IS ou à la TPA, doivent, au cas où la 1.1. Résultat brut fiscal de l'exercice :
société a opté pour leur imposition à l'IS (en déclinant son identité), être inclus chez la société
bénéficiaire dans sa base imposable à l'IS, avec un abattement extra-comptable de 100% ( [5] ). Lorsqu'un exercice est déficitaire fiscalement, l'article 11, 2ème alinéa de la loi relative à l'IS
prévoit la possibilité de reporter sur les exercices ultérieurs, sans limitation de délai, la
Par conséquent, il y a lieu pour la détermination du résultat fiscal imposable à l'IS, de déduire fraction du déficit correspondant à des amortissements régulièrement comptabilisés et
du résultat comptable, 100% du montant brut de ces produits. compris dans les charges déductibles de l'exercice déficitaire, alors que l'autre fraction ne peut
être imputée que sur le bénéfice brut fiscal des quatre exercices suivants.
Selon le nouveau tracé du tableau de passage, le résultat brut fiscal de l'exercice doit être b) Dans le cas où le cumul des déficits fiscaux antérieurs est inférieur au montant du
déterminé après traitement des amortissements différés (Cf. ci-dessous) et obtenu : résultat brut fiscal initialement calculé, et que la société dispose par ailleurs d'un cumul
d'amortissements fiscalement différés, elle devra réduire son premier résultat brut
ç en augmentant le résultat comptable net (bénéfice - ligne 1 ou Déficit - ligne 2) de l'en- fiscal à hauteur des cumuls des déficits fiscaux antérieurs à absorber, en portant parmi
semble des réintégrations courantes et non courantes ; y compris le cas échéant les les déductions dans la ligne « imputation des amortissements fiscalement différés «
amortissements différés. l'excèdent de ce premier résultat sur le cumul des déficits à éponger. Ainsi, le résultat
net fiscal sera :
ç en le diminuant de toutes les déductions courantes et non courantes, y compris les
reprises sur amortissements antérieurement différés. ç soit nul ;

La détermination du résultat brut fiscal de l'exercice s'effectuera donc en fait en deux temps : ç soit un bénéfice net fiscal, si le bénéfice brut fiscal initialement calculé excède le
En effet, selon le nouveau tracé du tableau de passage, la réintégration des amortissements total du cumul des amortissements antérieurement différés plus le total des reports
fiscalement différés ainsi que leur déduction ultérieure doit se faire parmi les réintégrations et déficitaires antérieurs.
les déductions de l'exercice, afin que le résultat brut fiscal final n'exprime plus selon le cas
que : Corrélativement, la société doit porter le montant ainsi inscrit parmi " les déductions"
en moins du cumul des amortissements fiscalement différés à la fin de l'exercice
ç la base imposable de l'exercice avant imputation des reports déficitaires ; ou un résultat net précédent.
fiscal nul ;
1.1.3. Traitement des déficits antérieurs, dans le cas de résultat brut fiscal positif
ç ou enfin un résultat net fiscal négatif à reporter sur les exercices ultérieurs dans la
limite du délai de prescription. La détermination du résultat net fiscal définitivement imposable au titre d'un exercice doit
tenir compte des déficits fiscaux antérieurs dont le report est limité dans le temps puisqu'il
Ainsi, les divers traitements nécessaires se présentent comme suit : s'agit de déficits sur exploitation.

1.1.1. Premier résultat brut fiscal négatif : En effet, conformément aux dispositions de l'article 11 de la loi relative à l'IS, le déficit fiscal
d'un exercice comptable peut être déduit du bénéfice fiscal de l'exercice comptable suivant. A
Lorsque le résultat brut fiscal dégagé après un premier calcul de réintégrations et de défaut de bénéfice ou en cas de bénéfice insuffisant pour que la déduction puisse être opérée
déductions extra-comptables est un résultat négatif, la société doit rajouter aux réintégrations en totalité ou en partie, le déficit ou le reliquat du déficit peut être déduit des bénéfices fiscaux
extra-comptables le montant des dotations annuelles, aux amortissements qu'elle a des exercices comptables ultérieurs jusqu'au quatrième exercice qui suit l'exercice déficitaire.
comptabilisés durant l'exercice, sous les rubriques 20.1 et 21.1 "Amortissements fiscalement
différés" dans la limite du résultat déficitaire initialement déterminé. Ainsi, le déficit dégagé par une société pendant un exercice donné est considéré, pour
l'assiette de l'impôt sur les sociétés, comme «une charge des quatre exercices suivants», et est
Les montants des amortissements ainsi réintégrés sont à ajouter au cumul des amortissements déduit prioritairement et par ordre d'ancienneté sur les bénéfices fiscaux ultérieurs.
fiscalement différés à la fin de l'exercice précédent pour servir la ligne 33 du tableau de
l'exercice "VII Cumul des amortissements différés". De ce fait, seuls les déficits sur exploitation afférents aux quatre derniers exercices sont
susceptibles de figurer dans l'état des rectifications extra-comptables d'un exercice donné. Les
Dans le cas où le montant des amortissements à réintégrer est inférieur au résultat brut fiscal déficits non imputés, au terme de cette période, sont fiscalement perdus ( [1] ).
(négatif) initialement calculé, l'excèdent sur les réintégrations d'amortissements différés
constitue le résultat brut fiscal final à reporter dans la limite des quatre années. 2. Détermination des impôts exigibles : synthèse des divers cas possibles

1.1.2. Premier résultat brut fiscal négatif : La déclaration du résultat fiscal s'accompagne de deux types de formalités :

Dans le cas où un premier calcul du résultat brut fiscal a abouti à un montant positif, il doit ç D'abord, le dépôt de la déclaration du résultat fiscal (feuille bleue) à laquelle est jointe
être procédé ainsi : la liasse fiscale auprès de l'inspecteur des Impôts directs et taxes assimilées du lieu du
siège social de la société ou de son principal établissement ;
a) Si la société dispose d'un cumul de déficits fiscaux (hors amortissements) restant à
reporter à la fin de l'exercice précédent, supérieur ou égal au montant du résultat brut ç Ensuite, le versement du reliquat ( [2] ) de l'IS et de la PSN ( [3] ) dus tel qu'ils découlent
fiscal susvisé, elle doit en premier lieu imputer ces déficits à hauteur de ce résultat. de la déclaration précitée, après déduction des acomptes déjà versés.

La détermination des Impôts dus dépend de trois facteurs :


ç le signe du résultat brut fiscal obtenu à partir de l'état du passage du résultat net IS = 0
comptable au résultat net fiscal après imputation des reports déficitaires ;
IS = 0
ç la comparaison entre les montants de l'IS et de la cotisation minimale ;
Seule la PSN est exigible, calculée comme suit :
ç le bénéfice de certaines mesures fiscales, le cas échéant.
Calcul de la cotisation minimale à l'IS :
Pour éclairer l'auditeur, nous proposons de saisir ci-après sous forme de tableau synoptique,
les divers cas de figure relatifs aux Impôts exigibles au titre de l'IS et de la PSN
Cm = 0,5% ou 0,25% (3) x Produits d'exploitation (1) avec un minimum de 1.500 DH (2)
correspondante. Compte tenu de l'abrogation à compter du 1er janvier 1996 de la PSN pour
les activités qui ne sont pas totalement exonérées de l'IS, les raisonnements exposés ci-après
La société a-t-elle des activités totalement exonérées de l'IS ?
traitent de la PSN applicable aux activités totalement exonérées de l'IS.
Montant de la PSN exigible (minimum)
DETERMINATION DES IMPOTS EXIGIBLES
* 1.500 DH si le CA annuel de l'année TTC est inférieur ou égal à 1.000.000DH
IS OU CM ET PSN
* 3.000 DH si le CA annuel de l'année TTC est supérieur à 1.000.000DH
TABLEAU N° 1

LE RESULTAT FISCAL OBTENU APRES IMPUTATION DES DEFICITS FISCAUX


EST-IL SUPERIEUR A 0 (RF > 0) (1)
Le minimum de PSN est exigible
NON
(1) Produits d'exploitation : le chiffre d'affaires TTC (+) Produits accessoires et financiers
OUI
TTC (produits de participation retenus après abattement de 100% (+) Subventions, primes et
dons reçus TTC
(Voir tableau n° 2) (Voir tableau n° 3)
(2) Sous réserve du calcul de l'impôt définitif pour les sociétés partiellement exonérées d'après
la charte à compter du 1 er janvier 1996 : à partir de l'état récapitulant le calcul de l'impôt sur
les sociétés encouragées
TABLEAU N° 2
(3) Le taux de 0,25% a été institué par la loi de finances pour l'année 1994 pour certaines
Le résultat fiscal est inférieur à 0
activités commerciales expressément définies par la loi
(RF > 0)
(4) A savoir pendant les tente six premiers mois de début d'activité ou, le cas échéant, les cinq
premières années d'existence pour les sociétés en sommeil
La société se trouve-t-elle en période d'exonération de la cotisation minimale de début
d'activité ? (4)

TABLEAU N° 3

Le résultat fiscal est supérieur à 0


La société a-t-elle des activités exonérées totalement de l'IS ?
(RF > 0)

La société a-t-elle des activités exonérées totalement de l'IS ?


En plus de l'impôt calculé ci-contre dû sur les activités imposables, la société est soumise à la 4. Synthèse Générale et Rapport
PSN sur les activités exonérées

Calcul de l'impôt exigible (IS ou CM si celle-ci lui est supérieure)


IV
1. Calcul de l'IS :

IS = (35% x RF) (2) SYNTHESE GENERALE & RAPPORT


2. Calcul de la CM :

CM = 0,5 (ou 0,25%) x Produits d'exploitation (avec un minimum de 1.500 DH) (1) A l'issue de sa mission, l'auditeur fiscal doit établir un rapport [1] donnant le résultat de
l'ensemble de son intervention. Ce rapport doit être daté du jour de la fin de l'intervention de
è Exigibilité du supérieur de l'IS l'auditeur dans la société et signé par celui-ci sous sa propre responsabilité.

ou de la CM Ce rapport doit indiquer précisément :

PSN = 25% x IS théorique correspondant à l'activité exonérée (3) avec respect du ç son destinataire ;
minimum de :
ç son caractère confidentiel ;
* 1.500 DH si le CA annuel de l'année TTC est inférieur ou égal à 1.000.000DH
et retracer l'étendue et les conditions des travaux effectués ainsi que l'évaluation, la plus
* 3.000 DH si le CA annuel de l'année TTC est supérieur à 1.000.000DH précise possible, de l'impact final de l'ensemble des redressements et rectifications proposées.

(1) Sous réserve des réductions d'impôt sur les sociétés partiellement exonérées en vertu de Pour en faciliter sa préparation, le rapport pourrait être établi sur la base d'une synthèse
dispositions particulières générale à l'aide des tableaux proposés sur les modules ci-après.

(2) Pour les exercices ouverts à compter du 01/01/1996, le taux de l'IS est fixé à 39,6% pour
les établissements de crédit (hors sociétés de leasing) et le sociétés d'assurances, et à 35%
pour le reste des entreprises soumises à l'IS ETAT DE SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS CONCERNANT

(3) Sans tenir compte des corrections afférentes aux pourcentages d'exonération prévus par les LE RENFORCEMENT DE LA VALEUR PROBANTE DE LA COMPTABILITE
mesures d'encouragement à l'investissement
Incidence
Incidence sur les
Tenue Incidence Incidence
sur la valeur
régulière de sur le sur la
Notes Anomalies probante exercices Recom-
la résultat situation
relevées non maadations
fiscal de fiscale
de la prescrits,
[Note 1] Echappent toutefois à cette faveur les amortissements afférents à l'immobilisation en Comptabilité l'exercice globale
comptabilité et
non-valeurs qui constituent uniquement un étalement de charges et sont donc soumis à la ultérieurs
limitation dans le temps prévue pour le déficit d'exploitation.

[Note 2] S'il existe. Indiquer Indiquer Préciser cette Indiquer Synthétiser Préciser les
ç Tenue de la
en détail et l'impact des incidence en cette l'impact recommandations
comptabilité
[Note 3] Il est précisé que pour les activités non exonérées totalement de l'IS, la PSN n'est avec une anomalies renvoyant au incidence, global sur d'amélioration à
conformément
plus due pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 1996. précision relevées sur redressement en la la situation adopter afin de
aux
suffisante, la probité de quantitatif, chiffrant fiscale de veiller à la
prescriptions
les la lorsqu'il dans la la société, régularité de la
du code de
anomalies comptabilité, existe, prévu mesure en comptabilité, en
commerce : relevées en listant les au niveau de du précisant distinguant entre nature et autres). d'imputation
concernant constats l'état de possible. les celles qui comptable ou de
- organisation les aspects qualitatifs détermination décisions concernent : classification ;
comptable ; listés ci- tout en se de la importantes
contre. référant aux nouvelle base à prendre à ç Les obligations ç mauvaise
- tenue des prescriptions imposable ce sujet. d'organisation évaluation :
livres légaux ; légales comptable et de
prévues en forme ; - opérations en
- conservation la matière. devises, postes
des ç la justification particuliers (stocks,
valable des travaux en cours et
- documents. opérations. autres) ;

ç Justification - opérations à
des opérations cheval sur
de recettes et deux exercices ;
de dépenses.
ç Insuffisance ou
ç Cohérence excès de
des données dépréciation.
comptables.

ETAT DE SYNTHESE DES REDRESSEMENTS COMPTABLES


ETAT DE SYNTHESE DES REDRESSEMENTS COMPTABLES
SIGNIFICATIFS
SIGNIFICATIFS
Correction du
Correction du Cycles comptables Anomalies Postes à résultat
Cycles comptables Anomalies Postes à résultat homogènes relevées redresser comptable de
homogènes relevées redresser comptable de l'exercice
l'exercice
ç En (+) (a) En (-) (b)
ç En (+) (a) En (-) (b)
Lister au niveau de Indiquer les
Lister au niveau de cette colonne les anomalies relevées
Indiquer les
cette colonne les cycles comptables en les chiffrant
anomalies relevées Indiquer avec Faire figurer à ce
cycles comptables Indiquer avec Faire figurer à ce homogènes, en avec précision, Faire figurer à ce
en les chiffrant Faire figurer à ce précision les niveau les
homogènes, en précision les niveau les détaillant les postes selon leur nature, niveau les
avec précision, niveau les rubriques et montants des
détaillant les postes rubriques et montants des comptables tel que rappelé ci- montants des
selon leur nature, montants des comptes redressements en
comptables comptes redressements en concernés par le après : redressements en
tel que rappelé ci- redressements en comptables à diminution du
concernés par le comptables à diminution du redressement et en augmentation du
après : augmentation du redresser, en résultat fiscal,
redressement et en redresser, en résultat fiscal, fournissant toutes ç omissions de résultat fiscal par
résultat fiscal par proposant les par poste ou
fournissant toutes proposant les par poste ou les précisions comptabilisation ; poste ou rubrique
ç omissions de poste ou rubrique écritures à rubrique
les précisions écritures à rubrique nécessaires à leur comptable.
comptabilisation ; comptable. passer. comptable.
nécessaires à leur passer. comptable. sujet (date de ç erreurs
sujet (date de l'opération, sa d'imputation
ç erreurs
l'opération, sa nature et autres). comptable ou de
classification ; légales et réaliser en
réglementaires détail.
ç mauvaise qui leur sont
évaluation : applicables.

- opérations en
devises, postes
particuliers (stocks,
travaux en cours et ETAT DE DETERMINATION DE LA NOUVELLE BASE IMPOSABLE
autres) ;
A L'IS ET DE LA CHARGE DE L'IMPOT
- opérations à
cheval sur Redressements comptables / Correction Correction
deux exercices ;
Rectifications des réintégrations / Déductions en (+) en (-)
ç Insuffisance ou
excès de
1. Redressement du résultat comptable :
dépréciation.
(a) (b)
Totaux de l'état de synthèse des redressements
comptables significatifs.

ETAT DE SYNTHESE DES RECTIFICATIONS SUR LES REINTEGRATIONS ET


Ancien résultat comptable
DEDUCTIONS FISCALES ( [2] ) 2. Nouveau résultat comptable (NRC) :
+(a) - (b)
Incidence sur
le tableau de 3. Total des réintégrations / Déductions ( [3] ) : (g) (h)
Passage du
Réintégrations Anomalies Rectification résultat net
/ Déductions relevées proposée comptable 4. Rectification des réintégrations / Déductions :
(c) + (f) (d) + (e)
au résultat Totaux de l'état de synthèse des rectifications sur
net fiscal les réintégrations et déductions fiscales.

ç Réintégration Déductions NRC + [(g) + (c) + (f)] - [ (h)


+ (d) + (e)]
5. Nouveau résultat fiscal (NRF) :
En (+) (c) En (-) (d) En (+) (e) En (-) (f) - Déficits reportables

Indiquer les Indiquer 6. Charge fiscale en principal (CF) ( [4] ) : NRF x Taux de l'impôt
éléments Indiquer ces l'objet de la Faire figurer Faire figurer Faire figurer
Faire figurer
concernés par anomalies rectification les montants les montants les montants
les montants A calculer suivant la date de
les avec précision, avec des des des
des 7. Pénalités et majorations de retard à la date déclaration de l'ancien
rectifications, en rappelant précision (en rectifications rectifications rectifications
en précisant les traitements se référant en
rectifications
en en de rectification (P&M) ( [5] ) :
en diminution résultat fiscal
leur nature, opérés et les aux règles augmentation augmentation diminution
des
ainsi que la montants applicables), des des des
réintégrations.
référence aux correspondants ainsi que les réintégrations. déductions. déductions. 8. Charge totale de l'impôt : [NRF + (P&M)] ( [6] )
dispositions traitements à
SUR LES BASES D'IMPOSITION A L'I.S.
Sanctions pour
Notes Nature de Echéance infraction

[Note 1] Sous forme de note de synthèse, le cas échéant la déclaration du dépôt en matière de
déclarations
[Note 2] Opérées par la société sur le tableau de Passage du résultat net comptable au résultat
net fiscal. Déclarations Défaut
[Note 3] Effectuées par la société au niveau du tableau de Passage du résultat net comptable hors délais de dépôt
au résultat net fiscal

[Note 4] Avant imputation des crédits éventuels de cotisation minimale 3 mois


suivant la
· Imposition d'office (article
[Note 5] Lorsque celle-ci porte sur une déclaration fiscale déjà déposée Déclaration du résultat date de · Majoration de 15 %
29), si la société ne dépose
fiscal modèle n°8303, (1) de l'impôt dû ,
pas sa déclaration dans les
[Note 6] Ou le cas échéant cotisation minimale, lorsque celle-ci est supérieure à l'impôt sur les clôture de minimum 500 DH
30 jours suivants le rappel
sociétés calculé (article 27) l'exercice (article 44)
notifié par l'inspecteur
Annexe III - Tableaux Annexes (article 27)

Déclaration du chiffre
Avant le 1er
ANNEXE N° 1 d'affaires pour les sociétés
avril de · Majoration de 15 %
étrangères qui ont opté · Majoration de 15% (1) de
(1) de l'impôt dû ,
pour l'imposition forfaitaire l'impôt dû, minimum 500
La TPPRF porte sur les intérêts et autres produits similaires des : chaque année minimum 500 DH
à 12% DH (Article 44)
(article 44)
à obligations, bons de caisse et autres titres d'emprunts émis par toute personne physique ou (article 27)
(article 27)
morale autre que l'Etat ;

à dépôts à terme, à vue et sur carnet auprès des organismes bancaires et de crédits; 45 jours
suivant la
à prêts et avances consentis par des personnes physiques ou morales autres que les organismes Déclaration de cessation, · Imposition d'office (article
date · Majoration de 15%
bancaires et de crédits, à toute autre personne passible de l'IS ou de l'IGR selon le régime du fusion, scission ou [1] 29), si la société ne dépose
( ) de l'impôt dû,
résultat net réel (RNR) ou celui du résultat net simplifié. transformation de société pas sa déclaration dans les
du minimum 500 DH
30 jours suivants le rappel
changement (Article 44)
à prêts consentis, par l'intermédiaire d'organismes bancaires et de crédit, par des personnes (article 28) notifié par l'inspecteur
physiques ou morales à d'autres personnes. (article 28)

ANNEXE N° 2
ANNEXE N° 3
SANCTIONS POUR INFRACTIONS INHERENTES
SANCTIONS POUR INFRACTIONS PORTANT
AUX DECLARATIONS PORTANT
SUR LES AUTRES DECLARATIONS
PREVUES PAR LA LOI RELATIVE A L'IS SANCTIONS POUR INFRACTIONS PORTANT

Sanctions pour
Sanctions pour SUR LES AUTRES DECLARATIONS
Nature de Echéance
déclaration
déclaration
incomplète PREVUES PAR LA LOI RELATIVE A L'IGR
la déclaration du dépôt
hors délais
ou irrégulière Sanctions pour
Nature de Echéance
infractions en
matière de
Déclaration la déclaration du dépôt
3 mois suivant la date déclarations
d'existence
d'installation ( [2] ) ou de 1.000 DH 1.000 DH
constitution ( [3] )
(modèle n°8301) Déclaration
(Article 43) (Article 43) Déclaration incomplète ou
(article 26) irrégulière
(Article 26) hors délais

Déclaration de * si les omissions et


transfert du siège * si 1 mois < retard inexactitudes ont une incidence
social (modèle Le mois suivant celui du < 2 mois : sur l'assiette et le recouvrement
500 DH (article 43)
n°8307) transfert (article 26) La fin du de l'impôt :
Déclaration annuelle des
mois de majoration de
traitements et salaires
(article 26) l'amende de 50% ( [5] majoration de 15%, minimum
Février de ) 500 DH
(modèle n°9421/FT)
chaque
· Réintégration de * si retard > 2 mois : (Article 109)
Déclaration des Même délai que déclaration 25% des 100 DH par (Article 77) et déclaration
année
rémunération du résultat fiscal (ou bien rémunérations totales omission ou des pensions et rentes
Majoration de * sinon :
allouées à des tiers celle du chiffre d'affaires inexactitude, viagères des tiers (article
(Article 77 l'amende de 100%
pour les sociétés étrangères · Majoration de 15% maximum 1.000 78)
et 78) (1) majoration de 25 DH par
(modèle n°8306) imposées forfaitairement ) sur le montant des DH omission ou inexactitude
rémunérations non (Article 81)
(article 30) (article 30) déclarées ( [4] ) (article (article 46) (Article 81)
46)

Déclaration des
rémunérations
versées à des sociétés Même délai que déclaration Notes
étrangères non des rémunérations allouées à 1.000 DH 1.000 DH
résidentes des tiers (modèle 8306) [Note 1] Pouvant être portée à 100% en cas de mauvaise foi de la société.
(article 49) (article 49)
(modèle n°8305) (article 37) [Note 2] S'il s'agit d'une société étrangère.

(article 37) [Note 3] S'il s'agit d'une société marocaine.

[Note 4] Conformément aux dispositions de l'article 45, la société qui ne dépose pas la
déclaration des rémunérations allouées à des tiers dans le délai prescrit encourt en plus de la
réintégration de 25% :
ANNEXE N° 4
ü une majoration de 15% ; ENONCE DES HYPOTHESES
ü une majoration de 10% et ,
La société AB-INFORMATIQUE est une société anonyme créée en 1985 au capital de
3.000.000 DH entièrement libéré le 01/04/1999.
ü une majoration de 3% pour le 1er mois de retard et de 1% par mois ou fraction de mois
supplémentaire, écoulé entre la date d'exigibilité et celle du paiement Toutefois
Le compte de produits et charges (CPC) arrêté " provisoirement " au 31 Décembre 1999 par le
l'Administration admet en pratique que seule la majoration de 15% est applicable sur la base
service comptable, dégage un résultat avant impôt déficitaire de 130.000,00 DH et avant toute
du montant global des rémunérations non déclarées.
régularisation éventuelle.
[Note 5] Il s'agit de l'amende encourue pour déclaration incomplète ou irrégulière (colonne
Il a été fait appel à un auditeur fiscal (interne ou externe) pour effectuer une revue complète
IV).
de la comptabilité afin de relever tous les points de retraitement et aider à l'établissement du
passage du résultat comptable au résultat fiscal.
Annexe I- Illustration du Passage du RNC au RNF
La revue des opérations de l'exercice effectuée par l'auditeur fiscal du cabinet a permis de
relever les points essentiels suivants :

ANNEXE I I. CHARGES

1. Le poste achats revendus de marchandises comprend :


PRESENTATION D'UN CAS
1.1. Des achats de biens qui ont été revendus à une société du groupe au coût d'achat pour un
montant de 250.000 DH. Le taux de marge moyen applicable à ces biens est de 25%.
D'ILLUSTRATION DU
2. Le poste achats consommés de matières et de fournitures comprend :
PASSAGE DU RESULTAT 2.1. Des achats de produits d'entretien se rapportant à l'exercice 1998 non provisionnés par la
société à la fin de cet exercice, pour un montant de 95.000 DH.
COMPTABLE AU
2.2. Un achat de fournitures d'entretien pour un montant de 130.000 DH réalisé le 03/03/1999.
Il s'agit d'une seule pièce de rechange qui représente 70% de la valeur d'une machine.
RESULTAT FISCAL
2.3. Un achat de petits outillages pour 75.000 DH correspondant à 50 pièces, dont la valeur
unitaire est de 1.500 DH. Il est précisé que ces achats sont réalisés chaque année.

Afin d'expliciter le passage du résultat comptable au résultat fiscal à travers la quasi-totalité 2.4. Un achat d'étude publicitaire d'un montant de 300.000 DH concernant une campagne qui
des cas possibles de retraitement et d'aider ainsi à la compréhension des règles légales en la sera réalisée sur trois ans. La société compte transférer cette charge au poste charges à
matière, il est proposé ci-après un cas pratique d'illustration de ce passage, et du calcul de l'IS répartir, devant être amortie sur trois ans.
ainsi que de sa liquidation.
3. Parmi les autres charges externes figurant :
Cet exemple ne retrace pas une mission d'audit fiscal à proprement parlé, selon la
méthodologie exposée ci-dessus, mais uniquement une intervention de l'auditeur fiscal dans 3.1. Le loyer d'un dépôt pour 180.000 DH ; étant précisé que 30% de la superficie de ce local
un cadre d'aide à l'établissement du tableau de passage et le calcul de l'impôt, afin d'éclairer sont mis gratuitement à la disposition d'une filiale.
sur les mécanismes qui déterminent ce passage.
3.2. Des redevances de crédit-bail relatives à des voitures de personne ; amorties au taux de
Annexe I- Illustration du Passage du RNC au RNF
25% par la société de leasing :

Date Prix Prix Durée MT annuel


d’acquisition d’acquisition TTC utilisation en de la location
Section 1 1996 TTC
Véhicule A 1998 160.000,00 190.400,00 5 mois 76.800,00 ç Des vignettes relatives à des véhicules personnels utilisés par des commerciaux pour un
Véhicule B 1998 350.000,00 416.500,00 7 mois 168.000,00 montant de 12.000 DH, et qui bénéficient par ailleurs d'une indemnité kilométrique de 2 DH
par kilomètre.
3.3. t Une prime d'assurance-vie souscrite sur la tête d'un des dirigeants au profit de la société,
pour un montant de 30.000 DH réglée le 16/01/1999. 5. Parmi les charges de personnel figurent :

Ce dirigeant est décédé le 20/11/1999. La compagnie d'assurance a pris l'engagement de payer ç Les salaires du Président Directeur Général pou un montant de 180.000 DH. Cette personne
une indemnité de 1.000.000 DH ; étant rappelé que le total des primes payées jusqu'à fin 1998 n'assure pas une fonction salariale au sein de la société.
s'élève à 350.000,00 DH.
ç Une indemnité de licenciement suite à un jugement définitif d'un membre du personnel
t Des primes d'assurance-vie au profit de trois cadres. Cet avantage n'est pas par ailleurs intervenu en 1997, pour un montant de 150.000 DH. Aucune provision n'a été constituée en
soumis à l'IGR entre les mains des bénéficiaires. 1998 bien que le tribunal ait rendu son jugement en première instance pour un montant de
100.000,00 DH.
3.4. t Des commissions payées à divers prestataires par caisse d'un montant total de 256.700
DH, étant précisé que 3/4 des montants facturés dépassent individuellement 10.000 DH. 6. Le poste autres charges d'exploitation comprend :

t Des courtages qui sont justifiés uniquement par des pièces internes pour un montant de Des pertes sur créances irrécouvrables relatives à divers clients marocains et qui ont été
60.000 DH. constatées sur :

Il est précisé que la société a supporté les cotisations de CNSS sur ces rémunérations qu'elle a ç certains qui contestent des intérêts de retard facturés pour 50.000 DH ; et,
déclarées, pour un montant total de 10.200 DH.
ç d'autres :
3.5. Des cadeaux à la clientèle :
3 qui sont en liquidation judiciaire, la société a par ailleurs été informée de l'irrécouvrabilité
3 correspondant à des articles divers dont la valeur unitaire ne dépasse pas 100 DH : montant de ses créances : (créances de 150.000 DH) ;
total 30.000 DH ; et,
3 ou sont poursuivis en justice pour un montant total de 100.000 DH ; leur situation financière
3 d'autres articles publicitaires portant le sigle de la société et dont la valeur unitaire est de connaît quelques difficultés à l'heure actuelle. La société n'a pas constitué auparavant de
250 DH : montant total des cadeaux : 125.000 DH. provisions.

3.6. Des cotisations et dons : 7. Les dotations d'exploitation comprennent :

à Cotisations : ç Des dotations d'exploitation aux amortissements de matériels et outillages pour 450.000 DH,
qui ont été calculées selon le système de l'amortissement dégressif (coefficient 2) d'après une
ç A un club au bénéfice de trois cadres de la société pour 30.000 DH. durée d'utilisation de cinq ans.

ç A une association à laquelle est affilié l'ensemble du personnel bénéficiant de diverses ç Des dotations pour dépréciation des stocks d'un montant de 45.000 DH ; la société les ayant
oeuvres et prestations sociales, le montant de la cotisation étant de 50.000 DH. évalué forfaitairement et sans aucune référence justifiable par rapport au marché.

à Dons : ç Des dotations pour dépréciation de divers clients étrangers calculées sur une base estimée à
30% soit 140.000 DH.
ç une association à but non lucratif pour un montant de 25.000 DH. Cette association n'est pas
par ailleurs reconnue d'utilité publique. 8. Dans le poste charges financières figurent :

ç Aux oeuvres sociales d'une institution (autorisée à percevoir des dons), d'un montant Des intérêts versés à divers actionnaires ayant fait des avances en compte courant comme suit
de 70.000 DH. (montant total des intérêts 400.437,50 DH).

4. Les impôts et taxes comprennent :


1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre
er
ç Un rappel des taxes urbaine et d'édilité de l'année 1997 pour un montant de 25.000 DH. 1 actionnaire
2.500.000 1.000.000 6.389,00
2ème actionnaire
700.000 800.000 La société a procédé à la compensation entre les pertes latentes et gains latents de change. Il
3ème actionnaire est précisé que les créances et les dettes n'ont pas d'échéances rapprochées.
250.000
4ème actionnaire Par ailleurs, au titre de 1998, il a été réintégré un gain latent de change pour 35.000 DH.
1.700.000
11. La société a réalisé au cours de l'exercice les cessions et retraits ci-après :
Montant
total 2.750.000 3.450.000 2.500.000 3.500.000 Elle étudie à l'heure actuelle le mode d'imposition de ces opérations.
avances
par Date Valeur Date de Cumul des amortissements à la
trimestre Intitulé du bien
d'acquisition d'origine cession date de cession au 31/12/99
Taux
d’intérêt 14% 12,92% 12,75% 12,95%
appliqué Installation
15/12/90 2.500.000,00 10/12/99 2.270.800,00
(H.T.) technique
96.250,00 111.375,00 79.687,50 113.125,00
Intérêts
appliqués Mobilier 04/01/96 120.000,00 13/06/99 44.000,00

Véhicule 04/01/97 140.000,00 20/02/99 60.600,00


9. Le poste de charges non courantes comprend entre autres :
Titres de
ç Une subvention accordée à une filiale marocaine pour 250.000 DH Hors taxes. Cette entité participation A 100.000,00 15/09/99
assure les contacts avec des divers fournisseurs pour l'approvisionnement de la 30/11/93 -
société mère. Titres de 80.000,00 20/09/99
participation B
ç Des pénalités sur marché relatives à des livraisons faites en 1998, et imputées sur les
encaissements réalisés en 1999, pour 130.000 DH.
Titres de
07/12/95 150.000,00 05/05/99 -
ç Des majorations de retard pour 25.000,00 DH relatives au règlement de l'Impôt des patentes. placement (PL)

ç Des pertes sur créances irrécouvrables relatives à des clients étrangers pour un montant de Machine outil (
300.000 DH. Aucune action en justice n'a été intentée par la société. [1] 04/02/89 130.000,00 Retrait 130.000,00
)
L'irrécouvrabilité résulte de la « disparition » du client.

10. Les créances et dettes en monnaies étrangères au 31 décembre 1996 se présentent


comme suit : Provision Valeur nette Prix de cession
Intitulé du bien d’amortissement
Créances et dettes Au cours de Au cours au Différence Installation technique - 229.200,00 340.000,00
comptabilisation 31/12/19999
1. 1. Créances Mobilier - 76.000,00 35.000,00
490.000 DH 50.000 $ x 9,8 DH/$ 50.000 $ x 10,02 Gain latent :
DH/$ 11.000,00 Véhicule - 79.400,00 80.000,00
2. 2. Dettes
562.500 DH 375.000 FF x 1,50 375.000 FF x 1,55 Perte latente : Titres de participation A - 100.000,00 300.000,00
18.750,00
325.834 DH 63.889 DM x 5,10 63.889 DM x 5,20 Perte latente :
2. Parmi les produits financiers figurent :
Titres de participation B 80.000,00 60.000,00

Titres de placement (PL) - 150.000,00 250.000,00 Des intérêts sur des avances financières qui ont été faites à une société du groupe, soumises à
des intérêts au taux de 8%, pour un montant de 35.000 DH.
Machine outil - 0,00 -
Le taux de marché moyen sur l'exercice relatif à ce type d'avances est de 12% hors taxes.

N.B : La société a opté pour l'imposition libératoire du profit sur cession des III. DIVERSES INFORMATIONS
titres de participation au taux de 15% sur une base imposable calculée
comme suit : 1. Des produits de placement ont été perçus par la société après avoir subi la retenue à la
source de la TPPRF au taux de 20% :
Titre A (300.000 - 100.000) + Titre B (60.000 - 80.000) = 180.000 DH.
Cette taxe a été imputée comme suit : Montant total retenu : 76.000 DH
L'impôt libératoire payé en octobre 1999 s'élève à : 15% x 180.000 = 27.000 DH.
Montants imputés :
12. La société pratique des provisions réglementées
ç 3ème acompte : 6.000,00 DH
à Provision pour logement :
ç 4ème acompte : 6.000,00 DH ; reliquat restant à imputer 64.000,00 DH.
ç La société avait constitué dans le cadre du droit commun une provision pour logement en
1996, pour un montant de 25.000 DH. Aucune utilisation n'a été faite de cette provision à fin 2. Le crédit de cotisation minimale au 31/12/1995 se présente comme suit :
1999.
ç Cotisation minimale de 1997 pour un montant de 18.000 DH.
ç La société désire constituer une provision au titre de cette année selon la législation
de droit commun. ç Cotisation minimale payée au titre de 1998 : 42.000 DH.

à Provision pour investissement : Le résultat fiscal des exercices précités ayant été déficitaire.

La société envisage de constituer cette provision selon les règles applicables ; étant précisé 3. Les produits d'exploitation et autres réalisés par la société comprennent les éléments
que le montant de l'investissement projeté est estimé à 1.000.000 DH. ci-après :

II. PRODUITS HT TTC


1. Les produits d'exploitation comprennent :
s Chiffre d'affaires local 3.400.000 4.080.000
ç Des ristournes accordées sur ventes de biens se rapportant à l'exercice 1998 pour un montant
de 80.000 DH. Il est précisé que ces charges n'ont pas été provisionnées à la fin de cet
exercice. s Chiffre d'affaires à l'export ( [2] ) 2.000.000 2.000.000

ç Les loyers d'un immeuble d'habitation. S'agissant d'un bien qui n'est pas affecté à s Produits de location d'un local d'habitation 100.000 100.000
l'exploitation principale de la société, le comptable prévoit :

3 de réintégrer les amortissements constatés en comptabilité sur l'immeuble en question pour s Revenus de titres de participation ( [3] ) 130.000 130.000
75.000 DH ; et,
s Revenus de placement 380.000 406.600
3 de déduire les revenus correspondants pour 100.000 DH.

ç Une reprise de provision pour dépréciation de stock pour 120.000 DH. A l'origine, s Gains de change 35.000 35.000
la dotation à cette provision, a été réintégrée dans la base imposable à concurrence de 45.000
DH en considération des normes prévues au titre du provisionnement des stocks.
s Subvention d'équilibre sur chiffre d'affaires Préalablement à l'établissement du tableau de passage du résultat comptable au résultat fiscal,
l'auditeur dresse une liste de synthèse qui retrace l'ensemble de ses constatations et sa
recommandation pour les traitements à effectuer
ü Imposable - -

ü Exonérée à 100% ( [4] ) 100.000 100.000


Notes

s Profit net global (après abattement) ( [5] ) - - [Note 1] Machine retirée pour motif de changement de process au sein de la société ; sa valeur
de retrait est estimée à 80.000 DH (Valeur Actuelle)
s Autres produits non courants (divers) 280.000 280.000
[Note 2] Exonéré à 100% : la société bénéficie de cet avantage à partir de sa première année
d'exportation qui a été réalisée en 1993.
TOTAL 6.425.000,00 7.131.600,00
[Note 3] N'ayant pas subi la TPA à la source
[6]
Total précédent ( ) 6.425.000,00 Total précédent 6.425.000,00 [Note 4] Reçue de l'Etat

s Eléments non soumis à la [Note 5] Non encore déterminé. En cas d'option pour l'exonération totale, cette ligne n'est pas
cotisation minimale : servie
130.000
s Produits de participation - Produits de participation [Note 6] Correspondant au dénominateur du rapport qui servira à la correction de l'IS brut
130.000 35.000
totalement exonérés
- Gain de change [Note 7] Correspondant au numérateur du rapport qui servira à la correction de l'IS brut
280.000
- Autres produits non courants Annexe I- Illustration du Passage du RNC au RNF

Total produits ( [7] ) 6.425.000,00 Base imposable à la CM 6.425.000,00


Section 2 NOTE DE SYNTHESEDE L'AUDITEUR
3. 3. L'état des déficits cumulés par la société se présente comme suit : I. LES CHARGES
Année Déficit sur Déficit sur Total 1. Achats revendus de marchandises :
exploitation amortissements
Par référence aux articles 5 et 6 de la loi relative à l'IS ainsi qu'aux principes de base en
1998 160.000,00 30.000,00 190.000,00 matière fiscale, la revente des marchandises à une société du groupe devra se faire au prix
normal du marché. Ainsi, il convient de tenir compte au niveau de la base imposable de la
marge applicable sur l'opération précitée, soit :
5. Acomptes payés : les acomptes payés par la société se présentent comme suit :
25% x 250.000 DH = 62.500,00 DH
à Premier et deuxième acomptes : 2 x (25% x 24.000) = 12.000,00 DH
Ce montant devra être réintégré à la base imposable au niveau de l'état de passage du résultat
à Le troisième et quatrième acomptes ont servi à l'imputation de la TPPRF (Cf. 1). comptable au résultat fiscal en l'absence d'une correction comptable de l'opération en
question.
6. Contribution Libératoire : La société a souscrit en 1998 à la contribution libératoire
au titre de la période éligible 2. Achats consommés de matières et de fournitures :

2.1. Achats de produits d'entretien se rapportant à l'exercice 1998 :


En vertu des règles fiscales relatives à la séparation des exercices ainsi que le principe de Ainsi, sur le plan fiscal, l'imputation sur le bénéfice devra se faire soit à concurrence du
rattachement des charges aux produits qui les concernent, les achats consommés en 1998 non montant du résultat brut fiscal positif disponible avant imputation des reports déficitaires et
enregistrés durant cet exercice, ne constituent pas des charges déductibles de l'exercice 1999, des amortissements fiscalement différés, soit à raison d'un 1/5 par année.
d'autant qu'aucune provision de charges n'a été prise en compte en 1998.
De ce fait, l'auditeur préconise de passer les opérations suivantes sur le tableau extra-
Ainsi, il y a lieu de réintégrer à la base imposable le montant des achats, soit 95.000 DH. comptable :

2.2. Achats de fournitures d'entretien : une pièce de rechange ç réintégrer l'étalement du 1/3 au résultat fiscal 100.000,00 DH

Il ressort de l'analyse de l'opération et par référence à l'article 7 de la loi relative à l'IS, que la ç déduire la totalité de la charge, le bénéfice fiscal permettant
pièce changée va allonger la durée de vie de la machine concernée. La charge paraît ne pas
revêtir le caractère d'entretien courant. ç cette imputation, soit 300.000,00 DH

Ainsi, le montant de la pièce de rechange doit être porté en immobilisation à amortir selon le 3. Autres charges externes :
plan d'amortissement retenu pour la machine correspondante.
3.1. Loyer du dépôt dont une partie est mise à la disposition d'une filiale
Il a été recommandé à la société de régulariser les écritures comptables pour :
En vertu des principes fiscaux, l'affectation d'un actif de la société pour une utilisation par un
ç annuler le montant inscrit en achats consommés ; tiers devra donner lieu à facturation de revenus selon les normes du marché.

ç porter ce dernier au niveau des immobilisations : Matériel et outillage ; Dans le cas d'espèce, il y a lieu de tenir compte sur le plan fiscal d'une rémunération,
correspondant à la quote-part du local occupé par la filiale, soit :
ç pratiquer l'amortissement au titre de l'année 1999, au taux de 10% soit :
30% x 180.000 = 54.000 DH
130.000 x 10% x 10/12 = 10.833,34 DH
3.2. Redevance de crédit-bail sur les voitures de personnes
N.B : Dans le cas où la société n'avait pas opéré ces régularisations, le redressement
ultérieur du résultat fiscal impliquerait la réintégration du montant passé « par erreur « en a) Le prix (TTC) du véhicule 1 ne dépasse pas 200.000 DH ; et aucune régularisation ne sera
charges sans prétendre à l'application de l'amortissement au titre de l'année de ce donc réalisée sur le plan fiscal.
redressement ; la constatation d'amortissements déductibles n'étant possible qu'après
inscription du bien au compte d'immobilisations. b) Le prix TTC du véhicule n° 2 dépasse par contre 200.000 DH. Il convient par conséquent
de limiter la dotation d'amortissement incluse dans la redevance d'après la base maximum
2.3. Achats de petits outillages TTC 200.000 DH, et ce en vertu de l'article 7.7° de la loi précitée:

Il ressort de l'analyse des caractéristiques de cette opération, que les petits outillages achetés t Montant de la dotation normalement pratiquée par la société de leasing :
se consomment sur l'exercice, et ne peuvent faire l'objet d'inscription en immobilisations à
amortir. Aucun retraitement n'est donc à envisager. 350.000 x 25% x 4/12 = 29.166,67 (I)

2.4. Achats d'une étude publicitaire t Montant de la dotation admise :

La société a décidé de porter cet achat en charges à répartir sur plusieurs exercices, pour être 200.000/1,20 x 25% x 4/12 = 13.888,88 (II)
amorti sur trois ans à partir de 1999.
t Surplus à réintégrer :
Sur le plan fiscal, le montant porté en charges à répartir constitue un élément des « frais
d'établissement « qui peut avoir deux modes de traitement d'après l'article 7.4° de la loi (I) - (II) : 15.278 DH
relative à l'IS :
N.B : Rappelons que la TVA sur les redevances de leasing relatives aux voitures de
ç soit, à imputer sur les premiers exercices bénéficiaires ; personnes n'est pas récupérable.

ç soit d'être amorti à un taux constant sur cinq ans. 3.3. Prime d'assurance :
ç Prime d'assurance-vie sur la tête du dirigeant : ç Les cadeaux portant le sigle de la société, mais dont la valeur unitaire dépasse 100
DH ne sont pas déductibles ; soit à réintégrer : 125.000,00 DH .
Ces primes ne sont pas déductibles de la base de calcul du résultat fiscal ; la société devant les
réintégrer au titre de chaque exercice. N.B : Il n'est pas possible de réintégrer uniquement le surplus des montants ex-
cédant 100 DH par unité.
Toutefois, suite à la réalisation de l'événement objet de l'assurance,
3.6. Cotisations et dons :
la société doit déduire de la base imposable l'ensemble des primes
a) Cotisations :
réintégrées dans le passé (1 [1] ) : soit : 350.000,00 DH
A un club au bénéfice de trois cadres : Ces cotisations paraissent constituer un avantage
et corrélativement d'imposer l'indemnité à recevoir, soit : dont bénéficient uniquement ces personnes. Ils ne revêtent pas le caractère d'indemnisation et
ne sont pas réellement liées à l'exploitation.
(cette indemnité fait déjà partie des produits imposables) 1.000.000,00 DH
A défaut de leur imposition à l'IGR au niveau des bénéficiaires, ces cotisations ne sont pas
ç Primes d'assurance-vie au profit de trois cadres : déductibles de la base du résultat fiscal, soit à réintégrer : 30.000 DH.

Il s'agit d'un avantage en argent imposable à l'IGR entre les mains des bénéficiaires. Le risque La cotisation à l'association : Cette cotisation bénéficie à l'ensemble du personnel, et vise
fiscal porte à ce titre sur la base imposable à l'IGR. des activités à caractère social. Elle peut constituer à ce titre, une charge de Personnel,
déductible de la base de calcul du résultat fiscal.
N.B : A l'extrême, il est possible de ne pas soumettre cet avantage à l'IGR, à condition de
procéder à la réintégration des montants en question au ni- b) Dons :
veau de la base de calcul de l'IS.
A une association à but non lucratif : En vertu de l'article 7-9° de la loi relative à l'IS, et à
3.4. Commissions payées à divers prestataires : défaut de reconnaissance de cette association comme étant à utilité publique. Le don n'est pas
déductible, soit à réintégrer : 25.000 DH .
ç D'après l'article 8 de la loi relative à l'IS, ces charges ne sont déductibles qu'à 50% de leur
montant du fait que leur règlement n'est pas fait par chèque barré non Don aux oeuvres sociales d'une institution : En vertu du même article précité, ce don est
endossable, effet de commerce, moyen magnétique ou virement bancaire. Ainsi, il y a lieu de déductible dans la limite de 2%° du chiffre d'affaires TTC, soit à réintégrer :
réintégrer 50% des montants concernés, soit :
70.000,00 - 2%° x 6.080.000 ( [2] ) = 57.840,00 DH
192.500 x 50% = 96.250,00 DH
4. Impôts et taxes
ç Courtages justifiés par des pièces internes :
4.1. Rappel des taxes urbaine et d'édilité 1997 :
En vertu de l'article 32 de la loi relative à l'IS, ces opérations ne sont pas justifiées selon les
formes prévues par la loi, bien qu'il pourrait être "prouvé" qu'elles sont réelles et concourent à La société n'était pas en principe en mesure de relever cette insuffisance, dans la mesure où
l'exploitation. l'impôt est émis par voie de rôle ( [3] ). Dans ce contexte, on ne peut, à notre sens, appliquer la
théorie de rattachement des charges à leur exercice d'origine (pour entraîner la réintégration
A titre de prudence, il convient de réintégrer le montant de ces dépenses, soit 60.000 DH , du montant ainsi émis).
ainsi que la part patronale des cotisations de CNSS payées par la société, soit, 10.200 DH .
Total des réintégrations : 70.200 DH . 4.2. Vignettes relatives à des véhicules personnels :

3.5. Cadeaux à la clientèle : Il ressort que la prise en charge par la société de ces taxes constitue un double emploi avec
l'indemnité kilométrique accordée aux commerciaux pour les dédommager de l'utilisation de
ç Cadeaux divers : D'après l'article 7-3° de la loi relative à l'IS, ces cadeaux ne sont leurs véhicules. Ainsi, ces charges ne sont pas déductibles pour : 12.000 DH .
pas déductibles puisque ne comportant pas le sigle (ou l'identification de la société) ;
soit à réintégrer : 30.000 DH ). 5. Charges de Personnel

à Salaire du PDG :
Cette personne n'assure pas un travail effectif au sein de la société. En conséquence, les 50% x 450.000 = 225.000 DH
salaires qu'elle perçoit ne remplissent pas les conditions de déductibilité fiscale ; soit à
réintégrer le montant de 180.000 DH . ç Dépréciation des stocks : Normalement, la constitution de la provision devait être faite
d'après des références fiables, notamment en rapport avec les normes du marché.
à Indemnité de licenciement :
Fiscalement, la réintégration sera réalisée à concurrence du montant excédant la dépréciation
Cette charge paraît concerner l'exercice 1997, connue avec suffisamment de précision en 1998 résultant des comparaisons dans le secteur. En l'absence de ces données, le montant de la
au titre duquel, la société n'avait constitué aucune provision pour risques et charges. dotation sera réintégré dans sa totalité : 45.000 DH .
L'inscription de ce montant parmi les charges de 1999 si elle corrige l'omission de 1997 au
plan comptable, n'ouvre pas droit à la déduction au niveau fiscal. ç Dépréciation de créances sur divers clients étrangers : En l'absence de constitution de
provisions sur des bases réelles et d'une façon individuelle, la provision pratiquée n'est pas
Il y a lieu de réintégrer à ce titre 150.000 DH . fiscalement déductible soit : 140.000 DH à réintégrer.

6. Autres charges d'exploitation 8. Charges financières

ç Pertes sur créances irrécouvrables : L'article 7-10° prévoit que la déduction de ces intérêts est admise à la condition que le capital
soit entièrement libéré d'une part et que les sommes rémunérées au taux fixé par arrêté du
q Intérêts contestés : Ministre chargé des Finances ne dépassent pas le capital, d'autre part.

Comptablement, et en vertu du principe de prudence, ces intérêts ne constituent pas des Ainsi, les intérêts ne seront admis en déduction qu'à partir du 1er Avril 1999 ( [4] ) ; et il
créances acquises : ils doivent à ce titre être annulés. Fiscalement, l'absence de recours convient de tenir compte des deux limites :
judiciaire ne peut en principe être invoquée, puisque la facturation ne semble pas être acquise
du moment qu'elle a été contestée. t Base totale de calcul ne dépassant pas le capital de 3.000.000 DH .

Ainsi, à notre avis, la perte relative à ces intérêts ne peut être réintégrée. t Taux d'intérêt de : 6,50% ( [5] )

ç Clients en liquidation judiciaire : La passation des créances en pertes se justifie


du moment que la société a reçu les informations relatives à l'irrécouvrabilité des
montants réclamés. Dans ces conditions, les montants passés en perte sont valables.
2T 3T 4T
ç Clients poursuivis en justice : Il ressort que ces clients sont en difficulté, et ne sont pas en
Base retenue 3.450.000,00 2.500.000,00 3.500.000,00
mesure de s'acquitter à court terme des sommes dues par eux. La passation des créances en
perte constitue une solution extrême alors qu'il fallait les maintenir et constituer des Base devant être 3.000.000,00 2.500.000,00 3.000.000,00
provisions correspondantes : la société devait régulariser ces opérations sous peine de
réintégrer les montants passés en pertes. retenue

N.B : Nous supposons que la société a maintenu ce traitement : il y a lieu dans Intérêt sur la base [2] 48.750,00 40.625,00 48.750,00
ce cas de réintégrer : 100.000 DH. à 6,50 %
7. Dotations d'exploitation : Intérêts appliqués 111.375,00 79.687,50 113.125,00
à Aux amortissements : Montant à réintégrer 62.625,00 39.062,50 64.375,00
La durée d'utilisation choisie par la société constitue la moitié de la période normale
d'amortissement du matériel. Cette situation peut être acceptée sur le plan fiscal lorsque la Total à réintégrer : (intérêts du premier trimestre) 96.250,00
dépréciation rapide de ces biens se justifie par leurs conditions d'utilisation.
+ 62.625,00
On suppose que dans le présent cas, que la durée d'amortissement retenue ne se justifie pas + 39.062,50
par une dépréciation rapide. En conséquence, il y a lieu de réintégrer le surplus
+ 64.375,00
d'amortissement considéré comme excessif, soit :
Le principe de prudence dicte, sur le plan comptable, de ne pas tenir compte de ces gains.
Total = 262.312,50 DH
Mais, fiscalement la pratique administrative prévoit la réintégration des gains latents dans la
base imposable ( [6] ).
9. Charges non courantes
En définitive la société choisit de s'aligner sur la doctrine administrative, il y a lieu de
réintégrer 11.000 DH .
à Subvention accordée à une filiale :
N.B. : Aucun texte légal marocain n'ouvre en fait droit à l'imposition des profits latents
Cette subvention paraît être liée à l'exploitation, puisqu'elle est attribuée à la filiale dont le
résultant des fluctuations des cours de change.
rôle d'optimisation des approvisionnements est évident. Ainsi, la subvention ne pourrait être
qualifiée à notre sens sur le plan fiscal de libéralité.
Au titre du gain latent de change qui a été réintégré en 1998, il y a lieu de procéder en
1999 à la déduction du montant correspondant, soit : 35.000 DH.
à Pénalités sur marchés :
11. Cessions et retraits
Ces pénalités devraient être en principe provisionnées (dans les charges) en 1998, puisque la
société est présumée être en connaissance des retards qu'elle a causés à ses clients.
Nous analysons les deux options qui s'offrent à la société :
Ainsi, fiscalement ces pénalités ne sont pas déductibles : il y a lieu de réintégrer : 130.000,00
11.1. Rappel des taxes urbaine et d'édilité 1997 :
DH .
L'obtention de cet abattement passe par des étapes : en effet, il y a lieu de calculer d'abord
à Amendes et pénalités de retard :
l'abattement brut qui représente la sommation des abattements par bien (cédé ou retiré) et de
pondérer ce montant par le rapport :
La loi prévoit à compter du 1er janvier 1996 que les majorations afférentes à des impôts
déductibles ne sont pas déductibles de la base imposable ; soit à réintégrer : 25.000 DH .
Profit net
à Pertes sur créances irrécouvrables à l'étranger :
Profit brut
Il paraît que les créances sur ces clients ne sont pas recouvrables dans le contexte exposé.
à Données de base :
Ainsi, les pertes constatées constituent en principe des charges déductibles fiscalement.
Valeur nette
Intitulé du bien Prix de cession d’amortissement Résultat de
10. Créances et dettes en monnaies étrangères
cession
Les conditions de la compensation entre les pertes et les gains latents de change paraissent ¬ ¬ Installation 340.000,00 229.200,00 + 110.800,00
non réunies. Il convient à ce titre de procéder comme suit :
technique
à Perte latente :
¬ ¬ Mobilier 35.000,00 76.000,00 - 41.000,00
La société devait, par prudence, provisionner le montant de 25.139DH. Bien qu'elle n'ait
provisionné que 14.139 DH, ce montant est déductible fiscalement. ¬ ¬ Véhicule 80.000,00 79.400,00 600,00

N.B : On suppose que la société ne procède pas à la régularisation du supplément de ¬ ¬ Titres de placement 250.000,00 150.000,00 + 100.000,00
provision sur la perte latente.
¬ ¬ Machine outil Valeur de retrait 0,00

80.000,00
à Gain latent :
TOTAL 250.400, 00

Intitulé du bien Durée de détention ( [7] Taux Montant de


) d'abattement l'abattement La plus-value sur retrait de la machine bénéficie d'un abattement de 56.000,00 DH, ce qui
implique de réintégrer 80.000,00 DH et d'appliquer par ailleurs un abattement de 56.000,00
DH. De même, les titres de placement donneront lieu à un abattement de 25.000,00 DH.
Ø Installation technique 8 ans 70 % 77.500,00
La comparaison entre les deux options fait ressortir :
Ø Mobilier 2 ans - -
Option pour les abattements Option pour le réinvestissement
Ø Véhicule moins de 2 ans 0% -
1. 1. Abattement net 104.950,00 1. 1. Exonération du profit 70.400,00
2. 2. Abattement sur titres de + net 56.000,00
Ø Titres de placement 2 ans 25 % 25.000,00 placement 25.000,00 2. 2. Abattement du retrait
3. 3. Réintégration de la plus- - 80.000,00 3. 3. Abattement sur titres de 25.000,00
value placement - 80.000,00
Ø Machine outil plus de 8 ans 70 % 56.000,00
4. 4. Réintégration de la plus-
value
ABATTEMENT
158.560,00 Total impact sur les 49.950,40 Total impact sur les 71.400,00
BRUT
déductions déductions

Ainsi, la solution d'exonération totale paraît plus avantageuse, puisque permettant un


Précisons que les titres de placement bénéficient des abattements prévus à l'article 19, et ce abattement de plus de 42% : la société opte pour l'exonération totale ( [9] ).
sans être intégrés dans le calcul de l'abattement net au titre des éléments de l'actif immobilisé.
v L'option pour cette exonération est toutefois assortie, en plus du réinvestissement du
Dans notre cas, il y a lieu à notre avis d'exclure des calculs les éléments relatifs aux titres de produit global des cessions faites en 1999 soit :
placement, qui bénéficient d'un abattement direct.
455.000,00 (340.000+35.000+80.000) ( [10] ).
Ainsi, l'abattement brut = 158.560,00 - 25.000 = 133.560 DH .
v De l'obligation d'affectation « en réserve « du surplus du profit exonéré par rapport
L'abattement net = aux abattements soit : 21.537,00 .
(110.800-41.000+600+80.000) 110.800-41.000+600
133.560 x = 104.177,00 DH (110.800+600+80.000) [(Profit net 70.400,00 - (Abattement net = 77.560 ( [11] ) x ( [12] )]
étant précisé que la société doit réintégrer la plus-value sur retrait de 80.000 DH (2 [8] ). 110.800 + 600
Ainsi, en sus de cet abattement net, la société devra constater un abattement sur les titres de ce montant devant servir à l'amortissement exceptionnel des immobilisations qui seront
placement de 25.000 DH. acquises en réinvestissement dans les trois ans à venir.
11.2. Option de l'exonération totale N.B. : Comme il sera précisé plus loin, la société n'aura pas à opter pour l'exonération
totale en raison de la constitution de la provision pour investissement. En conséquence, elle
Cette option exclut la plus-value sur retrait qui ne peut bénéficier que du régime des n'aura pas à procéder à l'affectation en réserves de l'excèdent ci-dessus.
abattements.
q Imposition libératoire des titres de participation :
Ainsi, l'exonération concerne le profit net global des cessions des éléments de l'actif
immobilisé, soit : Le profit réalisé sur ces titres ayant fait l'objet d'une imposition libératoire, devra être exclu de
la base imposable à l'IS, soit à déduire 180.000 DH.
110.800 - 41.000 + 600 = 70.400 DH
De même, l'impôt qui a été acquitté sur ce profit devra être réintégré à la base imposable, soit:
15% x 180.000 = 27.000 DH 2. Les produits financiers

12. Provisions réglementées Par référence aux principes fiscaux, l'application d'intérêts sur les avances financières à une
société du groupe, doit se faire au taux normal du marché. Dans le cas d'espèce, il y a lieu de
12.1. Provisions pour logement réintégrer les intérêts correspondant au différentiel de taux, soit :

La provision non utilisée dans le délai de trois ans suivant l'année de sa constitution, (35.000 x 12% / 8% - 35.000) = 17.500,00 DH
notamment à fin 1999 doit être rapportée à l'exercice de sa constitution, lorsqu'il n'est pas
prescrit; ainsi, il y a lieu de réintégrer 25.000 DH en 1996 avec application de l'amende et des III. DIVERS POINTS
majorations.
1. Retenue de la TPPRF sur les produits de placement
Au titre de la constitution de la provision en 1996 : Voir C.2 ci-après.
Le reliquat de la taxe non défalqué sur les acomptes sera imputé sur l'impôt de l'exercice
12.1. Provision pour investissement 1999.

Il y a lieu de préciser que cette provision n'est pas cumulable avec l'option pour l'exonération Cette imputation a un « caractère financier « dans la mesure où elle s'applique à l'impôt
totale des profits de cession des éléments de l'actif immobilisé. définitif qui est exigible ( [13] ).

En fonction du résultat fiscal, nous proposerons l'option à prendre par la société : soit à 2. Imputation du crédit de la cotisation minimale
constituer cette provision et en même temps opter pour les abattements au titre des cessions
précitées ; soit à opter uniquement pour l'exonération totale de ces profits. Le crédit de cotisation de l'exercice 1998 sera imputé sur l'excèdent éventuel de l'IS par
rapport à la cotisation minimale de l'exercice 1999.
Analyse de ces options : est prévue au C.2 ci-après.
Du fait que la société a souscrit à la contribution libératoire en 1998, le crédit de cotisation
II. LES PRODUITS minimale de 1997 a dû être annulé en 1998.

1. Les produits d'exploitation 3. Application de l'avantage d'encouragement à l'export

1.1. Ristournes sur ventes de biens La société réalise une partie de son chiffre d'affaires à l'export ; et bénéficie à ce titre d'une
réduction de 100% ( [14] ).
Comme déjà précisé ci-dessus, les charges doivent être rattachées à l'exercice de leur
naissance. Les ristournes se rapportant à l'exercice 1998 n'ont pas été provisionnées à la fin de L'impôt dû au titre de l'exercice sera corrigé à ce titre de cette réduction qui concerne aussi
cet exercice. Elles ne peuvent constituer des charges déductibles de 1999 ; soit à réintégrer bien le chiffre d'affaires que la subvention y afférente.
80.000 DH .
4. Les reports déficitaires
N.B : Ce retraitement doit en principe concerner également la base de la cotisation
minimale. Le report pourra être imputé en cas de dégagement d'un résultat brut fiscal positif.

1.2. Loyers d'immeubles d'habitation 5. Acomptes payés en 1999

Les traitements que le comptable envisage de réaliser au titre des revenus de l'immeuble L'imputation des acomptes payés se fera sur l'impôt dû en définitif après imputation du crédit
d'habitation, ne sont pas valables ; dans la mesure où il est nécessaire de fiscaliser l'ensemble de Cm et de la TPPRF.
des opérations et revenus dont dispose la société.

1.3. Reprise de provision pour dépréciation de stock


Notes
Du fait qu'une partie de la provision pour dépréciation des stocks ait fait l'objet sur l'exercice
de sa constitution, d'une réintégration à la base imposable, la reprise de cette quote-part de
[Note 1] La prime de 1996 n'ayant pas été réintégrée, ne fera l'objet d'aucun traitement.
provision en 1999 ne doit pas être imposée ; ainsi il y a lieu de déduire 45.000 DH.
[Note 2] Cf. Hypothèse n°III.3. l'analyse des opérations liées à la détermination du résultat fiscal de l'exercice, et avant
constitution de la provision pour logement et étude de la constitution de la provision pour
[Note 3] La société aurait été à la limite en mesure de suivre le calcul par l'administration et investissement au titre du même exercice.
provisionner l'insuffisance.

[Note 4] Après libération intégrale du capital.


Modèle de tableau de Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal
[Note 5] Taux fixé par arrêté du ministre des finances, du commerce, de l'industrie et de
l'artisanat n° 222-99du 2 mars 1999. Au 31/12/1999

[Note 6] Le montant réintégré devra faire l'objet d'une déduction en 2000. Ligne INTITULES Montant Montant
[Note 7] Il convient de préciser que pour le calcul de cette durée, il y a lieu d'exclure l'année
d'acquisition et celle de cession. i. resultat net comptable

[Note 8] Non inscrite en comptabilité, du fait qu'il s'agissait d'un simple retrait.
1 · Bénéfice net
[Note 9] Nous verrons plus loin que compte tenu de l'option pour la constitution de la
provision pour investissement, la société sera obligée d'appliquer les abattements. 2 · Perte nette ressortant du point 1.1. 10.833,34

[Note 10] Cf. Hypothèses III n°11.

[Note 11] Abattement brut sur les éléments cédés qui bénéficient de l'exonération totale.
ii. reintegrations fiscales
[Note 12] Calcul fait sur la base des données relatives aux biens qui bénéficient de l'option de
l'exonération totale.

[Note 13] Correspondant à celui obtenu après réalisation des imputations du crédit de Cm.

[Note 14] A compter de sa première exportation réalisée en 1996. 1. Courantes : 1.971.80,50

Annexe I- Illustration du Passage du RNC au RNF

- Rémunérations ne correspondant pas à un Service effectif


3 180.000,00
(salaire du PDG)

Section 3 DETERMINATION DU RESULTAT ( [2] )


4 - Frais généraux n'incombant pas à la société
30.000,00
FISCAL IMPOSABLE DE L'EXERCICE
L'auditeur fiscal a été requis de revoir la présentation du tableau et de détailler les divers ( [3] )
5 - Autres frais non déductibles
traitements nécessaires pour le calcul de l'IS et de la PSN ( [1] ). 15.278,00

1. Présentation du tableau de passage 6 - Cadeaux publicitaires non déductibles 155.000,00

Le tableau ci-après, construit sur le modèle du tableau B12 de la liasse comptable, conforme
lui-même au tableau n° 3 requis par l'administration fiscale, reprend l'ensemble des 11 - Excédent d'amortissement courant (taux excessifs) 225.000,00
réintégrations et des déductions que nous avons identifiés au chapitre B ci-dessus à l'issue de
12 - Autres amortissements courants non déductibles

( [4] )
13 - Provisions courantes non déductibles
185.000,00 2. Non courantes : 274.000,00

14 - Dons courants non déductibles 25.000,00

15 - Excédents non déductibles des dons courants 57.840,00 7 - Impôt sur les sociétés

- Excédents non déductibles sur les intérêts des comptes 8 - Participation à la solidarité nationale
16 262.312,50
courants d'associés

9 - Amendes et intérêts de retard afférents aux impôts


20 - Divers :

10 - Autres impôts et taxes non déductibles : vignettes 12.000,00


20.1.Amortissements courants fiscalement différés de
l'exercice
11 - Excédent d'amortissement non courant (taux excessifs)
20.2. Marge sur revente de marchandises 62.500,00
12 - Autres amortissements non courants non déductibles
20.3. Achats se rapportant à l'exercice 1995 95.000,00
13 - Provisions non courantes non déductibles
20.4. Loyer du dépôt refacturé 54.000,00
14 - Dons non courants non déductibles
20.5. Courtages justifiés par des pièces internes 70.200,00

Ligne INTITULES Montant Montant


20.6.Dotation à l'amortissement des charges à répartir 100.000,00

20.7.Commissions payées en espèce 96.250,00

- Amendes, pénalités de toute nature et majorations non


20.8.Indemnité de licenciement 150.000,00 17 25.000,00
déductibles

20.9.Perte sur créances clients 100.000,00


- Fraction de la plus-value réalisée par la société absorbée et
18
dont l'imposition est différée au nom de la société absorbante
20.10.Gain latent 11.000,00
- Réintégration totale ou partielle du profit net global de
20.11. Ristournes de 1995 80.000,00 cession après abattement prévu au a) de l'article 19 pour non
19
réinvestissement dans le délai de 3 ans ou non conservation
de l'investissement pendant 5 ans
20.12. Surplus d'intérêts sur avances financières 17.500,00
21 - Divers :
28.3. Primes d'assurance-vie réintégrées dans le passé 350.000,00
21.1. Amortissements non courants fiscalement différés de
l'exercice 28.4. Reprise d'exploitation-provision pour dépréciation de
45.000,00
stocks
21.2. Réintégration des amortissements différés en période
déficitaire au titre de l'IBP et non imputable à l'exercice

21.3. Pénalités sur marchés 130.000,00 2. Non courantes : 366.400,00

21.4. Valeur de retrait 80.000,00 - Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise non courante)

21.5. Impôt libératoire sur titres de participation 27.000,00 - Provisions non courantes faisant l'objet d'une réintégration
23 dans le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction
fiscale a été antérieurement annulée

- Abattement sur le profit net global ou la plus-value nette


iii. deductions fiscales : 24 globale des cessions ou des retraits effectués au cours de
l'exercice (article 19)

25 - Reprise des dégrèvements sur impôts non déductibles


1. Courantes : 695.000,00
- Abattement sur la plus-value constatée par la société
26 absorbante sur les titres de participation détenus dans la
- Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration société absorbée lors de la fusion
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise courante)
- Profit net global de cession exonéré en cas de
( [5] )
27 réinvestissement du produit global de cession d'un bien
- Provisions courantes faisant l'objet d'une réintégration dans 70.400,00
immobilisé
23 le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction fiscale
a été antérieurement annulée
29 - Divers :
28 - Abattement sur les produits de participation
29.1.Reprise d'amortissements fiscalement différés
- Divers :
Ligne INTITULES Montant Montant
28.1. Reprise d'amortissements fiscalement différés

28.2. Amortissement à 100% de l'étude publicitaire 300.000,00


29.2.Reliquat d'amortissement (reprise de l'annuité Bénéfice net fiscal (A-C) 983.647,16
d'amortissement
différée en période déficitaire et réintégré au résultat du
premier ou déficit net fiscal (B)

exercice clos au titre de l'IS)

29.3. Abattement sur les titres de placement 25.000,00 Montant

29.4. Abattement sur retrait 56.000,00 33 vii. cumul des amortissements fiscalement differes

29.5. Gain latent de change 1998 35.000,00 34 viii. cumul des deficits fiscaux restant a reporter

29.6. Profit sur titres de participation 180.000,00 · Exercice n - 4

· Exercice n - 3

Total 2.245.880,50 1.072.233,34 · Exercice n - 2

· Exercice n - 1

30 iv. resultat brut fiscal : Montant

Bénéfice brut fiscal si T1 > T2 (A) 1.173.647,16


2. Détermination des provisions réglementées
Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)
2.1. Provisions pour investissement

31 v. reports deficitaires imputes (c) ( [6] ) Il ressort du tableau de passage une base imposable à l'IS assez importante.

Il y a lieu d'apprécier l'opportunité de constituer une provision pour investissement.


· Exercice n - 4
Pour cela, il convient de corriger le résultat fiscal par l'élimination de la déduction du montant
· Exercice n - 3 du profit net sur cessions d'éléments de l'actif immobilisé et la prise en compte en déduction
des abattements (1).

· Exercice n - 2 Le calcul est détaillé comme suit :

Le résultat fiscal précédent : 1.173.647,16


· Exercice n - 1 - 1998 190.000,00
ç Elimination de la déduction du profit net + 70.400,00
32 vi. resultat net fiscal :
ç Elimination de l'abattement sur retrait (2) + 56.000,00
ç Prise en compte de l'abattement net sur l'ensemble 1.195.870,16 ( [9] ) - 30.176 ( [10] ) - 201.174 ( [11] ) 964.520,16 DH

des cessions et retraits : Ce montant permet d'absorber le total des déficits antérieurs,

110.800-41.000+600+80.000 soit (L31 du tableau) 160.000,00 DH

133.560 x ( [7] ) 10.800+600+80.000 et ensuite le total des amortissements différés, soit (L 29.1) 30.000,00 DH

ç Nouvelle base de l'impôt avant imputation des déficits Il reste un bénéfice fiscal imposable de 774.520,16 DH

ç Imputation des déficits antérieurs 3.1. Impôt sur les sociétés

ð déficits sur exploitation Du fait que la société est encouragée à l'export, il y a lieu de tenir compte de l'exonération, à
concurrence de 100% de l'IS afférent au bénéfice se rapportant au chiffre d'affaires à l'export
ð déficits sur amortissements et également à la subvention correspondante.

ç Base nette des déficits antérieurs L'impôt brut ( [12] ) sera donc calculé comme suit :

Plafond de constitution de la provision pour investissement : 35% x 774.520 ( [13] ) = 271.082 DH

20% x 1.005.870,16 = 201.174,00 DH ( [8] ) L'impôt dû en définitive sera de :

Vu le gain d'impôt qui sera obtenu, la société a intérêt à constituer cette provision et Total des produits (hors 100% du chiffre d'affaires à
corrélativement renoncer à l'option d'exonération totale des profits de cession.
l'export et 100% de la subvention correspondante)
Les résultats comptable et fiscal s'établiront après la prise en compte de cette provision,
respectivement à : 212.007,34 DH et 994.696,16 DH . Impôt brut x

2.2. Provisions pour logement Total des produits


[14]
Le bénéfice fiscal avant impôt s'élève à 1.173.647,26 DH. 6.340.450 ( ) - 2.000.000 - 100.000

Le bénéfice fiscal après imputation des déficits reportables est de 1.005.870,16 DH. = 271.082 x = 178.915,00 DH

Le montant de la dotation autorisée est donc égal 6.340.450

à0 3% de ce bénéfice soit : 30.176,00 DH 3.2. Cotisation minimale

Ce chiffre donnera lieu à la constitution au plan comptable d'une dotation non courante par le La base "brute" constituée par les produits d'exploitation
crédit d'un compte « Provisions réglementées «, ce qui entraînera une première rectification à
la fois du résultat comptable et du résultat brut fiscal, lesquels s'établissent respectivement à TTC est de : ( [15] ) 6.686.600,00 DH
242.183,34 DH et à 964.520,16 DH .
Corrections de la base :
3. Détermination du résultat imposable et de l'impôt sur les sociétés
ç Ristournes non imputables sur les produits de l'exercice + 80.000,00 DH
Il y a lieu d'abord de corriger le tableau de passage.
ç Surplus d'intérêts sur les avances financières TTC + 18.725,00 DH
Le bénéfice fiscal initialement calculé après constatation
ç Marge sur revente de marchandises TTC + 75.000,00 DH
des provisions pour logement et investissement s'établit à
Nouvelle base imposable 6.860.325,00 DH (136.915- 64.000) 72.915,00 DH

En supposant que la société est soumise à la cotisation 3.5. Imputation des acomptes payés

minimale au taux de 0,5%, nous obtenons un montant brut de : 34.302,00 DH Le montant des acomptes payés au nombre de quatre :

La cotisation nette est obtenue comme suit : 4 x 6.000 ( [18] ) à imputer est de : 24.000,00 DH

Base imposable brute - [(100% du chiffre d'affaires à l'export) + IS à régulariser en définitive au plus tard le 31 mars 2000

(100% de la subvention afférente à ce chiffre d'affaires)] est de : (72.915- 24.000) 48.915,00 DH

Cotisation brute x 4. Calcul de la PSN

Base imposable brute La PSN a été abrogée au titre des activités non exonérées totalement de l'IS, pour les
exercices ouverts à compter du 1er janvier 1996. Toutefois, la PSN est dûe au titre de l'activité
6.860.325 - (2.100.000) d'export exonérée à 100%. Le montant de cette participation s'élève à 25% de l'impôt
théorique afférent à l'activité exonérée.
= 34.302 x = 23.668,00 DH
ç Calcul de la base imposable :
6.860.325
Montant de l'exonération = Impôt brut - Impôt « net « dû ;
Ainsi, la société est tenue de payer l'IS puisqu'il est supérieur à la CM.
soit : 271.082- 178.915= 92.167,00 DH
ç IS calculé 178.915,00 DH
ç La PSN est égale à 25% x 92.167DH = 24.042,00 DH
ç Excèdent de l'IS par rapport à la cotisation minimale
ç Imputation des acomptes payés -3.000,00 DH
(178.915- 23.668) 155.247,00 DH
Reliquat à payer au plus tard le 31 mars 2000 20.042,00 DH
3.3. Imputation sur l'excédent d'IS
5. Prise en compte de l'IS et de la PSN en comptabilité
Il y a lieu d'imputer le crédit de la cotisation minimale en vertu de l'article 15 de la loi relative
à l'IS ( [16] ) : Ainsi, la charge réelle de l'IS et de la PSN que supportera la

ç Au titre de 1998 - 42.000,00 DH Société au titre de l'exercice 1999 sera uniquement égale à

Impôt net après cette imputation l'impôt sur les sociétés après imputation des crédits de cotisa-

[178.915- 42.000] 136.915,00 DH tion minimale, s'élevant à : 136.915,00 DH

3.4. Imputation de la TPPRF et à la PSN pour : 23.042,00 DH

Il y a lieu d'imputer le reliquat de la TPPRF non encore et qui donnera lieu à :

affecté : ( [17] ) 64.000,00 DH ç l'enregistrement en comptabilité de cette charge par le débit du compte Impôts sur les
résultats et le crédit du compte Etat au passif, ce qui engendre un nouveau résultat net
Suite à cette imputation, il ressort un impôt dû avant comptable de - 402.140,38 DH ( [19] ) (L2).

imputation des acomptes de :


ç la réintégration de cette charge au niveau du tableau de passage du résultat net comptable au
résultat net fiscal. (L7 et L8).
11 - Excédent d'amortissement courant (taux excessifs) 225.000,00
Suite à cette double rectification, le tableau final se présentera comme suit :
12 - Autres amortissements courants non déductibles

Modèle de tableau de Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal ( [22] )
13 - Provisions courantes non déductibles
185.000,00
A u 31/12/1999
14 - Dons courants non déductibles 25.000,00
Ligne INTITULES Montant Montant

15 - Excédents non déductibles des dons courants 57.840,00

- Excédents non déductibles sur les intérêts des comptes


i. resultat net comptable 16 262.312,50
courants d'associés

1 · Bénéfice net 20 - Divers :

2 · Perte nette 402.140,34 20.1.Amortissements courants fiscalement différés de


l'exercice

20.2. Marge sur revente de marchandises 62.500,00


ii. reintegrations fiscales
20.3. Achats se rapportant à l'exercice 1995 95.000,00

20.4. Loyer du dépôt refacturé 54.000,00


1. Courantes : 1.971.820,50
20.5. Courtages justifiés par des pièces internes 70.200,00

20.6.Dotation à l'amortissement des charges à répartir 100.000,00


- Rémunérations ne correspondant pas à un Service
3 180.000,00
effectif (salaire du PDG) 20.7.Commissions payées en espèce 96.250,00

( [20] ) 20.8.Indemnité de licenciement 150.000,00


4 - Frais généraux n'incombant pas à la société
30.000,00

20.9.Perte sur créances clients 100.000,00


( [21] )
5 - Autres frais non déductibles
15.278,00
20.10.Gain latent 11.000,00

6 - Cadeaux publicitaires non déductibles 155.000,00


20.11. Ristournes de 1995 80.000,00 réinvestissement dans le délai de 3 ans ou non conservation de
l'investissement pendant 5 ans
20.12. Surplus d'intérêts sur avances financières 17.500,00
21 - Divers :

21.1. Amortissements non courants fiscalement différés de


l'exercice
2. Non courantes : 433.957,00

21.2. Réintégration des amortissements différés en période


déficitaire au
titre de l'IBP et non imputable à l'exercice
7 - Impôt sur les sociétés 136.915,00
21.3. Pénalités sur marchés 130.000,00
8 - Participation à la solidarité nationale 23.042,00
21.4. Valeur de retrait 80.000,00
9 - Amendes et intérêts de retard afférents aux impôts
21.5. Impôt libératoire sur titres de participation 27.000,00

Ligne INTITULES Montant Montant

10 - Autres impôts et taxes non déductibles 12.000,00 iii. deductions fiscales :

11 - Excédent d'amortissement non courant (taux excessifs)

12 - Autres amortissements non courants non déductibles 1. Courantes : 725.000,00

13 - Provisions non courantes non déductibles - Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise courante)
14 - Dons non courants non déductibles

- Provisions courantes faisant l'objet d'une réintégration dans


15 - Excédents non déductibles des dons non courants
23 le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction fiscale a
été antérieurement annulée
- Amendes, pénalités de toute nature et majorations non
17 25.000,00
déductibles
28 - Abattement sur les produits de participation

- Fraction de la plus-value réalisée par la société absorbée et


18 - Divers :
dont l'imposition est différée au nom de la société absorbante

28.1. Reprise d'amortissements fiscalement différés 1998 30.000,00


- Réintégration totale ou partielle du profit net global de
19
cession après abattement prévu au a) de l'article 19 pour non
28.2. Amortissement à 100% de l'étude publicitaire 300.000,00 29.2. Reliquat d'amortissement (reprise de l'annuité
d'amortissement
28.3. Primes d'assurance-vie réintégrées dans le passé 350.000,00 différée en période déficitaire et réintégré au résultat du
premier
28.4. Reprise d'exploitation-provision pour dépréciation de
45.000,00 exercice clos au titre de l'IS)
stocks

29.3.Abattement sur les titres de placement 25.000,00

2. Non courantes : 344.177,00 29.4.Abattement sur retrait

- Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration 29.5. Gain latent de change 1995 35.000,00
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise non courante) 29.6. Profit sur titres de participation 180.000,00

- Provisions non courantes faisant l'objet d'une réintégration


23 dans le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction
fiscale a été antérieurement annulée
Total 2.405.837,50 1.471.317,34
- Abattement sur le profit net global ou la plus-value nette
24 globale des cessions ou des retraits effectués au cours de 104.177,00
l'exercice (article 19)
30 iv. resultat brut fiscal : Montant
25 - Reprise des dégrèvements sur impôts non déductibles
Bénéfice brut fiscal si T1 > T2 (A) 934.520,16
- Abattement sur la plus-value constatée par la société
26 absorbante sur les titres de participation détenus dans la
société absorbée lors de la fusion Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)

- Profit net global de cession exonéré en cas de 31 v. reports deficitaires imputes (c) ( [23] ) 160.000,00
27 réinvestissement du produit global de cession d'un bien
immobilisé · Exercice n - 4 -

· Exercice n - 3 -
Ligne INTITULES Montant Montant

· Exercice 1998 160.000,00


29 - Divers :

32 vi. resultat net fiscal :


29.1.Reprise d'amortissements fiscalement différés

Bénéfice net fiscal (A-C) 774.520,16


[Note 9] Nouvelle base calculée ci-dessus.
ou déficit net fiscal (B)
[Note 10] Provision pour logement.

[Note 11] Provision pour investissement.

[Note 12] Avant correction.


Montant
[Note 13] Montant obtenu précédemment.
33 vii. cumul des amortissements fiscalement differes -
[Note 14] Données hypothèses n°3.III : 6.425.000 - 130.000 (produits titres de participation
devant être exclus : abattement de 100%) + 45.450,00 [(Profit net global après abattement :
34 viii. cumul des deficits fiscaux restant a reporter - (110.800-41.000+600+80.000) - (104.950,00)].

[Note 15] Voir les données aux hypothèses Section 2. n°3.III.


· Exercice n - 4
[Note 16] Voir hypothèse n°2.III.
· Exercice n - 3
[Note 17] Voir hypothèse n°1.III.

· Exercice n - 2 [Note 18] Déterminé auparavant.

[Note 19] Résultat obtenu au point 2 ci-dessus : -242.183,34 - 136.915,00 (IS) - 23.042,00
· Exercice n - 1 (PSN).

[Note 20] Cotisation au profit des cadres.

[Note 21] Surplus sur la redevance leasing.

[Note 22] Sur stock 45.000,00 + clients 140.000,00.


Notes
[Note 23] Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A).
[Note 1] Afférente au chiffre d'affaires à l'export exonéré à 100%.
Annexe I- Illustration du Passage du RNC au RNF

[Note 2] Cotisation au profit des cadres.

[Note 3] Surplus sur la redevance leasing.

[Note 4] Sur stock 45.000,00 + clients 140.000,00.


Section 3 DETERMINATION DU RESULTAT
[Note 5] Déduction provisoire puisque la société sera obligée d'appliquer les abattements pour
bénéficier de la FISCAL IMPOSABLE DE L'EXERCICE
constitution de la provision pour investissement, comme il sera démontré plus loin.
L'auditeur fiscal a été requis de revoir la présentation du tableau et de détailler les divers
[Note 6] Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A). traitements nécessaires pour le calcul de l'IS et de la PSN ( [1] ).
[Note 7] Partant du fait que la provision pour investissement n'est pas cumulable avec 1. Présentation du tableau de passage
l'exonération totale des profits précités. La société doit dans ce cas appliquer les abattements.

[Note 8] Qui sera pris en compte dans l'abattement net global.


Le tableau ci-après, construit sur le modèle du tableau B12 de la liasse comptable, conforme 11 - Excédent d'amortissement courant (taux excessifs) 225.000,00
lui-même au tableau n° 3 requis par l'administration fiscale, reprend l'ensemble des
réintégrations et des déductions que nous avons identifiés au chapitre B ci-dessus à l'issue de
l'analyse des opérations liées à la détermination du résultat fiscal de l'exercice, et avant 12 - Autres amortissements courants non déductibles
constitution de la provision pour logement et étude de la constitution de la provision pour
investissement au titre du même exercice.
( [4] )
13 - Provisions courantes non déductibles
185.000,00

Modèle de tableau de Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal 14 - Dons courants non déductibles 25.000,00

Au 31/12/1999
15 - Excédents non déductibles des dons courants 57.840,00
Ligne INTITULES Montant Montant
- Excédents non déductibles sur les intérêts des comptes
16 262.312,50
courants d'associés
i. resultat net comptable

20 - Divers :
1 · Bénéfice net

20.1.Amortissements courants fiscalement différés de


2 · Perte nette ressortant du point 1.1. 10.833,34
l'exercice

20.2. Marge sur revente de marchandises 62.500,00

ii. reintegrations fiscales


20.3. Achats se rapportant à l'exercice 1995 95.000,00

20.4. Loyer du dépôt refacturé 54.000,00

1. Courantes : 1.971.80,50
20.5. Courtages justifiés par des pièces internes 70.200,00

20.6.Dotation à l'amortissement des charges à répartir 100.000,00

- Rémunérations ne correspondant pas à un Service effectif


3 180.000,00 20.7.Commissions payées en espèce 96.250,00
(salaire du PDG)

20.8.Indemnité de licenciement 150.000,00


( [2] )
4 - Frais généraux n'incombant pas à la société
30.000,00
20.9.Perte sur créances clients 100.000,00
( [3] )
5 - Autres frais non déductibles
15.278,00 20.10.Gain latent 11.000,00

6 - Cadeaux publicitaires non déductibles 155.000,00 20.11. Ristournes de 1995 80.000,00


de l'investissement pendant 5 ans
20.12. Surplus d'intérêts sur avances financières 17.500,00
21 - Divers :

21.1. Amortissements non courants fiscalement différés de


2. Non courantes : 274.000,00 l'exercice

21.2. Réintégration des amortissements différés en période


déficitaire au titre de l'IBP et non imputable à l'exercice

7 - Impôt sur les sociétés


21.3. Pénalités sur marchés 130.000,00

8 - Participation à la solidarité nationale


21.4. Valeur de retrait 80.000,00

9 - Amendes et intérêts de retard afférents aux impôts

10 - Autres impôts et taxes non déductibles : vignettes 12.000,00


21.5. Impôt libératoire sur titres de participation 27.000,00

11 - Excédent d'amortissement non courant (taux excessifs)

12 - Autres amortissements non courants non déductibles


iii. deductions fiscales :

13 - Provisions non courantes non déductibles

14 - Dons non courants non déductibles


1. Courantes : 695.000,00

- Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration


Ligne INTITULES Montant Montant
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise courante)

- Provisions courantes faisant l'objet d'une réintégration dans


- Amendes, pénalités de toute nature et majorations non 23 le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction fiscale
17 25.000,00 a été antérieurement annulée
déductibles

- Fraction de la plus-value réalisée par la société absorbée et 28 - Abattement sur les produits de participation
18
dont l'imposition est différée au nom de la société absorbante
- Divers :
- Réintégration totale ou partielle du profit net global de
19 cession après abattement prévu au a) de l'article 19 pour non
28.1. Reprise d'amortissements fiscalement différés
réinvestissement dans le délai de 3 ans ou non conservation
28.2. Amortissement à 100% de l'étude publicitaire 300.000,00
29.2.Reliquat d'amortissement (reprise de l'annuité
28.3. Primes d'assurance-vie réintégrées dans le passé 350.000,00 d'amortissement
différée en période déficitaire et réintégré au résultat du
premier
28.4. Reprise d'exploitation-provision pour dépréciation de
45.000,00
stocks exercice clos au titre de l'IS)

29.3. Abattement sur les titres de placement 25.000,00

2. Non courantes : 366.400,00 29.4. Abattement sur retrait 56.000,00

- Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration 29.5. Gain latent de change 1998 35.000,00
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise non courante)
29.6. Profit sur titres de participation 180.000,00

- Provisions non courantes faisant l'objet d'une réintégration


23 dans le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction
fiscale a été antérieurement annulée
Total 2.245.880,50 1.072.233,34
- Abattement sur le profit net global ou la plus-value nette
24 globale des cessions ou des retraits effectués au cours de
l'exercice (article 19)

30 iv. resultat brut fiscal : Montant


25 - Reprise des dégrèvements sur impôts non déductibles

Bénéfice brut fiscal si T1 > T2 (A) 1.173.647,16


- Abattement sur la plus-value constatée par la société
26 absorbante sur les titres de participation détenus dans la
société absorbée lors de la fusion Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)

- Profit net global de cession exonéré en cas de 31 v. reports deficitaires imputes (c) ( [6] )
( [5] )
27 réinvestissement du produit global de cession d'un bien
70.400,00
immobilisé
· Exercice n - 4

29 - Divers :
· Exercice n - 3

29.1.Reprise d'amortissements fiscalement différés


· Exercice n - 2

Ligne INTITULES Montant Montant · Exercice n - 1 - 1998 190.000,00


32 vi. resultat net fiscal : ç Elimination de l'abattement sur retrait (2) + 56.000,00

ç Prise en compte de l'abattement net sur l'ensemble


Bénéfice net fiscal (A-C) 983.647,16
des cessions et retraits :
ou déficit net fiscal (B)
110.800-41.000+600+80.000

133.560 x ( [7] ) 10.800+600+80.000

ç Nouvelle base de l'impôt avant imputation des déficits


Montant
ç Imputation des déficits antérieurs
33 vii. cumul des amortissements fiscalement differes
ð déficits sur exploitation

34 viii. cumul des deficits fiscaux restant a reporter ð déficits sur amortissements

ç Base nette des déficits antérieurs


· Exercice n - 4
Plafond de constitution de la provision pour investissement :
· Exercice n - 3
20% x 1.005.870,16 = 201.174,00 DH ( [8] )

· Exercice n - 2 Vu le gain d'impôt qui sera obtenu, la société a intérêt à constituer cette provision et
corrélativement renoncer à l'option d'exonération totale des profits de cession.
· Exercice n - 1
Les résultats comptable et fiscal s'établiront après la prise en compte de cette provision,
respectivement à : 212.007,34 DH et 994.696,16 DH .

2.2. Provisions pour logement

Le bénéfice fiscal avant impôt s'élève à 1.173.647,26 DH.


2. Détermination des provisions réglementées
Le bénéfice fiscal après imputation des déficits reportables est de 1.005.870,16 DH.
2.1. Provisions pour investissement
Le montant de la dotation autorisée est donc égal
Il ressort du tableau de passage une base imposable à l'IS assez importante.
à0 3% de ce bénéfice soit : 30.176,00 DH
Il y a lieu d'apprécier l'opportunité de constituer une provision pour investissement.
Ce chiffre donnera lieu à la constitution au plan comptable d'une dotation non courante par le
Pour cela, il convient de corriger le résultat fiscal par l'élimination de la déduction du montant crédit d'un compte « Provisions réglementées «, ce qui entraînera une première rectification à
du profit net sur cessions d'éléments de l'actif immobilisé et la prise en compte en déduction la fois du résultat comptable et du résultat brut fiscal, lesquels s'établissent respectivement à
des abattements (1). 242.183,34 DH et à 964.520,16 DH .

Le calcul est détaillé comme suit : 3. Détermination du résultat imposable et de l'impôt sur les sociétés

Le résultat fiscal précédent : 1.173.647,16 Il y a lieu d'abord de corriger le tableau de passage.

ç Elimination de la déduction du profit net + 70.400,00 Le bénéfice fiscal initialement calculé après constatation
des provisions pour logement et investissement s'établit à ç Marge sur revente de marchandises TTC + 75.000,00 DH

1.195.870,16 ( [9] ) - 30.176 ( [10] ) - 201.174 ( [11] ) 964.520,16 DH Nouvelle base imposable 6.860.325,00 DH

Ce montant permet d'absorber le total des déficits antérieurs, En supposant que la société est soumise à la cotisation

soit (L31 du tableau) 160.000,00 DH minimale au taux de 0,5%, nous obtenons un montant brut de : 34.302,00 DH

et ensuite le total des amortissements différés, soit (L 29.1) 30.000,00 DH La cotisation nette est obtenue comme suit :

Il reste un bénéfice fiscal imposable de 774.520,16 DH Base imposable brute - [(100% du chiffre d'affaires à l'export) +

3.1. Impôt sur les sociétés (100% de la subvention afférente à ce chiffre d'affaires)]

Du fait que la société est encouragée à l'export, il y a lieu de tenir compte de l'exonération, à Cotisation brute x
concurrence de 100% de l'IS afférent au bénéfice se rapportant au chiffre d'affaires à l'export
et également à la subvention correspondante. Base imposable brute

L'impôt brut ( [12] ) sera donc calculé comme suit : 6.860.325 - (2.100.000)
[13]
35% x 774.520 ( ) = 271.082 DH = 34.302 x = 23.668,00 DH

L'impôt dû en définitive sera de : 6.860.325

Total des produits (hors 100% du chiffre d'affaires à Ainsi, la société est tenue de payer l'IS puisqu'il est supérieur à la CM.

l'export et 100% de la subvention correspondante) ç IS calculé 178.915,00 DH

Impôt brut x ç Excèdent de l'IS par rapport à la cotisation minimale

Total des produits (178.915- 23.668) 155.247,00 DH

6.340.450 ( [14] ) - 2.000.000 - 100.000 3.3. Imputation sur l'excédent d'IS

= 271.082 x = 178.915,00 DH Il y a lieu d'imputer le crédit de la cotisation minimale en vertu de l'article 15 de la loi relative
à l'IS ( [16] ) :
6.340.450
ç Au titre de 1998 - 42.000,00 DH
3.2. Cotisation minimale
Impôt net après cette imputation
La base "brute" constituée par les produits d'exploitation
[178.915- 42.000] 136.915,00 DH
TTC est de : ( [15] ) 6.686.600,00 DH
3.4. Imputation de la TPPRF
Corrections de la base :
Il y a lieu d'imputer le reliquat de la TPPRF non encore
ç Ristournes non imputables sur les produits de l'exercice + 80.000,00 DH
affecté : ( [17] ) 64.000,00 DH
ç Surplus d'intérêts sur les avances financières TTC + 18.725,00 DH
Suite à cette imputation, il ressort un impôt dû avant
imputation des acomptes de : ç la réintégration de cette charge au niveau du tableau de passage du résultat net comptable au
résultat net fiscal. (L7 et L8).
(136.915- 64.000) 72.915,00 DH
Suite à cette double rectification, le tableau final se présentera comme suit :
3.5. Imputation des acomptes payés

Le montant des acomptes payés au nombre de quatre :


Modèle de tableau de Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal
4 x 6.000 ( [18] ) à imputer est de : 24.000,00 DH
A u 31/12/1999
IS à régulariser en définitive au plus tard le 31 mars 2000
Ligne INTITULES Montant Montant
est de : (72.915- 24.000) 48.915,00 DH

4. Calcul de la PSN

La PSN a été abrogée au titre des activités non exonérées totalement de l'IS, pour les
i. resultat net comptable
exercices ouverts à compter du 1er janvier 1996. Toutefois, la PSN est dûe au titre de l'activité
d'export exonérée à 100%. Le montant de cette participation s'élève à 25% de l'impôt
théorique afférent à l'activité exonérée. 1 · Bénéfice net

ç Calcul de la base imposable :


2 · Perte nette 402.140,34
Montant de l'exonération = Impôt brut - Impôt « net « dû ;

soit : 271.082- 178.915= 92.167,00 DH

ç La PSN est égale à 25% x 92.167DH = 24.042,00 DH ii. reintegrations fiscales

ç Imputation des acomptes payés -3.000,00 DH

Reliquat à payer au plus tard le 31 mars 2000 20.042,00 DH


1. Courantes : 1.971.820,50
5. Prise en compte de l'IS et de la PSN en comptabilité

Ainsi, la charge réelle de l'IS et de la PSN que supportera la

Société au titre de l'exercice 1999 sera uniquement égale à


- Rémunérations ne correspondant pas à un Service
3 180.000,00
l'impôt sur les sociétés après imputation des crédits de cotisa- effectif (salaire du PDG)

tion minimale, s'élevant à : 136.915,00 DH ( [20] )


4 - Frais généraux n'incombant pas à la société
30.000,00
et à la PSN pour : 23.042,00 DH

et qui donnera lieu à : ( [21] )


5 - Autres frais non déductibles
15.278,00
ç l'enregistrement en comptabilité de cette charge par le débit du compte Impôts sur les
résultats et le crédit du compte Etat au passif, ce qui engendre un nouveau résultat net
6 - Cadeaux publicitaires non déductibles 155.000,00
comptable de - 402.140,38 DH ( [19] ) (L2).
20.11. Ristournes de 1995 80.000,00
11 - Excédent d'amortissement courant (taux excessifs) 225.000,00
20.12. Surplus d'intérêts sur avances financières 17.500,00
12 - Autres amortissements courants non déductibles

( [22] )
13 - Provisions courantes non déductibles
185.000,00 2. Non courantes : 433.957,00

14 - Dons courants non déductibles 25.000,00

15 - Excédents non déductibles des dons courants 57.840,00 7 - Impôt sur les sociétés 136.915,00

- Excédents non déductibles sur les intérêts des comptes 8 - Participation à la solidarité nationale 23.042,00
16 262.312,50
courants d'associés

9 - Amendes et intérêts de retard afférents aux impôts


20 - Divers :

20.1.Amortissements courants fiscalement différés de


Ligne INTITULES Montant Montant
l'exercice

10 - Autres impôts et taxes non déductibles 12.000,00


20.2. Marge sur revente de marchandises 62.500,00

11 - Excédent d'amortissement non courant (taux excessifs)


20.3. Achats se rapportant à l'exercice 1995 95.000,00

12 - Autres amortissements non courants non déductibles


20.4. Loyer du dépôt refacturé 54.000,00

13 - Provisions non courantes non déductibles


20.5. Courtages justifiés par des pièces internes 70.200,00

14 - Dons non courants non déductibles


20.6.Dotation à l'amortissement des charges à répartir 100.000,00

15 - Excédents non déductibles des dons non courants


20.7.Commissions payées en espèce 96.250,00

- Amendes, pénalités de toute nature et majorations non


20.8.Indemnité de licenciement 150.000,00 17 25.000,00
déductibles

20.9.Perte sur créances clients 100.000,00


- Fraction de la plus-value réalisée par la société absorbée et
18
dont l'imposition est différée au nom de la société absorbante
20.10.Gain latent 11.000,00
- Réintégration totale ou partielle du profit net global de
19
cession après abattement prévu au a) de l'article 19 pour non
réinvestissement dans le délai de 3 ans ou non conservation de 28.2. Amortissement à 100% de l'étude publicitaire 300.000,00
l'investissement pendant 5 ans
28.3. Primes d'assurance-vie réintégrées dans le passé 350.000,00
21 - Divers :
28.4. Reprise d'exploitation-provision pour dépréciation de
45.000,00
21.1. Amortissements non courants fiscalement différés de stocks
l'exercice

21.2. Réintégration des amortissements différés en période


déficitaire au
titre de l'IBP et non imputable à l'exercice 2. Non courantes : 344.177,00

21.3. Pénalités sur marchés 130.000,00 - Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise non courante)
21.4. Valeur de retrait 80.000,00
- Provisions non courantes faisant l'objet d'une réintégration
21.5. Impôt libératoire sur titres de participation 27.000,00 23 dans le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction
fiscale a été antérieurement annulée

- Abattement sur le profit net global ou la plus-value nette


24 globale des cessions ou des retraits effectués au cours de 104.177,00
iii. deductions fiscales : l'exercice (article 19)

25 - Reprise des dégrèvements sur impôts non déductibles

1. Courantes : 725.000,00 - Abattement sur la plus-value constatée par la société


26 absorbante sur les titres de participation détenus dans la
- Fraction de l'amortissement ayant fait l'objet de réintégration société absorbée lors de la fusion
22 antérieure non régularisée sur le plan comptable (et ayant fait
l'objet de reprise courante) - Profit net global de cession exonéré en cas de
27 réinvestissement du produit global de cession d'un bien
- Provisions courantes faisant l'objet d'une réintégration dans immobilisé
23 le résultat comptable de l'exercice et dont la déduction fiscale a
été antérieurement annulée
Ligne INTITULES Montant Montant
28 - Abattement sur les produits de participation
29 - Divers :
- Divers :
29.1.Reprise d'amortissements fiscalement différés
28.1. Reprise d'amortissements fiscalement différés 1998 30.000,00
29.2. Reliquat d'amortissement (reprise de l'annuité
d'amortissement ou déficit net fiscal (B)
différée en période déficitaire et réintégré au résultat du
premier

exercice clos au titre de l'IS)


Montant

29.3.Abattement sur les titres de placement 25.000,00


33 vii. cumul des amortissements fiscalement differes -

29.4.Abattement sur retrait


34 viii. cumul des deficits fiscaux restant a reporter -

29.5. Gain latent de change 1995 35.000,00


· Exercice n - 4

29.6. Profit sur titres de participation 180.000,00


· Exercice n - 3

· Exercice n - 2

Total 2.405.837,50 1.471.317,34


· Exercice n - 1

30 iv. resultat brut fiscal : Montant

Bénéfice brut fiscal si T1 > T2 (A) 934.520,16 Notes

Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B) [Note 1] Afférente au chiffre d'affaires à l'export exonéré à 100%.

[Note 2] Cotisation au profit des cadres.


31 v. reports deficitaires imputes (c) ( [23] ) 160.000,00
[Note 3] Surplus sur la redevance leasing.
· Exercice n - 4 -
[Note 4] Sur stock 45.000,00 + clients 140.000,00.

· Exercice n - 3 - [Note 5] Déduction provisoire puisque la société sera obligée d'appliquer les abattements pour
bénéficier de la
constitution de la provision pour investissement, comme il sera démontré plus loin.
· Exercice 1998 160.000,00
[Note 6] Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A).
32 vi. resultat net fiscal :
[Note 7] Partant du fait que la provision pour investissement n'est pas cumulable avec
l'exonération totale des profits précités. La société doit dans ce cas appliquer les abattements.
Bénéfice net fiscal (A-C) 774.520,16
[Note 8] Qui sera pris en compte dans l'abattement net global.
[Note 9] Nouvelle base calculée ci-dessus. Ainsi, le montant de chaque acompte sera de

[Note 10] Provision pour logement. (25% x 178.915), soit : 44.729,00 DH

[Note 11] Provision pour investissement. ç Base des acomptes de la PSN : 23.042,00 DH

[Note 12] Avant correction. Le montant de chaque acompte est de 25% x 23.042 = 5.761,00 DH

[Note 13] Montant obtenu précédemment. La société est tenue de payer ses acomptes avant la fin de chaque trimestre, à moins qu'elle ne
lève une option de non versement des acomptes à partir du deuxième au vu des résultats
[Note 14] Données hypothèses n°3.III : 6.425.000 - 130.000 (produits titres de participation prévisionnels moins performants que ceux de 1999.
devant être exclus : abattement de 100%) + 45.450,00 [(Profit net global après abattement :
(110.800-41.000+600+80.000) - (104.950,00)].

[Note 15] Voir les données aux hypothèses Section 2. n°3.III. Notes
[Note 16] Voir hypothèse n°2.III.
[Note 1] Afférente à l'activité exonérée totalement de l'IS.
[Note 17] Voir hypothèse n°1.III.
[Note 2] Correspondant à l'impôt dû au titre de 1999 avant imputation du crédit de cotisation
minimale.
[Note 18] Déterminé auparavant.
Annexe II - Obligations Déclaratives
[Note 19] Résultat obtenu au point 2 ci-dessus : -242.183,34 - 136.915,00 (IS) - 23.042,00
(PSN).

[Note 20] Cotisation au profit des cadres.


ANNEXE II
[Note 21] Surplus sur la redevance leasing.

[Note 22] Sur stock 45.000,00 + clients 140.000,00. OBLIGATIONS


[Note 23] Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A).

Annexe I- Illustration du Passage du RNC au RNF


DECLARATIVES

Section 4 INTRODUCTION :

La présente annexe recense les obligations déclaratives qui incombent à la société. L'auditeur
ACOMPTES A PAYER AU TITRE s'y référera pour contrôler les déclarations qui ont été souscrites par la société, dans l'objectif
de relever les rectifications à réaliser au titre des déclarations futures, et d'évaluer les
DE L'EXERCICE 2000 sanctions pécuniaires qu'encourt la société.

Il a été demandé enfin à l'auditeur de revoir le calcul des montants des acomptes qui seront à A ce titre, l'auditeur aura à assurer ses vérifications sur deux aspects essentiels :
verser au titre de l'exercice 2000.
à En matière de contenu :
La base de calcul des acomptes de l'IS et la PSN ( [1] ) est constituée des impôts de référence.
Le réviseur doit vérifier que les informations portées sur les déclarations correspondent à
ç Base des acomptes de l'IS : ( [2] ) 178.915,00 DH celles qui sont prévues par la loi, et le cas échéant, les modèles de l'administration fiscale.
Il devra s'assurer aussi de la réalité et de la fiabilité de ces informations, en les recoupant en Le contenu de la déclaration d'existence prévue par la loi relative à l'IS diffère selon que la
cas de besoin avec les sources comptables et extra-comptables. partie déclarante est :

à En matière de délai de dépôt : ç une société de droit marocain, ou,

L'auditeur doit s'assurer que les obligations déclaratives ont été souscrites dans les délais ç une société étrangère qui crée son établissement stable au Maroc.
légaux. Il évalue à ce niveau le risque potentiel en matière de sanctions qu'encourrait la
société pour non respect des délais de dépôt des déclarations fiscales. 1.1. Cas des sociétés de droit marocain

La revue des obligations déclaratives proposée est articulée autour de trois types d'obligations En vertu de l'article 26 de la loi relative à l'IS, la déclaration d'existence que les sociétés
: marocaines souscrivent au moment de leur constitution, doit obligatoirement mentionner :

q Celles qui sont liées à la création de la société (section 1) ; ç la raison sociale et le lieu du siège social de la société ;

q Celles qui sont de nature périodique et ponctuelle (section 2) ; ç le numéro de téléphone du siège social et, le cas échéant, celui du principal établissement au
Maroc ;
q Celles qui sont prévues en fin d'exploitation (section 3).
ç les professions et activités exercées dans chaque établissement et succursale mentionné dans
Annexe II - Obligations Déclaratives la déclaration ;

ç le lieu de tous les établissements ou succursales de la société situés au Maroc et, le cas
échéant, à l'étranger ;
Section 1
ç les numéros d'inscription au registre de commerce, à la C.N.S.S, à la taxe urbaine, et le cas
échéant, à l'impôt des patentes ;
OBLIGATIONS DECLARATIVES LIEES
ç les noms et prénoms, la qualité et l'adresse des dirigeants ou représentants de la société
A LA CREATION D'UNE SOCIETE AU habilités à agir au nom de celle-ci ;
COMMENCEMENT D'UNE ACTIVITE ç les noms et prénoms ou la raison sociale, ainsi que l'adresse de la personne physique ou
morale qui s'est chargée des formalités de constitution ;
Les obligations déclaratives des sociétés commencent à partir du moment de leur constitution,
ou installation pour les établissements stables des sociétés étrangères ( [1] ). ç la mention de l'option pour l'imposition irrévocable à l'IS lorsqu'il s'agit :
Elles doivent, en effet, souscrire une déclaration d'existence dans les conditions de fond, de ü de sociétés en nom collectif ou en commandite simple comprenant uniquement des
délai et de forme définies par la loi. personnes physiques ;
L'obligation de souscription de la déclaration d'existence prévue par la loi relative à la TVA, ü ou, des associations en participation.
quant à elle, peut naître postérieurement à la création de la société, étant donné qu'elle est liée,
plutôt, à la date d'assujettissement à cette taxe. 7Il est à signaler que la déclaration d'existence doit, au moment du dépôt, être accompagnée
des statuts de la société et de la liste des actionnaires fondateurs.
I. DECLARATION D'EXISTENCE EN MATIERE D'I.S.
1.2. Cas des établissements stables des sociétés étrangères
Conformément aux dispositions de l'article 26 de la loi relative à l'IS, les sociétés marocaines
nouvellement créées, ainsi que les sociétés étrangères qui s'établissent au Maroc, doivent Les sociétés étrangères qui s'installent au Maroc sont tenues de préciser dans leur déclaration
adresser, à l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées du lieu de leur domicile fiscal, d'existence, outre les trois premières mentions ci-dessus exposées :
une déclaration d'existence ( [2] ).
ç le lieu de tous leurs établissements et succursales situés au Maroc ;
1. Contenu de la déclaration
ç les noms et prénoms ou la raison sociale, la profession ou l'activité, ainsi que ç enfin, la raison sociale, la désignation et le siège des entreprises dont l'assujetti dépend ou
l'adresse de la personne physique ou morale résidente au Maroc, accréditée auprès qui dépendent de lui.
de l'administration fiscale ( [3] ) ;
A noter que la loi relative à la TVA n'a pas prévu de sanctions pour infractions en matière de
ç la mention de l'option pour l'imposition forfaitaire lorsqu'il s'agit de sociétés étrangères dépôt de la déclaration d'existence.
adjudicataires de marchés de travaux, de construction ou de montage, ayant opté pour
l'imposition forfaitaire sur le montant total du marché au taux de 12%.

2. Modalités et délai de dépôt de la déclaration d'existence Notes


[4] [5]
La déclaration d'existence ( ) doit être déposée ( ) dans un délai maximum de trois mois à
[Note 1] Soumis au droit commun
compter de la date :
[Note 2] Cette obligation incombe même aux sociétés exonérées de l'IS
ç de leur constitution, pour les sociétés marocaines ;
[Note 3] Par le biais d'une lettre signée par la société étrangère concernée, accompagnée de
ç de leur installation au Maroc, pour les sociétés étrangères.
l'acceptation de l'accrédité et informant l'administration des actes et déclarations que celui-ci
est habilité à exécuter ou signer au nom de la société.
3. Sanctions pour défaut ou retard de dépôt de la déclaration d'existence
[Note 4] Souscrire selon le modèle n°8301
Conformément aux dispositions de l'article 43 de la loi relative à l'IS, les sociétés passibles de
cet impôt, nouvellement créées ou établies au Maroc, encourent une amende de 1.000 DH,
[Note 5] Contre récépissé ou envoyé par lettre recommandée avec accusée de réception
lorsqu'elles:
[Note 6] Souscrire selon le modèle n°625/88
ç effectuent un dépôt tardif de la déclaration d'existence ;
[Note 7] De l'emplacement du ou des façonniers ainsi que le nom et le domicile de celui-ci si
ç ou, déposent une déclaration inexacte.
l'entreprise fait appel à la sous-traitance.
L'amende de 1.000 DH est émise par voie de rôle.
Annexe II - Obligations Déclaratives
II. DECLARATION D'EXISTENCE EN MATIERE DE T.V.A

Conformément aux dispositions de l'article 34 de la loi relative à la TVA, tout nouvel assujetti
à cette taxe est soumis à l'obligation de souscrire une déclaration d'existence. Section 2
La déclaration d'existence ( [6] ) doit être adressée par l'assujetti au service local d'assiette dont DECLARATIONS A PRODUIRE EN
il relève dans le mois qui suit le commencement des opérations taxables.

Elle doit obligatoirement indiquer : COURS D'EXPLOITATION


ç la raison sociale, la forme juridique et le siège social de la société ; Les obligations déclaratives incombant à l'entreprise durant toute la période de son
exploitation sont assez nombreuses et peuvent être classées en :
ç la nature des activités exercées ;
ç des déclarations périodiques devant être produites au moins une fois par année,
ç la nature des produits fabriqués par l'assujetti lui-même ou par un tiers, et, s'il y a lieu, des
autres produits dont il fait le commerce ; ç des déclarations ponctuelles dont l'obligation de production trouve son origine dans
certaines opérations à caractère plus ou moins exceptionnel.
ç l'emplacement des magasins de vente, agences et succursales, des usines et entrepôts situés
au Maroc ( [7] ). Les déclarations périodiques sont limitativement prévues par les lois relatives à l'IS, à l'IGR et
à la TVA. Celles prévues en matière d'IS comprennent :
ç la déclaration du résultat fiscal ou du chiffre d'affaires ; ç Indiquer :

ç la déclaration des rémunérations allouées à des tiers ; ü les références des paiements effectués au titre des acomptes provisionnels pour l'exercice
concerné ;
ç la déclaration des rémunérations versées à des sociétés étrangères.
ü la base de la cotisation minimale et le montant correspondant ;
Les déclarations périodiques prévues par la loi relative à l'IGR sont :
ü le résultat fiscal et l'impôt correspondant ;
ç la déclaration annuelle des traitements et salaires ;
ü le montant de la régularisation de l'impôt qui est due, ou celui de l'excédent, qui se dégage
ç la déclaration des pensions et rentes viagères. après imputation des acomptes provisionnels.

Quant aux déclarations devant être produites par les assujettis à la TVA, elles comprennent ç Etre accompagnée des pièces annexes suivantes ( [3] ) :
pour l'essentiel :
ü un tableau des résultats comptables de l'exercice comportant le CPC et un état des
ç la déclaration périodique du chiffre d'affaires ; rectifications extra-comptables opérées pour obtenir le résultat fiscal, le bilan (actif et passif) ;

ç la déclaration du prorata de déduction. ü un relevé détaillé, par catégorie, des charges ;

Les déclarations ponctuelles, quant à elles, pour leur majeure partie, sont prévues par les lois ü un état indiquant, par bénéficiaire, le montant des intérêts des emprunts contractés auprès
relatives aux autres impôts et taxes (taxe urbaine, taxe sur les profits immobiliers, Taxe sur les des tiers, autres que les organismes bancaires et de crédit, ainsi que le montant des intérêts
produits des actions et revenus assimilés,...). rémunérant les comptes courants d'associés ;

I. DECLARATIONS PERIODIQUES ü un état récapitulatif des immobilisations et de leurs amortissements ;

1. Déclarations périodiques prévues en matière d'I.S. ü un état des dotations aux amortissements pratiqués au titre de l'exercice avec l'indication des
modalités de leur calcul ;
1.1. Déclaration du résultat fiscal ou du chiffre d'affaires
ü un état des provisions constituées en franchise d'impôt avec l'indication de leur objet et des
1.1.1. Modalité et délai de dépôt modalités de leur calcul ;

L'article 27 de la loi relative à l'IS fixe les modalités et délais de dépôt : ü un état des locations, des baux et des contrats de leasing ;

ç de la déclaration du résultat fiscal devant être souscrite par les sociétés et établissements ü un état de la répartition du capital social ;
stables d'entreprises étrangères soumis au régime de droit commun, et,
ü un relevé des valeurs mobilières détenues en portefeuille ;
ç de la déclaration du chiffre d'affaires dont l'obligation de production incombe aux
établissements stables de sociétés étrangères situés au Maroc et ayant opté pour l'imposition ü un état de la répartition et de l'affectation des bénéfices effectuées au cours de l'exercice ;
forfaitaire qui est prévue à l'article 18 de la loi précitée ( [1] ) .
ü un état du chiffre d'affaires de l'exercice, ventilé par nature d'opérations en distinguant le
a) Déclaration du résultat fiscal : chiffre d'affaires réalisé à l'intérieur de celui réalisé à l'exportation ;

Les sociétés imposables à l'IS sous le régime du droit commun doivent souscrire une ü un état des amortissements différés en période déficitaire et imputés au résultat de l'exercice
déclaration du résultat fiscal conformément à l'imprimé modèle fourni par l'administration ( [2] considéré ;
).
ü en cas de fusion, un état du profit net réalisé par la société fusionnée sur les éléments de
Cette déclaration déposée, auprès de l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées du lieu l'actif immobilisé et les titres de participation, et dont l'imposition a été différé au nom de la
du siège social de la société concernée, dans le délai de 3 mois suivant la date de clôture de société absorbante ou née de la fusion.
chaque exercice comptable, doit obligatoirement :
ç être signée par le représentant légal de la société ( [4] ) .
N.B. : Les sociétés à prépondérance immobilière (visées au paragraphe I de l'article 5 de la Le montant minimum de perception est fixé à 500 DH.
L.F. 1978) doivent également joindre la liste nominative des détenteurs de leurs actions,
parts bénéficiaires, parts de fondateurs ou parts sociales ( [5] ) . Les sociétés qui ne a) Défaut de dépôt :
produisent pas la liste précitée dans le délai prescrit encourent une amende de 10.000 DH.
Conformément aux dispositions de l'article 29 de la loi relative à l'IS, le défaut de dépôt des
Dans le cas où la liste produite comporte des omissions ou des inexactitudes, les sociétés déclarations du résultat fiscal ou du chiffre d'affaires est susceptible de donner lieu à une
encourent une amende de 200 DH par omission ou inexactitude, sans que cette amende puisse taxation d'office.
excéder 5.000 DH. Ces amendes sont émises par voie de rôle.
Toutefois, préalablement à cette taxation, la société est invitée par lettre recommandée avec
b) Déclaration du chiffre d'affaires : accusé de réception à déposer la déclaration de son résultat fiscal ou de son chiffre d'affaires,
dans un délai de 30 jours suivant la date de réception de cette lettre.
En application des dispositions de l'article 27 II, les sociétés étrangères adjudicataires de
marchés de travaux de construction ou de montage, ayant opté pour une imposition forfaitaire Passé ce délai, si la société n'a toujours pas déposé sa déclaration, l'administration l'informe
au taux de 12% sur le montant du marché, sont soumises à l'obligation de souscrire une par lettre recommandée avec accusé de réception, des bases qu'elles a évaluées et sur
déclaration de leur chiffre d'affaires ( [6] ) . lesquelles la société sera imposée d'office si elle ne dépose pas sa déclaration dans un
deuxième délai de 30 jours suivant la date de réception de cette deuxième lettre d'information.
Cette déclaration, dont le dépôt doit être effectué avant le 1er Avril de chaque année, doit
comporter les indications ci-après : Si la société ne dépose pas sa déclaration avant l'expiration de ce deuxième délai de 30 jours,
elle est taxée d'office selon les bases d'imposition retenues par l'Administration. L'impôt à
ü la raison sociale ; payer résultant de cette taxation, et émis par voie de rôle, est en outre, assorti d'une majoration
de 15% ( [8] ) qui ne peut être inférieure à 500 DH.
ü la nature de l'activité et le lieu du principal établissement au Maroc ;
1.2. Déclaration des rémunérations allouées à des tiers
ü le nom ou la raison sociale, la profession ou la nature de l'activité et l'adresse des clients au
Maroc ; Aux termes des dispositions de l'article 30 de la loi relative à l'IS, les sociétés ayant une
activité au Maroc, y compris les sociétés étrangères qui ont opté pour l'imposition forfaitaire,
ü le montant de chacun des marchés en cours d'exécution ; sont tenues de déclarer les rémunérations ci-après, lorsqu'elles sont versées à des
contribuables inscrits à l'impôt des patentes ou à l'IS :
ü le montant des sommes encaissées au titre de chaque marché, au cours de l'année civile
précédente, en distinguant les avances financières des encaissements correspondant à des ç honoraires ;
travaux ayant fait l'objet de décomptes ;
ç commissions, courtages et autres rémunérations similaires ;
ü le montant des sommes pour lesquelles une autorisation de transfert a été obtenue de
l'Office des Changes avec les références de cette autorisation ; ç rabais, remises et ristournes accordés après facturation.

ü les références des paiements de l'impôt exigible. 1.2.1. Modalité et délais de dépôt

1.1.2. Sanctions pour retard ou défaut de dépôt La déclaration des rémunérations allouées à des tiers doit parvenir à l'inspecteur des impôts
directs et taxes assimilées du lieu du siège social ou du principal établissement au Maroc de la
a) Retard de dépôt : société qui les verse dans le même délai que celui prévu pour la déclaration du résultat fiscal
ou du chiffre d'affaires ( [9] ) .
Les impositions résultant de déclarations déposées hors délai donnent lieu à l'application d'une
majoration égale à 15% ( [7] ) : Cette déclaration, établie conformément à un imprimé modèle de l'administration fiscale ( [10] )
, doit indiquer, pour chacun des bénéficiaires, les mentions ci-après :
ç des droits correspondant au bénéfice ou à la cotisation minimale lorsqu'elle est supérieure à
ces droits, ou lorsque la déclaration déposée hors délai fait ressortir un résultat nul ou ç le nom, prénom ou la raison sociale ;
déficitaire, pour les sociétés soumises au régime de droit commun ;
ç la profession ou nature de l'activité et l'adresse ;
ç des droits correspondant au chiffre d'affaires, pour les établissements stables imposés
forfaitairement..
ç le numéro d'inscription à l'impôt des patentes ou à l'IS ( [11] ), et le numéro d'inscription à la ç les rémunérations pour l'organisation de tournées artistiques ou sportives ;
TVA (3) ;
ç les droits de location et les rémunérations analogues versées pour l'usage ou le droit à usage
ç le numéro d'inscription à la CNSS ; d'équipements de toute nature ;

ç le montant, par catégorie, des sommes allouées à titre d'honoraires, de commissions, de ç les intérêts de prêts et autres placements à revenu fixe, à l'exclusion des intérêts des prêts
courtages ou de rabais, ristournes et remises accordés après facturation. consentis à l'Etat ou garantis par lui, et de ceux afférents aux dépôts en devises ou en dirhams
convertibles ainsi que les intérêts de prêts octroyés en devises pour une durée égale ou
1.2.2. Sanctions pour infractions en matière de déclaration des déclarations des supérieur à 10 ans ( [14] ) ;
rémunérations allouées à des tiers
ç les rémunérations pour le transport routier de personnes ou de marchandises effectué du
a) Défaut ou retard de dépôt : Maroc vers l'étranger, pour la partie du prix correspondant au trajet parcouru au Maroc ;

En vertu des dispositions de l'article 46 de la loi relative à l'IS, le défaut ou le retard de ç les commissions et honoraires.
production de la déclaration des rémunérations allouées à des tiers donne lieu à la
réintégration dans le résultat fiscal de la société concernée de 25% du montant des 1.3.1. Modalités et délai de dépôt
rémunérations non déclarées et à l'application d'une majoration de 15% des droits résultant de
cette réintégration ( [12] ) . La déclaration des rémunérations versées à des sociétés étrangères, à déposer en même temps
que la déclaration du résultat fiscal ou du chiffre d'affaires, doit mentionner :
A noter toutefois que l'Administration admet que seule la majoration de 15% est applicable
sur la base du montant global des rémunérations non déclarées. ç la nature et le montant des paiements effectués par la personne morale déclarante;

b) Déclaration incomplète ou insuffisante : ç le montant des retenues y afférentes ( [15] ) ;

L'article susvisé dispose que lorsque la déclaration des rémunérations allouées à des tiers, ç la désignation de la société bénéficiaire des paiements.
produite dans le délai imparti, est insuffisante ou incomplète, la société concernée est passible
d'une amende de 100 dirhams par omission ou inexactitude relevée. Cependant, cette amende, 1.3.2. Sanctions pour retard ou insuffisance de la déclaration
émise par voie de rôle, ne peut dépasser 1.000 dirhams.
L'article 49 paragraphe II de la loi relative à l'IS stipule que le dépôt d'une déclaration hors
1.3. Déclaration des rémunérations versées à des sociétés étrangères délai ou d'une déclaration insuffisante donne lieu à l'application d'une amende de 1.000 DH.

Conformément aux dispositions de l'article 37 de la loi relative à l'IS, les personnes morales Cette amende est émise par voie de rôle.
résidentes ou ayant une activité au Maroc doivent souscrire une déclaration ( [13] ) des
rémunérations payées, par elles ou par leurs intermédiaires, à des sociétés étrangères non 1.4. Options diverses
résidentes.
1.4.1. Option pour l'imposition libératoire des titres de participation
Les rémunérations concernées sont prévues par l'article 12 de la loi précitée à savoir :
L'accès à ce régime est assorti de la production dans le mois qui suit la première cession,
ç les redevances pour usage de droits d'auteurs sur des oeuvres littéraires, artistiques ou d'une demande d'option.
scientifiques, y compris les films cinématographiques et de télévision ;
Par ailleurs, la société est tenue de produire la déclaration de l'ensemble des profits, dans le
ç les redevances pour la concession de licences d'exploitation de brevets, dessins et mois suivant la date de clôture de l'exercice concerné, et ce d'après le modèle établi par
modèles, plans, formules et procédés secrets, de marques de fabrique ou de commerce ; l'Administration.

ç les rémunérations pour la fourniture d'informations scientifiques, techniques ou autres et N.B. La loi ne prévoit pas de sanction en cas de défaut ou de retard de dépôt
pour des travaux d'études effectués au Maroc ou à l'étranger ; de cette déclaration

ç les rémunérations pour l'assistance technique ou pour la prestation de personnel mis à la 1.4.2. Option pour l'exonération totale des profits de cession des éléments de l'actif
disposition d'entreprises domiciliées ou exerçant leur activité au Maroc ; immobilisé en cours d'exploitation
Cette option est assortie de l'obligation de production de l'engagement écrit de la société de ç nombre de déductions pour charges de famille ;
réinvestissement du produit de cession.
ç montant du revenu net imposable ;
La loi ne prévoit pas de délai pour la production de cet engagement.
ç montant des retenues opérées au titre de l'impôt ;
En pratique, il est fourni en même temps que la déclaration du résultat fiscal
ç période à laquelle s'applique le paiement.
2. Sanctions pour retard ou insuffisance de la déclaration
Cette déclaration doit en outre être complétée par un état des rémunérations et indemnités
2.1. Déclaration annuelle des traitements et salaires occasionnelles versées par les contribuables à des personnes ne faisant pas partie de leur
personnel salarié ( [17] ) et qui doit indiquer pour chaque bénéficiaire :
La législation fiscale marocaine ( [16] ) prévoit l'obligation de souscrire une déclaration
annuelle des traitements et salaires payés par : ç les nom et prénoms ;

ç les employeurs privés, domiciliés ou établis au Maroc ; ç l'adresse et la profession ;

ç les administrations et autres personnes morales de droit public. ç le montant brut des sommes payées, des retenues opérées et des taux appliqués (17% ou
30%) pour le calcul de celles-ci.
2.1.1. Modalités et délai de dépôt
2.1.2. Sanctions pour infractions commises en matière de déclaration des traitements et
La déclaration annuelle des traitements et salaires doit être déposée, dans le courant du mois salaires
de Février de chaque année, à l'intention de l'inspecteur des impôts directs et taxes
assimilées du lieu du domicile, du principal établissement ou du siège des contribuables q Déclaration incomplète ou irrégulière
concernés.
Le contribuable qui dépose une déclaration incomplète encourt une majoration de 15% de
Cette déclaration doit indiquer, pour chacun des bénéficiaires des revenus salariaux payés au l'impôt dû toutes les fois que les éléments manquants ont une incidence sur la base
cours de l'année écoulée, les renseignements suivants : d'imposition ( [18] ). Dans le cas contraire, une amende de 25 DH par omission ou inexactitude
relevée est appliquée ( [19] ).
ç nom, prénom et adresse ;
q Déclaration déposée hors délai
ç numéro de la CIN, ou de la carte de séjour pour les étrangers, ainsi que le numéro
d'immatriculation à la CNSS ; En vertu des dispositions de l'article 81 de la loi relative à l'IGR, le dépôt tardif d'une
déclaration des traitements et salaires entraîne une majoration de l'amende fiscale ci-dessus
ç numéro matricule à la division de l'ordonnancement et du traitement informatique du prévue de :
Ministère des finances, pour les fonctionnaires civils et militaires ;
ç 50%, si le retard est compris entre 1 et 2 mois ;
ç montant brut des traitements, salaires et émoluments ;
ç 100%, s'il est supérieur à 2 mois.
ç montant brut des indemnités versées à titre de frais d'emploi et de service, de frais de
représentation, de déplacement, de mission et autres frais professionnels ; 2.2. Déclaration des pensions et rentes viagères

ç montant du revenu brut imposable ; Conformément aux dispositions de l'article 78 de la loi relative à l'IGR, les débirentiers ( [20] )
domiciliés ou établis au Maroc, doivent souscrire une déclaration des pensions et rentes
ç montant des retenues opérées au titre de la pension de retraite, de la CNSS et des viagères dont ils assurent le paiement.
organismes de prévoyance sociale ;
Les modalités et délai de souscription ainsi que les sanctions pour infractions commises en
ç taux des frais professionnels ; matière de cette déclaration sont identiques à ceux prévus ci-dessus pour la déclaration
annuelle des traitements et salaires.
ç montant des échéances prélevées au titre des prêts et intérêts normaux pour acquisition de
logements économiques ; 3. Déclarations périodiques prévues en matière de TVA
Conformément aux dispositions de l'article 29 de la loi relative à la TVA, les assujettis à cette ç l'identité du redevable ;
taxe doivent souscrire une déclaration périodique de leur chiffre d'affaires.
ç le montant total des affaires réalisées ;
Cette déclaration doit, en outre, être accompagnée de certains documents annexes.
ç le montant des affaires non taxables ;
3.1. Déclarations périodiques du chiffre d'affaires
ç le montant des affaires exonérées ;
3.1.1. Périodicité et délai de dépôt de la déclaration du chiffre d'affaires
ç le montant du chiffre d'affaires taxable par nature d'activité et par taux ;
Le délai de dépôt de la déclaration périodique du chiffre d'affaires diffère selon que l'assujetti
est soumis : ç le montant de la taxe exigible ;

ç au régime de la déclaration mensuelle, ç le montant du crédit de la période précédente, le cas échéant ;

ç au, à celui de la déclaration trimestrielle. ç le montant de la taxe dont la déduction est opérée en distinguant entre :

q Régime de la déclaration mensuelle ( [21] ) ü les prestations de services, les importations, les achats et les travaux à façon, pour les achats
non immobilisés ;
La législation fiscale ( [22] ) marocaine soumet au régime de la déclaration mensuelle :
ü les importations, les achats, les livraisons à soi-même, les travaux d'installation et de pose,
ç les redevables dont le chiffre d'affaires taxable réalisé au cours de l'année écoulée ainsi que les prestations de services et autres dépenses passées en immobilisations, pour les
atteint ou dépasse 1 000 000 dirhams ; achats immobilisés.

ç toute personne n'ayant pas d'établissement stable au Maroc et y effectuant des ç le montant de la taxe à verser ou, le cas échéant, le crédit reportable.
opérations imposables.
3.1.3. Documents annexes à joindre à la déclaration périodique du chiffre d'affaires
Cette déclaration mensuelle doit être déposée au plus tard à la fin de chaque mois, au titre du
chiffre d'affaires réalisé le mois précédent. Les assujettis à cette taxe doivent annexer à leurs déclarations périodiques du chiffre d'affaires
:
q Régime de la déclaration trimestrielle ( [23] )
ç une copie des factures des achats des biens inscrits dans un compte d'immobilisation
En vertu des dispositions de l'article 29 de la loi relative à la TVA, sont soumis au régime de ouvrant droit à déduction et acquis au cours de la période d'imposition considérée ;
la déclaration trimestrielle :
ç un relevé de ces factures comportant :
ç les redevables dont le chiffre d'affaires taxable réalisé au cours de l'année écoulée est
inférieur à 1 000 000 dirhams ; ü leur référence ;

ç les redevables exploitant des établissements saisonniers ainsi que ceux exerçant une ü la désignation exacte des biens, leur valeur et le montant de la taxe ayant grevé leur
activité périodique ou effectuant des opérations occasionnelles ; acquisition.

ç les nouveaux redevables pour l'année civile en cours ( [24] ). N.B. Il est à signaler que ni la loi relative à la TVA, ni le décret d'application
ne prévoit de sanctions à l'encontre des redevables qui enfreignent cette
Cette déclaration doit être déposée avant l'expiration du premier mois de chaque trimestre au règle de déclaration. Toutefois, dans la pratique, et en cas de contrôle, les
titre du chiffre d'affaires réalisé au cours du trimestre écoulé. inspecteurs rejettent la déduction de la TVA grevant ces immobilisations
pour motif d'infraction aux conditions de forme prévues par le décret
3.1.2. Modalités de dépôt d'application de la TVA.

La déclaration du chiffre d'affaires, établie sur un imprimé modèle fourni par l'administration, 3.1.4. Sanctions pour infractions commises en matière de déclaration périodique du chiffre
doit indiquer : d'affaires
q Retard de dépôt de la déclaration : Conformément aux dispositions de l'article 36 de la loi relative à la TVA, les assujettis à cette
taxe doivent déposer au service local des impôts directs et taxes assimilées, une copie du
Conformément aux dispositions de l'article 48 de la loi relative à la TVA, le dépôt tardif d'une bilan, du CPC et du tableau d'amortissement et autres états annexes, et ce dans les trois mois
déclaration périodique du chiffre d'affaires est sanctionné par une majoration : qui suivent celui de la clôture de l'exercice.

ç de 10% ( [25] ) des droits dûs, lorsque le retard de déclaration et de versement de la taxe est Le défaut ou le retard de dépôt de ces documents est sanctionné par :
inférieur ou égal à 1 mois ;
ç une amende de 2.000 DH ;
ç de 25% ( [26] ) de ces droits, lorsque le retard de déclaration ou de versement de la taxe
dépasse 1 mois. ç une majoration de 100 DH par jour de retard plafonnée à 1.000 DH.

q Défaut de dépôt de la déclaration : I. DECLARATIONS PONCTUELLES

En vertu de l'article 28 de la loi relative à la TVA, le contribuable qui ne produit pas la 1. Déclaration de transfert du siège social prévue en matière d'IS
déclaration périodique du chiffre d'affaires est imposé d'office dans les mêmes conditions que
celles prévues pour la taxation d'office en matière d'IS ( [27] ). 1.1. Modalités de dépôt de la déclaration de transfert

La taxe à payer résultant de cette imposition d'office est, en outre, passible d'une amende de Conformément aux dispositions de l'article 26, paragraphe II de la loi relative à l'IS, les
25%. sociétés passibles de cet impôt doivent, lorsqu'elles procèdent au transfert de leur siège social
ou de leur principal établissement situé au Maroc, aviser par écrit ( [29] ) dans le mois suivant
q Déclaration incomplète ou irrégulière : celui du transfert, l'inspecteur des impôts directs du lieu où elles sont imposables.

La législation fiscale marocaine ( [28] ) soumet à une amende de 25% (1), les contribuables qui 1.2. Sanctions pour défaut ou retard de dépôt de la déclaration de transfert
déposent une déclaration périodique du chiffre d'affaire comportant :
Lorsque la société qui transfère son siège social ou son principal établissement au Maroc ne
ç des omissions, insuffisances ou minorations dans les déclarations de recettes ou dépose pas la déclaration de transfert dans le délai imparti, elle est passible d'une amende,
d'opérations taxables ; émise par voie de rôle, de 500 DH ( [30] ).

ç des déductions abusives ; 2. Déclarations d'options prévues en matière de TVA

ç des manoeuvres tendant à obtenir indûment le bénéfice d'exonérations ou de La loi relative à la TVA prévoit essentiellement deux situations d'options :
remboursements.
ç une ayant trait à l'assujettissement à cette taxe (article 6) ; et,
3.2. Déclaration du prorata de déduction
ç l'autre concernant le régime sous lequel sera imposé le contribuable : à l'encaissement (droit
Conformément aux dispositions de l'article 19 du décret d'application de la loi relative à la commun) ou le débit (article 10).
TVA, les assujettis à cette taxe doivent souscrire, avant le 1 er Avril de chaque année, une
déclaration sur laquelle sont portées les informations suivantes: 2.1. Option pour l'imposition à la TVA

ç le pourcentage de déduction annuel (prorata) appliqué pendant l'année en cours; 2.1.1. Bénéficiaires de l'option

ç les éléments globaux utilisés pour la détermination de ce pourcentage ; En vertu de l'article 6 de la loi relative à la TVA, peuvent prendre la qualité d'assujetti à la
TVA :
ç le prix d'achat ou de revient, taxe comprise, de l'ensemble des biens inscrits dans un compte
d'immobilisation acquis au cours de l'année précédente ; ç les commerçants et les prestataires de services qui exportent directement les produits, objets,
marchandises ou services pour leur chiffres d'affaires à l'exportation ;
ç le montant de la taxe afférente à ce prix d'achat ou de revient, pour les achats faits auprès de
assujettis à la T.V.A. ç les revendeurs en l'état de produits autres que ceux visés ci-dessous, à savoir les ventes
portant sur :
3.3. Sanctions pour retard ou insuffisance de la déclaration
ü le pain, le couscous, semoule, farines, servant à l'alimentation humaine ainsi que les céréales 3. Déclarations prévues par la loi sur la taxe urbaine
servant à la fabrication de ses farines et les levures utilisées dans le panification.
Conformément aux dispositions de la loi instituant la taxe urbaine ( [32] ), les personnes
ü le lait, crème de lait frais conservé ou non, concentré ou non, sucré ou non, laits, spéciaux physiques ou morales, domiciliées ou établies au Maroc doivent souscrire :
pour nourrissons, laits en poudre destinés à l'alimentation humaine, ou beurre à l'exclusion des
autres produits dérivés du lait. ç une déclaration spéciale lors de l'installation de machines et appareils faisant partie
intégrante de leurs établissements de production de biens ou de services ;
ü le sucre de canne, de betterave, et les sucres analogues, à l'état brut, raffinés, agglomérés, y
compris les vergeoises, les candis et les sirops de sucre pur non aromatisés ni colorés (....). ç une lettre d'information adressée au service local d'assiette des impôts directs et taxes
assimilées lors du changement d'affectation ou de propriété des immeubles, leur appartenant,
ü le sel de cuisine (gemme ou marin). passibles de la taxe urbaine.

ü les dates conditionnées, produites au Maroc, les raisins secs et figues sèches. 3.1. Déclaration spéciale

ü les bougies et paraffines. 3.1.1. Modalités et délai de dépôt

ü les produits dont les prix sont réglementés. Cette déclaration concerne le bénéfice de l'exonération quinquennale de la taxe au titre des
biens d'équipement matériels nouvellement acquis faisant partie intégrante des établissements
ü les vents portant sur les appareillages spécialisés destinés aux handicapés et au déficients de production.
visuels.
La déclaration spéciale comporte, en dehors des renseignements habituels relatifs à l'identité
ü les personnes considérées au regard de la loi relative à la TVA comme petits fabriquants ( du contribuable, la date d'installation et le prix de revient des machines et appareils faisant
[31]
) et petits prestataires et réalisant un chiffre d'affaires annuel inférieur ou égal à 180.000 partie intégrante des établissements industriels ou de services.
dirhams (article 7)
Cette déclaration doit être adressée au service contre récépissé ( [33] ) à l'inspecteur des impôts
2.1.2. Modalités et délais de réalisation directs et taxes assimilées du lieu d'imposition de la société, avant le 31 Décembre de l'année
d'installation des machines et appareils concernés.
L'assujettissement à la TVA se fait par déclaration adressée sous pli recommandé au service
local des taxes sur le chiffre d'affaires du ressort duquel dépend le redevable. 3.1.2. Défaut ou retard de dépôt

L'option qui peut être réalisée sur tout ou partie des ventes et prestations, prend effet, après 30 En vertu des dispositions de l'article 17 de la loi relative à la taxe urbaine, le défaut ou le
jours suivant sa date d'envoi. retard de souscription de la déclaration spéciale est sanctionné par une amende de 10%
calculée sur la base :
2.2. L'option pour le régime des débits
ç de la taxe due, ou bien,
Les assujettis imposables à la taxe sur la valeur ajoutée sous le régime de l'encaissement
(régime de droit commun) qui désirent être imposés sous le régime des débits doivent en vertu ç de celle qui aurait été due en l'absence d'exonération totale ou partielle ( [34] ).
de l'article 10 de la loi précitée, adresser leur option pour le régime des débits :
3.2. Lettre d'information
ç avant le 1er janvier, ou,
3.2.1. Modalités et délais de dépôt
ç dans les 30 jours qui suivent la date de début de leur activité.
Les propriétaires ou usufruitiers d'immeubles passibles de la taxe urbaine doivent, en cas de
Suite à la réalisation de cette formalité déclarative, la société est autorisée à réaliser le changement d'affectation ou de propriété de ces biens, établir une lettre d'information ( [35] ) à
versement de la TVA facturée selon le régime du débit. cet effet et l'adresser à l'inspecteur des impôts directs du lieu de situation des immeubles en
question, avant le 31 Janvier de l'année suivant celle du changement.
Par ailleurs, l'option de la société doit être accompagnée de la liste des clients débiteurs
éventuels ; celle-ci doit acquitter la TVA y afférente dans les 30 jours qui suivent la date 3.2.2. Défaut ou retard de dépôt
d'envoi de la déclaration.
Conformément aux dispositions de l'article 17 de la loi sur la taxe urbaine, le défaut de 5.1. Modalités et délai de dépôt
production dans le délai légal de la lettre d'information entraîne une amende de 10% calculée
sur la base : Les personnes susvisées doivent souscrire, dans le courant du mois de Mars de chaque année,
une déclaration des intérêts et produits assimilés payés au cours de l'année écoulée ainsi que
ç de la taxe due, ou bien, des retenues à la source y afférentes.

ç de celle qui aurait été due en l'absence d'exonération totale ou partielle. Cette déclaration doit indiquer :

4 . Déclarations prévue par la loi relative à la Taxe sur les produits des actions et ç Pour les bénéficiaires identifiés :
revenus assimilés (TPA) ( [36] )
ü le numéro du décompte ou de l'avis de crédit ;
L'article 8 de la loi relative à la TPA soumet les sociétés qui distribuent des produits
imposables à cette taxe, ou le cas échéant, l'établissement bancaire ayant été délégué pour ü le numéro de la C.I.N ou de la carte d'étranger ;
payer ces produits, à l'obligation de souscrire une déclaration annuelle des revenus ainsi
distribués. ü le numéro du registre de commerce ;

4.1. Modalités et délais de dépôt ü le montant brut des intérêts, le montant de la taxe et le montant net du paiement ;

Les sociétés et établissements bancaires susvisés doivent souscrire, dans le courant du mois ü la date de référence du versement de la taxe au percepteur ;
de Mars , une déclaration des revenus imposables à la TPA distribués au cours de l'année
précédente. ü le numéro d'article d'imposition à l'IGR ou à l'IS.

Celle-ci doit mentionner : ç Pour les bénéficiaires non identifiés, les montants bruts et nets des intérêts ainsi que celui de
la taxe correspondante.
ç le nom, adresse et profession du débiteur ou payeur ;
5.2. Sanctions pour infractions commises en matière de déclaration de la TPPRF
ç les noms, adresses et professions des bénéficiaires ;
Le défaut ou le retard de dépôt de la déclaration de la TPPRF ainsi que le dépôt d'une
ç la nature du paiement, le montant de la taxe et le montant net du paiement ; déclaration inexacte ou incomplète, son passibles d'une majoration de 15% du montant de la
taxe non déclarée.
ç la date de versement de la taxe.
6. Déclaration des terrains non bâtis en matière de Participation à la Solidarité
Cette déclaration ( [37] ) adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à Nationale (PSN)
l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées de leur siège social, doit être accompagnée,
le cas échéant, des attestations de propriété des titres requises des bénéficiaires des produits Les propriétaires de terrains non bâtis passibles de la PSN ( [40] ) doivent procéder à la
susvisés soumis à l'IS, pour bénéficier de la dispense de la retenue à la source de la TPA. déclaration du revenu virtuel de ces derniers avant le 1er Mai de chaque année .

4.2. Sanctions pour infractions commises en matière de déclaration de la TPA Cette déclaration qui doit être déposée auprès du receveur de l'enregistrement dont relèvent
ces terrains, et elle doit être rédigée d'après un imprimé modèle fourni par l'Administration et
Le défaut de dépôt de la déclaration récapitulative des produits distribués, dans le délai indiquer :
prescrit, ainsi que le dépôt de déclarations inexactes ou incomplètes sont passibles d'une
majoration de 15% du montant de la taxe non déclarée. ç les nom, prénom et adresse du propriétaire ;

5. Déclaration prévue par le texte relatif à la Taxe sur les produits de placement à ç la valeur vénale du terrain au 1er Janvier de l'année de la déclaration ;
revenu fixe (TPPRF) ( [38] )
ç le lieu de situation du terrain, sa superficie et le numéro de son titre foncier, s'il est
Les personnes morales résidentes ou établies au Maroc doivent, à l'occasion du paiement immatriculé.
d'intérêts et autres produits assimilés passibles de la TPPRF ( [39] ), souscrire une déclaration
récapitulative des paiements effectués à ce titre.
La loi prévoit que sont taxés d'office avec application d'une majoration de 25% du montant de [Note 13] Modèle n° 8305
la PSN due et d'une amende de 2% dudit montant (par mois ou fraction de mois de retard), les
personnes qui ne remplissent pas les obligations précitées [Note 14] Prêts contractés à compter du 01/07/1996

[Note 15] A noter que les rémunérations en question sont soumises à une retenue à la source
de 10% devant être opérée par l'entreprise qui les paie.
Notes
[Note 16] Article 77 de la loi relative à l'I.G.R.
[Note 1] Cette option est ouverte aux établissements stables adjudicataires de marchés de
[Note 17] Rémunérations visées à l'article 73 de la loi relative à l'I.G.R.
travaux de construction ou de montage d'installations industrielles ou techniques.
[Note 18] Article 81, II de la loi relative à l'I.G.R.
[Note 2] Modèle n°8303
[Note 19] Article 109 de la loi relative à l'I.G.R.
[Note 3] La liste des pièces annexes est fixée par le décret n°2-87-911 du 30/12/1987 ; ayant
fait l'objet d'une mise à jour suite à l'entrée en vigueur de la loi comptable n°9/88 du
[Note 20] Y compris les comptables publics
01/01/1994.
[Note 21] Modèle n°718/97
[Note 4] Président, Directeur Général, Administrateur Délégué, Gérant, fondé de pouvoir ou
tout autre personne habilitée à agir au nom de la société.
[Note 22] Article 29 de la loi relative à l'I.G.R.
[Note 5] Cette obligation est prévue à compter du 01/01/1995
[Note 23] Modèle n°609/86
[Note 6] Conformément au modèle n°8303.
[Note 24] Toutefois, ces redevables peuvent opter pour le régime de la déclaration mensuelle
s'ils en font la demande avant le 31 janvier.
[Note 7] Ce taux peut être porté jusqu'à 100% en cas de mauvaise foi de la société. A noter
qu'en plus de cette majoration, sont appliquées les sanctions pour infractions en matière de
[Note 25] Ce taux peut être porté à 100% en cas de mauvaise foi ; A noter qu'en cas de mise
versement d'impôt (amende de 10%, majoration de 3% pour le 1er mois de retard et de 1% par
en recouvrement par l'administration fiscale de l'état des produits, il est appliqué en plus de
mois ou fractions de mois suivants).
cette majoration, les sanctions pour infractions en matière de versement de la taxe d'une
majoration de 3% pour le 1er mois de retard et de 1% par mois ou fraction de mois suivants.
[Note 8] Ce taux peut être porté jusqu'à 100% en cas de mauvaise foi de la société. A noter
qu'en plus de cette majoration, sont appliquées les sanctions pour infractions en matière de
[Note 26]
versement d'impôt (amende de 10%, majoration de 3% pour le 1er mois de retard et de 1% par
mois ou fractions de mois suivants.
[Note 27] Voir ci-dessus.
[Note 9] A savoir :
[Note 28] Article 48 de la loi relative à la TVA.
ü 3 mois après la clôture de chaque exercice comptable pour les sociétés de droits commun;
[Note 29] Le modèle n°8307 est prévu par l'administration fiscale à cet effet.
ü 3 avant le premier avril de chaque année, pour les sociétés étrangères ayant opté pour
[Note 30] A rticle 43 de la loi relative à l'I.S.
l'imposition forfaitaire
[Note 31] Sont considérés comme "petits fabricants" ou "petits prestataires" :
[Note 10] Modèle n° 8306
ü toute personne dont la profession consiste en l'exercice d'une industrie principalement
[Note 11] Remplacés à compter du 01/01/1997 par un identifiant fiscal unique.
manuelle,
[Note 12] En plus des sanctions pour infractions en matière de versement d'impôt (amende de
ü les façonniers qui opèrent par le compte de tiers sur les matières premières fournies par ce
10%, majoration de 3% pour le 1er mois de retard et de 1% par mois ou fractions de mois
dernier.
suivants).
ü les exploitants de taxis
ü toute personne qui, dans un local sommairement agencé vend des produits ou denrées de de transformation de la forme juridique entraînant leur exclusion du domaine de l'IS ou la
faible valeur ou exécute des menues prestations de services. création d'une nouvelle personne morale :

[Note 32] Article 5 et 15 de la loi n°37-89 instituant la taxe urbaine (dahir n°1-89-288 du ç une déclaration du résultat fiscal de la dernière période d'activité ;
30/12/1989).
ç et, le cas échéant, celle de l'exercice comptable précédant cette dernière période d'activité.
[Note 33] Selon un modèle fourni par l'Administration à cet effet.
Cette déclaration doit être souscrite dans le délai de 45 jours à compter de la date de
[Note 34] De fait, les machines et appareils nouvellement installés sont exonérés de la Taxe réalisation de l'un des changements précités.
urbaine pendant une période de 5 années suivant celle de leur installation.
L'article susvisé précise, par ailleurs, qu'en cas de cessation totale d'activité suivie de
[Note 35] Aucune forme particulière n'est exigée par la loi. liquidation prolongée, la déclaration du résultat fiscal de la dernière période d'activité, doit
comporter, en outre, les nom, prénoms et adresse du liquidateur, ainsi que la nature et
[Note 36] Dahir n°1-89-145 du 23/10/1989 portant promulgation de la loi n°18-88 relative à l'étendue des pouvoirs qui lui ont été conférés.
la taxe sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés.
Le liquidateur doit souscrire pendant toute la période de liquidation :
[Note 37] Souscrite selon le modèle n°5001.
ç une déclaration des résultats provisoires obtenus au cours de chaque période de 12 mois, à
[Note 38] La taxe sur les produits des placements à revenu fixe a été instituée par l'article 6 de compter de la date de cessation, et ce, dans le délai de 3 mois suivant la date d'arrêté des
la loi de finances 1992. comptes.

[Note 39] Voir champ d'application de la TPPRF. ç une déclaration du résultat final, dans le délai de 45 jours suivant la date de clôture des
opérations de liquidation.
[Note 40] Ce sont les terrains non bâtis situés dans l'étendue des communes urbaines et de
leurs zones périphériques, sauf ceux : II. DECLARATION PREVUE EN MATIERE DE TVA

ü appartenant à l'Etat ou aux collectivités locales L'article 35 de la loi relative à la TVA soumet tout assujetti à cette taxe, qui cède son
entreprise ou en cesse l'exploitation, à l'obligation de produire une déclaration de cessation
ü situés dans des zones grevées de servitudes non aedificandé. contenant les indications nécessaires à :

ü relevant de la taxe urbaine, ç la liquidation de la taxe due,

ü les terrains, pour lesquels une autorisation de construire ou de lotir a été octroyée, pour une ç et, à la régularisation des déductions (clients débiteurs, stocks, biens immobilisables).
durée de 3 ans, à condition que le permis d'habiter soit obtenu dans ce délai.
Cette déclaration doit être fournie, dans le mois qui suit la date de cession ou de cessation, au
Annexe II - Obligations Déclaratives service des impôts directs et taxes assimilées dont relève l'assujetti.

Section 3
DECLARATIONS A PRODUIRE EN
FIN D'EXPLOITATION
I. DECLARATION PREVUE EN MATIERE D'IS

En vertu des dispositions de l'article 28 de la loi relative à l'IS, les sociétés passibles de cet
impôt sont tenues de produire, en cas de cessation totale d'activité, de fusion, de scission ou

Vous aimerez peut-être aussi