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Réseaux A9
Séance 1 Concepts de base
Séance 2 Les procédures de liaison
Séance 3 Notions d'architecture
Séance 4 Les protocoles de liaison
Séance 5 Les réseaux locaux (LAN)
Séance 6 l'interconnexion de réseaux
Séance 7-8 Les réseaux distants (WAN)
Séance 9-10 Internet et TCP/IP
Séance 11 Administration et sécurité des réseaux
Séance 12 Applications et serveur
Diapositive 1
Sommaire
Sommaire:
Première partie: les concepts de base des réseaux
La convergence entre réseaux informatiques et réseaux téléphoniques
Les notions de base des réseaux informatiques
L’évolution de l’informatique localisée vers l’informatique réseaux
Un essai de classification des réseaux informatiques
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 3
La convergence (1):
La convergence (1)
Il est intéressant de montrer
comment l’interpénétration des
réseaux téléphoniques et des
Réseau
téléphonique réseaux de transport de données
a conduit progressivement à leur
intégration. On peut la décrire en 4
ordinateur
Réseau de
ordinateur étapes :
données
Dans cette première étape, les flux
voix et données sont de nature
fonctionnelle et physique différentes.
Chaque système dispose de son
propre réseau. L’usager se raccorde aux deux réseaux par des liens indépendants.
Diapositive 4
La convergence (2)
voix voix
Réseau de
transport
données données
ordinateur ordinateur
La convergence (2):
Dans la deuxième étape, la voix a fait l’objet d’une numérisation. Les flux physiques sont
banalisés, et comme tels, peuvent être transportés par un même réseau (réseau de transport).
Cependant les réseaux d’accès restent fonctionnellement différents et les usagers accèdent
toujours aux services par des voies distinctes.
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 5
La convergence (3):
La convergence (3) La troisième étape poursuit la
banalisation des flux. La voix n’est
plus seulement numérisée, mais elle
est structurée en paquets (comme
pour les données) permettant ainsi un
équipement Réseau équipement traitement de bout en bout identique
d’accès voix/données d’accès
pour les deux flux. Dans cette
ordinateur ordinateur approche, le protocole de transport
est identique, mais les protocoles
usagers restent différents. L’usager
n’a besoin que d’un seul accès
physique au réseau de transport (réseau voix/données). Les flux sont séparés par un
équipement (équipement voix/données) localisé chez l’usager et sont traités par des systèmes
différents.
Diapositive 6
La convergence (4)
Réseau
ordinateur voix/données ordinateur
La convergence (4):
Enfin, la quatrième étape consiste en une intégration complète, l’équipement terminal de
traitement des flux est le même, seuls les terminaux diffèrent. La voix et la donnée peuvent, non
seulement cohabiter sur un même réseau, mais collaborer dans les applications informatiques
finales : c’est le couplage informatique/téléphonie de manière native. Dans cette approche les
protocoles de transport et usager sont identiques pour les deux flux.
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 7
Réseaux informatiques
Concepts de base
Les réseaux informatiques ne font pas exception : on retrouve ces 4 notions, énoncées de façon
légèrement différente
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Diapositive 8
usagers
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Diapositive 9
La connectivité
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Diapositive 10
Notions d’architecture
Clivage en niveaux
Notions d’architecture :
Les problèmes posés par l'Interconnexion des Systèmes Ouverts (ISO) sont nombreux, et
relativement complexes. Pour les aborder, on définit un modèle d’architecture en couches, de
manière à les isoler et à faciliter leur résolution.
Prenons par exemple la décision de relier Bordeaux à Turin par une liaison téléphonique (en
supposant qu’une telle liaison n’existe pas déjà)
Tout d’abord, il faut établir une liaison physique par un un support de connexion. Il faudra étudier
et choisir le support adapté à la communication (câble coaxial, fibre optique, liaison hertzienne, ou
combinaison de ces supports).
Il faudra ensuite examiner le chemin d’implantation de cette ligne. Il est peu probable que l’on
creuse une tranchée de Bordeaux à Turin pour y enterrer un câble qui relie directement ces 2
villes. On étudiera la possibilité d’utiliser des chemins existants, en passant par Londres ou par
Madrid. Ainsi, si plusieurs chemins sont possibles, il faudra en sélectionner un.
Enfin, une fois la liaison établie, il faudra adopter une langue pour converser (il pourrait en avoir 2
en faisant appel à des interprètes).
Il est évident que les 3 problèmes évoqués (le support physique, le routage, et la présentation des
données) sont indépendants, et il faudra les traiter à des niveaux différents .
Cette approche n'est pas nouvelle: c'est celle qui prévaut dans l’architecture d'un système
informatique localisé (couches matérielles, couches systèmes, et couches logicielles).
Dans le cas des réseaux informatiques, les architectures sont normalisées.
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Diapositive 11
Notions de sécurité :
Notions de sécurité L'interconnexion des systèmes peut
entraîner des dégradations contre
lesquelles il faut se prémunir. Il faut
assurer :
Intégrité des informations transportées
- l'intégrité des entités transportées
Contrôle des accès (les systèmes de transmission
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Diapositive 13
Système mono-utilisateur :
On dispose d'un ordinateur et de
L’informatique localisée (1)
toutes ses ressources :
- une unité de traitement,
- une mémoire centrale,
UT T - une mémoire de masse,
- des périphériques de dialogue, ...
Un seul utilisateur mobilise toutes les
MC ressources, et il faut attendre qu'elles
soient libérées pour les fournir à
l'utilisateur suivant. C’est le
Système mono-utilisateur
traitement par lots.
Diapositive 14
T T
T T
UT
T T
MC
Système multi-utilisateurs
Système multi-utilisateurs :
Les progrès des systèmes d'exploitation ont permis une utilisation plus rationnelle des ressources
qui peuvent être partageables dans le temps et dans l'espace mémoire.
Plusieurs utilisateurs peuvent dialoguer (à l'aide de terminaux) avec l’unité de traitement, dans
l’espace mémoire et dans les périodes qui leur sont alloués (exploitation des ressources en temps
partagé).
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Diapositive 15
La télé-informatique :
La télé-informatique (1) Les terminaux peuvent être distants
de l'unité de traitement, ce qui
T T nécessite un système de
transmission de données.
T T
UT Ils sont reliés à l ’unité de traitement
T T
centrale, selon le cas, par des lignes
privées ou publiques, ou encore par
T RTC T
un réseau téléphonique commuté
T T
T T
(RTC).
On trouve une assez grande
diversité de terminaux depuis le
terminal léger de type console, jusqu'au terminal lourd, capable de faire du traitement et du
stockage en local.
Diapositive 16
La télé-informatique (2)
T
T T lignes spécialisées
T
Frontal
Central
(Hôte) T RTC T
T T
T Réseau T T T
Commuté
T T
T T
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Diapositive 17
La télé-informatique (3)
ligne T
multipoints T T lignes spécialisées
(bus) T
Frontal
T
Central
(Hôte) T RTC T
T
T T
T
T T
lignes multiplexées
T Concentrateur T T Multiplexeur T
T T T T
T T T T
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 18
Liaisons permanentes:
Les réseaux informatiques (1)
La structure précédente constitue
déjà un réseau, mais dans une
configuration particulière (un
ordinateur central dont les ressources
liaisons permanentes sont partagées par des terminaux,
éloignés plus ou moins nombreux, ce
qui nécessite quand même la prise en
compte du transport de
l'information.
On peut généraliser cette structure à
un ensemble d'ordinateurs,
connectés en réseau, voire à un ensemble de réseaux interconnectés.
Les liaisons peuvent être permanentes, ou commutées.
Diapositive 19
T
T T T T T
T T
T
T
T UT T
UT
T T
T
T
T
réseau
T commuté
noeuds de T
commutation T ETTD
UT T
UT T
T T T T
T
ETTD T
T T
T T
T
Liaisons commutées :
Les équipements raccordés au réseau commuté (unités de traitement ou terminaux) sont appelés
ETTD (" Équipement Terminal de Traitement de Données")
Les liaisons entre les ETTD sont temporaires : des chemins sont établis à travers le réseau
commuté, en fonction des besoins.
En multipliant les unités de traitement et les ressources qui leur sont attachées, on augmente la
puissance de l'ensemble, c’est à dire sa synergie.
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Diapositive 20
Essai de classification
L’envergure
La topologie
Le type de commutation
Essai de classification :
Il existe une très grande diversité de réseaux informatiques, et les solutions apportées à leurs
problèmes sont aussi diverses. Afin que chaque réseau ne soit pas un cas d'espèce, il est
souhaitable de regrouper ceux qui présentent des caractéristiques communes. Comme pour toute
classification, il faut définir des critères. Bien que leur liste ne soit pas exhaustive, nous en avons
retenu trois :
L’envergure qui prend en compte la distance entre les équipements les plus éloignés.
La topologie qui définit la façon dont les systèmes sont interconnectés
Le type de commutation qui définit la façon dont les données sont acheminées à travers le
réseau.
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Diapositive 21
L’envergure
L’envergure :
La distance ( prise au sens de l'envergure du réseau) est un critère intéressant, car la
classification à laquelle elle conduit, est aussi valable pour d'autres critères tels que la
transmission en série ou en parallèle, le débit binaire, le type de stations interconnectées.
Elle se résume au tableau ci dessus, où apparaissent trois classes de réseaux :
Les réseaux « en bus » : en réalité, ce sont des ordinateurs constitués de plusieurs processeurs
(souvent des milliers) qui communiquent entre eux par des bus en parallèle à très haut débit. Leur
étude relève de l’architecture des ordinateurs et non de celle des réseaux.
Les réseaux locaux (LAN) : ils sont implantés dans les entreprises, à l’échelle de la pièce, de
l’immeuble, ou de quelques immeubles et sont utilisés pour échanger(ou partager) des données
entre microordinateurs.
Certains réseaux locaux ont été étendus à l’échelle de la cité : on les appelle réseaux
métropolitains (MAN)
Les réseaux étendus (WAN) sont implantés sur de longues distances, à l’échelle du pays, du
continent ou de la planète. Ils relient entre eux des centres informatiques équipés de gros
ordinateurs, ou des sous réseaux.
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Diapositive 22
La topologie
Réseau en étoile
réseau maillé Réseau arborescent
La topologie :
Un réseau peut être représenté par des stations de données reliées entre elles par des liaisons
de données.
La façon dont les stations sont interconnectées constitue la topologie du réseau, représentée par
un graphe, dont les noeuds sont les stations et les arcs les liaisons.
La topologie maillée est la plus générale. Bien que toutes les stations ne communiquent pas
directement par une liaison de données, il existe en général plusieurs chemins pour passer d’une
extrémité à l’autre du réseau. On trouve le plus souvent cette topologie dans les réseaux étendus,
constitués par l’interconnexion de centres informatiques, ou de sous-réseaux communiquant entre
eux par des routeurs.
La topologie en arbre résulte d’une organisation hiérarchique d’un système d’information répartie,
souvent centralisé.
La topologie en étoile est un cas particulier d’arborescence.
Les topologies en bus et en anneau constituent souvent le moyen de relier plusieurs stations par
une liaison commune (ou multipoints). On les trouve plutôt dans les réseaux locaux.
Enfin, plus rarement, on peut trouver des topologies « exotiques », telle que la matrice de
connexion, justifiées par des stratégies de communication particulières.
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 23
Le type de commutation :
Le type de commutation
Comme nous l'avons déjà évoqué,
dans les réseaux maillés, les
stations ne sont pas reliées 2 à 2, et
Diapositive 24
La commutation de circuits
La commutation de circuits :
C'est le principe de fonctionnement du Réseau Téléphonique Commuté (RTC).
- Un circuit est établi entre les stations A et B avant l'échange des données
- Une fois le circuit établi, les données peuvent être échangées.
- Ce circuit est attribué à la communication AB (et en principe, uniquement à AB) pendant toute
la durée de la communication).
- Pendant les "silences", le circuit est inutilisable pour une autre communication.
- Tout se passe comme s'il y avait une seule liaison de données entre A et B.
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 25
La commutation de messages
N1
N2
N3
La commutation de messages :
Le principe est différent: les données sont acheminées au fur et à mesure des commutations.
Un message est une suite logique de données qui forment un tout (fichier, enregistrement, ... )
Les commutateurs sont dotés de mémoire, car le message est envoyé de nœud en noeud.
Dans le cas de la figure ci-dessus, le message est transmis de A à N1, où il est stocké, et vérifié. Il
est ensuite transmis de N1 à N2. Pendant ce temps, la liaison (A_N1) est libérée. Il est ensuite
transmis de N2 à N3, … et ainsi de suite jusqu’à B.
avantage: sur le chemin, on n'utilise qu'une seule liaison de données à la fois, les autres étant
disponibles pendant ce temps pour d'autres communications.
inconvénients : si la taille des messages est trop importante, il y a des risques :
- de débordement des tampons de stockage (un noeud de commutation peut recevoir des
messages depuis plusieurs stations),
- de lenteur de transmission de bout en bout (il faut attendre qu'un message soit entièrement
arrivé dans un noeud avant de pouvoir le retransmettre vers le noeud suivant),
- de probabilité d'erreur importante, qui peut se traduire parfois par un blocage du réseau
(pour un taux d'erreur donné, la probabilité d'erreur sur un bit est proportionnelle à la longueur du
message).
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 26
La commutation de paquets
A
P4
N1
P3
N2 P2
N3
P1
La commutation de paquets :
- Pour palier aux inconvénients engendrés par les messages de taille trop importante, on
fragmente les messages en paquets de taille moyenne.
Les paquets sont acheminés de noeud en noeud : après avoir été vérifiés, ils sont réexpédiés, sans
attendre la totalité du message. Dans le cas de la figure ci-dessus, le paquet P1 est transmis de A à
N1. Ensuite il est transmis de N1 à N2, mais pendant ce temps, le paquet P2 est transmis de N1 à
N2. Ensuite, il est transmis de N2 à N3, mais pendant ce temps, le paquet P2 est transmis de de
N1 à N2, alors que le paquet P3 est transmis de A à N1. La figure représente l’étape suivante, où
P1 est transmis de N3 à B alors que P2 est transmis de N2 à N3, P3 de N1 à N2, et P4 de A à N1.
avantages: ceci élimine les inconvénients engendrés par la commutation de messages :
- A débit constant, le délai d'acheminement de bout en bout est plus court, puisqu’on n ’attend
pas que tous les paquets du message soient parvenus dans un nœud pour commencer à les
transmettre au nœud suivant.
- La capacité de stockage des nœuds de commutation est moindre : à un instant, ils ne
contiennent qu’un paquet de ce message.
- A taux d'erreur constant, la probabilité d'erreur sur un paquet (un bit erroné) est plus faible, et
en cas d'erreur, seul le paquet erroné doit être retransmis.
inconvénients :
- La transmission du message mobilise plusieurs liaisons de données en même temps
- les données ne sont plus découpées en unités logiques : après la transmission , il faut
reconstituer le message.
Cependant, ce type de commutation est fréquemment employé.
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 27
Essai de classification
Conclusions
Conclusions :
Cette classification conduit à appliquer des solutions de même type aux problèmes rencontrés dans
des réseaux de même type. Cependant, ses effets sont limités par le flou des critères quantitatifs
(la distance par exemple), et surtout par l’interconnexion des réseaux hétérogènes qui rend
l’ensemble inclassable.
(Comment considérer la topologie du réseau obtenu en interconnectant un réseau en bus et un
réseau en anneau ?)
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 28
La transmission de l’information
L’information
La représentation physique
La nature du signal
La nature du support
La représentation logique
La transmission de l’information :
Une des caractéristiques essentielles des réseaux informatiques est le traitement à distance de
l’information. Pour transmettre de l’information entre 2 sites voisins, il faut qu’ils soient
interconnectés par un support de transmission (médium). Si deux sites ne sont pas directement
reliés entre eux, l’information peut être relayée par d’autres sites ou dispositifs intermédiaires.
Pour mettre en œuvre aussi bien le traitement que la transmission de l’information à l’aide de
dispositifs physiques, il faut d’abord définir la nature de l’information et la façon dont elle peut
être traitée ou transmise par des dispositifs physiques (ordinateurs entre autres) ?
L’information est un entité abstraite : une parole, une image, un texte, un geste, une pensée, un
rêve … sont sources d’information. Ceci ne la prédispose pas à être traitée ou transmise par des
dispositifs physiques !
La solution consiste à représenter l’information par un signal physique, c’est à dire par une
grandeur physique dont l’amplitude (ou un autre paramètre) varie dans le temps. Ainsi, toute
source d’information nécessite un capteur (au sens large du terme) qui traduit cette information
par un signal physique. L’information représentée par le signal capté ne peut être traitée ou
transmise par un dispositif physique que s’ils sont de même nature. Par exemple, un signal
électrique peut être traité par une machine électrique et transmis par un support métallique
(conducteur de l’électricité). Cependant, d’autres signaux (magnétiques, optiques
électromagnétiques, …) peuvent être convertis en signaux électriques.
Pour les exemples d’informations cités plus haut, on peut remarquer que l’on ne dispose pas de
capteurs physiques de pensée, mais par contre une pensée peut être transcrite dans un texte qui
lui même, après lecture par un dispositif physique, peut générer des signaux électriques.
A la source des réseaux informatiques, l'information est de nature diverse (multimédia):
données de type numérique ou de type texte, son, image ... Elle est toujours représentée
physiquement par des signaux qui se propagent sous forme d'ondes (électriques,
électromagnétiques, optiques ...), par des phénomènes vibratoires, sur des supports adaptés à
leur nature (fils électriques, milieu aérien, fibres optiques ...).
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Les signaux peuvent se présenter à l’entrée (ou être restitués à la sortie) d’un dispositif sous 2
formes : analogique, ou numérique.
Il reste à donner un sens à l’information. Pour cela, il faut l’exprimer dans un code qui soit
compatible avec la nature du dispositif qui la traite. Pour le traitement par un ordinateur dont les
composants de base sont des commutateurs électroniques à 2 états (transistors), l’information est
codée en binaire (représentation logique de l’information), et matérialisée par des signaux
binaires (représentation physique de l’information). Nous retrouverons ces 2 niveaux de
l’information (physique et logique) dans les architectures d’interconnexion de systèmes.
Diapositive 29
Le signal analogique
S(t)
Le signal analogique :
- l’amplitude du signal varie de façon continue (ne pas confondre avec un signal continu).
- l'amplitude peut prendre une valeur quelconque ( donc une infinité de valeurs)
- la durée d'une amplitude est infiniment petite: entre 2 instants, l'amplitude prend une infinité de
valeurs
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Diapositive 30
Le signal numérique :
Le signal numérique Le signal est discret (ou quantifié,
ou échantillonné).
S(t) T Il se présente sous la forme d'une
suite de nombres (ou
11
d'échantillons).
10
Chaque nombre est représenté par
01 un niveau constant dont la durée T
00
t est appelée moment élémentaire.
T est la durée significative de
k=2
Valence = 4 l'échantillon, appelée aussi période
d'échantillonnage.
Le nombre de valeurs que peut prendre un nombre est fini : c'est la valence du signal.
Si la valeur des nombres est codée en binaire par k bits, la valence est 2k .
Diapositive 31
Le signal binaire:
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Diapositive 32
La nature des transmissions :
A la source, les signaux peuvent être
La nature des transmissions
numériques ou analogiques. Ils ne
ligne
sont pas nécessairement transmis
Source
analogique analogique sous leur forme d'origine : la
transmission aussi peut être
ligne
Source
analogique numérique numérique ou analogique.
On a donc 4 possibilités suivant la
ligne
Source
numérique numérique nature des signaux, et de la
transmission :
ligne
Source
numérique analogique La source et la transmission sont
analogiques (par exemple, le RTC).
La source est analogique, et la
transmission est numérique (par exemple la transmission de la voix sur le réseau RNIS).
La source et la transmission sont numériques (par exemple, la transmission de données sur un
réseau local).
La source est numérique, et la transmission est analogique (par exemple la transmission de
données par un ordinateur raccordé au RTC par un modem).
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 33
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Diapositive 34
A(t)
A 0 sinØ T= 1 / f
A0
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 35
Diapositive 36
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Diapositive 37
Ps/Pe
1
0,5
0 f
Ps/Pe
1
Bande passante
à 3dB
0 f
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Diapositive 38
bande passante
S2 S5
S4
S1 S3 f
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Diapositive 39
s(t)
signal émis
signal bruité
t
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Diapositive 40
Le débit binaire :
L’utilisateur d'un canal de transmission s'intéresse surtout à la rapidité de transmission
d'information de ce canal. Ainsi, il pourra avoir une idée de la durée de la transmission d'un
certain volume d'information. Cette rapidité s'exprime par le débit binaire.
On appelle débit binaire (noté D) d'un canal de transmission numérique la quantité d'information
transmise (ou reçue) par seconde à travers ce canal : on l'exprime en Bits par seconde (B/s ou
Bps).
Le débit physique est une caractéristique de la voie physique de transmission. (Par exemple, on
parlera du débit physique d'une ligne téléphonique, ou d'une fibre optique ).
Le débit utile est le débit demandé (ou fourni) par l'application. Il dépend de la voie logique
utilisée. Il est souvent différent du débit physique, pour plusieurs raisons:
- parce qu'il peut y avoir des silences,
- parce que le support physique est partagé entre plusieurs applications,
- parce que de l'information de contrôle est insérée dans l'information utile,
parce que l'information transmise est compressée ...
Le débit physique d'une ligne de transmission (ou débit nominal) est limité par des
caractéristiques physiques du support et du signal.
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Diapositive 41
Le débit binaire :
La capacité d’un support est le débit maximal qu’il peut assurer :
Nyquist a démontré que pour reconstituer le signal, il faut que la durée d'un échantillon (le
moment élémentaire pour un signal numérique) soit suffisamment grande, ce qui limite le débit
maximal. La capacité d’un canal est limitée par sa bande passante et par la valence du signal qu’il
transporte.
Pour un signal numérique, log2(V) représente le nombre de bits nécessaires au codage d'un
niveau.
Le signal émis subit toujours un filtrage par le système de transmission, et le signal reconstitué
est d'autant plus fidèle au signal émis que le nombre d'harmoniques transmis est important, c'est à
dire que la bande passante est importante.
Shannon a montré que la capacité maximale de transmission est limitée par la bande passante et
par le rapport Signal/Bruit.
En fait, c’est la valence qui est limitée par le rapport signal/bruit : Intuitivement, on comprend
aisément que lorsque la valence augmente, l’écart entre 2 niveaux voisins s’amenuise, et quand le
bruit devient important, on ne peut plus les distinguer car ils se confondent.
Pour augmenter la capacité de transmission, il faut donc augmenter la bande passante et le rapport
S/B (par exemple en augmentant la puissance du signal émis, ou encore en blindant les câbles afin
de diminuer le bruit ).
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Diapositive 42
La rapidité de modulation
R= 1/∆ en bauds
∆= durée minimale du paramètre significatif du signal
s(t)
R = 1/ ∆ 11
11
10
10 ∆
01 01 01
00 00 t
Signal transmis en valence 4
La rapidité de modulation :
Pour l'instant, le paramètre significatif retenu pour représenter l'information contenue dans un
signal numérique est son amplitude, mais nous verrons qu'il peut y en avoir d'autres (notamment
la fréquence, et la phase). Quand le signal passe d'un niveau à un autre niveau, il se produit un
changement d'état.
La rapidité de transmission d'un signal dépend de sa forme (c’est à dire de son codage), et de
la rapidité à laquelle sont effectués les changements d'état de son amplitude.
Physiquement, c'est le nombre de changements d'états par seconde qui est limité par le support et
par le système de transmission.
On appelle rapidité de modulation ( notée R) d'un canal de transmission le nombre de
changements d'état par seconde, du signal numérique, et on l'exprime en Bauds.
Si le paramètre significatif d'un signal numérique est son amplitude, est alors le moment
élémentaire (ou période d'échantillonnage).
est aussi parfois appelé durée de modulation.
Remarque: Il y a souvent confusion entre rapidité de modulation et débit binaire. Dans le cas d’un
signal binaire (valence 2) ces 2 grandeurs s’expriment par le même nombre, (car = T), mais pas
par la même unité.
A rapidité de modulation constante (c’est elle qui est limitée physiquement),donc pour un donné,
le débit binaire augmente avec la valence. En effet pour un signal binaire, on transmet un bit entre
2 changements d’état, alors que pour un signal à valence 4, on transmet 2 bits entre 2
changements d’état. On peut noter que D = R log2(V)
On a donc intérêt à transmettre un signal à valence supérieure à 2 pour augmenter le débit binaire
(mais n’oublions pas que la valence est limitée par le bruit).
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Diapositive 43
f Signal binaire
d’origine
Déformation
f Codage en
bande de base
Translation f Modulation
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 44
Signal codé
ETTD ETCD ETCD ETTD
Avant codage
Déformation
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Diapositive 45
Diapositive 46
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Séance 1 : Introduction aux réseaux
Diapositive 47
La modulation
ligne
ETTD ETCD ETCD ETTD
Signal modulé
MODEM MODEM
Avant modulation
porteuse
Translation
f
fp
Spectre du signal modulé
La modulation :
C’est un procédé plus « radical » que le codage en bande de base pour modifier le spectre du signal
d’origine afin qu’il se situe dans la bande passante du support. Il est réalisé par un modulateur
qui transforme le signal fourni par l'ETTD émetteur en un signal modulé émis sur la ligne. A
l'autre extrémité, le signal est démodulé, et restitué à l'ETTD récepteur.
Le principe consiste à faire porter le signal numérique à transmettre par un signal sinusoïdal (
appelé « porteuse » ). Le spectre du signal modulé se situe autour de la fréquence de la
porteuse. Comme cette dernière est réglable, le spectre du signal d'origine subit (outre une
déformation) une translation en fréquence.
Ainsi, même si le spectre du signal à moduler est à l’extérieur de la bande passante, le choix de la
fréquence de la porteuse permet de caler le spectre du signal modulé dans la bande passante.
La porteuse étant un signal sinusoïdal, on peut lui faire porter le signal à transmettre par l'un de
ses 3 paramètres (amplitude, fréquence, phase), d'où les 3 types de modulation :
la modulation d'amplitude (ou ASK : Amplitud-Shift-Keying)
la modulation de fréquence (ou FSK : Frequence-Shift-Keying)
la modulation de phase (ou PSK : Phase -Shift-Keying).
L'analyse spectrale des signaux modulés est relativement complexe. Les 3 procédés de modulation,
bien que reposant sur le même principe, fournissent des performances de transmission différentes,
et le choix de l'un d'eux (ou d'une combinaison) doit être adapté aux caractéristiques physiques du
système de transmission.
Par exemple, en ce qui concerne le rapport signal/bruit, la modulation de phase est plus efficace,
mais plus coûteuse.
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Diapositive 48
La modulation d’amplitude :
La modulation d’amplitude L’amplitude maximale du signal
modulé vaut A0 quand le bit de
1
0 t donnée vaut 0, et A1 quand il vaut 1.
0 1 1 0 0 0 1 0
Donnée A0 = A – A
A1 = A + A,
+A
t
Où A est l’amplitude maximale de la
-A
Porteuse porteuse.
+A1 On reconnaît le signal de donnée dans
+A0
-A0
t l’enveloppe du signal modulé.
-A1
0 1 1 0 0 0 1 0
Signal modulé
Diapositive 49
La modulation de fréquence
1
0 t
0 1 1 0 0 0 1 0
Donnée
+A
t
-A
Porteuse
F 0 F 1 F 0 F 1 F 0
+A
t
-A
0 1 1 0 0 0 1 0
Signal modulé
La modulation de fréquence:
La fréquence du signal modulé vaut F0 quand le bit de donnée vaut 0, et F1 quand il vaut 1.
F0 = Fp - f
F1 = Fp + f
Où Fp est la fréquence de la porteuse
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Diapositive 50
La modulation de phase
La modulation de phase :
Diapositive 51
La jonction ETTD/ETCD
Interface
Ligne
ETTD ETCD
L'interface mécanique
L'interface électrique
L'interface fonctionnelle
L'interface procédurale
La jonction ETTD/ETCD :
Pour transmettre effectivement des suites de bits, l’ ETTD doit se conformer à des spécifications
mécaniques, électriques, fonctionnelles, et procédurales , vis à vis de l’ ETCD:
L’interface mécanique définit les connecteurs,
L’interface électrique définit les paramètres électriques des signaux,
L’interface fonctionnelle définit les signaux de contrôle pour le transfert des signaux de données,
L’interface procédurale définit la procédure à mettre en œuvre pour ce transfert.
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Diapositive 52
Ligne
ETTD MODEM
Caractéristiques principales
Fonctions additionnelles
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Diapositive 53
Interfaces
Appellation Mécanique Electrique Fonctionnelle Portée Débit nominal
V24/RS 232 ISO 2110 V28 V24 12 m 2,4 à 19,2 kbit/s
DB 25
V35 ISO 2593 V11/V10 V24 15 m 48 à 64 kbit/s
DB 34 10 m 128 à 256 kbit/s
V36 ISO 4902 V11/V10 V24 15 m 48 à 64 kbit/s
37 points 10 m 128 à 256 kbit/s
X24/V11 ISO 4903 V11 X24 100 m 64 à 1024 kbit/s
DB15 50 m 1920 kbit/s
G703 ETSI 300.166 G703 G703 300 m 2048 kbit/s
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Diapositive 54
L’unicité de la ligne
données ligne
commandes
ETTD ETCD
Données et
Références électriques Commandes
L’unicité de la ligne :
Nous avons déjà examiné la façon d'adapter les caractéristiques des signaux émis à celles des
supports de transmission (codage, modulation).
Dans les réseaux, il faut prendre en considération l'unicité de la ligne de transmission pour des
raisons évidentes d'économie.
Pour que les stations puissent échanger des données, il faut mettre en place des procédures
d'échange (interface procédurale). Les « instructions » de ces procédures sont des signaux de
commande binaires qui changent d’état, et les paramètres sont les signaux de données.
De plus, pour que les signaux physiques de données représentent la même suite binaire (logique)
de part et d’autre de la liaison de données, il faut qu’ils partagent la même référence temporelle
(synchronisation).
Enfin, du point de vue électrique, il faut également qu’ils aient une référence commune (masse, ou
terre).
Dans une liaison de données, il faut distinguer les 2 faces de l'ETCD :
- la jonction entre l'ETTD et l'ETCD est courte, et la multiplicité des lignes ne pose aucun
problème: on peut disposer de lignes de données, et de lignes de commande pour contrôler
les échanges de données.
- La ligne de transmission est beaucoup plus longue, et nécessite des supports qui deviennent
très onéreux avec la distance (paires torsadées parfois blindées, câbles coaxiaux, fibres optiques ),
ce qui impose une ligne unique (au moins dans un sens de transmission).
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Diapositive 55
La synchronisation
Signal 1 1 0 0 1 1 1 t
émis
He t
Bonne
Signal Synchronisation
reçu 1 1 0 0 1 1 1 t
Hr t
Signal 1 ? ? 1 ? t
reçu Mauvaise synchronisation
fréquences différentes
Hr t
Signal ? 1 ? 0 ? 1 1 ?
reçu t Mauvaise synchronisation
phases différentes
Hr t
La synchronisation :
Dans une liaison de données, la suite de bits transmise doit être perçue de la même façon par
l'émetteur et par le récepteur. En d'autres termes, le même signal doit représenter la même
suite de bits.
Il en résulte que l'émetteur et le récepteur doivent avoir la même référence temporelle, c’est à dire
la même horloge, ou alors 2 horloges de même fréquence et en phase.
Dans ce cas, l'émetteur et le récepteur sont synchronisés.
La figure ci-dessus montre un exemple et des contre-exemples de synchronisation.
Les procédés de synchronisation ( ou modes de transmission) asynchrone et synchrone seront
décrits dans la suite du point de vue physique.
Ils seront repris dans le chapitre suivant sous leur aspect logique et stratégique.
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Diapositive 56
Le mode de transmission
asynchrone (1)
He repos repos t
Te k.Te
D S D S
signal émis donnée 1 repos donnée 2 t
D S D S
signal reçu donnée 1 repos donnée 2 t
Hr repos repos t
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Diapositive 57
Le mode de transmission
asynchrone (2)
He t
Te
Hr t
T Tr
2 T
T= | Te - Tr | 3 T
Phénomène de glissement 4 T
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Diapositive 58
t
préambule Bloc de données
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Diapositive 59
La liaison de données
Nous pouvons étudier les principales caractéristiques de ces supports dans l'ordre des
performances croissantes.
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Diapositive 60
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Diapositive 61
Les supports optiques :
Un signal peut être transmis à travers
Les supports optiques
une liaison optique. Un
modulateur optoélectronique
signal signal génère une onde lumineuse porteuse
électrique signal lumineux électrique
qui est modulée par le signal
FIBRE OPTIQUE
modulateur démodulateur électrique. Le signal modulé est donc
optoélectronique optoélectronique
une onde lumineuse qui doit être
couche absorbante transportée à l'autre extrémité de la
N1 N1
N2
liaison.
N2
N1 Une telle onde se propage mal dans
l'atmosphère où elle est rapidement
atténuée, et où elle rayonne en
ligne droite (à condition qu’il n’y ait pas d’obstacle), ce qui limite les possibilités de la liaison
optique. Une solution consiste donc à guider cette onde à l'intérieur d'une fibre optique, ce qui
permet de s'affranchir des contraintes de propagation en ligne droite et d'atténuation par
l'atmosphère.
A l'autre extrémité, un démodulateur optoélectronique régénère le signal électrique à partir
des déformations subies par l'onde porteuse.
Le principe de fonctionnement repose sur les lois de Descartes de la réfraction : lorsqu'un rayon
lumineux passe d'un milieu transparent d'indice N1 à un autre milieu d'indice N2, il subit une
déviation dans ce dernier. Au-delà d'un certain angle d'incidence limite (dépendant du rapport
N1/N2), il subit une réflexion totale, c'est à dire que le dioptre séparant les 2 milieux se
comporte comme un miroir.
C'est ce phénomène qui est utilisé dans une fibre optique constituée de 2 milieux transparents
coaxiaux d’indice de réfraction N1 et N2. Lorsqu'un rayon lumineux pénètre dans le coeur de la
fibre il se propage de réflexion en réflexion jusqu'à la sortie de la fibre, même si elle est courbée.
On utilise des ondes lumineuses obtenues par effet Laser (lumière cohérente à spectre très
pointu), le plus souvent produit par des diodes laser.
Les fibres optiques sont sans doute les supports de connexion les plus performants :
- Grande bande passante, ce qui autorise donc de très hauts débits et facilite le multiplexage;
- faible atténuation (3db/km pour un débit de 150 Mb/s avec un espacement entre répéteurs de
50 km).
- insensibilité aux radiations électromagnétiques (pas de bruit et captage ou brouillage
impossible).
- encombrement et poids faibles, ainsi qu’un faible rayon de courbure.
Cependant leur utilisation est souvent limitée aux transmissions qui nécessitent de très hauts
débits, en raison des difficultés de raccordement et de dérivation (connectique).
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Diapositive 62
N1 N1 N1
x
N2
N2 N2
N1
x
50µ
N1
N1 N1
x
N2
N1
x
5µ
monomode à saut d'indice
75µ
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Diapositive 63
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