Oscillations d'un cône creux à la surface de l'eau

On rappelle que le volume d'un cône de révolution de hauteur H et de surface de base d'aire S = π r 2
SH
est donné par la formule : V  . D'autre part, le centre d'inertie d'un cône creux, formé d'une tôle
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homogène d'épaisseur uniforme est situé au tiers de sa hauteur en partant de sa base et celui d'un cône plein
et homogène est au quart de sa hauteur en partant de sa base.
(On trouvera dans le corrigé les démonstrations des affirmations de ce premier paragraphe).

Un cône creux de hauteur H = 20,0 cm et de air S

surface de base d'aire S = 100 cm 2, formé par une r
tôle homogène d'épaisseur constante de masse
m = 500 g, est en équilibre à la surface de l'eau, dont r'
la masse volumique est ρ = 1000 kg.m–3.
On négligera la masse de l'air contenu dans le
cône et on considérera que la surface de l'eau eau d H
(contenue dans un récipient de grande section) est à
une altitude constante.

1) Position d'équilibre et stabilité

a) Exprimer, avec S, d et H, le volume de la partie du cône immergée.
b) Exprimer, avec m, H, ρ et S, la valeur déq de d à l'équilibre. Calculer déq numériquement.
c) Expliquer pourquoi le cône tend à basculer si le centre de poussée C se trouve en dessous du
centre d'inertie G.
Les valeurs de H, ρ et S étant fixées, quelle doit être la valeur minimale de m pour que l'équilibre
soit stable ? Calculer cette valeur numériquement.

2) Oscillations verticales du cône

Le cône est maintenant mis en mouvement de translation verticale, d'amplitude suffisamment faible
pour qu'il ne sorte pas complètement de l'eau et qu'il ne coule pas non plus et pour que le centre de poussée
reste au dessus du centre d'inertie, afin d'assurer la stabilité dans une position verticale. La viscosité de l'eau
est supposée nulle.
La position de G est repérée par sa cote z, avec z = 0 quand d = déq.
a) Quelle est la relation entre d, z et déq ?
b) Exprimer le module  de la poussée d'Archimède subie par le cône, avec ρ, g, d, S et H,
puis avec m, g, d et d éq. En déduire l'équation différentielle vérifiée par z = f(t), avec g et d éq comme seuls
z
paramètres. On pourra simplifier son écriture en utilisant la variable sans dimension u  d .
éq

c) Dans le cas de petites oscillations (|u| << 1), montrer que le mouvement est sinusoïdal et
exprimer sa période T0 avec g et déq. Calculer numériquement T0.