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26/07/2020 La traduction des œuvres anglaises aux xviiie et xixe siecles : un tournant

Palimpsestes
Revue de traduction

6 | 1993 :
L'étranger dans la langue

La traduction des œuvres


anglaises aux XVIIIe et XIXe
siecles : un tournant
ANTOINE BERMAN
p. 15-21
https://doi.org/10.4000/palimpsestes.753

Texte intégral
1 Cette communication sera placée sous le signe d'une phrase du poète Wallace
Stevens :

"French and English constitute a single language".

2 Cette phrase se trouve dans un ensemble de maximes sur la poésie, Adagia. Rien,
dans l'ensemble en question, ne vient l'éclairer. Elle est solitaire, et nous retient par son
étrangeté, son opacité absolues. L'anglais et le français, une seule langue ? Qu'est-ce
que cela veut dire ?
3 Il sera question ici, d'abord, du rapport des deux langues en tant qu'elles paraissent
au contraire différentes, non seulement du point de vue linguistique (ce qui est évident)
mais du point de vue de leur façon d'être-langue. Il sera question, ensuite, de ce qui
s'est passé chez nous quand les deux langues sont entrées en contact par la voie de la
traduction. Naturellement, celle-ci ne traduit pas des langues, mais des textes. Mais
ceux-ci sont forcément liés à leur langue et — justement — à la façon dont celle-ci est
langue. Et dans ce cas, langue écrite.
4 L"'étrangeté" d'une langue réside à vrai dire dans cela, dans la façon qu'elle a d'être
une langue. Ce qu'on appelait autrefois, je crois que l'expression vient de du Bellay, son
"génie". Le "génie d'une langue", c'est la manière unique dont elle se rapporte à elle-
même, se pose elle-même comme langue et, à partir de là, modèle et rend significatif
son système linguistique.
5 De ce point de vue, l'anglais est peut-être pour nous la plus étrangère (la plus
étrange) des langues européennes. Car il est marqué par une double caractéristique qui,

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en première approximation, semble en faire une langue quasiment contradictoire. Mais


on verra très vite que cet aspect contradictoire renvoie à une cohérence profonde. Le
genius anglo-saxon est un.
6 Cette double caractéristique peut se formuler ainsi : l'anglais est simultanément une
langue communicationnelle et une langue iconique.
7 Communicationnelle, qu'est-ce que cela signifie ? Que l'anglais, probablement dès le
Moyen Age, s'est donné une façon-de-langue qui est celle d'un médium de
communication. Communiquer, c'est faire circuler des contenus par l'intermédiaire de
signes qui, en eux-mêmes, sont sans épaisseur, sont interchangeables et n'ont de
"valeur" que de permettre, justement, cette circulation des contenus.
8 Il aura appartenu à la culture anglaise, avec le nominalisme et l'empirisme, de donner
au monde le concept même de langage comme pur système de signes (de "termes")
permutables et échangeables. C'est ce qu'affirme notamment le grammatologue
allemand Lohmann :

L'anglais écrit, en Angleterre, en Amérique et en général dans les domaines


d'outre-mer (c'est-à-dire l'anglais comme "langue mondiale" moderne) est
probablement la langue la plus formelle, la langue travaillant le plus intensément,
d'une certaine manière, avec des patrons-de-pensée (speech-patterns) qui ait
jamais existé. Mais ce n'est pas seulement un trait de civilisation moderne : cette
caractéristique est profondément ancrée dans la langue anglaise, la langue mère
des "nominalistes" et des empiristes depuis le Moyen Age. Parmi ces patrons de
pensée se trouve aussi le concept moderne de "langage" (inventé par les Anglais !)
qui détermine à tel point aujourd'hui la pensée — pas seulement celle des
"linguistes" — en Europe et en Amérique, que personne jusqu'à présent n'a pris
conscience de la nature particulière de ce concept.

9 La conception même de la langue comme langage produit, au niveau de l'écrit, une


prose fondamentale qui s'efforce d'être la plus communicationnelle possible,
notamment (mais pas seulement) dans les domaines de la science et de la technique.
Pour ce faire, elle doit :

ne pas être normée discursivement,


être discursivement prolixe,
être riche terminologiquement et lexicalement.

10 Ne pas être (trop) normée discursivement (et partant syntaxiquement), car cela
bloque la liberté de la communication : de là (vu d'ici) le fameux "laxisme" de la prose
fondamentale anglaise.
11 Etre discursivement prolixe, car c'est laseule manière d'appréhender les divers
"aspects" du réel1.
12 Etre riche en termes (donc ouverte à toutes les formes de néologie) pour la même
raison.
13 Ainsi l'anglais se constitue-t-il comme langue empirique, et c'est à ce titre qu'il est
devenu la grande langue de la communication scientifique et technique.
14 Mais parallèlement, cette langue qui se pose comme un langage (d'où l'orientation
prépondérante du penser anglo-saxon sur les "questions de langage") est aussi une
langue iconique. Est "iconique" tout mot qui provoque en nous une conscience de
ressemblance avec son référent. Ainsi papillon, Schmetterling et Butterfly nous
paraissent-ils — affirme Spitzer dans Stilstudien — ressembler à l'insecte en question.
Illusion ? Sur le plan du savoir, évidemment. Mais l'impression de ressemblance (de
mimésis du signifié) n'en disparaît pas pour autant : elle a son objectivité propre. Or, la
langue anglaise est fortement iconique, comme en témoigne sa poésie, sa littérature et
son théâtre. Une langue iconique est ipso facto une langue concrète, une langue dont la
concrétude (réelle ou imaginaire) est manifeste2.
15 En première approximation, il y a contradiction entre le caractère communicationnel
et le caractère iconique (qui a tellement fasciné des Français comme Chateaubriand,
Mallarmé et Bonnefoy) de l'anglais. Entre le mot purement instrumental et le mot
poétiquement ressemblant.

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16 La langue anglaise, néanmoins, est cette contradiction. Elle ne cesse même de la


résoudre, car signe communicationnel et signe iconique ont en commun leur
concrétude, leur empiricité. Le lien au réel, comme dirait Bonnefoy, dans sa singularité
et sa tangibilité.
17 D'où vient à l'inverse que la poésie anglaise la plus imagée et la plus métaphorique,
telle celle de John Donne, accueille aisément des mots qui ont un strict statut
terminologique, qui sont des termes au même titre que les mots de la technique et de la
science.
18 Ainsi nous apparaît l'anglais, et il faut bien dire que dans sa dualité foncière qui, pour
renvoyer à une unité profonde, n'en est pas moins dualité, cette langue nous est
vraiment étrangère : sa façon d'être n'est pas la nôtre. Mais son étrangeté foncière, en
même temps, nous fascine : nous admirons (même envions) son caractère
communicationnel et son caractère iconique. Et cette admiration ne date pas
d'aujourd'hui, n'est en rien liée au fait que cette langue est devenue planétaire.
19 Elle date du moment où, par les traductions, la littérature anglaise (entendons ici :
l'écriture anglaise) est venue à nous. Du moment où, au XVIIIe siècle, la royale langue
française a rencontré l'anglais et la façon d'être-langue de l'anglais.
20 Il s'agit d'un événement traductif, linguistique et culturel très important.
21 A partir du XVIIIe siècle, en effet, le centre de gravité du champ de la traduction (et
avec lui de tout le rapport à l'étranger) commence à se modifier en France. Jusqu'alors,
le centre de gravité du champ de la traduction était l'Antiquité grecque et latine. Bien
sûr, on avait déjà traduit depuis des siècles des œuvres espagnoles, italiennes, anglaises
et allemandes. Mais ces traductions — et quel que fût leur nombre, leur proportion
quantitative — n'avaient jamais eu l'importance (le rôle central) des traductions de
l'antique. Traduire, profondément, c'était traduire les Grecs et les Romains.
22 La traduction des "vulgaires" n'avait symboliquement pas la préséance. Cela signifie
que les langues avec lesquelles le français avait un contact traductif étaient le grec et le
latin, donc aussi des langues "mortes". Au XVIIIe siècle, l'activité traduisante s'oriente
peu à peu vers la contemporanéité. Et son centre de gravité va être la littérature
anglaise.
23 La prédominance de l'anglais, dans les traductions du XVIIIe siècle, n'est pas d'ordre
quantitatif. Mais ce sont bien les traductions de l'anglais qui commencent à redéfinir la
totalité du champ de la traduction (d'une part) et le mode de traduction propre à ce
champ. Même si Shakespeare, Milton, Richardson, Pope, Fielding, Defoe, Swift, Sterne,
Locke, Hume, subissent chez nous le même sort qu'Homère et les Romains, c'est-à-dire
sont adaptés et francisés, la rencontre de la langue et de l'écriture anglaises va
constituer pour la culture française un véritable ébranlement.
24 D'abord, parce que c'est sans doute la première fois qu'une littérature en vulgaire est
massivement traduite chez nous. Jamais les traductions d'œuvres étrangères en langues
vernaculaires n'avaient vraiment dépassé le niveau d'œuvres isolées. Au XVIIIe siècle,
ce sont des pans entiers de littérature anglaise qui pénètrent en France. Et avec elle, sa
langue et ses modes d'écriture. A cet égard, les remarques de Coste, le traducteur de
Locke, sont révélatrices : le français classique se heurte ici à ces traits de la langue et de
l'écriture anglaises qui vont peu à peu assurer son hégémonie : la copia lexicale, la
faculté néologique et la liberté syntaxique. En bon classique, Coste commence par
écrire :

Toutes les fois que je n'ai pas bien compris une pensée en Anglois, parce qu'elle
renfermoit quelque rapport douteux (car les Anglois ne sont pas si scrupuleux que
nous sur cet article) j'ai tâché, après l'avoir comprise, de l'exprimer si clairement
en François, qu'on ne pût éviter de l'entendre. C'est principalement par la netteté
que la Langue Françoise emporte le prix sur toutes les autres Langues, sans en
excepter les Langues Savantes, autant que j'en puis juger. Et c'est pour cela, dit le
P. Lami, qu'elle est plus propre qu'aucune autre pour traiter les Sciences, parce
quelle le fait avec une admirable clarté.

25 Mais il ajoute aussitôt :

Cependant, comme il n'y a point de Langue qui par quelque endroit ne soit
inférieure à quelque autre, j'ai éprouvé dans cette Traduction ce que je ne savois

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autrefois que par ouï-dire, que la Langue Angloise est beaucoup plus abondante en
termes que la Françoise, & qu'elle s'accommode beaucoup mieux des mots tout-à-
fait nouveaux. Malgré les Règles que nos Grammairiens ont prescrites sur ce
dernier article, je crois qu'ils ne trouveront pas mauvais que j'aye employé des
termes qui ne sont pas fort connus dans le Monde, pour pouvoir exprimer des
idées toutes nouvelles. Je n'ai guère pris cette liberté que je n'en aye fait voir la
nécessité dans une petite Note. Je ne sais si l'on se contentera de mes raisons.

26 Pour la première fois, le fait que l'anglais soit plus "copieux" que notre langue est
vécu comme supériorité. Resterait que le français est plus "clair" et l'anglais moins
"scrupuleux" dans l'expression des pensées. Par exemple, l'anglais abonde en
répétitions, ce qui est proscrit en français et renvoie, par ailleurs, au caractère "copieux"
de l'anglais. Coste pense supprimer ces répétitions, mais Locke, en s'y opposant, le fait
réfléchir :

En relisant l'Ouvrage de Mr. Locke, j'ai été frappé d'un défaut que bien des gens y
ont observé depuis longtems ; ce sont les répétitions inutiles. Mr. Locke a
pressenti l'objection : & pour justifier les répétitions dont il a grossi son Livre, il
nous dit dans la Préface, qu'une même notion ayant différents rapports, peut être
propre ou nécessaire à prouver ou à éclaircir différentes parties d'un même
discours, & que, s'il a répété les mêmes argumens, ç'a été dans des vues
différentes.

Quelques personnes d'un goût très délicat m'ont extrêmement sollicité à


retrancher absolument ces sortes de répétitions, qui paroissent plus propres à
fatiguer qu'à éclairer l'esprit du Lecteur ; mais je n'ai pas osé tenter l'aventure.

27 Ainsi, pour la première fois, le français se voit contraint d'accepter (en traduction) un
mode d'écriture (la répétition qui éclaire à chaque fois différemment un aspect de son
objet) qui lui est étranger. Ce ne sont pas tant des mots nouveaux qui sont introduits
que des modes d'exposition discursive propres à l'anglais. Voilà les normes classiques
— encore très légèrement — ébranlées. Et en même temps le mode de traduction lié à
ces nonnes.
28 On peut dire que l'anglais, la vieille langue saxonne que le français avait dominée et
fécondée, est pour celui-ci le premier vulgaire qui l'interpelle en profondeur. Car les
phases d'italianisation et d'hispanisation du français ont été brèves et superficielles. Et
sans rapport avec la traduction.
29 Mais ici, nous arrivons pour ainsi dire, à une troisième façon d'être-langue de
l'anglais : sa "duplicité" intrinsèque. C'est le fameux "dualisme anglo-français" dont
parle Mallarmé, qui évoque aussi "nos mots gênés par le devoir étrange de parler une
autre langue que la leur". Plus important que la réalité objective (discutable) de ce
dualisme est le statut symbolique de l'anglais qu'il révèle — le statut symbolique de
l'anglais pour nous, Français, et pour les Anglo-Saxons eux-mêmes. Ce statut est d'une
grande étrangeté, et il peut être formulé de deux façons :

l'anglais est une langue double, en ceci qu'une autre langue (le français) ne cesse
d'y parler,
l'anglais a un fonds (saxon), là où le français a plutôt une origine (latine).

30 L'étrangeté de l'anglais réside donc aussi dans le fait qu'à bien des égards, il n'est pas
(pour nous) entièrement étranger, tout en étant complètement étranger, et pour cette
même raison, et parce qu'il a un fonds qui, lui, nous est étranger, un fonds auquel il
peut à tout moment retourner, comme en témoigne Hopkins.
31 Genette, dans Mimologies, écrit de manière significative à propos de Mallarmé :

L'anglais (rêvé) est donc pour Mallarmé le lieu et l'objet non d'une véritable
jouissance, mais d'un regret : le reflet inversé du manque. Et tout compte fait,
comme certaines réserves nous l'avaient laissé prévoir, il s'agit assez peu dans tout
cela — je veux dire dans l'ensemble du jeu — de l'anglais réel, tel qu'il est et qu'on
le parle ; et toute autre langue, ou plutôt toute langue autre eût peut-être aussi
bien fait l'affaire.

32 Il n'est néanmoins pas sûr que "toute langue autre eût peut-être aussi bien fait
l'affaire" ; Genette le sent, qui met ici un "peut-être". En tout cas, voici que ces deux
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langues qui, à partir du XVIe siècle, avaient suivi des destins de formation séparés, se
rencontrent à nouveau : mais maintenant (depuis ce même XVIe siècle) l'anglais est
devenue une langue puissante, riche à lafois de son propre fonds et de ce que le français
lui a autrefois apporté et a maintenant exclu de lui-même (par exemple la liberté
syntaxique, larichesse néologique).
33 Rien d'étonnant si, sur la base de ce rapport très complexe avec l'anglais, les plus
grandes traductions du XIXe siècle, celle de Chateaubriand au premier chef, celles de
Baudelaire et de Mallarmé, sont de l'anglais. La traduction française, au siècle dernier, a
son centre de gravité radical dans le domaine anglais. Simultanément, sans doute aussi
sous l'influence d'A.W. Schlegel, mais essentiellement sous la pression même de ce
domaine, le mode de traduire français change et se donne pour propos explicite avec
Chateaubriand d'exposer la langue française (l'écriture française) au mode d'écriture de
l'anglais : et c'est la traduction de Milton (qui va être rééditée). Cette traduction (la plus
grande de l'histoire de France avec celle d'Amyot) mêle délibérément la volonté de
traduire la textualité de Milton à celle d'"angliciser" le français, tout en jouant — à
l'occasion naïvement, voire fautivement — sur la "connivence" de l'anglais et du français
au niveau lexical. Steiner a relevé, par exemple, que lorsque Milton emploie le vieux
mot d'origine bretonne-celtique marle, Chateaubriand trouve un équivalent de même
origine, marne.
34 Retenons donc ceci : la "révolution dans l'art de traduire" dont parle Chateaubriand,
et qui n'en est encore qu'à ses premiers fruits, résulte de la rencontre historique avec
une langue et une écriture qui ont un statut paradoxal, puisqu'elles se caractérisent
pour nous (et pour nous seulement) par leur absolue étrangeté et leur absolue non-
étrangeté. Par où nous nous sommes un peu rapprochés de ce que dit énigmatiquement
Wallace Stevens.
35 L'ébranlement de la pratique traductive et littéraire française par le contact avec
l'anglais, langue étrangère paradoxale, paradoxale non seulement par sa dualité, mais
parce qu'elle "a" ce que nous avons rejeté, peut conduire à cette remarque finale : la
traduction est la manière privilégiée pour une langue d'historiciser sa propre façon
d'être-langue. Car une fois cette façon constituée, la langue en demeure la prisonnière
et s'y étiole, comme le montre l'exemple du français classique du XVIIIe siècle, où tous
les grands écrivains ont dû lutter incertainement contre la façon d'être (rhétorique) de
leur langue écrite. Par la traduction, et à cause des exigences qui lui sont propres, la
langue entre dans l'espace de son renouvellement. "L'épreuve de l'étranger", c'est cela.
Mais il faut ajouter tout de suite : il s'agit de l'épreuve d'un étranger déterminé.
Historiquement, pour nous, cela a été cet étrange étranger qu'est l'anglais.

Document annexe

La traduction des œuvres anglaises aux XVIIIe et XIXe siècles : un tournant


(application/pdf – 284k)

Notes
1 Ou le réel apparaissant comme une série d"'aspects".
2 "L'anglais s'est proposé pour fin l'aspect tangible des choses" (Yves Bonnefoy).

Pour citer cet article


Référence papier
Antoine Berman, « La traduction des œuvres anglaises aux XVIIIe et XIXe siecles : un tournant »,
Palimpsestes, 6 | 1993, 15-21.

Référence électronique

https://journals.openedition.org/palimpsestes/753 5/6
26/07/2020 La traduction des œuvres anglaises aux xviiie et xixe siecles : un tournant
Antoine Berman, « La traduction des œuvres anglaises aux XVIIIe et XIXe siecles : un tournant »,
Palimpsestes [En ligne], 6 | 1993, mis en ligne le 01 janvier 1993, consulté le 26 juillet 2020.
URL : http://journals.openedition.org/palimpsestes/753 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/palimpsestes.753

Auteur
Antoine Berman
Centre Jacques-Amyot

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Droits d’auteur
Tous droits réservés

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