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Ce polycopié n’a pas pour objectif d’être exhaustif mais d’apporter à l’étudiant les
bases nécessaires à la lecture critique d’article. Il fera l’objet d’une mise à jour
annuelle.
Bon courage.
Cordialement.
L’équipe de LCA
2
Bases méthodologiques et statistiques des essais
thérapeutiques contrôlés
8 MODÈLE DE LA BALANCE......................................................................................................7
11 DÉFINITIONS ............................................................................................................................9
3
16 ÉCHELLE VISUELLE ANALOGIQUE ABSOLUE ÉVALUANT LA DOULEUR.........13
4 INTRODUCTION........................................................................................................................31
6 NOTION DE BIAIS.....................................................................................................................34
7 NOTION DE CAUSALITÉ.........................................................................................................36
8 GÉNÉRALITÉS :.........................................................................................................................40
9 CONSTRUCTION DU RÉSUMÉ..............................................................................................41
4
1 FACTEURS EXTRA-PHARMACOLOGIQUES INTERVENANT DANS L’EFFET THÉRAPEUTIQUE D’UN
MÉDICAMENT
• Tirage au sort (TAS) : seule méthode pour assurer une répartition équitable des malades dans
les deux groupes traités et pour limiter le risque de BIAIS de comparaison.
• Méthodes incorrectes d’attribution des traitements
}
• Selon la 1ère lettre du nom (pas d’aveugle, risque de biais }
[histoire belge : les flamands])
• Selon la date de naissance Pas d’aveugle
• Selon le jour de l’étude (pair ou impair)
6 LE RAISONNEMENT STATISTIQUE
6
7 INTERPRÉTATION D’UNE DIFFÉRENCE ENTRE TRAITEMENTS
(à ∆ près)
cliniquement
8 MODÈLE DE LA BALANCE
7
9 ESSAI EN GROUPES PARALLÈLES
A Wash -out B
Période 1 Période 2
TAS On randomise l’ordre d’attribution des traitements
B A
8
11 DÉFINITIONS
Période de « run-in » :
Phase de pré-inclusion pendant laquelle on évalue la sévérité de la maladie (nombre de crises
d’asthme ou de migraine, pendant un mois), sans traitement, sous placebo ou en autorisant un
traitement symptomatique.
Période de « wash out » : Phase de sevrage des traitements de la maladie antérieurs à l’inclusion
dans l’essai.
Stratification sur un critère pronostique :
♦ Si le critère est binaire (ex : H / F), on fait deux tirages au sort séparés (un pour les
hommes, un pour les femmes). Plus généralement, on fait autant de TAS qu’on a défini de
strates dans le critère pronostique.
♦ Permet de répartir équitablement ce critère pronostique dans les deux groupes.
B- CRITÈRES D’INCLUSION
• Limites nosologiques de la maladie
• Les malades
• Age – sexe – pathologies associées
• Traitements associés autorisés ou non
• Run-in ? Wash-out ?
• Malade jugé fiable, coopérant, susceptible d’être suivi régulièrement
C- CRITÈRES D’EXCLUSION
• Age – pathologie et traitements associés – grossesse
• Contre-indication à l’un des traitements comparés
• Malades jugés incapables de comprendre l’essai, non coopérants, instables
• Registre d’admission :
• Nombre des exclus, motifs de non inclusion
D- CALCUL DU NOMBRE DE SUJETS À INCLURE ET NOMBRE DE CENTRES
E-PLAN EXPÉRIMENTAL
Groupes parallèles – Cross-over – carré latin
Séquentiel
Stratification sur les facteurs pronostiques (âge, sexe, …)
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F- AVEUGLE
G- MODALITÉS DE RÉPARTITION DES TRAITEMENTS COMPARÉS -
CONDITIONNEMENT DES MÉDICAMENTS
♦ Posologie et durée du traitement
♦ TAS équilibré tous les X malades
♦ Double placebo
H- CRITÈRE(S) D’ÉVALUATION (Échelle visuelle analogique ou EVA, Hamilton)
I- MODALITÉS PRATIQUES DE DÉROULEMENT
• Nombre et durée des consultations
• Cahier d’observation adapté
• Nombre et modalités des examens complémentaires
• Procédure de levée d’ANONYMAT
• Conduite à Tenir vis à vis :
• Arrêt de traitement
• Perdus de vue : guérison, EI, échec, autre raison, indépendante du traitement
• Échec du traitement
• Effets indésirables (EI)
• Procédures de sortie d’essai
10
13 EXEMPLE D’ÉLABORATION DES CRITÈRES D’INCLUSION DANS UN ESSAI THÉRAPEUTIQUE
LA MIGRAINE
14 CRITÈRES D’ÉVALUATION
11
14.2 Notion de « mesure »
Précision : limites d’incertitude
Reproductibilité : mesurer une variable, c’est la comparer à une grandeur connue définie
comme unité
Échelle absolue
Je souffre atrocement
10 cm non gradués
Mesure en mm
12
Échelle relative
Je souffre beaucoupplus
Je souffre beaucoupmoins
Face patient
Face de mesure
13
Pour chacun des items, il est demandé au patient de choisir entre quatre propositions prédéfinies,
chacune d’elles portant une valeur en points. La somme des points obtenus aux dix questions
constitue le score global (MADRS).
• Score minime : 0
• Score maximum : 60
Plus le score est élevé, plus de degré de dépression est élevé.
14
18 ÉCHELLE D’APPRECIATION DE L’ANXIETE DE MAX HAMILTON
15
16
Qu’appelle-t-on « essai en intention de traiter » ?
Porte exclusivement sur les malades ayant achevé l’essai thérapeutique selon les modalités
prévues par le protocole
Inclut tous les malades randomisés pour le traitement prévu par le tirage au sort, même s’ils ont
interrompu l’essai avant le terme prévu par le protocole (dans ce cas, on prend habituellement pour
mesure finale la dernière mesure disponible), pour une raison dépendante (inefficacité, effet
indésirable) ou indépendante de l’étude (déménagement).
Dans le cas d’une randomisation entre 2 traitements A et B, un malade auquel le sort avait attribué
le traitement A mais qui a été sorti de l’étude pour inefficacité et qui a reçu par la suite le
traitement B hors protocole sera analysé comme ayant reçu le traitement A.
En effet, si les sorties d’étude sont reliées à l’inefficacité ou à la mauvaise tolérance des
traitements, on risque de fausser la comparaison en ne faisant porter l’analyse statistique que sur
les malades restants (analyse per protocole).
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♦ Perdus de vue
♦ Mauvaise observance
♦ Violation de protocole
Chaque analyse augmente artificiellement la chance d’avoir une différence liée au hasard : Il faut
donc être plus exigeant sur « p »
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Analyse critique d’articles à visée diagnostique
Pr Alain Venot
8 MODÈLE DE LA BALANCE......................................................................................................7
11 DÉFINITIONS ............................................................................................................................9
4 INTRODUCTION........................................................................................................................31
20
5.1 LES ÉTUDES DESCRIPTIVES.............................................................................................................31
5.1.1 Etudes transversales........................................................................................................31
5.1.2 Etudes longitudinales ......................................................................................................32
5.2 LES ÉTUDES ANALYTIQUES (OU ÉTIOLOGIQUES).................................................................................32
5.2.1 Etudes analytiques d’observation.....................................................................................33
5.2.2 Les études analytiques d’intervention .............................................................................34
6 NOTION DE BIAIS.....................................................................................................................34
6.1 BIAIS DE SÉLECTION.....................................................................................................................35
6.2 BIAIS DE CLASSEMENT..................................................................................................................35
6.3 BIAIS DE CONFUSION.....................................................................................................................35
7 NOTION DE CAUSALITÉ.........................................................................................................36
7.1 CRITÈRES INTERNES À L’ÉTUDE......................................................................................................36
7.2 CRITÈRES EXTERNES À L’ÉTUDE......................................................................................................36
8 GÉNÉRALITÉS :.........................................................................................................................40
9 CONSTRUCTION DU RÉSUMÉ..............................................................................................41
9.1 OBJECTIF DE L’ÉTUDE...................................................................................................................41
9.2 MATÉRIEL ET MÉTHODES...............................................................................................................41
9.2.1 Schéma expérimental.......................................................................................................41
9.2.2 Lieu et conditions de réalisation de l'étude......................................................................41
9.2.3 Population étudiée............................................................................................................41
9.2.4 Intervention (s)................................................................................................................42
9.2.5 Critère(s) d'évaluation .....................................................................................................42
9.3 RÉSULTATS42
9.4 CONCLUSION42
21
1 LA RECHERCHE CLINIQUE À VISÉE DIAGNOSTIQUE
Fréquemment de nouveaux examens complémentaires (dosages, imagerie) que nous appellerons
test dans la suite, sont proposés pour faciliter la démarche diagnostique du médecin. L’intérêt
diagnostique de ces nouveaux tests doit être quantifié par des études cliniques qui doivent reposer
sur une méthodologie rigoureuse.
L’objectif de ces études est de quantifier la performance diagnostique d’un nouveau test au regard
d’une procédure diagnostique qui sert de vérité (gold standard). Par performance diagnostique, on
entend la capacité d’un nouveau test à détecter les patients atteints d’une maladie et à classer
comme non malades les patients qui ne sont pas atteints de la maladie. Certaines de ces études
visent à comparer les performances de plusieurs tests différents
La sensibilité caractérise la capacité d’un test à détecter que le patient est atteint de la maladie
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La sensibilité d’un test est la probabilité que le résultat de ce test soit anormal chez un sujet porteur
de la maladie que l’on cherche à diagnostiquer.
La mesure de la sensibilité d’un test nécessite de disposer d’un échantillon de patients atteints
de la maladie et de regarder sur chaque sujet si le résultat du test est normal ou anormal. La
proportion de sujets avec résultat du test anormal dans cet échantillon permet d’estimer la
sensibilité du test. Cette estimation est d’autant plus fiable que la taille de l’échantillon de sujets
atteints de la maladie est grande.
La spécificité caractérise la capacité d’un examen à affirmer que le patient est indemne de la
maladie
La spécificité d’un test est la probabilité que le résultat de ce test soit normal chez un sujet indemne
de la maladie à diagnostiquer.
La mesure de la spécificité d’un test nécessite de disposer d’un autre échantillon de patients
indemnes de la maladie et de regarder sur chaque sujet si le résultat du test est normal ou
anormal. La proportion de sujets avec résultat du test normal dans cet échantillon permet
d’estimer la spécificité du test. Cette estimation est d’autant plus fiable que la taille de
l’échantillon de sujets indemnes de la maladie est grande.
Malades Sains
Négatifs FN VN
Positifs VP FP
Se=VP/(VP+FN) Sp=VN/(VN+FP)
Enfin, il est aussi possible d’exprimer les performances des tests en termes de rapports de
vraisemblance
Le rapport de vraisemblance positif est le rapport de la probabilité que le test soit anormal
quand on est atteint de la maladie sur la probabilité que le test soit anormal quand on est
indemne de la maladie :
• L = P(T+/M+)/P(T+/M-) = Se/(1-Sp)
Si L = 3, cela veut dire qu’on a trois fois plus de chances d’observer un test anormal quand on est
atteint (comparé à ce qui est observé quand on est indemne de la maladie).
Le rapport de vraisemblance négatif est le rapport de la probabilité que le test soit normal
quand on est atteint de la maladie sur la probabilité que le test soit normal quand on est
indemne de la maladie :
• l = P(T-/M+)/P(T-/M-) = (1-Se)/Sp
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2.7 Calcul des valeurs des index de performance et de leur intervalles de
confiance
Les index de performance retenus doivent être calculés sur l’ensemble des patients de l’étude. Si
plusieurs examens sont comparés, ces calculs (de sensibilité et spécificité) doivent porter sur le
même échantillon de patients.
Les intervalles de confiance associés à chaque index de performance calculé doivent être calculés.
Les valeurs des sensibilités, spécificités ou rapports de vraisemblance ont ils été calculés ?
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Les résultats sont-ils applicables à certains de mes patients ?
La place de ce test a-t-elle été déterminée dans le contexte des autres examens utilisables dans la
démarche diagnostique suivie dans cette maladie ?
La reproductibilité du résultat du test et son interprétation sera-t-elle satisfaisante dans mon
environnement de pratique médicale ?
Les résultats sont-ils applicables à certains de mes malades ?
Les résultats changeront-ils quelque chose dans ma prise en charge ?
Les résultats du test seront-ils bénéfiques pour mon patient ?
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Interprétation d’une étude épidémiologique
8 MODÈLE DE LA BALANCE......................................................................................................7
11 DÉFINITIONS ............................................................................................................................9
28
14.2 NOTION DE « MESURE » ............................................................................................................12
14.3 CRITÈRES OBJECTIFS (PA, GLYCÉMIE) OU SUBJECTIFS (DOULEUR, ANXIÉTÉ) .......................................12
14.4 CRITÈRES DIRECTS OU INDIRECTS..................................................................................................12
4 INTRODUCTION........................................................................................................................31
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5.1 LES ÉTUDES DESCRIPTIVES.............................................................................................................31
5.1.1 Etudes transversales........................................................................................................31
5.1.2 Etudes longitudinales ......................................................................................................32
5.2 LES ÉTUDES ANALYTIQUES (OU ÉTIOLOGIQUES).................................................................................32
5.2.1 Etudes analytiques d’observation.....................................................................................33
5.2.2 Les études analytiques d’intervention .............................................................................34
6 NOTION DE BIAIS.....................................................................................................................34
6.1 BIAIS DE SÉLECTION.....................................................................................................................35
6.2 BIAIS DE CLASSEMENT..................................................................................................................35
6.3 BIAIS DE CONFUSION.....................................................................................................................35
7 NOTION DE CAUSALITÉ.........................................................................................................36
7.1 CRITÈRES INTERNES À L’ÉTUDE......................................................................................................36
7.2 CRITÈRES EXTERNES À L’ÉTUDE......................................................................................................36
8 GÉNÉRALITÉS :.........................................................................................................................40
9 CONSTRUCTION DU RÉSUMÉ..............................................................................................41
9.1 OBJECTIF DE L’ÉTUDE...................................................................................................................41
9.2 MATÉRIEL ET MÉTHODES...............................................................................................................41
9.2.1 Schéma expérimental.......................................................................................................41
9.2.2 Lieu et conditions de réalisation de l'étude......................................................................41
9.2.3 Population étudiée............................................................................................................41
9.2.4 Intervention (s)................................................................................................................42
9.2.5 Critère(s) d'évaluation .....................................................................................................42
9.3 RÉSULTATS42
9.4 CONCLUSION42
30
4 INTRODUCTION
L’épidémiologie est historiquement basée sur 2 hypothèses :
- les maladies de l’Humain ne surviennent pas au hasard,
- elles ont des facteurs déclenchants ou préventifs susceptibles d’être identifiés par une étude
systématique, portant sur des populations ou des sous-groupes d’individus à l’intérieur d’une
population, en des lieux et temps différents. L’épidémiologie est une discipline scientifique
dont l’objet est :
1) l’étude de la distribution des phénomènes de santé (maladies, symptômes, statut
nutritionnel, …) dans les populations humaines (= épidémiologie descriptive),
2) la recherche des facteurs qui lui sont associés (= épidémiologie analytique),
3) la recherche des moyens de les prévenir ou de les améliorer (épidémiologie d’intervention).
L’épidémiologie s’appuie sur différents types d’études :
- des études d’observation : l’investigateur ne contrôle pas l’exposition aux facteurs d’exposition -
des études d’intervention ou des essais cliniques où l’investigateur contrôle l’allocation du
traitement ou de l’intervention.
31
5.1.2 Etudes longitudinales
Ce sont des études d’incidence qui estiment le nombre de nouveaux cas de maladie ou de facteur
de risque (ou tout autre phénomène ou événement santé) dans une population, pendant une période
donnée. Par exemple, les registres des cancers présents dans certains départements qui recueillent
de manière systématiques sur une période donnée tous les cas de cancer ; l’enregistrement, pendant
une période de temps, de tous les nouveaux cas d’infection nocosomiale sur cathéter central chez
des nouveaux-nés dans une unité de néonatalogie).
Le taux d’incidence est le rapport du nombre de nouveaux cas de maladie ou facteur de risque (ou
autre phénomène ou événement santé) recensés sur le nombre de personnes susceptibles d’être
atteintes dans la population, pendant une période donnée, soit : TI = M/PT
M = nombre de nouveaux cas (par exemple de malades) pendant la période d’étude
PT = nombre de personnes-temps (personnes-années, le plus souvent).
(Exemple, on peut donner un taux d’incidence annuel de 10 cas pour 100 000 personnes-années
(10/10 000 PA) : dans ce cas l’unité de temps est l’année.
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Les études de type « exposé / non-exposé » consiseant à comparer la proportion de malades (ou
de décès) observée entre un groupe de sujets exposés à un facteur de risque et un groupe de sujets
non exposés à ce facteur de risque, initialement indemnes de la maladie.
L’étude exposé / non-exposé peut être prospective : les groupes sont constitués au début de l’étude
et on organise le suivi des sujets au cours des années qui suivent leur inclusion (exemple : des
salariés d’une usine chimique avec un groupe travaillant avec des substances dangereuses et l’autre
travaillant dans les locaux administratifs de cette entreprise). Il s’agit d’une étude d’observation
prospective.
L’étude exposé / non-exposé peut être rétrospective : l’inclusion des sujets se fait à partir d’une
date du passé suffisamment lointaine pour que la maladie ait eu le temps de se développer et que la
période de suivi soit écourtée (exemple : date d’embauche des employés d’une usine). Il s’agit
d’une étude d’observation historique ou rétrospective.
L’étude exposé / nonexposé s’adresse de préférence aux facteurs d’exposition rares. L’étude
exposé / non-exposé permet d’estimer le risque relatif de la maladie (RR).
2.2.1.3.2. Les études de cohorte
Contrairement aux études « exposés/non exposés », un suel groupe de sujets (ou de patients) ayant
des caractéristiques communes est constitué. Ces caractéristiques peuvent être :
- un critère médical (par exemple, cohorte de patients infectés par le VIH de San Francisco),
- un critère géographique (par exemple, cohorte de Framingham, la totalité des habitants de cette
petite ville des USA),
- l’appartenance à un groupe professionnel (par exemple, cohorte des salariés d’EDF-GDF
GAZEL)
Ce type d’étude permet l’étude du lien entre plusieurs facteurs d’exposition ou de risque et la
survenue d’une ou plusieurs maladies. Un point essentiel est l’absence de maladies chez les sujets
au moment de l’inclusion.
Comme pour les études exposés/non exposés, le suivi de la cohorte se fait en général sur une
longue période, au cours de laquelle tous les nouveaux cas (cas incidents) de maladies (ou de
facteurs de risque) est enregistré
6 NOTION DE BIAIS
Le biais désigne une erreur systématique dans l’estimation d’un paramètre (prévalence, odds ratio,
risque relatif…). Il doit être distingué des fluctuations aléatoires d’échantillonnage qui représentent
seulement un défaut de précision de l’estimation.
34
Il existe trois types de biais :
35
7 NOTION DE CAUSALITÉ
La question de la causalité d’une relation entre un facteur et une pathologie intervient après
l’objectivation d’une association statistiquement significative. Il s’agit de savoir si l’association
mise en évidence correspond à une relation de cause à effet. Une étude d’observation ne permet pas
de conclure à une relation causale (contrairement à un essai randomisé). Il faut donc examiner les
arguments qui plaident en faveur de la causalité de la relation :
36
Résumé d’article
Pr Christophe Baillard
8 MODÈLE DE LA BALANCE......................................................................................................7
11 DÉFINITIONS ............................................................................................................................9
4 INTRODUCTION........................................................................................................................31
38
5 TYPES D’ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUES..........................................................................31
5.1 LES ÉTUDES DESCRIPTIVES.............................................................................................................31
5.1.1 Etudes transversales........................................................................................................31
5.1.2 Etudes longitudinales ......................................................................................................32
5.2 LES ÉTUDES ANALYTIQUES (OU ÉTIOLOGIQUES).................................................................................32
5.2.1 Etudes analytiques d’observation.....................................................................................33
5.2.2 Les études analytiques d’intervention .............................................................................34
6 NOTION DE BIAIS.....................................................................................................................34
6.1 BIAIS DE SÉLECTION.....................................................................................................................35
6.2 BIAIS DE CLASSEMENT..................................................................................................................35
6.3 BIAIS DE CONFUSION.....................................................................................................................35
7 NOTION DE CAUSALITÉ.........................................................................................................36
7.1 CRITÈRES INTERNES À L’ÉTUDE......................................................................................................36
7.2 CRITÈRES EXTERNES À L’ÉTUDE......................................................................................................36
8 GÉNÉRALITÉS :.........................................................................................................................40
9 CONSTRUCTION DU RÉSUMÉ..............................................................................................41
9.1 OBJECTIF DE L’ÉTUDE...................................................................................................................41
9.2 MATÉRIEL ET MÉTHODES...............................................................................................................41
9.2.1 Schéma expérimental.......................................................................................................41
9.2.2 Lieu et conditions de réalisation de l'étude......................................................................41
9.2.3 Population étudiée............................................................................................................41
9.2.4 Intervention (s)................................................................................................................42
9.2.5 Critère(s) d'évaluation .....................................................................................................42
9.3 RÉSULTATS42
9.4 CONCLUSION42
39
8 GÉNÉRALITÉS :
Vous devez respecter le sens de l’article donner par les auteurs et ne pas écrire le résumé selon
votre propre analyse de l’article.
L'introduction (au présent) doit permettre de comprendre les raisons conduisant les auteurs à
réaliser l’étude. Elle se termine en précisant son objectif (au passé).
La partie méthode (au passé) doit permettre au lecteur de comprendre comment les auteurs s’y sont
pris et quels outils (statistiques) ont été utilisés.
Les résultats (au passé) doivent aller (avant tout) au résultat principal.
Quelques conseils :
40
9 CONSTRUCTION DU RÉSUMÉ
9.1.1.1 Contexte
Le résumé doit commencer par une ou deux phrases expliquant l’état de l’art et l'importance du
sujet ou de la question étudiée.
9.1.1.2 Objectifs
Une phrase doit présenter l'objectif précis ou la question posée à l'origine de l’étude présentée
La connaissance du ou des lieu(x) où l'étude s'est déroulée et les conditions de réalisation sont des
éléments importants pour appréhender la faisabilité de l'étude.
Il faut préciser les critères d'inclusion les plus importants parmi ceux énoncés dans l’article et le
cas échéant le pourcentage de patients éligibles qui ont refusés d'entrer dans l'étude. Là encore il
41
s’agit de vérifier la représentativité de la population étudiée. En cas d’appariement, les critères
doivent être précisés.
Les caractéristiques de la ou les interventions doivent être présentées ainsi que leur durée. S'il s'agit
de médicament(s), utiliser la dénomination pharmacologique (DCI).
Le principal critère d'évaluation doit être préciser. Les critères secondaires sont accessoirement
présentés dans le résumé.
9.3 Résultats
Les principaux résultats doivent être quantifiés avec leur distribution (intervalle de confiance,
déviation standard, interquartiles …) et leur degré de signification statistique (valeur de p). Dans
les études de risque ou lorsque la taille de l'effet est mesurée, donner les valeurs sous la forme de
différence de risque utilisée par les auteurs (odds ratio, risque relatif, nombre de sujet à traiter …).
Dans les études diagnostiques, reprendre les termes utilisés par les auteurs (sensibilité, spécificité,
valeur prédictive positive ou négative …).
9.4 Conclusion
Seules les principales conclusions formulées par les auteurs en fin d’article doivent être reportées.
42