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Objectif du TP :
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I. Traction simple sur une éprouvette en acier :
Dans cette partie on va chercher à modéliser un essai de traction sur une éprouvette
à base rectangulaire. Cette éprouvette devra faire 10 x 10 x 100mm.
PART
PROPERTY
ASSEMBLY
STEP
INTERACTION
LOAD
MASH
JOB
VISUALIZATION
SKETCH
Pour modéliser et résoudre notre problème, nous allons suivre ces fonctions dans l’ordre
proposé dans le menu déroulant « MODULE ».
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1. Module PART :
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2. Module PROPERTIES
Ce module PROPERTIES va nous permettre de définir les propriétés que nous allons
donner à notre matériau. Notre éprouvette est définit comme un solide isotrope et
élastique. Elle est constituée d’acier dont le module d’Young est égal à 200 000 Mpa et le
coefficient de poisson égal à 0.3. Ces caractéristiques matériaux sont rentrés de la manière
suivante dans le logiciel :
Create Material :
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Il faut encore créer et assigner la section : Create section (Continue) & Assign Section :
On obtient :
3. Module ASSEMBLY
Instance Part
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4. Module STEP
Create step :
5. Module LOAD
Ce module LOAD permet de définir les contraintes subies par la pièce modélisé
précédemment. On définit donc le type d’effort appliqué à la pièce. Dans notre cas il s’agit
d’une pression appliqué que les 2 faces à l’extrémité de l’éprouvette (on modélise ainsi
l’essai de traction). On peut également définir les degrés de liberté de la pièce dans ce
module (voir traction avec encastrement). On définit ensuite l’intensité de notre pression
(1 Mpa), puis l’orientation des forces exercer sur les 2 surfaces où la pression est exercée.
Type pressure
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On sélectionne les faces
opposées sur lesquelles
on applique l’effort
(Maintenir Shift pour
plusieurs sélections).
Magnitude = -1 [MPa]
6. Module MESH
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On discrétise ainsi les
différentes partie de
l’éprouvette, afin de calculer
le comportement de notre
objet à chaque endroit de ce
dernier. Plus la taille des
unités de notre maillage sera
petite et plus les calculs
effectués seront précis.
Cependant le temps de calcul
augmentera, il nous faut donc
trouver un compromis entre
petite taille d’unité et temps
de calcul. Nous choisirons
pour notre maillage des unités
de taille 4.
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7. Module JOB
Ce module JOB permet de lancer le calcul des éléments fini. Les contraintes, les
déformations et les déplacements de notre éprouvette sont ainsi calculés.
On crée un Job :
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8. Module VIZUALISATION
Pour les résultats de notre test de traction simple sur notre éprouvette en acier on
s’intéressera aux déplacements, aux contraintes et aux déformations. Il faut faire attention
à indiquer dans quelle direction on veut observer ces paramètres.
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On remarque que les contraintes sont toutes quasi nulles sauf dans la direction 2. La
valeur de ces contraintes (données par le logiciel) est de 1 Mpa. Cette valeur est bien la
valeur de la pression que l’on avait imposés sur les deux faces.
U1 U2 U3
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Résultats des déformations pour le test de traction:
On remarque que les déformations sont homogènes et relativement faibles dans les
3 directions. Elles sont plus importantes dans la direction 3. On remarque bien une
diminution de la section suivant U1 et U3 tandis que l’éprouvette s’allonge suivant U2.
Pour vérifier l’exactitude des calculs effectués par le logiciel, nous avons décidé de
retrouver la valeur du coefficient de poisson à partir des valeurs des déformations dans les 3
directions.
−1,5
υ= − = 0,3
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II – Traction d’une éprouvette en acier encastrée :
Nous allons cette fois ci modéliser un essai de traction toujours sur la même
éprouvette qui sera encastré à une extrémité. La démarche reste la même que
précédemment, nous vérifierons les résultats donnés par le logiciel.
L’éprouvette reste la même, nous effectuons donc les mêmes manipulations que
précédemment dans quasiment tous les modules.
Cette fois ci, on applique une contrainte uniquement sur l’une des extrémités de
notre éprouvette. L’intensité de notre pression reste de -1 MPa (vers l’extérieur de
l’éprouvette). Sur l’autre extrémité de notre éprouvette, nous créons un encastrement de la
manière suivante (U1=U2=U3=UR1=UR2=UR3=0).
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On constate qu’il y a une concentration de contraintes maximales autour de la zone
encastrée. En effet, l’encastrement empêche la face (encastrée) de se déformer, de diminuer
de section. On peut remarquer la variation brusque de section proche de l’encastrement ce
qui explique la zone de concentration de contraintes maximales.
Résultats de la déformation :
Direction 1 :
−1,5
On peut revérifier le calcul du coefficient de poisson : υ= − = 0,3
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III – Flexion trois points sur une éprouvette en acier
Nous allons, dans cette partie, modéliser un essai de flexion trois points toujours sur
la même éprouvette.
Le but est donc de modéliser le problème suivant :
P = 10N
EPROUVETTE EN ACIER
2 Liaisons Appui-plan
𝑏 ℎ3
𝐼=
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𝐹 𝐿3
𝑦=
48 𝐸 𝐼
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La contrainte maximum est donnée par la formule :
(On se place dans la zone en traction en y = -h/2)
La déformation maximum :
(Que l’on prend également dans la partie en traction)
Nous comparerons ces résultats avec ceux obtenus par le logiciel. Puis nous
tenterons de comprendre et de corriger les écarts entre ces valeurs théoriques et les valeurs
d’Abaqus.
L’éprouvette reste la même, nous effectuons donc les mêmes manipulations que
précédemment dans ce module. Cependant il nous faut cette fois-ci nous allons donc créer
une très petite surface au milieu de notre éprouvette afin d’y appliquer notre pression.
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Cette fois ci, on applique une contrainte uniquement sur la surface au milieu de notre
éprouvette. L’intensité de notre pression reste de1 MPa. Nous allons également créer 2
liaisons appui-plan :
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Mesh1 Mesh2 Mesh3 Théorie
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Conclusion générale
Dans ce TP nous avons appris à utiliser ABAQUS afin de modéliser des essais
mécaniques.
Tout d’abord nous avons pu comparer la traction simple et la traction avec
encastrement. Dans les deux cas nous avons pu vérifier l’exactitude des calculs du logiciel
grâce au calcul du coefficient de poisson. Cependant dans le cas de la poutre encastrée nous
avons pu remarquer une concentration de contraintes proche de l’encastrement,
contrairement au premier cas où les contraintes étaient homogènement réparties
(Vérification avec le critère de Von Mises).
Nous avons ensuite modélisé un essai de flexion dans lequel nous avons testé
comparé trois maillages différents :
- L’hexagonal
- Le tétraédrique
- Le tétraédrique avec un affinage au niveau de la zone d’application de la force
Nous les avons comparés avec un maillage suffisamment fin pour pouvoir obtenir des
résultats corrects dans un temps convenables. L’utilisation de tétraèdre s’est avérée plus
optimale pour la modélisation que l’utilisation d’éléments hexagonaux. L’utilisation des
tétraèdres confère plus de souplesse à la structure et donne des résultats en contraintes,
déformation et déplacement plus proche des valeurs théoriques.
Nous avons également remarqué que l’affinage des zones particulières lors du
maillage réduit également l’écart aux valeurs théoriques.
Nous sommes maintenant aptes à utiliser Abaqus de façon cohérente et d’utiliser les
notions sur les éléments finis que nous avons abordées.
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