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Introduction
Les fonctions ou activités de l’entreprise sont constitutives des organigrammes des entreprises.
L’importance accordée à une fonction dépend des biens et services produits par l’entreprise. En
fonction de ce critère, certaines fonctions auront de l’importance dans l’entreprise alors que d’autres
seront jugées comme complémentaires. Nous allons aborder dans ce chapitre neuf fonctions de
l’entreprise : la fonction approvisionnement, la fonction achats, la fonction stockage, la fonction
logistique, la fonction production, la fonction commerciale, la fonction financière, la fonction gestion
des ressources humaines et enfin la fonction de direction.
Le rôle de la fonction d’approvisionnement peut être défini comme l’obligation de fournir matières
premières et composants en qualité et quantité suffisantes, au moment voulu et au coût le plus bas
possible.
Les réponses à ces questions ne sont pas les mêmes pour tous les composants susceptibles d’être
achetés, voire ne sont pas les mêmes pour tous les fournisseurs d’un même composant. De plus, la
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politique d’achat peut évoluer sur le court terme en raison des fluctuations de la demande, et sur le
moyen terme en raison de réorientations stratégiques.
C’est la question de base qui conditionne l’appel à des fournisseurs. Il est clair que pour un certain
nombre d’éléments, la question ne se pose pas car il s’agit de produits totalement étrangers à
l’activité de l’entreprise (exemple : fournitures de bureau pour un constructeur automobile). À
l’inverse, une entreprise peut décider de fabriquer elle-même certains composants, ou d’assurer
certains services (nettoyage, restauration) au lieu de les sous-traiter. Le choix de la sous-traitance
peut résulter de considérations techniques, de considérations opérationnelles, de considérations
financières ou de considérations stratégiques.
Prenons un exemple. Bien que la restauration à bord des avions de ligne soit considérée comme
élément de différenciation des compagnies aériennes, la plupart d’entre elles sous-traitent cette
activité qui nécessité un savoir- faire particulier et exige de très gros investissements (chaîne de
production, chambres froides etc.) difficiles à rentabiliser pour une seule compagnie.
La concentration des achats chez un fournisseur permet d’obtenir des conditions avantageuses
(notamment en termes de prix) mais elle est un facteur de risques : rupture d’approvisionnement en
cas de problème chez le fournisseur unique etc.
Pour répondre à toutes ces questions le plus efficacement possible, il faut de nombreuses
informations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise. L’efficacité de l’approvisionnement
repose donc largement sur la capacité du système d’information à indiquer rapidement et clairement
les besoins de l’entreprise et les disponibilités de l’environnement.
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1.3.2 Les phases du processus d’approvisionnement
Les phases du processus d’approvisionnement sont données ici dans leurs généralités, mais elles
doivent être modulées en fonction de nombreux paramètres, dont notamment : le caractère répétitif
ou au contraire ponctuel du besoin d’une part, et d’autre part la nature de la relation avec le
fournisseur (s’il s’agit d’un fournisseur habituel, d’un fournisseur « épisodique », d’un tout nouveau
fournisseur).
- La définition des besoins à satisfaire : ceux-ci sont en général communiqués par les services «
consommateurs » des composants (production, etc.) ;
- La recherche des informations pour connaître le marché amont des fournisseurs ; cette
recherche peut être faite par une procédure du type appel d’offres où l’entreprise fait
connaître ses besoins au travers d’un cahier des charges ; la veille technologique et
commerciale est une démarche fondamentale pour détecter des opportunités dans
l’approvisionnement sur les marchés en amont ;
Un stock est une accumulation physique de biens en attente. Dans l’entreprise cela peut être des
stocks de matières premières, des en-cours de production ou des produits finis.
La première fonction d’un stock est une fonction technique : la régulation. La constitution d’un stock
permet de déconnecter deux étapes successives d’un cycle d’exploitation. Le stock offre à
l’entreprise une protection contre les aléas de consommation mais aussi de production.
Le stock permet donc de concilier des objectifs techniques contradictoires de temps, de délais, de
quantité, de rythme.
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Cette fonction technique primordiale de régulation se combine avec d’autres fonctions répondant à
des objectifs variés :
- Fonction économique : une grande quantité achetée au fournisseur peut permettre d’obtenir
une réduction de coûts. Mais à l’inverse, un trop gros stock financé par l’entreprise grève sa
trésorerie. Il faut donc trouver un compromis entre la recherche d’un faible coût d’achat et
son incidence en termes de coût de possession du stock ;
- Fonction commerciale : un service de meilleure qualité peut être proposé au client avec des
délais rapides de livraison grâce à un stock de produits finis qui assure une fonction de
disponibilité ( livraison immédiate )et une fonction d’assortiment (choix) ;
Différents types de stock sont distingués suivant la ou les fonctions remplies par les quantités
stockées :
La logistique est une fonction qui a pour but la mise à disposition au moindre coût de la quantité d’un
produit, à l’endroit et au moment où une demande existe.
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3.2 Les enjeux de la fonction logistique
- à maîtriser les prix de revient via les coûts des matières premières, les processus de
fabrication, les niveaux des stocks, l’organisation des transports etc. ;
- à se différencier par un meilleur service au client (final ou distributeur) ; une qualité de
fabrication constante, pas de rupture de stock, des livraisons ponctuelles et régulières par
exemple.
La nature et l’étendue des opérations concernées varient donc avec la politique de l’entreprise, sa
taille, ses produits et sa clientèle.
Le système de production décrit l’ensemble du processus grâce auquel l’entreprise produit un bien
ou un service apte à satisfaire une demande à l’aide de facteurs de production acquis sur le marché.
Dans le cadre d’une entreprise, le système de production, outre sa finalité première qui est de
produire un bien économique, cherche à satisfaire d’autres objectifs secondaires tels que :
- Objectif en terme de qualité : les biens économiques produits doivent être de bonne qualité,
c’est-à-dire doivent permettre de satisfaire les besoins de la clientèle. Mais la production doit
aussi être de qualité en termes d’utilisation des ressources afin de respecter le critère
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d’efficience attaché au système productif. Le système productif doit donc être économe en
ressources et constant en termes de qualité.
- Objectif de coût : le système productif adopté par l’entreprise doit proposer les plus faibles
coûts de production possibles de manière à garantir la compétitivité de l’entreprise.
- Objectif de délai : il s’agit d’une part, de réduire le délai de fabrication pour limiter les coûts,
et d’autre part, de produire dans des délais conformes au niveau de la demande ce qui
suppose un système et un mode de production réactifs.
- Objectif de flexibilité : c’est-à-dire que le système productif doit être capable de s’adapter
aux variations de la demande, ou bien encore aux évolutions de l’environnement productif
de l’entreprise (innovations technologique, nouveau mode de production).
- Le bureau des études : il conçoit les prototypes des produits réalisés par l’entreprise et en
donne une définition complète qui permettra de mettre en place un processus de production
standardisé notamment au niveau des pièces et composants utilisés.
- Le bureau des méthodes : définit les méthodes de production qui vont être utilisées pour
réaliser le produit proposé par le bureau des études dans le souci de permettre une
production au moindre coût. Ce service décrit donc entre autre, la succession des opérations
à réaliser pour produire un bien, l’organisation de ces différentes phases de production dans
le temps et dans l’espace.
Conjointement aux 4 services fonctionnels, l’organisation de la production repose également sur des
services opérationnels. On en dénombre 5 :
- le service fabrication
- le service expédition
- le service manutention
- le service outillage
- le service entretien
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Il existe des formes traditionnelles d’organisation de la production et d’autres plus contemporaines.
Parmi, les formes classiques, il y a l’OST (Organisation Scientifique du Travail) ou taylorisme 1 dont les
principes d’organisation du travail se trouvent appliqués par Henri Ford. En effet, Henri Ford s’inspire
du taylorisme pour mettre en place une nouvelle forme d’organisation de la production. On parlera
de fordisme.
La généralisation des principes tayloristes et de l’organisation fordiste du travail s’est traduite par la
réalisation de gains de productivités très importants qui ont eu pour conséquence un formidable
développement économique caractérisé par l’émergence d’une production et d’une consommation
de masse. Cette croissance économique des années d’après-guerre est appelée les « trente
glorieuses ». Néanmoins, à partir des années 70, ce mode d’organisation de la production rencontre
des limites importantes qui vont avoir pour conséquence une remise en cause des principes même
du taylorisme et par extension du fordisme. En effet, d’une manière générale, la crise des années 70
révèle les limites de ce modèle d’organisation de la production puisque les entreprises ne peuvent
plus dans un contexte de fort ralentissement de la croissance économique fonder leur mode de
production uniquement sur la recherche de gains de productivité.
- les limites sociales : la motivation des salariés reposant sur le simple critère du salaire est
remise en cause. De plus, la parcellisation des tâches (c’est-à-dire tâches découpées et
répétées) rend le travail peu gratifiant et démotivant ce qui se traduit par l’augmentation de
l’absentéisme.
- Les limites technologiques : l’organisation du travail à la chaîne se traduit par une forte
rigidité des processus productifs qui sont alors difficilement adaptables dans un contexte ou
la consommation de masse laisse la place à un désir de personnalisation de l’acte de
consommation de la part des clients (consommation différenciée).
- Les limites économiques : la productivité globale tend à plafonner suite d’une part à la
baisse de motivation des personnels, à la qualité moyenne des biens économiques ainsi
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Les principes de l’OST sont les suivants : 1) séparation de la fonction de conception et de la fonction
d’exécution ; 2) décomposition du travail en tâches élémentaires simplifiées et répétées tout le temps ; 3)
rémunération basée sur la productivité (à la pièce, au rendement).
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produits (les critères quantitatifs l’emportent sur les critères qualitatifs) et à la saturation des
principaux marchés de consommation de masse.
Face à ces limites, les entreprises se sont tournées alors vers de nouvelles formes d’organisation du
travail de production. En effet, il est nécessaire de faire évoluer le mode de production auparavant
focalisé sur la seule recherche de gains de productivité. Les évolutions des modes de consommations
poussent les entreprises à revoir ce type d’organisation en recherchant :
- enfin, une organisation de l’entreprise pilotée par l’aval c’est-à-dire que la production doit
répondre à une demande réelle.
Le Toyotisme : c’est la firme automobile Toyota qui a donné son nom à une nouvelle forme
d’organisation de la production. Le toyotisme est apparu dans les années 50 et 60 sous l’impulsion
d’Ohno, Directeur de la production puis DG de Toyota. Ohno entend corriger les limites majeures du
taylorisme et du fordisme tout en reprenant les principes généraux de ces 2 modes d’organisation. Le
toyotisme repose sur 5 concepts-clés :
Ces 5 concepts-clés reposent sur l’application du principe des 5 zéros. 1) zéro défaut, 2) zéro panne,
3) zéro délai, 4) zéro stock (juste à temps), 5) zéro papier.
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4.4.1 La R&D : définition et enjeux
La fonction Recherche & Développement regroupe l’ensemble des processus qui, partant de la
recherche fondamentale ou d’une invention, assurent sa faisabilité industrielle. Il s’agit donc de
l’ensemble des étapes permettant de passer du laboratoire de recherche à la production industrielle
en usine.
La fonction Recherche & Développement développe donc des innovations, qui sont les applications
industrielles et commerciales d’une découverte ou d’une invention.
Sur le plan financier, la fonction Recherche & Développement représente d’abord un coût. Il
s’agit d’un investissement dont les résultats seront aléatoires. En revanche, si l’innovation est
une réussite, les recettes de l’entreprise seront plus élevées.
Les tâches de la fonction Recherche & Développement sont très transversales. Elles couvrent des
champs variés : de la recherche d’informations à la gestion des brevets, en passant par la recherche
en laboratoire.
La veille technologique : garder les yeux grands ouverts sur ce que font les concurrents, dans
le champ particulier des technologies. Il s’agit donc de trouver les sources d’informations
pertinentes (revues scientifiques, universités, rapport d’activité des concurrents), puis
d’analyser cette information afin de l’utiliser au mieux. Une bonne veille technologique
permet à une entreprise de saisir les créneaux porteurs.
Développer (ou faire développer) des technologies spécifiques. Si une partie de l’activité de
la fonction de R&D se fait dans un laboratoire, une grande partie de l’activité d’innovation se
fait par des moyens alternatifs. En effet, développer un programme de recherche est coûteux
et les résultats sont très aléatoires et souvent décevants. Les entreprises vont donc essayer
de trouver des modes alternatifs : développement de partenariats de recherche entre
entreprises, rachats de brevets, rachats de pme innovantes, contrats de recherche avec une
université…
Protéger les innovations à l’aide des brevets. L’activité de Recherche & Développement est
un investissement qui crée de la connaissance. Cet investissement est coûteux, il doit donc
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être protégé des concurrents qui peuvent vouloir le copier. Pour cela, les entreprises
peuvent breveter leurs inventions. Les brevets assurent à l’entreprise un monopole
d’exploitation sur l’invention pendant un certain nombre d’années. Seule l’entreprise
détenant le brevet pourra commercialiser l’invention et donc pourra rembourser ses frais de
recherche
L’activité commerciale d’une entreprise repose sur le marketing qui se caractérise par l’ensemble des
moyens dont disposent les entreprises en vue de créer, de conserver et de développer leurs
marchés.
Le rôle du marketing est double. Il s’agit d’une part d’identifier les besoins des consommateurs afin
d’y faire correspondre les produits et de surveiller l’évolution de ces besoins et d’autre part de
concevoir de nouveaux besoins et créer ainsi de nouveaux marchés (exemple des Smartphones).
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- psychosociologique : achat qui relève de considérations psychologiques (ex : rouler dans une
voiture sportive marque allemande pour affirmer sa puissance)
- rationnelle : achat raisonné basé sur critères objectifs (acheter un lave-linge économique,
peu encombrant, etc.)
- auto expression : désir d’exprimer au travers des produits ce que l’on est ou ce que l’on
voudrait être (achat de marque).
Quant aux freins, il s’agit de forces conscientes ou inconscientes qui limitent ou empêche l’achat. Les
freins sont recensés en 4 classes :
3) physiques
4) financiers (prix).
5.2.1 Le produit
Le produit est avant tout une promesse particulière que fait l’entreprise au consommateur pour
satisfaire un besoin. Il faut gérer les composantes du produit (matérielles et fonctionnelles) pour
apporter les meilleures promesses.
a) La gamme : Elle est constituée de toutes les variétés de produits fabriqués et vendus à l’intérieur
d’une même activité commerciale.
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- La largeur de la gamme : c’est le nombre de produit différents dans la gamme
- La profondeur de la gamme : c’est le nombre de variantes pour un élément de la gamme.
Exemple :
Renault constructeur automobile a une gamme assez large qui va de la Twingo à l’Espace, en passant
par la Clio, la Laguna, la Lagune Nevada, la Safrane etc. La profondeur varie fortement suivant le
modèle : dix versions de la Lagune, huit versions de la Safrane, cinq versions de la Twingo etc. Dans
chaque modèle, les versions différent par la puissance et le type de moteur (essence, diesel), le
nombre de porte, les options comme la climatisation.
b) La Marque : C’est un élément distinctif qui sert à identifier et si possible à différencier. La marque
peut se composer d’un nom, d’un slogan, d’un symbole, voire même de couleurs particulières, qui
vont permettre l’identification.
La gestion du produit en termes de marque suppose que l’on réponde aux questions suivantes :
La gestion du mix-produit en termes de marque ne se limite pas au choix d’une marque, mais doit
inclure la gestion de la marque en elle-même. En effet, cela suppose des investissements pour
concevoir, créer la marque mais surtout la faire connaître.
- Assurer des services particuliers : l’emballage peut servir de présentoir pour un distributeur,
l’emballage peut être réutilisé par le consommateur.
5.2.2 Le prix
Le prix est une variable du mix très facile à identifier. Mais c’est une variable difficile à manipuler
d’une part en raison de son lien avec la définition du produit et d’autre part en raison des
conséquences financières.
Le prix est aussi une composante de la définition du produit. Le prix d’un produit le positionne par
rapport aux concurrents et contribue à lui conférer une image. Le prix participe grandement à la
couche symbolique du produit en lui conférant une image de luxe (prix élevé), de bas de gamme (prix
très faible), de qualité (bon rapport entre les services obtenus et le prix).
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L’entreprise doit communiquer avec les différentes clientèles, actuelles et potentielles pour les
informer mais aussi pour s’informer de leurs attentes.
Les choix des outils de communication s’inscrivent dans une stratégie de communication qui
correspond soit à une ‘’stratégie push’’, soit à une ‘’stratégie pull’’.
Stratégie pull : consiste à tirer le client vers le produit (ou la marque), il s’agit d’une communication
basée sur la publicité.
Stratégie push : consiste à pousser (push) le produit (la marque) vers le consommateur. Il s’agit
d’une communication qui met l’accent sur la promotion au travers de la force de vente et du réseau
de distribution.
La communication commerciale est bâtie de façon à faire connaître le produit, ensuite à créer chez la
cible visée (client potentiel) une attitude favorable au produit, et enfin, de persuader la cible visée
d’acheter le produit.
Il faut savoir que l’entreprise a le choix en matière de stratégie de communication entre une variété
de moyens de communication. Ils peuvent être regroupés en deux groupes : la publicité média et la
communication hors-média :
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5.2.4 La politique de distribution
Le réseau de distribution comprend l’ensemble des personnes morales ou physiques qui assurent les
fonctions commerciales et logistiques permettant à une entreprise de diffuser ses produits aux
clients finals. Le canal de distribution peut être : direct (aucun intermédiaire, le produit est vendu
directement du producteur au consommateur), court (un seul intermédiaire : producteur, détaillant,
consommateur) ou long (plusieurs intermédiaires : producteur, grossiste, détaillant, consommateur).
Définir une politique de distribution repose sur des choix et actions qui visent à créer, développer,
animer et assurer le suivi du réseau de distribution de l’entreprise.
La politique de distribution est une composante essentielle du marchéage car : les décisions en
matière de distribution sont souvent difficiles à modifier du fait des liens entre l’entreprise et les
distributeurs (engagements contractuels, relations de confiance, etc.) et le délai de constitution d’un
réseau nécessite un investissement en temps et financier.
Dans les entreprises, des services spécialisés s'occupent de la fonction comptable : ils produisent les
documents légaux requis – bilan, compte de résultat, etc. – suivant des méthodes répondant à des
normes nationales et internationales, ils travaillent sur des activités administratives – la paie, la
gestion des stocks, etc. – et ont un rôle, en lien avec la direction, de conseil sur les choix stratégiques
(comptabilité de gestion ou comptabilité analytique). Dans les petites entreprises, la plupart de ces
fonctions sont généralement déléguées à un cabinet d'expertise comptable.
- informer les acteurs internes (par exemple, les dirigeants) ou externes à l'entreprise (par
exemple, la banque de l'entreprise) ;
- permettre la prise de décision grâce à l'information qui convient ; par exemple, relancer les «
mauvais payeurs » ;
- répondre aux obligations légales ; par exemple, élaborer le bilan ;
- être un support de preuves dans la vie des affaires.
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La comptabilité analytique ou comptabilité de gestion est une discipline qui permet de procéder au
calcul de différents coûts. Elle n'est pas obligatoire mais fortement conseillée.
La comptabilité analytique est une comptabilité d'exploitation interne aux entreprises. Elle permet
de localiser les zones de performance et de non-performance au sein d'une société en se focalisant
sur le calcul de la rentabilité par poste, par produit, par atelier, par centre de décision... La
comptabilité analytique est essentiellement tenue par les moyennes et grandes entreprises qui
l'utilisent comme un outil de pilotage stratégique. Ainsi, elle est davantage destinée aux chefs de
projet et aux cadres qu'aux comptables.
Alors que la comptabilité générale que l’on appelle également comptabilité financière, dispose de
documents de synthèse permettant de retracer la situation financière de l’entreprise une fois par an
au moins : le bilan, le compte de résultat etc., la comptabilité analytique, elle, produit des outils
d’aide à la décision tous les mois au moins sur la rentabilité des produits et les causes des variations.
Réglementée, la présentation de la comptabilité générale suit des règles bien précises, communes à
toutes les entreprises : le classement par type des charges, le mode de présentation du bilan, du
compte des résultats et du plan de trésorerie. Obligatoire et juridique, la comptabilité générale d’une
entreprise doit être présentée chaque année à l’État pour présenter le bilan financier de l’année
précédente.
Non réglementée, la comptabilité analytique peut être tenue autant de fois que l’entreprise le
souhaite. Focalisée sur la réalité économique de l’entreprise, les charges sont classées par catégorie
(directe, indirecte, incorporable, non incorporable etc.) à chaque étape de la confection d’un produit
depuis l’approvisionnement jusqu’à la commercialisation. Cette comptabilité permet de connaître le
coût de revient de chaque produit, pour chaque type d’activité, pour chaque fonction et d’en fixer le
prix de commercialisation. C’est sur la base de ce coût de revient que les dirigeants connaissent la
rentabilité d’un projet et différencient les activités performantes des déficientes sur un intervalle de
temps particulier. Connaissant le gain rapporté par le coût de revient, les dirigeants ont moins de mal
à prendre une décision sur la commercialisation ou non d’un produit.
On a souvent tendance à confondre gestion financière et comptabilité. Il est vrai que la gestion
financière appartenait historiquement aux comptables. Or, la comptabilité bien qu’utile, n’est pas le
meilleur moyen, ni l’outil le mieux adapté à la gestion prévisionnelle, aux problèmes de
l’endettement, à la prise de risque, à la gestion de la liquidité et à l’analyse des résultats. Pour ces
questions, on fera surtout appel à la gestion financière. Toutefois, il faut noter que la comptabilité
demeure la base de la gestion financière. En effet, la comptabilité à travers l’information qu’elle
produit contenue essentiellement dans les états financiers constitue la matière première de l’analyse
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effectuée dans le cadre de la gestion financière. Pour mener donc une bonne gestion financière, il
faut être en mesure de lire et d’interpréter l’information comptable.
a) Rentabilité
b) Solvabilité
L’entreprise doit toujours rembourser ses dettes, la solvabilité est donc la capacité de l’entreprise de
rembourser ses dettes à leur échéance.
c) Risque
Les variations des taux de change, l’inflation et les taux d’intérêt ont une influence sur la valeur
détenue par l’entreprise et sur les revenus qu’elle peut espérer. Le financier doit donc veiller à
minimiser ces risques.
La gestion des ressources humaines est l’une des principales fonctions de l’entreprise. C’est une
fonction relativement jeune car elle apparaît historiquement après les fonctions de production,
commerciale ou financière. Elle a d’abord été un ensemble de manière de gérer le personnel (c’est-à-
dire suivi des dossiers du personnel, paie, documents légaux etc.) avant d’étendre son champ
d’action aux domaines suivants :
- la gestion des emplois : recrutement, évaluation, plan de carrière, plans sociaux etc.
- la gestion des compétences : la formation, évaluation des compétences
- la gestion des rémunérations et le suivi du coût salarial
- le développement social
- l’information et la communication : avec notamment la tenue d’un journal interne par les
services GRH avec les nouveaux arrivants, les propositions de formation, d’emplois etc.
- l’amélioration des conditions de travail
- la gestion des relations sociales : Les responsables GRH participent aux négociations qui
peuvent intervenir entre salariés et patronat
- les relations avec l’environnement de l’entreprise : IPRES, inspection du travail, organismes
de formation.
8.1 Définition
La fonction Direction consiste à définir les objectifs, prévoir et choisir les actions à accomplir,
contrôler leur réalisation, prendre d’éventuelles mesures correctives.
Il faut pour cela avoir une vision à long terme et surtout une capacité à mobiliser l’ensemble de
l’entreprise.
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Le premier à avoir réfléchi sur la Direction (ou l’Administration) est Henri Fayol en 1916.
Pour lui, la direction d’une entreprise s’appuie sur 5 types d’actions :
Organiser : Munir l’entreprise des différentes fonctions (ou organes) nécessaires à son bon
fonctionnement
Coordonner : S’assurer que l’ensemble des actions de l’entreprise répondent à une certaine
harmonie (et ne se parasitent pas)
Contrôler : Vérifier que tout se passe conformément aux consignes du plan, afin de pouvoir
corriger au plus vite les éventuelles erreurs.
Ce qui caractérise le dirigeant est la nécessité de prendre des décisions. Il est le capitaine du bateau,
c’est donc à lui de prendre les grandes décisions stratégiques.
Décider n’est pas toujours une chose facile : il faut trouver les informations, les assimiler, évaluer les
différentes possibilités, et choisir la plus pertinente. A cette fin, le dirigeant dispose d’un ensemble
d’outils stratégiques (qui sont des tableaux, des schémas, des calculs) afin de lui faciliter la tâche.
8.2.2 Diriger ou gérer les conflits internes pour mieux mobiliser le personnel
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l’entreprise et qui ont donc un droit de regard sur sa gestion.
De l’autre se trouve, un dirigeant qui souvent n’est pas propriétaire, mais à qui on a confié la gestion
de l’entreprise.
Des divergences d’intérêt peuvent exister entre le dirigeant et les propriétaires : on parle alors de
relation d’agence.
Pour limiter ce genre de situations, des institutions comme le conseil d’administration, le conseil de
surveillance ou l’assemblée des actionnaires sont mis en place.
Ces organes permettent aux propriétaires de s’assurer que le dirigeant poursuivra les objectifs des
actionnaires.
Si une entreprise a nécessairement besoin d’un dirigeant, il est nécessaire pour le dirigeant de laisser
une certaine autonomie aux salariés.
D’une part, le dirigeant n’a pas les moyens (en termes de temps, de mémoire,…) de gérer tous les
problèmes, il doit donc accepter de déléguer une partie de ses pouvoirs.
Par ailleurs, certains auteurs montrent qu’un mode de direction autoritaire (tout passe par le
dirigeant et les salariés ne font qu’exécuter) n’est pas le plus efficace pour une entreprise.
En effet, à la moindre occasion, les salariés vont désobéir. Il semble donc nécessaire pour mieux
diriger d’accorder une plus grande autonomie aux salariés, sans pour autant instaurer un laisser-faire
total.
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