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12/08/2020
Une organisatrice de Black Lives Matter de Chicago a défendu le pillage généralisé dans la ville du vent au
cours du week-end, en le qualifiant de « dédommagements ».
« Je me fiche que quelqu’un décide de piller un Gucci’s, un Macy’s ou un Nike parce que cela lui permet de
s’assurer qu’il mange. Cela permet de s’assurer que cette personne a des vêtements », a déclaré
l’organisateur Ariel Atkins lors d’un rassemblement devant le poste de police de South Loop lundi, a
rapporté WMAQ-TV.
« C’est un dédommagement », a déclaré Atkins. « Tout ce qu’ils veulent prendre, prenez-le parce que ces
entreprises ont une assurance. »
Le rassemblement s’est tenu à la suite d’un week-end violent dans la ville qui a vu 100 arrestations et 13
policiers blessés après qu’un homme de 20 ans a été blessé par des policiers après avoir tiré sur eux.
La violence a incité la ville à déployer des mesures de sécurité multiples qui limiteront l’accès au centre-ville
de Chicago de 20h à 6h à partir de lundi.
Ces mesures prévoient la suspension du service de bus, la fermeture des bretelles d’accès aux autoroutes et
l’ouverture de sept ponts de la ville sur dix-huit, avec des points de contrôle de la police.
[…]
New York Post
M. Yousaf a décrit cette législation comme une « étape importante » dans la lutte contre les préjugés.
Mais les critiques craignent qu’un nouveau délit d’« incitation à la haine » ne conduise à une augmentation des
poursuites contre ceux qui expriment des opinions controversées, avec une peine de prison maximale de sept ans.
La lettre, coordonnée par la Humanist Society Scotland, dit : « Les conséquences involontaires de ce projet de loi bien
intentionné risquent d’étouffer la liberté d’expression et la capacité d’exprimer ou de critiquer les croyances
religieuses (…) Le droit de critiquer les idées, philosophiques, religieuses doit être protégé pour permettre à une société
artistique et démocratique de s’épanouir ».
En récitant les noms des responsables du monde judiciaire et de la police, M. Yousaf les a ponctués du mot
« Blanc », avant de passer à la profession médicale, aux syndicats et aux directeurs généraux du gouvernement
écossais.
« Nous devons accepter la réalité et les preuves qui nous sont présentées, à savoir que l’Écosse a un problème de
racisme structurel. »
M. Yousaf s’est ensuite adressé directement aux Blancs, en disant « en tant que personnes de couleur, nous n’avons pas
besoin de vos gestes ».
(…) Il a ajouté : « Ne vous contentez pas de nous dire que vous n’êtes pas raciste – je considère cela comme le strict
minimum – vous devez être antiraciste. » Evening Express
Attaque au couteau à Glasgow : le ministre écossais de la Justice,
Humza Yousaf, dénonce la « haine » de l’extrême-droite « qui divise »
La police écossaise a tué, vendredi 26 juin, le suspect
d’une attaque à Glasgow ayant fait six blessés, dont un
membre des forces de l’ordre, dans un hôtel accueillant
des réfugiés.
Le Monde
Châteaubriant (44) : Une mère et son fils agressés chez eux par 60
individus (màj : la version d’Ahmet et Bekir)
Le 12/08/2020
Deux des jeunes concernés par l’altercation
d’origine ont souhaité apporter leur version des
faits, soutenus notamment par Yeter, la maman
de l’un d’entre eux qui se révolte : « Ils sont les
victimes et passent pour des agresseurs ! ». Ils
se prénomment Ahmet et Bekir et ont
respectivement 16 et 15 ans. Samedi 8 août au
soir, date du fait divers, ils se promènent « avec
un groupe de copains » autour du petit étang de
Choisel.
On était six en tout. On rigolait en marchant et
quand on est passé près des deux hommes, ils
ont commencé à nous dire qu’on faisait trop de bruit, en nous insultant, nous traitant de « bande de chiens
»… Les deux adolescents racontent que les hommes avaient chacun une bouteille en main et étaient ivres. «
On leur a demandé : c’est quoi le problème ? Et ils ont continué à nous insulter ».
L’un des types est venu vers nous et a cassé sa bouteille sur la tête de Bekir ! Il a aussi dit : « Je sors de
prison, j’ai un 9 mm, je vais vous tuer ! (…) Les deux hommes ont couru sur moi et le costaud m’a mis une
droite. Son pote m’a explosé l’autre bouteille dans la figure et je suis tombé par terre. »
Un autre copain du groupe d’adolescents revient l’aider et suite à cela, Ahmet dit ne plus rien se rappeler. «
Je me souviens seulement m’être retrouvé à l’hôpital ».
Yeter, la maman de Bekir et tante d’Ahmet : va « déposer une main courante contre eux et demander des
dommages et intérêts. »
Quant à la suite des événements, qui a vu l’incursion violente d’une bande organisée chez les Rémy, le
saccage de leur maison ainsi que le passage à tabac de Gildas, Yeter ne veut pas en entendre parler : « Ça n’a
rien à voir avec notre histoire ! C’est à eux de venir s’excuser. Je peux retirer ma plainte s’ils retirent la
leur. Après, c’est au maire Alain Hunault de faire son travail, de trouver la solution. »
L’éclaireur de Châteaubriant Archiver
11/08/2020
Désireux de prendre un peu l’air frais du soir, Gildas et un ami partent se promener vers les bords de l’un des
étangs de Choisel à quelques dizaines de mètres de là. « On s’était assis sur un banc et tout à coup, un petit
groupe de 7 ou 8 jeunes est passé devant nous. Ils avaient l’air ivres et ils faisaient beaucoup de bruit »,
relate Gildas. « Je pense qu’ils venaient d’une fête qu’il y avait tout près. Je leur ai demandé poliment de
baisser d’un ton en leur expliquant que c’était un quartier calme… Ils se sont tout de suite mis à nous
insulter et à nous menacer. Ils disaient : « On est de la Ville aux roses, c’est nous qui faisons la loi ! J’ai un
9 mm. Je vais prévenir mes parents et ils vont venir te casser la gueule ».
Gildas est pris à partie à côté de son véhicule, stationné devant le garage. « Ça a duré environ 10 minutes.
Ils m’ont cassé des dents et le nez. Il reste même du sang encore sur la portière de ma voiture et
ailleurs. » Enragés, les agresseurs forcent les différentes portes d’entrée de la maison. « Il y en a même qui
sont entrés par la fenêtre de l’étage ! », décrit Nadine, effarée. Ils renversent tout ce qu’ils peuvent, cassent
la télévision, la machine à coudre de la maîtresse de maison et bien d’autres choses encore.
Les gendarmes, qui débarquent peu après, disent aux Rémy qu’ils « n’ont jamais vu autant de violence »,
relate encore Gildas. (…)
Le trentenaire, blessé et en état de choc, est évacué à l’hôpital de Châteaubriant. Mais le cauchemar n’est pas
encore fini ! Une partie des agresseurs se retrouve à l’hôpital pour, selon les Rémy, poursuivre
l’intimidation. Nadine, qui a pu partir le rejoindre à l’hôpital, raconte :
« Leur chef est rentré dans la salle d’attente – sans masque – et a ouvert plusieurs portes pour essayer de
trouver mon fils. Les gens de l’hôpital nous ont finalement fait sortir par les sous-sols, pour éviter qu’on
tombe sur ceux qui attendaient à l’extérieur. »
Contacté, le service des Urgences de Châteaubriant se refuse à tout commentaire sur d’éventuels
incidents en son sein ou à ses abords…
(…)
L’éclaireur de Châteaubriant Archiver