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LA DOCTRINE DE DIEU ET LE SALUT

Introduction

Le « christianisme populaire » voit la trinité comme une affaire compliquée que le nouveau converti ne peut
pas comprendre. Certains se demandent « Comment un nouveau converti peut-il distinguer entre la vérité et
l’erreur ? » La réponse est simple : Parce que nous avons reçu l’onction de la part de Celui qui est saint,
et avons tous de la connaissance. Cette onction se réfère au Saint-Esprit : elle vient de la part de Celui qui
est saint, le Seigneur Jésus-Christ. Lorsque quelqu’un est sauvé, il reçoit le Saint-Esprit et ce dernier permet au
croyant de discerner entre la vérité et l’erreur. Quand Jean dit à ses jeunes lecteurs : …  « vous avez tous de la
connaissance » 1Jn 5 :20, il ne veut pas dire qu’ils possèdent une connaissance parfaite, mais qu’ils sont
dotés de la capacité de reconnaître ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Ainsi le plus jeune et le moins
expérimenté des croyants possède un discernement des choses de Dieu dont est dépourvu un « philosophe »
non régénéré. Donc, même le nouveau converti est capable d’accepter et croire la tri-unité de Dieu !

Lors de ses adieux aux anciens de l’Église d’Éphèse, Paul leur rappelle qu’il leur a annoncé tout le conseil de
Dieu. Il n’a rien retenu de ce qu’il avait reçu de la révélation de Dieu : « Car je vous ai annoncé tout le
conseil de Dieu, sans en rien cacher » (Ac 20:27). Il a déjà exprimé cette même pensée au verset Ac 20:20 du
même chapitre, car il tient à souligner qu’il s’est acquitté fidèlement de sa mission en tant qu’apôtre de
Christ. C’est désormais aux anciens qu’incombe la responsabilité de défendre l’Évangile et de veiller au bien
de l’Église. Mais aussi, tous les Frères sont appelés à discerner (car il peut arriver que le veilleur dorme !).

Paul commence son exhortation aux anciens d’Éphèse par un avertissement : « Prenez donc garde à vous-
mêmes, et à tout le troupeau ». Le verbe traduit par « prendre garde » (prosechô) signifie « surveiller de près
» ou « prêter une grande attention ». Ce verbe est souvent utilisé dans le contexte de fausses doctrines
(De 12:30; Mt 7:15; 16:6, 12; Lu 20:46). Il est à l’impératif et dans un temps grec qui suggère une action
continue. En somme, Paul déclare : « Faites continuellement attention à vous-mêmes et à tout le troupeau. »
Le contraire serait de négliger le troupeau, d’être inattentif ou de se préoccuper d’autres choses au
point de ne pas se rendre compte des difficultés et des dangers qui menacent le troupeau. Une
vigilance de tous les instants s’impose aux bergers.

Prenez garde à vous-mêmes, car c’est à vous que le tentateur livrera ses premiers et ses plus féroces assauts [
… ]. Il sait l’étendue des ravages qu’il pourra opérer dans le reste du troupeau s’il arrive à faire tomber
les bergers devant les brebis. Imaginez ce que produirait dans les assemblées, un ancien qui s’est laissé
séduire par une mauvaise doctrine  ! C’est pourquoi, veillez car l’ennemi jette un regard particulier sur vous.
Soyez certains qu’il vous destine ses insinuations les plus subtiles, ses sollicitations les plus incessantes et ses
attaques les plus violentes. Le diable est un savant plus érudit que vous, et un combattant plus agile que vous
[ … ]. Chaque fois qu’il l’emportera sur vous, il fera de vous l’instrument de votre propre ruine [ … ]. Ne lui
permettez pas de se servir de vous.

Tous les croyant(e)s doivent fidèlement s’adonner à la lecture biblique et à la prière quotidiennes, et veiller à
ne pas devenir tant soit peu indifférents à la vérité divine. Pierre écrit : « Tenez-vous sur vos gardes, de
peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2P 3:17).
L’erreur comporte de nombreux visages attrayants capables de séduire même les gens les plus expérimentés.

Les anciens doivent veiller sur les brebis qui se sont éloignées du troupeau et sur les nouveaux convertis qui
luttent pour survivre. Ils doivent toujours être à l’affût des dangers qui menacent le troupeau, qu’ils
viennent de l’extérieur ou de l’intérieur, s’informer des nouveaux courants de pensée et des nouvelles
doctrines qui influenceront les membres de l’Église.
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Aussi, étant donné le grand nombre de personnes qui toquent à la porte de nos assemblées, il est important
de savoir, de discerner avec qui nous pouvons entrer en communion, qui inviter à nos réunions  ; de savoir
avec qui l’Eglise peut se mettre en contact. Il est donc vital de se poser quelques questions : Croyons-nous
au même Dieu trinitaire ? Partageons nous le même salut ? Qui donc est notre frère en Christ ? Avec qui
pouvons-nous entrer en communion ?

1-Sauvés par le Dieu trois fois saint

L’apôtre Jean mentionne dans sa lettre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il dit par exemple  : « Voici comment
vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît en Jésus le Christ venu en chair et en os
dans ce monde, vient de Dieu. Tout esprit, par contre, qui ne reconnaît pas ce Jésus-là ne vient pas de
Dieu. C’est là l’esprit de l’Anti-Christ dont vous avez entendu annoncer la venue. Eh bien, dès à présent,
cet esprit est à l’œuvre dans le monde.» (1Jean 4:2). Dans ce seul verset, il fait mention de Dieu le Père, de
Dieu le Fils et de Dieu le Saint-Esprit. Et dans 1Jean 4 :13-15, on trouve encore une autre affirmation qui
mentionne les trois personnes de la Trinité :

« 13 Voici comment nous savons que nous demeurons en lui et qu’il demeure en nous : c’est par son Esprit
qu’il nous a donné. 14 Nous l’avons vu de nos yeux et nous en parlons en témoins  : le Père a envoyé son
Fils pour être le Sauveur du monde. 15 Si quelqu’un reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu
demeure en lui et lui en Dieu. »

Le terme de « Trinité » est une combinaison de « tri », qui signifie trois, et de « unité », qui signifie un. Une
« trinité », c’est donc trois-en-un, ou un-en-trois. Certes, ce mot ne se trouve nulle part dans la Bible, mais la
vérité qu’il représente y est indiscutablement enseignée (Mt 23:19,20 ; Jn 14:16,17,26 ; 2Co 13:14 ; Ep 4:4-6).

Essayez de la réfuter, de la flouer, ou de ne pas la croire, et vous perdrez votre âme ! L’apôtre Jean dit : « Car
celui qui nie que Jésus soit le Fils de Dieu ne connaît pas non plus le Père. Celui qui reconnaît que Jésus est
le Fils de Dieu est aussi en communion avec le Père.» (1Jn 2:23). Aucune des trois personnes de la Trinité ne
peut être exclue, ni confondue à une autre, ni mélangée. Si quelqu’un dit donc que le Père c’est le Fils, il
n’est pas en communion ni avec le Père, ni avec le Fils  ; et il n’adore pas le Dieu de la bible.

Les trois personnes de la Trinité participent toutes les trois à notre salut (1P 1:2 ; Ep 1:3-14). Nous ne pouvons
être sauvés sans la grâce du Père, sans le sacrifice d’amour du Fils, et sans le ministère de conviction et de
régénération de l’Esprit. Il ne suffit pas de dire : « Je crois en Dieu ». Quel Dieu ? Si ce n’est pas « le Dieu
et Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (Ep 1:3), il ne peut y avoir de salut. C’est sur la doctrine de la
divinité de Jésus-Christ que la foi chrétienne s’appuie ou s’écroule.

Tite 3:5 «  il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa
miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, »

Tite 3:6 « qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, »

1 Pierre 1:2 « Dieu, le Père, vous a choisis parce qu’il vous connaissait déjà d’avance ; il a pris garde à vous et
vous a destinés, conformément à son plan, à être transformés par l’Esprit(saint), afin d’être capables d’obéir
à Jésus-Christ et d’être purifiés par l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient accordées
dans une mesure de plus en plus grande. »

Croire en un « Christ » non-biblique, ne conduit pas à une transformation du cœur par le Saint-Esprit  !
Aucune vie d’obéissance à Christ n’en résulte ! On peut imiter la vie des chrétiens, mais on n’aura jamais la
force pour demeurer dans l’obéissance ou dans la vérité.

2-Que croyez-vous ?

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Jean 8:24-26 « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas
que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés.  Qui es-tu ? lui dirent-ils. Jésus leur répondit : D’abord,
pourquoi vous parlerai-je ? J’ai à votre sujet beaucoup à dire et à juger ; mais celui qui m’a envoyé est
vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. »
SER

Jean 8:24 « C’est pourquoi je vous ai dit : « Vous mourrez dans vos péchés. » En effet, si vous ne croyez
pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés. » SEM

Jean 8:24 « C’est pourquoi je vous ai dit : Vous mourrez avec vos péchés. En effet, si vous ne voulez pas
croire que je suis celui qui suis, vous mourrez avec vos péchés. » PVV

Après avoir lu Jean 8 :24, on peut se poser la question suivante : Qu’est-ce qu’il faut croire pour ne pas
mourir dans ses péchés : ce qu’est Jésus ou ce que signifie : "Je suis"?

Les anciennes traductions rendent en effet ce v. ainsi : "Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez
dans vos péchés". Dans les autres occasions où apparaît la formule ego eimi (je suis), elle peut signifier
simplement : « C’est moi » (6 :20) ou bien Jésus ajoute ce qu’il faut croire qu’il est : « je suis le pain de vie »
(6 :35), « je suis la lumière du monde » (8 :12),  « la porte » (10 :7, 9),  « le bon berger » (10 :11, 14),  « la
résurrection et la vie » (11 :25).

Jésus emploie la formule sans attribut, donc de manière absolue. Grammaticalement, ce n’est pas une
expression grecque normale. C’est le contexte qui doit la préciser. La formule employée par Jésus devait être
suffisamment énigmatique pour que ses interlocuteurs lui demandent : "Qui es-tu donc ?" (v. 25). Le sens de
l’expression devient de plus en plus clair dans ce chapitre, jusqu’au v. 58 « Jésus leur dit : En vérité, en
vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » où nous retrouvons la même formule. Son sens a
été si bien compris par les auditeurs qu’ils ont ramassé des pierres pour tuer Jésus, l’accusant de blasphème
(v. 59).

Jésus fait clairement allusion à l’épisode de la vie de Moïse où Dieu lui apparaît et où il lui demande son nom
pour qu’il puisse le transmettre aux Israélites (Exode 3:13-14) ? Dieu lui répond : "Je suis celui qui est" (Autres
traductions : "Je suis qui je suis, celui qui suis, celui que je serai, celui qui donne l’existence"). "Voici ce
que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous. Puis tu leur diras : ‘Yahvé, le Dieu de vos ancêtres … 
m’a envoyé vers vous". Ce nom de Yahvé est étymologiquement proche de "Je suis". Il est traduit depuis
le 16e siècle dans les Bibles protestantes par "l’Eternel" qui souligne l’éternité de l’existence de Dieu
impliquée dans Je suis.

La majorité des interprètes actuels voient dans cette expression énigmatique dans les v. 24, 28 et 58 non une
référence à ego eimi d’Exode 3:14 mais à l’usage de ego eimi dans Esaïe 40:1-55: (surtout Esaïe 41:4;
43:10,13,25; 46:4; 48:12 ). Dans ces passages, la Septante rend régulièrement l’héb. "Je suis lui" par ego eimi=
Je suis. Esaïe 43:10 est particulièrement proche de Jean 8 : « Mes témoins, c’est vous …  pour que vous le
sachiez, que vous croyiez en moi et que vous compreniez que moi, je suis Dieu (lit : "que vous compreniez
que moi Je suis), » ce qui est une allusion directe à Exode 3:14 (cf. Esaïe 43:11-13). Si d’autres que lui-même
s’appliquaient ce titre, c’était un blasphème qui suscitait la colère de Dieu (Esaïe 47:8 ; Sophonie 2:15).

Comme tous les autres sens de ego eimi dans Jean 8:24 et 28 sont impossibles, la seule possibilité est de voir
que Jésus a revendiqué par cette formule le caractère divin - ce qui n’implique pas son identité avec
l’Eternel, puisque dans le v. 28 comme dans le v. 29, il se distingue nettement du Père qui l’a envoyé et
qui lui dit ce qu’il doit dire.

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Le v. 28 précise que la véritable nature de Jésus comme étant le Je suis qui s’est révélé sous l’ancienne
alliance sera manifeste "quand vous aurez élevé le Fils de l’homme" c.-à-d. quand vous l’aurez cloué sur la
croix et que le Père l’élèvera au ciel, dans la gloire qu’il avait auprès de lui avant de venir dans le monde
(17 :5). Bien que ce soient ses ennemis qui perpétreront cet acte, la croix justifiera de manière péremptoire la
prétention divine de Jésus : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que
moi, je suis ». La croix et la résurrection qui l’a suivie ont effectivement été pour la génération
contemporaine - comme pour toutes les générations qui ont suivi - le moyen par excellence de convaincre de
la divinité de Jésus, et de sa non-identité au Père qui l’a envoyé ! Si quelqu’un dit croire en un autre Christ
qui se définit différemment dans l’œuvre du salut, que la définition qu’il donne de lui-même en
accomplissant ce salut, il ne peut être sauvé !

3-Le Christ gnostique ou Jésus-Christ de Nazareth ?

« Ces adversaires du Christ sont sortis de chez nous mais, en réalité, ils n’étaient pas des nôtres. Car,
s’ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais ils nous ont quittés pour qu’il soit
parfaitement clair que tous ne sont pas des nôtres » (1Jean 2:19).

Dieu a toujours permis à des imposteurs d’exercer leur influence nuisible et corruptrice dans les
assemblées de croyants afin de les épurer en attirant à eux les faux frères. Ceux qui abandonnent ainsi
la foi véritable prouvent leur vraie nature. Au final, ces sinistres individus servent la cause de Dieu en
purifiant son peuple. C’est le cas des unitariens qui croient que Jésus-Christ et le Saint-Esprit ne sont pas
Dieu ; et que seul le Père est Dieu. Une bonne partie des dénominations noires-américaines sont unitariennes.

Vers la fin du premier siècle, certains rejetaient déjà l’incarnation. Ils prônaient un autre Christ, un être
surnaturel et sublime, qui serait descendu en esprit sur un homme du nom de Jésus lors de son
baptême pour l’habiter temporairement. Il aurait alors manifesté une puissance et une sagesse
extraordinaires mais l’aurait quitté juste avant sa mort. Quelques décennies plus tard, cette perception
hérétique de Jésus devint l’une des principales doctrines du gnosticisme. Dans sa deuxième épître, Jean écrit :

« Un grand nombre de personnes qui entraînent les autres dans l’erreur se sont répandues à travers le
monde. Ils ne reconnaissent pas que Jésus-Christ est devenu véritablement un homme . Celui qui parle
ainsi est trompeur, c’est l’anti-Christ » (2Jean 1:7).

Nous lisons dans 1 Jean 2 que des gens ont quitté l’Eglise (2 :19) parce qu’ils étaient étrangers à son esprit
(2 :22-23, et aussi 1 Jean 4 :1), et ces gens essayaient d’entraîner dans leur dissidence ceux qui restaient.
Ceux-ci, cependant, ont tenu bon et ne se sont pas laissé séduire par les faux prophètes (2.20, 27; et aussi 1
Jean 4 :4). Ce dont nous pouvons être certains, c’est que cette lettre fut envoyée en Asie mineure où
quelques frères parmi les plus doués avaient quitté l’Eglise pour former une nouvelle communauté (ou
de nouvelles communautés). On y enseignait une doctrine particulièrement attrayante qui se présentait
comme un progrès par rapport au christianisme traditionnel prêché par les apôtres. Cette doctrine
s’adressait spécialement à une élite intellectuelle choquée par la notion d’incarnation (Le père s’est
transformé en Fils ou Dieu le fils est devenu homme ?).

4-Le Père et le Fils ou le Père-Fils ?

1 Jean 2 : « 22 Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui
nie le Père et le Fils. 23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a
aussi le Père. »

Les pseudo-chrétiens de l’époque de Jean décrivaient leur expérience au moyen de deux mots :
« connaissance » et « onction ». Ils prétendaient avoir reçu une onction spéciale de Dieu qui leur donnait

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une connaissance spéciale. Ils étaient « illuminés » et, donc, vivaient à un niveau bien supérieur à celui
du commun des mortels. Or, Jean leur fait remarquer que tous les vrais chrétiens connaissent Dieu et ont
reçu l’Esprit de Dieu ! Et puisqu’ils ont cru en la vérité, ils reconnaissent le mensonge quand ils le
rencontrent.

Il importe de rester fidèle à la vérité de la Parole de Dieu. La Parole (le message) que les chrétiens ont
« entendue dès le commencement » est tout ce dont ils ont besoin pour rester fermes dans la foi. La vie
chrétienne continue de la même façon dont elle a commencé  : par la foi dans le message biblique . Un
responsable religieux qui prétend apporter «  quelque chose de nouveau », quelque chose qui
contredit ce que les chrétiens ont « entendu dès le commencement », n’est pas digne de confiance.
« Éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu » (1Jn 4:1). Que la Parole demeure en vous (2:24), et
demeurez en Christ (verset 28), sinon vous serez conduit sur une fausse route par l’esprit de l’antichrist. Quoi
que ces faux docteurs vous promettent, vous avez, quant à vous, la promesse certaine de la vie éternelle
(verset 25). Il ne vous faut rien de plus !

Si seulement ces faux docteurs se contentaient de prendre plaisir à leurs propres réunions, ce ne serait qu’un
demi-mal. Mais le tragique est qu’ils font tout leur possible pour convertir d’autres personnes à leurs
doctrines antichrétiennes. Telle est la troisième caractéristique de l’homme qui s’est détourné de la vérité
de Dieu.

Chaque homme est un antéchrist, s’il nie la Personne, ou chacune des fonctions de Christ  ; et en reniant
le Fils, il nie également le Père, et il n’a aucune part à sa faveur pendant qu’il repousse son grand salut.
Puissions-nous être gardés d’être séduits par le nombre croissant des séducteurs que prévoit cette prophétie
dans le monde chrétien.

5-Un évangile intégral ou rien

Jean 21 : « 25 Jésus a accompli encore bien d’autres actions. Si on voulait les raconter une à une en détail,
je suppose que le monde entier ne suffirait pas pour contenir tous les livres qu’il faudrait écrire. »

L’évangile nous dit ceci : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole
était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » (Jean 1 :1-2)

Jean nous dit ici que Jésus Christ – la Parole de Dieu – était « avec Dieu » au commencement. Si je disais, « Je
suis avec ma femme, » vous ne penseriez pas que je suis en train de dire « Je suis ma femme. » De la même
façon, nous pouvons clairement voir une distinction dans Jean 1 :1 entre le Père et le Fils . Cependant,
Jean nous dit aussi que la parole « était Dieu », si clairement qu’Il est le même Dieu tout en étant en même
temps une personne distincte et séparée. 

Un autre texte illustrant cette vérité est Zacharie 12 :10 : « - Je répandrai alors sur la famille de David et sur
ceux qui habitent Jérusalem un Esprit de pitié et de supplication. Alors ils tourneront leurs regards vers
moi, celui qu’ils auront transpercé. Ils porteront le deuil pour lui comme on porte le deuil pour un
enfant unique ; ils pleureront sur lui tout comme on pleure amèrement pour son fils premier-né. »

Zacharie parle ici d’un temps où Dieu répandra Son Esprit, montrant que l’Esprit de Dieu est une personne
distincte. Certains groupes sectaires ont prétendu que le Saint-Esprit n’était pas une personne mais « la
force agissante de Dieu. » ou même «  Jésus-Christ transfiguré ou transformé  ». Cependant, nous
pouvons voir à partir d’autres versets que Dieu le Saint-Esprit possède tous les aspects d’une personne :
l’Esprit aime (Romains 15 :30) ; C’est quelqu’un avec qui vous pouvez communier (2 Corinthiens 13 :13) ; Il
parle (Actes 8 :29) ; On peut Lui mentir (Actes 5 :3) ; Il peut être attristé (Ephésiens 5 :30). Clairement, ce ne
sont pas des attributs d’une force impersonnelle, mais d’une personne.

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Notez aussi dans Zacharie 12 :10 que Dieu dit, « Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont
percé. » Dieu dit que c’est Lui qui sera percé sur la croix, et ensuite dans la partie suivante du verset, Il parle
de celui sur la croix comme de quelqu’un différent de Lui : « Ils pleureront sur Lui. » Comme dans Jean 1 :
1, nous voyons ici une distinction de personnes dans le Dieu un.

Un faux enseignement attaque la nature de Dieu depuis les premiers siècles de l’Eglise  : Le modalisme (sous
des déclinaisons différentes). Aussi connu comme le Pentecôtisme Unicitaire, c’est une hérésie qui enseigne
faussement que Dieu est une personne qui porte trois « masques » différents (une nouvelle version de cette
hérésie enseignée par Witness Lee et ses adeptes, dit que le père se transforme en Fils pour venir dans
le monde, et que le Fils se transforme en Saint-Esprit pour habiter dans les croyants !). En d’autres mots,
le modalisme croit que Dieu est une seule personne qui s’est manifestée sous trois manières ou rôles
différents.

a) Pour ce qui est de l’enseignement de Witness Lee (mouvement de « l’église locale », ou


« recouvrement du Seigneur » ; Living Stream Ministry) et ses dérivés

De la déclaration doctrinale officielle du mouvement « l'église locale », parlant des croyances et des pratiques
des « églises locales », nous lisons :

We believe that God is the only one Triune God - the Father, the Son, and the Spirit - co-existing equally from
eternity to eternity1.

     A première vue cette déclaration rencontrerait notre approbation. « L'église locale » semblerait croire en
un Dieu qui est Trinitaire (trois-dans-un), Père, Fils, et Esprit. « L'église locale » reconnaît que les trois de la
trinité sont éternels et coexistants. Le langage utilisé par Lee suggère même que les trois personnes de la
trinité sont distinctes les unes des autres. Le commentaire de Lee sur le Dieu Trinitaire Genèse 1  : 26 et de
Matthieu 3 :27 est le suivant :

Genesis 1:26 reveals that there was a conference held by the Godhead and among the Godhead. We say
"among" because God is triune. Using human terms, we may say that there are three Persons in the
Godhead, one God with three Persons. I can't explain this. I can only say that God is triune, that we have one
God with three Persons. There was a conference held by these three Persons of the Godhead, and a decision
was made.... Genesis 1:26 says, "And God said, Let us make man...." If we read this verse carefully, we can see
that there was something like a conference. God said, "Let us...." God is one; yet, the pronoun is "us." This
proves that God is triune.2

Verse 17 says, "And behold, a voice out of the heavens, saying, This is my beloved Son, in Whom I delight."
While the descending of the Spirit was the anointing of Christ, the speaking of the Father was a testimony to
Him as the beloved Son. Here is a picture of the divine Trinity: the Son went up from the water, the Spirit
descended upon the Son, and the Father spoke concerning the Son. This proves that the Father, the Son, and
the Spirit exist simultaneously.3

     Accrochant n’est-ce pas ? ! Il s’avère, cependant, que toutes ces deux déclarations sont tout à fait
fallacieuses. Le système théologique complet de Lee, qui est la base de la croyance et des pratiques,
nous enseigne plutôt que Dieu est simplement une personne qui s'exprime en trois formes distinctes,
étapes, ou étapes successives. Selon Lee, Dieu s'est « changé » de la personne du père pour devenir la
personne du fils, qui est à son tour devenu la personne du Saint-Esprit. Selon Lee, ceci devait être accompli
pour que Dieu puisse entrer dans l'homme pour être sa vie. Voici son enseignement :

1
The Co-Workers in the Lord's Recovery (Witness Lee?), The Beliefs and Practices of the Local Churches (LSM: 1978) 3.
2
Witness Lee, "Message Six," The Life-Study of Genesis (LSM: 1987) Vol. 1, 61.
3
Witness Lee, "Message Ten," The Life-Study of Matthew (LSM: 1986) 131.
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“In the heavens, where man cannot see, God is the Father; when He is expressed among men, He is the Son;
and when He comes into men, He is the Spirit. The Father was expressed among men in the Son, and the Son
became the Spirit to come into men. The Father is in the Son, and the Son became the Spirit - the three are
just one God” 4.

Vous commencez à comprendre ? Voici encore un autre extrait :

“In His economy, God passed through different stages. God was in eternity past. When He was in eternity
past, He was merely and solely divine; He did not possess humanity. But one day about four thousand years
after He created man, He became a man. He partook of man's nature, man's blood and flesh (Heb. 2:14). This
is another stage of God. He became Emmanuel (Matt. 1:23). He became a God-man....In the New Testament,
there are two great "becames." First, God became a man, the Word became flesh (John 1:14). Second, this
God-man became a life-giving Spirit. These are the different stages of God. In eternity past the Spirit of God
was merely the Spirit of divinity. But God became a man, and this God-man became the life-giving Spirit.... This
life-giving Spirit, whom Jesus became, is the Spirit of God in another stage.” 5

Doit-on encore continuer ? Regardons donc un autre:

“Now the world cannot see Him, because He has become the Spirit.... He is the Spirit as well as the Father....
This is the Triune God - one God in three persons.... One God, one substance, is expressed in three persons.
Never think that Christ is someone other than God or the Holy Spirit.... As the source, God is the Father. As
the expression, He is the Son. As the transmission, He is the Spirit… This is the very Savior in whom we
believe. This is the very Lord whom we serve. This the very God whom we worship. This is the Christ who
dwells in us as our life! Before the Lord comes into us as life, He has already been mingled with man. He
comes into us not only with the divine nature, but also with the human nature. It is so easy for Him to be life
to us because He is human as we.... Within this life we have God the Son, the Father, the Spirit, and man.... He
is God, He is the Father, He is the Son, He is the Spirit, and He is man. He is so rich!” 6

Encore? Voilà:

“The Bible does not divide God, the entire God, into thirds. Paul also tells us in 1 Timothy 3:16 that God was
manifested in the flesh. This again shows us that the entire Godhead, the Triune God, became flesh… We
believe that Jesus was the complete God and the perfect man. He was the Father, the Son, and the Spirit-
man. He lived on this earth as the Triune God for thirty years before the beginning of His earthly ministry. 7

The Father, the Son, and the Spirit are not three separate persons or three Gods; they are one God, one
reality, one person.8

-Jésus est-il le Père ?

Witness Lee manifeste bien par ses enseignements, qu’il ne comprend pas la révélation de Dieu  ! Ses adeptes
citent Esaïe 9 :6, pour défendre leurs réflexions. Mais manifestement, ils n’y comprennent rien. Voici ce que
Esaïe dit :

« Car pour nous un enfant est né, un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale, il sera appelé
Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix » (Esaïe 9:6).

En effet, Jésus-Christ est aussi le « Père à jamais » ou mieux : « le Père (ou la source) d’éternité », mais il faut
savoir que la traduction de l’Hébreux peut être difficile à comprendre. Les rois israélites portaient le titre de

4
Witness Lee, Concerning the Triune God-the Father, the Son, and the Spirit (LSM: ND) 8-9.
5
Witness Lee, Five Emphases in the Lord's Recovery (LSM: 1991) 38.
6
Witness Lee, The All-Inclusive Spirit of Christ (LSM: 1969) 7, 8, 11-12. Originally printed in The Stream magazine (LSM: May 1965)
3-6.
7
Witness Lee, God's New Testament Economy (LSM: 1986) 230.
8
Witness Lee, The Triune God to be Life to the Tripartite Man (LSM: 1990) 48.
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Père (Père signifie la bienveillance paternelle du parfait souverain pour un peuple qu’il aime comme ses
enfants.) (Esaïe 22:21). Mais le Messie sera sur le trône de David à tout jamais parce que le règne éternel
de Dieu est entre ses mains. L’expression « Père à jamais » pourrait aussi être traduite par « Père de
l’éternité » dans le sens que l’éternité tire son origine de lui. Effectivement, il est le Créateur de toutes
choses, de l’espace-temps des âges et des époques (Jean 1:3; Colossiens 1:16; Hébreux 1:1-2). Esaïe
n’enseigne pas que Dieu le Père c’est Jésus-Christ !

Dans Jean 10 :30, Jésus exprime bien « Le Père et moi », il distingue bien les deux personnes ! Ce que les
modalistes ou les neo-modalistes ne comprennent pas, c’est la notion d’unité de Dieu. La question est
celle-ci : Quelles sont les implications de cette unité du Père et du Fils ? Ne constituent-ils qu’une seule et
même personne ?

Jean 10 :30 a été l’objet de beaucoup de controverses au cours des siècles. Le mot pour "une" est neutre. S’il
était du genre masculin, cela signifierait que les deux constituent une seule personne. Ils sont un dans
toutes leurs décisions et leurs actions - tout en étant deux personnes. Dans la prière sacerdotale, Jésus a
demandé à son Père que ses disciples "soient un comme nous sommes un" (17 :22) tout en restant des
personnalités distinctes (mais l’unité des disciples est calquée sur celle du Père et du Fils - et non
l’inverse). Cependant l’unité du Père et du Fils va plus loin, car la Parole "est Dieu" (Jean 1 :1, 18), Jésus a
accepté la confession de Thomas : "Mon Seigneur et mon Dieu" (20.28). Il a pris lui-même le nom par lequel
l’Eternel s’était caractérisé dans l’AT : "Je suis" (8.58). Il y a donc entre eux une identité de nature qui
conditionne l’identité d’intention et d’action. C’est un seul et unique Dieu.

Un verset très utile sur ce sujet est Matthieu 26 :39 : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il (Jésus) se
jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois,
non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

Pour s’en tenir à la fausse notion que le Père, Fils et Saint-Esprit sont tous la même personne, non seulement
devez-vous dire que Jésus se priait ici à Lui-même, mais vous devez complètement ignorer la dernière
partie du verset où Jésus dit, « non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Cette phrase enseigne
clairement que le Père et le Fils ont deux volontés différentes. Ils sont Un seul Dieu – comme Jésus a dit,
« Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10 :30) – mais ils sont deux personnes distinctes en Dieu, chacun
avec Sa propre volonté.

-Jésus est-il le Saint-Esprit ?

Pour conclure que Jésus-Christ c’est le Saint-Esprit, ils essaient de donner à 1 Corinthiens 15 :45b et 2
Corinthiens 3:17, des sens que les apôtre eux même ne connaissaient pas ! En effet voici le texte :

« 45 C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est
devenu un esprit vivifiant. » LSG.

« L’Écriture ne déclare-t-elle pas : Le premier homme, Adam, devint un être vivant, doué de la vie
naturelle ? Le dernier Adam est devenu, lui, un être qui, animé par l’Esprit, communique la vie. Mais
ce qui vient en premier lieu, ce n’est pas ce qui appartient au règne de l’Esprit, c’est ce qui appartient à
l’ordre naturel ; ce qui appartient au règne de l’Esprit ne vient qu’ensuite. Le premier homme, formé de
la poussière du sol, appartient à la terre. Le « second homme » appartient au ciel. Or, tous ceux qui ont
été formés de poussière sont semblables à celui qui a été formé de poussière. De même aussi, ceux qui
appartiennent au ciel sont semblables à celui qui appartient au ciel. Et comme nous avons porté l’image
de l’homme formé de poussière, nous porterons aussi l’image de l’homme qui appartient au ciel.»
(1Corinthiens 15:45-49) SEM. (La suite c’est pour comprendre le contexte).

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Ici, Paul met simplement en parallèle Adam et le Christ. La mort est apparue avec le premier homme et la
résurrection avec le Christ. Par filiation, toute l’humanité est unie à Adam. Par la foi, tous les croyants sont
reliés à Jésus-Christ. La vie naturelle et terrestre est l’apanage de l’humanité associée à Adam tandis que
l’appartenance au ciel et la vie spirituelle caractérisent la nouvelle humanité liée au Christ. Ce texte ne
dit nullement pas que Jésus-Christ est devenu le Saint-Esprit.

« Ainsi, jusqu’à ce jour, toutes les fois que les Israélites lisent les écrits de Moïse, un voile recouvre leur
compréhension. Mais, comme le dit l’Ecriture, « lorsque Moïse se tournait vers le Seigneur, il ôtait le
voile ». Chaque fois qu’une personne se tourne vers Dieu, le voile tombe. Lorsque Israël se convertira,
son bandeau lui sera enlevé. « Le Seigneur » dont il est question, c’est l’Esprit, car là où est l’Esprit du
Seigneur, là règne la liberté.» (2Corinthiens 3 :15-17) SEM.

Ce texte enseigne simplement que sous le régime de la Nouvelle Alliance, c’est le Saint-Esprit, l’agent
personnel du Seigneur Jésus, qui ôte le voile qui aveugle tout homme.

Comment donc comprendre : « Le Seigneur c’est l’Esprit » ? Est-ce que Paul veut dire que le Christ et l’Esprit
sont une seule personne ? Non ! Tout le NT et Paul en particulier s’oppose à cette conclusion. L’une des
interprétations de cette phrase voit, dans cette affirmation, l’identité de fonction du Seigneur Christ et de
l’Esprit. C’est Jésus-Christ qui a donné l’Esprit à l’Eglise, et cet Esprit, c’est son Esprit par lequel il est
présent dans son Eglise (Voir « unité »). Le ministère du Christ dans l’Eglise s’accomplit par l’Esprit.

Le fait que Paul déclare que « le Seigneur, c’est l’Esprit » atteste clairement la divinité du Saint-Esprit
(voir Ac 5:3, 4) et non la confusion entre Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Le même Dieu qui a donné
l’Ancienne Alliance a donné la Nouvelle Alliance. Le même Dieu qui a donné la Loi est le Dieu qui procure le
salut sous la Nouvelle Alliance. Le Yahvé tout-puissant de l’Ancien Testament est le même Dieu qui
accorde la liberté dans la Nouvelle Alliance, et qui affranchit tout être humain des tentatives futiles de
gagner le salut en observant la Loi. C’est l’Esprit du Seigneur qui accorde la liberté du salut aux pécheurs
repentants de tous âges - l’affranchissement de l’esclavage de la Loi (Ro 7:1-6), de Satan (Hé 2:14, 15), de la
crainte (Ro 8:15), du péché (Ro 6:2, 7, 14) et de la mort (Ro 8:2). Alleluyah !

6-Des « frères en Christ » ?

Nous pouvons voir des versets précédents (et il y en a beaucoup plus) que le modalisme (quel que soit la
couleur du manteau qu’il revêt !), et la Théologie des unitariens (le Père seul est Dieu, le Fils et l’Esprit-Saint
sont autre chose…), est en opposition directe avec ce que l’Ecriture enseigne. Ce reniement du Dieu «trois-
en-un» ne résulte pas seulement dans l’adoration d’un «  Dieu » qui est différent du Dieu de la Bible,
mais il mène aussi à un salut basé sur autre chose que tout l’évangile.

En plus, 1 Jean 5 :13 nous dit que le livre de 1 Jean a été écrit pour que ceux qui se disent chrétiens puissent
examiner si leur foi est réelle, et par conséquent avoir l’assurance Biblique du salut.

Si on ne lit que la déclaration doctrinale officielle de LSM, on y lira ceci :

In order to be saved...we must believe...that Jesus Christ is the Son of God incarnated to be a man; that
Christ died on the cross for our sins, shedding His blood for our redemption; that on the third day He was
bodily raised from the dead....Eternal salvation is by grace through faith, not by our works.9

Pour ce qui concerne la compréhension de Lee (donc de LSM) de ce qu'on doit faire pour être sauvé, ses
propres mots le trahiront. Dans certains de ses livres, Lee enseigne que la foi dans la personne et l’œuvre
du seigneur Jésus-Christ sauve ; que le baptême et la foi dans la personne et l’œuvre du Christ sauve ;

9
The Co-Workers in the Lord's Recovery (Witness Lee?), The Beliefs and Practices of the Local Churches (LSM: 1978) 7.
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et que la pratique de crier le nom du seigneur, avec ou sans la foi, avec ou sans l'intention de croire ou
sans avoir une connaissance proportionnée de l'évangile, et avec ou sans le baptême, sauve.

In order to be saved, one must have a living contact with Jesus Christ. Therefore, in bringing unbelievers to
salvation, we emphasize prayer and calling on the name of the Lord. According to Romans 10:9 and 10, if a
man is to be saved, he must believe in his heart and confess with his mouth 10.

D'où les cris pour être sauvés ! Lee va encore plus loin en disant que nous devenons Christ, quand nous
croyons :

After passing through death, by and in resurrection, the Lord has released His life and has become a life-
giving Spirit (1 Cor. 15:45). Now, in resurrection, He is the Spirit of life (2 Cor. 3:17), with all the virtue of His
redemptive work, waiting for us to believe in Him. Once we believe in Him, we not only receive the
forgiveness of sins and the deliverance from Satan's evil power of darkness, but we also receive the Spirit of
life, that is, the Lord Himself, with the eternal life of God. In this way we are saved and regenerated. It is by
the way of believing in the Lord with His all-inclusive redemptive work that we receive God's life and are
born of Him to be His sons. To believe in the Lord means to receive Him (John 1:12). The Lord is receivable.
He is now the life-giving Spirit, with His complete redemption, waiting for and expecting us to receive Him.
Our spirit is the receiving organ. We can receive the Lord's Spirit into our spirit by believing in Him. Once we
believe in Him, He, as the Spirit, enters into our spirit. Then we are regenerated by Him, the life-giving
Spirit, and become one spirit with Him (1 Cor. 6:17). The phrase "believes in" in verses 16, 18, and 36
literally translated should be "believes into Him." When we believe in the Lord, we believe into Him. By
believing in Him, we get into Him to be one with Him, to partake of Him, and to participate in all that He
has accomplished for us....As we become one with Him by believing into Him, we are saved and
regenerated by Him as life. It is by believing into Him that we partake of Him as life and are regenerated in
Him11.

He became the pneumatic Christ, the pneumatic, organic, life- giving Spirit. Whenever a person calls on
the Lord's name, He comes into this person as the regenerating One to be the indwelling Spirit. He is
indwelling us and is now one spirit with us (1 Cor. 6:17). He is living within us12.

Et là arrive le salut par le baptême

Furthermore, the Bible says, "He who believes and is baptized shall be saved" (Mark 16:16). It does not say
that one is baptized after he is saved. Baptism is not carried out after a person is saved; baptism is part of
the process of being saved. It is not that one believes and is saved and therefore should be baptized.
Rather, it is that one believes and is baptized and therefore is saved. We must be clear concerning this
matter.13

The believers have been baptized into the Triune God to have an organic union with the processed Triune
God (Matt. 28:19). In his Word Studies in the New Testament, M. R. Vincent, writing on Matthew 28:19,
said, "Baptizing into the name of the Holy Trinity implies a spiritual and mystical union with Him." Such a
thought, such a revelation, has been lost in Christianity . Baptism is to baptize us into the Triune God that
we may have an organic union with the processed Triune God.14

Our Lord tells us here, in order to gain an entrance into the kingdom of God not only do we need to be born
of the Spirit, we also have to be born of water. We have already seen that what our Lord refers to as

10
Ibid, 7.
11
Witness Lee, "Message Nine," The Life-Study of John (LSM: 1985) 117-118.
12
Witness Lee, Five Emphases in the Lord's Recovery (LSM: 1991) 24.
13
Witness Lee, The Up-to-Date Presentation of the God-Ordained Way and the Signs Concerning the Coming of Christ (LSM: 1991)
11.
14
Witness Lee, A Brief Presentation of the Lord's Recovery (LSM: 1990) 22-23.
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"born of water" is water baptism. Therefore water baptism results in a man's being born again into the
Kingdom of God. It is a requirement for one's gaining regeneration .15

Doit-on nous rappeler que l’expression « naître d’eau et d’Esprit » dépend de trois facteurs ?

1. elle est parallèle à "naître d’en-haut" (v. 3), donc une seule naissance est envisagée, pas deux;

2. la préposition « de » gouverne à la fois l’eau et l’Esprit;

3. Jésus reproche à Nicodème, docteur d’Israël, de ne pas saisir l’allusion contenue dans cette expression.

C’est donc dans les Ecrits sacrés de l’ancienne alliance qu’il nous faut chercher l’explication de cette formule.
Bien que le couple "eau et Esprit" ne soit pas littéralement mentionné dans l’AT, les deux éléments se
trouvent très proches l’un de l’autre et même mis en parallèle. Lorsque l’eau y est employée au sens figuré,
c’est généralement pour représenter la purification ou le renouvellement, surtout lorsqu’elle est associée
à l’Esprit (voir Nombres 19:17-19 ; Psaumes 51:9, 12-13 ; Esaïe 32:15; 44:3-5; 55:1-3 ; Jérémie 2:13; 17:13 ;
Ezékiel 47:9 ; Joël 2:28-29 ; Zacharie 14:8). Le passage le plus clair est Ezékiel 36:25-27.

Un seul article gouverne les deux mots " eau " et " Esprit ". Il ne s’agit donc pas de deux concepts, mais
d’un seul. Dans Ezékiel 36:25-27, l’image de la purification par l’eau est combinée avec le don de
l’Esprit qui renouvelle le peuple. Littéralement, le texte grec ne dit pas "né de l’eau et de l’Esprit,"
mais "né d’eau et Esprit" : il n’y a pas d’article devant le deuxième mot, de sorte que les deux sont unis sous
une même préposition. Immédiatement après, Jésus explique que "ce qui est né de l’Esprit est esprit " et
il parle de "quiconque est né de l’Esprit". L’omission de l’eau montre que c’est l’Esprit le mot essentiel des
deux. Tous les interprètes sont toutefois d’accord pour dire que le Saint-Esprit est le seul agent de la
régénération de l’homme, et la Parole de Dieu le seul moyen qu’il utilise.

Jésus veut dire à Nicodème qu’il faut recevoir l’Esprit qui à la fois purifie et renouvelle. Aucun écrivain du
NT qui parle de la nouvelle naissance ne mentionne le baptême en liaison avec elle . Jean 1:12 déclare
que ‘ceux qui ont reçu’ le Christ deviennent enfants de Dieu, mais ce v. ne dit rien du baptême dans ce
contexte. Paul mentionne le baptême à dfférentes reprises, mais il ne l’associe jamais à la nouvelle naissance.
On peut en dire autant de Jacques (1.18) et de Pierre (1Pierre 1:23-25).

Les croyants sont en communion avec le Père et le Fils (1Jn 1:3), avec le Saint-Esprit (2Co 13:13), et les
uns avec les autres (1Jn 1:7). Vous comprenez, que la mauvaise compréhension de Dieu, conduit
toujours à une mauvaise compréhension du salut. Des gens qui ont cru de telles choses (celles enseignées
par les néo-modalistes (LSM-Witness Lee,..etc) ; les unicitaires (Branhamistes, etc.), les unitariens (La voie,
etc.) ; pouvons-nous valablement les appeler nos « frères en Christ » ? La réponse est non !

Rappelons nous les exhortations de Paul: « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des
loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui
enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, vous
souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous » (Ac
20:29-31).

Paul connaissait si bien l’ennemi qu’il put dire : « Je sais qu’il s’introduira [ … ] des loups cruels ». Cela ne
faisait aucun doute. Leur intrusion était inéluctable. Ils sont forts et rusés. Ils sont tenaces et viennent de
partout. Leur présence ne peut qu’apporter mort, confusion et destruction. Paul opposait une force réelle aux
« loups cruels » de la fausse doctrine (Ac 15:1). Il luttait infatigablement contre l’infiltration des faux docteurs.
Il passa toute sa vie à défendre l’Évangile (Ph 1:7). Quand il s’agissait de la vérité de l’Évangile, Paul ne

15
Witness Lee, "Baptism," The Ministry of the WordThe Ecclesiology of Watchman Nee and Witness Lee (CLC: 1972) 109.
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cédait devant personne (Ga 2:5). Il dirigea ses anathèmes les plus acerbes contre ceux qui tentaient
d’ajouter quelque chose à l’Évangile de Christ (Ga 1:7-9).

Paul avertit que de faux docteurs se lèveront du sein même de l’assemblée ! Non seulement des loups
viendront du dehors pour détruire le troupeau, mais en plus des hommes parmi le troupeau de Dieu, des
chrétiens professants, apparaîtront comme de faux docteurs. Ces hommes se dévoileront eux-mêmes en
enseignant « des choses pernicieuses ». Paul entend par là qu’ils pervertiront la sainte vérité de Dieu, en
présentant une doctrine faussée, déformée, hérétique. Ils ne nieront pas complètement la vérité de la
Parole de Dieu, car ce serait une ruse trop évidente et donc peu efficace. Ils préféreront travestir la
vérité. Passés maîtres dans l’art de présenter des choses nouvelles et subtiles, ils mêleront la vérité à
l’erreur, interpréteront la vérité autrement et changeront le sens des mots pour donner l’illusion de la
vérité.

De tels faux docteurs voudront gagner des adeptes ; ils chercheront donc à « entraîner les disciples
derrière eux ». Ils tenteront d’arracher des chrétiens au troupeau et à ses anciens établis par l’Esprit (Ga
4:17). Ils ne se soucient nullement de l’unité et de la sécurité de l’Église. Ils ne pensent qu’à eux-mêmes.
Le descriptif « pernicieuses » (Ac 20:29-31) est l’équivalent de diastrephô, qui signifie « déformer » ou
« tordre ». Les faux enseignants déforment la vérité divine pour arriver à leurs fins pernicieuses. Quant
au verbe entraîner, il rend apospaô, qui peut se traduire par « emmener de force » ou « arracher à ». Ainsi, les
anciens qui manquent de vigilance verront, comme Paul le leur prédit, les loups entraîner des brebis hors du
troupeau pour les dévorer.

En raison du grand danger dont ils menacent l’Église, l’Écriture condamne les faux enseignants en termes on
ne peut plus tranchants. Voici, par exemple, de quelle manière saisissante Pierre les décrit dans 2Pierre 2 :
« ceux qui courent après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité » (2Pierre 2:10) ; « des
brutes » (2Pierre 2:12) ; « tarés et souillés » (2Pierre 2:13) ; « ils ont les yeux pleins d’adultère …  le cœur
exercé à la cupidité ; ce sont des enfants de malédiction » (2Pierre 2:14) ; « des fontaines sans eau, des
nuées que chasse un tourbillon : l’obscurité des ténèbres leur est réservée  » (2Pierre 2:17) ; « esclaves de
la corruption » (2Pierre 2:19) ; des chiens qui retournent à leur vomissure et des truies lavées qui se
vautrent dans le bourbier (2Pierre 2:22). Vous voyez ?

« Veillez donc ! » Le verbe « veiller » est la traduction du grec grêgoreô, qui signifie littéralement « rester
éveillé », « ne pas dormir » (Mt 26:38; Lu 12:37). « Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la
croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle encore maintenant en pleurant » (Ph 3:18).

Conclusion

Renier la Trinité, c’est ne pas adorer le Dieu de la Bible tel qu’Il s’est révélé Lui-même . Bien que le
concept, que le Dieu de la Bible est un seul Dieu en trois personnes distinctes, puisse être difficile à saisir
pour nous, c’est néanmoins ce que l’Ecriture enseigne clairement. Connaitre ce Dieu, c’est avoir la vie
éternelle (Jean 17 :3) ; Le renier, c’est rester mort dans son péché (Jean 8 :24).

Pour vous évaluer

Question 1 : Que pouvez-vous apprendre dans cet enseignement concernant la direction de l’église locale ?

Question 2 : Que pouvez-vous apprendre dans cet enseignement concernant la communion fraternelle ? Comment et
pour quelles raisons recherchez-vous la présence d’autres chrétiens à votre lieu de travail ? dans votre voisinage ? dans
votre faculté ? Dans votre toile relationnelle ?

Question 3 : À quels dangers est exposée une église locale ? Quelles garanties la Bible nous propose-t-elle ? Quelles
sont les responsabilités des anciens ? Quelle est ta propre responsabilité dans la préservation de la pureté de l’évangile ?

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