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Guide de lecture

des graphiques

Conseil Initial
Courbe de Charge

Puissance souscrite supérieure à 36kVA


Offre EDF « Conseil Initial Courbe de Charge » - puissance souscrite supérieure à 36 kVA

1. POURQUOI UN GUIDE DE LECTURE ?

Dans le cadre de l’offre de service Conseil Initial Courbe de Charge, vous avez réalisé une
mesure de votre consommation électrique pendant 3 semaines. Un rapport d’analyse, basé
principalement sur des graphiques et quelques commentaires, a été établi à partir de ces
mesures.

Mais si vous n’êtes pas familier avec ce type de graphiques, vous aurez peut-être du mal à les
interpréter. Dans ce cas, il est utile de disposer d’un guide de lecture qui apporte des
explications sur les graphiques et donne quelques clefs d’interprétation pour exploiter au
mieux les résultats.

De manière générale, la mesure est riche d’enseignements sur le fonctionnement de votre


installation. Avec le rapport d’analyse et le guide de lecture, vous disposez d’un outil précieux
pour repérer des pistes d’économies et ainsi réduire les kWh consommés, les euros dépensés
et les kg de CO2 émis.

Vous pouvez lire l’intégralité du guide de lecture avant de vous pencher sur votre rapport
d’analyse. Vous pouvez également procéder par étape en basculant régulièrement entre le
guide de lecture et le rapport d’analyse. Dans ce cas, n’oubliez pas de lire le chapitre 4 qui vous
présente une approche en cinq étapes (page 11).

2. LES 3 PRINCIPAUX POINTS DE CONTROLE

A travers la lecture de votre rapport d’analyse, les 3 points que vous devrez chercher à
contrôler en priorité sont :

1. niveau de consommation trop élevé la nuit et les jours sans activité


Comme nous pouvons le voir sur l’exemple de la figure 1, le niveau du « plancher de
consommation », pendant la nuit et les jours de fermeture est trop élevé (dans cet exemple, le
plancher, qui se situe autour de 8000 W, représente presque la moitié de la consommation
journalière d’un jour d’activité normale).

S'il ne s'agit pas d'équipements essentiels au fonctionnement du site, vous pouvez sûrement
éteindre une partie de ces équipements la nuit et le week-end.

Pour plus de détails, consultez le paragraphe « 3.2. Heure après heure et Profils moyens » en
page 5 de ce guide.

Fig. 1

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2. consommation trop élevée certains jours d’activité


Sur l’exemple illustré par le graphique ci-dessous (figure 2), la consommation de certains jours
d’activité est nettement plus élevée que les autres. En mettant en relation ces consommations
et l’activité de l’entreprise sur la période, il est possible de repérer d’éventuelles anomalies. Si
les jours de forte consommation correspondent à une activité plus intense, alors on peut
apprécier quel est l’impact de ce surcroît d’activité sur la consommation. Si l’activité n’est pas
censée être plus intense pendant ces jours, c’est qu’un effort doit être fourni pour limiter ces
surconsommations a priori inutiles.

Pour plus de détails, consultez le chapitre « 3.1. Jour après jour » en page 4 de ce guide.

Fig. 2

3. Utilisation correcte du tarif


Sur le graphique de la figure 3 nous observons un écart très important entre la puissance
souscrite (228 kVA) et la puissance maximale atteinte pendant la période de mesure (60 kW).
Si la consommation n'est pas trop différente à d'autres périodes de l'année, il est possible de
baisser fortement la puissance souscrite, ce qui réduit très sensiblement la facture
d’électricité.

Pour plus de détails, consultez le paragraphe « 3.4. Pic de puissance » en page 9 de ce guide.

Vous avez peut-être remarqué que les unités pour la puissance souscrite (kVA) et la puissance
mesurée (kW) sont différentes ... pour plus d'information à ce sujet, reportez vous au chapitre 5.

Fig. 3

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3. LES GRAPHIQUES FOURNIS


3.1. « Jour après jour »
Comment lire ?
Fig. 4 Ce diagramme « en bâtons » met en évidence
les variations de la consommation journalière
d’électricité. Chaque bâton correspond à un
jour et la hauteur du bâton permet d’évaluer la
consommation d’électricité du jour en kWh. Les
valeurs de la plus forte et de la plus faible
consommation journalière sont précisées en
rouge. La consommation journalière moyenne
est indiquée dans le commentaire qui
accompagne ce graphique.

Objectif de ce graphique

Ce graphique permet d'avoir une vision globale des consommations du site concerné. Il permet
de comparer rapidement la consommation d'énergie avec le rythme d'activité de
l'établissement.
Fig. 5
Cas 1: un ou plusieurs jours ont une
consommation largement supérieure à la
moyenne journalière (fig. 5). Dans ce cas, il faut
comprendre si l'origine de cette surconsommation
est une augmentation normale de la production
ou un dysfonctionnement.

Cas 2 : la consommation d’énergie semble être à Fig. 6


peu près constante (fig. 6). Soit l'installation a un
fonctionnement continu 7 jours sur 7, soit certains
équipements restent allumés sans être utilisés.

Cas 3 : dans une entreprise ou une école où


l’usage principal de l’électricité est l’éclairage, les
consommations doivent être très faibles les jours
de fermeture (fig. 7). Inversement, un restaurant Fig. 7

contient des équipements de froid qui fonctionnent


en permanence et peuvent conduire à une
consommation soutenue les jours de fermeture.

D’autres facteurs peuvent exercer une forte


influence sur la consommation d’électricité, par
exemple la température extérieure lorsque l’établissement est chauffé à l’électricité. Dans ce
cas, la consommation pourra varier sensiblement selon que le jour est froid ou clément.

Quel que soit le secteur d’activité, ce sont souvent les jours de fermeture qui représentent le
plus grand potentiel d’économies.

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3.2. « Heure après heure » et « Profils moyens »

Comment lire ?

Fig. 8 Afin de donner une vue synthétique des niveaux


de consommation selon l’heure de la journée, le
graphique de la figure 8, « heure après heure »,
présente une courbe journalière moyenne.
Chaque valeur de cette courbe est obtenue en
faisant la moyenne des valeurs de chaque
journée à la même heure.
Par exemple la valeur indiquée sur la courbe
moyenne à 9h12 est la moyenne des valeurs
mesurées chaque jour à 9h12 (sur 1 minute).

Le graphique de la figure 9, « Profils moyens »


Fig. 9 est plus détaillé. Il est composé de 3 courbes
moyennes :
- les deux courbes moyennes des deux
types de jour ayant la plus faible
consommation. Ce sont souvent le
samedi et le dimanche.
- La courbe moyenne des autres jours

Objectif de ces graphiques

Ensemble, ces 2 graphiques permettent d'analyser le poids des jours de plus forte
consommation par rapport aux jours de fermeture ou d'activité réduite (si le site a un rythme
d'activité régulier).

Sur les figures 10 et 11 nous pouvons voir l’exemple


d'un site où le chauffage, mal programmé, fonctionne Fig. 10
principalement entre 20h45 et 21h45.

C’est un moment inapproprié, à la fois du point de


vue thermique et du point de vue de l’utilisation du
tarif. En effet, il peut être intéressant de chauffer en fin
de nuit, afin de bénéficier des heures creuses, mais
pas en début de nuit, puisque le bâtiment consomme
alors de l’énergie inutilement pendant la nuit (il est Fig. 11

vide).

De plus, dans le cas présent, le chauffage fonctionne


même trop tôt pour pouvoir bénéficier des heures
creuses (qui démarrent sur ce site à 22h30).

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3.3. « Jour de plus forte consommation » et « Jour de plus faible consommation »

Fig. 12 Comment lire ?


Ces deux courbes traduisent les
évolutions de la consommation
d’électricité, respectivement au cours
du jour le plus consommateur et au
cours du jour le moins consommateur
(jours déjà repérés sur le graphique
« Jour après jour »).
Le pas de temps est de 1 minute.
La seconde courbe est généralement
Fig. 13 beaucoup plus plate que la première
puisqu’il s’agit bien souvent d’un jour
de fermeture ou d'activité réduite
pendant lequel, en principe, beaucoup
moins d'équipements sont en
fonctionnement.

L’étude de ces graphiques peut être utilement complétée par l’observation du graphique
« Mosaïque » (cf chapitre 3.4.) qui offre alors une vue complète de tous les jours mesurés, mais
avec des courbes moins précises : le pas de temps est de 10 minutes au lieu d’1 minute.

Objectif de ces graphiques

L’observation de ces courbes permet :

1. de repérer l’heure de plus forte consommation (zone colorée en rose).


2. de comparer les niveaux entre le jour et la nuit.
3. de mettre en évidence le fonctionnement de certains groupes d’équipements.

Parmi les phénomènes que ces graphiques peuvent aider à analyser, on peut citer :

• le plancher dû aux nombreux appareils


fonctionnant en permanence (éclairage de Fig. 14
sécurité, ventilation, pompes du chauffage central,
serveurs informatiques, éclairage et bureautique
laissés inutilement allumés…). La puissance de
chacun est parfois faible, mais le cumul devient
rapidement important. Cf figure 14.
• des équipements programmés pour fonctionner Fig. 15
pendant seulement une partie de la journée, comme
certaines centrales d’air. Cf figure 15.

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• des créneaux généralement provoqués par les


compresseurs (armoires frigorifiques, Fig. 16

climatiseurs...) qui appellent de la puissance de


façon intermittente. Chaque compresseur reste en
marche pendant une durée qui se situe
typiquement en 10 et 30 minutes, puis s’arrête
pendant une durée comparable. Cf figure 16.
• des oscillations rapides, le plus souvent générées
Fig. 17
par des convecteurs (présence des oscillations
sur une bonne partie de la journée) ou des fours
électriques (par exemple en matinée, lors de la
préparation des repas). Cf figure 17.
• autres types de fonctionnement, liés à des process
spécifiques.

La plupart du temps le jour de plus faible consommation est un jour de fermeture de


l’établissement et souvent un dimanche ou un jour férié. Si ce n'est pas le cas, soit vous n'avez
pas de jour de fermeture (auquel cas, c'est normal), soit vous avez consommé plus un jour de
fermeture qu'un jour d'activité normale. Dans ce cas, vous devriez vérifier pourquoi la
consommation est si élevée un jour de fermeture, en commençant par lister les équipements
qui sont restés allumés ou en fonctionnement.

On peut penser que les consommations du jour de plus faible consommation sont dues
principalement aux appareils laissés en marche 7 jours sur 7, et si la courbe est plate, aux
appareils en marche 7 jours sur 7 et 24h sur 24, ce qu'on appelle le « plancher de
consommation » ou parfois « niveau de veille ».

On peut alors en déduire la part de la consommation de ces appareils dans la consommation


totale. Pour cela on calcule le ratio entre la consommation du jour de plus faible consommation
et la consommation journalière moyenne. Ces deux valeurs sont indiquées dans le graphique
« Jour après jour ».

Ce ratio, exprimé en pourcentage, peut parfois atteindre une valeur extrême de 80 %, c'est à
dire que la consommation journalière la plus faible est égale à 80% de la consommation
journalière moyenne. Dans tous les cas où il dépasse 30%, nous vous conseillons de
recenser les appareils laissés en marche ou en veille la nuit et le week-end, puis de veiller à
arrêter tous les soirs ceux qui sont inutiles pendant les périodes d’inactivité. Dans le cas concret
des figures 12 et 13, les consommations journalières sont de 438 kWh et 166 kWh
respectivement. Le ratio est ainsi de 38% ce qui laisse penser que de nombreux équipements
restent allumés pendant les périodes de fermeture.

Dans la plupart des cas, la nuit et les jours de fermeture sont les périodes où les économies les
plus importantes peuvent être réalisées.

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3.4. Mosaïque

Comment lire ?
Fig. 18 Ce graphique représente la
courbe de consommation en
puissance moyenne 10 minutes,
sur toute la période de mesure.
Les courbes journalières sont
disposées selon une logique de
calendrier, permettant de suivre
l’évolution des consommations
au cours du temps en « lisant »
de gauche à droite et de haut en
bas.
Cette disposition permet aussi
une lecture « en colonne »,
conduisant à un repérage rapide
des caractéristiques par type de
jour (les lundis, les mardis, etc.).

Objectif de ce graphique
Fig. 19
A l’aide de ce graphique, on peut apprécier
les caractéristiques d’ensemble de la
consommation, en particulier les éléments
liés au rythme d’activité du site.

L’exemple de la figure 19 fait apparaître des


niveaux de consommation qui restent élevés
souvent jusqu’après minuit. Il s’agit
d’éclairages laissés en marche très
tardivement. Si cette utilisation n’est pas
justifiée, une sensibilisation des
utilisateurs à l’extinction systématique de
l’éclairage en partant peut conduire à des
Fig. 20
économies importantes.

L’exemple de la figure 20 montre des


consommations importantes le week-end,
avec notamment un équipement qui
démarre le matin vers 5 heures et s’éteint le
soir vers 19 heures. Il s’agit d’une centrale
d’air programmée pour se mettre en
marche tous les jours. En modifiant ce
réglage pour qu’elle reste éteinte le
dimanche, il est possible d’obtenir des
économies immédiates.

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3.5. « Pic de puissance » et « Monotone des puissances 1 minute »


Comment lire ?
Fig. 21 Le graphique de la figure 21 est un zoom sur
les quelques heures où a été rencontrée la plus
forte puissance (pic de puissance) au cours de
la période de mesure. Ce pic, entouré d’un
cercle bleu, peut être comparé à la puissance
souscrite matérialisée par une ligne horizontale
rouge.
Le graphique de la figure 22 représente les
valeurs des puissances atteintes (pas de
1 minute) triées par ordre décroissant. L'intérêt
Fig. 22 de cette courbe est d'évaluer si les puissances
élevées se produisent souvent ou pas.
Dans l’exemple ci-contre, on observe que
pendant la période de mesure, environ 600
valeurs ont été supérieures à 100 000 W. Ce
qui revient à dire que la puissance a dépassé
100 000 W pendant environ 600 minutes, soit
10 heures.

Objectif de ces graphiques


A l’aide de ces graphiques, on cherche à Fig. 23

déterminer si la puissance souscrite peut-être


abaissée. Le prix de l’abonnement étant lié à la
puissance souscrite, passer à un niveau inférieur
permet alors de faire des économies. Il faut
toutefois prendre soin de ne pas trop dépasser la
puissance souscrite. En effet dès que la durée
Fig. 24
cumulée de dépassement excède 1 heure sur le
mois, une facturation supplémentaire est
appliquée.
Dans l’exemple illustré par les figures 21 et 22, la
puissance souscrite pourrait être abaissée de
148kVA à 120kVA, ce qui conduirait à une baisse
sensible de la facture.
En revanche, dans l’exemple illustré par les figures 23 et 24, on observe que la puissance
dépasse déjà la puissance souscrite pendant plus d’1 heure. Il serait donc judicieux
d’augmenter la puissance souscrite pour limiter le surcoût lié aux dépassements. Toutefois,
la monotone nous informe aussi qu’il serait possible de maintenir la puissance souscrite à
78kVA, à condition d’éliminer quelques puissances élevées (une vingtaine).

Précaution : si l’installation comprend des compresseurs ou des moteurs de forte puissance, il


faut prévoir une marge de précaution. En effet, ces équipements consomment de la puissance
dite « réactive » qui vient s’ajouter à la puissance mesurée.

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3.6. « Puissance Max et Moy jour après jour » et « Détail Heures Creuses »
Fig. 25 Comment lire ?
Le graphique 25 permet de connaître le
pic de puissance pour chaque jour (tracé
en rouge), ainsi que l’heure à laquelle il
s’est produit (barre violette). Ainsi, pour le
vendredi 7 mai, le pic de puissance est
légèrement supérieur à 100 kW et s’est
produit vers 8h00 matin. Pour le samedi 8
mai, le pic est d‘environ 20 kW et s’est
Fig. 26 produit vers 14h00.
Le tracé orange donne une indication de
la puissance moyenne pour chaque jour.

Le graphique 26, reprend la courbe


moyenne déjà présentée dans le
graphique « heure après heure », en
repérant par un fond bleu la période
horaire des 8 heures « creuses ».

Fig. 27
Objectif de ces graphiques
Ces graphiques permettent de poursuivre dans la
voie d’une optimisation du contrat.
Dans l’exemple de la figure 25, on observe que
pour chaque jour ouvré le pic de puissance est très
élevé par rapport à la puissance moyenne. Il peut
Fig. 28
donc être particulièrement utile de chercher à
abaisser ces pics. On observe par ailleurs que les
heures où se sont généralement produits les pics
s’étalent entre 8h et 16h.
Dans l’exemple de la figure 27, l’écart entre les pics
de puissance et la moyenne est moins important.
Mais contrairement au cas précédent les pics sont concentrés sur le début et la fin de la journée
(autour de 9h00 et autour de 16h00). Il est donc plus facile de rechercher les équipements qui
peuvent être à l’origine de ces pics et chercher à décaler légèrement certains démarrages.
Le graphique de la figure 26 illustre une situation où les heures creuses ne sont pas très bien
exploitées. Certaines consommations mériteraient d’être reportées vers les heures creuses
(chauffe-eau par exemple). En revanche, la figure 28 montre un cas où certaines consommations
ont été judicieusement décalées pour démarrer pendant la période d’heures creuses.

A noter :
si vous envisagez de changer la puissance souscrite, il est recommandé de vous rapprocher de
votre conseiller pour faire une simulation plus complète

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4- LES CINQ ETAPES D’UNE ANALYSE


Pour mener à bien une analyse, nous préconisons de respecter les cinq étapes suivantes :
1. lister les spécificités de l’établissement : rythme de travail et principaux usages de
l’électricité.
2. observer successivement les graphiques « jour après jour », « heure après heure »,
« profils moyens », « jour de plus forte consommation » et « jour de plus faible
consommation ». Les graphiques doivent être le reflet de l’activité, donc toute
différence significative doit être notée à ce stade pour déclencher ensuite une
recherche plus approfondie.
3. inspecter le graphique « mosaïque », avec un double objectif : d’une part confirmer et
expliquer les anomalies détectées à l’étape 2, d’autre part repérer de nouveaux
éléments (notamment en comparant entre eux les lundis, les mardis etc.).
4. approfondir l’investigation sur les sujets qui semblent prioritaires, en particulier ceux
qui présentent le plus gros potentiel d’économie. Par exemple, si la consommation de
nuit reste élevée, il est utile de repérer les équipements qui restent en marche et de
noter leur puissance, pour pouvoir comparer avec le niveau apparaissant dans les
courbes.
5. vérifier l’adéquation des options tarifaires, puissance souscrite et heures creuses,
en utilisant les restitutions « Pic de puissance », « Monotone des puissances 1
minute », « Puissance Max et Moy jour par jour » et « Détail heures creuses ».

5- LES MESURES REALISEES


L’enregistreur dénombre des événements qui sont les passages de la marque noire, dans le
cas des compteurs électromécaniques, ou les clignotements de la diode, dans le cas des
compteurs électroniques. En tenant compte des paramètres du compteur (nombre de Wh
correspondant à un tour de roue ou à un clignotement de la diode, éventuellement rapport du
transformateur de courant…), la consommation est calculée pour chaque intervalle de temps
entre deux événements. Il en est déduit une puissance moyenne (en W ou kW) par période de
1 minute et par période de 10 minutes.
Les mesures durent généralement 21 jours pleins. A la fin des mesures, 21 courbes journalières
sont produites, chacune étant composée soit de 24 X 60 = 1440 valeurs de puissance
moyenne 1 minute soit de 24 X 6 = 144 valeurs de puissance moyenne 10 minutes.

L’enregistreur stocke la puissance active exprimée en kW (kilo Watt), telle qu’elle est mesurée
par le compteur électrique. L’enregistrement ne donne donc pas d’indication sur la puissance
réactive absorbée par les moteurs. Or c’est la somme de la puissance active et de la
puissance réactive qui ne doit pas trop dépasser la puissance souscrite. En pratique, la
puissance réactive est souvent faible, donc la puissance active suffit à apprécier le risque de
s’approcher de la puissance souscrite. Mais si votre installation comporte une part importante
de pompes et de moteurs, il est utile de prendre une marge de précaution supplémentaire.

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