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Remarques
- L’absolutisme
- Le contractualisme (la philosophie des lumières)
L’absolutisme :
La doctrine absolutiste est l’héritage du moyen âge fondé par le Pape et par le
roi sur la base d’éléments théologique. L’expression du ‘’pouvoir absolu ‘’ est
employé dès le XVI siècle. Comme elle puise ses justifications juridiques du
droit impérial romain.
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romain dans les universités. Ainsi, le juriste Beaumanoir écrit ‘’Ce qui plaît à
faire plaisir doit être tenu pour la loi’’.
Ces guerres ont été marquées sur le plan religieux par l’affrontement entre
protestants et catholiques et sur le plan politique par l’affrontement entre
féodalité et absolutisme. Ce dernier est lié aux périodes de centralisation
politique et militaire caractérisées par la consolidation de la souveraineté
territoriale des Etats.
Bossuet est l’un des théoriciens de l’absolutisme. Selon cet auteur, l’autorité
royale absolue a quatre caractéristiques :
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- Elle est sacrée
- Elle est paternelle
- Elle est absolue
- Elle est soumise à la raison divine
Le roi exerce l’intégralité des pouvoirs que le droit romain a attribué autrefois à
l’empereur.
Jacques Bossuet (1627-1704)
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Ceci explique pourquoi la parole du roi est puissante et personne ne peut
dire pourquoi faites-vous ainsi ? Les rois sont sacrés par leur charge.
Selon cet auteur, le modèle paternel est le modèle de toute autorité légitime et
cette autorité s’est transmise depuis Dieux aux Hommes par l’intermédiaire
d’Adam, père de tous les hommes et ainsi de suite, par filiation, jusqu’à
aujourd’hui.
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Jean Bodin : théoricien de l’Etat souverain (1530-1596)
Jean Bodin a mis au point une théorie de l’Etat souverain qui est une des
principales sources de la tradition constitutionnelle. Il défend l’autorité de l’Etat
en proie à la guerre civile. C’est ainsi qu’il a énoncé la théorie de la souveraineté
et de l’autorité absolue de la puissance publique. Pour Bodin, la souveraineté ne
peut résider que dans un prince parce qu’elle est la puissance absolue et
perpétuelle de l’Etat.
Pour Bodin, elle est la capacité de donner et casser les lois. Le contenu peut
avoir été élaboré par des jurisconsultes, ou par la coutume, mais le souverain
seul donne aux lois leur forme même de lois, donc leur force obligatoire.
Considérant la souveraineté est le pouvoir de faire les lois, Bodin cherche une
légitimité très solide au pouvoir. L’auteur était partisan d’une monarchie
modérée, mais le massacre de la Saint Balthémy en 1572, a infléchi
radicalement la pensée de Bodin et lui fait subir ce qu’on a appelé un ‘’tournant
absolutiste’’. Sa méthode est essentiellement juridique car elle est pénétrée de
droit romain. Plusieurs fois dans ses livres, il a affirmé que les juristes et
constitutionnalistes de son temps doivent prendre le droit romain comme norme.
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l’aider à assumer le projet de Dieu. Pour Bodin, le prince n’est tenu de rendre
compte qu’a Dieu.
L’Etat bodinien est une monarchie hiérarchisée et homogène dont l’ordre sera
garanti par l’existence d’une autorité royale souveraine, indivise et une.
Ainsi, le pouvoir royal absolu est indispensable pour pouvoir distribuer les
charges et bienfaits publics selon la juste harmonie.
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Le triomphe du principe de souveraineté met en exergue la figure royale qui
résume le concept de souveraineté, parce que le roi apparait comme le garant de
la souveraineté
Mais, Bodin a oublié que parmi les inconvénients de la monarchie absolue que
la personnalité d’un prince peut hasarder son Etat et ses sujets s’il est belliqueux.
Dans ce cas la souveraineté aura de malheur.
Machiavel a été humilié par la faiblesse de son pays devant les envahisseurs
français et espagnols. C’est ainsi qu’entre 1520 et 1525 a contribué à organiser
la résistance de sa patrie contre les ennemis. Il a institué les règles de la raison
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d’Etat à travers l’homme d’Etat ; c'est-à-dire un roi absolu national qui dispose
de tous les procédés pour parvenir à ses fins. Il a admiré le blanc-seing donné
par les français à leur roi qui incarne la nation. Cette dernière est une personne
abstraite supérieure aux individus qui la composent et purement séculier.
Le souci majeur qu’avait porté Machiavel est de restituer à l’Italie san grandeur,
et ce but ne se réaliser qu’à travers un Etat puissant incarné par la figure d’un
prince immoral.
Son époque fut politiquement troublée et l’Italie divisée en petits Etats instables.
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Machiavel reflète les mutations fondamentales qui transformèrent l’Europe du
XVI et XVIII siècles et qui ouvrirent de nouvelles perspectives à la manière par
laquelle les hommes réfléchissent à la chose politique. Celle-ci est désormais
sécularisée et inspirée par la logique des intérêts plutôt que par celle d’une vérité
ou d’une valeur métaphysique ou morale.
Pour Machiavel, l’activité politique est l’activité la plus grave sur laquelle
repose le destin du peuple.
Il pense que les hommes sont par nature ingrats, changeants, dissimulés avide de
gagner. Tous les hommes sont des tyrans en puissance. La différence entre
l’homme ordinaire et le tyran est que le premier a moins de moyens que le
premier de satisfaire des vices fondamentales identiques.
Le prince a deux façons de combattre l’une avec les lois, l’autre avec la force.
C’est ainsi que l’homme politique devra user de violence et de dissimulation.
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gérer un Etat, est contraint dit-il d’agir contre sa parole, contre la charité, contre
l’humanité, contre la religion.
Dans le livre ‘’Le prince’’, Machiavel s’est montré royaliste, et dans son livre
‘’Les discours’’, il a plaidé en faveur d’un régime républicain.
L’Etat machiavélien devrait être dirigé par des hommes dont le pouvoir sera
discrétionnaire et que ne se laisseront brider par des considérations juridiques ou
morales. Au demeurant, Machiavel pense que la république n’est plus une bonne
formule pour l’Italie de son temps.
L’approche contractuelle.
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dès que la majorité considère ce gouvernement comme inadéquat,
c’est-à-dire incapable d’assurer la sécurité.
-
Hobbes (1588-1679)
Selon l’approche de Hobbes, l’homme est gouverné par des mécanismes du type
‘’stimulus – réponse’’. Il s’agit de la psychologie mécaniste qui est une sorte
de ‘béhaviorisme’’. L’exigence vitale de préserver son propre être est donc le
moteur qui explique tous les comportements.
Dans l’état de nature, les hommes sont dans une guerre de chacun contre
chacun. C’est pourquoi il ne peut y avoir aucune activité sociale productive ou
une activité industrieuse.
La première loi de nature est se conserver, c’est pour se conserver que l’homme
fait la guerre. Hobbes plaide en faveur d’une force arbitrale qui devrait être
créée par un contrat ou association.
Il faudra que la force arbitrale qu’on va créer soit unique pour tous les hommes
pour qu’il n’y ait pas de recours arbitrale imaginable contre l’arbitraire.
Le contrat n’est passé entre les citoyens et le souverain mais entre chacun et
chacun. Mais le souverain est un être d’une autre nature que chacun d’entre eux.
Le Léviathan est un nom d’un monstre biblique qui, bien qu’il soit moins qu’un
Dieu, est plus qu’un homme. C’est à ce titre que Hobbes l’appelle ‘’Dieu
mortel’’.
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Le pouvoir de ce Léviathan souverain est illimité, Il n’a pas de droit ou de
morale au dessus, c’est lui qui définit le droit et la morale.
Le contrat conclu entre les hommes fonde la société politique. Par cette
convention, les individus renoncent à leur pouvoir personnel pour les mettre
entre les mains d’un seul qui dispose dès lors du pouvoir souverain.
Les lois de la nature : l’homme est mû par l’amour de soi et conserver sa vie.
Pour Hobbes, le contrat social est un contrat d’association des individus qui se
réunissent pour ne plus former qu’un gouvernement.
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monarchie est plus apte que la démocratie ou aristocratie à garantir la paix et la
sécurité.
Le marché est clair, la sécurité contre la liberté. Le grand bénéfice que trouve
l’homme en renonçant à l’état de nature, c’est l’institution d’un veilleur de nuit,
c'est-à-dire la possibilité de dormir en paix.
Pour Hobbes, l’Etat de nature doit être dépassé par le l’Etat/Léviathan qui est
destiné à mettre fin à la barbarie naturelle.
A l’état de nature, chacun jouit certes d’une liberté totale, mais comme elle n’est
garantie pas rien, cette liberté est illusoire puisque chacun est exposé à la
violence de tous les autres.
Dans le gouvernement d’un Etat bien établi, chacun voit sa liberté garantie par la
loi et par toute la force publique. En passant à l’état civil nous ne limitons nos
libertés que l’exacte mesure exigée par la sécurité de chacun.
l’homme vit naturellement dans l’état de liberté, L’état de nature est déjà
un état de société où la raison s’impose à tous. Dans cet état, l’homme a
deux pouvoirs : celui de faire ce qu’il juge nécessaire pour sa sécurité et sa
conservation.
J. Locke par ici de ‘’trust’’, est un acte de confiance qui repose sur
l’adhésion libre et volontaire des individus.
Locke pense que Le pouvoir politique doit juste être au service de la société
pour corriger les éléments qui tendraient à lui nuire, L’Etat est un instrument et
son rôle est réduit aux intérêts civils et temporels des hommes. Il doit protéger la
vie, la liberté et les biens.
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Le contrat social crée une communauté seule détentrice de tous les pouvoirs. Le
pouvoir législatif est le pouvoir suprême. Mais ce pouvoir est dépendant de la
communauté ; seule cette dernière a le droit de désigner les instances législatives
et le droit d’en contrôler l’exercice. La hiérarchie des pouvoirs consiste alors à
soumettre le pouvoir exécutif au pouvoir législatif puisque que celui-ci est le
pouvoir suprême et l’expression de la volonté d’une communauté. Le souverain
est le mandataire de la nation, qui peut toujours lui reprendre le pouvoir s’il en
abuse.
Locke a reproché à l’Etat absolutiste de faire des hommes serviles qui préfèrent
se soumettre à une autorité qu’ils craignent seulement parce qu’elle les protège.
Le contrat social est donc une convention qui permet à l’homme de donner une
partie de sa souveraineté au nouveau pouvoir. L’homme a le droit de résistance
lorsque le pouvoir manque à ses devoirs ou trahison d’un magistrat qui exerce la
force en dehors du droit.
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Rousseau est le premier à conférer la souveraineté au peuple. Il a critiqué la
pensée politique de Hobbes et de Locke. Pour Rousseau, les systèmes politiques
basés sur l’interdépendance économique et sur l’intérêt conduisent à l’inégalité
et à l’égoïsme et finalement à la société bourgeoise.
Remarque Générale
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empire total sur ses sujets. La volonté de l’Etat est générale dans son
contenu et sa destination.
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