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Cours GSM Trii CFP 10 PDF
Cours GSM Trii CFP 10 PDF
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FILIERE : Télécommunications-Réseaux II
OPTIONS : Réseaux Télécoms & Téléinformatique II
MODULE :
Formateurs :
AFOKPE G. Jean
AGOSSOU Y. Florentin
INTRODUCTION
L’exigence de mobilité des activités humaines de plus en plus accrue a
engendré l’avènement des systèmes de téléphonie mobile dont le support d’accès
est l’onde radioélectrique. Ces systèmes ne sont pas nés tels qu’ils se présentent
aujourd’hui. Ainsi plusieurs générations se sont succédées. On distingue en effet
les systèmes de téléphonie mobile de première génération basée sur des
techniques de transmission analogiques et les systèmes de téléphonie mobile de
deuxième génération basée sur les techniques de transmission numériques. De
ces systèmes de deuxième génération sont issus divers systèmes de
télécommunication mobile de troisième génération.
Des technologies de téléphonie mobile de deuxième génération, le GSM est
et demeure la plus déployée dans le monde.
Ce cours a pour objectif de permettre aux participants de se familiariser
avec la norme GSM à travers son historique, ses motivations, son architecture et
les concepts de base des réseaux GSM.
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PRINCIPES DE BASE DU FONCTIONNEMENT DES RESEAUX MOBILE GSM
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B- MOTIVATIONS
Les motivations de l’avènement de la norme GSM sont nombreuses. Il s’agit
notamment de :
o Demande croissante en communications mobiles ;
o Limitation du nombre de fréquences allouables ;
o Améliorations techniques ;
o Norme internationale unique ;
o Compatibilité des équipements + roaming international ;
o Même terminal utilisable dans tous les pays ;
o Intégration des composants => Réduction de taille ;
o Economies d'échelle => Réduction de coût ;
o Techniques numériques => Capacité plus importante et meilleure qualité de service ;
o Chiffrement des communications et authentification ;
o Confidentialité et sécurité d'accès ;
o Réutilisation des fréquences et multiplexage (FDMA/TDMA) ;
o Transmission numérique (plus grande intégration) ;
o Services de type RNIS.
Tous ces éléments ont favorisé l’essor des réseaux GSM à travers le monde entier.
Pour dépasser la borne des 14,4 kb/s, débit nominal d'un canal téléphonique
basculé en mode de transmission de données, l'ETSI a défini un nouveau service de
données en mode paquet : le General Packet Radio Service (GPRS) qui permet
l'envoi de données à un débit théorique de 171,2 kbits/s par mise en commun de
plusieurs canaux. Le GPRS a été lui aussi réaménagé pour donner le EDGE
(Enhanced Data rates for GSM Evolution) qui permet d’atteindre des débits
théoriques de 474Kbits/s. D'une certaine manière, le GPRS préparait déjà l'arrivée
de la téléphonie de troisième génération, appelée Universal Mobile
Telecommunications System (UMTS), qui permettra d'atteindre un débit de 2 Mb/s.
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Paramètres Commentaires
Données administratives
Données de ``roaming''
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antenne ; les antennes sont donc installées de sorte à avoir un écart de 120°
par entre deux antennes quelconques. Graphiquement, on représente une
cellule par un hexagone car cette forme approche celle d'un cercle.
Cependant, en fonction de la nature du terrain et des constructions, les
cellules n'ont pas une forme circulaire.
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Architecture du TMN
La complexité actuelle d’un réseau nécessite des outils d’administration
qui représentent son état et sa configuration sous des formes conviviales-
représentation graphique des équipements, histogrammes de charge, etc.
l’ensemble des fonctions nécessaires est le « système d’exploitation » (operation
system). Ce niveau d’administration globale doit être indépendant des
équipements. Il est donc nécessaire d’intégrer des équipements de médiation
entre les équipements du réseau (BTS, BSC, MSC,…) et le système d’exploitation.
Ceux-ci ont pour objet de présenter sous des formes standardisées les différents
éléments du réseau et de dialoguer avec le système d’exploitation par un
protocole standard.
L’ensemble formé par les équipements de médiation, le système
d’exploitation et les réseaux de transport utilisés forme le réseau d’exploitation
des télécommunications, TMN, représenté à la figure suivante.
TMN
Système
d’exploitation
Réseau de données
Equipement de
médiation
Réseau de données
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MS
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3- Plan de numérotation
Plusieurs types de numérotation sont utilisés dans les réseaux GSM.
Le MSISDN : Mobile Station ISDN Number, est l’identité du mobile dans le
plan de numérotation téléphonique du réseau fixe (RTCP/RNIS) qui est une
recommandation E.164 du CCITT. C’est le numéro qui identifie un abonné
mobile dans le, seul le HLR contient la table de correspondant entre le MSISDN
et IMSI d’un abonné. Le MSISDN ne doit pas dépasser 15 chiffres ; Il comporte 3
champs :
- Le champ CC (Country code) : indicatif du pays où est abonné le mobile
comme 229 pour le Bénin.
- Le champ NDC (National Destination Code) le numéro du PLMN dans
un pays.
- Le champ NS (Sebscriber Number) : le numéro attribué à un abonné.
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CC NDC SN
NMN
MSISDN
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b) Appel sortant
Procédure d’appel
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Etablissement de la liaison
c) Appel entrant
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Etablissement de la liaison
d) Appel international
d1-Appel international sortant
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D est la distance minimum à laquelle on peut réutiliser les ressources radio sans
risque d’interférence entre abonnés de cellules utilisant les mêmes fréquences.
Toujours pour éviter les interférences entre cellules utilisant les mêmes
fréquences, il est également possible d'asservir la puissance d'émission de la
station de base en fonction de la distance qui la sépare de l'utilisateur. Le même
processus du contrôle de la puissance d'émission est également appliqué en sens
inverse. En effet, pour diminuer la consommation d'énergie des mobiles et ainsi
augmenter leur autonomie, leur puissance d'émission est calculée en fonction de
leur distance à la station de base. Grâce à des mesures permanentes entre un
téléphone mobile et une station de base, les puissances d'émission sont régulées
en permanence pour garantir une qualité adéquate pour une puissance
minimale.
Il faut noter que la taille des cellules n'est pas la même sur tout le territoire.
En effet, celle-ci dépend de :
Nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,
La configuration du terrain (relief géographique, présence
d'immeubles, ...),
La nature des constructions (maisons, buildings, immeubles en béton, ...) et
La localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et donc de la densité des
constructions.
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2- La sélection/resélection de cellules
La sélection/resélection de cellules permet au mobile même en veille de
pouvoir dialoguer avec le réseau afin d’être apte en tout temps à émettre ou
recevoir d’éventuels appels.
Elle se cale en effet sur une cellule, écoute une voie balise et surveille son
environnement. Elle doit écouter l’ensemble des porteuses du système GSM et
mesurer le champ reçu en réalisant une moyenne sur plusieurs mesures ; Elle
sélection en plus sur liste en mémoire, six des voies balises du réseau sélectionné
(parmi les BCCH des cellules voisines).
Lorsque le signal reçu en veille s’affaiblit et dépasse un certain seuil, le mobile
se cale sur la voie balise la plus forte puis :
o Vérifie le réseau,
o Regarde si la cellule est autorisée (Pas de surcharge),
o L’affaiblissement entre MS et BTS.
Si la cellule est convenable, la MS lit l’identité de la zone de localisation LAC
et s’inscrit si nécessaire. Une fois l’inscription acceptée, elle se cale sur la voie
balise en attente d’un appel éventuel et en surveillance constante pour détecter
une sortie de cellule.
Si la mobilité d'un abonné s'étend à plusieurs pays, des accords de roaming
doivent alors être passés entre les différents opérateurs pour que les
communications d'un abonné étranger soient traitées et aboutissent avec les
ressources d’un autre opérateur.
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B- LES HANDOVERS
Le Handover est un processus qui assure les transferts de communications en
cours tout en maintenant une qualité de communication suffisante entre le
mobile et le réseau à travers un changement de fréquences et de cellules.
Le Handover a pour fonctions :
- De permettre aux usagers de se déplacer en cours d’appel ;
- D’éviter la rupture du lien radio ;
- De minimiser les interférences ;
- D’optimiser l’utilisation des ressources radio ;
- D’équilibrer la charge de trafic entre les cellules ;
- De baisser la consommation en énergie des mobiles.
Selon les équipements BTS, BSC gérant les différentes cellules entre
lesquelles s’effectue le handover, on parle de handover intra BTS, intra BSC ou
inter BSC ; Ce dernier fait intervenir le MSC.
La figure suivante présente une synoptique de l’exécution d’un handover.
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1- L’authentification
Pour éviter que des intrus communiquent sur le réseau, la norme GSM a
prévu une procédure permettant d’authentifier les abonnés à chaque tentative
d’accès au réseau. Le HLR/AuC de chaque opérateur et chaque carte SIM du
réseau correspondant contiennent en effet des informations telles que : la clé Ki,
des algorithmes A3, A5 et A8.
Pour authentifier un abonné, le réseau lui envoi un nombre aléatoire
RAND sur lequel il effectue une opération avec la clé Ki et l’algorithme A3 pour
obtenir un résultat SRES qu’il renvoi au réseau. Celui-ci ayant les mêmes clés et
algorithmes effectue aussi de son côté la même opération sur le nombre RAND
envoyé. Il compare alors son résultat à celui reçu du mobile. S’il y a égalité,
l’abonné est authentifié sinon il est rejeté.
La figure ci-dessous résume la procédure :
2- Le chiffrement
Le chiffrement a pour but de protéger la communication des abonnés sur
l’interface radio. En effet, pour éviter que les communications ne soient
interceptées sur l’interface radio, il est nécessaire que les informations échangées
soient cryptées. Le cryptage se fait suivant deux étapes :
-L’établissement de la clé de chiffrement Kc : Elle se calcule en utilisant la clé Ki,
un nombre RAND et l’algorithme A8 tous présents dans la carte SIM et au
niveau du réseau.
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Rayon de cellules 0, 3 à 30 km 0, 1 à 4 km
1- Le multiplexage FDMA
Connaissant les différents canaux disponibles, il est possible d'effectuer un
multiplexage fréquentiel pour obtenir des fréquences porteuses à attribuer aux
émetteurs/récepteurs des stations de base. En effet, les bandes de fréquences
(up-link et down-link) sont divisées en des intervalles de 200Khz qui constituent
les canaux de fréquences allouées aux TRX. Ainsi, dans la bande des 900Mhz, on
obtient 124 canaux duplex et dans la bande des 1800Mhz, 374 canaux duplex.
Pour faciliter la désignation de ces fréquences, il existe des formules
permettant de leur faire correspondre des nombres entiers. Ainsi, si on désigne
par Fu les fréquences porteuses montantes et par Fd les fréquences porteuses
descendantes, les valeurs de fréquences porteuses données par :
GSM
Up-link : Fu (n) =890, 2 + 0, 2 x (n-1) MHz
Down-link : Fd (n) = 935, 2 + 0, 2 x (n-1) MHz Avec 1≤ n ≤124
DCS
Up-link : Fu (n) =1710, 2 + 0, 2 x (n-512) MHz
Down-link : Fd (n) = 1805, 2 + 0, 2 x (n-512) MHz Avec 512 ≤ n ≤ 885
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2- Le multiplexage TDMA
Le multiplexage TDMA consiste à diviser chaque canal obtenu avec le FDMA en
trames de 8 intervalles de temps ; Ainsi, avec le TDMA, il est par exemple
possible de faire parler huit utilisateurs l'un après l'autre dans le même canal. On
multiplie donc le nombre de canaux disponibles par unité de temps par huit.
Ces Intervalles de Temps IT (Time Slot TS) obtenus constituent des canaux
physiques sur lesquels on configure différents types de canaux logiques utilisés
dans la norme GSM.
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sur un ensemble de cellules. Le mobile répond par un RACH sur la cellule où elle
est.
g) CBCH (Cell Broadcast Channel)
Il permet de diffuser aux usagers présents dans la cellule, des informations
spécifiques (info routière, météo…). Utilisation marginale.
4- Scrutation
Pendant une communication, le mobile ne se contente pas de recevoir et
d’émettre une trame TDMA à la suivante. Il met à profit la durée disponible
entre l’émission et la réception d’un burst, pour scruter la fréquence balise des
cellules avoisinantes. Il ne peut faire, pendant cette phase appelée Monitoring
que des mesures de puissance qui ne nécessitent pas de démodulation complète.
5- Groupes de trames
Les trames TDMA sont groupées en trames dites multi-trame :
o Multitrame26 : 26 trames TDMA d’une durée de 120ms. Cette multi-
trame supporte les TCH avec leur SACCH et FACCH.
o Multitrame51 : 51 trames TDMA d’une durée de 235.4ms. Cette multi-
trame supporte les canaux SDCCH et les canaux communs.
Les supertrames contiennent 26 x 51 = 1326 trames TDMA et dure 6.12s (26
trames de 51 ou 51 trames de 26).
Une hypertrame contient 2048 supertrames (soit 2715 648 TDMA). Elle dure
3h 28min 53s 760ms.
Chaque trame TDMA à l’intérieur d’une hypertrame est identifié bijectivement
par un numéro appelé FN (Frame Number, de 0 à 2 715 647).
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6- Les bursts
Les bursts sont les informations contenues dans les IT des porteuses du GSM. Il
en existe quatre : Le burst de fréquence, le burt d’accès, le burts de
synchronisation et le burst normal.
Un IT GSM comporte 156,25 bit répartit en plusieurs tranches suivant le type de
burst.
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c) Le burst d’accès
Le burst d’accès supporte les canaux RACH et FACCH. Il est utilisé pour les
accès aléatoires et l’exécution des hand over.
d) Le burst normal
Le burst normal est utilisé pour transmettre les informations des canaux de trafic
et de contrôle (BCCH, PCH, AGCH, SDCCH, CBCH, SACH, FACCH, TCH). Il
comporte plusieurs parties comme l’indique la figure ci-dessous.
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Diffraction
Transmission directe
Réflexion
Diffusion
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1- La Réflexion :
Elles se produisent lorsqu’une onde radio se propage dans un milieu
diélectrique, et rencontre une interface avec un autre milieu. La réflexion peut
être totale ou partielle, suivant les propriétés du nouveau milieu :
•Diélectrique : une partie de l’énergie est transmise et l’autre partie diffractée,
sans perte d’énergie.
•Conducteur parfait : toute l’énergie est réfléchie, sans pertes d’énergie.
Le coefficient de réflexion dépend des propriétés des matériaux, de la
fréquence, de l’angle d’incidence, de la polarisation.
2- Diffraction :
Elle consiste en la création d’interférences entre l’onde directe d’une source
et l’onde dont la direction a été modifiée. Elle entraîne une modification du trajet
suivi par une onde.
La diffraction existe pour toutes les longueurs d’onde, mais n’apparaît que
dans le cas où les dimensions de l’obstacle seraient inférieures à la longueur
d’onde.
3- Diffusion :
Le phénomène de diffusion peut apparaître dans le cas où un volume
comprenant un nombre important d’obstacles, dont la taille est inférieure à la
longueur du signal.
L’onde électromagnétique est déviée dans de multiples directions de
manière statistique, ainsi que la polarisation. Elle apparaît à l’interface entre deux
milieux ou quand une onde rencontre une surface pas parfaitement plane et lisse
ou à travers des feuillages.
4- Réfraction :
La vitesse de propagation d’une onde électromagnétique dépend du
milieu de propagation, c’est à dire son indice de réfraction. Le passage de l’onde
d’un milieu à un autre conduit à une modification du trajet suivi par les ondes.
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1- L’Absorption atmosphérique :
Elle consiste en ce que l’onde électromagnétique voit son énergie absorbée et
transformée sous une autre forme. Seule l’amplitude du signal est modifiée. Elle
est due aux différents gaz présents dans l’atmosphère et à l’influence des
particules liquides et solides (pluie, grêle, neige) ; Elle varie avec la fréquence et
s’accentue au fur et à mesure que la fréquence monte. Ainsi, contrairement aux
BTS 900Mhz ayant des portées de plusieurs kilomètres, les BTS 1800Mhz ne
portent que sur environ 4Km au maximum.
4- Fading lent
Le signal subit des réflexions et des diffractions sur des objets de grande
taille (immeuble, colline). L’ordre de grandeur des zones d’évanouissement est
celui des obstacles : plusieurs dizaines de mètres, pendant plusieurs secondes.
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Transmission
Diffusion / Signal reçu
Diffraction
fade
temps
Réflexion
+
time
Symbole envoyé par Symbole reçu
l’émetteur T=0 time
7- Les bruits
Outre les perturbations dues à l’environnement de propagation, le signal
reçu peut aussi être brouillé par des signaux parasites ou bruit, d’origine interne
ou externe.
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8- Les interférences :
Le bruit a un impact négligeable en comparaison des perturbations créées
par les interférences en termes de capacité et qualité de service (QoS). Les
interférences sont des brouillages ayant pour origine les émissions de signaux
dans la même bande ou proche de celle du système.
Les interférences sont particulièrement importantes dans les réseaux
cellulaires GSM, basés sur le principe de réutilisation des fréquences. Dans les
réseaux cellulaires, on note C/I le rapport du signal utile (Carrier) sur le niveau
d’interférence (I).
Deux types d’interférences existent : les interférences co-canal et les
interférences sur canal adjacent.
f1
I1
f1 C
C C
I I1 I2 I3
C C
I min I
I3 I2 f1
f1
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1- Le contrôle de puissance
Comme abordé plus haut, la puissance d'émission du signal radio du
terminal MS et de la BTS est ajustée en permanence pour limiter les
perturbations entre terminaux en communication. Ce mécanisme de réglage
de puissance (Power Control) réduit au minimum le brouillage entre les
cellules utilisant un même canal radio.
2- Le E-GSM
Actuellement, le système GSM travaille dans les bandes de fréquences :
- 890-915 MHz pour la voie montante.
- 935-960 MHz pour la voie descendante.
On dispose alors de 124 couples de fréquences (Fd, Fu).
L'EGSM, dans le but d’accroître les ressources a élargi les bandes comme suit :
- 880-915 MHz pour la voie montante.
- 925-960 MHz pour la voie descendante.
On bénéficie ainsi de 50 couples de fréquences (Fd, Fu) nouveaux, soit 174
couples de porteuses au total ; Ce qui permet d’avoir un peu plus de ressources
radio à déployer afin d'augmenter la capacité du réseau et de résoudre des
problèmes d'interférences pour certaines cellules. Notons que l’EGSM n’est pas
encore exploité au Bénin.
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5- Saut De Fréquence :
On distingue en GSM le saut de fréquence simple consistant à changer de
fréquence en cas de dégradation du canal utilisé et le saut de fréquence
synthétisé. Le saut de fréquences synthétisé consiste à changer de fréquence
plusieurs fois lors de l'émission d'un message (par exemple, saut de fréquence au
rythme bit) ; Habituellement, le saut de fréquence n'est pas activé pendant la
période de déploiement d'un réseau, la charge étant faible. A charge importante,
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Principe : Un canal physique ne siège pas sur une seule porteuse, mais utilise un
ensemble de N fréquences qui se succèdent suivant un ordre défini par la
séquence de saut.
Remarque : Il est nécessaire de disposer au minimum d'un canal physique
simplex sans saut de fréquence dans le sens descendant par cellule. Ce canal
forme une voie balise pour permettre aux mobiles extérieurs à la cellule de venir
écouter le BCCH (pour permettre au MS de se rattacher à la BTS la plus
favorable).
La séquence de saut est une suite définie sur l'ensemble des N fréquences
attribuées à la BTS. Ces N fréquences sont numérotés de 0 à N-1.
Un algorithme utilise le N° de trame FN (Frame Number) et un paramètre HSN
(Hopping Sequence Number, compris entre 0 et N-1) pour générer une suite
pseudo-aléatoire de nombres Ai (compris entre 0 et N-1).
Lors de l'allocation d'un canal, la BTS précise au mobile un index MAIO
(Mobile Allocation Index Offset, compris entre 0 et N-1
Avantages :
- Le SFH apporte une protection contre les évanouissements sélectifs et
créé une diversité de brouilleurs.
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6- Half Rate
La norme GSM prévoit la possibilité de n'allouer à l'utilisateur qu'un slot toutes
les deux (02) trames TDMA. Une allocation de ce type constitue un canal demi-
débit par opposition au canal plein débit utilisé actuellement (à chaque trame
TDMA, on alloue un slot par communication).
L'implantation du half rate nécessite des codeurs de parole plus performants à
débit réduit. En effet, le codage de la parole est réduit à 5.6kBits/s contre
13Kbits/s en full rate.
L'utilisation du half rate permet à l'opérateur de doubler la capacité de son
réseau.
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