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Modélisation
9
10 CHAPITRE 2. MODÉLISATION
g(t) G(s)
δ(t) 1
1
u(t) s
e−T s
u(t − T ) s
1
tu(t) s2
tn 1
n!
u(t) sn +1
1
e−at u(t) s+a
1
(1 − e−at )u(t) s(s+a)
ω
sin(ωt)u(t) s2 +ω 2
s
cos(ωt)u(t) s2 +ω 2
a
sinh(at)u(t) s2 −a2
s
cosh(at)u(t) s2 −a2
e−at sin(ωt)u(t) ω
(s+a)2 +ω 2
Propriétés
Soit x(t) et y(t) des signaux réels tels que : x(t) = 0 et y(t) = 0, ∀t < 0.
Propriété (Linéarité)
Soit y(t) = ax(t), avec a ∈ R∗ . La transformée de Laplace de y(t) est :
Propriété (Dérivation)
La transformée de Laplace de y(t) = ẋ(t) est :
dn x(t)
De manière générale, la transformée de Laplace de y(t) = dtn
est :
Propriété (Intégration)
t
La transformée de Laplace de y(t) = 0 x(τ )dτ est :
X(s) y(0+ )
Y (s) = + (2.7)
s s
Si la condition initiale est nulle, alors :
X(s)
Y (s) = (2.8)
s
Théorème de l’avance
La transformée de Laplace de y(t) = e−at x(t) est :
Théorème de convolution
Soit z(t) convolution des signaux réels x(t) et y(t) :
∞
z(t) = x(t) ∗ y(t) = x(τ )y(t − τ )dτ (2.13)
0
bm sm + bm−1 sm−1 + · · · + b1 s + b0
G(s) = (2.18)
an sn + an−1 sn−1 + · · · + a1 s + a0
La fonction de transfert est une fonction rationnelle ; elle est composée d’un
numérateur de degré m et d’un dénominateur de degré n. On dit aussi que le
système est d’ordre n.
Kω02
Correction : 5◦ ) G(s) =
s2 + 2ξω0 s + ω02
Compte-tenu d’une entrée en échelon, soit U(s) = 1/s, la sortie s’écrit :
Kω02
Y (s) = (2.19)
s(s2 + 2ξω0s + ω02 )
14 CHAPITRE 2. MODÉLISATION
ce qui donne :
⎧
⎪
⎪ A =K
⎨ 1
A2 = −K (2.23)
⎪
⎪
⎩ A = −2Kξω
3 0
ξω0
= K 1 − exp(−at) cos(ωt) + sin(ωt) u(t)
ω
ξ
= K 1 − exp(−at) cos(ωt) + sin(ωt) u(t)
1 − ξ2
(2.26)
2.2. PROPRIÉTÉS DES SYSTÈMES DYNAMIQUES 15
2.2.1 Stabilité
Soit la fonction de transfert :
N(s) bm sm + bm−1 sm−1 + · · · + b1 s + b0
G(s) = =
D(s) an sn + an−1 sn−1 + · · · + a1 s + a0
avec N(s) et D(s) polynômes en s de degrés respectifs m et n.
Propriété (Stabilité)
Un systèmes est stable si tous ses pôles sont à partie réelle strictement négative.
(s − z1 )(s − z2 )
G(s) = K (2.27)
s − p1 )(s − p2 )
Pour que le système soit stable et y(t) ne diverge pas, il faut que p1 < 0 et
p2 < 0. Pour des pôles complexes, la condition porte sur les parties réelles.
Pour des signaux constants, les dérivées sont nulles et l’équation (2.15) se
simplifie en :
a0 y = b0 u (2.30)
Ainsi, une variation Δu de l’entrée se répercute sur la sortie par une variation
Δy = ab00 Δu. Le gain statique est donc ab00 .
2.2.3 Dépassement
En réponse à un échelon d’amplitude Δu = u(∞) − u(0), la sortie d’un
système varie de Δy = y(∞) − y(0) de différentes manières :
— Le type de réponse le plus simple est celui d’une réponse toujours crois-
sante (ou décroissante si le gain est négatif).
— De nombreux systèmes présentent un dépassement ; c’est-à-dire que la
réponse présente un maximum ymax supérieur à la valeur finale.
— Certains systèmes, plus rares, voient leur sortie décroı̂tre avant de croı̂tre
vers la valeur finale. On parle de système à phase non minimal ; ce sont
des systèmes qui comportent des zéros à partie réelle positive.
a
y(t) = K 1 − exp(−at) cos(ω1 t) + sin(ω1 t)
ω1
18 CHAPITRE 2. MODÉLISATION
avec : a = ξω0 et ω1 = ω0 1 − ξ 2.
2.2.4 Rapidité
Définition (Temps d’établissement)
On appelle temps d’établissement (ou temps de réponse) le temps que met la
sortie d’un système stable à atteindre son équilibre, à partir d’une variation de
l’entrée en échelon.
5
|y(t) − y(∞)| ≤ |y(∞) − y(0)| (2.33)
100
Fig. 2.3 – Temps de réponse d’un système du second ordre (trait plein) et
valeur approchée (trait pointillé)
√ √
G(ω) 0.1 0.5 1/ 2 1 2 2 10
GdB -20 -6 -3 0 3 6 20
Pour simplifier les calculs, considérons que le système est alimenté avec
un signal complexe u(t) = Um exp(jωt + α) ; la sortie s’écrit alors : y(t) =
Ym exp(jωt + β). Dériver k fois les signaux u et y revient à multiplier par
(jω)k . En reprenant le modèle dynamique (2.15), on peut écrire :
Notons que les différents modèles asymptotiques donnent les mêmes gains pour
les pulsations limites ω = 1, 10 et 100 rad/s.
1
Les tracés des diagrammes de Bode des systèmes du premier ordre s+1
et
1
du second ordre s2 +2ξs+1 sont donnés sur les figures 2.4 et 2.5.
K
G(s) =
s+a
1◦ ) Déterminez le diagramme de Bode asymptotique du système.
2◦ ) Calculez de manière exacte le gain et le déphasage du système à la pulsa-
tion ω = a.
3◦ ) Déduisez en l’allure du tracé exacte du diagramme de Bode du système.
1
2◦ )
(s + 1)(s + 4)
s+4
3◦ )
(s + 1)(s + 20)
1
4◦ )
s(s + 20)
exp(−0.01s)
5◦ )
s + 10
Kω0
G(s) = (2.35)
s2 + 2ξω0s + ω02
2.3. RÉPONSE FRÉQUENTIELLE 23
et sa phase s’écrit :
2ξω0
arg(G(jω)) = − arctan 2
(2.38)
ω0 − ω 2
(Kω0 )2
G(ω)2 = (2.39)
(ω02 − X)2 + (2ξω0)2 X
K
G(ωr ) = (2.40)
2ξ 1 − ξ 2
avec f = [f1 , · · · , fn ]T .
avec g = [g1 , · · · , gn ]T .
di(t)
u(t) = Ri(t) + L + ke ω(t)
dt
dω(t)
J = kc i(t) + f ω(t)
dt
dθ(t)
= ω(t)
dt
Proposons pour vecteur d’état :
T
T
x = x1 x2 x3 = θ ω i
θ̇ = ω
kc i + f ω
ω̇ =
J
u − Ri − ke ω
i̇ =
L
θ̇ = ω
kc i + f ω
ω̇ =
J
u − Ri − ke ω
i̇ =
L
Remarque
Dans le cas de système multivariable, on parle de matrice de transfert au lieu
de fonction de transfert du cas monovariable.
Propriétés
L’inverse recherchée s’obtient par (sIn −A)−1 = (matrice des cofacteurs)T /PA (s)
soit :
⎛ ⎞
s2 + s + 3 s + 1 1
1 ⎜ ⎟
(sIn − A)−1 = 3 2 ⎝ −6 s2 + s s ⎠
s + s + 3s + 6
−6s −3s − 6 s2
d’où la matrice de transfert :
⎛ ⎞
2s + 1
⎜ s3 + s2 + 3s + 6 ⎟
⎜ ⎟
G(s) = ⎜ ⎟
⎝ s2 + 3s ⎠
s3 + s2 + 3s + 6
Les variables d’état sont les dérivées successivent de chacune d’elles. Pour
obtenir cette forme, on introduit une variable intermédiaire v(t) correspondant
à la sortie du transfert “sans” numérateur :
V (s) 1
= (2.53)
U(s) D(s)
dn v dn−1 v dv
= n + an−1 n−1 + · · · + a1 + a0 v = u (2.54)
dt dt dt
On définit alors les variables d’état (x1 , x2 , · · · , xn ) comme suit :
dv
x1 = v → ẋ1 = = x2
dt
d2 v
ẋ2 = 2 = x3
dt
..
.
dn v
ẋn = = −a0 x1 − a1 x2 − · · · − an−1 xn + u
dtn
2.5. CONVERSION ETAT - TRANSFERT 31
dv dm v
y = b0 v + b1 + · · · + bm m
dt dt
= b0 v + · · · + bm (−a0 x1 − · · · − an−1 xm + u)
= (b0 − a0 bm )x1 + (b1 − a1 bm )x2 + · · · + (bm−1 − an−1 bm )xn + bm u
Remarques
— Si m ≥ n alors D = 0.
— La matrice d’état A contienne les coefficients du dénominateur de la
fonction de transfert.
— Les coefficients du numérateur de la fonction de transfert sont dans les
matrices C et D.
Y (s) 3s2 + 7s + 15
= 3
U(s) s + 7s2 + 14s + 8
Forme cascade
Remarques
— Si le numérateur n’est pas constant, on perd la forme cascade.
— Les pôles sont sur la diagonale de A.
— La présence de pôles multiples ne pose aucune difficulté, la matrice
d’état garde une forme similaire.
Forme parallèle
Lorsque un transfert G(s) n’admet que des pôles simples (c’est-à-dire pôles
distincts), une décomposition en éléments simples permet de réécrire G(s) sous
la forme suivante à laquelle correspond le schéma de la figure 2.9.
n
αi
G(s) = (2.60)
i=1
s − p i
2.5. CONVERSION ETAT - TRANSFERT 33
Il suffit alors de prendre pour variable d’état la sortie de chaque bloc du premier
ordre pour obtenir la représentation :
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
p1 1
⎜ .. ⎟ ⎜ .⎟
ẋ = ⎝ . ⎠ x + ⎝ .. ⎠ u (2.61)
pn 1
y = α1 · · · α n x (2.62)
Remarques
— La matrice A est diagonale ; les éléments diagonaux correspondent aux
pôles du système.
— Les équations sont découplés.
— La présence d’un numérateur modifie les pondérations dans la décompo-
sition en éléments simples ; seules les matrices C et D sont affectées.
Enfin, dans le cas où la décomposition en élément simples conduit à une paire
de pôles complexes conjuguée :
α ᾱ
G(s) = · · · + + (2.65)
s − (a + jb) s − (a − jb)
D’où l’équivalence :
⎧ ⎧
⎪
⎪ a + jb 1 ⎪
⎪ a −b 2
⎨ ẋ = x+ u ⎨ ż = z+ u
a − jb 1 ⇔ b a 0 (2.67)
⎪
⎪
⎪
⎪
⎩ y = α ᾱ x ⎩ y = Re(α) Im(α) z
2.5. CONVERSION ETAT - TRANSFERT 35
Forme commandable
Cette forme est obtenue en inversant l’ordre des variables d’état de la forme
des variables de phase. Soit les équations d’état :
⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
ẋ1 0 1 0 ··· 0 x1 0
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ ẋ2 ⎟ ⎜ 0 0 1 ··· 0 ⎟ ⎜ x2 ⎟ ⎜0⎟
⎜ . ⎟ ⎜ . . . .. ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ .. ⎟ = ⎜ .. .. .. ..
. ⎟ ⎜ ... ⎟ + ⎜ ... ⎟ u
⎜ ⎟ ⎜ . ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ẋn−1 ⎠ ⎝ 0 0 0 ··· 1 ⎠ ⎝xn−1 ⎠ ⎝0⎠
ẋn −a0 −a1 −a2 · · · −an−1 xn 1
En réarrangeant :
⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞
ẋ1 −an−1 · · · −a2 −a1 −a0 x1 1
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ ẋ2 ⎟ ⎜ 1 ··· 0 0 0 ⎟ ⎜ x2 ⎟ ⎜0⎟
⎜ . ⎟ ⎜ . .. .. .. ⎟ ⎜ . ⎟ ⎜.⎟
⎜ .. ⎟ = ⎜ .. ..
. ⎟ ⎜ . ⎟ ⎜.⎟
⎜ ⎟ ⎜ . . . ⎟ ⎜ . ⎟ + ⎜.⎟ u (2.68)
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ẋn−1 ⎠ ⎝ 0 ··· 1 0 0 ⎠ ⎝xn−1 ⎠ ⎝0⎠
ẋn 0 ··· 0 1 0 xn 0
Remarque
Les matrices A qui contiennent les coefficients du polynôme caractéristique
sont appelées matrices compagnes du polynôme cactéristique.
36 CHAPITRE 2. MODÉLISATION
Forme observable
Donc, étant données (Acom , Bcom , Ccom, Dcom ) de la représentation d’état sous
forme commandable, on obtient (Aobs , Bobs , Cobs , Dobs ) de la forme observable
en considérant les substitutions :
Remarques
— Les coefficients du polynôme caractéristique sont sur la première colonne
de A.
— Les coefficients du numérateur forment les matrices B et D.
et
⎧
⎪
⎨ ż(t) = A z(t) + B u(t)
(2.74)
⎪
⎩ y(t) = C z(t) + D u(t)
Soit :
⎧
⎪
⎨ T ẋ(t) = A T x(t) + B u(t)
(2.75)
⎪
⎩ y(t) = C T x(t) + D u(t)
D’où :
⎧
⎪
⎨ ẋ(t) = T −1 A T x(t) + T −1 B u(t)
(2.76)
⎪
⎩ y(t) = C T x(t) + D u(t)
A = T −1 A T , B = T −1 B , C = C T , D = D
−At dx
→e − Ax(t) = e−At Bu(t)
dt
d −At
→ e x = e−At Bu(t)
dt
— Intégrer de t0 à t :
t
−At t
e x t0 = e−Aτ Bu(τ )dτ
t0
D’où la forme générale :
t
A(t−t0 )
x(t) = e x(t0 ) + eA(t−τ ) Bu(τ )dτ (2.80)
t0
et par suite :
Φ(t) = L−1 (sI − A)−1 (2.82)
alors :
⎛ ⎞
eJ1 t
⎜ ⎟
⎜ eJ2 t ⎟
eĀt ⎜
=⎜ ⎟ (2.85)
.. ⎟
⎝ . ⎠
eJn t
40 CHAPITRE 2. MODÉLISATION
Noter que dans le cas où toutes les valeurs propres de A sont simples, Ā est
diagonale, Ā = diag(λ1 , λ2 , · · · , λn ) et par suite eĀt = diag(eλ1 t , eλ2 t , · · · , eλn t ).
n−1
At
e = αj (t)Aj (2.89)
j=0
s’obtiennent en résolvant :
⎧
⎪
⎪ 1 −2 2
⎪
⎪ (3I − A)v1 = v1 = 0 ⇒ v1 =
⎪
⎨ 1 −2 1 2 1
⇒T =
⎪
⎪ 2 −2 1 1 1
⎪
⎪ − v2 = 0 ⇒ v2 =
⎪
⎩ (4I A)v 2 =
1 −1 1
Cette relation est aussi valable pour les valeurs propres, ce qui fournit par
inversion :
⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎛ ⎞
3t
e 1 3 α0 (t) α0 (t) 4 −3 e3t
⎝ ⎠=⎝ ⎠⎝ ⎠ ⇒ ⎝ ⎠=⎝ ⎠⎝ ⎠
e4t 1 4 α1 (t) α1 (t) −1 1 e4t
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
−3 1 0
ẋ = ⎝ ⎠x+ ⎝ ⎠u
−2 0 1
y= 0 1 x
⎧
⎨ ẋ(t)= f (x(t), u(t))
⎩ y(t)= g(x(t), u(t))
Ce modèle peut être linéarisé autour d’un point de fonctionnement, soit (x0 , u0 ),
en réalisant un développement en série de Taylor du 1er ordre de f = [f1 , · · · , fn ]T
et g = [g1 , · · · , gn ]T , soit :
Equations d’état :
⎧
⎪ ∂f ∂f
⎪
⎪ ẋ = f (x(t) + x , u(t) + u ) ≈ f (x , u ) +
1 + · · · +
1
⎪
⎪
1 1 0 0 1 0 0
∂x ∂x
⎪
⎪ 1 (x0 ,u0 ) n (x0 ,u0 )
⎪
⎪ ∂f1 ∂f1
⎪
⎪ +···+
⎪ +
⎪
⎪
⎪ ∂u1 (x0 ,u0 ) ∂um (x0 ,u0 )
⎨ .
..
⎪
⎪
⎪
⎪ ∂fn ∂fn
⎪
⎪ ẋn = fn (x(t) + x0 , u(t) + u0 ) ≈fn (x0 , u0 ) + +···+
⎪
⎪
⎪
⎪ ∂x1 (x0 ,u0 ) ∂xn (x0 ,u0 )
⎪
⎪
⎪
⎪ ∂fn ∂fn
⎪
⎩ + + · · · +
∂u1 (x0 ,u0 ) ∂um (x0 ,u0 )
44 CHAPITRE 2. MODÉLISATION
Equations de sortie :
⎧
⎪
⎪ ∂g1 ∂g1
⎪ y1 = g1 (x(t) + x0 , u(t) + u0 ) ≈g1 (x0 , u0) + +···+
⎪
⎪
⎪ ∂x1 (x0 ,u0 ) ∂xn (x0 ,u0 )
⎪
⎪
⎪
⎪ ∂g1 ∂g1
⎪
⎪ + + · · · +
⎪
⎪
⎪ ∂u1 (x0 ,u0 ) ∂um (x0 ,u0 )
⎨ .
..
⎪
⎪
⎪
⎪ ∂gp ∂gp
⎪
⎪
⎪ yp = gp (x(t) + x0 , u(t) + u0 ) ≈gp (x0 , u0 ) + +···+
⎪
⎪
⎪ ∂x1 (x ) ∂xn (x0 ,u0 )
⎪
⎪
0 ,u 0
⎪
⎪ ∂gp ∂gp
⎪
⎩ + + · · · +
∂u1 (x0 ,u0 )∂um (x0 ,u0 )
avec :
⎡ ∂f ⎤ ⎡ ∂f ⎤
1
··· ∂f1 1
··· ∂f1
∂x
⎢ 1
∂xn
⎥ ∂u
⎢ 1
∂um
⎥
∂f ⎢ . .. ⎥ ∂f ⎢ . .. ⎥
Fx = = ⎢ .. . ⎥ , Fu = = ⎢ .. . ⎥
∂x (x0 ,u0 ) ⎣ ⎦ ∂u (x0 ,u0 ) ⎣ ⎦
∂fn
∂x1
··· ∂fn
∂xn (x0 ,u0 )
∂fn
∂u1
··· ∂fn
∂um (x0 ,u0 )
⎡ ∂g ⎤ ⎡ ∂g ⎤
1
··· ∂g1 1
··· ∂g1
⎢
∂x1 ∂xn
⎥ ⎢
∂u1 ∂um
⎥
∂g ⎢ .. .. ⎥ ∂g ⎢ .. .. ⎥
Gx = = ⎢ . . ⎥ , Gu = = ⎢ . . ⎥
∂x (x0 ,u0 ) ⎣ ⎦ ∂u (x0 ,u0 ) ⎣ ⎦
∂gp ∂gp ∂gp ∂gp
∂x1
··· ∂xn (x0 ,u0 ) ∂u1
··· ∂um (x0 ,u0 )
A = Fx , B = Fu , C = Gx , D = Gu
⎛⎡ ⎤ ⎞ ⎡ ⎤
0 0 1
#
pour (x0 , u0 ) = ⎝⎣ k1 ⎦ , 0⎠ → A=⎣ ⎦
± − −2k1 0
k2
Exercice (Pendule)
Le mouvement d’un pendule de masse m au moyen d’un couple u(t) est régit
par l’équation :
mθ̈ + mg sin θ = u(t)
avec θ l’angle que fait la tige avec la verticale et g l’accélération de la gravité.