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DIFFÉRENTS PRODUITS ASSURANCES DE

PERSONNES – PRODUITS ÉPARGNE RETRAITE


1er cours : 13/09

PARTIE 1 : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

Un contrat d’assurance vise à préparer sa retraite, à défiscaliser, à faciliter la succession. Souscrire tôt amène des avantages avec l’ancienneté.
L’objectif d’un contrat d’assurance vie est d’assurer le versement d’une prestation en cas de réalisation d’un risque lié à la vie humaine. Il y a la
dimension décès et la dimension invalidité. Etre en vie peut être un risque contre lequel il faut s’assurer notamment pour la dépendance,
l’invalidité. L’intérêt du contrat d’assurance vie est le bénéfice apporté par le contrat mais aussi la disponibilité puis l’environnement fiscal qui
est complexe mais qui reste un des plus avantageux aujourd’hui. L’intérêt du contrat réside dans le bénéfice qu’il apporte (capitalisation,
couverture d’invalidité et avantages fiscaux).

I. LES PARTIES PRENANTES AU CONTRAT

A. Le souscripteur assuré
C’est une personne physique ou morale avec la capacité juridique. Il fait deux choses : il souscrit le contrat, désigne l’assuré et le bénéficiaire,
paye le contrat. Quand le souscripteur assure sa propre tête, le souscripteur et l’assuré ne font qu’une seule et même personne. On peut trouver le
cas où le souscripteur et l’assuré sont deux personnes différentes. Quand l’assuré est une personne différente du souscripteur, le consentement de
l’assuré est requis. Dans cette situation, le décès de l’assuré peut apporter un bénéfice au souscripteur. Peut peser sur l’assuré le risque de mort.
L’assuré est obligatoirement une personne physique puisque les garanties essentielles sont liées à la vie humaine. Le souscripteur peut être une
personne morale quant à lui.

B. L’assureur
L’assureur assure le contrat.
 Il évalue le risque détermine le tarif.
 Il encaisse la prime.
 Il verse la prestation en cas de réalisation du risque dans les conditions prévues au contrat.

C. Le bénéficiaire
Il est désigné par le souscripteur qui est la plupart du temps le souscripteur assuré. Il reçoit la prestation en cas de réalisation du risque.
L’assureur doit collecter un certain nombre d’informations sur le bénéficiaire. De fait, le bénéficiaire devient une partie sur laquel l’assureur a
des obligations à tenir et à vérifier en matière d’identité notamment.

II. LE CONTRAT

Un contrat est une couverture par laquelle pendant une durée déterminée ou viagère l’assureur en l’échange d’une cotisation s’engage envers le
souscripteur à verser des prestations au moment de la réalisation du risque assuré (risque en cas de vie, risque en cas de décès). En cas de vie, la
prestation est versée à l’assuré lui-même et en cas de décès à un bénéficiaire déterminé. Cela permet de développer un patrimoine financier, de
disposer d’une épargne pour faire face aux aléas, de compléter les revenus en phase de retraite mais pas que, et cela peut permettre de
transmettre un patrimoine à ses proches et de les protéger financièrement.

A. Le contrat individuel

C’est un contrat synallagmatique (obligations à la charge des deux parties), signé directement entre l’assureur et le souscripteur. Il n’y a pas
d’intermédiaires dans la relation contractuelle.
Tout changement au contrat, quelle que soit la partie à l’initiative, requiert l’accord des deux parties. On trouve très peu de contrats de cette
nature parce que pour l’assureur, la difficulté est que dès lors qu’il souhaite modifier son contrat, il doit avoir une démarche envers chaque
souscripteur de contrats pour leur faire signer des avenants.

B. Le contrat groupe collectif à adhésion facultative

Un contrat groupe collectif a vocation à s’adresser à un groupe qui présente globalement une ou des caractéristiques communes.

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Un contrat à adhésion facultative est un contrat qui va être proposé et va être de l’initiative et de la volonté individuelle d’y adhérer ou non.
Les membres deviennent des adhérents au contrat mais ils ne sont pas souscripteurs.
Exemple : Une mutuelle, une association souscrit un contrat auprès d’un assureur au profit de ses membres

1) Avantages 

Tout changement requiert l’accord entre l’assureur et le souscripteur mais s’impose aux adhérents. Il y a un formalisme à respecter car la
modification doit être signifiée 3 mois généralement avant la mise en place.
Au lieu d’être dans un schéma individuel, il y a plus de représentants et il y a un poids dans la négociation qui est plus important.
Il y a un poids de la population adhérente qui donne dans la négociation, le rapport à l’assuré, matière à obtenir des avantages.

2) Inconvénients
Toute décision entre l’assureur et le souscripteur s’impose aux adhérents. Si le souscripteur se laisse convaincre par l’assureur
d’augmenter les tarifs, cela va s’imposer aux adhérents.
Pour les adhérents de la structure, il y a l’enjeu d’avoir une représentation auprès du souscripteur pour ne pas être en dépendance
de ses décisions.
L’adhésion peut être aussi obligatoire. Une entreprise doit souscrire des contrats d’assurance santé pour ses salariés. Les salariés
ont l’obligation d’être couverts.
Ces contrats à adhésion facultative sont beaucoup moins présents en entreprise.
La plupart des contrats d’assurance sur le marché sont des contrats groupe à adhésion obligatoire ou facultative.

III. LA STIPULATION POUR AUTRUI


L’assurance vie constitue juridiquement une stipulation pour autrui, un acte juridique effectué par une personne (souscripteur) au
profit d’une autre (bénéficiaire) pour lui assurer le versement d’une prestation. Ce fondement juridique est remis en cause par les
pouvoirs publics.
On considère que l’épargne versée sur le contrat sort du patrimoine, appartient à l’assureur et on dispose d’un droit de rachat
envers l’assureur. Les fonds ne sont plus dans le patrimoine et ne peuvent plus être saisis. Il y avait l’insaisissabilité de ces fonds
en vertu de la stipulation pour autrui. Cela est remis en cause car c’était un bon moyen d’organiser son insolvabilité.
Dorénavant, indépendamment d’une opération de rachat, le fisc peut avec un avis à tiers détenteur aller récupérer des sommes que
l’on doit sur le contrat d’assurance vie. Le fisc ne s’en prive pas.
La 4ème directive européenne a changé un élément important. Auparavant, on ne se souciait de l’existence du bénéficiaire qu’au
moment de l’exigibilité des fonds. Désormais, avec la transposition, l’assureur doit identifier le bénéficiaire au moment de la
désignation et non plus au moment de l’exigibilité.

IV. LA CAPITALISATION
C’est une technique de valorisation du patrimoine. Cela englobe un tas de produits et d’enveloppes juridiques et fiscales
différentes (SICAV).
Des produits de capitalisation relèvent du droit bancaire, d’autres du droit des assurances et des produits ne relèvent d’aucun droit
spécifique.

A. Avantages & Contraintes


La capitalisation génère une valorisation du capital et des revenus, les revenus sont soit perçus, soit immédiatement réinvestis.
Le Gouvernement, l’administration fiscale accordent des avantages aux contribuables qui placent de l’épargne. Le fait d’épargner
permet d’obtenir des avantages fiscaux.
PEL/CEL : on a une rémunération supérieure et à l’écheance, le taux d’intérêt est bonifié.
On ne peut pas décider que dire que c’est un PEL. La banque doit s’assurer qu’on respecte les conditions pour qu’on puisse
profiter des avantages du PEL.

B. Traductions mathématiques
Il y a deux méthodes de calcul :

1) La méthode dite à intérêts simples 


C’est la méthode de calcul sur le livret A.

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L’année est composée en 12 périodes. Si on met 100€, chaque mois on touche des intérêts mais la somme des intérêts est créditée
au 1er janvier de l’année.
Taux mensuel :taux annuel /12
Elle s’applique aux produits réglementés.

2) La méthode des intérêts composés 


On touche des intérêts à la fin du premier mois, et le deuxième mois la capitalisation se fait sur 100 + sur les intérêts du premier
mois.
Le troisième mois, on a une rémunération basée sur les 100€, les intérêts du 1 er et du 2ème mois. On touchera aussi des intérêts sur
les intérêts générés pendant le 1er mois.
L’assurance vie repose sur cette méthode.

Taux mensuel :taux d ’ interets annuel12

C 1=C 0(1+intérêts)
Intérêts : 4%
C 0=100
C 1=100 x (1+0,04)
C 1=104

C 2=C 1(1+intérêts)
C 2=C 0(1+ I )(1+ I )

C 2=104 x (1+ 0,04)


C 2=100 x (1,04) 2

Cn=C 0(1+intérêts)N

La capitalisation c’est partir de la valeur actuelle pour aller et trouver la valeur future.
On parle d’actualisation pour retrouver la valeur actuelle. Si j’ai un taux à 4% et que je veux 10000 euros dans un an, combien je
dois placer maintenant ?
Cn
Pour trouver le capital initial on fait C0 =  = actualisation
(1+intérêts)n

CHAPITRE 2 : LES CONTRATS D’ASSURANCE

I. LE CONTRAT DE PREVOYANCE ( ASSURANCE EN CAS DE DÉCÈS )

Le mécanisme de prévoyance d’un contrat d’assurance dépend de la probabilité (fréquence du risque) multiplié par le coût moyen.
IARD : P=fréquence risque x coût moyen
Le montant des primes sert à récupérer la totalité des fonds dont l’assureur aura besoin pour indemniser les assurés qui auront eu
un sinistre.
On rembourse à concurrence de la valeur du bien, on est dans le système indemnitaire.

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Quand on est en assurance vie, la prime est égale à la probabilité de décès ou de vie multiplié par le montant de la prestation
forfaitaire.

VIE : P= probabilité ( décès ou vie ) x prestation forfaitaire


Si on veut être assuré pour qu’en cas de décès, un capital de 50000 euros soit versé aux parents, on va regarder la probabilité du
décès et le multiplier par le montant du capital.

A. La répartition
Il y a un phénomène de répartition. Toutes les primes versées par les personnes assurées sont réparties entre les personnes pour
lesquelles le risque s’est réalisé.

B. L’impact de la capitalisation
Le deuxième facteur qui va venir impacter le montant de la prime est la capitalisation.
L’assureur va placer les primes avant d’avoir un premier sinistre, puis un deuxième, etc. Le montant des primes encaissées doit lui
permettre de payer les sinistres qui se sont produits.
A la fin, il ne devrait que rester les intérêts à l’assureur.
En réalité, l’assureur intègre les primes qui vont être placées, et les assureurs vont mettre de côté les intérêts pour pouvoir
diminuer au fur et à mesure les primes.
L’assureur intègre dans son calcul de primes, le fait qu’elles vont être placées et générer des intérêts. Cela fait baisser le montant
de la prime.

Il y a un effet de levier important avec le système de la répartition dans les contrats de prévoyance. On peut assurer un capital
important pour une somme modique.
La capitalisation fait baisser le montant de la prime par intégration des intérêts futurs dans le calcul.
2ème cours : 18/09

II. LE CONTRAT DE CAPITAL DIFFERE


A. Le principe
C’est un contrat en cas de vie. On couvre le risque d’être en vie à une certain date. C’est le risque vieillesse.
Il y a de grandes chances que l’assureur ait à payer le capital. L’impact de la répartition est faible.
Le facteur qui va être déterminant va être la capitalisation. Sur les 100 000 euros que l’assureur doit constituer, 13000 vont être
constitués par des bénéfices de répartition. 13% ne vont pas toucher le capital. L’assureur va placer les primes pendant 30 ans. Sur
ces contrats, l’enjeu pour l’assureur est que la capitalisation génère les bénéfices financiers dont il a besoin pour assurer la
couverture. Le but est que les placements financiers qu’il va faire avec les primes fournissent les bénéfices qu’il a escompté, pas
qu’il y ait plus ou moins de décès.
Si on décède à 59 et 2 mois, le risque ne se réalise pas car le risque contre lequel on était assuré était d’être en vie à 60 ans. Les
primes étaient perdues si le décès survenait avant les 60 ans.
C’était de l’assurance à fonds perdus.

B. Les contrats mixtes


Il y a un contrat N°1, un contrat N°2 et un contrat temporaire décès. On demande une seule prime pour les deux contrats mais
l’assureur gère la répartition entre les deux contrats. Un contrat temporaire décès couvre le décès avant l’échéance et un autre
contrat couvre le risque de décès après l’âge. Deux contrats d’assurance couvrent des risques complémentaires.
Le contrat N°1 couvre le risque temporaire décès.
En parallèle, le contrat N°2 est bien alimenté mais n’est payé qu’à l’échéance.
Généralement, en cas de décès ou en cas de vie, par le biais de ces deux contrats on touche la même somme.
L’assureur est certain de verser la prestation. La pire chose qui pourrait arriver est que l’assureur ait à verser la prestation au bout
de 6 mois de primes dans le contrat temporaire décès. Les primes affectées au capital différé sont mineures comparé à celles
affectées au temporaire décès.
Sur un contrat mixte, la majorité des primes va d’abord être affectée à la garantie temporaire décès. Sur le capital différé, il a 30
ans pour constituer la prestation qu’il doit verser alors que pour la garantie temporaire décès, il peut avoir 48 heures pour
constituer la prestation à verser.
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La limite est que si l’assuré décide d’arrêter le contrat au bout de quelques années et veut récupérer les fonds, on ne peut récupérer
que très peu. Si on arrête en cours du contrat mixte, on peut avoir versé 24 primes et récupérer l’équivalent de quelques primes car
l’assureur les aura affectées à la garantie décès.

C. La contre–assurance décès
C’est l’assurance du risque de non-réalisation du risque principal. Le risque principal est d’être en vie à l’échéance (on se place du
côté assureur). L’assuré s’assure contre le fait de décéder avant l’échéance du contrat. L’assureur prend l’engagement de verser
quelque chose si l’assuré décède pendant la durée du contrat.
Dans le contrat mixte, il y avait deux types de garanties dans deux contrats distincts. La contre assurance décès est une option, une
garantie supplémentaire au contrat mais il n’y a pas de deuxième contrat.
Dans la nature des garanties, les assureurs ont proposé deux choses :
 Le remboursement des primes versées
On décède avant l’échéance du contrat, les primes versées sont récupérées par le biais de la contre assurance. Il n’y a pas de
bénéfice mais il n’y a pas d’assurance à fonds perdus. Les primes sont versées mais elles ont été placées. Cela pose problème car
l’assureur a dégagé des bénéfices financiers.
 Le remboursement des primes capitalisées
On récupère les primes et les intérêts. On parle de contrat à capital différé décès portant sur les primes capitalisées. L’assureur va
garder des produits financiers.
Est-ce que le fait qu’il y ait plus ou moins de décès avant l’échéance a une incidence pour l’assureur  ? Non il y a aucune
incidence.
Le seul facteur qui compte est la capitalisation. C’est pour cela qu’on parle d’assurance vie épargne dans le langage usuel. Dans le
Code des assurances on parle bien de contrat de capital différé contre assuré sur les primes capitalisées. La seule dimension qui
reste est la capitalisation. Il n’y a aucun impact dans les probabilités de vie ou de décès.

Est-ce que ce contrat est toujours de l’assurance ?


Il y a un aléa lié à la date de décès, à la durée du contrat et on ne sait pas à qui on va régler (souscripteur ou bénéficiaire). Il y a un
enjeu sur la requalification en contrat de capitalisation.
Les contrats de capitalisation sont intégrés dans la succession. Cela serait donc avantageux pour les notaires et l’Etat car cela fait
sortir d’un régime dérogatoire (celui des assurances vies) pour les rentrer dans un régime de droit commun.
Les assureurs ont enrichi leurs contrats d’assurance vie épargne avec des garanties complémentaires de prévoyance notamment en
cas de décès.

PARTIE 2 : LES SUPPORTS FINANCIERS ET LA STRATEGIE DE PLACEMENT

CHAPITRE 1 : LE CONTRAT EN EUROS


Le risque de gestion est assumé par l’assureur. Si on souscrit un contrat d’assurance vie en euro, qu’on confie à l’assureur 1000
euros, l’assureur garantie les 1000 euros. Il s’engage à les rembourser augmentés des intérêts qu’ils vont avoir générés quand
l’assuré en fera la demande. Ce n’est pas le cas sur les contrats multi-supports ou les contrats en unités de compte.

I. LES ELEMENTS FINANCIERS DE BASE

A. La garantie de taux sur la durée du contrat


Il y a deux notions.
1) Le taux technique
C’est un taux d’intérêts qui est garanti sur toute la durée du contrat.
Pour définir le taux technique, il y a des règles précises dans la Code des assurances avec une borne fixe et une borne variable en
fonction du contexte financier.
 La borne fixe (maximum) : 3,5 %
Les rendements financiers varient et les marchés ne permettent pas toujours de servir un taux à 3,5%. On adapte en fonction du
moment où l’assureur lance le contrat.
 60% du TME (taux moyen des emprunts d’Etat) : taux moyen à laquelle l’Etat emprunte sur les marchés financiers.
Si le TME est égal à 2% = 60 de 2%, 1, 20%
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On peut garantir la plus petite des valeurs. On peut garantir au maximum la borne fixe à 3,5 ou le TME. Si le TME est à 1,20%, on
garantit à 1,20%.
Cette règle s’applique pour les contrats d’au moins 8 ans de durée. Pour les contrats de moins du 8 ans, c’est 75% du TME.
2) Le taux d’intérêt minimum garanti
C’est un taux qui peut être garanti pour l’assureur pour 6 mois au minimum et 2 ans au maximum. La particularité est que si le
taux technique est garanti sur la durée du contrat, le taux d’intérêt minimum est garanti uniquement pour 1 an. La loi permet
d’aller jusqu’à deux ans mais on reste sur un an dans les pratiques. La loi a prévu ses dispositions prudentielles.
 Taux technique : 75% du TME
On peut garantir au maximum la plus petite valeur.
 150% du taux technique = la barrière haute du marché. Aucun assureur ne peut aller au-delà de 150% du taux
technique.
 120% du taux technique OU 100% de la moyenne des rendements servis en N-1 et N-2 (des deux dernières années)
Peut-être que le marché est à 4% mais l’assureur a une richesse intrinsèque de 3%, c’est pour éviter la spéculation.
On va retenir la valeur la plus élevée entre 120% du taux technique et 100% de la moyenne des rendements servis durant les deux
dernières années et on va prendre la plus petite des deux entre 150% du taux technique et 100% de la moyenne des rendements
servis.
Il ne faut jamais dépasser le taux de la borne haute.
L’EFFET CLIQUET
L’épargne acquise à un moment donné ne peut pas diminuer. Globalement, l’épargne va monter, va générer des intérêts.
Si l’assureur dit qu’au bout d’un an on a 100, 120, 150, la valeur acquise du simple fait du contrat ne peut pas diminuer. Les 150
sont définitivement acquis et il n’y a pas de mouvement à la baisse du simple jeu de capitalisation de l’épargne.
Par la simple mécanique de la capitalisation, l’effet cliquet ne peut pas faire diminuer la valeur acquise.
On est rentré dans une phase de TME négatif à -0,27% au 31 août 2019.

B. La participation aux bénéfices


Il y a deux types de bénéfices.
Dans le cadre d’une opération d’assurance, l’assureur peut faire des bénéfices. La prime est calculée sur 103 décès. S’il y a 101
décès, il économise deux fois le montant du capital décès prévu au contrat.
Ce sont les bénéficies techniques.
1) Les bénéfices techniques
 Les bénéfices de mortalité (moins de décès que prévu)
 Les bénéfices de gestion : dans le calcul de la prime pure, l’assureur va rajouter des frais de gestion et des taxes. Si
l’assureur considère que son coût de gestion est de 1,5, il va majorer la prime. Il va faire supporter dans le montant de la
prime de son assuré un montant de frais supplémentaires.
La loi impose aux assureurs de reverser 90% des bénéfices techniques réalisés. Cela amène à faire payer aux assurés le juste prix
du risque.
Dans l’assurance vie épargne, il n’y a pas de bénéfice de mortalité car qu’il y ait un décès de plus ou de moins en change rien pour
l’assureur car il rembourser les intérêts et les primes. La mortalité est sans effet sur la tarification du contrat. Il peut y avoir des
bénéfices de gestion.
2) Les bénéfices financiers
L’assureur s’est engagé à garantir 3,50% mais l’argent a été fructifié à 3,90%. La loi oblige les assureurs à reverser 85% aux
assurés (minimum). Contractuellement, l’assureur peut s’engager à reverser plus (rarement au-delà de 95%).
Il aurait l’obligation dans ce cas de reverser 85% des 0,40 (3,90-3,50).
Il y a une subtilité dans la notion. Le texte parle de bénéfices financiers mais certains assureurs font porter la garantie sur les
produits financiers.
Compte de résultat : bénéfices = différence entre les produits et les charges
Les produits sont l’addition des bénéfices et des charges.
Quand on regarde les notices d’un contrat d’assurance vie, il faut regarder précisément les termes. Une bonne partie du marché est
sur les bénéfices financiers pour une raison que le bénéfice est la différence entre les produits et les charges. L’assureur peut
constituer des provisions, écraser mécaniquement les bénéfices à distribuer alors que sur les produits, aucun changement ne peut
avoir lieu (un contrôle des commissaires aux comptes a lieu).
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L’assureur a l’obligation de les reverser mais n’a pas l’obligation de les reverser immédiatement. Il doit les reverser au maximum
sous 8 ans après la constitution.
Quel est l’intérêt pour l’assureur de les reverser plus tard ? De faire des bénéfices avec les bénéfices (de placer), et pour lisser le
rendement.
Pour un assureur, l’intérêt va être de servir un taux d’intérêt à 3,20 assez stable en gardant des produits financiers qui vont être
constitués pour venir combler les années où la performance financière est moindre. Cela va assurer une stabilité de son
portefeuille. En servant un rendement moyen, en transférant des produits financiers qu’il aura de l’année d’avant il va assurer la
stabilité de son portefeuille. S’il a un taux trop élevé, plein de clients vont être attirés et l’année d’après, le taux sera plus bas et les
clients vont partir. L’assureur a intérêt à lisser pour conserver des clients.
2 intérêts :
 Assiette beaucoup plus large des produits financiers que des bénéfices financiers
 Avec les produits, l’assureur ne peut pas les écraser

Les bénéfices quand ils ne sont pas reversés immédiatement vont dans la PPBR (provisions de participation aux bénéfices et
ristournes). Même mis dans cette provision, ils restent la propriété des assurés. L’assureur décide du moment auquel il va les
redistribuer (moins de 8 ans). C’est très contrôlé par les commissaires aux comptes et l’ACPR.
A la souscription du contrat, l’assureur s’est engagé sur un taux technique garanti sur toute la durée du contrat. Pour l’année de la
souscription, l’assureur garantit un taux minimum garanti. A la fin de l’année, il a l’obligation de reverser les bénéfices qui est le
taux d’intérêt complémentaire ou encore la participation aux bénéfices.
En année 2, il va garder son taux technique (engagement contractuel), définir le nouveau minimum garanti et à la fin de l’année, il
va regarder combien il a touché, reverser 85% des bénéfices financiers et va voir comment il va le redistribuer (8 ans pour le
faire).
L’assureur ne connait le coût réel de sa prestation qu’à la fin de l’année (primes – montant des sinistres réglés). L’assureur ne
connaît sa marge technique qu’une fois l’exercice réalisé.
L’origine latine de la prime est la preuve.
Taux de rendement : (montant des intérêts/capital de départ) X 100

C. La participation aux résultats


Taux technique : garanti sur toute la durée du contrat
Taux minimum garanti : garanti uniquement pour une année
On regarde le montant du portefeuille et si le taux est supplémentaire, il y a un taux d’intérêt complémentaire. L’assureur décide
de faire une dotation ou une reprise qui va permettre de diminuer ou d’augmenter le montant total à distribuer. L’ensemble doit
représenter au minimum 85% et au maximum 95% des produits ou des bénéfices financiers.
Taux d’intérêt complémentaire
PPBR : ce qui est mis ici est mis en réserve pour 8 ans au maximum et cela appartient aux assurés au contrat. L’assureur décide
uniquement en fonction de ses contraintes techniques d’en distribuer ou d’en mettre de côté un peu ou beaucoup. En fonction des
montants, il faut que la contrainte du minimum 85% soit respecté.

II. LE PORTEFEUILLE

C’est l’ensemble des valeurs mobilières et immobilières détenues (l’actif) en contrepartie des engagements pris envers les
souscripteurs (le passif).
o L’actif
Valeurs mobilières : obligations du trésor, SICAV, OAT, actions, FCP => supports financiers qui sont déplaçables
Valeurs immobilières :
 Immobilier en direct 
L’assureur achète de l’immobilier (immeubles de bureaux, locaux commerciaux). Derrière l’assureur loue et perçoit des loyers, un
revenu. L’objectif de l’assureur est que les placements qu’il réalise doivent lui permettre de générer des revenus pour lui permettre
de verser ce qu’il a prévu au contrat
 SCPI 
Société dont l’activité est de faire du développement financier dans l’immobilier, dégager des revenus à partir d’un patrimoine
immobilier. Il achète une part de cette société mais n’est pas propriétaire en direct.
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o Le passif
Le passif représente les engagements que l’assureur a pris envers les assurés. Reverser les sommes augmentées des intérêts.
L’enjeu de l’assureur est de faire en sorte qu’à tout moment, il y ait une égalité de valeurs entre les dettes que j’ai contracté dans
les contrats assurance vie et les différents investissements que j’ai fait sur des supports financiers.

Quel est le revenu généré par une action ? Elle génère un dividende. Il ne faut pas confondre avec une plus-value qui est le
bénéfice d’avoir revendu plus cher une action que l’on ne l’a acheté.
Comment s’appelle le revenu généré par une obligation ? C’est un coupon.

A. L’obligation assimilable du Trésor


C’est le support financier qui est utilisé par l’Etat pour assurer le financement de ce qu’il a à financer. L’Etat émet tous les jours
des obligations. Quand on a besoin d’argent, on peut faire un prêt mais l’Etat et des acteurs privés peuvent émettre une obligation.
L’acheteur reçoit une obligation et l’émetteur reçoit de l’argent.
La particularité d’une obligation c’est qu’elle a un montant, une durée et un coupon qui est défini.
Montant : 1000€
Durée : 10 ans
Coupon défini : 50€ (rendement de 5% par an)
A l’échéance des 10 ans, l’acheteur va rendre l’OAT, l’émetteur va rendre les 1000€.
Pour un assureur, l’intérêt d’acheter des obligations du Trésor est qu’on sait quel montant on va toucher. L’OAT revient à louer de
l’argent. A l’échéance, on rend l’OAT.
L’émetteur n’a à payer que l’intérêt. Contrairement à un prêt bancaire où on rembourse le capital et les intérêts. L’effort financier
est moindre dans l’obligation.
Le coupon est défini mais deux éléments vont varier :
 L’émetteur : plus ou moins risqué en fonction de qui émet

 Le marché : L’Etat emprunte tous les jours et rembourse tous les jours et c’est un rapport de demande et d’offre. Le
marché évolue. Le coupon est fixe mais correspond toujours à un rendement. Le marché va introduire des variations de
ce coupon et faire varier le T10 (le taux d’obligation à 10 ans).
Montant : 1000€
Durée : 10 ans
Coupon : 100€ (10% par an)
Si l’assureur garanti du 5% mais qu’on peut trouver sur le marché du 10%, on peut travailler avec un assureur ou travailler tout
seul. Mais si moi assureur, je dois vendre l’OAT que j’ai acquise et qui rend 5%, est ce qu’elle va intéresser quelqu’un  ? Non, je
ne vais trouver d’acheteur que si je vends l’action à 500 euros. Je vais toujours continuer à toucher 50 et que 50/500 = 10% de
rendement. L’acheteur va toucher un coupon concurrentiel sur le marché. Mais il y a 500€ de perte pour l’assureur qui la revend
500€ mais l’a acheté 1000€.
L’assureur fait alors une moins-value obligataire.
Exemple : J’ai confié 1000 euros et j’ai acheté une obligation qui rapporte 5%. Sur le marché, 10 ans plus tard, les actions
rapportent 10%. Je veux récupérer mon argent et le placer à 10%. L’action ne va intéresser personne. Il faut que l’assureur la
vende à 500 euros, pour s’aligner sur les taux du marché mais cela va constituer une perte pour l’assureur.
Pour éviter cette situation, la réglementation oblige à constituer une marge de solvabilité.

L’assureur reçoit du cash et a besoin de trouver des placements pour verser aux assurés les intérêts correspondants au contrat.
L’OAT est l’Etat et a besoin d’argent. L’émetteur est un risque. Même les Etats peuvent avoir des failles. Sur le marché, personne
n’a la main dessus.
Le taux des obligations de l’Etat français s’élève à -0,45%.
 La notation des émetteurs
Cette notation est faite par des agences spécialisées. Elles vont conduire des travaux très approfondies sur les Etats et évaluer la
solvabilité des Etats, la stratégie des entreprises. Si la dette se dégrade, elles vont considérer que le risque augmente et la note va

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être dégradée. Les notes vont de AAA à EE-. Plus la note est mauvaise, plus l’Etat paye. En 2011, l’Etat s’est battu pour ne pas
passer de AAA à AA-. La notation est un élément très important.

B. La marge de solvabilité
La marge de solvabilité est une réserve que l’assureur doit constituer pour faire face comme il assume le risque financier. Il doit
constituer une réserve pour faire face à ses engagements s’il était dans une situation où il venait vendre des actifs en moins-value.
La marge est sur les contrats en euros de 4%. Il doit avoir une réserve en propre de 4% des provisions mathématiques (de la
totalité de l’épargne qui lui a été confiée).
Exemple : S’il a 100€, il doit avoir de côté 4 euros. C’est fait pour faire face à d’éventuelles moins-value mais pas fait pour faire
face à un risque systémique.
Sur les contrats en unités de compte, la marge est de 1% sur la totalité de l’épargne qui lui a été confiée ou encore les provisions
mathématiques. Le risque financier est assumé par les assurés eux-mêmes.

A. L’actif isolé
Il y a une étanchéité entre les fonds propres de l’assureur et les portefeuilles financiers des assurés.
Les fonds propres de l’assureur sont placés et les actionnaires touchent le rendement des fonds propres.
Sur un actif isolé, l’assureur continu à décider à quel type de contrat il renvoie les bénéfices entre les différents portefeuilles.
Exemple : je veux soutenir ma conquête en santé, j’augmente mes rentes etc.
Il n’y a pas de vase communicant entre les fonds propres et les portefeuilles des assurés.

B. L’actif cantonné
Chaque portefeuille est contractuellement isolé et il y a des bénéfices pour chaque portefeuille et aucun vase communicant n’est
possible. C’est plus contraignant pour l’assureur en termes de gestion et de comptabilité.

On trouve les 3 types de gestion d’actifs, beaucoup d’actif général, très peu d’actifs isolé et on trouve des actifs cantonnés
notamment sur les portefeuilles épargne.

III. LES RISQUES LIES A LA GESTION FINANCIERE


A. Les risques

1) Le risque de placement
C’est quand on fait un mauvais choix d’actif, on achète des mauvaises valeurs financière et/ou très relatives.
2) Le risque à la hausse des taux ou le risque de reprise du marché obligataire
Il n’y a pas d’intérêts à continuer à placer l’argent. Il y a le mécanisme de plus-value latente ou moins-value.
Aujourd’hui, tous les assureurs sont en situation de plus-value obligataire en raison du marché actuel.
3) Le risque à la baisse des taux ou le risque d’engagement de taux
Je mets sur le contrat un taux technique à 3,5%. Le marché quelques années après fournit un taux à 0,4%. L’engagement est
contractuel et exécutable. L’assureur doit servir le 3,5%. C’est ce qu’on appelle le risque d’engagement des taux. Sur le long
terme, l’assureur ne pourra pas tenir son engagement. Cela a existé à l’échelle d’un pays. Aujourd’hui, cette question se pose à
l’échelle de la France.
4) Le risque d’inadéquation ressources/charges ou le risque d’adéquation ressources/charges
insuffisante
Ce risque est généré par le fait que l’assureur n’ait pas une tarification qui soit adaptée. Les frais qu’il prélève ne permettent pas à
l’assureur de couvrir les coûts qu’il engage.

B. Les mesures de prévention pour le risque de placement


Il y en a 4.
1) Faire un choix de placement sans risque avec des signatures de qualité
On va choisir des émetteurs d’obligations qui sont solides et ont l’habitude de rembourser leur obligataire.
2) Constituer une marge de solvabilité solide
J’ai des fonds propres suffisants, je surveille les plus-values que je peux éventuellement récupérer. Par rapport à ce qu’offre le
marché, je regarde le montant de mon portefeuille. Dans les différentes réserves que je peux constituer, je regarde si je les ai bien
alimentés. Si je n’ai pas assez, je peux en tant qu’assureur émettre des titres subordonnés remboursables (emprunter de l’argent
sur le marché et la somme empruntée vient augmenter la marge de solvabilité)
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3) Constituer les provisions pour risque
Il y a deux natures de provisions :
 La provision pour risques d’exigibilité
 La provision pour risques durables
PRE : si j’ai acheté une action 100 et que compte tenu des mouvements, elle ne vaut plus que 50, je dois provisionner, mette de
côté la perte de 50. Je dois mettre de côté le montant de la perte provisoire. J’aurais un passif de 100.
Si je reçois 100 de mon assuré. Avec ces 100 j’achète une action. Compte tenu de la baisse des marchés, elle ne vaut plus que 50.
J’ai l’obligation de faire une provision de 50 car à un moment donné, je devrai redonner les 100 du départ. PRE c’est court et
moyen terme. PRD c’est une provision passée en sachant que jamais la provision sera reprise.
La PRE est temporaire (1/2 ans). Si la valeur de l‘action retrouve son prix d’achat, on récupère la provision.
Les emprunts obligataires grecs ont donné lieu à des PRD. On ne récupèrera pas la somme.
4) Les actifs en représentation
On doit jouer sur l’actif et le passif pour avoir une valeur de portefeuille toujours égale à l’épargne qui nous a été confiée. Cela
doit être constant.
 La duration
La duration est le calcul qui permet de calculer en fonction des montants l’espèce de durée moyenne pondérée de l’ensemble des
placements en portefeuille. Elle prend en compte la durée et le montant. L’objectif que doit avoir l’assureur est de toujours avoir
du cash disponible pour rembourser les assurés et ne pas être en situation de devoir vendre des obligations à un mauvais moment.
Idéalement, cette durée moyenne doit être un peu inférieure à la durée moyenne de rétention dans le portefeuille.
L’assureur constate en moyenne que les assurés gardent leur contrat pendant 9 ans. L’assureur va chercher à avoir une duration
qui soit la plus proche de 9 ans tout en étant légèrement inférieure. Il va avoir des placements à échéance avec lesquels il va
rembourser l’épargne des assurés et il va aussi réinvestir.
Si tous les assurés sortent au bout de 9 ans et que j’investis dans des obligations de 25 ans, je ne peux pas rembourser. Je devrais
vendre l’obligation mais peut-être à un moment où le taux de l’action est faible.
La loi a défini un certain nombre d’actifs qui sont autorisés pour placer l’épargne des souscripteurs. Sont autorisés les
investissements en immobilier et les prêts et dépôts. Avec l’épargne qui lui est confiée, un assureur peut prêter de l’argent,
accorder des prêts à une entreprise contre un taux d’intérêt. Il va prêter l’épargne à un organisme et va toucher des intérêts. Il
cherche à faire du profit pour pouvoir redistribuer les intérêts à ses assurés.
La loi pose deux règles.
a) La règle de limitation
 Je ne peux pas investir plus de 65% de mon actif en action
 Je ne peux pas investir plus de 40% de mon actif en immobilier
 Je ne peux pas prêter plus de 10% de l’épargne confiée en prêt

b) La règle de dispersion
Un seul élément d’actif ne peut pas excéder un certain pourcentage du montant de l’actif.
Je ne peux pas mettre plus de 10% de valeur totale pour une action. Je ne peux pas acheter une seule action pour plus de 10% de
mon portefeuille financier.
Je ne peux pas avoir un immeuble qui dépasse à lui seul 10% de la valeur de mon portefeuille immobilier.
On évalue les actifs par la différence de valeur à laquelle on les a achetées et leur valeur du marché au moment où on réalise
l’opération.

C. Les mesures de prévention pour le risque à la hausse des taux ou le risque de


reprise du marché obligataire

1) Les dispositions prudentielles d’un engagement de taux


Les dispositions légales et réglementaires. L’assureur ne peut pas fixer des taux inconsidérés comme il le souhaite. L’assureur doit
respecter des taux.
2) Une duration courte de l’actif inférieure à la durée du passif
L’objectif de l’assureur est d’avoir du cash pour rembourser ceux qui veulent être remboursés. Avoir une moyenne de rendement
en phase avec les marchés financiers. Avoir du cash pour réinvestir sur des produits financiers au taux du marché.

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D. Les mesures de prévention pour le risque à la baisse de taux
Pas d’engagement de taux : l’assureur propose des contrats avec un taux technique égal à 0. On ne s’engage pas à verser un taux à
2%.
On pourrait croire que pour l’assuré, ce qui lui est le plus bénéfique, c’est d’avoir un engagement de taux le plus fort possible.

E. Les mesures de prévention pour le risque d’adéquation ressources/charges


insuffisantes

1) Une tarification adaptée 


Sur mes contrats, je prélève le montant des frais dont j’ai réellement besoin. Je ne fais pas de dumping pour être commercialement
plus attractif.
2) La maîtrise des coûts de gestion des contrats
On fait attention à ne pas faire trop de versions marketing qui sont couteuses à tenir en termes de système d’informations, etc. Je
ne développe pas trop de version de contrats, d’options différentes.
3) La maitrise des frais généraux
70% des frais généraux sont de la masse salariale.

CHAPITRE 2 : LES CONTRATS EN UNITÉ DE COMPTE


I. LE PRINCIPE GENERAL
Sur ce type de contrats, le risque est supporté par l’assuré contrairement aux contrats en euros où le risque est supporté par
l’assureur.
Contrat ACAVI (à capital variable)
A l’intérieur du contrat, il va y avoir des sous-ensembles : un support en euros et N supports en actions. Sur ces contrats en
actions, l’assureur n’a aucun engagement de rendement. L’espérance de gains est aussi grande que le risque de pertes.
Un assureur s’engage sur le nombre de parts, d’actions mais pas sur leurs valeurs.

II. LES MODALITES


A. Le principe de fonctionnement

A REVOIR :
Versement : 1000€
Valeur liquidative de l’UC : 100€
Nombre d’UC acquises : 10 UC

DATE N+1 N+2 N+3 N+4


Valeur liquidative 120 90 86 107
de l’UC en €
Nombre d’UC 10 10 10 10
détenues
Contrevaleur en 1200 900 860 1070
euros
Plus ou moins- + 200 € -100€ -140€ +70€
value latente

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B. L’arbitrage
C’est une opération qui permet de transférer l’épargne d’un ou des supports vers un ou plusieurs autres supports.
Je vends la totalité des actions japonaise pour acheter la totalité des actions américaines. On agit sur le stock, il n’y a pas d’apport
d’argent frais. Comme il n’y a pas de sortie, il n’y a pas de fiscalité.
Cette vente supporte des frais d’arbitrage car pour exécuter l’ordre qu’on a demandé, l’assureur va passer un ordre à un
gestionnaire financier. Les frais d’arbitrage représentent 0,3 à 1% de la somme arbitrée avec plusieurs variantes contractuelles
(montant minimum, etc.).
Il y a des contrats qui proposent l’arbitrage gratuit.
Techniquement, sur la partie vente on regarde combien il y a d’UC et on fait le nombre x le prix = un montant puis le montant / le
prix unitaire de l’UC = nombre d’UC achetées.
Comme on ne sort pas du contrat, il n’y a pas de fiscalité. La composition des actions contenues dans le contrat change avec un
arbitrage mais il n’y a pas d’argent qui sort.

C. Les garanties en cas de décès

1) La garantie plancher
Si le souscripteur décède en N+3, il a investi 1000€ et le bénéficiaire va recevoir 860 euros. Pour limiter cela, il y a une garantie
plancher qui ne va jouer qu’en cas de décès. Elle a été obligatoire depuis presque 30 ans et elle devient facultative. La garantie
plancher porte uniquement sur les supports en unité de compte et a pour objectif de préserver le capital en cas de
chute des marchés financiers. La garanties décès peut combler tout ou partie de la perte. Ces garanties-là sont plafonnées dans
l’absolue (à concurrence de 20000). Elles sont là pour permettre de faire une opération blanche, de limiter les pertes. Il n’y a pas
de bénéficies apportés par la garantie plancher. Elles vont être plafonnées ou dégressives selon l’âge du souscripteur. En
plafonnant l’âge, l’assureur s’est prémuni contre un risque.
2) La garantie décès
C’est une garantie qui vient majorer le capital versé au bénéficiaire. Une garantie décès est exprimée en pourcentage de l’épargne
détenue.
Elle est plafonnée ou forfaitaire. Elle peut être dégressive avec l’âge du souscripteur. Il peut avoir au-delà duquel l’assuré n’a plus
le droit à cette garantie.
S’applique sur le contrat en euros ou le support en euros.
C’est une garantie de type prévoyance. Son coût est en règle générale par l’assureur en fonction de la garantie à verser.

PARTIE 3 : LA BASE TECHNIQUE

CHAPITRE 1 : LES CARACTÉRISTIQUES DE FONCTIONNEMENT DU CONTRAT

I. LES MODES DE VERSEMENT DES PRIMES

A. Les primes uniques

Dans ce cas là il n’y a qu’un seul versement unique à la souscription.


L’inconvénient c’est qu’une fois qu’on a versé on ne peut plus le faire après. Ce qui signifie qu’avec l’ancienneté fiscale on peut retirer
partiellement ou totalement en une fois ou en plusieurs fois. C’est des contrats qui ont longtemps été ouverts, et font référence à autant de
contrats ouverts que de versements faits. La particularité avec les primes uniques c’est qu’on ne peut pas profiter des avantages fiscaux.
L’avantage de ce type de contrat c’est qu’il offre un taux technique, c’est-à-dire des taux garantie sur la durée et qui sont donc bénéfiques pour
des contrats qui permettent le reversement.
Ex : si c’est un contrat a prime unique === » 1 versement. Du coup l’assureur peut évaluer le cout du versement (contexte de taux). Il peut
prendre un taux technique en fonction de la durée du contrat.
L’historique de ces contrats c’est qu’ils étaient tombés en désuétude il y a des années. Aujourd’hui ils reviennent sous formes de contrats
publicitaires qui proposent des offres une fenêtre de souscription pour éviter qu’il y ait derrière des versements qui auraient un impact sur les
versements antérieurs.

B. Les versements libres


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Ici l’assureur a liberté de verser et le montant qu’il souhaite. La seule chose que l’assureur met c’est un montant minimum. Dès lors Que le
souscripteur respecte ce montant minimum, il peut verser selon la durée souhaitée.

C. Versements programmés

Er. Juridiquement selon le code des assurances, corresponds aux versements libres. C’est une facilité proposée par l’assureur a l’assurer de lui
permettre un prélèvement mensuel, trimestriel, périodique suivant un montant minimum de prélèvement. Cela en est ainsi car l’assureur garde la
faculté de les augmenter, les diminuer ou de les arrêtés. L’assureur aime ce procédé, car la capitalisation est optimisée (intérêts produisant des
intérêts). Plus l’assuré verse plus il y a une propension sur ce qui est versé.
A ne pas confondre avec les versements périodiques. C’est comme les versements programmés, c’est prélevé a une écheance, definie, avec un
montant défini. Mais il y a un engagement réciproque. Ce qui veut dire que l’assuré s’engage à verser sur une durée prédefini un montant qui
peut être revalorisé pendant une durée et en contrepartie l’assureur s’enggage sur un montant de capital sur cette durée là.
10 euros sur une durée de l’assuré ===’ l’assureur s’engage pour qu’au bout de 10 ans par exemple cela face 10 000 euros.
Toute modification nécessite une rédéfinition de l’engagemlent, un recalcul afin de rédefinir le capital. Les contrats a versements périodiques
sont accompagnés de précompt des prêts par lequel l’assureur calcule les frais quoi dcevraient etre prélevées sur les versements et va sur les
primes gardeer le montant de ce primes.

II. LE CADRE REGLEMENTAIRE DE LA SOUSCRIPTION

A. Les obligations légales de l’assureur

→ Recueillir des informations : sur la situation familiale et professionnelle, sur la situation patrimoniale et les revenus de l’assuré. Cela
concerne la structure, le montant et la répartition (salaires, revenus fonciers, actifs immobiliers, leur répartition, l’objectif d’épargne
sur le long terme ou pas, financement d’un projet, vérification des critères d’américanité.
Il faut vérifier son expérience en matière financière et notamment sa sensibilité aux risques. A partir de cela on établit le :

→ Devoir de conseil renforcé : il s’agit de la préconisation d’un placement de produit formalisé par écrit. Le futur assuré doit donner son
accord sur la préconisation. Il peut refuser de fournir une ou des informations. Le tout doit être signé par le conseiller et le client.

→ souscription
Ex : si c’est une Unité de compte qu’on le fasse souscrire === » il faut lui faire passer un gestionnaire de bonne compréhension

Recueil d’info devoir de conseil préconisation ok Produit à unité décompte QBC SOUSCRIPTION

REFUS

Important (exam)
Nb : différent de l’obligation d’information

B. La souscription

Er. Etre majeur et capable. Sinon représentant légal qui agit. L’assureur au moment de la souscription a une obligation d’information. L’assureur
remet contre récépissé d’une note d’information sur les dispositions essentielles du contrat et l’exercice de la faculté de renonciation. Elle doit
comporter

→ Les frais prélevés au titre du contrat


→ La disponibilité des sommes en cas de rachat
→ Les garanties offertes
→ Les conditions de participation aux bénéfices
→ Préciser les modalités de désignation des bénéficiaires
→ Contenir les valeurs de rachat aux termes de chacune des 8 premières années
→ Contenir la valeur minimale, mode de calcul en cas de transfert
→ Contenir un modèle de lettre de renonciation et les modalités (envoi simple ou recommandé)

Er. Si l’assuré investi en unité de compte l’assureur lui remet le Document d’information Clé pour l’Investisseur (DICI), contre récipissé. Il y a
autant de DICI que de contrat. L’objectif est le profit de risque, ensuite les couts et frais du support et enfin les perspectives de rendement. Si
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l’assureur ne respecte pas ses obligation d’information, il y a prorogation du délai de renonciation. On peut souscrire des contrats en adhésion
conjointe ou en coadhésion. En règle général cela se fait entre époux sous une communauté matrimoniale

C. La renonciation

Faculté offerte au souscripteur de renoncer suivant un délai de 30 jours. L’assureur devra rembourser sans retenue. Le point de
départ des 30 jours est variable selon les assureurs et selon le type de contrat. Sur les contrats multisupport comme il y a une variation, les
asxsureurs font courir le délai à compter de la signature. Sachant que les marchés financiers s’éffondrent, c’est l’assureur qui suppporte la perte.
En cas de non respect par l’assureur de l’obligation d’information à la souscription, cela entraine la prorofgation du délai jusqu’à ce quil
remplisse son obligation.
La limite est au max 8 ans à compter de la date a laquelle le souscripteur est infiormé que le contrat est conclu.
Ex :
Souscription pendant 30 jours prorogation jusqu’à info si manquement 8 ans max pour info

La difficulté pour le juge c’est que le texte ne fait pas l’inventaire des présomption du moment a partir duquel le contrat est conclu. La JP
instaure une présomption de connaissance mais a charge de preuve de l’assureur de fournir la borne de départ.

D. Les obligations TRACFIN

Ça concerne le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.


(traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins). Créé en 1988 à la suite du G7. L’ assureur doit vérifier la
traçabilité et l’origine des fonds du souscripteur. D’abord au avant et ensuite au moment du retrait. Des justificatifs supp peuvent etre demandés
dès lors que les fonds proviennent d’un tiers ou d’un établissmeent étranger. Raison pour laquelle une 2 nd pièce d’identité peut être demandée.
L’assureur doit mettrre en place des seuil de vigilance allégée standards ou renforcées (pays de provenance, identité etc de l’assuré). A partir de
cela il doit catographié ce qui est allégé (s’ne passer).
La 4eme directive à instauré la notion de PPE (personnalité politiquement exposée) : on avait les PPE étrangères et depuis quelques années les
PPE française. C’est une personne qui soit par sa profession ou son manddat est susceptible d’être acteur ou victime (complice), de blanchiment
d’argent. Les personnes à risque, la liste du gêle des avoirs sont répertoriés également.
Le terme blanchiment d’argent vient de l’affaire d’Alcapon, il avait écopé de 10 ans d’emprisonnement..
Quand l’assureur a une bonne raison de soupçonner l’origine frauduleuse il peut faire une déclaration de soupçon auquel il est confronté auprès
de TRACFIN. TRACFIN collecte les domaines pour le procureur de Paris ; LE Procureur choisi de poursuivre ou pas.
Les povoirs de police de TRCFIN sont très étendus.

E. La durée du contrat

La durée du contrat doit être identifiable et déterminée a la souscription. Il y en a 2 ;:

→ Contrat à durée Viagère/ vie entière : cela ne prend fin qu’au décès du souscripteur
→ Contrat à durée fixe : 1à , 20 ans etc. c’ets l’assureur qui détermine et l’assuré souscrit. Il peut y avoir une clause de prorogation. Ce
n’est pas une clause de tacite reconduction.
Contrat d’année 1 est celui de l’année 2 reconduit avec les careactéristiques initiales. Sur le contrat a durée fixe. La date de fin est repoussée
simplement. On reste sur le contrat initial. La prorogation donne lieu avec commun accord par doc que l’échéance soit repoussé de 10ans par
exemple.
Les contrats plus intéressants sont ceux viagers/ vie entière.

III. LA DESIGNATION DES BENEFICIAIRES

A. Le bénéficiaire

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Personne désignée par le souscripteur assuré pour recevoir les prestations. On parle de stipulation pour autrui (acte juridique au profit d’un
bénéficiaire). Le bénéficiaire est une personne physique ou morale. Si c’est une personne morale elle doit recevoir des libéralités (dons). Le
bénéficiaire est une personne dont on apprécie l’existence au jour de l’exigibilité des prestations (qui est celui concerné au moment ou l’assuré
est décédé).
Il peut s’agir des enfants nés ou à naître. Un enfant mineur ou incapable mahjeur ne peut pas choisir librement la désignation. La seule clause
bénéficiaire est : « héritiers (frères, sœurs et parents). La quatrième directive aujourd’hui on le sait les assureurs doivent vérifier l’identité des
bénéficiaires au jour de la souscription. Ainsi le bénéficiaire devient partie au contrat puisque l’assureur doit exercer une obligation de
vérification semblables à celles exercées sur les assurés.

B. La désignation du bénéficiaire

Rt. Peut etre effectuee a tout moment. De la souscription jusqu’à son échéance. Pas de condition de forme requise. Cela peut etre fait dans le
contrat d’origine ou dans un advenant ultérieur. Cela peut etree fait par simple lettre ou par testatment. Le seul élément est de dater. Car en cas
de disposition il faut voir celles a prendre en ciompte et signer pour marquer la volonté de l’assuré. La désignation du bénéficiaire ets facultative
et ne conditionne pas la validité du contrat.
Art du code des assurance === » partie importante « bénéfice attribué a une ou plusieurs personnes, nommément désignée ou non’’ » :
→ Bénéficiaire désigné : sans confusion. S’il est nommément désigné, on est dans une désif=gnation directe ;
→ Benéficiairedéterminable : on est sur une désignation par la qualité (enfant, frère sœurs, parents), désignation indirecte)
La clause bénéficiaire doit désigner le rang, la part revenant à chaque bénéficiaire (désignation a part égale en pourcentage, en fraction,
affectation d’une somme, l’affectation du solde le cas échéant pour les intérêts générés et le repport aux autres bénéficiaires. Tout doit être
distribuable.
Il est conseiller de mettre la mention, à défaut  mes héritiers. Cela permet dans le cadre du contrat d’assurance vie
Ex : on décède, notre fils pré décède. Donc plus de bénéficiaire. Si le fils avait un fils du coup mon petit filsn ce dernier sera l’héritier des
sommes. ===== » ici bareme des droits successifs

Ex2 : décès de moi et prédécès du fils à défaut de la mention ‘’d’héritiers’’, l’assureur demande a l’assureur le certificat de notoriété qui va
indiquer que mon petit fils === » fiscalité avec un barème plafonné avec moins de pourcentage que le cas précédent. L’addition change du
coup. En cas de décès si on apporte la preuve à défaut de savoir a quelle structure AGIRA. Un organisme qui est chargé de contacter les
assureurs pour vérifier avec les assureurs qui ont 15 jours pour vérifier, si ok prendre contact avec l’hériitier qui joint une copie du certificat de
décès.

C. Le cas du conjoint bénéficiaire

→ Désignation possible par qualité (désignation indirecte). Le conjoint désigne la personne avec qui on est marié ou PACSé.
→ Désignation par le nom ou prénom === on est dans le cadre d’une désignation indirecte.
Le code des assurances précise que «  l’assurnace fait au profit du conjoint profite a ; la personne qui a la qualité au moment de l’exigibilité (cad
au momennt ou l’assureur verse).
Que se passe t-il en cas de décès ? on se marie, on divorce puis on se remarie, on décède enfin. C’est le 2 nd conjoint qui en bénéficiera.
Si on divorce avec Jacqueline puis on se remarie, si on ne modifie pas le contrat concernant la perosnne qui a la qualité de bénéficiaire il y a un
problème.
La JP fait primer plutôt la qualité sur l’identité. Qualité supérieur a l’identité.
On constate que de plus en plus que les assururs peuvent adopter la nullité de la clause bénéficiaire si les éléments ne sont pas réunis. Exetre
jeanne Dupont et ne pas s’appeler tel.
Si on désigne mon conjoint, le conjoint divorcé est exclu. A l’inverse si on désigne par son nom et prénom, on désigne jeanne dupont la première
si c’est elle qui est désignée de nom. L’ex conjoint nommément désigné conserve le droit aux prestations.
Auparavant vant le 1er janv 2005, le divorce revoquait automatiquement le conjoint bénéficiaire acceptant au terme de la convention. Il faut faire
acter dans le contrat qu’il a accepté. Ce qui fait que quand on a divorcer l’ex conjoint pourra bénéficier des fonds .

D. L’acceptation de bénéfice

C’est le fait que le bénéficiaire puisse figer les droits à recevoir le droit en cas de décès. Ça limite les droit du souscripteur et conforte ceux du
bénéficiaire.
Lla loi du 18 décembre 2007 prévoit que l’acceptation aux bénéfice doit être faite suivant certaines conditions de forme. Comme l’acceptation
posait beaucoup de problème avant 2007 la loi a donc évolué.

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Depuis 2007 l’acceptation doit revêtir :
→ Il faut un advenant
→ Un acte sous seing privé, acte authentique entre le bénéficiaire et le souscripteur et nnotifié à l’assiureur (par un notaire entre le
beneficiaire et le souscripteur dont l’un 2 notifie à l’assureur, ou par un document signé entre le et le souscripteur et ensuite notifié via
le noteur à l’assureur).
→ Notifié 30 jours avant la renonciation
Quand l’acceptation est faite dans ces conditions, elle devient irrévocable. En règle générale l’acceptation du bénéficiare fige la part du
bénéficiaire en totalité ou en partie.
Il faut l’accord du bénéficiaire acceptant pour que le souscripteur opère un retrait ou diminuer la valeur du contrat.
Sauf disposition spécifique. Car en règle générale l’assureur va suggérer au souscripteur de mettre une clause qui permet le rachat ou de retirer
ou de faire une avance sur contrat.
Le bénéficiaire ets donc sûr d’être bénéficviaire mais pas sûr du montant du capital.
Par contre la Cour de cass a prévu que l’accord du bénéficiaire n’est plus obligatoire en cas de rachat.
Comme ça reste une libéralité il y a un certains nombre de dispositions prévues par le code civ.
→ Si le bénéficiaire lève l’accord
→ La tentative de meutre du souscripteur par le bénéficaiire (motif de révocation) donc peut changer de bénéficiaire
→ Les tentatives de révocation d’acceptation de bénéfice. Ex : la loi considère que si on désigné un tiers bénéficiaire si on a pas d’enfant,
la survenance du enfant est un motif de révocation.
→ Accordée sous l’exécution d’une charges
→ L’ ingratitude du bénéficiaire

LE DISPOSITIF AGIRA 1
Il prévoit toute personne qui prétend etre bénéficiaire d’assurnace vie, qui peut s’adresser à l’agira en fournissant une copie d el’acte de décès du
souscripteur présumé, puis agira distribue a l’ensemble des sociétaires l’acte de demande. Les assureurs ont 15 jours pour répondre. 2 options :
→ S’il y a bien un contrat d’ssurance vie alors il prennent contacte avec la personne
→ Sinon sans suite
AGIRA 1 benéficiaire verts les assureurs

AGIRA 2
Est une obligation légale vers les assurés. Elle porte sur les assureurs qui doivent vérifier le décès éventuel de leur assuré. Au moins une fois par
an l’assureur doit passer le fichier sur l’ERNIPP ( répertoire de l’identificaytion des personnes physiques). En retour il a un certains nombre de
resultats puis il instruit. Ce qui veut dire qu’il a un certains nombre de personnes qui vont matcher ou pas avec les critères.
Une fois qu’il a connaissance du décès il doit rechercher les bénéficiares. Le texte du code des assurances a donc été modifié puisqu’avant c’était
a l’assuré de se manifester avec AGIRA 2 ce n’ets plus le cas. L’assureur a l’obligation d’exploiter tous les indices de décès.
Ex :Le fait d’adresser des chèques au souscripteur par exemple et que ces virement ou chèques aient été rejetés.

Une loi ECKERT qui lutte contre la déshérence des contrats d’assurance fut votée. Un certains nombre de délai a été instauré. A
partir du moment où l’assureur identifie les bénéficaiaires il doit leur écrire dans un délai de 15 jours pour adresser le capital décès qui est
adressé dan=s un délai de 30 jours max. au-dela, il doit verser des intérêts majorés de moitié pendant les 2 premiers mois et du double à partir du
30ème mois.
A compter du 3 eme mois il doit compter les intérêts majorés.
Il y a des interdictions :
→ Facturer des frais de recherche
→ Appliquer des frais de gestion qui conduiraient a une rémunération négative. Ex : je verse 1 pour cent de taux d’intérêt et je prélève 2
pour cent de taux de prêt
Il y a un taux de revalorisation prévu par decret.

A compter dui 1er janvier 2016 si l’assureur n’a pas réussi a rentre en contacte avec le bénéficiaire, a partir de cette date 10 ans après le capital de
décès est versé a la caisse de dépôt et consignations. Pendanét les 20 annnées suivantes, s’il ne se passe rien les fonds sont reversés à l’Etat.
L’assureur doit conserver les documents relatifs aux dossiers car si le bénéficiaire venait à se manifester, il peut obtenir le paiement de la
rémunération.
Il ya 2 façon de le faire :
→ L’assureur doit faire une assignation au bénéficiare 6 mois avant l’expiration du délai de 10 ans
→ On lui écrit, il reçoit le courrier , mais ne fait rien, la loi prévoit :
o Soit les sommes sont dérisoires donc en raison des démarches longues, le bénéficiaire ne touche pas la somme
16
o Ou alors en raison de conflit familiaux le bénéficiaire ne souhaite pas récupérer les fonds

La caisse de dépôt publie au journal officiel pour permettre aux bénéficiaires de découvrir s’il le sont soit directement ou par désignation.

CHAPITRE 2 : FONCTIONNEMENT TECHNIQUE DU CONTRAT

I. LES FRAIS

A. Les droits d’adhésion


Ils sont prélevés dans le cadre associatif ou assimilés. En règle générale c’est de 0 à 30 euros, soit annuel la plupart du temps. Le corrolaire c’est
que si on est dans le cadre d’une association d’épargnant, on dispose d’un droit de vote.

B. Les frais d’entrée


Frais d’acquisition, frais sur reversement, frais d’entrée, frais de commercialisation sont 4 termes qui désignent la meme chose . Ça va de 1 à 5%
sur le marché. Ils sont prélevés sur chaque versement qu’on effectue sur le contrat.

C. Les frais de gestion


Cela correspond aux charges administrativees du contrat. Ils sont exprimés en %. Ça va de 0,30% à 1,5%. Ils sont prélevés chaque année. Qu’on
fasse des opérations sur le contrat ou pas. Sur le marché on trouve des contrats ou il y a que des frais de gestion annuel, des contrats avec des
frais sur reversement ou souvent les 2 a la fois. Le second n’existe presque plus.
En terme de ressources, les frais de gestion annuel (qui sont pris sur la totalité de l’épargne détenu et chaque année )représentent beaucoup plus
que les frais sur versement (qui sont pris qu’une fois).

D. Fonctionnement des frais d’entrée


Les frais sont soit fixe , soit dégressif en fonction du montant versé. La dégressivité s’aprécis en fonction du versement de chaque année au 1 er
janvier par exemple. Ou ou en fonction du versmeent même, cad avec réduction une fois le plafond de versement défini atteint.

10 000 140 000 50 000


1 2 3
Enoncé
 5% jusqu’à 100 000 euros de versement
 3% pour la fraction exédant 100 000 versé la même année civile

1 EI : 10 000 x 0 ,95 → 1-5%= 0,95


EI = 9500 euros

NB si on divise 9500 par  0,95 on trouve 10 000 qui est le montant de versement

2 EI : (100 000 x 0,95) + (140 000 x 0,97)


EI = 133800

3 EI : 50 000 x 0,95


EI : 47500

Nouvel Enoncé
 5% jusqu’à 100 000 euros de versement
 3% pour la fraction exédant 100 000 versé au cumul sur le contrat

1) Ça reste pareille

2) (90000 x 0,95 ) + ( 50 000 x 0,97)

EI : 134 000
NB : 90 000 parce qu’il a déjà versé 10 000 euros au départ.
17
3) EI : 50 000 x 0,97
EI : 48 500

Nouvel Enoncé (pour la prochaine fois)


 5% jusqu’à 100 000 euros de versement
 2% pour la fraction exédant 100 000euros versé au cumul sur le contrat
 Quel est le montant a verser pour avoir 150 000 euros d’épargne investi ?

4)

5)

EI :
NB :

6) EI : 50 000 x 0,97


EI : 48 500

II. CAPITALISATION DE L’EPARGNE

A. Le décompte des périodes

 La date d’effet : c’est celle qui fait référence sur le plan juridique et fiscal. Ex : un chèque daté d’aujourd’hui adressé a l’assureur,
le versement fera référence au 17 octobre. Si je décède les sommes font parti du contrat puisqu’antérieur a mon ddécès.
Ex : mje verse avant 70 ans on note la date qui concrétise la volonté de verser.

 La date de valeur : la date a partir de laquelle l’épargne est capitalisée.


Ex : aujourd’hui je fais un versement, l’assureur encaisse la date de valeur sera le 27, le 29 ou le 28 et partir de cette date la elle produit
des intérêts. La date laquelle le versmeent ne porte plus intérêt.

B. Les calculs de capitalisation

CAS D’UN VERSEMENT


Les intérêts : aujourd’hui on est en capitalisation journalière. C’est 365 ou 366 jours.

21/10 22/10 23/10 24/10 25/10

Versement intérêts intérêts du 22 placement


23h59 : dira l’assureur Crédités intérêts des intérets
Du 23

NB : Il faut noter que le 21 pas d’intérêts. Pour les autres jours, les intérêts de la veilles sont crédités .

18
CAS D’OPERATION DE RETRAIT

21/10 22/10 23/10 24/10 25/10

Retrait (1000 euros) règlement chèque sur 3j

l’assureur dira virement 3 a 5j (créd 10j)


montant désinvesti le 21
pas d’intérêts de 1000e

Les Calculs de la capitalisation :

On part de EI ou valeurr acquise au 1 janvier


+ EI (épargne investi) des versements effectués pendant l’année
 Les retraits bruts effectués dans l’année
+Les intérêts garantis
+Les intérêts complémentaires déductions
 Les frais de gestion annuelle et les
 contributions sociales
= la valeur acquise au 1er janvier de l’année N+1

Enoncé

31/12/2019 2020 1/1 :2020

10 000 VAE ?

Taux d’intérêt minimum 4,5% de frais


Taux complémentaire de 0,5%
Frais sur investissmeent 4%
Frais de gestion annuel 0 ,4%
Taux de déductions sociales 17,2 %

Solution

VAE 31/12/2020 ( 10 000 x 0 ,96) x 1,045 = 10032euros


Epargne investi 9600

IG= 10032 -1900


=432 euros

Les intérêts complémentaires sont servis proportionnellement à ceux garantis :


IC = 432 x 0,5 /4,5 4,5 représente 432
19
IC = 48 euros 0,5 représente ?

On reçoit en intérêts totaux IT= 432 + 48 = 480

Calculons les frais de gestions


FG= 480/ (4,5 + 0,5) x 0,4
FG= 38,40
Taux d’intérêt net IG = (4,5 +0,5) – 0,4 = 4,6 %

Les contributions sociales se calcule sur les frais net de gestion :


CS : (480 – 38,40) x 0,172 = 75,96 euros

VAE 1 janvier 2020 : 10032 + 48 IC + 38,40 FG + 75, 96 CS = 9965,65

Enoncé (A FAIRE CHEZ NOUS)

31/12/2019 2020 1/1 :2020 2022 1 janv 2022

10 000 VAE 9965,65 ?

Taux d’intérêt minimum 4, 3% de frais


Taux complémentaire de 0,8%
Frais sur investissmeent 4%
Frais de gestion annuel 0,4%
Taux de déductions sociales 17,2 %

C. Précisions concernant les calculs

Exo

Rendement actif 5,2%

Taux participatif BF : 90%

Taux d’intérêts : 4,68%

31/12/N 4,5% N+1 N+10

VAE  ?

20
La méthode précédente est utilisée parce qu’il eu des opérations inverse en cours d’année. Sinon on fait un calcule mouvement par mouvement.
S’il y a pas de mouvement : on fait.

N+1 : on sait qu’on a 4,3+0 ;8- 0,4 = 4 ;7%


On multipli alors ce resultat par 0,828 qui représente 1-17,2% = 3, 8916

Les 4,5% dans l’énoncé pour nous faciliter la tache et montrer que c’est constant d’une année N à l’année N+.
4,5 x 0,828 = 3,726

10
10 000 x ( 1,03726) = 14417,05

ENONCE

31/12 N-1 1/1/N+1 N+1 au 30/5 1/1/ N+2

VT 12000 12011,47 V 6000 ?

Frais de Versement 3,5% de frais


Taux Intér 4,2% N+1 = 4 %
Taux complémentaire de 0,7%
Taux sur investissmeent complémentaire 0,7%
Frais de gestion annuel 0,4%
CS : 12,2%
SOLUTION

VAE 31/N-1 ( 12 000 x 0 ,96)= 11580

Taux d’intérêt : 4,2 +0,7 -0,4 = 4,5


4,5 x 0,828 = 3,726 %

11580 x 1,03726 = 12011,47 euros

 Calculons la VA de N+2

12011 ;47 x (1,04) 5/12 = 12209,57

EI = 6 000 x 0,965
= 5790

VAE N+2 = ( 12209,57 + 5790) x ( 1,04) 7/12 = 18415, 92 euros

Intérêts Garanties IG= 18415, 92 – 5790 – 12011,47


21
= 614,45 euros

IC = 614,45/4 x 0,95 = 145,93

FG = 760,38 x 0,4 / 4,95 = 61,44

CS = 698,94 x 0,172 = 120,22

VAE à N+2 = 18380,19 euros

CHAPITRE 3 : LA DISPONIBILITE DE L’EPARGNE

I. EN COURS DE CONTRAT

A. Le rachat

En cours de contrat il y a plusieurs possibilités de disposer son épargne :


 Par rachat ou retrait :

o Partiel : une partie


o Total : entraine la clôture du contrat
L’assureur a 2 mois pour procéder au retrait. C’est un délai légal. Plus les délais sont courts, mieux c’est. Le rachat est libre de la part du
souscripteur sauf s’il y a un bénéficiaire acceptant. L’acceptation de bénéfice peut :
Soit l’accepattion a été fait de sorte que l’accetation du bénéficiaire acceptnt soit nécessaire.
 La mise en gage, nantissement ou délégation de créance : ça limite les droits du souscripteur sur son contrat. C’est typiquement
une garantie qu’on apporte en emprunt immoilier.
Remarque Nantissmeent : C’est quoi l’intérêt du nantissment ? c’ets que le contrat coninue de fonctionner, et les intérêts s’y impute. Quand le
nantisssment sera levé on récupère la valeur acquise de départs. Donc les intérêts restent acquis.
Ex : nantissment auprès d’une banque. Emprunt,la banque mettra la somme sur un compte bloqué. La banque a une garantie ainsi avec le
nantissment on pourra bénéficier des intérêts. En cas de décès le relicat sera attaché au contrat d’assurance vie et reversé à la succession et donc
les bénéficiaires vont toucher le relicat. Mais ils se verront appliquer le barrème de succession.

22
B. L’avance

On parle de prêt ou avance sur contrat. C’ets une notion très précise dans le code des assurances.
Ex : contrat d’assurance vie ; la position est dégressive en ce qui concerne la fiscalité.
Pour permettre qu’il y ait une imposition légère les assureurs ont prévu une méthode. Et c’est celle-ci qui s’assimile à une avance. Puisque
l’épargne sert de garantie et la somme ‘’avancée’’ n’est pas retiré du contrat. C’est une forme de garantie. Pas de lien direct en la somme et la
valeur garanti, puisque l’assureur détient déjà le contrat. C’ets pour cela que ce ne sera pas imposable.
Mais l’assuré paiera des : Intérêts sur avance sinon ça serait gratuit == » du coup abus de droit.
Sur un contrat en Euros on peut prêter 80% max de la valeur acquise.
En Vc on peut 0% max.

La durée maximum est de 8 ans pour l’avance. Il y a une recommandation entre la FFA et l’ACPAR qui prévoit qu’on ne doit pas multiplier les
avances pour éviter un abus de droit par rapport à l’imposition. Donc pas dans les 3 ans contracter 2 ou plusieurs fois.

Le taux d’intérêt doit être supérieur au taux de capitalisation. Ça ne peut être un prêt à titre gratuit. Parce qu’on le sait ce n’est pas déduit de la
somme prévue au contrat.
La taux d’intérêt sur avance est toujours fixé par rapport au taux d’intérêt de capitalisation pour éviter que ça bascule en gratuit.

CAS PRATIQUE : application

N N+1 N+2

Taux de cap 5,2% tx cap 4,9%

CAA : valeur + 10 000 euros avance 4 000 euros

Avanace = 4 000 euros pour 1 an

Tx d’intérêt de avance= tx capitalisation (N-1) + 1 pt


5,2+1
Montant des intérêts /avance à l’avance = 4000 x 1,062 = 4248

Montant de sintérêts/ capitalisation : 4000 x 1,049 + 4196 euros

Coût avance (maximal) : 4248 – 4196 = 52 euros

L’avance permet de disposer de l’épargne sans modifier les compteurs fiscaux. On transforme ainsi les sommes de fiscalité pour les appliquer en
matière de succession en quelque sorte.
Donc l’avance permet de disposer de son épargne mais sans le recréditer au contrat pour aloudir la fiscalité appliquée au contrat.
Second intérêt est que l’avance est neutre surtout pour les personnes qui approchent des 70 ans.

(A L’EXAM POSSIBLE)

C. Les options au terme


23
Il y en a plusieurs :
 La récupération du capital : le contrat a une date d’échéance et l’assureur nous restitue le capital. Mais pas intéressant car après 10 ,
20 ans d’attente où remettre ces fonds restitués ?
o Le retrait libre : on retire en cas de besoin
o Retraits programmés (mois, trimestre) afin de percevoir soit une somme fixe, soit une somme équivalente aux intérêts.
Il existe des trimestrialités revalorisables : on a un montant sur le contrat avec durée définie. Par exemple 20 ans donc 80
trimestre. Donc le montant par exemple T1 150000/ 80 = x.
En T2 = (150 000 –x) + intérêt/ période / 79
T3= x / 78

 La transformation en vente : le capital est aliéné. L’assureur récupère le capital et s’engage à verser une rente (arrérage) jusqu’au
déccès puis que c’est viagère. La rente peut etre reversible , on peut désigner un corentier. Au décès celui-ci continuera à toucher
l’arrérage. La réversion peut être :
o Soit à 100 %
o Soit à 60% que va toucher le corentier
Les 60 % et les 100% jouent sur le montant et non pas sur la durée.
Ex : sans reversion on considère que la rente 2000 / trimestre.
100% → on touchera 1000 euros par trimestre (car il y a un corentier qui pourra également troucher la somme)
60% → donc 1500/ trimestre pour moi et 900 euros / trimestre pour le corentier. On a donc le capital constitutif qui est
déterminé. On a donc un contrat signé qui précise qui est le rentier ainsi que le montant de l’arrérage correspondant aisi que ses
modalités de calcul.
La rente clôture le contrat.

PARTIE 4 : LE CADRE FISCAL

CHAPITRE 1 : SUR LES VERSEMENTS EFFECTUES


Dans certains cas il y a des versements effectués sur les contrats d’épargne assurances vie qui ouvrent droit à une réduction d’impôt . de 1995 à
200( ça toujours été le cas. Mais depuis 2005 il y a 2 contrats :
 Contrat de type épargne handicap : c’est un contrat d’assurance vie et la mention handicap ets rajoutée par l’assureur. Si c’est
l’assuré est celui qui ouvre le contrat et q’il ets atteint d’un handicap qui l’empeche de se livrer à une activité professionnelle dans des
conditions normales de rentabilité.

o Donc il faut etre en activité professionnelle ce qui veut dire que les enfants et les retraités sont exclus. Par contre il y a une
marge de tolérance pour les retraités afin de profiter des avantages fiscaux.

o Le legislateur ets parti du principe qu’une personne atteinte d’handicap peut voir son salaire réduit du fait d’une moindre
productivité. Les versement sur son contrat dépargne lui permttent d’avoir des compléments sur sa retraite afin de compenser
la perte du moindre salaire.
Pour pouvoir en bénéficier il faut un justificatif, permettant de savoir si oui ou non on reçoit les primes qui ouvrent droit à réduction
d’impôts. Il y a un plafond qui est de : 1525 + 300 euros / enfant à charge.
Le montant de la réduction d’impôt est de 25% de l’épargne investi. Ex : adulte, 2 enfants , il verse 2000 euros, et il y a 5% de frais =
1900 euros / épargne = 475 euros.

Différence entre déduction fiscale et réduction d’impôt.

La déduction vient reduire l’assiette fiscale soumis à imposition.


La réduction d’impôt : appliquer le taux d’impot et garder le salaire. Ici ça réduit le montant du chèque qu’on fait aux impôts.
Exemple
Salaire 50 000 euros
Taux d’impot 20%
Réduction 475euros
Déduction 475euros

24
Le spersonnes atteintes de handicap, n’ont pas d’écart de salaire avec leurs collègues en réalité. Les tutilaire du contrat ont l’obligation
de conserver au moins 6 ans le contrat. Si le contrat est conservé avec moins de 6 ans, l’économie générale peut etre remise en cause
par l’administration fiscale.

 Le contrat de rente survie : Il est ouvert au profit d’une personne atteinte de handicap. L’exemple typique c’ets celui ouvert par des
parents au profit d’un enfant handicapé. L’objectif est de permettre aux parents dans un cadre fiscal adapté, afin de permettre en cas de
difficulté de subvenir aux besoins. Le dénouement de ce contrat est sous forme de rente viagère, car ça garanti a l’enfant de toucher
jusqu’à son décès.
On a execatement le même plafond. Il peut y avoiir des contrôles fiscaux chez les assurés. L’amendee est 4 fois la somme de la base
de déclaration.

CHAPITRE 2 : SUR LA CAPITALISATION DE L’ÉPARGNE

Pendant la phase de capitalisation il n’y a pas de fiscalité, mais des contributions sociales qui ne sont pas impôt. Les contributions
sont perçues de 2 façons :
 Pour les contrat en Euros ; support en euros / contribution sociale on vient prélever les intérêts chaque année au 31
décembre.

 Pour les supports en Unité de compte/ contrat UC le prélèvement des contributions s’oppèrent sur les plus-values lors des
retraits.

Si on a un contrat multisupport en euros. On regarde s’il y a des plus-value s’il y en a pas, l’Etat fait une réduction d’impot. Au
cas ou il y a des plus-values, on va calculer le montant global des plus-values soumise a contribution sociale et les appliquer à
celles qui ont déjà été prélevées par anticipation.

Depuis le 1er Janvier 2018, la contribution sociale :

CSG = 9,9% au total 17,2 %

CRDS (contrib réduct de la dette soc) = 0,5 %

Le prélèvement sociale = 5,4%

Contribution additionnelle au prélèvement social = 0,3%


De solidarité avec les personnes agées/ handicapées

Contribution additionnelle Prélèvement social RSA = 1,1%

Sur les contribution. L’employeur calcule et prélève les contributions puis les redistribue au FISC. On dit qu’il ets percepteur.
Les contrats de rente-survie et épargne handicape sont partiellement exonérés de contribution sociale. Pendant la capitalisation ils
sont uniquement soumis au prélèvement de 0,5 % de CRDS. Mais en cas de retrait l’employeur recalcule puis les prélève.

Il y a une autre catégorie qui bénéficie d’exonération de prestaion sociale. C’est les non-résidents fiscaux : comme il n’en profitent
pas alors il ne la financent pas.
25
CHAPITRE 3 : SUR LES PRESTATIONS

I. EN CAS DE RETRAIT PARTIEL OU TOTAL

En principe en cas de retrait il y a taxation des produits. Quand on dit produits on fait référence aux intérêts crédités ou plus-
values générées. Les produits sont taxés à l’impôt sur le revenu ou par substitution au prélèvement forfaitaire libératoire.

A. D éfinition de la notion de produit

La définition de la notion de produit c’est la différence entre ls sommes remboursées et le montant des primes versées. Il faut que
les intérêts aient dépassé les frais.
Pendnat longtemps les assureurrs mettaient des pénalités de rachat. Mais cen n’était pas très favorable ua client c’est pour cela que
ça n’existe plus.

B. Calcul de la base taxable

AFR : assiette fiscale à retirer


On fait un retrait sur un contrat d’assurance vie, on retire une part de capitale et une part d’intérêts.
La fiscalité va s’appliquer sur la fraction correspondant à l’enrichissement. C’est sur cette partie d’intérêt qu’on va appliquer la
fiscalité.

Ex : Retrait
R = AFR – SVR
Intérêts AFR SVR = (SV- SVR) / VAE x Retrait
AFR = R - SVR
Versement SVR

IRPP OU PFL ( c’est le souscripteur qui choisis dans sa feuille de retrait il doit le préciser). Sur les supports en euros on se
retrouve avec la même que les contrats en euros.

IRPP ========= » contributions sociales retirées au moment du retrait.

26
Supposons
Intérêts 10 000
Versement 40 000 Je souhaite retirer 5 000 euros.

1) Alors on calcule l’assiette fiscale du retrait.

SVR = (40 000 – 0 ) / 50 000 x 5 000 euros = 4 000 euros

AFR = 5 000 – 4 000 = 1 000 Euros

C’est donc sur les 1000 euros que les intérêts vont être calculés.

PFL (Prélèvement forfaitaire libératoire) :


 2 façon de s’acquitter :la première , l’assureur verse la totalité et on déclare dan snotre salaire et c’est le taux
d’impot qui s’applique, le second c’est le taux forfaitaire libératoire qui est quand à lui défini par la durée du
contrat.

PFL
0 à 4ans 35%
4 à 8 ans 15%
en 3ans donc 35%

PFL 1000 x 35 % = 350 euros


Montant assureur = 5000 euros -350 euros = 4 650 euros

2) s’il y a IRPP
Montant versé = 5 000 euros

27
CAS PRATIQUE

1/1/N 1/1/N+5 N+7

Vt 10 000 Retrait 4 000 euros retrait total


AFR ? AFR ? T versé ?

Frais de versement 35%


Taux de capitalisation /Chaque année 4,44%
Hors CS 17,2%

Quel est le montant de l’assiette fiscale du retrait de 4 000 euros.

CORRECTION

5 années sans mouvement donc :

Taux intérêt de capitalisation + CS = 4,44 x 0,82 = 3,65% les 0,82 c’est 17% - 1

Calculons la Valeur acquise au jour du retrait

VAE = (10 000 x 0,965) x (1,0368) 5


= 11561,18

SVR = (1 0000 – 0) / 1156,15 x 4 000 = 3459,85 euros

A déclarer / IRPP 540,15


AFR= 4000 – 3459, 85 = 540,15
Montant versé 4000 euros

Calculons N+7

2
VAE N+7 = (11561,18 – 4 000 ) x (1,0368)
= 8127, 92

SVR = (10 000 euros – 3459,85) / 8127,92 x 8127,92


SVR= 6540,15

28
AFR = 8127,92 – 6540,15 = 1582, 77 euros

PFL = 15,87,72 x 15 % = 238,17%

Montant versé = 8127,92 – 238,17 euros = 7889,75 euros

CAS PRATIQUE

Contrat multi support ; contrat en VR (Au partiel)

Support 1 Support 2 Support 3 TOTAL


Ouverture 25 000 15 000 10 000 50 000
Retrait N+1 32 000 13 000 9 000 54 000

1 – Retrait 10 000 euros – Mtt AFR ?


Calculer l’assiette fiscale du retrait

CORRECTION

SVR = (50 000 – 0) / 54 000 x 10 000 = 9259,26 euros

AFR = 10 000 – 9259,26 = 740,74 euros

CS = 740,74 x17,2%
CS= 127,41 euros

Support 1 Support 2 Support 3 TOTAL


Ouverture 25 000 15 000 10 000 50 000
Retrait N+2 32 000 8 000 9 000 49 000

1 – Retrait 10 000 euros – Mtt AFR ?


Quelle est la valeur fiscale du montant du retrait ?
SVR = (50 000 – 0) / 49 000 x 10 000
SVR = 10204,06 SVR= 10 000
AFR = 0

C. Les spécificités de chaque option fiscale

C3 après 22/9/2017 Intérêts

Versements
Intérêts29
Versements
Intérêts
Versements
C2 Retrait 26/09/2017

C1 avant le 1/1/1983

VOIR FICHE F DONNEE PAR LE PROF POUR MIEUX COMPRENDRE ;

CAS PRATIQUE

1/12000 1/1/2012

Vt 10 000 Retrait total AFL retrait total


AFR ? versé FL ? AFR ? versé FL ?

Frais / versement= 3,5 %


Taux de capitalisation : 4,44% hors CS 17,2
Célibataire

CORRECTION

Taux de capitalisa : 4,44 x 0,828


3,68%

VAE = (10 000 x 0,965) x (1,0368)12


VAE = 14889,06

SVR : ( 10 000 – 0 ) / 14889,06 x 14889,06 = 10 000

AFR = 4889,06 euros

AFL : 4889,06 x 4,5 % = 366,68 euros

Montant versé : 14 889,06 – 366,68 = 14522,98

PFL = ( 4889,06 – 4600) x 7,5% = 21,68 EUROS

D. La fiscalité applicable à la base taxable


Voir exo

II. LES CAS PARTICULIERS


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Il y a plusieurs facteurs.

A. La situation du souscripteur (ou de son conjoint)

Il s’agit dévènements. Il y en a plusieurs :


 Le chomage avec inscription a pole emploi
 La mise à la retraite anticipée
 L’arrêt d’une activité non-salariée resultant d’une liquidation judiciaire
 L’invalidité 2ème et 3ème catégorie
Tous ces évènements sont extérieurs à la volonté de l’assuré. En cas de retrait sur un contrat d’assurnace vie, meme pendant les 8
premieres années, l’assuré peut obtenir une exonération d’impôts motivé par l’un de ces évènement. (pour le conjoint ou
souscripteur.
Cette exonération est accordée jusqu’au 31 décembre qui suit l’année de survenance de l’évènement.
Si en Année N le souscripteur souscrit, ce dernier peut bénéficier de l’exonération jusqu’à l’année N+1 (année qui suit).
Cela parce que le législateur a prévu que l’assuré n’a pas nécessairement besoin de puiser sytématiquement dans son
assurance vie.

Application de l’IRPP, il doit joindre le justificatif de l’évènement. L’administration va ensuite l’exonérer sur l’assiette fiscale.

B. La nature du contrat

Certains contrats outre le dispositif de l’assurance vie, vont pouvoir bénéficier d’un cadre dérogatoire :
 L’enveloppe ficale PEP : elle peut être prise dans le cadre d’un produit bancaire ou dans le cadre d’une assurnace. Elle
limite a 92 000 euros le versement d’épargne investi. Déduction faite des frais. On ne peut avoir qu’un seul PEP par
contribuable. C’ets un contrat complètement défiscalisé après 8 ans. Si on transforme le contrat PEP en rente viagère elle
est elle aussi complètement défiscalisée. C’ets un des rares produits complètement défiscalisés. C’est un produit
transférable d’un établissmeent à un autre. Mais le problème est que dès qu’on effectue un retrait dans ce type de contrat
on peut plus faire de versement. Enfin depuis le 25 septembre 2003 ce contrat ne peut plus être souscrit.

 Les contrats DSK : créés par le ministre des Finances. C’est un contrat :

o Multi support : on a des qotas qui devront être respectés. Au moins50 % investis en action. Dans ces 50% il doit
y avoir 5 – 10 % de placement à risque. Pas de fiscalité dans ce contrat, tout est défiscalisé, quelque soit l’intérêt
à retirer
Le problème dans ce contrat c’est que les 50% sont trop élevés.

Ensuite ces contrats ont été changées sous NICOLAS SARKOZY, appelé Nouveaux contrats Investis en Action (NCIA).
 C’est devenu 30% d’action et 10 % en non cotés. La différence est que meme si c’est risqué, le marché établi aucune côte
en ce qui concerne le risque.
Même avantage que pour DSK, exonération après 8 ans de détention.

III. LA TRANSFORMATION FOURGOUS

Transformation du contrat 100% euros en contrat multisupport en gardant la date du contrat initiale avec la contrainte d’investir au
moins 20% en unité de compte. Tous les avantages de l’ancien contrat sont gardés.
La transformation est obligatoirement totale ( c’est ce qu’on appelle du un-un). Il n’existe pas de changement d’assureur possible.
C’est l’assureur qui détermine dans son portefeuille de contrat, les contrats qu’il soumet à la transformation. Mais il y a un flou du
texte sur l transformation à propos des 20%. Si on tient compte par exemple de la fluctuation des marchés ça peut poser
problème. Après transformation il y a ouverture d’un droit à renonciation pendnat 30 jours.

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CHAPITRE 4 : FISCALITÉ EN CAS DE DÉCÈS

Il y a un principe général d’éxonération des droits de succession sur les capitaux via un contrat reçu … le montant est limité. Il y a
un maintien des droits de succession pour le conjoint ou le partenaire Pacsé. Cette exonération peut aussi être accordée au frère ou
à la sœur mais sou certaines conditions restrictives :
 Etre célibataire veuve ou divorcée
 Etre agée d’au moins 50 ans ou etre affecté d’infirmité empechant la survenance a ses propres besoins
 Avoir vécu avec le defunt pendant un cetains temps (5ans)
Il y a application des prélèvemlents sociaux sur les capitaux décès. 2 cas de figure
 Sur les contrats en euros :
Ex : s il y a décès au bout de la 5eme année. Les capitauxseront prélevé entre la date du 1er janvier de l’année et la date du décès.
 Sur les contrats en unité de compte :
Les prèlèvements sociaux sont prélevés pendant les retrait et sont prélevés sur les plus-values entre la date de souscription et la
date de décès.

I. LE DISPOSITIF 757 B DU CGI ( VSOIR FICHE OX)

C’est l’administration qui fera la synthèse selon les informations fournis par le souscripteurs. La totalité des intérêts générés
restent exonérés. C’ets le barème de droit commun qui s’applique au titre de la succession. C’est les abattements parent-enfant en
matière de succession qui peuvent être imputés la dessus également.

II. LE DISPOSITIF 990I DU CGI (V OIR FICHE OX)


32
Tous les contrats nés après le 13 octobre 1998. Les dispositifs sont :
- La limitation (voir fiche). Ici c’est la totalité des 152 500 euros reçus qui s’applique.
- Si il ya une garantie décès, c’ets la fraction de prime prévoyant correspondant qui sera pris en compte.

Tableau SYNTHESE DES DISPOSITIFS ( VOIR FICHE OX)

Exercice 1 :

02/03/ 1980 15/11/1995 15/08/1998 4/8/2016

Exonéré 990I Décès(1seul bénéf)


70 000

Vt : 137 000 → 213 000 euros

Versments 183000

VAE : 45 000 euros / 67 000 euros


Au jour du décès.

CORRECTION
Premier élément à répérer la date. C’est 1980 pour tous les contrats après donc 990. Tous ce qui est avant est exonéré

BASE TAXABLE : 213 000 – 152 500 = 60 500

PFL : 60 000 x 20 % = 12 100 euros

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Mtt versé : 670 000 – 12 100 = 657 900 euros

Exercice 2 :

02/03/ 1992 15/11/1995 15/08/1998 4/8/2016

Exonéré 757B Décès(1seul bénéf)


70 000

Vt : 137 000 → 213 000 euros

Versments 183000

VAE : 45 000 euros / 67 000 euros


Au jour du décès.

CORRECTION
Premier élément à répérer la date. C’est 1980 pour tous les contrats après donc 990. Tous ce qui est avant est exonéré

BASE TAXABLE : 6100 +137 000 = 198 000 + 198 00 – 30500 + 167 500

Le montant soumis à succession est de 167 500. On ne peut pas aller audela

Mtt versé : 670 000

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CONCLUSION
Quels sont les critères à regarder pour choisir un contrat d’assurance vie ?
- Taux d’intérêt
- Frais/versement
- Frais de gestion
- Montant minimum (ouverture, versement)
- Support UC , monétaire , offre UC
- Garantie (décès, planché)
- Taux participation BF
- Mode sortie au terme du contrat
- Performances passées
- Durée du contrat : (contrat durée fixe ou viagère
- Modalités de versement
- Disponibilité de l’épargne (rachat, minimum + coût, solde du compte)
- CA (provisions des contrats)
- Date de valeur (versement, retrait)
- Rémunération (retrait total, décès)
- Répartition de l’actif financier (exposition actions)
- Actif général, ISDI, cantonné
- Date de création du contrat
- Qualité de la documentation et de l’information
- Ratio de frais généraux / PM
- Le ratio de solvabilité de l’entreprise d’assurance
- Support en UC
o Evolution
o Frais de gestion/ UC
o Conditions d’arbitrage = montant minimal / frais d’arbitrage
o Outils pour faire opération

EXAM : Points

Exo : raisonnement

Exo : sur ce qu’on va voir tout de suite

Exo : cours question

Exo : QCM (plusieurs réponses possible)


Question où il y a aucune bonne réponse

35
On peut perdre des points. En cas d’absence de réponse

36

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