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Poly ETSHER Intro À La Règlementation&predimensionnement Des PDF
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COURS DE STRUCTURE
Tome IV
INTRODUCTION A LA REGLEMENTATION ET AU
DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE STRUCTURE
4 5
7
9
2 8
Ces charges peuvent se combiner entre elles. On sera donc le plus souvent amené à
déterminer les circonstances les plus défavorables qui pourront se présenter au cours de la vie
de l’ouvrage.
Comment ?
La méthodologie consiste à :
G +Q
(1)
G+Q
G
G +Q (2)
M (x)
G +Q
G G + +
- (1)
G +Q G +Q M (x)
G G
+
+
- (2)
G
M (x)
Ai Ai+1
+ _ +
Fig. Exemples de cas de charge d'une poutre continue pour la
combinaison << G + Q >> concernant la travée étudiée A i A i+1 Courbe enveloppe
Fig . Courbe enveloppe des deux cas de charges étudiés (1) et (2)
Chapitre 1 : Evaluation des charges permanentes sur un ouvrage.
1-1 : Introduction
• a) murs et enduits
• c) toiture
1-1 : Introduction
Pierre de taille
Enduits
Enduits Par (cm) Poids
(kN/m2)
• Enduit de plâtre Par cm 0,10
Tableau poids surfacique G (kN/m2) de maçonneries diverses (enduits non compris) (NF P 06-001)
Cloison de distribution
• Elles sont prises en compte comme une charge permanente uniformément répartie par m2.
• Elles sont assimilables à une charge répartie de 1 kN/m2 pour les cloisons légères de poids inférieur à 2,50 kN/m2 et
pour certains types de bâtiments (bureaux par exemple).
• La valeur de la charge est ramené à 0,50 kN/m2 pour les bâtiments d’habitation à refends transversaux de cloisons
parallèles aux refends.
• Dans les autres cas, on se réfère aux D.P.M. (Documents particuliers du marché).
b) Charges permanentes des planchers et revêtements des planchers
Planchers G(kN/m2)
Dalles pleines arme par cm 0.25
Planchers en béton armé préfabriqués a éléments
jointifs de dalles alvéolées. Alvéoles de petites
dimensions (page 78)
- 12 cm 2 à 2.5
- 16 cm 2.4 à 2.9
- 20 cm 2.3 à 3.3
- 24 cm 3.2 à 3.7
Planchers nervurés à poutrelles préfabriquées ou
nervures coulées sur place avec entrevous en béton
- Entraxe 60 cm
Montages avec table de compression
- 12 + 4 cm 2.5 à 2.6
- 16 + 4 cm 2.75 à 2.85
- 20 + 4 cm 3.1 à 3.3
- 25 + 5 cm 3.6 à 4
Montages sans table de compression
- 16 cm 2.2 à 2.3
- 20 cm 2.5 à 2.8
- 24 cm 2.9 à 3.1
Dito avec entrevous en terre cuite
- Entraxe 60 cm
Montages avec table de compression
- 12 + 4 cm 2.2 à 2.3
- 16 + 4 cm 2.5 à 2.6
- 20 + 4 cm 2.8 à 3
- 25 + 5 cm 3.2 à 3.6
Montages sans table de compression
- 16 cm 1.9 à 2
- 20 cm 2.2 à 2.4
24 cm 2.5 à 2.7
Dito avec entrevous très légers (type polystyrène) ou
sans entrevous
Montages avec table de compression
- 12 + 4 cm 1.5 à 1.7
- 16 + 4 cm 1.7 à 2
- 20 + 4 cm 1.8 à 2.1
- 25 + 5 cm 2.4 à 2.8
Revêtements de planchers G(kN/m2)
Carrelages scellés, y compris la couche de mortier de
pose de 2 cm :
- grès cérame mince (e=4,5 mm) 0,5
- grès cérame (e=9 mm) 0,6
- dallage céramique, pierre dure (15 à 30 mm) 0,7 à 1
Carrelages ou dallages collés, par cm 0,2
Chape en mortier de ciment, par cm 0,2
Chape flottante en asphalte, 2 à 2,5 mm, y compris 0,5
couche élastique, revêtement de sol non compris
Dallage flottante en béton, sous couche élastique 0,22
comprise par cm
Parquets de 23 mm, y compris lambourdes 0,25
Sols minces textiles ou plastiques (collés ou tendus) et 0,08
parquets mosaïques, y compris ragréage du support
c) Charges permanentes des toitures.
- Asphalte 0,22
- Bitume 0,12
- Isorel mou 0,08
- Liège 0,04
Y(KN/m3)
Matériaux EC 1 NF P 06-
001
Béton
Classe 1,0 9-10
Classe 1,2 10-12 7,5
Béton léger
Tableau …. poids volumique γ (kN/m3) de quelques matériaux de construction utilisés dans l’industrie du bâtiment.
Corps en vrac Talus naturel γ G
(kN/m3)
(kN/m3)
EC 1 NF EC 1 NF
Briquettes de En vrac 30 7,8 5
lignite
Empilées 12,8 13
Granulats Légers 30 20
Normaux 30 20 à 30
Lours 30 > 30
Avoine en vrac 25 30 6,4 5,5
Blé, orge, seigle 30 8
Bois en Sec 45 4,5
bûches
Conifère Humide 45 4,5
Sec 45 7
Feuillu Humide 45 10
Gravier et sable en vrac 35 30 à 15 à 20 17
35
Sable 30 14 à 19 17
Sable de brique, briques broyées 35 15
Vermiculite brute 1
Bentonite En vrac 40 8
Compactée 11
Ciment En vrac 28 16
En sacs 15
Farines En vrac 45 25 7
En sacs 40 7
Foin et paille En vrac 3
En balles 6à7
En rouleaux 8à9
Fruits 35 45
Cendres volantes 25 10 à 14
Cendres 35 8
Verre en feuille 25 25
Plâtre en poudre 25 15
Chaux 13
Calcaire en poudre 12
Matières Polyéthylène 6,4
plastiques
Chlorure de 5,9
polyvinyle
Résine 13
Terre Sèche 40 18
Humide 20 21
Tableau … : Poids volumique γ et/ou G (kN/m3) et angle de talus naturel Φ (°) de divers corps en dépôt
Chapitre 2 : Evaluation des charges d’exploitation selon la
norme ( NFP 06-001 )
2-1 : Introduction
2-1 : Introduction
Les charges d’exploitation sont en général appliquées sur les planchers et sur les éléments
accessibles aux usagers sur la structure. La prise en compte des charges réparties (qk) dans le
calcul se fait en considérant :
les surfaces auquelles elles s’appliquent
le type et le caractère des charges en action ainsi que leur mode de distribution sur la
structure. Cependant, la charge concentrée (Qk) représentant l’appui d’un meuble ou d’un
équipement sur la structure, agit par effet de poinçonnement ou par effet de flexion locale.
(Qk) doit être considérée selon son mode d’action.
a) Les cloisons de distribution ou cloisons légères dont le poids linéique est inférieur
à 2,5 KN/ml peuvent être prises en compte comme une charge permanente uniformément
répartie.
b) Par ailleurs, pour ces cloisons, on adopte de manière forfaitaire en fonction de leur
poids linéaire, le poids surfacique équivalent suivant.
Lorsqu’une charge d’exploitation s’applique sur une surface (S), il est rare de voir que (S)
reçoive la totalité de la charge. On adapte ainsi le risque par l’usage d’un coefficient de
minoration pour les grandes surfaces et de majoration pour les petites. Sur l’abaque des
valeurs du coefficient de surface, nous avons les exemples ci-après :
pour une surface de 10,00 m2 le coefficient de surface est de 1,17
pour une surface de 35,00 m2 le coefficient minorateur de surface est de 0,88
Pour les charges d’entretien pour les terrasses non accessibles, on considère une charge
d’entretien affectant 10,00 m2 de surface et place ; cette charge est d’environ 1,00 KN.
2-4 : Valeurs des charges d’exploitation ( suivant la norme NFP 06-001 )
Vent
2-5 : Cas particuliers des charges d’exploitation transmises par des couvertures
( toitures ).
Pour des éléments de poids et de dimensions modérés, manipulables sans appareils de lavage,
deux charges concentrées (1 kN plus le demi poids de l’élément), doivent être appliquées aux
1/3 et 2/3 des portées.
Pour les éléments de grande portée mis en place avec des moyens spéciaux, une étude
particulière est nécessaire.
3-1 : Introduction
Elles sont régulièrement désignées par (W) et sont évaluées suivant la réglementation NV 65,
qui définit la pression dynamique de base à retenir ainsi que l’effet du vent sur la construction
en fonction des paramètres comme (les dimensions, les formes, les proportions, la situation du
bâtiment, l’incidence du vent, etc.).
La pluie joue également un rôle important, mais son impact est réduit du fait des systèmes
constructifs d’écoulement au niveau des toitures. Cependant, certaines constructions enterrées
peuvent être soumises à des pressions importantes à cause des eaux souterraines.
3-1 : INTRODUCTION
L'action exercée sur les parois d'une construction fermée s'applique normalement sur le côté
extérieur, et en raison de la porosité de ces parois, elle agit indirectement sur les parois
intérieures. Dans le cas d'une construction ouverte, le parement interne des parois est aussi
sollicité.
Du fait de ces pressions, des efforts sont exercés perpendiculairement aux parois de la
structure ou des éléments de façade individuels. De plus, lorsque des parois de grande surface
sont balayées par le vent, des forces de frottement non négligeables peuvent se développer
tangentiellement à la surface.
Direction du vent
P4 (dépression
P1 (pression P1>P2 P3>P4 relative)
relative
) P2 (dépression P3 (pression
relative relative
) )
La réponse globale des structures et de leurs éléments peut être considérée comme la
superposition d'une composante non résonante, agissant de manière quasi - statique, et de
composantes résonantes provoquées par une excitation proche des fréquences propres. Pour
la plupart des structures, les composantes de résonance sont faibles et l'action du vent peut
être simplifiée.
Nous nous limiterons à expliquer la méthode simplifiée applicable pour les bâtiments
courants, plus particulièrement ceux qui ont " une base rectangulaire et une toiture plate " .
Elle permet de négliger les effets de pressions fluctuantes derrière la structure, dues aux effets
de sillage, et les forces fluctuantes provoquées par le déplacement de la structure.
Direction du
vent
Dépression
Dépression
VENT
zone d'écoulement
tourbillonnaire
Le régime climatique de l’Afrique de l’Ouest soumet la plus grande partie de cette région à un
régime de mousson d’été avec des tornades violentes. L’action de soulèvement du vent sur les
toitures peut atteindre des valeurs de 1.2 à 2.2 KN/m2 , agissant sur des couvertures légères
(bac alu et tôles acier) dont le poids est seulement de l’ordre de 0.1 KN/m2 . Il n’est donc pas
surprenant d’observer des désordres (toitures arrachées) lorsque ces efforts ont été sous
estimés ou les points de fixation mal réalisés.
Il faut distinguer la charge de vent normal, à laquelle le bâtiment doit résister sans dommage
et qu’il peut subir à tout moment, et la charge de vent extrême qu’il ne subit statistiquement
qu’une fois dans sa vie, et pour laquelle des désordres légers sur des parties secondaires
d’ouvrages peuvent être tolérés. Il y a un rapport de 1.75 entre les intensités du vent extrême
et du vent normal. Les combinaisons de charge dans lesquelles ces deux types d’actions
interviennent sont de nature très différentes puisque l’une concerne un évènement
exceptionnel. Dépression arrière < 0
Ecran
Sur une paroi plane isolée, l’action du vent
se traduit par une surpression à l’avant et
W
une dépression à l’arrière de l’obstacle (et
se pour toute incidence de vent). Surpression avant > 0
Sur chaque face de la paroi isolée, l’effet du vent est donc normal à la paroi et s’exprime à
partir de la pression dynamique du vent (fonction directe de la vitesse du vent) notée q.
3-2 : Généralités sur la Direction et l’effet du vent.
Remarque :
En aucun cas, les réductions « effet de maque » + « effet de dimensions » ne doivent dépasser
33 %. De plus, les pressions dynamiques de calcul ne pourront être extérieures aux valeurs :
Pression dynamique P maximale en kPa P minimale en kPa
Normale 1,7 0,3
Extrême 2,97 0,525
L’action du vent est réglementée par norme NV.65, qui nous donne les définitions suivantes :
Surface au vent :
Ce sont celles éclairées par une source lumineuse dont le faisceau a pour direction celle du
vent.
maître-couple
VENT
Cette notion sera utilisée pour la détermination des directions de vent les plus défavorables,
des actions sur les surfaces courbes.
Pression ou dépression : la face d’un élément de construction est dite soumise à une pression
lorsque l’action du vent est dirigée contre elle. Elle est dite soumise à une pression lorsque
l’action du vent est dirigée contre elle. Elle est dite soumise à une dépression (ou une succion)
dans le cas contraire.
Plan perpendiculaire
au vent
Surface au vent
Surface sous
Maître- couple le vent
On considère que l'action du vent sur une paroi est normale à la paroi. Elle dépend de :
L'action élémentaire unitaire exercée par le vent sur une des faces de la paroi est donnée par
le produit : ( c.q )
face B face B
face A
face A
L’action exercée par le vent sur une construction fermée entraîne des effets sur le côté
extérieur et en raison de la porosité des parois, l’action du vent agit indirectement sur les
parois intérieures. Les efforts qui en résultent sont exercés perpendiculairement aux parois de
la structure. Ces efforts peuvent entraîner des forces de frottement non négligeables sur de
grandes surfaces.
Perméabilité des parois :
On appelle ( µ ) le pourcentage d’ouverture dans une paroi et représente le rapport des aires
des ouvertures à l’aire totale de la paroi. Selon ce rapport, nous avons :
- µ < 5 % = construction fermée (nous considérons les parois d’habitation avec ouvertures
équipées d’huisseries),
- 5 % < µ < 35 % = construction partiellement ouverte
- µ > 35 % = construction ouverte.
3 – 3 : La pression dynamique du vent
La pression dynamique (q ref) exercée par le vent sur une surface plane est normale à sa
direction au point frappé par le filet d’air dont la vitesse s’annule. Elle est fixée pour chaque
région climatique et a pour expression :
(q ref) : p (v ref2)/2 = 490 Kpa
ν ref est égale à 28 m/s
La pression dynamique est donnée par la formule :
ν2
q = ( daN.m-2 ) ( q = pression dynamique exercée par le vent en daN / m2 et
16,30 ν en m / s )
Au – delà de 1.000 mètres, le cahier des charges doit obligatoirement prescrire les pressions
dynamiques de base à prendre en compte dans les calculs.
Kr : grande échelle Région I plaine basse Région II Intérieur Région III littoral Afr.
géo. Coef de région Afr. Ouest et Centrale Ouest et Centrale
1 1.40 1.80
L’effet de site (KS) : A l’intérieur d’une région, il convient de tenir compte de la nature du
site d’implantation de la construction. Ceci se traduit par un coefficient multiplicateur ( ks )
qui est donné dans le tableau ci – dessous. La nature du site est donnée par le cahier des
charges d’après les observations locales. Nous distinguons ainsi les sites selon les critères ci-
après :
- le site protégé (fond de cuvette)
- le site normal (plaine ou plateau sans dénivellation > 10 %)
- le site exposé (littoral, sommet des falaises, montagnes élevées…)
Pente 20%
Vent Surface
abritée
Vent
Surface
Pente 45 % abritée
L’effet de dimension (δ) : La pression dynamique, s’exerçant sur une paroi, diminue lorsque
sa surface augmente ; on applique donc un coefficient réducteur ( δ ) tenant compte de la plus
grande dimension du Maître – couple ( soit la longueur définie comme étant la plus grande
dimension offerte au vent , soit la hauteur H comme étant le point le plus haut de cette
surface. ) Quand la surface devient très grande, on applique alors un coefficient réducteur (δ)
qui tient compte de la plus grande dimension du maître-couple (soit la longueur, soit la
hauteur (h)).
L’effet de la hauteur au-dessus du sol (Kh) : Les hauteurs à prendre en compte pour le calcul
du coefficient ( kh ) sont définies par les figures ci – contre en fonction de la configuration du
sol. L’abaque nous permet de déterminer ( kh ) en fonction de la hauteur de la construction.
C’est donc la configuration du sol et la hauteur de la construction qui nous permettent de
déterminer (kh). Pour une hauteur ( h ), au – dessus du sol, comprise entre 0 et 500 mètres on
prendra comme pression dynamique la valeur de ( qh ) donnée par l’expression :
qh H + 18
------ = 2,5 . ----------- ( q10 étant la pression dynamique de base à 10 m du sol )
q10 H + 60
H
Ven H Vent
t
P≤ 0.3
Vent
N P>2 Pente 33 %
Ven
t
H
Pente 33 %
N 0.3 ≤ P < 2
(2-P) Z
1.7
Z
PRESSION DYNAMIQUE
concernant la réduction maximale des pressions dynamiques de base, la totalité des réductions
autorisées ne peut pas dépasser 33 % . Cependant, les valeurs limites des pressions
dynamiques de calcul sont définies quels que soient la hauteur ( h ) , les effets de site, de
masque et de dimension suivant des valeurs conventionnelles dans le tableau ci-dessous.
3– 4 – 1 : Forme d’ensemble
Les Règles distinguent :
Les constructions prismatiques à base quadratique ou quadrangulaire,
Les constructions prismatiques à base polygonale régulière ou circulaire,
Les panneaux pleins et les toitures isolées,
Les constructions en treillis,
Les autres constructions.
b
GEOMETRIE DU BATIMENT :
La construction doit être située sur un terrain sensiblement horizontal dans un grand
périmètre.
e
c) Les constructions intermédiaires entre les deux cas qui précèdent
Le vent exerce sur les parois des poussées que l’on désigne :
Qe = action extérieure (Qe = Ce x q)
Qi = action intérieure (Qi = Ci x q)
L’action résultante unitaire totale sur une paroi est donc : BATIMENT AVEC VOLUME INTERIEUR
VENT
Pr = Qe – Qi = q (Ce – Ci) En kPa
Ce Ci
-0.5
+0.8
L’action résultante totale sur une paroi de surface S est donc :
PAROI ISOLEE
P = pr x S = q(Ce – Ci) S
En kN C1 =+0.4
VENT 0
C2
20°
-0.9
+1.3
-0.4
ce-ci
C1 -C2
-1.3 ce-ci=+0.8 - (-0.5) = +1.3
C1 -C2 =+0.4 - (-0.9) = +1.3
a) les actions élémentaires sur une face sont données par ( p = c.q )
b) l’action résultante unitaire sur une paroi est donnée par l’expression ( pr = c1 – c2 ) qr
où ( qr ) est la valeur moyenne de la pression dynamique entre le niveau inférieur ( H 1 )
et le niveau supérieur ( H 2 ) de la paroi et où ( c1 = ce ) et ( c2 = ci ) .
3 – 5 - a : Action intérieure et action extérieure
L’incidence du vent par rapport au bâtiment peut être quelconque et lors de l’étude de chaque
paroi, il conviendrait d’envisager toutes les direction de vent pour ne retenir que celle
fournissant la plus forte action surfacique. Néanmoins, du fait de la géométrie de la
construction envisagée, l’effet sur une paroi quelconque sera maximal pour un vent
perpendiculaire à un côté du bâtiment.
On ne retiendra donc que deux incidences de vent, un vent sur façade ou un vent sur pignon.
Si les perméabilités des façades sont différentes, il faudra distinguer le vent sur façade avant
le vent sur façade arrière (idem pour les pignons).
Sur une paroi périphérique du bâtiment, l’action du vent est décomposée en une ACTION
INTERIEURE et une ACTION EXTERIEURE.
Action extérieure, agissant sur la face extérieure des parois du bâtiment : l’action du vent est
une pression pour les surfaces au vent, une dépression pour les surfaces sous le vent. Les
actions extérieures sont caractérisées par un coefficient de pression ( ce ) et correspondent à
des succions si les parois sont « sous le vent » ou à des compressions si elles sont « au vent »
Action intérieure, agissant sur la face intérieure des parois du bâtiment : ces faces peuvent être
soumises à une suppression ou à une dépression, sans que l’on puisse toujours l’appréhender.
On envisage donc très souvent les deux possibilités. Ces actions se traduisent par le
coefficient ( ci ) et agissent dans les volumes intérieures des constructions fermées ou
partiellement ouvertes qui peuvent être en état de dépression ou surpression.
Si pression, C > 0
Si dépression, C < 0
REMARQUE : Les coefficients Ce et Ci sont des nombres algébriques, dont le signe indique
s’il s’agit d’une pression ou d’une dépression sur la face envisagée de la paroi. La résultante
sur les 2 faces s’écrit, en l’appliquant sur la face extérieure :
p = q . (Ce – Ci )
Ce = -0.7
W
Ci = +0.3 Ce - Ci = -1
3-5-b : Détermination des coefficients d’action intérieure et extérieure (bâtiment courant)
Constructions ouvertes :
∗ ouverture au vent : Ci = + 0.8
∗ ouverture sous le vent : Ci = - 0.5
Le cas de surcharges normales correspond à la charge à laquelle le bâtiment doit résister sans
dommage. Il y a un rapport de 1,75 entre les intensités du vent extrême et du vent normal.
h
a
b
a) Actions moyennes
Parois verticales pour un vent normal
Face au vent ce = + 0,8 ( quel que soit γo )
Face sous le vent ce = - ( 1,3 γo - 0,8 )
Si f ≤ 2/3 h et si a ou b / 10 f ≤ a ou b /2
- toitures uniques avec un vent parallèle aux génératrices ; dans ce cas, on adopte pour (ce ) la
valeur lue sur le diagramme ci – avant pour ( α = o )
- toitures multiples avec un vent normal aux génératrices ; pour la première toiture au vent et
pour le dernier versant sous le vent, le coefficient ( ce ) correspond à celui d’une toiture
unique. Pour les toitures intermédiaires et l’avant dernier versant, le coefficient ( ce ) dans les
parties abritées est égal au coefficient précédent réduit de ( 25 % ) .
valeur entière
valeur minorée
30 % 30% 30%
VENT
zone abritée
Remarque : La majorité des bâtiments rentre dans la catégorie des constructions fermées.
- pour un vent normal aux génératrices, l’action d’ensemble est obtenue par la composition
géométrique des actions résultantes totales sur les différentes parties de la construction.
- pour un vent parallèle aux génératrices de la toiture, l’action d’ensemble est obtenue
comme précédemment en ajoutant éventuellement une force horizontale d’entraînement
définie ci – dessous.
0.010 q
B
C
h
b
a a-4h
* On prend ( 0,010 . q ) pour une toiture plane ou comportant des ondes dans le sens de la
longueur.
* ( 0,020 . q ) si la surface comporte des ondes ou plis perpendiculaires à la direction du
vent ( fibro – bac acier )
* ( 0,040 . q ) si la surface comporte des nervures prpendiculaires à la direction du vent (
bac acier à haute nervuration ).
Pour les versants plans ( α étant l’angle du versant au vent avec l’horizontale ), avec pour
valeurs minimales ( 0,03. q ) et valeur maximale = 0,10. q ), alors que les toitures en voûtes
ont pour valeur : ( 0,02. q ).
-
3-7 : Les effets du vent sur les constructions courantes à base rectangulaire
( Méthode simplifiée )
Les règles simplifiées concernent plus spécifiquement les bâtiments à usage d’habitation ou
de bureaux, constitués par des blolcs parallélépipèdiques. Elles peuvent être étendues à des
bâtiments à usage industriel ne présentant que certaines des caractéristiques précitées.
Les simplifications ne devant pas conduire à des résultats inférieurs à ceux découlant des
règles générales, les règles simplifiées constituent une enveloppe défavorable. Précisons-aussi
que chacun de ces deux ensembles de règles ( simplifiées ou complètes ) costitue un tout et
que sous aucun prétexte, ils ne peuvent être combinés.
f α f
α
h h
- La construction est constituée par un bloc unique ou des blocs accolés à toiture unique et
située sur un terrain horizontal ;
- La base au niveau du sol est un rectangle de longueur ( a ) et largeur (b )
- La hauteur ( h ) de la construction est inférieure ou égale à 30 m
- Les dimensions doivent respecter les conditions suivantes :
h / a ≥ 0,25
h / a ≤ 2,5 avec b / a ≤ 0,4 si h / b > 2,5
f ≤ h / 2 pour les toitures à deux versants plans
f ≤ 2 / 3 h pour les toitures en voûte
a) Valeurs : les pressions dynamiques sont constantes sur toute la hauteur de la construction
et sont données par les formules
- pression dynamique normale : qn = ( 46 + 0,7 h ) krn.ks.daN.m-2
- pression dynamique extrême : qe = ( 46 + 0,7 h ) kre.ks.daN.m-2
- krn et kre sont des coefficients de région
b) Réductions :
- les pressions dynamiques relatives aux surfaces abritées peuvent être réduites de 25 % (effet
de masque )
- Les pressions dynamiques déterminées antérieurement doivent être affectées d’ un
coefficient de réduction ( δ ) qui est fonction de la plus grande dimension horizontale ou
verticale offerte au vent.
c) Majorations :
Pour les bâtiments industriels, on tient compte de l’effet des actions dynamiques parallèles à
la direction du vent en multipliant les pressions dynamiques par un coefficient
βs ≥ 1 , dont les valeurs sont
βsn = 0,5 + √ 5 T ≤ 1,47 ( pour qn )
βse = 0,85 ( 0,5 + √ 5 T ) ≤ 1,25 ( pour qe )
( T ) étant la période du mode fondamental d’oscillation du bâtiment.
3-7-3 : Actions extérieures & coefficients de pression ( ce )
Les actions locales étant rarement utilisées, on ne considère que les actions moyennes.
a) parois verticales :
face au vent : ce = + 0,8
face sous le vent : ce = - 0,5
b) toitures
- pour un vent normal aux génératrices, les valeurs du coefficient ce sont données dans le
tableau ci – dessous.
- Pour un vent parallèle aux génératrices on prend les valeurs du tableau précédent en
considérant ( α = 0 ).
Parmi les autres charges qui agissent sur la structure, nous avons :
Ces autres charges accidentelles et exceptionnelles peuvent avoir un impact considérable sur
la durée de vie de l’ouvrage : d’où la nécessité d’en tenir compte en adoptant par conséquent
des dispositives constructives.
CHAPITRE 5 : FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES (SYSTEMES
PORTEURS)
5-1 : Introduction
Structure Béton
3. 15x40 4. 15x40
1. Plancher
2. Poutres secondaires
3. Poutres principales 5. 20x50
4. Voile porteur
3. 15x40 4. 15x40
C’est la structure porteuse de la construction qui assure cette fonction et véhicule les charges
jusqu’aux fondations. Une analyse fine de son fonctionnement permet de distinguer les rôles
suivants :
Poutres principales
LES PORTEURS HORIZONTAUX : Poutres secondaires ou
Poutrelles
Dans le bilan des efforts agissant sur la structure, il ne faut pas bien entendu oublier le poids
propre des divers éléments porteurs (surtout dans les constructions en B.A.).
CONSTRUCTION A BASE DE
PORTIQUES
STABILITE TRANSVERSALE de la
construction :
Elle est assurée par la rigidité intrinsèque de
l’élément de base qu’est le portique.
STABILITE LONGITUDINALE de la
construction :
Elle est assurée par un dispositif de
contreventement (diagonales de
contreventement) situé dans le plan de la toiture
ainsi que dans les parois verticales
longitudinales du bâtiment. L’effort W est
acheminé jusqu’au niveau des fondations.
5 – 2 : Mode de réception des charges horizontales (H).
Un ouvrage peut recevoir des charges issues des actions horizontales comme :
- l’action du vent,
- l’effet indirect d’actions variables pouvant induire des chocs ou des efforts de freinage
- les actions de types sismique.
Pour faire face à ces contraintes, il est nécessaire de prévoir des contreventements qui ont un
double rôle :
- limiter des déformations d’ensemble de la structure,
- transmettre au sol l’effet des actions horizontales.
De là, nous avons différents types de procédés définis en fonction du point de vue de leur
réalisation, nous avons les systèmes suivants de contreventement :
- les barres encastrées. (elles nécessitent des sections présentant une forte inertie.)
- les barres étayées. (ce dispositif porte le nom d’antiflambage.)
- les barres en treillis. (ce dispositif assure une meilleure stabilité pour des actions à
directions variables)
- les plaques pleines ou mur plein (un mur peut contribuer efficacement à la stabilité
nécessaire d’une structure.)
- les portiques de contreventement. ( ces renforts aux angles supérieurs remplacent les
diagonales et assurent une bonne stabilité de l’ouvrage. Dans le cas d’un ouvrage
constitué de plusieurs portiques parallèles, on crée généralement une palée de
contreventements en crois de Saint-André.
- La poutre au vent
- Le portique
- Le plancher plein
- Le noyau dur ( cage d’escalier ou bâtiments accolés ).
N >> N >> N
Sections possibles
N H H
H H
H
N Poutre en bois
H+/-k
assemblée mécaniquement
Profilé métallique
Barre tendue H V
H
V
V V
V
Fig. . Structure en treillis.
Diagonale tendue
V V V V
H
H
V V V V
H
V V
c)
a)
B
Poutre au vent
d)
b)
Liaison rigide
e)
Fig. a) et b). Evolution de la conception des éléments destinés à
assurer la stabilité externe d'une ossature poutres-poteaux.
5-3-1 : Introduction
Les étages courants des bâtiments à usage d’habitation ou des hôtels sont plus fréquemment
distribués par les voiles en béton armé ou en maçonnerie, les avantages et inconvénients de
cette solution :
Selon la nature des matériaux mis en œuvre, nous pouvons estimer des sections des différents
éléments en appliquant les spécifications réglementaires relevant du type de matériau (béton
armé et précontraint, acier, bois…). Par exemple, la condition de résistance mécanique permet
de proposer pour une dalle de plancher entre deux niveaux d’habitation, une épaisseur de 140
à 150 mm, alors que la réglementation acoustique oblige à prendre au moins 180 à 200 mm.
Et si ce plancher est situé au-dessus d’un parking, l’épaisseur de la dalle peut encore
augmenter pour atteindre 220 à 250 mm pour obtenir le degré de stabilité au feu exigé.
Voile porteur
Voile porteur
Voile porteur
L1 L2
Travées en continuité
q1 /m q2 /m
Etendue d'influence
du plancher
+
Travée N°1 Travée N°2
Travées indépendantes
- Cas de deux
travées
Charge q1 /m2 Charge q2 /m2
A B C
Légende :
axe de travées Travée 1 Travée 2 Travée 3
D
A B C
Majoration de 10 % des charges pour l'appui B et C
1 1
A : (q1.L1 ) C : .1,10 . ( q2.L2 – q3.L3 )
2 2
1 1
B : 1,10. ( q1.L1 – q2.L2 ) D : ( q3.L3 )
2 2
Structure porteuse d'un plancher
- Poutre sur deux appuis prolongée par un porte-à-faux
Poutre en béton armé :
Coefficients de pondération : 1.35 G + 1.5 Q B 1.35 G + 1.5 Q B
pour G : coef 1.35
pour Q B: coef 1.50
Combinaison de chargement : A B
maximale exercée par les charges sur l'appui A en tenant
compte de l'effet de console
Détail de l’appui d’une solive sur la traverse Détail de l’appui d’une traverse sur un
poteau
F F F F F F F F F F
A B
( F ) est la valeur d’une force ponctuelle correspondant à l’appui d’une solive sur la
tracerse.
q
A B
Les solives étant proches, remplacer les efforts ponctuels d’appui des solives par une
distribution linéique ( q ) agissant sur la longueur de la traverse constitue une bonne
approximation ( et facilite grandement les calculs ).
massif
P1
poutre P3
VR1
local commercial
VR2
Réserves
poutre allège 4
P2
P4 P6 P7
P5
P3
Façade rue
PV2 (poutre voile) Chambre 3 Chambre 2 Cuisine SdB Chambre 1
Dégagement
Hall V5
WC Séjour
V3
Dégagement SdB
V6
Séjour
V1
P1 Façade rue
VR1
5 6 7
VR2
8
1 2
P2
P4 P6 P7
4
PV1
PV2
P5
P3
Les charges sont transmises au sol par l’intermédiaire des éléments de structure (poteaux,
murs, voiles).
L’évaluation est faite selon les méthodes qui ont été présentées. Les fondations reçoivent les
charges puis transmettent au sol directement (semelles ou radiers reposant directement sur le
sol), ou par l’intermédiaire d’autres éléments comme des pieux.
La résistance à la traction d’un mur est proportionnelle à la profondeur (z) et s’exprime par
1
σ ( z ) = . z.ρ.f.a
2b
Si nous considérons que ce mur est soumis à l’action du vent d’intensité (P) par m2. La
pression du vent qui s’exerce sur le mur peut se décomposer en deux parties :
(x) – la première partie correspond au diagramme de pression repris en flexion verticale par le
la maçonnerie du mur.
(y) – La seconde partie correspond au diagramme de pression repris en flexion verticale par le
mur travaillant en console
e:
Les charges surfaciques affectées à chaque élément porteur (poutre, poteau, dalle…), sont
évaluées en fonction des surfaces plancher (SP) appelées surfaces d’influence. (Approche
indicative des lignes de rupture (fissures) les plus probables qu’induirait un essai de la dalle à
la rupture). Exemple : pour les dalles rectangulaires, l’inclinaison à 45° avec des triangles et
des trapèzes isocèles.
Découpage des panneaux pour la descente de charges sur chacun des supports ( murs, voiles,
poutres ).
a b
E F G
- Schéma de la
structure porteuse
d'un plancher
H I J K
Dalles portant Dalles portant
sur deux côtés sur trois côtés
Dalles Appuis Remarques
ABIH AH et BI Rapport des côtés AB/AH < 4,40
(2 cotés) La dalle est considérée porter dans un seul
sens (petite portée)
BCFE BC, CF, FE, EB Découpage en quatre triangles suivant lignes
(4 côtés) de rupture à 45°
CDGF CD, DG, GF, FC Découpage en deux triangles et deux
(4 côtés) trapèzes isocèles
EFJI EF, FJ, EI Découpage en un triangle et deux trapèzes
NB : Les hypothèses ci-dessus sont importantes pour déterminer les charges permanentes et
d’exploitation uniformément réparties qui sollicitent les éléments porteurs de la structure :
planchers, poutres, poteaux, voiles ou murs, fondations.
q/m
L1 L2 L3 L4
A B C D E
Cas des dalles uniformément chargées ( panneaux ) prenant appui sur quatre côtés.
Soit les dimensions :
Lx = le petit côté du rectangle
Ly = le grand côté du rectangle
Si le rapport des côtés ( Lx / Ly ) ≤ 0,40 alors la dalle est considérée ne porter que dans le
sens de la petite portée ( Lx )
Si ( Lx / Ly ) > 0,40 alors la dalle porte sur les quatre côtés en adoptant un découpage
suivant les lignes de rupture disposées à 45° dans les angles.
Lignes à 45°
Lx
Surface de plancher
portée par le mur AB
A B
Ly
Dans le cas du plancher en béton armé, d’une façon générale, lorsqu’un plancher est porté par
des poutres, les charges surfaciques agissent en un point de ce plancher et sont attribuées au
porteur horizontal le plus proche du point considéré. L’aire d’influence de chaque appui est
donc déterminée par un critère de proximité. Cette approximation donne de bons résultats et
simplifie les descentes de charges. Au besoin, les résultats peuvent être corrigés par
application de coefficient correcteurs.
Exemple :
Un plancher en béton armé de 15 cm d’épaisseur porté par des solives longitudinales ( profilé
IPE 180 ) espacé de 60 cm. Les solives s’appuient à leurs extrémités sur deux traverses
métalliques appuyées en tête de poteaux chandelles.
La charge d’exploitation sur le plancher est de 5 kN / m2.
1 2 3
B
5 – 3 - 3 : Analyse globale de la descente des charges dans le cas de bâtiment à plusieurs
étages.
A) Conditions d’application
B) Principes
Exemple n° 1 :
Soit à calculer la dégression de charges dans un bâtiment de six niveaux.
Lire sur l’abaque le coefficient à appliquer à chaque plancher.
Faire la somme en partant du dernier niveau, vers le bas, on obtient :
Q calcul = Q0 + Q1 + 0,95Q2 + 0,90Q3 + 0,85Q4 + 0,80Q5 + 0,75Q6
Exemple n° 2 :
Soit un bâtiment d’habitation
Q calcul = Q1 = Q2 = Q3 =……. = Qi
∑0 = Q0
∑1 = Q0 + Q
∑2 = Q0 + 1,9 Q
∑3 = Q0 + 2,7 Q
∑4 = Q0 + 3,4 Q
∑h = Q0 + (3 + n) Q pour > 5
2
Q0 = Valeur de référence de la charge d’exploitation pour le toit ou la terrasse
Exemple n° 3 : Q3
∑0 = Q0 sur la terrasse
Exemple avec 6 niveau : Cas de charges identiques
. Nombre de niveaux : 8
∑0 = Q0 sur terrasse . Q0 = 1 KN/m2 ou 1.000 N/m2
∑1 = Q0 – Q (niveau n° 1) . Charges identiques par niveau avec :
∑2 = Q0 – 1,9 Q + 0,1 KN Qi = Q = 1,5 KN/m2 ou 1 500 N/m2
∑3 = Q0 – 2,7 Q + 0,3 KN ∑0 = Q0 ς 1 000
∑4 = Q0 – 3,4 Q + 0,6 KN ∑1 = Q0 – Q ς 1 000 + 1 500
∑5 = Q0 – 4,0 Q + 1, 0 KN ∑2 = Q0 – 1,9 Q ς 1 000 + 1,9 x 1 500
∑6 = Q0 – 4,5 Q + 1,5 KN ∑3 = Q0 – 2,7 Q ς 1 000 + 2,7 x 1 500
∑4 = Q0 – 3,5 Q ς 1 000 + 3,4 x 1 500
∑5 = Q0 – 4,0 Q ς 1 000 + 4,0 x 1 500
∑6 = Q0 – 4,5 Q ς 1 000 + 4,5 x 1 500
∑7 = Q0 – 5,0 Q ς 1 000 + 5,0 x 1 500
∑8 = Q0 – 5,5 Q ς 1 000 + 5,5 x 1 500
Bâtiments d’habitation
Fig. -Visualisation de la descente de charges.
Q0
Q1
Q2
Q3
1.00 m
Q4
Q5
Q6
1.00
Dalle
Poutre
dalle A dalle B
voile
Poutre
Poteau
Poutre
Poutre
dalle C dalle D
EXEMPLE : DESCENTE DE CHARGES PERMANENTES ET D’EXPLOITATION
Descriptif sommaire :
• Bâtiment d’habitation à RdC + 3
• Fondations par semelles continues en béton armé
• Murs extérieurs : blocs creux de béton de 20 cm
d’épaisseur avec doublage isolant
• Refend : voile en béton armé d’épaisseur 18 cm
• Planchers intermédiaires : dalle pleine surfacée
d’épaisseur 20 cm
• Dernier plancher BA avec étanchéité protégée
• Dallage sur terre-plein compacté au niveau du
rez-de-chaussée
Il s’agit d’effectuer la descente de charges et
déterminer la pression du sol sous la fondation du
refend.
• Par simplification, on négligera la charge amenée
par les cloisons de distribution
• La loi de dégression des charges d’exploitation
n’est pas applicable (nombre d’étages < 5)
Tableau de calcul
Terrasse 4,98 0,20 25 000 24 900 28 884 4,98 1,00 1 000 4 990
N1 Plancher 4,98 0,20 25 000 24 900 65 034 4,98 1,00 7 470 12 450
2.50
Exemple : longueur de voile de 1,00 m
N'0 N1
2) Considérer une bande de 1,00 mètre de largueur
2.50
horizontale correspondante à chaque niveau .
Exemple : une largeur de plancher égale à 1,00 m.
N'1 N2
3) Etablir le tableau de calcul de descente de charge
2.50
Exemple : - Charges permanentes
- charges d’exploitation
N'2
N3
4) procéder à partir du haut et sous forme cumulée à
3.00
chacun des niveaux pour chaque type de charge.
Exemple : - charges du niveau considéré
- charges cumulées des niveaux étudiés
N'3
40
40
N4
5) Déterminer la pression exercée sur le sol de 60 60
fondation en tenant compte :
- des coefficients de pondération réglementaires Etendue
aux états ultimes
Exemple pour le béton armé avec :
G : Charge permanente
Qb : charge d’exploitation
On utilise la combinaison de chargement :
1,35 G + 1,50 QB
Exemple :
• cas de deux travées ς+ 15 %
• cas de trois travées et plus ς + 10 %
6 – 1 : Introduction
La pondération des charges s’applique dans le calcul de descente des charges niveau par
niveau et elle tient compte de la tipologie de la structure. Cette pondération ne se cumule pas
avec le calcul formulé sur le coefficient de surface. Ces deux approches de calcul sont
indépendantes et distinctes.
Pour la vérification des résistances d’une structure, il faut envisager l’effet simultané de
plusieurs actions et parmi toutes les possibilités, ne retenir que le plus sévère des
chargements, en demeurant toutefois réaliste quant au choix et à la compatibilité des charges.
Afin de se placer en sécurité, les calculs sont faits avec des charges majorés par rapport à leur
valeurs caractéristiques (par l’application d’un coefficient de pondération sur la valeur de la
charge). Les coefficients de pondération à retenir dépendent de la nature de l’action et de la
combinaison d’action envisagée. En effet la probabilité que plusieurs charges agissent
simultanément chacune avec son intensité caractéristique est plus faible que lorsqu’elles
agissent isolement. Les valeurs des coefficients sont fixées par les différents règlements de
construction.
Pour chaque élément porteur, il faut retenir la combinaison de charge amenant la plus forte
sollicitation.
Il arrive que certaines combinaisons d’actions ne soient défavorables que pour certains
porteurs de la structure, une autre combinaison devant être employé pour les porteurs restants
(exemple de la poutre prolongée par une console).
6 - 1 : Pondération des charges des Structures en béton armé (règlement BAEL 90/BAEL 91)
Les actions permanentes sont introduites dans les calculs avec leurs valeurs les plus
probables, et les volumes sont évalués d’après les dimensions prévues sur les dessins
d’exécution. La masse volumique du béton = 2,5 t/ m3.
Si l’on note par (S) le chargement à retenir pour le calcul, les principales combinaisons
d’actions réglementaires sont les suivantes :
S = 1,35 G + 1,5 Q
S = 1,35 G + 1,5 Q + W
S = 1,35 G + 1,5 W
Une fois l’étaiement décintre, elle forme un ensemble monoiitique avec le béton complémentaire coulé en œuvre, pour
assurer les mêmes fonctions qu’une dalle pleine coulée en place.
B é to n c o u lé
en o eu v re B a n d e e n tre illis s o u d é
A ppui P ré d a lle
M u r p o rte u r
(a rm a tu re s u r a p p u i B a s ta in g s
n o n re p ré s e n té e ic i)
L is s e fila n te é v e n tu e lle
F ig . . P r é d a lle d e p la n c h e r .
6 - 2 : Structures métalliques (règlement CM 66)
8 x 60cm
6m
ALLURE DE LA
CONSTRUCTION
Surcharge
d'exploitation
Charge
permanente
Charge sur la solive :
G = Charges propres
e e
Q = Charges d’exploitation
e
S = Charge de calcul
S= 4/3G + 3/2Q
P
S = 4 / 3 G + 17 / 12 ( Q + w )
A B
S = G + Q + W extrême
ALUMUNIUM – REGLES AL 76
les pondérations
Les règles ont pour objet la définition des méthodes de calcul applicables à l’étude des projets
de construction métallique en alliages d’Aluminium.
A] 1CP + 1S
4/3 (Ng + Nt) + 1,7 Npe ou 4/3 Nt’ + 1, 7 Npe’ – Ng
4/3 (Ng + Nt) + 1,7 Nn ou 4/3 Nt’ + 1,7 Nn’ – Ng
4/3 (Ng + Nt) = 1,7 Nv ou 4/3 Nt’ + 1,7 Nv’ – Ng
B] 1 CP + 2 S
4/3 (Ng + Nt) + 1,6 (Nnr + Vn) ou 4/3 Nt’ + 1,6 (Nnr’ + Nv’) - Ng
4/3 (Ng + Nt) + 1,6 (Nv + Npe) ou 4/3 Nt + 1,6 (Nv’ + Npe) - Ng
4/3 (Ng + Nt) + 1,6 (Npe = Nn) ou 4/3 Nt’ + 1,6 (Npe’ + Nn’) – Ng
C] 1 CP + 2 S
4/3 5Ng + Nt + Npe + Nnr + Nv) ou 4/3 (Nt’ + Npe’ + Nnr’ + Nv’) – Ng
Remarque : Il faut pondérer le plus tard possible, le calcul des flèches s’effectuant sans
pondération.
Après le calcul des différentes combinaisons, on prend la plus défavorable et on vérifie que la
contrainte obtenue reste inférieure à la contrainte maximum non minorée.
La pondération des charges est obligatoire pour toutes constructions métalliques. Les
coefficients de pondération utilisés tiennent compte de la théorie probabiliste de la sécurité,
on majore avec un coefficient « intelligent » les charges permanentes et les surcharges.
Si la charge est bien connue ( charge permanente en principe car facilement mesurable ),
on utilise un « petit coefficient » de sécurité 4 / 3 ( = 1,333 )
Si une seule surcharge est appliquée « grosse » probabilité d’application donc grosse
majoration : coefficient 3 / 2 ( = 1,50 )
Si deux surcharges sont prises en compte, moins grande chance d’application donc
majoration moins grande. 17 / 12 ( = 1,4175 )
Si trois surcharges sont considérées, faible risque d’application simultanée donc « petit »
coefficient, on retrouve la valeur de 4 / 3 ( = 1,333 ).
Attention :
1. Pondérer c’est – à – dire majorer les charges et les surcharges le plus tard possible,
2. Pour le calcul des flêches, on ne pondère pas.
3. On vérifie que la contrainte obtenue avec les charges et surcharges pondérées est
inférieure à la contrainte maximum non minorée.
(S)=4/3.G+3/2.Q
(S)=4/3.G+3/2.W
( S ) = 4 / 3 . G + 17 / 12 . ( Q + W )
( G ) : Pods propre
( Q ) : Exploitation
( W ) : vent
Il faut retenir la plus défavorable de ces combinaisons sur l’ensemble considéré.
6 – 3 : Pondération des charges des stuctures en bois
L’expression des sollicitations totales pondérées intervenants dans les calculs est alors :
CB 71
Avec
G = poids propre ; P = surcharge ; W = charges climatiques
γp prenant la valeur la plus défavorable 0 ou 1
la contrainte admissible à utiliser
Avec :
G = poids propre ; P = surcharge ; W = charges climatiques
γce prenant la valeur la plus défavorable ( 0 ) lorsque les sollicitations G et P , d’une part
et la sollicitation We d’autre part, agissent en sens contraire.
γce prend la valeur de 1,1 lorsque les 3 familles de sollicitations agissent dans le même
sens.
Les limites élastiques conventionnelles à utiliser
A noter :
Les calculs du second genre sont rarement prépondérants. Dans la pratique ils ne seront à faire
qu’en régions ( 3 et 4 suivant les règles NV 65 )
VENT
Poids propre des éléments de couverture :
Le poids de la couverture varie avec les matériaux utilisés : tuiles, ardoises, matériaux légers,
Le tableau suivant donne le poids des principaux matériaux au m2 de couverture.
A noter :
Penser à prendre le poids des matériaux humides dans le cas de matériaux de couverture
poreux ( paille, tuile en terre cuite ou de mortier,…)
Bien entendu d’autres surcharges peuvent être présentées et de faaçon systématique les
surcharges climatique ( W ) à calculer selon la norme NV65.
CHAPITRE 7 : PREDIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES PORTEUSES
H
L
Portée 15 ≤ L ≤ 60
Rapport H / L = 1 / 10 à 1 / 15 et H / L = 1 / 50 à 1 / 60
Arc cintré
Portée 15 ≤ L ≤ 30
Traverse : Rapport H / L = 1 / 50 à 1 / 60
L
7 – 4 : Prédimensionnement rapide des Structures en bois (Règlement CB 71)
Les calculs de structures en bois tient compte de la sensibilité du bois face au phénomène de
fluage, de ce fait nous devons tenir compte de la durée d’application des charges.
Les coefficients de pondération vont être affectés sur l’ouvrage en fonction de l’état limite
pris en compte.
VENT
VENT
VUE DE
DESSUS
palée
verticale
ferme
palée
VUE DE
verticale
CÔTE
Figure - Maçonnerie fermée avec ou sans murs pignons s'élévant jusqu'au faîtage.
Figure - Charpente en fermes ou fermettes sur maçonnerie fermée.