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Dalia Gesualdi-Fecteau
Université du Québec à Montréal
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Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261
A. Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
257
258 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
2. Entrevues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
RÉSUMÉ
259
INTRODUCTION
1. Code civil du Québec, L.Q. 1991, c. 64, art. 2085 (ci-après « C.c.Q. »).
2. Cette expression est empruntée à Jens THOEMMES, Vers la fin du temps de tra-
vail ?, Paris, P.U.F., 2000, p. 20.
3. Jean-François PAULIN, « Les temps soustraits au pouvoir », dans Antoine
JEAMMAUD (dir.), Le pouvoir de l’employeur, Semaine sociale Lamy Supplément,
11 février 2008, no 1340, p. 55, 56.
4. Émilie GENIN, « Proposal for a Theoretical Framework for the Analysis of Time
Porosity », (2016) 32:3 International Journal of Comparative Labour Law and
Industrial Relations 280.
261
262 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
23. Loi des salaires raisonnables, S.Q. 1937 (1 Geo. VI), c. 50 ; Loi du salaire mini-
mum, S.Q. 1940 (4 Geo. VI), c. 39. Sur l’histoire des normes minimales du travail
et de leurs mécanismes d’application : Christian DÉSILETS et Denis LEDOUX,
Histoire des normes du travail au Québec de 1885 à 2005 : De l’Acte des manufactu-
res à la Loi sur les normes du travail, Québec, Publications du Québec, 2006 ; Dalia
GESUALDI-FECTEAU et Guylaine VALLÉE, « Labor Inspection and Labor
Standards Enforcement in Quebec : Contingencies and Intervention Strategies »,
(2016) 37:2 Comparative Labor Law & Policy Journal 339.
24. L.N.T., art. 1 et 2.
25. Loi modifiant la Loi sur les normes du travail et d’autres dispositions législatives,
L.Q. 1990, c. 73 ; Loi modifiant la Loi sur les normes du travail et d’autres disposi-
tions législatives, L.Q. 2002, c. 80.
26. Le salarié a droit de recevoir un salaire au moins équivalent au salaire minimum
pour toutes les heures travaillées (L.N.T., art. 40). S’il travaille au-delà de
la semaine normale de travail de 40 heures prévue à la L.N.T., il doit recevoir une
majoration salariale de 50 % (L.N.T., art. 52 et 55).
27. Un employeur ne peut sanctionner une personne salariée « pour le motif que le
salarié a refusé de travailler au-delà de ses heures habituelles de travail parce que
sa présence était nécessaire pour remplir des obligations reliées à la garde, à la
santé ou à l’éducation de son enfant ou de l’enfant de son conjoint, ou en raison de
l’état de santé de son conjoint, de son père, de sa mère, d’un frère, d’une sœur ou de
l’un de ses grands-parents, bien qu’il ait pris les moyens raisonnables à sa disposi-
tion pour assumer autrement ces obligations » (L.N.T., art. 122, par. 6).
28. Une personne salariée peut refuser de travailler plus de quatre heures au-delà de
ses heures habituelles quotidiennes de travail ou plus de 14 heures de travail par
période de 24 heures, selon la période la plus courte, ou, pour un salarié dont
les heures quotidiennes de travail sont variables ou effectuées de manière non
continue, plus de 12 heures de travail par période de 24 heures. Une personne
salariée peut également refuser de travailler plus de 50 heures de travail
par semaine ou, pour un salarié qui travaille dans un endroit isolé ou qui effectue
des travaux sur le territoire de la région de la Baie James, plus de 60 heures de tra-
vail par semaine (L.N.T., art. 59.0.1).
29. Il s’agit du droit au repos hebdomadaire et à la pause-repas : L.N.T., art. 78-79.
266 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
Ce sont ces normes qui sont mobilisées par les personnes sala-
riées assujetties à une obligation de disponibilité. L’étude empirique
que nous avons réalisée a pour objectif de déterminer si, pour ces
personnes salariées, les règles juridiques qui encadrent le temps de
travail permettent toujours « de borner l’emprise patronale » sur leur
vie35.
30. Notamment les congés de maladie et les congés pour raisons familiales ou paren-
tales : L.N.T., art. 79.1 et s.
31. L.N.T., art. 93.
32. Rappelons que le temps hors travail n’est pas toujours synonyme de temps de
repos. En effet, le temps consacré au travail domestique et à la réalisation des obli-
gations familiales et parentales ne peut être strictement assimilé à du repos et
aux loisirs. La façon dont s’organise le temps hors travail n’est pas étrangère à
l’ordre social « sexué et dominant ». Cette expression est empruntée à Pierre
BOURDIEU, La domination masculine, Paris, Seuil, 1998. Sur cette question,
voir : Gilbert de TERSSAC, Jens THOEMMES et Anne FLAUTRE, « Régulation
politique et régulation d’usage dans le temps de travail », (2004) 67: 2 Le travail
humain 135.
33. J. THOEMMES, préc., note 2, p. 8.
34. Définition empruntée à Jean BERNIER et Guylaine VALLÉE, « Pluralité des
situations de travail salarié et égalité de traitement en droit du travail québé-
cois », dans Analyse juridique et valeurs en droit social : Études offertes à Jean
Pélissier, Paris, Dalloz, 2004, p. 69, 72.
35. Alain SUPIOT, Au-delà de l’emploi : transformations du travail et devenir du droit
de l’emploi en Europe, Paris, Flammarion, 1999, p. 96.
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 267
A. Méthodologie
dans un tel contexte, à ce que les problèmes que les personnes sala-
riées non syndiquées rencontrent en matière d’application des nor-
mes du travail soient « moins visibles puisqu’ils ne se concluent pas
en grande majorité par des décisions de justice »48.
Plaintes pour 14 0
pratique interdite
(pour 3 régions)
TOTAL 119 26
2. Entrevues
55. Les dossiers de plaintes pénales retenus concernaient la violation par l’employeur
d’une obligation reliée à une norme pécuniaire ou d’une obligation de tenir un
registre de salaires ou de communiquer à l’enquêteur les documents pertinents à
ce type de plaintes.
56. La plupart traitait d’une pratique interdite en matière d’absence pour maladie.
La C.N.T. n’ayant pas un pouvoir d’enquête sur ce type de plaintes, il était moins
aisé de déterminer dans quelle mesure l’obligation de disponibilité exigée du sala-
rié était au cœur du litige.
272 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
au total – E3, E4, E5] et des procureurs rattachés à l’un des deux cen-
tres juridiques de la C.N.T. [2 entrevues, avec 4 répondants au total –
E6 et E7]. Ces entrevues ont fait ressortir d’autres situations mettant
en cause l’obligation de disponibilité des personnes salariées que
celles illustrées dans les 26 dossiers de plaintes.
TOTAL 14 7
57. G. VALLÉE, préc., note 5 ; Louise BOIVIN, Régulation juridique du travail, pou-
voir stratégique et précarisation des emplois dans les réseaux : trois études de cas
sur les réseaux de services d’aide à domicile au Québec, Thèse de doctorat, École de
relations industrielles, Université de Montréal, 2014, en ligne : <https://papyrus.
bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/10556/Boivin_Louise_2014_th%
c3%a8se.pdf?sequence=4>.
58. Syndicat des travailleurs d’Environnement Godin-CSN c. Environnement Godin
inc., [2008] R.J.D.T. 573, par. 12 (QC T.A.).
274 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
60. L.N.T., art. 82-84 (avis de cessation d’emploi ou indemnité compensatrice) et art.
124 (recours à l’encontre d’un congédiement fait sans cause juste et suffisante).
61. Voir : Agence de placement Hélène Roy c. Rioux, [1997] R.L. 297 (QC C.Q.).
62. En vertu des dispositions du C.c.Q. sur le contrat d’adhésion : C.c.Q., art. 1379,
1437 et 1622.
63. G. VALLÉE, préc., note 5, 16-21.
276 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
72. Ibid., art. 57, par. 1. Le salarié devra également être rémunéré s’il se présente au
travail afin de recevoir des directives ou lorsqu’il doit assister, à la demande de
l’employeur, à une séance d’information. Voir en particulier : Syndicat des sala-
riées de la Caisse populaire des Escoumins (CSN) c. Caisse populaire Desjardins
des Escoumins, D.T.E. 2002T-210 (QC T.A.) ; Commission des normes du travail c.
2859-0818 Québec inc., D.T.E. 96T-108 (QC. C.Q.) ; Beaudoin c. Motel Le Monta-
gnard inc., D.T.E. 96T-769 (QC C.T.), appel rejeté, QCTT, 1996-12-18. La L.N.T.
prévoit qu’un salarié qui se présente au lieu du travail à la demande expresse de
son employeur ou dans le cours normal de son emploi et qui travaille moins de
trois heures consécutives, a droit, hormis le cas de force majeure, à une indemnité
égale à trois heures de son salaire horaire habituel : il s’agit de l’indemnité de
présence (L.N.T., art. 58).
73. Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands c. Flynn, 2015 QCCS 3359,
requête pour permission d’appeler rejetée : Commission scolaire de la
Vallée-des-Tisserands c. Syndicat de l’enseignement de Champlain, 2015 QCCA
1532, par. 18-19.
74. Dans la sentence arbitrale, l’arbitre Maureen Flynn souligne que les activités
effectuées pendant les récréations ou les pauses sont exercées afin de répondre « à
des besoins ponctuels et même imprévisibles », soit « les photocopies d’articles
de journaux sur un sujet d’actualité, la consultation d’un professionnel au sujet
d’un élève désorganisé le jour même, aménager la classe pour l’anniversaire d’un
enfant ou d’une fête collective, placer le rétroprojecteur, aviser le concierge d’un
bris ou d’un dégât, rappeler un parent » : Syndicat de l’enseignement de Cham-
plain et Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, 2014 QCTA 343, par.
644, requête en révision judiciaire rejetée, 2015 QCCS 3359 ; requête pour permis-
sion d’appeler rejetée, 2015 QCCA 1532.
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 279
Restent les cas les plus ambigus, révélés par les entrevues, où la
personne salariée « réside » sur son lieu de travail puisqu’elle doit y
être présente 24 heures sur 24. Classiquement, cette situation se pré-
sente pour les concierges d’immeuble qui ont un horaire de travail
régulier et qui, le reste du temps, demeurent disponibles pour des
demandes des locataires. Dans de tels cas, la politique de la C.N.T. est
de ne pas réclamer un salaire pour 24 heures de travail. Pour la
période où le concierge est disponible, la pratique de la C.N.T. semble
être de réclamer une rémunération « à l’acte ». L’un des enquêteurs
rencontrés donnait l’exemple d’un concierge qui, à tous les jours,
devait verrouiller la porte de la piscine à 22 h 15, en dehors de
ses heures régulières de travail. La C.N.T. a réclamé une rémunéra-
tion équivalant à 10 minutes de travail par jour pendant une année à
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 281
78. Voir par exemple : Commission des normes du travail c. Place Bishop, D.T.E.
2001T-412 (QC C.Q.).
79. Sur cette question, voir notamment : Antonella PICCHIO (dir.), Unpaid Work and
the Economy : A Gender Analysis of the Standards of Living, Londres, Routledge,
2003 ; Joanne CONAGHAN et Kerry RITTICH (dir.), Labour Law, Work and
Family : Critical and Comparative Pespective, Oxford, Oxford University Press,
2005.
80. Voir notamment : Commission des normes du travail c. Coop de thérapie pour per-
sonnes dépendantes, 2011 QCCQ. 14406.
282 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
101. L.N.T., art. 78. Le second alinéa de cette disposition prévoit que les travailleurs
agricoles peuvent, s’ils y consentent, reporter leur congé hebdomadaire à la
semaine suivante.
102. Cet exemple est tiré de Christian DÉSILETS et Denis LEDOUX, préc., note 23,
p. 254.
103. Marché Chèvrefils St-Sauveur inc. c. Syndicat des employés de Métro St-Sau-
veur, section locale 501, D.T.E. 2003T-56 (QC T.A.), requête en révision judi-
ciaire continuée sine die, C.S., 2003-04-14, no 500-05-075538-023 ; Société des
établissements de plein air du Québec (SEPAQ) et Syndicat de la fonction
publique du Québec (SFPQ), D.T.E. 2010T-804 (T.A.).
104. Ce point de vue est exposé notamment dans : Centre hospitalier Reddy Memorial
et Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (F.I.I.Q.), [1995]
no AZ-95145090 ; requête en évocation rejetée, C.S. 5 juin 1995 ; appel rejeté,
[1996] no AZ-50073729.
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 289
105. L.N.T., art. 140 par. 6. L’amende est de 1 200 $ à 6 000 $ pour toute récidive.
106. Ces sommes sont versées au fonds consolidé du revenu : Loi sur l’administration
financière, RLRQ, c. A-6.001, art. 5 et s.
107. L.N.T., art. 1, par. 9. Pour une interprétation de cette disposition, voir notam-
ment : Leduc c. Habitabec inc., D.T.E. 90T-751 (QC T.A.), requête en évocation
accueillie, D.T.E. 90T-1266 (QC C.S.), appel accueilli, D.T.E. 94T-1240 (QC
C.A.).
108. L.N.T., art. 40.
109. R.N.T., art. 3-4.
290 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
Pour l’un des répondants rencontrés, il est rare que les person-
nes qui reçoivent une rémunération fixe travaillent moins de 40 heu-
res par semaine. Aux dires d’un répondant, « c’est toujours le
contraire » (E3, p. 6)110. En réalité, la raison d’être de ce mode de
rémunération serait généralement de ne pas avoir à rémunérer
les heures supplémentaires de travail d’une personne salariée, qui
sera amenée à exécuter systématiquement 45, 50 voire 60 heures de
travail par semaine (E6, p. 18 et 23). Ainsi, il fut décidé que les pilotes
d’avion, lesquels reçoivent un salaire annuel, ne doivent pas néces-
sairement être rémunérés lorsqu’ils sont en « période d’alerte ou de
réserve », c’est-à-dire en attente de décollages imprévus111. Ce mode
de rémunération n’est donc pas sans conséquence sur la disponibilité
exigée des personnes salariées.
110. Une étude menée aux États-Unis montre que les personnes salariées recevant
une rémunération fixe plutôt qu’un salaire établi en fonction des heures travail-
lées ont moins de contrôle sur la durée de leur travail et sur leurs horaires de tra-
vail : Lonnie GOLDEN, Julia HENLY et Susan LAMBERT, « Work Schedule
Flexibility : A Contributor to Happiness ? », (2013) 41: 2 Journal of Social
Research & Policy 107.
111. Québec c. Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, 2014
QCTA 241.
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 291
112. Le Règlement sur la tenue d’un système d’enregistrement ou d’un registre prévoit
qu’un employeur doit tenir un registre indiquant notamment le nombre d’heures
de travail par jour, le total des heures de travail par semaine et le nombre
d’heures supplémentaires payées ou remplacées par un congé avec la majoration
applicable : Règlement sur la tenue d’un système d’enregistrement ou d’un
registre, RLRQ, c. N-1.1, r. 6, art. 1. En cas de violation à cette obligation,
l’employeur est passible d’une amende pouvant aller de 600 $ à 1 200 $ et de
1 200 $ à 6 000 $ pour toute récidive : L.N.T., art. 140, par. 6.
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 293
CONCLUSION
113. Convention (no 189) sur les travailleuses et travailleurs domestiques 2011,
16 juin 2011, en ligne : <http://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=
NORMLEXPUB:12100:0::NO::P12100_INSTRUMENT_ID:2551460>
(consultée le 1er juin 2016) (entrée en vigueur le 5 septembre 2013).
294 DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS EN DROIT DU TRAVAIL
127. Ibid., art. L3121-9, al. 1, tel que modifié par l’article 8 de la Loi no 2016-1088 du
8 août 2016.
128. Ibid., art. L3121-9, al. 4, tel que modifié par l’article 8 de la Loi no 2016-1088 du
8 août 2016.
129. Ibid., art. L3121-9, al. 2 et 3, tel que modifié par l’article 8 de la Loi no 2016-1088
du 8 août 2016.
130. Ibid., art. L3121-11, tel que modifié par l’article 8 de la Loi no 2016-1088 du
8 août 2016.
131. Ibid., art. L3121-12, par. 1, tel que modifié par l’article 8 de la Loi no 2016-1088
du 8 août 2016.
132. Ibid., art. L3121-10, tel que modifié par l’article 8 de la Loi no 2016-1088 du
8 août 2016.
133. Ibid., art. L2242-8, par. 7, tel que modifié par l’article 55 de la Loi no 2016-1088
du 8 août 2016.
134. Ibid.
135. Laurence Léa FONTAINE, « Réforme du droit du travail français : une vraie
déconnexion ? », Le Devoir, 7 janvier 2017.
136. Alexandre FABRE, « Les temps du travail : entre libertés et pouvoir », dans Phi-
lippe WAQUET (dir.), 13 paradoxes en droit du travail, Paris, Éditions Lamy,
2012, p. 239, 242.
LE TRAVAIL À LA DEMANDE ET L’OBLIGATION... 297
137. Convention (no 1) sur la durée du travail (industrie) 1919, préc., note 13.
138. OIT, préc., note 12, no 4.
139. Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels,
16 décembre 1966, 993 R.T.U.N. 3, art. 7 (entré en vigueur le 3 janvier 1976),
(accession du Canada le 19 mai 1976).
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