Synthèse de l’actualité du 08 septembre 2020

I. Nationale
Economie : Une société minière suspendue dans la région de l’Est pour exploitation illégale.
 La société Dynasty Mining Sarl est accusée par le ministre des mines, d’exercer des activités minières
en zone Telle est la teneur d’une décision signée le 19 août dernier par le ministre des Mines, de
l’industrie et du développement technologique.
Le FEICOM, la banque des communes camerounaises, allège d’au moins 10% la dette des communes.
 Le montant global de cette dette n’étant pas révélé, le communiqué officiel ayant sanctionné les travaux
du Conseil d’administration du 1er septembre 2020 révèle que cet allègement est de 10%, exception
faite des communes des régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, « qui feront
l’objet d’un traitement particulier ».

Cameroun : 100 millions de FCFA pour restaurer la circulation sur le pont de Palar à l’Extrême-Nord.
 Les travaux de construction de ce radier coûteront 100 millions de FCFA, et dureront 45 jours. Ceci
en attendant la reconstruction du pont de Palar après la saison des pluies. Le marché, a été confié à
l’entreprise Etep-Sotcocog, chargée du bitumage de la route Maroua-Mora.
Péril sur la filière coton au Cameroun.
 Entre le cours mondial bas et la baisse mondiale de la consommation textile, le retard dans
l’approvisionnement en pièces et consommables, la pluviométrie irrégulière, l’environnement socio-
économique, le risque de pertes de produits, la commercialisation des tourteaux et le prix presque
suicidaire des intrants, ce serait un doux euphémisme de dire que la SODECOTON file du mauvais
coton.

Politique : élection des conseils régionaux: la réaction du MPDR sur la convocation des collèges
électoraux.
 L’élection des Conseils régionaux constitue en effet, la finalisation d’un processus de modernisation
et d’avancement de notre système de gouvernance. L’intérêt majeur des Conseils régionaux réside
dans une décentralisation poussée permettant une meilleure gestion locale et par conséquent, une
responsabilisation accrue des élus locaux, une prise en compte effective des besoins et des
préoccupations des populations à la base, et une plus grande contribution de ces dernières à la
construction de leur destin.
Brexit : la dernière ligne droite.
 Les discussions entre la grande Bretagne et l’union européenne reprennent ce jour dans la
perspective d’un accord avant le 15 novembre prochain. Celles-ci devraient aboutir à la signature
d’un accord en vue de sortir définitivement de cette dernière l’union européen avant la fin d’année
en cours.
Maurice Kamto annonce de gigantesques manifestions à partir du 22 septembre 2020.
 Juste après l’annonce de ces élections, le MRC n’a pas tardé à réagir. Le parti de Maurice Kamto a
d’abord suspendu sa participation dans les différents débats radios et télévisés sur l’ensemble du
territoire national. Le parti annonce aussi par ailleurs de gigantesques manifestations à partir du 22
septembre 2020.
Conflit : tension à haut débit à l’Art.

 dans une correspondance adressée au ministre des Postes et Télécommunications, en sa qualité de

tutelle technique de l’ART, relevait l’existence d’un climat conflictuel entre elle et le directeur
général. Par la même occasion, elle demandait l’annulation des recrutements opérés quelques jours
plus tôt par Justine Diffo, sous prétexte qu’ils étaient entachés de soupçons de corruption. Cette
sortie est venue donner du crédit à une note attribuée au DC accusant la PCA de monnayer chacun
des 20 recrutements proposés par ses soins à hauteur de 5 à 6 millions FCFA.
Lutte contre les inondations : un plan de 26 milliards de FCFA pour assainir la ville de Maroua.
 Selon le MINHDU, un plan y relatif est actuellement en cour d’élaboration. Il prévoit principalement
de construire un système de drainage de 17 km dans cette ville en proie aux inondations.Le
 programme qui va s’étaler sur trois ans (2021-2023) sera financé à hauteur de 26 milliards de FCFA.
Le statut spécial des deux Régions anglophone entre en vigueur.
 Le bicaméralisme sera l’une des caractéristiques de l’Assemblée Régionale, dans les deux Régions
anglophones du Cameroun. Il y a un organe délibérant sous l’appellation d’Assemblée régionale qui
est constituée de deux chambres: la House Of Divisional Representatives et la House Of Chiefs et
l’organe exécutif dénommé Conseil exécutif régional ayant à sa tête un président issu de la House
Of Divisional Représentatives et un vice-président qui sera une émanation de la House Of Chiefs.
II. International :
Mali : la CEDEAO somme les putschistes de désigner un président civil, d’ici le 15 septembre.

 Huit jours pour désigner un civil à la tête du gouvernement de transition. C’est l’ultimatum lancé par
les chefs d’Etat de la CEDEAO, réunis à Niamey le lundi 7 septembre, au Comité national de salut
public qui dirige le Mali depuis le coup de force du 18 août.

Monnaie unique CEDEAO : le Togo, seul à respecter les critères de convergence.

 Rappelons que ces critères, pour les 15 Etats de la zone, sont notamment : rester en dessous de 3% de
déficit, de 10% d’inflation, et un ratio Dette/PIB inférieur à 70%. D’autres facteurs sont également
considérés pour l’implémentation de la monnaie, dont la lutte contre l’insécurité et la collaboration
entre les pays membres de la communauté.

Au Tchad, la BAD contribue à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour près d’un
million de personnes.
 Le projet, d'un coût global estimé à 35 millions de dollars américains, a été financé par le Fonds africain
de développement, le fonds fiduciaire RWSSI et des contributions du gouvernement et des
bénéficiaires. Il a permis à quatre régions du pays de bénéficier d’eau potable et de systèmes
d’assainissement, En 2017.

ECO: La monnaie commune ouest-africaine verra le jour dans 3 trois ou cinq ans, estime Ouattara.

 Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a annoncé, lundi 7 septembre à

Abidjan, la décision de la 57ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de
gouvernement de la CEDEAO de procéder à la mise en œuvre de la monnaie ECO dans un délai
compris entre trois et cinq ans.