communication
Technologies de l'information et de la
communication (TIC : transcription de
l'anglais information and communication
technologies, ICT) est une expression,
principalement utilisée dans le monde
universitaire, pour désigner le domaine de la
télématique, c'est-à-dire les techniques de
l'informatique, de l'audiovisuel, des
multimédias, d'Internet et des
télécommunications qui permettent aux
utilisateurs de communiquer, d'accéder aux
sources d'information, de stocker, de
manipuler, de produire et de transmettre
l'information sous différentes formes : texte,
musique, son, image, vidéo et interface
graphique interactive (IHM). Les textes
juridiques et réglementaires utilisent la
locution communications électroniques.
Aperçu schématique des grandes composantes des
Technologies de l'information et de la communication (TICS), et
du cloud computing tel qu'émergeant au début des années
2000
Sommaire
Histoire
Concept
Définition
Évolution de la terminologie
TIC ou NTIC
Appellations connexes
Enjeux des TIC et importance économique
Convergence des TIC et brouillage des frontières
Techniques de l'information et de la communication
Services de l'information et de la communication
Applications
Dans l'administration et la gouvernance
Dans l'éducation
Dans la formation
Dans la santé
Dans l'économie
Dans l'aménagement du territoire
Dans les transports
Dans l'environnement
Dans les droits des personnes handicapées
Avantages et limites de l'investissement dans les TIC
Avantages
Limites
Dérives et enjeux en matière de consommation d'énergie et de ressources
Facteurs favorisant le développement des TIC
Facteurs économiques
Facteurs sociétaux
Facteurs techniques
Facteurs commerciaux
Développement des TIC
Indicateurs caractérisant le développement des TIC
Grands résultats
Rôle de l'UIT
Statistiques fournies par l'UIT sur les TIC
Indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC
Indice de développement des TIC ou IDI
Statistiques du Forum économique mondial
Classement 2010
Classement 2012
Classement 2016
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Lien externe
Histoire
Après les premiers pas vers une société de l'information qu'ont été l'écriture puis l'imprimerie, de grandes
étapes ont été le télégraphe électrique, puis le téléphone et la radiotéléphonie. L'informatique a pris son essor
grâce aux circuits imprimés, les constructeurs d'informatique décentralisée innovant rapidement. La
télévision, le Minitel et l'Internet puis les télécommunications mobiles ont associé l'image au texte et à la
parole, « sans fil », l'Internet et la télévision devenant accessibles sur le téléphone portable qui fait aussi
office d'appareil photo.
Avec le développement d'Internet et du WEB 2.0, les usages des TIC se sont développés et la grande
2
majorité des citoyens des pays industrialisés les utilise pour accéder à l'information. Par contre , une
fracture numérique géographique s'est développée avec les pays en développement où l'accès à internet à
haut débit est hors de la portée de la plupart des ménages. Un grand nombre d'internautes, via des sites, des
blogs, les médias sociaux ou des projets tels que le projet encyclopédique Wikipédia ajoutent constamment
de l'information à l'internet.
Le nombre de services disponibles explose, et génère des emplois liés à ces technologies, pour 3,2 % du PIB
3
français vers 2010 et 5,5 attendu en 2015 .
Les usages des TIC s'étendent, surtout dans les pays développés, au risque d'accentuer localement la fracture
numérique et sociale ainsi que le fossé entre les générations. De l'agriculture de précision et de la gestion de
la forêt (traçabilité des bois pour lutter contre le trafic), au contrôle global de l'environnement planétaire ou
de la biodiversité, à la démocratie participative (TIC au service du développement durable) en passant par le
commerce, la télémédecine, l'information, la gestion de multiples bases de données, la bourse, la robotique
et les usages militaires, sans oublier l'aide aux handicapés (dont les aveugles qui utilisent des synthétiseurs
vocaux avancés ainsi que des plages braille éphémère), les TIC tendent à prendre une place croissante dans
la vie humaine et le fonctionnement des sociétés.
5
De 2007 à 2010, la part des sociétés dotées d'un extranet est passée de 17 % début 2007 à 35 % début 2010 .
Certains craignent une perte de liberté individuelle (effet Big Brother, intrusion croissante de la publicité
6
ciblée et non-désirée…) . Les prospectivistes estiment que les TIC devraient prendre une place croissante,
voire être à l'origine d'un nouveau paradigme civilisationnel, avec peut être une évolution des TIC vers les
NBIC (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) et l'intelligence artificielle.
Concept
Définition
La définition des TIC reste particulièrement floue : le terme technologie qui signifie « discours sur la
technique » est utilisé à la place de « technique », qui serait à la fois plus simple et plus exact. Les
technologies de l'information et de la communication sont des outils de support au traitement de
l'information et à la communication, le traitement de l'information et la communication de l'information
restant l'objectif, et la technologie, le moyen.
Selon une convention internationale fixée par l'OCDE, les technologies de l'information et de la
10
communication (TIC) englobent les secteurs économiques suivants :
L'avènement de l'Internet et principalement du Web comme média de masse et le succès des blogs, des
réseaux sociaux, des wikis ou des technologies Peer to Peer confèrent aux TIC une dimension sociétale.
Gérard Ayache dans La Grande confusion, parle d'« hyper information » pour souligner l'impact
anthropologique des nouvelles technologies. De nombreux internautes, quant à eux, considèrent l'Internet
comme une technologie de la relation (TR) : Joël de Rosnay a repris cette expression dans La révolte du
pronétariat : des mass média aux média des masses. Le Web 2.0 est permis par les TIC. Le concept de
technologies de l'information et de la communication est à rapprocher de celui de société de l'information en
raison de leur impact sur le fonctionnement de la société.
TIC ou NTIC
Le terme NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) a souvent été utilisé dans
la littérature francophone au cours des années 1990 et au début des années 2000 pour caractériser certaines
11
technologies dites « nouvelles ». Mais les définitions fournies sont généralement floues ou équivalentes à
celles des TIC. La qualification de « nouvelles » est ambiguë, car le périmètre des technologies dites
nouvelles n'est pas précisé et varie d'une source à l'autre. En raison de l'évolution rapide des technologies et
du marché, des innovations déclarées « nouvelles » se retrouvent obsolètes une décennie plus tard. Parfois il
s'agit de distinguer les technologies basées sur l'Internet par opposition aux télécommunications
traditionnelles. Parfois, il s'agit de distinguer les plateformes du web 2.0 par opposition aux premières
technologies de l'Internet qui ont maintenant trois décennies et sont tout à fait obsolètes. Parfois, il s'agit de
caractériser les services issus de la convergence des télécommunications et des multimédias utilisant des
accès à haut débit car les applications utilisant seulement les accès à bas débit peuvent difficilement être
12
qualifiées de « nouvelles » . Parfois, les NTIC incluent aussi la téléphonie mobile, mais les premières
technologies mobiles qui ont plus de trois décennies peuvent-elles être qualifiées de « nouvelles » ? Le sigle
NTIC est source de confusion car il ne fait l'objet d'aucune définition officielle par les institutions
internationales responsables de ce domaine alors que le terme de TIC (ou ICT en anglais) y est défini
13
comme étant l'intégration des technologies des télécommunications, de l'informatique et des multimédias .
L'utilisation des moteurs de recherche montre que le sigle NICT, traduction de NTIC en anglais, est très
rarement utilisé (en dehors de la traduction de documents d'origine francophone) et qu'il est plutôt fait
mention de l'évolution rapide de ce domaine en permanence. Cela montre qu'il n'est pas utile d'établir des
catégories rigides pour distinguer ce qui est nouveau de ce qui ne l'est pas.
Appellations connexes
L'ARCEP évite l'utilisation du sigle TIC dans ses documents et utilise systématiquement le terme de
Communications électroniques qui est défini ainsi : On entend par communications électroniques les
émissions, transmissions ou réceptions de signes, de signaux, d'écrits, d'images ou de sons, par voie
17
électromagnétique . À noter que dans le document cité en référence, les termes de TIC ou Technologies de
l'Information et de la Communication ne sont pas mentionnés.
Les sigles anglais correspondant sont IT, pour information technology et ICT pour information
communication technology, le sigle NICT, pour new information and communication technology étant
18
beaucoup plus rarement utilisé .
Le terme infocommunications (ou info-com) a surtout été utilisé dans les années 1990 dans les pays anglo-
saxons et les pays de l’Europe de l’Est pour désigner le concept de convergence entre télécommunications et
informatique avec une approche équivalente au terme communications électroniques, mais en considérant
particulièrement les questions de traitement de l’information et de manipulation de contenus avec
19, 20
l’utilisation d’Internet .
Dans le système éducatif français, on évoque plutôt les technologies usuelles de l'information et de la
communication (TUIC) et les technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement
(TICE).
Exemple 1 : Les opérateurs de télécommunications ne sont plus seulement des exploitants de réseaux de
télécommunications, ils deviennent des fournisseurs de services Internet en s’appuyant sur les accès aux
24, 25
abonnés qu’ils détiennent et la téléphonie n’est plus qu’un segment de service parmi bien d’autres . Par
exemple France Telecom est devenue également un distributeur de chaînes de télévision et de musique.
Exemple 2 : les réseaux des TIC. Dans les années 1980 et 90, les réseaux étaient spécialisés par domaine et
il fallait différents systèmes de transmission (et parfois différentes infrastructures) pour la téléphonie, la
transmission de données entre ordinateurs, la radio et la télévision. Maintenant les réseaux en technologie IP
à haut débit sont communs pour toutes les formes de service et les octets de la téléphonie sont acheminés par
les mêmes routeurs sur les mêmes artères que les octets des consultations des sites Internet, des transferts de
26, 27
fichiers, du streaming de vidéos ou du courrier électronique .
Exemple 4 : les terminaux téléphoniques mobiles. Au début des années 2000, un terminal téléphonique
servait essentiellement aux communications téléphoniques et la facture était composée d’un abonnement et
d’un montant proportionnel aux durées des communications par catégorie en fonction de la distance. La
convergence numérique est particulièrement illustrée par les nouveaux terminaux téléphoniques appelés
smartphones. Ils contiennent plus de capacité en mémoire et de puissance de calcul que les ordinateurs
personnels des années 1980 et même 90. Ils permettent de prendre des photos et des vidéos avec des
performances équivalentes à de bons appareils de photos ou caméscopes des années 1990. Ils sont utilisés
comme des baladeurs pour écouter de la musique enregistrée ou voir des images ou des vidéos enregistrées.
Exemple 5 : les industriels producteurs de biens électroniques. Un fabricant d’ordinateur (Apple) devient
l’un des plus grands fabricants de terminaux téléphoniques et devient un intermédiaire de premier plan dans
la vente de produits et services audiovisuels avec le logiciel multimédia iTunes. Apple développe aussi sa
propre suite bureautique iWork, en concurrence directe avec Microsoft Office.
Applications
Dans l'éducation
Dans la formation
Learning management system (enseignement à distance)
Logiciel de gestion de la formation (formation présentielle et administration)
Dans la santé
Dossier médical personnel
Technologie et vieillissement (Gérontechnologie)
Dans l'économie
Commerce électronique
Dans l'environnement
Éco-informatique
Informatique durable
Avantages
L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des entreprises. En effet,
selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance économique aux États-Unis.
Limites
Contrairement à ce que les adjectifs « virtuel » ou « immatériel », souvent appliqués à ces
techniques, sous-entendent, forte empreinte environnementale due à l'utilisation d'une
quantité importante de matériaux critiques, et notamment de métaux (voir section suivante).
Problèmes d'ergostressie (stress lié à l'utilisation des TIC) provenant souvent d'un manque
de cohérence dans la conception de ces systèmes complexes.
Problèmes de rentabilité : l'impact des TIC notamment sur le développement économique
fait encore l'objet des nombreuses controverses.
Coût du matériel, du logiciel, l'entretien et de la maintenance et du renouvellement ; certains
matériels sont rapidement désuets en raison du rythme soutenu des innovations (18 mois),
ou semblent avoir fait l'objet de stratégies d'obsolescence programmée ;
Il est fréquent de voir apparaître un suréquipement par rapport aux besoins, et donc une
sous-utilisation des logiciels.
Coût de la formation professionnelle du personnel, de sa résistance aux changements.
Coût entraîné par la modification des structures, par la réorganisation du travail, par la
surabondance des informations.
Rentabilité difficilement quantifiable ou difficilement prévisible sur les nouveaux produits.
Parfois, d'autres investissements semblent pouvoir être aussi bénéfiques (Recherche et
développement, Formation du personnel, Formations commerciales, organisationnelles,
logistiques).
La fracture numérique géographique peut être source de nouvelles inégalités. Les serveurs
consomment à eux seuls autant que le parc de tous les ordinateurs, pour le refroidissement
notamment. Leur consommation (refroidissement inclus) est passée de 3,6 TWh/a, à
5,2 TWh/a, de 2006 à 2008, alors que la consommation des datacentres diminuait
28
fortement .
Modification du type et contenu du travail. En France, cette question a été traitée par le
Centre d'analyse stratégique (CAS) dans un premier rapport sur l'impact des TIC sur les
29
conditions de travail (en février 2012 et dans un second rapport concernant plus
30
spécifiquement la fonction publique (janvier 2013) ; il estime que certaines des modalités
du travail des fonctionnaires tendraient à se rapprocher de celles des salariés du privé, alors
que « à ces spécificités organisationnelles s’ajoutent les missions propres à l’administration
et les profils particuliers des agents eux-mêmes » ; les TIC ont permis aux fonctionnaires un
travail facilité, des gains de temps gestionnaire au profit du temps de contact avec le public,
etc.), mais en étant soumis à un contrôle accru des tâches et des missions et à un certain
isolement au travail, etc. Par ailleurs, la géolocalisation est une composante des TIC qui
tend à se généraliser dans le domaine professionnel ; il devient maintenant légitime de
31
s'interroger sur la légalité de cette pratique en France . En effet, l'entreprise, dans la
gestion de ses salariés, se doit de respecter la vie privée de ces derniers de manière à éviter
des litiges potentiels liés à une géolocalisation tous azimuts. Le code du travail, la CNIL et la
jurisprudence se posent progressivement comme régulateurs de ces technologies de
géoréférencement dans l'optique de trouver un juste milieu entre la vie privée du salarié et le
32
pouvoir managérial .
Des problèmes se posent aussi en matière de sécurité et d'éthique aggravés par
l'internationalisation des règlementations : « fun » [Quoi ?], chantage, escroquerie, subversion,
etc., face à certains publics vulnérables notamment (enfants, personnes âgées).
À l'heure actuelle, hormis pour des règles techniques, au sein de quelques grands systèmes
collaboratifs, il semble qu'aucune « gouvernance mondiale » ne soit vraiment parvenue à
une vision à long terme, ni à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales
réputées communes ».
La mondialisation de ces technologies et leurs autres usages ont des effets environnementaux : en 2013, ce
40
secteur consommait environ 7 % de toute l’électricité produite sur la planète . Le constat des années 2000-
2015 est que :
Cette empreinte augmente aussi à cause d'usages plus consommateurs d'énergie (ex :
streaming vidéo = 63 % du trafic Internet mondial en 2015, pour 74 % aux USA en 2016, et
42
78 % prévus en 2021 aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine par Cisco ; Netflix
43
consommant 1/3 de tout le trafic Internet d'Amérique du Nord alors que son expansion
mondiale est à peine entamée 1
En 2008 les TIC consommaient en France (35,3 TWh/an en 2008 ; 6,2 % de toute
l'électricité en 2005 et 7,3 % en 2008), mais avec une croissance moins rapide que celle des
usages (+19 % en trois ans vs 40 % pour l'augmentation des équipements et une explosion
des usages). Sur ces 35, 3 TWh/an, les télécoms en représentent 6,7 TWh/an). Selon
France Télécom si l'on ne tenait pas compte de l'augmentation des usages, les matériels
plus économes ont permis de diminuer la consommation de 30 %.
L'empreinte eau des TICs grandit aussi (de l'eau est consommée pour produire les
composants, et pour refroidir les centres de données).
D'après une étude publiée lors du colloque Colloque EJC - ICT 2012, les « Technologies de l'Information et
de la Communication - émettent autant de CO2 (2 % à 5 % des émissions globales annuelles, selon les pays)
44, 45
que l'industrie aéronautique tout en affichant une croissance de 20 % par an » .
Selon un rapport Votre cloud est-il Net? (avril 2012), « Certains centres de traitement des données
46
consomment autant d’électricité que 250 000 foyers européens . Si le cloud était un pays, il se classerait au
5e rang mondial pour la demande en électricité, et ses besoins devraient être multipliés par trois d'ici à
46
2020 . » De plus, selon Sandvine, mi-2018, « au minimum 50 % du trafic d'Internet est crypté », et plus
probablement 75 à 90 % du trafic total en raison du nombre d'applications chiffrant « généralement » leurs
47
données (~98 % du flux sur YouTube), ce qui augmente aussi la consommation d'énergie . Quand
Windows 10 a été envoyé par l'internet à des millions d'utilisateur, la bande passante a été très fortement
consommée par le flux des données.
En 2010, en France, une charte a engagé les opérateurs à économiser l'électricité et à améliorer la
48
récupération et le recyclage des matériels informatiques . De 2005 à 2008, les unités centrales personnelles
et les écrans vendus consomment un peu moins d'énergie, mais la consommation des portables a légèrement
49
augmenté (en 2013, dans le meilleur des cas, une réduction de 0,5 % de la consommation d'électricité
50
semblait possible, contre +5 % environ .
Pour leur image et parce que les prix des renouvelables sont devenus attractifs voire moins chers et moins
volatils que d'autres formes d'énergies ; de leur propre initiative ou à la demande de grands clients (ou à la
37
demande d'ONG comme Greenpeace ), à partir de 2015 environ Facebook, Apple et Google se sont
engagés à progressivement utiliser des sources d'énergie 100 % renouvelables pour leurs serveurs, rejoints
37
par Switch (jugé en 2017 énergiquement très vertueux par Greenpeac ). Fin 2017, 20 autres sociétés du Net
s'étaient aussi engagés (dont Adobe, Amazon Web Services (AWS), Apple, Box, Digital Realty, Equinix,
Etsy, Hewlett Packard Enterprise, Infosys, Microsoft, Naver, Rackspace, Salesforce, SAP, Switch,
Workday ; certaines étant des sociétés mondiales de cloud computing mais accusaient un retard
considérable. En Corée du Sud, Samsung SDS et Kakao, modestement faisaient pression pour obtenir en
Asie un accès plus large aux énergies renouvelables pour leurs serveurs.
En 2015, la production d'électricité renouvelable dépassait les 3,2 GW aux États-Unis ; aux 2/3 utilisées par
51
de grandes sociétés de l'Internet . Google est devenu le 1er acheteur mondial d'énergies vertes) et comme
Apple sa croissance est plus que compensée dans ce domaine par une croissance au moins équivalente de
37
son approvisionnement en énergies verte , mais d'autres géants et grands acteurs du net changent peu ou
stagnent dans l'application de leurs engagements ; ce que montre en 2015-2017 l'explosion du nombre de
datacenters construits en virginie (l'État qui produit le Moins de renouvelables aux États-Unis et qui
n'encourage pas ou peu les services publics à en produire). Certaines entreprises comme Amazon Web
Services (AWS) se montrent vertueuses dans certains États et non dans d'autres (comme en Virginie).
Enfin D Trump a forcé son administration à soutenir le gaz de schiste et une relance du charbon, et les
géants du net chinois (Tencent, Baidu, Alibaba et Navera) semblent en 2017-2018 vouloir continuer à
37
dépendre du charbon ou d'autre sources polluantes d’électricité .
Facteurs économiques
Le développement des activités tertiaires au détriment des activités primaires et secondaires dans les pays
52
industrialisés a augmenté les besoins de traitement de l'information et de communication des entreprises .
Selon l’étude publiée dans le chapitre 4 du rapport IC4D06, Information and Communications for
53
Development 2006: Global Trends and Policies , de la Banque Mondiale portant sur 20 000 entreprises de
26 secteurs dans 56 pays en développement, les entreprises qui ont davantage recours aux TIC font preuve
d’une plus grande productivité, d’une croissance plus rapide, d’investissements plus importants et d’une
54
plus grande rentabilité. De nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) ont participé à cette étude .
Facteurs sociétaux
Les collectivités locales investissent dans la formation sur les TIC pour améliorer la compétitivité des
57
entreprises de leurs territoires .
Les mêmes outils de TIC sont utilisés aussi bien dans le domaine professionnel que dans le domaine privé,
ce qui entraîne à la fois un brouillage de la frontière entre ces deux domaines et une stimulation pour se
58, 59, 60
doter de ces outils de TIC .
Les ménages consacrent plus d'argent aux TICs, même dans les milieux populaires, avec en contrepartie une
réduction d'autres types de dépenses (par exemple, réduction d'achats de journaux, de magazines, de
61 62
CD....) ; selon l'agence Aravis les statistiques de dépenses des ménages montrent que les TICs ont un
63
63
poids financier qui a quintuplé depuis 1960 dans le budget : augmentation de la consommation en volume
nettement plus forte (+ 8,1 % par habitant) que les autres postes (+ 2,5 %), principalement dans les années
64
1970 (diffusion de la téléphonie fixe) et depuis 1995 (téléphonie mobile et internet) .
À la question : « Si vous ne deviez regarder que deux médias dans votre vie, lesquels choisiriez-vous ? », les
enfants du millénaire répondent : Internet à 61 %, la télévision à 49 %, le cinéma à 35 %, la radio à 29 %, la
65
presse quotidienne à 17 % et les magazines à 9 % .
Les terminaux des TIC à haut débit (ordinateurs personnels et téléphones 3G) sont de plus en plus utilisés
pour la radio et la télévision en lieu et place des terminaux traditionnels spécifiques à chaque catégorie
d'audiovisuel. L'écoute en mode différé de la TV (catch-up TV ou replay) ou d'émissions de radio via le
téléchargement (podcast) augmente la gamme de ce qu'on peut choisir de voir ou entendre. Les 14-24 ans
veulent pouvoir consommer leurs émissions préférées n'importe quand, n'importe où et sur n'importe quel
66
écran . Dans les années 2000 le streaming est de plus en plus utilisé, faisant reculer le téléchargement
67
illégal , mais en consommant de la bande passante et de l'énergie, tout comme le jeu multi-joueurs en
ligne.
68
Des projets cherchent à utiliser les TIC pour lutter contre l'isolement des séniors (ex : projet Monalisa) .
Les Moocs, les webinars et le fait de pouvoir interagir en temps réel dans les débats et forums apporte un
nouveau degré de participation des consommateurs. Grâce au web 2.0, les réseaux sociaux et les services à
base de contenus générés par les utilisateurs ont connu un essor spectaculaire, changeant les relations
69
sociales pour des centaines de millions de personnes , mais en augmentant aussi la consommation d'énergie
de l'internet.
Facteurs techniques
La numérisation de toutes les informations de toute nature: textes, images, photos, musique, films, etc. a
permis de tirer parti de la convergence numérique dans les TIC en mutualisant de couteuses infrastructures
de commutation et de transmission au lieu d'avoir des infrastructures spécifiques pour chaque catégorie de
service (téléphone, transmission de données, diffusion de l'audiovisuel). Cette caractéristique est d'autant
plus importante que ces infrastructures sont caractérisées par des coûts fixes élevés et des coûts marginaux
faibles. Cela a entraîné un profond bouleversement des modèles économiques des opérateurs de
télécommunications.
Facteurs commerciaux
En quinze ans, le marché des TIC a été bouleversé, d'abord avec l'essor phénoménal de la téléphonie mobile
et de l'Internet fixe à haut débit, puis récemment avec l'Internet mobile à haut débit, ce qui caractérise l'étape
majeure de la convergence des technologies du traitement de l'information et de la communication.
L'évolution des coûts des systèmes des TIC et le développement de la concurrence avec l'émergence
nouveaux fournisseurs de service ont favorisé un essor spectaculaire des offres commerciales des services de
l'information et de la communication, puis un recentrage sur les GAFA. Des bouquets de service aux tarifs
forfaitaires abordables incluent maintenant des appels téléphoniques illimités, un accès à l'Internet à haut
70
débit et un accès à des chaînes de télévision .
Les opérateurs ne cherchent plus de vendre des minutes de communications, mais de la bande passante et
des services à valeur ajoutée. La part des revenus des opérateurs de télécommunications venant de la
téléphonie vocale est en baisse constante alors celle des revenus venant des services de données et de
l'Internet croît.
Dans les années 1980 et 1990, le développement des TIC était surtout mesurable par l’augmentation du
nombre de lignes téléphoniques fixes dans un contexte de privatisation et d’ouverture du marché à la
concurrence. Dans les années 2000, il s’est mesuré par le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile et à
l’Internet, d’abord en bas débit, puis en haut débit. Puis la diffusion de la téléphonie ayant atteint des
niveaux spectaculaires (même dans les pays en développement) le développement des TIC se mesure
maintenant au nombre d'accès aux services Internet à haut débit et à leur utilisation effective dans la société
de l'information. Economiquement parlant, les indicateurs des TIC forment quatre grandes catégories : (I)
infrastructure et accès au TIC, (II) accès aux TIC et leur utilisation par les ménages et les particuliers, (III)
utilisation des TIC par les entreprises et, (IV) secteur des TIC et commerce des biens TIC. Ces quatre
grandes catégories sont issues de recherches partenariats faites sur la mesure des TIC au service du
développement à partir de juin 2004 pour faire en sorte que le développement des TIC soit mesuré par un
ensemble cohérent d'indicateurs (incluant notamment les éléments essentiels des TIC et l'accès aux services
Internet à haut débit).
Grands résultats
La prospective de l'UIT était que le nombre d'abonnements à large bande fixe dépasserait les 688 millions
avant la fin 2013 (taux de pénétration de 9,8 %) et + 21 % de 2010 à 2013 pour le mobile, pour atteindre
2,1 milliards fin 2013 - soit un quasi-triplement du nombre d'abonnements au large bande fixe, restant
toutefois inférieur à celui des abonnements au cellulaire mobile, attendu à 6,84 milliards fin 2013. Le
nombre d'internautes dans le monde devant selon cette même prospective atteindre les 2,7 milliards fin
2013. Dans les pays en développement, il devait ainsi plus que triplé de 2007 à 2013 pour dépasser
71
1,8 milliard .
Stimulé par la croissance du nombre de connexions Internet sur des plates-formes fixes et mobiles, le trafic
utilisant le protocole Internet (IP) a littéralement explosé, passant de 1 pétaoctet par mois il y a vingt ans à
44 000 pétaoctets en 2012. Et rien ne semble devoir arrêter la croissance du trafic IP: en 2013
14 000 pétaoctet/mois étaient attendus (deux fois le trafic mondial total entre 1994 et 2003). Cette
croissance est alimentée par l'augmentation du nombre de personnes et d'appareils connectés et par la
71
généralisation de contenus en ligne abondants, diversifiés et souvent « gratuits » .
72
Dans les années 2000 le haut-débit reste financièrement inaccessible aux pays en développement . Et
l'accès à internet reste inaccessible aux personnes en situation d'illectronisme (fracture numérique).
Rôle de l'UIT
L'UIT (Union Internationale des Télécommunications) est l'institution spécialisée des Nations unies pour les
questions relatives aux technologies de l'information et de la communication (TIC). L'UIT fournit le système
de statistiques sur les TIC qui est le plus complet et le plus fiable en raison des contributions des ministères
73
73
et autorités de régulation de tous les pays membres . Les statistiques collectées et distribuées par l'UIT sont
relatives aux domaines suivants :
Les statistiques sur les infrastructures et sur l'accès en télécommunication sont collectées
chaque année au travers de 2 questionnaires envoyés aux ministères des TIC et aux
autorités de régulation des télécommunications ; Cela inclut les indicateurs sur le réseau des
téléphones fixes, les services de téléphonie mobile, La connexion Internet/Haut-débit, les
trafics, les revenus et investissements;
Les statistiques sur l'accès aux télécommunications des ménages et des individuels, ainsi
que sur leur utilisation sont collectées chaque année par un questionnaire envoyé aux
Bureaux nationaux des statistiques (BSN). Cela inclut les principaux indicateurs développés
par le partenariat sur la mesure des TIC pour le développement;
Les statistiques sur les prix/tarifs des services de télécommunications/TIC sont collectées
chaque année au travers d'un questionnaire envoyé aux ministères des TIC et aux autorités
de régulation des télécommunications. Cela inclut les prix sur la téléphonie fixe et mobile
prépayée et sur les services Internet haut-débit fixes (câblés).
Le site de l'UIT fournit un ensemble de définitions des concepts et des indicateurs caractérisant les
74, 75 , 76
Technologies de l'Information et de la Communication .
L'UIT fournit gratuitement des données historiques annuelles de 2000 à 2012 de tous les pays / économies
77
membres de l'UIT pour les indicateurs suivants au niveau mondial et par région .
78
Abonnements à un téléphone fixe
79
Abonnements à un téléphone mobile
80
Pourcentage de particuliers utilisant l'Internet
Abonnements à un accès à Internet à haut débit par une ligne fixe (ou accès filaire haut
81
débit)
Indicateurs fondamentaux sur l'accès et l'utilisation des TIC par les ménages et les
82
individus
83
Statistiques sur les nombres d'utilisateurs des TIC ventilés par genre
Par ailleurs, l'UIT commercialise une base de données (sur support informatique ou sur support papier)
fournissant les données historiques annuelles pour une centaine d'indicateurs caractérisant les TIC pour les
84
pays membres de l'UIT .
En 2013, il y avait plus de 2,4 milliards de téléphones cellulaires, tablettes et PC vendus dans le monde.
De plus, au cours de la même année, 476 millions de tablettes ont été achetées et 271 millions d'ordinateurs
portables.
Une liste d'indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC a été mise au point par une structure spécialisée
85
internationale appelée « Partenariat sur la mesure des TIC au service du développement » . Cette structure
a été lancée en juin 2004, et se compose des membres suivants : Eurostat, l’Union internationale des
télécommunications (UIT), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la
Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), quatre commissions
régionales de l’ONU — la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA), la
Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), la Commission économique et
sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) et la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale
(CESAO) —, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO),
l’Institut de statistique de l’UNESCO, le Groupe d’étude des technologies de l’information et des
communications et la Banque mondiale. L'objectif de ce Partenariat est d'homogénéiser le choix des
indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC et de proposer des définitions standard de façon à éviter
l'incohérence des appellations et des définitions des indicateurs publiés précédemment à travers le monde et
selon les différentes institutions. Cette homogénéisation est indispensable pour garantir des comparaisons
pertinentes des différents pays à une date donnée et une standardisation permet de garantir un suivi pertinent
des données historiques d'un pays sur une période donnée.
85
Liste des indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC
Indicateurs fondamentaux sur l’accès aux TIC et leur utilisation par les ménages et les particuliers
Indicateurs fondamentaux sur l’accès l'utilisation des TIC par les entreprises
Indicateurs fondamentaux sur l'utilisation des TIC par les particuliers, les entreprises
ED1 Proportion d’écoles disposant d’un poste de radio utilisé à des fins d’enseignement
ED2 Proportion d’écoles disposant d’un poste de télévision à des fins d’enseignement
ED3 Proportion d’écoles disposant d’une installation de communication téléphonique
ED4 Rapport élèves-par-ordinateur dans les écoles offrant un enseignement assisté par
ordinateur
ED5 Proportion d’écoles disposant d’un accès à l’Internet, par mode d’accès
ED6 Proportion d’élèves disposant d’un accès à l’Internet à l’école
ED7 Proportion d’élèves inscrits à des études tertiaires dans des filières relatives aux TIC
ED8 Proportion d’enseignants qualifiés en TIC dans les écoles
Utilisation des TIC par les administrations et d’autres organismes du secteur public
L'indice de développement des TIC ou IDI est un indice composite visant à caractériser le développement
des TIC de chaque pays. Cet indice a été mis au point par un ensemble d'institutions internationales et un
86
rapport annuel est publié par l'UIT pour actualiser les résultats . On y trouve la valeur de l'IDI de chaque
pays et ses composantes essentielles. On y trouve aussi un autre indicateur fondamental sur le TIC, le coût et
l'accessibilité du large bande. Le résumé analytique de 2012 fournissait également un autre indicateur
fondamental : le panier de prix des TIC qui est une valeur composite des prix d'éléments représentatifs de
87
services des TIC . Des résultats plus complets, et une définition complète du calcul de l'IDI et de ses
composantes ainsi qu'une définition du calcul du panier de prix des TIC avec la définition des sous-paniers
88
sont disponibles dans la version anglaise du rapport de 2013 Measuring the Information Society .
Chaque année, le Forum économique mondial publie le Networked Readiness Index, un indice défini en
fonction de la place, de l'usage et du bénéfice que peut tirer un pays des technologies de l'information et des
communications. Cet indice prend en considération une centaine de pays (133 en 2009-2010) et permet
d'établir un classement mondial. Cet indice reste encore sous le niveau souhaité si l'on tient compte des
besoins et des limitations imposées par les situations actuelles.
Classement 2010
89
Source : Forum économique mondial, 2010
Classement 2012
Rang Pays Score Évolution du classement en 2 ans
1 Suède 5,94 -
2 Singapour 5,86 -
3 Finlande 5,81 +3
4 Danemark 5,70 -1
5 Suisse 5,61 -1
6 Pays-Bas 5,60 +3
7 Norvège 5,59 +3
8 États-Unis 5,56 -3
9 Canada 5,51 -2
10 Grande-Bretagne 5,50 +3
... ... ...
23 France 5,12 -19
90
Source : Forum économique mondial, 2012
Classement 2016
91
Source : Forum économique mondial, 2016
Notes et références
1. http://www.itu.int/net/pressoffice/press_releases/2011/15-fr.aspx#.VHzHDqN3vcs
2. « Des prix plus abordables pour les services TIC dans le monde entier » (http://www.itu.int/net/
pressoffice/press_releases/2011/15-fr.aspx#.VHzHDqN3vcs)
3. McKinsey & Company (2011), Impact d'internet sur l’économie française ; comment internet
transforme notre pays (http://www.economie.gouv.fr/files/rapport-mckinsey-company.pdf) du
ministère de l'économie, PDF, 45 pages.
4. Observatoire International des Métiers Internet (http://www.metiers-internet.eu).
5. Enquête sur les technologies de l'information et de la communication et le commerce
électronique 2010 (http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=tic10)
6. Parmi les premiers penseurs à avoir mis en lien le développement des TIC et la menace des
libertés figurent l'écrivain anglais Aldous Huxley et le sociologue français Jacques Ellul.
7. Définition de TIC, dictionnaire Larousse (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/TIC/1091
0450)
8. Grand dictionnaire terminologique de l'OQLF (http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fich
e=8349341)
9. Indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC (http://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Documents/par
tnership/CoreICTIndicators_f.pdf)
10. INSEE (http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/technologie-inform-comm
unic.htm)
11. [1] (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/NTIC/186559?q=NTIC#10927939)
12. Histoire des télécommunications
13. ICT Regulation toolkit (http://www.ictregulationtoolkit.org/en/home)
14. ARCEP, Étude sur le périmètre de la notion d'opérateur de communications électroniques, [2]
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15. Convergence, IP telephony and Telecom Tegulation, William Melody (http://www.infodev.org/inf
odev-files/resource/InfodevDocuments_2.pdf)
16. Vue d'ensemble sur la réglementation du secteur des télécommunications, Module 1, Kit d'aide
sur la réglementation des TIC, [3] (http://www.ictregulationtoolkit.org/Documents/Document/Do
cument/3928)
17. Réflexions sur l’évolution, à l’ère d’internet, de la régulation de l’audiovisuel et des
communications électroniques et sur ses conséquences, [4] (http://arcep.fr/fileadmin/reprise/co
mmuniques/communiques/2012/evolution_regulation_internet_audiovisuel-oct2012.pdf)
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l/Sallai_38.pdf)
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obuda.hu/journal/Baranyi_Csapo_33.pdf
20. Krafft, J.: Profiting in the Info-Coms Industry in the Age of Broadband: Lessons and New
Considerations. Technological Forecasting & Social Change, Vol. 77, p. 265-278, 2010
21. « Technologies Clés 2015 » (https://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publ
ics/114000139.pdf)
22. Édition 2013 et antérieures, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication,
[5] (http://www.agence-nationale-recherche.fr/suivi-bilan/sciences-et-technologies-de-l-informati
on-et-de-la-communication/)
23. Progrès accomplis dans la mise en œuvre et le suivi des résultats du Sommet mondial sur la
société de l’information aux niveaux régional et international, Conseil économique et social,
Nations Unies, Genève, juillet 2013, [6] (http://unctad.org/meetings/fr/SessionalDocuments/a68
d65_fr.pdf)
24. Les Aspects Juridiques et Institutionnels de la Réglementation Module 6, Kit d’aide sur la
réglementation des TIC, [7] (http://www.ictregulationtoolkit.org/Documents/Document/Documen
t/3387)
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[8] (http://graphics.eiu.com/files/ad_pdfs/Agilent_Convergence_WP.pdf)
26. Network convergence (http://searchitchannel.techtarget.com/definition/network-convergence)
27. POLICY CONSIDERATIONS FOR AUDIO-VISUAL CONTENT DISTRIBUTION IN A
MULTIPLATFORM ENVIRONMENT, Directorate for Science, Technology and Industry
committee for Information, Computer and Communications Policy, OECD, janvier 2007 [9] (htt
p://www.itu.int/osg/csd/wtpf/wtpf2009/resources/OECD%20convergence%20policy%20AV%20
Content.pdf)
28. Rapport IDATE (http://www.fftelecoms.org/sites/default/files/contenus_lies/idate_etudetic_janvi
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travail (http://www.strategie.gouv.fr/content/limpact-des-tic-sur-les-conditions-de-travail-note-de
-synthese-266-fevrier-2012) (février 2012)
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tp://www.strategie.gouv.fr/content/tic-conditions-de-travail-fonction-publique-na318) ? ; Note
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31. Thierry Vallat, « Une micropuce implantée sous la peau des salariés: est-ce bien légal (fr)? » (h
ttp://Une%20micropuce%20implantée%20sous%20la%20peau%20des%20salariés:%20est-c
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32. « Une micropuce implantée sous la peau des salariés : est-ce bien légal ? » (http://www.lagbd.
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green internet ? (http://www.clickclean.org/downloads/ClickClean2016%20HiRes.pdf) (en)
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octobre 2018, 88 p. (présentation en ligne (https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-n
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pport-final-v8-WEB.pdf) [PDF]), p. 59.
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arch?client=safari&rls=en&q=Global+e-Sustainability+Initiative&ie=UTF-8&oe=UTF-8) (GeSI),
une association sectorielle basée à Bruxelles.
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merging_Trends_in_Electricity_Consumption_for_Consumer_ICT/links/00b7d520df6b552e5f00
0000.pdf),cité dans le rapport Greenpeance 2017
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3.html)
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en/us/solutions/service-provider/vni-network-traffic-forecast/infographic.html)
43. https://www.sandvine.com/trends/global-internet-phenomena/
44. Colloque EJC - ICT 2012 (http://www.ens-lyon.fr/LIP/RESO/ejc2012/) (consulté le 11 avril
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(http://entretiens.centrejc.org/docs/14Programme.pdf) (consulté le 11 avril 2013).
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onal/publications/climate/2012/iCoal/HowCleanisYourCloud.pdf)
47. (en) In the Global Internet Phenomena report that will be released tomorrow, we give a
conservative number that "more than 50% of the traffic on the internet is encrypted." In reality,
the number is probably closer to 75-90% of the overall traffic, since some applications "usually"
encrypt their data (https://www.sandvine.com/blog/global-internet-phenomena-encrypted-traffic-
dominates-the-internet)
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p://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Charte_engagement_du_secteur_des_teleco
ms_-_FFT.pdf), Paris, le 22 juillet 2010 [PDF]
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er2010_1_1.pdf), p. 8-22.
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168445~piPK:64168309~theSitePK:5870636,00.html)
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réalités suisses. Mara C. Harvey, Dissertation.com, [13] (https://books.google.fr/books?id=hbh
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a=X&ei=mJR4UpT_F46S0AWT04CIAg&ved=0CEoQ6AEwATge#v=onepage&q=emplois%20in
formatique%20t%C3%A9l%C3%A9communications%20tertiaire&f=false)
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oment_1491723_3236.html)
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82. (Core indicators on access to, and use of, ICT by households and individuals, latest available
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83. (excel, [29] (http://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Documents/statistics/2013/Gender_2008-201
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86. Un résumé analytique de ce rapport est disponible sur la page Internet (http://www.itu.int/en/IT
U-D/Statistics/Documents/publications/mis2013/MIS2013-exec-sum_F.pdf)
87. Le résultat pour chaque pays est disponible à l'adresse suivante (http://www.itu.int/dms_pub/itu
-d/opb/ind/D-IND-ICTOI-2012-SUM-PDF-F.pdf)
88. Indicateurs fondamentaux relatifs aux TIC, Partenariat sur la mesure des TIC au service du
développement, UNCTAD, [31] (http://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Documents/publications/
mis2013/MIS2013_without_Annex_4.pdf)
89. Network Readniss Index Rankings 2010 (http://members.weforum.org/pdf/GITR10/TheNetwork
edReadinessIndexRankings.pdf)
90. The Networked Readiness Index 2012 (http://www3.weforum.org/docs/GITR/2012/GITR_Overa
llRankings_2012.pdf)
91. The Networked Readiness Index 2016 (http://www3.weforum.org/docs/GITR2016/WEF_GITR_
Full_Report.pdf)
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Sciences de l'information et de la communication
Télécommunications
Société de la connaissance
Technologie
Transformation numérique
Lien externe
Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive (http://interstices.info/m-serres-l
ille), une conférence de Michel Serres, en 2007.
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