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En pratique, les déversoirs d’orage qui sont utilisés remplissent souvent mal leur rôle :
Le rejet direct au milieu naturel est constitué d’un mélange d’eaux pluviales et d’eaux
usées qui peuvent être fortement polluées.
Le fonctionnement de la station d’épuration peut être compromit par l’arrivée d’un
mélange d’eaux d’origines différentes dont la composition est souvent très différente de celles
des eaux usées souillées.
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IV.2.2 Système séparatif :
Ce système prévoit l’évacuation des eaux d’égout ménagères et industrielles dans une seule
conduite, les eaux pluviales dans une autre. Ces deux canalisations ont fréquemment des
tracés différents à l’exception de certains tronçons.
A : Réseau pluvial : Le réseau sera prévu pour évacuer les pointes de ruissellement.
Il faut des lignes de plus grandes pentes pour déverser les eaux dans le cours d’eau le plus
proche.
B. Réseau d’eau usée : ce réseau de conduites est conçu pour le transit des eaux
usées jusqu’à la station d’épuration éloignée de la ville.
Le cheminement de son tracé nécessite une faible pente. L’avantage de ce système réside dans
une singularité du débit (faibles variations des débits d’eaux usées au niveau d’une
agglomération). Ce système présente certains avantages par rapport au premier :
Remarque :
On peut considérer également le système pseudo séparatif qui prévoit l’évacuation des eaux
usées et une fraction des eaux de ruissellement (eaux de toitures et d’espaces privés) dans un
seul réseau (conduite), l’autre fraction des eaux de ruissellement sera transitée par les
caniveaux et quelques tronçons d’ouvrages pluviaux.
Il est assez comparable au système séparatif. L’inconvénient de ce système réside dans le
risque du mauvais fonctionnement de la station d’épuration dû à l’apport des eaux pluviales.
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IV.3 Choix d’un système d’évacuation
Il faut toujours choisir le système en fonction des conditions locales, du système existant
auquel un raccordement est possible, de la topographie (une pente faible est favorable au
système séparatif) du terrain et la répartition géographique des habitants à desservir, des
conditions économiques (cout d’investissement et d’entretien) et des conditions
d’environnement (nature du rejet et du milieu récepteur).
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STEP
STEP
(2)
(1)
4
2. Ovoïdes
voïdes préfabriqués désignés par leur hauteur « h » exprimée en centimètre.
D h
D’après les catalogues de fabrication, les hauteurs des tuyaux ovoïdes de hauteur h équivalent
aux tuyaux circulaires de diamètre D sont données
donné comme suit :
Diamètres des conduites circulaires Hauteurs
auteurs des tuyaux ovoïdes
D (mm) h (cm)
800 10
1000 13
1200 15
1400 18
1500 20
Il existe plusieurs types de conduites qui sont différents suivant leur matériau et leur
destination :
A. Conduites Poly Chlorure de Vinyle V « Poly Vinyl Chloride (C2H3Cl)n» (PVC),
uniquement (Ø <500 mm) m . Lee PVC est préparé partir de deux matières premières :à
57% de sel de mer(NaCl) et à 43% de pétrole.
Les canalisations en PVC, utilisées depuis plus de 50 ans, occupent une place prépondérante
dans le milieu du bâtiment et des travaux publics. Le PVC réunit un ensemble de propriétés
exceptionnelles,
lles, parmi lesquelles on peut distinguer : la solidité, la légèreté, l’anti corrosion,
la durabilité et l'inertie chimique.
B. Conduites en Polyéthylène à haute densité (PEHD) ), uniquement (Ø <500 <5 mm)
Ces conduites sont caractérisées par leur légèreté,
l bonnee flexibilité, Simplification de mise en
place du réseau (pièces de branchement, coudes,…), très bonne résistance aux acides et
alcools, faible
aible résistance aux agents oxydants (faible corrosion),.….etc.
C. Conduites en amiante ciment (fibrociment): caractéristiques voisines du PVC.
L’amiante ciment est un matériau constitué d’un complexe de fibres d’amiante
dispersées dans un liant hydraulique qui est le ciment.
D. Conduites en béton non armé: utilisées en préfabrication. Pour les (Ø <1200< mm)
E. Conduites en béton armé: pour grandes sections (Ø >1200 mm).
IV.5.1.2 Joints : Les es tuyaux peuvent être assemblés soit par collage (en ciment) soit par
bagues d’étanchéité. Il existe plusieurs types de joints qui diffèrts d’un fabricant un autre et
d’une conduite te à une autre selon le matériau de construction de cette dernière. Les joints
doivent être confectionnés avec soin et conformément aux prescriptions des fabricants tu
tuyau.
1. Les joints des conduites en béton armé: Le choix judicieux des assemblages est lié à la
qualité du joint. Ce dernier est fonction de la nature des eaux et de leur adaptation vis à vis de
la stabilité du sol et de la nature des tuyaux et de leurs caractéristiques (diamètre, épaisseur)
pour les tuyaux en béton armé on a différents types
typ de joints à utiliser:
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A) Joints type Rocla (en élastomère c.à.d en caoutchouc): Ce type de joint assure une très
bonne étanchéité pour les eaux transitées et les eaux extérieures. Ce joint est valable pour tous
les diamètres.
Le tuyau type « ROCLA » est fabriqué par un procédé mécanique caractérisé essentiellement
par le remplissage du béton par centrifugation.
Après emboitement, un jeu (la valeur varie suivant le diamètre du tuyau) subsiste entre les
extrémités des tuyaux adjacents, ce jeu permet des éventuels mouvements des tuyaux.
Détails d'emboitement :
Au moyen d'un appareil de traction de type "Tirefort", on rapproche l'about du tuyau à poser
du tuyau déjà posé, jusqu'à ce que la bague d'étanchiété portée par l'un vienne en contact avec
le chanfrein de l'autre. On emboite alors le tuyau à poser par tractions modérées et successives
sur le câble.
On a d’autres types de joint: Joint torique, Joint plastique (exp : un cordon en bitume et une
bague en matière plastique).
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2. L’assemblage des tubes PVC se fait par simple collage pour les petits diamètres et par
bague de joint d’étanchéité pour les conduites de moyens et gros diamètres.
3. Les canalisations en PEHD se raccordent par soudure, ce qui permet de garantir un réseau
auto-buté et d’éliminer le risque de fuite. Deux modes de raccordement existent :
l’électrofusion et la polyfusion.
L’électrofusion permet d’assembler deux tubes PEHD de même pression en utilisant des
raccords électrosoudables. Ces raccords sont des pièces injectées en PEHD dans lesquelles
sont insérées des résistances électriques permettant la soudure des deux pièces à assembler.
Lors du soudage, la dissipation de la puissance électrique permet une fusion de surface des
deux pièces à assembler (tube et raccord), assurant ainsi une cohésion parfaite et une
étanchéité complète entre les deux éléments raccordés.
La polyfusion, ou soudure bout à bout, est une méthode de soudure de tubes et raccords en
PEHD de même épaisseur et de même pression nominale (PN) sans apport de matière.La
soudure bout à bout peut être utilisée pour tout diamètre, même si l’usage destine plutôt cette
technique aux canalisations de diamètre supérieur à 200mm.
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Durant cette phase, un cordon de soudure se forme (bourrelet). Ce dernier peut être enlevé de
façon à ce qu’il n’entraîne pas de gêne à la mise en œuvre.
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- L’aération des canaux (effet de cheminée, différence de températures)
Pour les ouvrages visitables, la distance entre deux regards varie entre 200 et 300m.
Pour les ouvrages non visitables, l’espacement varie de 50 à 80m.
Un regard doit être installé sur les canalisations à chaque fois qu’on un changement de
direction ou changement de pente de canaux.
E. Les siphons : le siphon a pour but la liaison de deux ouvrages à écoulement libre
séparés par un obstacle. Ceci peut être un cours d’eau, une route, un tunnel, une voie
ferrée, …etc.
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F. Les caniveaux : ils servent transporter et acheminer les eaux de surface (pluviales)
vers les bouches d’égouts.
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Lorsqu’une surface à drainer est hétérogène « nature variable », on parle de surfaces
élémentaires Ai auquel correspondent des coefficients de ruissellement Cri. Le coefficient de
ruissellement de la surface à drainer est alors appelée coefficient de ruissellement pondéré
(moyen) Crp, il est déterminé comme suit :
∑
=
Remarque :
Suivant la nature du sol et la présence ou l’absence d’ouvrage hydraulique, nous aboutissons à
trois aspects de détermination du temps de concentration :
1 Si le bassin comporte uniquement le parcours superficiel : tc= t3 ;
2 S i le bassin comporte un parcours superficielle puis une canalisation : tc= t3+t1 ;
3 Si le bassin est urbanisé et comporte une canalisation : tc=t1 +t2 (c’est le cas qu’on
rencontre le plus souvent dans la pratique). Pour les bassins peu allongé on peut utiliser :
.**
% = 3.92 ( )
√$
α : Coefficient correcteur de l’intensité, il tient compte de la répartition de cette
dernière. En réalité, la répartition des précipitations n’est pas uniforme sur une surface
donnée. Le rôle du coefficient α est la correction de cette intensité. Pour des surfaces
très limités α est proche de l’unité.
Le coefficient α est déterminé en fonction de la distance d (distance du point « b » situé à
l’amont du tronçon à étudier au point o qui est considéré comme le centre du bassin en
question) et la largeur moyenne du bassin lm = A/L (L : longueur totale du bassin de
l’extrémité amant à l’extrémité aval).
b d o
c
L
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d(m) 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600 2800
α lm≤1/2 0.91 0.88 0.85 0.83 0.81 0.79 0.77 0.76 0.75 0.73 0.72 0.70 0.69 0.68
lm≥1/2 0.90 0.86 0.83 0.80 0.78 0.76 0.75 0.72 0.70 0.69 0.67 0.66 0.64 0.63
Critique de la méthode rationnelle :
Cette méthode est facilement applicable, la décomposition du bassin en airs élémentaire est
toujours grossièrement approchée vue la difficulté de déterminer avec précision la durée de
ruissellement entre ces différents airs et l’exutoire.
Dans notre application on suppose que le coefficient de ruissellement est constante pendant
toute la duré de la précipitation ce qui est très souvent loin de la réalité.
Cette méthode ne tient pas compte de stockage de l’eau sur le bassin lui-même.
Cependant, cette méthode reste aisément applicable sur des surfaces inférieures à 10ha voir
des toits et des cours.
Exemple 01 :
Soit les sous bassins représentés dans A1=2.5 ha
la figure ci-contre. Dans les Cr=0.6, α=1
1 2
conditions indiquées sur le schéma, 3 4
trouver en utilisant la méthode A2=3 ha
rationnelle, les débits pluviaux dans Cr=0.52, Cr=1
les tronçons de conduite 1-2 et 2-3 en
admettant une intensité moyenne des
précipitations i=80 l/s/ha et α=1.
Exemple 02
Soit les sous bassins représentés dans 5 A5’’=32%A5
A5’=20%A5
la figure ci-contre. Dans les Cr=0.6
Cr=0.2
conditions indiquées sur le schéma,
trouver en utilisant la méthode A5’’’=48%A5
Cr=0.8
rationnelle, les débits pluviaux dans 2
les tronçons de conduite I, II et III en 4
admettant une intensité moyenne des 1
précipitations i=100 l/s/ha et α=1. 3
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A : La surface à drainer en ha ;
u, v, w : sont des paramètres caractéristiques du bassin déterminés expérimentalement.
Plusieurs formules ont été proposées en fonction de la période de retour :
Période de retour T formule
10 ans Qp = 1.43. CB .@C . I .@ . A .*E (m3/s)
5 ans Qp = 1.192. CB . . I .@ . A .*E (m3/s)
2 ans Qp = 0.834. CB . . I . .@@ . A .** (m3/s)
1 an Qp = 0.682. CB . @ . I .@ . A .** (m3/s)
Pour la région de la méditerrané, et pour une période décimale:
Qp = 520. CB .@ . I . . A .E (l/s)
Remarques :
1. Les eaux chaudes doivent avoir impérativement une température inférieure à 35°C afin
d’éviter le ramollissement des joints ;
2. Il faut éviter les eaux corrosives dans les canalisations ;
3. Il faut éviter la pénétration des corps solides dans les conduites afin d’éviter les frottements
contre les parois de cette dernière.
4. Les rejets des eaux usées industrielles sont sujets à des variations. Pour cela, le coefficient de
pointe est estimé entre 2 et 3.
Exemple 03
Soit une agglomération de 1000 habitants de consommation 150 l/j/hab. La superficie totale
occupé A= 12 ha. En admettant une intensité moyenne des précipitations i=90 l/s/ha et un débit
des eaux usées industrielles Qusée. ind.=300m3/j ' (avec un coefficient de pointe Kp=3)
1. Déterminer le débit total d’évacuation ;
2. Dimensionner le collecteur ABC.
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990
LA-B= 1200m
LB-C= 978m
A
Cr=0.36
A3=25%A
988 Cr=0.8
A1=28%A
Cr=0.72
986 A2=12%A
Cr=0.20
B
A4=35%A
γ est un coefficient d’écoulement qui varie suivant les matériaux utilisés et la nature des eaux
transportées.
IV.8.1.1 Canalisations d’eaux usées
Il se forme une pellicule grasse dans les ouvrages qui améliore les conditions d’écoulement.
Aussi, le coefficient de Bazin γ peut être pris égal à 0,25 en tenant compte des inégalités dans
le réseau et d’éventuelles intrusions de sable ou de terre.
C peut donc être représenté approximativement par l’expression C=70.R1/6.
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On obtient donc :
Qc en m3/s , V en m/s, S en m2
Il faut distinguer les coefficients annoncés par les fabricants (coefficients allant jusqu’à 110
calculés en laboratoire sur une canalisation neuve sans dépôt ) et les coefficients réels qui
tiennent compte de la fixation de matières en suspension dans le fond des ouvrages (ce
biofilm se substitue alors au coefficient de Manning – Strickler du matériau de l’ouvrage).
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IV.9 Contraintes de calage des réseaux
IV.9.1 Canalisations d’eaux usées
Les canalisations d’eaux usées sont généralement circulaires.
Les contraintes de calage des canalisations d’eaux usées sont :
Conditions d’autocurage :
1. A pleine ou à demi-section : V ≥ 0,70 m/s ou à l’extrême rigueur 0,50 m/s (dans ce cas, le
rapport des vitesses est égal à 1 donc on vérifiera que la vitesse pleine section est supérieure à
0,70 m/s )
2. Pour une hauteur d’eau égale au 2/10 du ∅ : V ≥ 0,30 m/s (le rapport des vitesses étant égal
à 0,6 , on vérifiera que 0,6 VPS ≥ 0,3 m/s )
3. La hauteur d’eau doit être égale aux 2/10 du ∅, assuré par le débit moyen actuel. (le rapport
des débits étant égal à 0,12 , on vérifiera que Qmoyen ≥ 0,12 QPS)
En pratique, on pourra considérer que l’autocurage est respecté si V ≥ 0,30 m/s pour le débit
journalier moyen actuel.
Conditions d’autocurage :
1. Pour 1/10 du débit à pleine section : V ≥ 0,60 m/s
( quand rQ=Q/QPS= 0,1 ; rV=V/VPS=0,55 donc on vérifiera que VPS ≥ 1 m/s )
2. Pour 1/100 du débit à pleine section : V ≥ 0,30 m/s .
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Ces limites sont respectées avec des vitesses à pleine section de 1 m/s dans les canalisations
circulaires et 0,90 m/s dans les ovoïdes.
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18
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20
21
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IV.10.1 Utilisation des abaques
IV.10.1.1 Choix du diamètre
- choix par excès ∅1: le débit à pleine section est supérieur au débit de pointe à évacuer. :
Qps1 > Qp
- choix par défaut ∅2: la pente nécessaire à l’écoulement à surface libre I2 est supérieure à I
pente disponible. Il en résulte un risque de mise en charge du réseau, ce qui doit être évité
(remontée des eaux chez les riverains).
Section mouillée :
Périmètre mouillé :
Cependant l’abaque ab5 est d’une utilisation plus commode que le calcul pour résoudre un tel
problème.
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Qps1: débit à pleine section
Q débit à évacuer
Cosα=0.9 ⇒ α=26°
Le débit maximal est obtenu pour un angle au centre α = 26° et non pour la pleine section.
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