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I. Introduction : .................................................................................................................... 5
I. Introduction : .................................................................................................................. 17
I. Introduction : .................................................................................................................. 25
Introduction générale
L'énergie solaire photovoltaïque est l'électricité produite par transformation d'une partie du
rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque. Le terme photovoltaïque peut désigner
soit le phénomène physique, l'effet photovoltaïque découvert par Alexandre Edmont
Becquerel en 1839.
Selon les estimations l’énergie rayonnée par le soleil représenterait chaque année 40 000 fois
les besoins énergétiques que l'humanité consomme sous forme d'énergies fossiles. Malgré
cela, l'énergie solaire reste un domaine assez peu exploité. Néanmoins la prise de conscience
collective en fait une énergie douce d'avenir (même si elle est connue et utilisée depuis des
millénaires). Aujourd’hui le solaire photovoltaïque est en plein développement, on obtient un
cumul de 1791 MWc en 2005 pour l’Europe (contre 1147 MWc en 2004). Le leader européen
est l’Allemagne avec 1537 MWc.
Chapitre 1 :
Etude bibliographique
I. Introduction :
De nos jours, le photovoltaïque représente un enjeu important dans les énergies renouvelables
et plus généralement dans les énergies en général. En effet, un panneau solaire est une
technologie propre qui représente un bilan carbone largement positif sur sa durée de vie. Il
s'intègre dans le paysage sans nuisance ni impact sur l’écosystème et permet de diminuer les
pertes liées au transport de l’énergie.
Dans ce chapitre, nous présenterons une généralité concernant le secteur photovoltaïque en
décrivant les différents types de cellules solaires et une analyse bibliographique détaillée sur
les cellules solaires de gratzel.
II. Historique :
Le soleil reste la plus grande source d’énergie pour notre planète même si elle est
intermittente. Aujourd’hui, les populations ont saisi l’intérêt du soleil et de la capture de son
énergie afin de la transformer en énergie électrique. Le besoin croissant d’énergie dans le
monde conduit à un épuisement progressif des réserves d’énergie fossiles et à une
augmentation de la pollution liée à leur utilisation. Il s’avère donc nécessaire de rechercher de
nouvelles sources renouvelables d’énergie. Parmi celles-ci, l’énergie solaire représente une
alternative intéressante à condition de savoir la capturer, la transformer et la stocker. Les
dispositifs photovoltaïques sont utilisés pour transformer l’énergie solaire en électricité. En
1839, le physicien français Alexandre Edmond Becquerel a découvert «L’effet photovoltaïque
» par l’observation de la différence de potentiel apparaissant entre deux électrodes de platine
immergées dans un liquide contenant un sel d’halogénure de métal lorsque le dispositif était
éclairé. La première cellule solaire à base de sélénium fut fabriquée par Charles Fritts en
1883. Mais jusqu’à la secondaire guerre mondiale, cette découverte reste une curiosité de
laboratoire, et ce, jusqu’en 1954 lorsque trois chercheurs des laboratoires Bell Labs aux Etats-
Unis développent une cellule solaire à base de silicium présentant un rendement de
conversion de 6%. En 1958, les premiers satellites alimentés par des cellules solaires sont
envoyés dans l’espace. Ce développement notable est stimulé par le financement des
gouvernements pour améliorer les cellules solaires et pour encourager l’utilisation d’énergies
renouvelables suite aux chocs pétroliers de 1973 et 1980. Depuis cette crise, le marché
photovoltaïque (PV) est en permanent essor du fait des rendements croissants et de la
diminution régulière des coûts de production (Figure 1) :
trou. Si une charge est placée aux bornes de la cellule, les électrons de la zone n rejoignent les
trous de la zone p via la connexion extérieure, donnant naissance à une différence de potentiel
: le courant électrique circule.
Figure 2: jonction PN
1. Silicium
La filière silicium représente aujourd’hui l’essentiel de la production mondiale de panneaux
photovoltaïques. Il s’agit d’un matériau extrêmement abondant, stable et non toxique. Cette
filière est elle-même subdivisée en plusieurs technologies distinctes de part la nature du
silicium employé et/ou sa méthode de fabrication.
• Le silicium monocristallin
Il s’agit de la technologie donnant des valeurs record en termes de rendement de conversion
pour ce matériau : plus de 25% en laboratoire.
Il existe deux méthodes de fabrication. La méthode dite de Czochralski est couramment
employée dans l’industrie aujourd’hui encore et consiste en la croissance d’un monocristal de
silicium sous forme de lingot à partir d’un creuset de silicium fondu. La méthode (Floatzone)
donne des puretés de matériau bien supérieures car elle est conduite sous vide (pas de
pollution par l’oxygène) et que le procède s’affranchit de la présence du creuset et donc des
impuretés métalliques qu’il est susceptible d’introduire dans le monocristal. Cette technologie
souffre de rendements médiocres en lumière faible et de couts de production extrêmement
élevés.
• Le silicium polycristallin
Cette méthode est moins couteuse d’un point de vue énergétique mais aussi financier. Les
cellules polycristallines supportent mieux la présence d’impuretés que les cellules
monocristallines. On utilise donc généralement du silicium de moindre pureté, moins onéreux
mais aussi nécessitant moins d’étapes de fonte/purification et donc moins d’énergie.
Le silicium polycristallin est souvent produit en jetant du silicium fondu dans un creuset. En
C’est le seul type de silicium donnant accès aux applications flexibles. Le silicium amorphe
est étudié depuis les années70 et connait pendant longtemps son application principale dans
les cellules présentées dans les calculatrices, destinées à rallonger la durée devie des piles. Il
offre l’avantage d’être facilement déposable sur de grandes surfaces, d’avoir un fort
coefficient d’absorption (et donc de nécessiter de faibles épaisseurs pour fonctionner,
limitant l’utilisation des ressources en silicium), de pouvoir fonctionner sous faible
éclairement (et donc en intérieur contrairement au silicium multi et mono- cristallin) et enfin
d’utiliser très peu d’énergie lors de sa fabrication, raccourcissant ainsi son retour sur
investissement énergétique.
Les rendements maxima atteints sont de l’ordre de 10% au niveau industriel. Son principal
inconvénient provient de la dégradation de ses performances avec le temps passé sous
éclairement. Des solutions technologiques permettent cependant de s’affranchir de cette
dégradation et de marier les avantages de cette technologie avec d’autres (exemple de la
structure HIT de Sanyo).
Le Diselenure de Cuivre et d’Indium (CIS) est un matériau I-III-VI possédant une structure
chalcopyrite. Il possède un coefficient d’absorption entre 100 et 1000 fois supérieur à celui
du silicium amorphe.
Les cellules à base de matériau chalcopyrite quaternaire comme les CIGS (pour Cu (Ga, In)
(Se, S) possède également des performances extrêmement intéressantes : le Zentrum fur
Sonnenenergie und Wasserstoff-Forschung (ZSW) a annoncé à la presse en mai 2009 une
efficacité record certifiée par le Fraunhofer Institut de 19,6%. Il s’agit d’un record pour
des cellules de cette taille et produites sur un pilote de semi industrialisation. Ces deux voies
en ont ouvert une troisième. L’impact environnemental d’une cellule doit être pris en compte
lors de sa fabrication. Tenter de régler le problème de l’approvisionnement en électricité
propre (du point de Vue émission de gaz à effet de serre) en utilisant des matériaux toxiques
ou non recyclables n’est pas une option : c’est ce qui limite les cellules CdTe dans leur
développement, par exemple. Un autre facteur limitant peut être la disponibilité des
matériaux. Ainsi un des inconvénients majeurs des cellules CIGS provient du fait que le
sélénium, l’indium et le gallium sont des matériaux dont les ressources sont limitées. Cela
entraine évidemment des couts de fabrication plus importants car ces matériaux étant rares,
ils sont chers. C’est pour répondre à ces deux problématiques qu’une équipe de recherche de
l’université de Chicago en collaboration avec IBM travaille sur des cellules à la fois
dépourvues d’éléments dangereux pour la sante ou l’environnement et dont les ressources
sont relativement importantes. Ces cellules dites CZTS (pour cuivre, zinc, étain et soufre)
permettent d’atteindredes rendements de près de 10% en laboratoire
La tension de circuit ouvert Vco : Il s’agit du potentiel maximum que la cellule peut fournir,
lorsque le courant est nul.
Dans le cas des cellules de Grätzel, le Vco correspond à la différence entre le potentiel
d'oxydo-réduction du médiateur oxydé et le niveau de Fermi du semi-conducteur.
Le facteur de forme FF : Il s’agit d’un rapport qui rend compte de la qualité de la forme de
lacaractéristique courant-tension. Il est défini par la relation suivante :
Pmax Imax × Vmax
𝐅𝐅 = =
Icc × Vco Icc × Vco
Ou 𝐼𝑚𝑎𝑥 et 𝑉𝑚𝑎𝑥 représente le couple intensité-tension pour lequel la puissance délivrée par
la cellule est maximale. Le facteur de forme théorique est compris entre 0,25 et 1. Le facteur
de forme peut aussi donner des informations sur la qualité des interfaces matériau-électrode.
Lorsque sa valeur descend en dessous de 25%, cela traduit généralement la présence d’un
contact non-ohmique ou d’une couche oxydée et/ou isolante à l’interface matériau-électrode.
L’efficacité maximale de conversion d’une cellule n’a de signification que pour une
distribution spectrale et une intensité donnée. L’illumination standard la plus communément
utilisée, et celle qui sera systématiquement utilisée dans ce travail, correspond au standard
AM1.5.
La pente de la courbe I(V) au point Icc représente l’inverse de la résistance shunt (1/Rsh).
Pour minimiser les pertes, il faut diminuer Rs et augmenter Rsh. Le cas idéal est représenté
par Rsh égale à l’infini et Rs égale à zéro.
-RL représente la résistance de charge quand la cellule est connectée à un circuit externe.
VII. Problématique :
Cependant, le véritable enjeu du photovoltaïque est de réduire de façon significative le coût
du kilowattheure produit. Le silicium offre actuellement le meilleur rendement, mais sa
purification et son traitement conduisent à des coûts très élevés ainsi qu'à un procédé de
fabrication très toxique pour l'environnement et très couteux. Tout ceci constitue un frein
important au développement du photovoltaïque.
C'est pourquoi des solutions alternatives sont en développement utilisant des matériaux semi-
conducteurs autres que le silicium : oxyde de titane, chalcogénures de type Cu2ZnSnS4, et ne
nécessitant pas l’utilisation de terres rares.
Une solution plus originale est de s’inspirer de la nature (biomimétisme) dans le cas de la
photosynthèse des plantes.
Les cellules photovoltaïques à colorant sont développées dans cette optique. Dans l'avenir,
elles pourraient représenter une solution fiable à faible coût et à rendement équivalent ou
supérieur.
Résumé :
Dans ce chapitre nous allons présenter les cellules
solaires de Gratzel, leur composition et leur principe de
fonctionnement.
Chapitre 2 :
Cellule de Gratzel
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la cellule solaire sensibilisée par colorant ou cellule de
Graetzel, elle est considérée comme une cellule photoélectrochimique.
II. Définition :
Les cellules de Grätzel (nom de l'inventeur de l'École polytechnique fédérale de Lausanne)
sont des cellules solaires nanocristallines à colorant. La résistance à la chaleur en était le point
faible mais fait l'objet de recherches intensives.
Ces cellules sont inspirées de la photosynthèse et sont formées d'un côté d'une couche de
dioxyde de titane recouverte d'un colorant appelé « sensibilisateur » et de l'autre d'une
solution électrolytique. Lorsqu'un rayon lumineux tombe sur le colorant, un électron est
éjecté. Tous les électrons ainsi libérés traversent l'oxyde, sont collectés au bord de la cellule et
ensuite dirigés vers un circuit externe.
III. Historique :
L’histoire de la cellule à colorant commence à la fin des 19ième siècles avec le principe
photographie. Il a été découvert que certaines molécules de colorant organique pouvaient être
utilisées sur un film photographique à base de chlorure d’argent. Depuis les années 1970, des
tentatives ont été faites pour créer une cellule solaire basée sur la photosynthèse. Cette cellule
solaire était alors constituée d’une couche cristalline de semiconducteur et d’une couche de
chlorophylle. Cependant, dans ce type de structure les électrons ont peu de mobilité. Ainsi
l’efficacité de la première cellule était d’environ 0.01%. En 1991 Michael Grätzel et son
équipe ont créé un nouveau type de cellule photoélectrochimique, inspiré de la photosynthèse
végétale, qui combine l’emploi de matériaux organiques et inorganiques.
Les avantages
- le cout de production de ces cellules est très faible, on parle de cellule TBC (très bas cout),
- la cellule à colorant a une dette énergétique beaucoup plus basse que les cellules classiques :
pour les cellules classiques, il faut dépenser pour la phase de fabrication autant d’énergie
équivalente à 3 ans de production d’électricité à partir de cette cellule, pour celle à colorant il
ne faut que 2 à 4 mois.
- la fabrication et le recyclage d'une telle cellule est beaucoup moins polluante qu'une cellule
classique, car pas d’utilisation de produits toxiques ou de terres rares.
- on peut utiliser la cellule sous une faible luminosité grâce à son utilisation bifaciale (pour les
cellules très fines).
- son esthétisme : cellule transparente et mince -> faible encombrement permettant des
applications très variées.
Les inconvénients
- l'utilisation de nanoparticules de TiO2 qui sont suspectées dangereuses pour la santé, elles
pourraient pénétrer dans le corps par la peau ou par inhalation. En effet, une étude menée par
le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) suggère qu’elles pourraient endommager le
cerveau. En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le
dioxyde de titane comme cancérogène possible pour l'homme.
- l'électrolyte de la cellule à colorant est instable, les solvants qui le compose sont volatils et
présentent un risque d'évaporation et même d'explosion de la cellule. Les sels d'iodure
augmentent le risque de corrosion de la cellule et donc le risque de fuite.
- rendement plus faible que celle en silicium, mais largement compensé par son très faible
cout.
1. Le verre-TCO
Dans la grande majorité des travaux réalisés sur les DSSC, le semi-conducteur est déposé
sur un verre à la surface duquel une couche d’un oxyde métallique conducteur et
transparent a été déposée (TCO, « thin conductive oxide »). Dans le domaine des DSSC, il
s’agit généralement d’une couche d’oxyde d’étain dopé au fluor (SnO2:F, FTO) mais quelques
études ont aussi été réalisées avec l’oxyde d’indium dopé à l’étain (In2O3:Sn, ITO) [14]. Ce
verre-TCO doit être à la fois très transparent afin de laisser entrer plus de lumière possible
dans la cellule et très conducteur pour pouvoir transporter le courant électrique lors du
fonctionnement de la cellule. Il faut donc trouver un compromis sur l’épaisseur de la couche
d’oxyde conducteur car plus elle est épaisse plus elle sera bonne conductrice mais moins elle
sera transparente.
3. Le colorant
Le colorant est l’élément photo-actif qui absorbe la lumière incidente et génère par suite la
paire électron-trou de charges libres. Le colorant idéal doit absorber la plus grande partie du
spectre solaire et permettre une injection efficace de l’électron dans la bande de conduction du
semi-conducteur (pour cela, l’état excité de la molécule de colorant absorbante devrait être
positionné au-dessus du bord de la bande de conduction du semi-conducteur) tout en
présentant une grande stabilité photochimique.
4. L’électrolyte
L’électrolyte joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la cellule puisqu’il assure
la régénération du colorant. Il doit remplir un certain nombre de conditions pour que les
cellules soient stables. Ainsi il ne doit pas être toxique, il doit avoir une tension de vapeur
faible, un point d’ébullition supérieur à 70°C, être peu réactif, stable et peu onéreux. Les
systèmes aqueux répondent à ces critères mais l’eau provoque généralement la désorption du
colorant et peut réagir avec les médiateurs usuels. Par conséquent des solvants organiques
sont généralement utilisés tels que l’éthanol, l’acétonitrile et le carbonate propylène.
Le médiateur le plus couramment employé et le plus efficace est le couple iode/iodure (I3- /I-).
D’autres couples redox ont été testés, tels que (Br 3- /Br) … Cependant, ces systèmes ne se
sont pas révélés aussi efficaces.
Afin de pallier aux problèmes de fuites liés à l’utilisation d’un électrolyte liquide, des
électrolytes solides ou quasi-solides à base de polymères ont été développés.
La simple gélification de l’électrolyte avec du PEG a permis d’atteindre un rendement de
7,2%. Des liquides ioniques ont aussi été utilisés du fait de leur stabilité, comme le mélange
d’iodure de 1-propyl-3-méthyl-imidazolium et detétracyanoborate de 1- éthyl-3-méthyl-
imidazolium, des rendements atteignant 7,8 % ont ainsi été rapportés, ainsi que des
transporteurs de trous solides comme le CuI ou encore le spiro-MeOTAD. Ce dernier système
a permis d’atteindre 5,1% de rendement sous illumination AM1.5 à 126 mW.cm-2.
Cependant, les performances des cellules contenant ces électrolytes solides ou quasi-solides
ne dépassent jamais celles observées avec des électrolytes liquides du fait de la moindre
pénétration dans les pores et/ou de la diffusion plus lente du médiateur dans ces systèmes plus
visqueux.
5. La contre électrode
La contre électrode va fermer la DSSC. Son rôle est de récupérer l’électron qui a été injecté
par le colorant et de régénérer la forme réduite de la paire redox à partir de la forme oxydée
fermant, ainsi, le circuit électrique de la DSSC. C’est le platine qui est principalement utilisé
comme contre électrode car ce métal offre une surtension très faible (quasi nulle) à la
réduction de I3- en I-. Il limite ainsi la perte de tension aux bornes de la cellule. La contre
électrode est fabriquée en grillant à 385°C un sel de platine (H2PtCl6) sur du verre-FTO. Cette
méthode permet de minimiser la quantité de platine utilisée (environ 5 nmol/cm²) car ce métal
est onéreux.
La conversion photovoltaïque dans ce type de cellules, est initiée par l’absorption des photons
incidents par le colorant (1), qui les font passer de leur état d’énergie fondamental S à un état
électroniquement excité S*(2). A l'excitation, un électron est levé à partir du niveau HOMO au
niveau LUMO ce qui permet d’injecter les électrons dans la bande de conduction de l’oxyde
de titane (TiO2) pourvu que la LUMO du sensibilisateur se situe à une énergie supérieure au
bas de la BC du semi-conducteur.
Les électrons après l’injection circulent dans les couches poreuses TiO2 vers l’électrode
transparente conductrice TCO (3) (électrode négative ou anode). Ensuite traversent le circuit
extérieur (CE) et sont transférés à la contre électrode (électrode positive ou cathode) (4).
L’électrolyte contenant un couple redox iodure/tri iodure (I3-/3I-) reçoit les électrons, le tri
iodure est réduit à son tour à la contre électrode (5). Le cycle est fermé par une réduction du
colorant oxydé par l'iode I- dans l'électrolyte (6). La tension maximale débitée correspond à la
différence entre le potentiel d'oxydoréduction du médiateur oxydé et le niveau de Fermi du
semi-conducteur.
Le cycle de fonctionnement peut être résumé dans la terminologie de réactions chimiques
suivantes
VII. Conclusion :
Comme conclusion les cellules à colorant sont très prometteuses, car peu coûteuses avec un
assez bon rendement (inférieur tout de même en silicium) et son bilan carbone est très
favorable. Les caractéristiques d’une cellule photovoltaïque de Graetzel permettent des
utilisations diverses et variées. En effet ces cellules peuvent être souples (si on utilise comme
électrolyte un polymère conducteur sous forme de gel et à la place du verre du plastique
malléable traité conducteur).
Pour cela dans le chapitre suivant nous étudierons une solution pour la rendre flexible dans la
diversification de ses utilisations.
Résumé :
Dans ce chapitre nous intéressons à l’étude et la
conception d’une cellule PV a colorant flexible.
Chapitre 3 :
Cellule Solaire Flexible
I. Introduction :
Dans ce chapitre on va faire l’étude de la conception d’une cellule PV de gratzel en changeant
la structure de cellule et la choix des matériaux pour le rendre flexible tout en gardant la
même disposition interne de cellule.
1. Contre-électrode :
En se référant à l’article (Properties of several types of novel counter electrodes for dye-
sensitized solar cells) de Tingli Ma qui fait des expériences sur différents matériaux
métalliques comme contre-électrode illustrer dans le tableau si dissous.
Apres l’étude des propriétés des DSC et en se basant sur plusieurs contre-électrodes
métalliques. Il a été précisé que l'acier inoxydable et le Ni avaient de bonnes stabilités dans la
solution d'électrolyte. Des rendements de conversion élevés des DSC fabriqués en utilisant les
substrats métalliques comme contre-électrodes ont été obtenus, qui étaient presque
comparables à ceux du verre FTO. De plus, la contre-électrode en acier inoxydable a montré
un avantage important, à savoir son excellente conductivité électrique, qui a amélioré le
facteur de remplissage et l'efficacité de conversion pour le DSC de grande taille en raison de
la résistance interne réduite de la cellule. Et ils ont déduit que ces nouvelles contre-électrodes
pourraient être très utiles pour réduire les coûts de fabrication des DSC, agrandir la taille des
DSC et développer de nouvelles style DSC flexibles.
2. Structure de la cellule :
Les cellules solaires à colorant (DSSC) sont une technologie prometteuse pour la conversion
de l'énergie solaire en électricité, offrant une alternative à la technologie de cellules solaires
conventionnelles basées sur le silicium. Les DSSC utilisent un matériau colorant qui absorbe
la lumière solaire et transfère l'énergie à des électrodes conductrices pour générer un courant
électrique. Les électrodes sont généralement constituées d'une électrode de travail et d'une
contre-électrode, qui sont des matériaux conducteurs différents. Les électrodes couramment
utilisées pour les DSSC sont le verre conducteur et l'acier inoxydable, qui peuvent être
combinés dans différentes configurations pour former des structures électrodes uniques.
Chaque structure présente ses propres avantages et inconvénients en termes de performance,
de stabilité et de coût, qui doivent être soigneusement évalués en fonction des besoins de
chaque application. Voici un tableau récapitulatif des quatre types de structures de cellules
solaires à colorant (DSSC) :
La structure électrode SS et SS est une option économique pour les cellules solaires à
colorant, car elle utilise des matériaux conducteurs peu coûteux et couramment disponibles.
Cependant, cette structure présente une conductivité électrique relativement faible par rapport
aux autres structures, ce qui peut limiter sa performance. En outre, la transparence optique de
l'acier inoxydable est également limitée, ce qui peut réduire l'efficacité de la cellule solaire.
Malgré ces inconvénients, la structure SS et SS reste une option attrayante pour certaines
applications qui ne nécessitent pas une performance élevée ou une transparence optique
élevée, mais qui exigent une production à faible coût. Il convient également de noter que des
améliorations constantes sont apportées aux matériaux conducteurs pour améliorer leur
conductivité électrique et leur transparence optique, ce qui pourrait rendre la structure SS et
SS plus compétitive