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Page de garde..............................................................................................................................1
I.1 Introduction.......................................................................................................................6
I .4.1.Courbe de stabilité...................................................................................................11
c. Circuit de Vapeur..........................................................................................................16
d. Turbine et Alternateur...................................................................................................18
I .5.8.2 Principe.................................................................................................................25
II.1 Introduction....................................................................................................................27
II. 4 conclusion......................................................................................................................28
Partie I : l’application thermique de l’énergie nucléaire
I.1 Introduction
Dans le langage courant, l’énergie nucléaire correspond aux usages civils et militaires de
l’énergie libérée lors des réactions de fission nucléaire des noyaux atomiques au sein
d'un réacteur nucléaire ou lors d'une explosion atomique (dans le cas d'une bombe
thermonucléaire il existe aussi des réactions de fusion nucléaire).
Depuis son avènement, plusieurs applications d’importance majeure ont été développé, parmi
elles, la production du courant électrique dans les centrales nucléaires par conversion de
l’énergie cinétique en énergie électrique. 30% seulement de cette énergie est utilisée pour
produire de l’électricité. La grande portion des 70% restants est utilisée va dans la
Cogénération ou n’est pas valorisée.
Dans le langage courant, l’énergie nucléaire correspond aux usages civils et militaires
de l’énergie libérée lors des réactions de fission nucléaire des noyaux atomiques au
sein d’un réacteur nucléaire ou lors d’une explosion atomique (dans le cas d’une
bombe thermonucléaire il existe aussi des réactions de fusion nucléaire).
La fission se développe aux USA avec la participation des physiciens émigrés durant la
guerre de (1939-1945). Le projet Manhattan a pour objectif de doter les USA d’une arme
nucléaire.
L’objectif est atteint et l’arme est utilisée en aôut 1945 sur les villes d’Hiroshima (le 6 aôut)
Et de Nagasaki (le 9 aôut). Dès la fin de la guerre, les recherches sur la fission sont mises à
profit pour l’utilisation civile.
A cette fin, la France crée en 1945 le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) dont le but
est de maîtriser l’atome dans les secteurs de la recherche, de la santé, de l’énergie, de
l’industrie, de la sûreté et de la défense. L’IPSN (Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire)
mis en place en 1976 étudie tous les aspects du risque créé par les centrales nucléaires, les
laboratoires, les usines et la radioactivité naturelle.
La masse totale des produits de la réaction (produits de fission et neutrons) est très légèrement
inférieure à la masse originelle de l’atome et du neutron qui l’a percuté cette perte ou défaut
de masse a été transformée en énergie selon la célèbre formule d’Einstein (E= m.c 2). Cette
réaction est utilisée pour produire de l’énergie dans les centrales nucléaires.
Les réactions de fusion nucléaire peuvent émettre ou absorber de l’énergie. Si les noyaux sont
de fusionner avec une masse inférieure à fer libère de l’énergie. Inversement, si les noyaux
atomiques qui fusionnent sont plus lourds que le fer absorbe réaction nucléaire d’énergie pour
ne pas confondre avec la fusion nucléaire effondrement d’un réacteur, qui se réfère à la fusion
du cœur du réacteur d’une centrale nucléaire en raison de la surchauffe causée par un mauvais
refroidissement. Lors de l’accident nucléaire Fukushima, ce terme a été utilisé fréquemment.
Le rayonnement alpha ;
Le rayonnement bêta ;
Le rayonnement gamma.
Un corps radioactif dégage naturellement cette énergie sous la forme d’un flux de
rayonnement ionisant et de chaleur. Cette chaleur est particulièrement intense pour le
combustible nucléaire irradié en sortie de réacteur ; c’est la raison pour laquelle le
combustible irradié est entreposé dans une piscine de désactivation près du réacteur. C’est le
même phénomène qui est à l’origine du volcanisme terrestre, le très faible niveau de
radioactivité naturelle étant compensée par l’immensité de la sphère terrestre.
Naturelle : c’est le cas du granite (1000 Bq par kilo), du lait (80 Bq par litre), du corps
• au-dessous des noyaux stables, on trouve en bleu les noyaux trop riches en neutrons. Ces
noyaux reviennent vers la ligne de stabilité par désintégration β-, qui transforme au sein du
noyau un neutron en proton.
• au-dessus des noyaux stables, on trouve en rouge les noyaux trop riches en protons. Ces
noyaux reviennent vers la ligne de stabilité par désintégration β+ ou par capture électronique,
qui transforme au sein du noyau un proton en neutron.
• les noyaux lourds riches en protons sont revenir vers la ligne de stabilité par désintégration
alpha
• Enfin, les noyaux très lourds se fissionnent en donnant naissance à des produits de
désintégration légers.
Toutefois, alors que dans une centrale thermique (figure 6) cette chaleur est produite par de la
combustion classique, dans une centrale nucléaire, c’est la fission d’un noyau atomique qui
permet de produire cette chaleur. Dans les deux cas, l’objectif est de faire chauffer de l’eau
afin d’obtenir de la vapeur. La pression de la vapeur permet de faire tourner une turbine
couplée à un alternateur qui produit de l’électricité.
Une centrale nucléaire est constituée par une partie nucléaire et une partie conventionnelle
(non nucléaire). La partie nucléaire comprend un réacteur nucléaire comprenant le
combustible nucléaire et un fluide caloporteur assurant la génération de la vapeur dans un
circuit adjacent au cœur nucléaire, la vapeur ainsi produite sera transférée dans une salle des
machines ou zone non nucléaire pour la production de l’énergie électrique.
Le réacteur moderne ressemble beaucoup, dans son principe, à ces premières machines. Il
utilise en général l’uranium naturel enrichit à quelques pourcents d’uranium 235, avec l’eau
ordinaire pressurisée comme modérateur. Le réacteur employé essentiellement comme une
chaudière produisant de la chaleur sous forme de vapeur capable d’actionner une turbine
classique et produire de l’électricité. L’énergie cinétique des neutrons et des fragments de
fission absorbées dans le réacteur est transformée par frottement dans le cœur du réacteur en
une grande quantité d’énergie thermique. Un fluide de refroidissement circulant autour des
barres de combustible transporte cette énergie à l’extérieur du cœur. Un réacteur moderne de
1000 millions de watt est chargé avec environ 90 000 kg de combustible, dont le tiers est
renouvelé chaque année. C’est parce qu’un réacteur, en apparence innocent, peut produire du
plutonium, qu’il devient très difficile de contrôler la prolifération des armes nucléaires.
Le modérateur, qui détermine l’énergie moyenne des neutrons dans le cœur du réacteur.
Les critères qui permettent d’effectuer ces choix d’options évoluent avec le temps. Ils peuvent
être d’ordre technique ou économique. Par exemple, les premières filières historiquement
développées devaient répondre à une contrainte majeure : être capables de fonctionner avec de
l’uranium naturel comme combustible, contraignant ainsi les autres options technologiques et
notamment le choix du modérateur. Avec le développement des technologies
d’enrichissement de l’uranium, de nouvelles filières fonctionnant à l’uranium enrichi ont pu
se développer.
c. Circuit de Vapeur
Dans toutes les centrales nucléaires, le principal processus dans le cœur du réacteur est la
conversion de l’énergie nucléaire en chaleur. Par conséquent, en principe, tous les réacteurs
nucléaires pourraient être utilisés pour produire de la chaleur. Toutefois, dans la pratique,
deux critères sont déterminants : la température du flux primaire produit (du liquide de
refroidissement primaire); et la pression de la vapeur produite (dans certains cas). En ce qui
concerne le premier facteur, les réacteurs refroidis à l’eau offrent une chaleur allant jusqu’à
300°C. Ces types de réacteurs comprennent les réacteurs à eau pressurisée (REP), les
réacteurs à eau bouillante (REB), les réacteurs à eau lourde pressurisée ou pressurised heavy
water reactor (PHWR) et les réacteurs modérés au graphite et refroidis à l’eau légère
(LWGR). Un réacteur nucléaire organique, ou réacteur à refroidissement organique
(OCHWR) atteignent des températures d’environ 400°, tandis que les réacteurs nucléaires
refroidi par métal liquide ou un réacteur rapide à métal liquide (LMFBR) produisent une
chaleur allant jusqu’à 540°C. Les réacteurs refroidis au gaz atteignent des températures encore
plus élevées, environ 650°C pour les réacteurs refroidis au gaz mais modéré au graphite
(AGR), et 950°C pour le réacteur à haute température refroidi au gaz, modéré de graphite
(HTGR).
d. Turbine et Alternateur
Les turbines à vapeur et les alternateurs se trouvent dans la salle des machines de la partie
conventionnelle. La vapeur chaude provenant du réacteur entraîne les turbines qui, à leur tour,
entraînent l’alternateur qui transforme cette énergie cinétique en électricité comme sur un vélo
où la dynamo produit le courant pour l’éclairage, la figure 8 donne l’illustration d’une partie
conventionnelle d’une centrale nucléaire.
Pour que les turbines à vapeur puissent transformer la chaleur de la vapeur acheminée en un
mouvement mécanique, les différences de température et de pression en amont et en aval de la
turbine doivent être aussi élevées que possible. A cette fin, un autre circuit d’eau refroidit la
vapeur qui a traversé la turbine jusqu’à ce qu’elle se condense en eau liquide. Une pompe
ramène cette eau du condensateur au générateur de vapeur (réacteur à eau sous pression) ou
au caisson sous pression du réacteur (réacteur à eau bouillante) où elle est à nouveau chauffée
et réacheminée jusqu’aux turbines sous forme de vapeur d’eau.
La cogénération permet de récupérer la chaleur des turbines à vapeur des réacteurs. Cette
chaleur, une fois captée, pourrait être redistribuée. Elle alimentera ensuite les réseaux de
chaleur des collectivités ou des sites industriels. Grâce à ce système, une centrale nucléaire ne
sert plus seulement à produire de l’énergie électrique. Elle produit en plus de l’énergie
thermique.
Du côté d’EDF (Electricité de France), la cogénération nucléaire est loin d’être à l’ordre du
jour. Interrogé en 2013, Dominique Minière, alors directeur délégué à la production,
déclarait : “Développer la cogénération à partir des centrales existantes nécessite des études
approfondies. Tant d’un point de vue technique […] que d’un point de vue économique, la
rentabilité n’étant pas assurée.” Un argument pourtant balayé par le CEA, qui a déjà étudié la
question.
Dans son article de 2017, Henri Safa précise : “Les réseaux de chauffages urbains se sont
progressivement construits et l’amélioration de la technologie des lignes de chaleur permet
aujourd’hui de transporter de l’eau chaude sur une distance de 100 km avec moins de 2% de
perte de chaleur. Ces progrès ouvrent la voie au développement à grande échelle de la
cogénération nucléaire. Cette technologie pourrait de façon réaliste subvenir à la moitié des
besoins énergétiques de la France en chauffage et eau chaude sanitaire.”
L’expert du CEA estime qu’il faudrait investir dans les infrastructures de cogénération et de
nouvelles lignes de chaleur. Mais la rentabilité serait assurée. Selon lui, la cogénération
nucléaire permettrait d’économiser chaque année 7 milliards d’euros. Soit la moitié du budget
d’achat d’hydrocarbures pour le chauffage résidentiel-tertiaire.
En 2016, les États-Unis (804,9 TWh), la France (379,1 TWh) et la Chine (247,5 TWh) sont
les trois principaux pays producteurs d’électricité d’origine nucléaire.
Les deux procédés principaux de dessalement avec l’énergie nucléaire sont la distillation et
l’osmose inverse. La distillation porte l’eau de mer à ébullition, la transforme donc en vapeur
pour séparer l’eau pure du sel et des autres composants qui rendent l’eau impropre à la
consommation. Par l’osmose inverse, l’eau de mer est amenée à haute pression puis filtrée par
des membranes spécifiques. La majeure partie des sels reste piégée dans les membranes qui
sont régulièrement régénérées.
Des marqueurs isotopiques permettent aussi de suivre l’évolution des nutriments dans les
écosystèmes agricoles, d’évaluer leur disponibilité dans le sol, de mesurer l’humidité…
Autre utilisation particulièrement bénéfique pour les populations : la lutte contre les mouches
tsé-tsé, vectrices de la maladie du sommeil en Amérique centrale et au Panama. Les rayons
gamma rendent infertiles les jeunes mouches mâles élevées en masse. Avec le temps, la
population des mouches est pratiquement éliminée et l’utilisation de pesticides réduite.
L’irradiation par faisceau d'électrons, est également très utile pour éliminer les polluants
gazeux, dont les gaz nocifs comme le dioxyde de soufre ou l’oxyde d’azote. Elle peut aussi
« nettoyer » les boues des stations d’épuration en les purifiant des micro-organismes
pathogènes. Les techniques isotopiques peuvent aussi aider à évaluer la pollution des eaux
souterraines et de surface.
Toutefois, l’épuisement des ressources fossiles, inévitable à terme, et l’absence de gaz à effet
de serre relancent la filière hydrogène. Les réacteurs des centrales nucléaires seraient capables
d’en fournir massivement.
Pour quelle application ? Dans les transports par exemple. L’hydrogène pourrait servir dans
les véhicules électriques équipés de piles à combustible, qui l’utilisent pour produire de
l’électricité.
Les fusées nucléaires thermiques auraient la particularité d’avoir la même force de propulsion
que les fusées classiques, tout en étant deux fois moins lourdes. Ce procédé révolutionnaire
permettrait d’aller sur Mars en moins de 100 jours contre 253 aujourd’hui. Une mission sur
cette planète est prévue d’ici 2033.
Fermi est son groupe déplacèrent l’opération top-secrète à l’Université de Chicago. Ils
installèrent les ateliers sous les tribunes du terrain de football abandonné de Stagg Fields, où
les plafonds avaient une hauteur de plus de 8 m. Là, ils empilèrent 40 000 briques de graphite,
entre lesquels étaient insérés des morceaux d’oxyde d’uranium. Plusieurs barres de contrôle
de cadmium, un absorbant vorace de neutrons, furent insérées dans le réacteur pour garder la
réaction en chaîne contrôlée.
L’absorption par l’uranium 238 d’un neutron. Dans le cœur du réacteur produit un nouvel
élément transuranien radioactif appelé neptunium. Avec une période de 2,5 jours, le
neptunium se désintègre en un autre nouvel élément appelé plutonium. On avait prédit que le
plutonium 239 subit une fission déclenchée par un neutrons lents même plus facilement que
l’uranium 235. Ce qui faisait de lui le premier candidat pour la construction d’une bombe.
Poussé par cet enjeu, le projet de plusieurs millions de dollars de l’époque fut mis en route
presque aussitôt. Trois réacteurs géants de production refroidis à l’eau furent construits en
1943 sur le fleuve columbia près de Hanford, Washington. Après avoir été cuits pendant
quelques mois, des lingots intensément radioactifs d’uranium 238 furent retirés du réacteur et
239
le 94 Pu extrait. Chaque réacteur pouvait produire environ 200 g de Pu par jour à partir de
l’uranium 238 très abondant et autrement sans valeur.
La première bombe à l’uranium 235 qui fut construite était un engin de force brutale, si
simple qu’elle a été utilisée en guerre sans l’avoir testée auparavant. Deux morceaux
d’uranium 235, chacun trop petit pour initier la réaction en chaîne séparément, étaient
rapidement amenés ensemble pour former une masse supercritique. La bombe était en forme
d’un canon court (figure 12) qui envoyait un projectile sous-critique d’U-235 dans une cible
d’U-235 sous-critique et visée à l’extrémité de la bouche du canon. Le 6 août 1945, à 8h15’,
elle fut lâchée d’un bombardier B-29 de l’Armée américaine sur Hiroshima (Japon). Quelques
secondes plus tard, à 500 m d’altitude, elle explosa en une énorme boule de feu libérant une
énergie équivalente à celle de 15 000 tonnes d’explosif chimique TNT, la figure 13 illustre le
champignon nucléaire à la suite de l’explosion.
Aussi appelée énergie atomique, l’énergie nucléaire utilise l’uranium (un métal radioactif)
comme combustible pour produire de l’électricité. Cela fait près de 100 ans que l’Humanité a
découvert la radioactivité, et 70 ans qu’elle s’en sert pour produire de l’électricité. Au fil du
temps divers besoin de l’homme ont conduit à des multiples applications notamment le
dessalement de l’eau suite aux difficultés d’accès à l’eau dans certaines régions du monde, la
conservation des aliments, la stérilisation et quelques situations de traitement de la pollution.
Nous pouvons également citer la production de l’hydrogène susceptible d’être obtenu à partir
des réacteurs nucléaires, enfin l’application en gestation à NASA de l’énergie nucléaire,
pouvant être considéré comme ultime est la génération de la poussée des fusées nucléaires
thermiques.
La science étant cosmopolite et suite à la globalisation, les avancées traversent les frontières
géographiques et émerveillent scientifiques et ingénieurs où qu’ils soient. En RDC, les
marchent sont encore à gravir. Le potentiel ne manque pas, mais aucune des applications
citées n’a pu au niveau des nos investigations bibliographique être localisée sur notre terroir.
Dans cette partie, nous allons présenter l’historique des avancées de la fusion nucléaire, le
fonctionnement du NIF, ses défis et ses résultats récents.
L’histoire du NIF remonte à l’année 2005, lorsque l’on a commencé à construire les premières
faisceaux laser. La fin de la construction du NIF est prévue en 2009, la première ignition étant
planifiée pour 2010. Cependant, le projet a connu des retards et des difficultés techniques,
notamment liées au coût élevé et à la complexité du système. En décembre 2022, le NIF a
réalisé une avancée majeure en matière d’énergie de fusion nucléaire, en atteignant pour la
première fois le seuil de rentabilité énergétique, c’est-à-dire le point à partir duquel l’énergie
produite est supérieure à celle fournie pour chauffer le combustible. Ce succès a été répété
trois fois au cours de l’année 2023, laissant entrevoir la possibilité que le monde puisse un
jour se passer des combustibles fossiles polluants.
II. 4 conclusion
Nous pouvons conclure que le NIF est un projet ambitieux et innovant, qui a permis de
franchir une étape historique dans le domaine de la fusion nucléaire. Il reste cependant encore
du chemin à parcourir avant de pouvoir exploiter la fusion nucléaire comme source d’énergie
durable et propre. Il faudra notamment améliorer la fiabilité et la reproductibilité des
expériences, augmenter le rendement énergétique et le gain de fusion, réduire le coût et
l’impact environnemental du projet, et répondre aux questions éthiques et sociétales que
soulève la fusion nucléaire.