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CONTENU
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PREFACE................................................................................................................................... 2
CONTENU ................................................................................................................................. 3
Introduction ................................................................................................................................ 4
1. LES RÉACTEURS NUCLÉAIRES .................................................................................. 6
1.1. Fisson nucléaire ........................................................................................................... 6
1.2. Neutrons thermiques et modérateur ............................................................................. 8
1.3. Entretenir et côntroler la réaction en chaîne ................................................................ 8
1.4. Les circuits d’eau ......................................................................................................... 9
1.5. Les composants d’un réacteur nucléaire ...................................................................... 9
1.6. Les 5 filières de réacteurs nucléaires ......................................................................... 13
2. LES CENTRALES NUCLÉAIRES ................................................................................. 15
2.1. Le processus de production d’électricité dans une centrale à eau sous préssion ....... 15
2.2. Les différnts bâtiments d’une centrale nucléaire et leur role ............................................. 16
3. LA CATASTROPHE-L’ERREIR TECNIQUE ............................................................... 20
3.1. Les avantages de conception du réacteur RBMK ...................................................... 21
3.2. Trois défauts de ce conception................................................................................... 21
3.3. Sûreté nucléaire des réacteurs .................................................................................... 22
3.4. Compenser la fablaisse technique par des directives administratives ....................... 22
4. LA CATASTROPHE-L’ERREUR HUMAINE .............................................................. 24
4.1. Le teste ....................................................................................................................... 24
4.2. Deux équipes donc deux chefs ................................................................................... 25
4.3. Vendredi le 25 avril ................................................................................................... 25
4.4. Samedi, le 26 avril ..................................................................................................... 25
4.5. Deux énoermes explosion.......................................................................................... 27
5. LES CONSÉQUENCES DE LA CATASTROPHE POUR LA MONDE ENTIER ....... 29
5.1. Rayonnement libéré ................................................................................................... 29
5.2. Les effets sur la santé des employés .......................................................................... 30
5.3. Les effet sur la santé de toute l’humanité ................................................................. 31
CONCLUSION ........................................................................................................................ 32
Littérature ................................................................................................................................. 33
Figures ...................................................................................................................................... 34
Tables ....................................................................................................................................... 34
LA BIOGRAPHIE DE L’ÉLÈVE ........................................................................................... 35
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Назив матурског рада Име и презиме ученика, IV-1
L’INTRODUCTION
Les découvertes de réacteurs nucléaires et de centrales nucléaires ne peuvent être liées juste à
un seul moment, à un an ou à un scientifique. Comme toute grande découverte, celle-ci a pris
des années, et son amélioration continue à ce jour. Cependant, le début de ce trouvaille peut
être lié à la découverte de radioactivité en 1896, grâce à Henri Becquerel. Près de 40 ans plus
tard, Irène et Frédéric Joliot-Curie découvrent la radioactivité artificielle en bombardant une
feuille d’aluminium avec des particules, créant ainsi de nouveaux noyaux radioactifs. Quatre
ans plus tard, en 1938, deux chimistes allemands, Strassmann et Hahn, mettent en évidence le
phénomène de fission nucléaire, montrant qu'un neutron peut casser un noyau d'uranium en
deux noyaux plus petits. La période clé pour les découvertes de la physique nucléaire a été la
Seconde Guerre mondiale. De nombreux scientifiques se rendent aux États-Unis, et en 1941,
l'idée est apparue pour la première fois que l'énergie libérée par la fission nucléaire pourrait
être utilisée à bon escient. En ce moment, des milliers de techniciens, d'ingénieurs et de
scientifiques se réunissent et commencent à travailler sur le ¨Projet Manhattan¨. Même si les
États-Unis ont été les premiers à produire de l'électricité d'origine nucléaire en 1951, enfin
trois ans plus tard, la première centrale nucléaire a été construite en l'Union Soviétique.
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl était définitivement la plus grande tragédie dont le
monde se souvienne. Non seulement des milliers de personnes en ont souffert les
conséquences à l’époque mais nous pouvons encore aujourd’hui sentir des effets du
rayonnement due à la quantité libérée. Les jours qui ont suivi la catastrophe ont été horribles
pour tout le monde. Les gens ne sont pas sortis sous la pluie pendant longtemps, beaucoup ont
eu le cancer et la population d'une ville entière s'est retrouvée sans abri.
Il ne suffit pas de dire que nous nous souviendrons de Tchernobyl comme d’une catastrophe
de bien plus grande ampleur si ce n'était pas les nombreux héros qui ont sacrifié leur vie pour
l’ensemble de l’humanité.
Bien que les lacunes dans la construction du réacteur RBMK aient été l'une des causes, la
culpabilité humaine était malheureusement beaucoup plus grande. Les ingénieurs qui ont
travaillé sur le test ont sciemment commis plusieurs violations et si l'on ajoute au prix qu'ils
ne connaissaient même pas assez bien la construction du réacteur RBMK, il est clair pour
nous qu'ils ne pouvaient rien faire pour arrêter la catastrophe.
Dans cet article, nous allons d'abord nous familiariser avec le fonctionnement des réacteurs
nucléaires et des centrales nucléaires, puis nous étudierons la construction et les lacunes des
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réacteurs RBMK et enfin nous verrons quelles infractions et erreurs les ingénieurs de cette
centrale nucléaire ont commises.
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Sur la figure 1, nous pouvons voir que le noyau d'uranium est fissionné en 2 noyaux plus
légers donnant deux à trois neutrons selon la nature des noyaux légers produits. Ces neutrons
sont disponibles pour d'autres fissions de noyau : c'est le principe de la réaction en chaîne. Au
moment du choc avec le neutron, ces produits de fission sont éjectés à grande vitesse. Les
noyaux qui sont le produit du processus de fission sont pour la plupart radioactifs mais leur
période est assez courte. La fission spontanée existe mais elle est très rare. Le seul élément
naturellement fissile est l’uranium 235. Formule générale de la fission nucléaire de l'uranium
235 :
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0n + 92U235 → Z1XA1 + Z2YA2 + (2ou3) * 0n1
Dans cet exemple nous pouvons voir la fission du noyau d’uranium 235 qui, sur l’impact d’un
neutre, va donner le noyau d’atome de césium 140 et le noyau d’atome de rubidium (qui sont
plus légers que le noyau d’uranium) et va aussi engendrer un deux neutrons. Ces deux
neutrons qui sont libérée vont à son tour provoquer la fission d'un noyau d'uranium et ce
phénomène est nommé la réaction en chaîne et c’est ce que nous essayons de maîtriser dans
les centrales nucléaires puisqu'effectivement nous pouvons avoir un grand nombre de ces
réactions qui peuvent s'emballer.
L'énergie libérée par le processus de fission est énorme. Un gramme d'uranium 235 libère
ainsi autant d'énergie que la combustion de plusieurs tonnes de charbon (d'environ 200 MeV).
Maintenant nous allons voir comment calculer cette énergie libérée. Pour ça nous allons
utiliser l'équivalence masse-énergie :
E=m c2
(∆E est la variation d’énergie, ∆m est la variation de la masse et c est la célérité de la lumière
dans le vide)
Quand nous aurons une transformation nucléaire comme fission, nous allons avoir une
diminution de la masse c’est-à-dire que la variation de la masse est négative et puisque c2 est
positif, à ce moment-là, la variation d’énergie va être négative aussi. Mais, puisque nous
préférons d’utiliser l’énergie libérée de la manière positive, nous allons le calculer comme :
Elib = E Elib = m c2
Enfin, la variation de la masse que nous allons calculer va être :
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m = mf mi
(mf - la masse finale, c’est-à-dire la masse des noyaux d’atomes et des particules qui sont
obtenus à la fin ; mi - la masse initiale, c’est-à-dire la masse de noyaux d’atome et de la
particule qui sont présentés au début)
Si la masse est exprimée en kilogramme et la célérité de la lumière dans le vide est exprimée
en mètre par seconde, l’énergie va s’exprimer en joule (J), mais il existe aussi une unité
d’énergie plus adapté aux énergies libérées lors des transformations nucléaires qui est
¨l’électronevolt¨. La relation entre l’électronvolte et joule est la suivante :
1eV = 1,602 * 10-19 J
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Si ce coefficient de multiplication est inférieur à 1, alors les neutrons disparaissent plus vite
qu'ils ne sont produits et la réaction en chaîne se termine et alors le cœur est dit "sous-
critique". Cependant, si le coefficient de multiplication est supérieur à 1, alors le nombre de
neutrons dans le noyau augmente très rapidement et cela conduit à une augmentation du
nombre de fissions et de l'énergie libérée et la réaction en chaîne va donc s’emballer. Le
réacteur est dit ¨sur-critique¨.
Les réacteurs sont spécialement désignés pour que les petites variations de puissance ne
puissent être corrigées naturellement que par les lois de la physique. Avec un point de
fonctionnement bien choisi, divers phénomènes assurent une autorégulation qui facilite le
contrôle : effet de dilatation, « effet Doppler ». L’effet Doppler joue le rôle le plus important.
Une augmentation de température accroît l’agitation thermique des noyaux présents dans le
cœur. Il se trouve que, plus cette agitation est importante, plus le sont aussi les pertes de
neutrons qui se produisent lors du ralentissement. Ces pertes augmentant, la réaction en
chaîne s’en trouve freinée.
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La fonction des circuits secondaires est de transformer l'énergie thermique que le cœur
utilise en électricité. L'eau du circuit primaire qui est radioactive transfère sa chaleur à
l'eau du circuit secondaire qui n'est pas radioactive. Ce processus se passe dans les
générateurs de vapeur, dont le nombre dépend de la puissance du réacteur : 3 pour les
réacteurs de 900 MWe, 4 pour les réacteurs de 1300 et 1450 MWe. Cette vapeur fait
tourner les turbines qui, avec l'alternateur, produisent de l'électricité. Au sortir de la
turbine, la vapeur est refroidie dans un condenseur, retransformée en eau et renvoyée
dans les générateurs de vapeur.
3) Le bâtiment réacteur
Le bâtiment réacteur (ou enceinte de confinement) est la troisième des trois barrières
de sécurité qui servent à empêcher la diffusion des produits radioactifs et la protection
du réacteur contre les agressions externes.
Dans le bâtiment réacteur il y a une cuve, un circuit primaire, une partie des circuits
secondaires (générateur de vapeur) et certains dispositifs auxiliaires de propulsion et
de sécurité. Schématiquement, le bâtiment réacteur est constitué d'un cylindre en béton
surmonté par un dôme en béton (le toit du bâtiment) qui forme une enveloppe solide et
spécifiquement imperméable. Selon la puissance du réacteur, le bâtiment du réacteur
peut être à simple paroi (réacteur de 900 MWe) ou à double paroi (réacteurs 1 300
MWe et 1 450 MWe). Elle est conçue pour résister à la pression atteinte lors des
accidents retenus à la conception du réacteur (4 à 5 bars absolus) et pour rester étanche
dans ces circonstances. Les parois en béton reposent sur un radier lui-même en béton
qui constitue le socle du bâtiment.
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2) Le bâtiment réacteur
Il se compose généralement d’une enceinte (cette enceinte est double dans le cas du
réacteur EPR) étanche qui contient la cuve principale renfermant le cœur du réacteur
nucléaire, le pressuriser (pour maintenir l'eau du circuit primaire à l'état liquide), les
générateurs de vapeur (trois ou quatre selon la puissance de la centrale), les pompes
primaires (pour faire circuler le fluide caloporteur), le circuit d'eau primaire, (pour
assurer le transfert thermique entre le cœur du réacteur et les générateurs de vapeur) et
une partie du circuit d'eau secondaire.
3) Le bâtiment combustible
Accolé au bâtiment réacteur, il sert de stockage des assemblages du combustible
nucléaire avant leur chargement dans le cœur (combustibles neufs) ou après leur
déchargement du cœur (combustibles usés). Comme les combustibles usés dégagent
encore de la chaleur une fois déchargés (du fait de leur très grande radioactivité), l’eau
de la piscine sert au refroidissement de ces combustibles usés (un tiers ou un quart du
combustible est remplacé tous les 12 à 18 mois). Le combustible est maintenu
immergé dans ces piscines dont l'eau sert d'écran radiologique.
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3. LA CATASTROPHE-L’ERREUR TECHNIQUE
Il y a 35 ans à Tchernobyl, le réacteur numéro 4 de la centrale Lénine explosait, causant le
plus grave accident nucléaire du XX siècle, classé au niveau 7 de l’échelle internationale des
événements nucléaires. En cause, une combinaison fatale entre des erreurs humaines, de la
part des opérateurs de la centrale, et une conception déficiente du réacteur accidenté, un
RBMK, pour ¨Reaktor Bolshoy Moshchnosti Kanalnyi¨, « réacteur de grande puissance à
tubes de force ». À l’époque, les connaissances disponibles étaient très limitées sur ces
réacteurs nucléaires de conception soviétique datant des années 1950, communs en URSS.
Pour comprendre exactement ce qui s'est passé, il faut d'abord mieux connaître les deux
causes de la catastrophe.
Les réacteurs RBMK sont des réacteurs à neutrons thermiques qui utilisent du graphite
comme modérateur et de l'eau bouillante comme liquide de refroidissement. Le combustible
est de l’oxyde d’uranium légèrement enrichi en uranium 235. Chaque assemblage
combustible est contenu dans un « tube de force » à l’intérieur duquel circule le fluide de
refroidissement. Les tubes de force, environ 1 700, sont placés verticalement dans
l’empilement de graphite. L’ensemble repose sur une structure mécano-soudée contenue dans
une cavité en béton. Au-dessus du réacteur, une « machine de chargement » permet le
renouvellement du combustible de manière continue pendant l’exploitation. Le contrôle de la
réactivité est assuré par environ 200 barres absorbantes de neutrons, réparties dans tout le
cœur du réacteur. Ces barres protectrices sont placées dans des tubes de force analogues à
ceux qui contiennent le combustible.
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œuvre pour remédier aux trois défauts cités plus haut. Notamment, la réduction de l’effet
déstabilisant du coefficient positif de température, l’ajout d’un système d’arrêt rapide avec 24
nouvelles barres, ou encore la mise en place d’un système de réduction de la pression par
condensation de la vapeur en vue d’améliorer la capacité de dépressurisation du système de
confinement.
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4. LA CATASTROPHE-L’ERREUR HUMAINE
Plusieurs erreurs et fautes humaines ont été identifiées. A l'évidence le personnel,
insuffisamment formé, n'avait pas conscience du caractère dangereux de ses actions. S'il avait
évité une seule de ces erreurs, l'explosion ne se serait pas produite. Il serait trop facile,
cependant, d'imputer aux opérateurs la responsabilité de la catastrophe ils ont fait leur métier,
riches de la seule formation qui leur avait été donnée celle-ci était insuffisante, incohérente
avec le manque de sécurités passives de l'installation. Leur méconnaissance de la neutronique
du cœur RBMK leur interdisait de comprendre les implications des décisions qu'ils prenaient
d'autant que le réacteur était en cours d'essai à faible puissance selon un programme qui
comportait d'importantes dérogations aux règles permanentes d'exploitation.
4.1. Le teste
Le réacteur n° 4 du site de Tchernobyl, situé à 130 km au nord de Kiew, devait être arrêté le
vendredi 25 avril 1986 pour la maintenance annuelle. Il était prévu de profiter du moment où
l’on arrête le réacteur pour faire un test. Lorsqu’on arrête un réacteur, il y a un moment où
l’on déconnecte le générateur du réseau électrique, ce qui fait que l’ensemble turbogénérateur
continue à tourner à vide. L’idée avait été développée que l’on pourrait utiliser l'énergie
cinétique résiduelle contenue dans ce turbogénérateur qui tourne à vide. Derrière cette idée, il
y avait une intention d’augmenter la sécurité des réacteurs RBMK. En effet, les ingénieurs
soviétiques avaient étudié plusieurs scénarios d’accidents et en particulier l’accident couplé à
un “blackout” du réseau électrique. La plupart des centrales nucléaires ont un besoin vital
d’énergie électrique, car le fonctionnement des pompes de refroidissement doit être toujours
assuré. En général, on réalise l’apport indépendant d’électricité grâce à des groupes
électrogènes diesel à démarrage très rapide. Les ingénieurs soviétiques ayant pris conscience
que leurs groupes électrogènes étaient trop lents à démarrer, cherchèrent à assurer un appoint
d’énergie pour combler le temps critique situé entre le déclenchement de la turbine et le
moment où les diesel de secours sont à pleine puissance. Ils ont donc développé l'idée, en soi
excellente, d’utiliser électriquement l’énergie cinétique résiduelle du turbogénérateur tournant
à vide. Cette idée avait été élaborée et mise au point, et il fallait expérimenter son efficacité.
Une équipe d’ingénieurs-électriciens était venue expressément à Tchernobyl pour effectuer ce
test au moment du déclenchement du réacteur. Et comme on ne déclenche un tel réacteur que
tous les 12 à 18 mois, il fallait réussir ce test, sinon ça retarderait le projet de plus d’une
année.
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1 h : L’équipe de quart remonte presque toutes les barres de contrôle et les remonte au-delà de
la cote limite (1,2 m). Il ne reste plus que 8 barres dans le cœur, alors que le minimum exigé
est de 30. Malgré tous ces efforts pour remonter la puissance, on arrive difficilement à
atteindre le niveau de 6 %. A ce niveau de puissance, les réacteurs RBMK sont
dangereusement instables. Ce fait est connu, car le règlement d’exploitation interdit de faire
fonctionner le réacteur à ce niveau de puissance.
1h 07 min : L’équipe des électriciens exige que l’on enclenche les deux pompes de réserve. Il
s’agit de simuler la charge électrique des pompes de secours. Cette action est aussi en
violation du règlement d’exploitation. Il est tout à fait clair que les électriciens ne voient que
leur test et ne comprennent rien au comportement d’un réacteur. Malheureusement, l’équipe
de quart continue à obéir. Le réacteur devient de plus en plus difficile à stabiliser.
L’automatisme déclenche l’arrêt d’urgence, mais cet ordre est annulé pour ne pas perturber le
fameux test. Cette violation du règlement est grave.
1 h 22 min 30 s ; La calculatrice électronique de l’installation imprime le bilan de l’état actuel
du cœur. De ce bilan, il est évident que l’arrêt d’urgence s’impose, mais l’équipe de quart
hésite encore.
1 h 23 min 4 s : Le fameux test, tant souhaité, est mis en route. Le turbo- générateur est
découplé, ce qui normalement engendre un arrêt du réacteur. Mais le signal qui devrait
déclencher l’arrêt a été détourné et rendu inefficace, car les électriciens désirent conserver le
réacteur en fonctionne ment de façon à pouvoir répéter le test en cas de besoin. Il est inutile
de préciser qu’une telle action est grave et qu’elle représente une sorte de sabotage
inconscient.
Samedi, 1 h 23 min 21 s : On entre dans le cercle infernal de la rétroaction positive: l’eau
commence à bouillir - les bulles dans l’eau augmentent la puissance du réacteur car les
neutrons sont moins absorbés →la température de l’eau augmente →l’eau bout plus fort →ça
fait plus de bulles →la puissance augmente etc. A cet instant précis, on aurait encore pu tout
juste arrêter le réacteur normalement, sans dommage. En 17 s, la réaction en chaîne aurait
encore pu être stoppée.
1 h 23 min 40 s : Le chef de quart réagit enfin, mais trop tard. Il provoque l’arrêt d’urgence.
Mais les barres de commande rentrent dans le cœur à la vitesse maximale de 40 cm/s, ce qui
est trop lent.
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Dans la figure 9, nous pouvons voir que dans le cœur, les crayons de combustible se
fragmentent. Les pastilles d’oxyde d’uranium, surchauffées, explosent et provoquent une
déflagration qui soulève la dalle supérieure
Pour lutter contre l'incendie, les pompiers ne sont pas équipés de protection contre les
radiations. Il faudra attendre 6 h 00 (heure locale) le matin pour constater la fin des incendies
sur les cinq foyers secondaires. L'objectif premier est d'enrayer la réaction nucléaire, et durant
quinze jours des hommes embarqués en hélicoptères se relaieront pour y faire face. Pour
étouffer la réaction, la consigne est de larguer au-dessus du réacteur des tonnes d'argile,
de sable, de plomb et de bore. Mais la tâche est très délicate, il faut réussir à viser le réacteur,
à une hauteur de 200 mètres. La plupart des largages furent sans succès. Il faut savoir que les
taux de radioactivité ne permettaient aux hélicoptères de rester que 8 secondes !
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Outre l'incendie à éteindre, d'autres hommes sont appelés sur le site même, afin d'empêcher
l'effondrement des fondations de la centrale et la pénétration dans le sol du combustible
radioactif. C'est ainsi que des centaines de mineurs creusèrent juste sous le réacteur afin de
former un tunnel permettant de refroidir le cœur du réacteur en y injectant de l'azote liquide.
Pompiers et mineurs furent donc les premiers sacrifiés de Tchernobyl.
Parmi le personnel du site et les pompiers, il y eu 203 cas d’irradiation aiguë, avec des doses
corps-entier allant de 80 à 1600 rem. Ces blessés radiologiques furent traités dans des
hôpitaux de Kiev et de Moscou. Nous rappelons ici que la dose limite des travailleurs est de 5
rem/an et que la dose mortelle dans 50 % des cas est d’environ 400 rem. Dans de nombreux
cas, le traitement fut compliqué par des brûlures de la peau, dues d’une part aux incendies et
d’autre part au rayonnement bêta des matières radioactives présentes dans les habits.
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ou d'eau contaminée, par inhalation d'air contaminé ou par exposition à des radionucléides
dans le sol.
Au total, ce sont près de 12 milliards de milliards de becquerels qui, en 10 jours, partent dans
l’environnement, soit 30 000 fois l’ensemble des rejets radioactifs atmosphériques émis en
une année par les installations nucléaires alors en exploitation dans le monde. La grande
majorité (84 % de l’activité totale rejetée) des éléments radioactifs avaient une période
radioactive inférieure à un mois. (tableau 1)
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Les 530 000 travailleurs participant à l'opération de récupération sur le site de l'accident
entre 1986 et 1990 ont été exposés à des doses se situant entre 20 et 500 mSv (120 mSv en
moyenne). La santé de cette cohorte continue à être surveillée de près.
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CONCLUSION
L'énergie nucléaire, en plus de l'énergie éolienne, est absolument au même niveau de l'énergie
la plus pure avec la plus faible émission de dioxyde de carbone. Il existe différentes façons
d'obtenir de l'électricité, et à mesure que le monde se développe sur les plans technologique et
économique, le besoin en électricité augmente. Mais aucun moyen d'obtenir de l'électricité
n'est dénué de risque.
Il existe aujourd'hui environ 440 réacteurs nucléaires dans le monde. De nouvelles centrales
nucléaire sont en cours de construction partout dans le monde et les États-Unis s'emploient à
prolonger la durée de vie des centrales nucléaires existantes. Il est clair que l'énergie nucléaire
est très importante pour l'humanité et qu'aujourd'hui il est impossible d'imaginer la vie sans
elle.
Aussi, il est fascinant comment les humains aiment franchir certaines frontières sans penser
aux conséquences et aux catastrophes qui peuvent survenir. Depuis la construction des
premiers réacteurs nucléaires en 1942, il y a eu une centaine de petits accidents dans les
centrales nucléaires. Mais que signifie un petit accident et peut un incident être petit s'il existe
une possibilité d'émission même la plus petite quantité de rayonnement ? Rappelons
simplement qu’au début les Soviétiques ont présenté la catastrophe de Tchernobyl comme un
accident mineur et qu'on n'a pas aucune raison de s'inquiéter néanmoins cette catastrophe était
loin d'être un petit incident.
Il est vrai que l'humanité avance de plus en plus dans le domaine scientifique, mais il est
également vrai que nous régressons et détruisons pour nous-mêmes un avenir meilleur. Pour
éviter de telles catastrophes à l'avenir, les réacteurs nucléaires doivent être perfectionnés, mais
le problème est que rien au monde ne peut être parfait. Je suis conscient que nous ne pouvons
pas abandonner les inventions qui fonctionnent sur le principe de la physique nucléaire, mais
nous devons ensuite trouver un moyen de garantir que la catastrophe de Tchernobyl ne se
reproduise plus.
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Littérature
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Figures
Figure 1. Le principe de la réaction en chaîne avec la fission d'un noyau d'uranium 235
absorbant un neutron .................................................................................................................. 6
Figure 2. La cuve d'un réacteur nucléaire ................................................................................. 10
Figure 3. Principaux composants du circuit primaire et des circuits secondaires d'un réacteur
nucléaire.................................................................................................................................... 11
Figure 4. Les 3 barrières de sûreté ............................................................................................ 12
Figure 5. Une centrale nucléaire ............................................................................................... 15
Figure 6. La salle de commande ............................................................................................... 17
Figure 7. La salle des machines ................................................................................................ 18
Figure 8. Coupe simplifiée d’un réacteur RBMK de puissance 1000MWe ............................. 20
Figure 9. Vue générale des installations de Tchernobyl ........................................................... 23
Figure 10. L'explosion du réacteur numéro 4 ........................................................................... 27
Figure 11. Les pompiers en 1986 avant de se mettre à nettoyer les déchets radioactifs du toit
du réacteur numéro 4 ................................................................................................................ 27
Figure 12. Le réacteur aprés l’explosion .................................................................................. 28
Figure 13. Mouvement du nuage radioactif le 12 mai 1986 ..................................................... 29
Figure 14. Les pompiers-héros de Tchernobyl ......................................................................... 31
Tables
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LA BIOGRAPHIE DE L’ÉLÈVE
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Комисија:
Председник _______________
Испитивач _______________
Члан _______________
Коментар:
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