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SOMMAIRE

I. HISTORIQUE.....................................................................................................................4
II. DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT.......................................................................9
1. DESCRIPTION.............................................................................................................10
a) LES DIFFÉRENTES TYPES DE CENTRALES NUCLÉAIRES........................10
b) CONSTITUTION D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE (REP).............................11
i. CIRCUIT PRIMAIRE............................................................................................11
ii. CIRCUIT SECONDAIRE..................................................................................14
iii. CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT.................................................................17
2. PROCESSUS DE PRODUCTION...............................................................................19
3. CARACTÉRISTIQUES D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE....................................21
a) DURÉE DE VIE.....................................................................................................21
b) IMPACT ENVIRONNEMENTALE......................................................................22
4. QUELQUES CENTRALES NUCLÉAIRES...............................................................23
a) CENTRALE NUCLÉAIRE DE BEAVER VALLEY...........................................23
b) CENTRALE NUCLÉAIRE DE WOLSONG........................................................24
III. APPLICATIONS, AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CENTRALES
NUCLEAIRES..........................................................................................................................25
1. APPLICATIONS..........................................................................................................26
2. AVANTAGES..............................................................................................................26
3. INCONVENIENTS......................................................................................................27
CONCLUSION.........................................................................................................................28
ANNEXES................................................................................................................................29
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIES........................................................................................36
CENTRALE NUCLÉAIRE 12/12/2021

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Composante d'une centrale nucléaire.......................................................................11


Figure 2: Circuit primaire d'une centrale nucléaire..................................................................11
Figure 3: réacteur nucléaire de la centrale de Toulouse...........................................................12
Figure 4: Générateur de vapeur de la marque Areva...............................................................12
Figure 5: Pompe Egger HT/HTP.............................................................................................13
Figure 6: Pressuriseur...............................................................................................................14
Figure 7: Circuit Secondaire d'une centrale nucléaire.............................................................14
Figure 8: Technicien installant une lame dans le rotor d'une turbine en Allemagne...............15
Figure 9: Groupe turbo-alternateur de la centrale nucléaire de Gravelines le 3 mai 1996,
France. (Photo by Nicolas LE CORRE/Gamma-Rapho via Getty Images).............................16
Figure 10: Aéroréfrigérants de la centrale de tricastin en France............................................17
Figure 11: Description d'une centrale nucléaire.......................................................................20
Figure 12: Principe de fonctionnement d'une centrale nucléaire.............................................20
Figure 13: Centrale nucléaire de Beaver Valley......................................................................23
Figure 14: Centrale nucléaire de Wolsong...............................................................................24
Figure 15: Fission nucléaire.....................................................................................................31
Figure 16: Schéma de principe du groupe turbo-alternateur....................................................33
Figure 17: Image de la catastrophe de FUKUSHIMA.............................................................33
Figure 18: Catastrophe nucléaire de Tchernobyl.....................................................................34
Figure 19: La première centrale nucléaire du monde (l’Experimental Breeder Reactor I).....35

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INTRODUCTION

Au vu de la croissance démographique du continent Africain et en particulier celle du


Cameroun, les besoins énergétiques des individus croissent de façon exponentielle, ce qui
génère pour tous un besoin important à traiter. Face à une telle sollicitation, on peut se heurter
à de nombreux problèmes. Pour pallier à ces insuffisances, et surtout pour être efficient et
efficace face à une concurrence sans cesse grandissante, de nombreuses centrales électriques
ont été créé plus particulièrement les centrales nucléaires. La centrale nucléaire est un site
industriel destine à la production d’électricité et dont la chaudière est constituée d’un ou
plusieurs réacteurs nucléaires ayant pour source d’énergie un combustible nucléaire. Ainsi,
l’électrification par le biais des centrales nucléaires est de nos jours la clé du succès pour tout
pays qui souhaite s’intégrer facilement à la mondialisation, et surtout satisfaire pleinement les
usagers par rapports aux services offerts. Pour mener à bien notre travail, il sera présenté
comme suit :

- Une revue préliminaire des centrales nucléaires existantes a été effectuée ;

- Une description du fonctionnement des centrales nucléaires a été faite ;

- Une étude comparative des centrales nucléaires et d’autres centrales a été effectuée.
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1. HISTORIQUE

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La première centrale nucléaire du monde à produire de l'électricité (puissance de


quelques centaines de watts) est l’Experimental Breeder Reactor I construite au laboratoire
national de l'Idaho aux États-Unis. Elle entre en service le 20 décembre 1951.Le 27 juin 1954,
une centrale nucléaire civile est connectée au réseau électrique à Obninsk en Union
soviétique, fournissant une puissance électrique de cinq mégawatts.

Les centrales nucléaires suivantes sont celles de Marcoule dans la vallée du Rhône le 7
janvier 1956, de Sellafield au Royaume-Uni, connectée au réseau en 1956, et le réacteur
nucléaire de Shippingport aux États-Unis, connecté en 1957. Cette même année, les travaux
de construction du premier réacteur à usage civil en France (EDF1) démarrèrent à la Chinon.
La puissance nucléaire mondiale a augmenté rapidement, s'élevant de plus de un gigawatt
(GW) en 1960 jusqu'à 100 GW à la fin des années 1970, et 300 GW à la fin des années 1980.
Pendant l'année 1970, la construction de 37 nouveaux réacteurs était en cours et six étaient
mis en service opérationnel. Entre 1970 et 1990 étaient construits plus de 5 GW par an, avec
un pic de 33 GW en 1984.Plus des deux tiers des centrales nucléaires commandées après
janvier 1970 ont été annulées notamment comme conséquence de l'accident nucléaire de
Three Mile Island.

En 1986, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl a conduit à plusieurs moratoires ; la


baisse des prix du pétrole durant les années 1990 a renforcé cette tendance, conduisant à
construire moins de nouveaux réacteurs dans le monde. Parallèlement, les centrales
vieillissent : en 2006, la majorité des réacteurs avaient de 15 à 36 ans, sept ayant même de 37
à 40 ans. Les coûts économiques croissants, dus aux durées de construction de plus en plus
longues, et le faible coût des combustibles fossiles, ont rendu le nucléaire moins compétitif
dans les années 1980 et 1990. Par ailleurs, dans certains pays, l'opinion publique, inquiète des
risques d'accidents nucléaires et du problème des déchets radioactifs, a conduit à renoncer à
l'énergie nucléaire.

Le nombre de réacteurs nucléaires en construction dans le monde a commencé à


diminuer en 1986, date de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Il s'est ensuite stabilisé vers
1994, année à partir de laquelle le taux de mise en construction de nouveaux réacteurs a
stagné entre deux et trois par an.

En 1993, la part de la production d'électricité nucléaire dans la production électrique


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mondiale a atteint son plus haut point historique, à hauteur de 17 %. Cette part n'est plus que
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de 10,2 % en 2017, contre 77 % en France. À partir du milieu de la décennie 2000, la


croissance des besoins en énergie, associée à la remontée des prix des énergies (hausse du
prix du pétrole et du gaz, taxe carbone…) a conduit certains experts à annoncer une
renaissance du nucléaire en Europe, Asie et Amérique.

En 2005, seuls trois nouveaux réacteurs étaient mis en construction dans le monde et
quatre réacteurs achevés étaient connectés au réseau. La capacité mondiale a augmenté
beaucoup plus lentement, atteignant 366 GW en 2005, en raison du programme nucléaire
chinois.

En 2006, mais surtout 2007, la demande repart poussée par les besoins énormes de la
Chine en énergie et la hausse généralisée du prix des énergies fossiles. D’origine nucléaire, de
4,3 % en 2011 par rapport à 2010. La crise économique de 2008 et l'accident nucléaire de
Fukushima ont provoqué une baisse de la production d'électricité. En juillet 2018,
57 réacteurs nucléaires sont en construction (pour 57,9 GW) dont 15 en Chine (pour
15,2 GW).

Selon le scénario central des prévisions 2014 de l’Agence internationale de l'énergie


(AIE), la part du nucléaire dans la production d’électricité s’accroîtra d’un point d'ici 2040, à
12 %, la puissance installée nucléaire s'accroissant de près de 60 %, à 624 GW, contre
392 GW en 2013 ; la géographie du nucléaire devrait se modifier profondément, avec un
basculement vers l'Est : les capacités installées devraient ainsi presque décupler en Chine, à
149 GW, soit presque un quart de la puissance installée mondiale prévue pour 2040 ; les
États-Unis enregistreraient une faible croissance et l’Union européenne serait la seule zone
(avec le Japon) où l’atome enregistrerait une décroissance (– 14 %), la part du nucléaire dans
la production d’électricité en Europe passant ainsi de 27 à 21 %. Si la plupart des pays
prolongent la durée de vie de leurs centrales mises en service dans les années 1970 et 1980,
200 des 434 réacteurs aujourd’hui exploités dans le monde seront en cours de démantèlement
à l’horizon 2040. Le nombre de pays exploitant du nucléaire devrait passer de 31 (en 2013) à
36 (en 2040), y compris en tenant compte de ceux ayant annoncé leur sortie de l’atome
(Allemagne, Suisse et Belgique.

Le rapport The World Nuclear Industry, publié le 15 juillet 2015 par les consultants
Mycle Schneider et Antony Froggatt, montre que le nombre de réacteurs nucléaires en
exploitation est toujours très inférieur à son niveau de 2010, et qu'il y a de moins en moins de
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mises en chantier de nouveaux réacteurs.


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En avril 2019, la compagnie d'état russe Rosatom affiche un carnet de commandes de


133 milliards de dollars pour six contrats de réacteurs décrochés en Russie et 33 contrats à
l'étranger. Le rapport 2017 sur l'état de l'industrie nucléaire World Nuclear Industry Status
Report (WNISR) recensait 403 réacteurs en fonctionnement dans le monde (environ 450 en
incluant ceux à l'arrêt, dont 33 au Japon), représentant une capacité de 351 GW, en baisse par
rapport aux records constatés en 2002 pour les 438 réacteurs ou en 2010 pour la capacité
installée (367 GW). En juillet 2020, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
dénombre 441 réacteurs de puissance opérationnels dans le monde (y compris 33 réacteurs au
Japon, dont les deux tiers sont encore à l’arrêt) et 54 en construction, dont 11 en Chine, 7 en
Inde, 4 en Russie, 4 en Corée du sud, 4 aux Émirats arabes unis, 2 dans chacun des pays
suivants : Bangladesh, Biélorussie, Japon, Pakistan, Slovaquie, Ukraine, Royaume-Uni et
États-Unis, et un dans chacun des pays suivants : Argentine, Brésil, Finlande, France, Iran,
Turquie.

La part du nucléaire dans la production mondiale d'électricité était de 10,3 % en 2017


contre 3,3 % en 1973. Les principaux pays producteurs d'électricité nucléaire sont les États-
Unis (31,8 % du total mondial), la France (15,1 %), la Chine (9,4 %), la Russie (7,7 %) et la
Corée du sud (5,6 %).

En 2018, selon l’Agence pour l'énergie nucléaire (AEN), les 348 réacteurs nucléaires
commerciaux raccordés aux réseaux des pays membres de l'AEN, avec une puissance installée
nette de 324,4 GW, ont requis 47 758 tonnes d'uranium pour une production d'électricité de
2 096 TWh. Les prévisions de puissance nucléaire varient considérablement d'une région à
l'autre. La région d’Asie de l’Est devrait connaître la plus forte augmentation, ce qui, d’ici à
2035, pourrait donner lieu à l’installation de nouvelles capacités entre 48 GW et 166 GW dans
les cas bas et haut respectivement.

La durée prévue d'exploitation de chaque centrale nucléaire a été fixée dès l'origine à 40
ans. La plupart ont vu leur autorisation de fonctionnement prolongée à 60 ans par l’autorité de
sûreté nucléaire américaine (NRC) (81 réacteurs sur les 99 en service dans le pays). Celle-ci a
publié fin 2015 un projet de lignes directrices, soumis à consultation publique jusqu’en février
2016, pour « décrire les méthodes et techniques acceptables par les équipes de la NRC pour le
renouvellement de licence » jusqu’à 80 ans d’exploitation. En décembre 2019, la NRC octroie
la première prolongation à 80 ans, soit jusqu'en 2052 et 2053, pour les deux réacteurs REP de
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la centrale nucléaire de Turkey Point. C'est une première mondiale. Aux États-Unis, certains
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États, dont le New Jersey, New York et l’Illinois, ont alors inclus le nucléaire dans leurs
programmes de subventions aux énergies propres en 2019.

En mars 2021, le rapport commandé par la Commission européenne aux experts


scientifiques du Centre commun de recherche conclut que le nucléaire devrait entrer dans la
« taxonomie verte » car « les analyses n'ont pas révélé d'éléments scientifiques prouvant que
l'énergie nucléaire est plus dommageable pour la santé ou l'environnement que d'autres
technologies de production d'électricité déjà incluses dans la taxonomie » ; il note un « large
consensus scientifique et technique » en faveur du stockage en couche géologique profonde,
une méthode « appropriée et sûr Le prix du kilowattheure nucléaire est une notion complexe,
car il s'agit d'un investissement lourd et à longue échéance. Le prix varie selon les sources,
donnant pour certaines le nucléaire comme moins coûteux ; le donnant selon d'autre comme
plus coûteux. Le Rocky Mountain Institute, un organisme indépendant de recherche et de
conseils en énergie, a conclu en 2005 que, en tenant compte des frais de démantèlement des
réacteurs et de gestion des déchets, le nucléaire est plus coûteux et hasardeux que tout autre
moyen de production d'électricité. Selon un ouvrage rédigé en 2005 (avant la libéralisation du
marché de l'électricité en Europe), dans les pays dotés d'un marché compétitif de l'énergie,
peu de compagnies investissaient dans le nucléaire, plutôt développé dans des pays à
monopole énergétique[147] ; au début du XXIe siècle, des sociétés comme British Petroleum
et Shell Oil, voyant venir la fin du pétrole, n'investissaient pas dans le nucléaire mais dans les
énergies renouvelables[147], projets à plus court terme et plus avantageux car subventionnés.

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2. DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

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1. DESCRIPTION
2. LES DIFFÉRENTES TYPES DE CENTRALES NUCLÉAIRES

Les centrales nucléaires peuvent être regroupées en fonction du type de réacteurs


nucléaires utilisés. On distingue donc :

 Réacteur à uranium naturel modéré par du graphite refroidit par du dioxyde de


carbone : ce type de réacteur utilise du carbone comme modérateur1 et de l’uranium
naturel comme combustible ;
 Réacteur à eau lourde pressurisée : il utilise de l’uranium naturel comme combustible
et de l’eau lourde à la fois comme fluide caloporteur2 et modérateur ;
 Réacteur à eau pressurisée (REP) : où l’on retrouve comme combustible de l’oxyde
d’uranium et comme modérateur de l’eau ordinaire (généralement issu des cours
d’eaux à proximité) sous pression ;
 Réacteur à eau bouillante (REB) : ce type de réacteur est très similaire à celui à eau
pressurisée à la seule différence que l’eau se vaporise dans le cœur du réacteur et
alimente directement la turbine. Il est avec le REP les réacteurs les plus utilisés dans
le monde ;
 Réacteur avancé refroidit au gaz : le combustible utilisé est constitué de pastille de
dioxyde d’uranium (UO 2) d’enrichissement compris entre 2,5 et 3,5% et utilisant des
modérateurs graphite (carbone) et comme caloporteur du dioxyde de carbone ;
 Réacteur à neutrons rapides (RNR) : il utilise de l’uranium comme combustible et à la
particularité de ne pas disposer de modérateur ;
 Réacteur nucléaire à sels fondus : où le combustible est de type liquide que l’on
dissous dans du sel fondu qui joue à la fois le rôle e caloporteur et de barrière de
confinement et ayant comme modérateur du graphite ;
 Réacteur de grande puissance à tubes de force : réacteur à eau bouillante modéré au
graphite ;
 Réacteur utilisant de l’uranium naturel modéré par de l’eau lourde.
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1
Le modérateur est la substance qui ralentit les neutrons sans les absorber, permettant ainsi une réaction nucléaire.
2
C’est un fluide chargé de transporter la chaleur entre plusieurs sources de température.
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3. CONSTITUTION D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE (REP)

Figure 1: Composante d'une centrale nucléaire

Une centrale nucléaire (de type REP) est constituée d’un ensemble d’éléments
regroupés en trois grandes parties dont une parfaitement indépendante des autres à savoir :
circuit primaire, circuit secondaire, circuit de refroidissement.

4. CIRCUIT PRIMAIRE

Figure 2: Circuit primaire d'une centrale nucléaire

C’est le siège la combustion nucléaire et du transfert de chaleur. Aussi appelé


bâtiment réacteur, c’est là qu’a lieu la fission nucléaire. Il est constitué de 4 éléments tous
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liés par des phénomènes de transformation successive.


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 Le réacteur : il est constitué du combustible et de crayons groupés en grappe de contrôle


qui permet de commander à tout moment la puissance fournie par le réacteur mais aussi
d’assuré la sureté de l’installation. Le réacteur nucléaire est l’élément principal de la
centrale permettant d’obtenir une très forte quantité de chaleur suffisamment importante à
l’issue d’une fission nucléaire. Le combustible (l’uranium naturel), est sous forme de
pastilles appelées pastilles d’uranium que l’on insère dans les crayons.

Figure 3: réacteur nucléaire de la centrale de Toulouse

 Des générateurs de vapeur : c’est un cylindre d’une vingtaine de mètre permettant


l’échange de chaleur entre le circuit primaire plus exactement le réacteur et le circuit
secondaire.
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Figure 4: Générateur de vapeur de la marque Areva

 Des pompes centrifuges : elle permet d’accélérer la chaleur issu de la fission nucléaire
dans le réacteur en lui communiquant un mouvement de rotation, qui couplé chacun à un
générateur de vapeur fournissent une certaine puissance suffisamment importante pour
entraîner le groupe turbo-alternateur et généré ainsi une puissance électrique. On peut
distinguer : les pompes multi-étages, les pompes radiales à impulseur fermé, les pompes
radiales à impulseur semi-ouvert, les pompes axiales, les pompes mixtes.

Figure 5: Pompe Egger HT/HTP

 Un pressuriseur : c’est un réservoir de forme cylindrique dont la fonction est de réguler la


pression. En fonctionnement normal, il contient de l’eau en phase liquide et en phase
vapeur. Lors du démarrage du réacteur, il est rempli en eau sous forme liquide. La
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vaporisation d’une partie de cette eau est obtenue par la mise en service de résistances
électriques de chauffage.

Figure 6: Pressuriseur

5. CIRCUIT SECONDAIRE

Figure 7: Circuit Secondaire d'une centrale nucléaire

C’est le deuxième principal dans la chaîne de production. Il permet non seulement de


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transformer la chaleur récupérée du circuit primaire via l’échangeur en vapeur mais aussi de
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transformer cette vapeur par l’intermédiaire d’une turbine en énergie mécanique à


l’alternateur pour fournir de l’énergie électrique. Il comprend 4 éléments notamment :

 Des pompes (communément appelée turbopompes) : qui élèvent la pression d’eau issue
des échangeurs ;
 D’une pompe de circulation : permet d’extraire les gaz non condensables vers le
refroidisseur ;
 La turbine (turbine à vapeur) : transforme la vapeur issue de l’échangeur de chaleur en
énergie mécanique. Elle est produite en grande variété de taille allant de petites unités
(inférieur à 0,75Kw) utilisées comme entraînement mécanique de pompes, de
compresseurs et d’autres, jusqu’à 1,5Gw pour la production de l’électricité.

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Figure 8: Technicien installant une lame dans le rotor d'une turbine en Allemagne

 L’alternateur : c’est l’élément de fin de chaine de la production. À partir de l’énergie


mécanique fournie par la turbine, elle fournit une énergie électrique pour la consommation
des différents usagers. À la suite de ce dernier, est couplé un transformateur élévateur de
tension pour le transport de l’énergie électrique dans les différentes agglomérations afin
de minimiser ainsi les pertes par effet joule. Couplé à l’alternateur, ils forment ce que l’on
appelle le groupe turbo-alternateur.
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Figure 9: Groupe turbo-alternateur de la centrale nucléaire de Gravelines le 3 mai 1996, France. (Photo by
Nicolas LE CORRE/Gamma-Rapho via Getty Images).

 Le condenseur : qui permet de convertir la vapeur d’eau sortant de la turbine, en eau


liquide qui peut alors être pompée par des turbopompes alimentaires et renvoyée dans les
générateurs de vapeur dans le bâtiment réacteur.

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6. CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT

Il permet d’évacuer l’énergie thermique qui n’est pas transformée en énergie


mécanique. Il est en alimenté en eau via des stations de pompages et dont les sources sont la
mer, le fleuve ou une rivière à proximité de la centrale ou en air à l’aide de grande tour
appelée aéroréfrigérant.

Figure 10: Aéroréfrigérants de la centrale de tricastin en France.


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Tous les éléments cités plus haut sont logés dans des différents bâtiments interconnectés
qui permettent la production de l’énergie électrique. Nous pouvons citer notamment :

 Le bâtiment réacteur : qui contient tous les éléments du circuit primaire ;


 Le bâtiment salle des machines : pour les éléments du secondaire ;
 La salle de commande : d’où les techniciens assurent le contrôle et la commande du
processus ;
 La station de pompage et une ou plusieurs tours de refroidissement pour évacuer l’énergie
thermique ;
 Un bâtiment annexe pour les circuits auxiliaires.

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7. PROCESSUS DE PRODUCTION

L’uranium, légèrement « enrichi » en isotope 235, est conditionné sous forme de


petites pastilles qui sont empilées dans des gaines métalliques étanches réunies en
assemblages. Placés dans une cuve en acier remplie d’eau, ces assemblages forment le cœur
du réacteur. Ils sont le siège de la réaction en chaîne, qui les porte à haute température. L’eau
de la cuve s’échauffe à leur contact et est maintenue sous pression, ce qui l’empêche de
bouillir (réacteur REP). Elle circule dans le circuit primaire fermé.

L’eau du circuit primaire transmet sa chaleur dans le circuit secondaire fermé. Cet
échange de chaleur s’effectue par l’intermédiaire du générateur de vapeur. Au contact des
tubes parcourus par l’eau du circuit primaire qui a été échauffée en traversant le cœur, l’eau
du circuit secondaire s’échauffe à son tour et se transforme en vapeur. Cette vapeur fait
tourner la turbine entraînant l’alternateur qui produit l’électricité. Après son passage dans la
turbine, la vapeur est refroidie par un troisième circuit d’eau froide pour être retransformée en
eau et renvoyée vers le générateur de vapeur pour un nouveau cycle.

Pour que le système fonctionne en continu, il faut assurer son refroidissement. C’est le
but d’un troisième circuit. Il est indépendant des deux autres. Sa fonction est de condenser la
vapeur sortant de la turbine via un appareil formé de milliers de tubes (le condenseur) dans
lesquels circule de l’eau froide prélevée à une source extérieure : rivière ou mer. Au contact
de ces tubes, la vapeur se retransforme en eau. L’eau du condenseur, qui n’a pas été au
contact d’éléments radioactifs, est ensuite rejetée, légèrement chauffée, à la source d’où elle
provient.

Si le débit de la rivière est trop faible, ou si l’on veut limiter son échauffement, on
utilise des tours de refroidissement, ou aéroréfrigérants. L’eau chaude provenant du
condenseur, répartie à la base de la tour, est refroidie par le courant d’air qui monte dans la
tour. L’essentiel de cette eau retourne vers le condenseur, une petite partie s’évapore dans
l’atmosphère, ce qui provoque ces panaches blancs3 caractéristiques des centrales (mais
certaines centrales thermiques possèdent le même système de refroidissement).
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Mélange de fines gouttelettes d'eau visibles et de vapeur d'eau sortant des grosses tours de refroidissement.
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Figure 11: Description d'une centrale nucléaire

Figure 12: Principe de fonctionnement d'une centrale nucléaire


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8. CARACTÉRISTIQUES D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE

Les centrales nucléaires fournissent de grande puissance allant de centaines de


mégawatts à quelques gigawatts. Néanmoins, tout comme l’énergie éolienne, elles ont un
rendement extrêmement bas compris entre 28 – 33%. Jusqu’à présent, la plus grande centrale
nucléaire (celle qui produit la plus grande quantité d’énergie) dans le monde est la centrale
nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa située dans la préfecture de Nigata au Japon, dont le
propriétaire et exploitant est la compagnie de Tokyo TEPCO. Elle regroupe 7 réacteurs
nucléaires, et fournie une puissance de 8 212 mégawatts soit 8,212 gigawatts.

a) DURÉE DE VIE

D’après le GIEC4, la durée de vie moyenne actuelle d’un réacteur est de 60 ans. En
matière de règlementation, ces durées d’exploitation varient selon les pays.

En France, chaque centrale reçoit une autorisation de fonctionnement pour 10 ans. À


l’issue de cette période, une visite décennale est organisée tous les 10 ans pour effectuer des
contrôles et confirmer le niveau de sureté de l’installation. Si tous sont satisfaisants, une
nouvelle autorisation de fonctionnement est donnée par l’autorité de sureté nucléaire (ASN)
pour une période de 10 ans supplémentaires. La fin de la durée de vie peut aussi être anticipée
par décision politique, par exemple pour les centrales nucléaires de Creys-Malville et
Fessenheim.

Aux États-Unis, la durée prévue d’exploitation de chaque centrale nucléaire a été fixée
dès l’origine à 40 ans. La plupart ont vu leur autorisation de fonctionnement prolongée à 60
ans par l’autorité de sureté nucléaire américaine (NRC).
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4
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.
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2. IMPACT ENVIRONNEMENTALE

À la sortie de la centrale, le combustible usé étant, en majorité soit à près de 95 %,


constitué d'uranium appauvri ainsi que de plutonium (1 %), peut servir après retraitement à
retourner en centrale sous forme d'uranium de retraitement enrichi ou de MOX, selon le cycle
du combustible du pays concerné.

Donc les déchets radioactifs, qui proviennent de différentes étapes du cycle du


combustible nucléaire ne font qu'une fraction du volume des combustibles usés, soit moins de
5 % après retraitement. Environ 10 % de ces déchets sont des éléments de forte activité
radiologique ou de longue période radioactive. La gestion de ces déchets est un processus
complexe, en général confiée à une organisation spécifique.

Les centrales nucléaires sont aussi émettrices de gaz à effet de serre. Mais
contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’énergie nucléaire de ces centrales fait partie
avec l’éolienne les sources d’énergie les moins productrices de gaz à effet de serre. Et
concernant leurs rejets thermiques, environ 70% de l’énergie primaire (nucléaire) est dissipé
sous forme de chaleur,  conduisant à un réchauffement de l'air et de l'eau (source froide
nécessaire au fonctionnement de toute centrale thermique). Le panache blanc, mélange de
fines gouttelettes d'eau visibles et de vapeur d'eau, issu des tours de refroidissement, est
l'aspect le plus visible de cette pollution. Dans le cas d'une centrale nucléaire, où la source
chaude ne peut pas atteindre les températures des centrales thermiques classiques,
le rendement de Carnot est plus faible du fait de cette température maximale plus faible de la
source chaude. 11
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3. QUELQUES CENTRALES NUCLÉAIRES

a) CENTRALE NUCLÉAIRE DE BEAVER VALLEY

Le site de Beaver valley se trouve à proximité du premier réacteur électro-nucléaire


américain : le réacteur nucléaire de Shippingport, qui a été mis en service en 1958 puis arrêté
en 1982 après 25 ans de production.

La centrale de Beaver Valley possède deux réacteurs à eau pressurisée (REP) de


conception Westinghouse :

 Beaver Valley 1 : 810 MW, mise en service en 1976,


 Beaver Valley 2 : 931 MW, mise en service en 1987.

Elle a servi de « centrale de référence » pour la construction de la centrale nucléaire de


Fessenheim qui en est la copie et dont le 1er réacteur a été mis en service en 1977.

Figure 13: Centrale nucléaire de Beaver Valley.


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2. CENTRALE NUCLÉAIRE DE WOLSONG

La centrale nucléaire de Wolsong est située sur la côte est de la Corée du Sud. Elle a
été construite sur le territoire de la ville de Gyeongju, subdivision de Yangnam-Myeon, dans
la province de Gyeongsang du Nord ou Gyeongsangbuk-do.

Cette centrale est équipée de 4 réacteurs à eau lourde pressurisée (PHWR) de conception
canadienne du type CANDU, qui ont été construits par la compagnie ÉACL (Énergie
atomique du Canada limitée) :

 Wolsong 1 : 661 MW mise en service en 1982, définitivement arrêté en 2019 ;


 Wolsong 2 : 596 MW mise en service en 1997 pour 40 ans ;
 Wolsong 3 : 627 MW, mise en service en 1998 pour 40 ans.
 Wolsong 4 : 600 MW, mise en service en 1999 pour 40 ans.

Le réacteur Wolsong 1 a été arrêté pendant 836 jours à compter de 2009 pour une
réfection destinée à prolonger sa durée de vie de 25 ans. Il a été remis en service le 18 juillet
2011. Il a été autorisé à fonctionner 10 ans de plus en février 2015.

Cette centrale est aussi équipée de 2 réacteurs à eau légère pressurisée (REP) de
conception coréenne, du type OPR-1000, qui ont été conçus par la société Kepco (Korea
Electric Power Corporation) :

 Shin-Wolsong 1 : 997 MW, mise en service en 2012


 Shin-Wolsong 2 : 993 MW, mise en service en 2015

Le réacteur Shin-Wolsong 2 a été mis en service en 2015, 10 ans après le début des
travaux de construction.
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Figure 14: Centrale nucléaire de Wolsong.


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3. APPLICATIONS, AVANTAGES ET
INCONVENIENTS DES CENTRALES
NUCLEAIRES

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1. APPLICATIONS

La central nucléaire est un site industriel destine à la production de l’énergie électrique


et dont la chaudière est constitué de un ou de plusieurs réacteur nucléaires ayant pour source
d’énergie un combustible nucléaire.

Tout comme les autres types de centrales électrique, les centrales nucléaires à travers la
production de l’énergie nucléaire permet la production de l’énergie électrique pour des
besoins industriels, ménage et bien d’autre chose à savoir :

 L’énergie nucléaire peut aussi servir à produire de l’hydrogène, afin de remplacer les
moteurs à combustion interne existants par des piles à hydrogène.
 L’énergie nucléaire peut également servir pour des dispositifs de chauffage urbain,
lesquels sont généralement couplés à des unités de production d’électricité.
 L’énergie nucléaire devrait aussi servir à extraire du pétrole, car, même dans une
économie fondée sur l’hydrogène, les sources fossiles resteront nécessaires.
 L’énergie nucléaire pourrait aussi servir dans des proportions plus importantes dans
les transports maritimes, en particulier pour les gros pétroliers et les porte-conteneurs.
 L’énergie nucléaire devrait également servir pour l’exploration spatiale, en particulier
pour des applications en orbite terrestre (énergie utilisée pour lancer et faire
fonctionner des satellites) et pour fournir de l’énergie aux stations spatiales (surtout de
l’électricité) ou dans le cadre de missions spatiales (de courte, moyenne ou longue
durée).

2. AVANTAGES

Ce type d’énergie présente de très nombreuses améliorations et avancées pour les


humains. Ainsi dire, les principaux avantages de la production nucléaires par les centrales
sont :

 Il génère une grande quantité d’électricité (c’est l’avantage la plus poignantes quant
parle de l’énergie nucléaires par rapport à les autre type de central) par rapport aux
autres type de centrale de production d’énergie.
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 Elle ne produit par de gaz à effet de serre(le CO2 ou encore le N2O)


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 Sa dépendance au pétrole est réduite (l’effet de produire plus d’électricité permet de


réduire l’utilisation des énergies fossiles puisant dans des réserve qui ne sont pas infini
 Il est très important que rappelé que la production de l’énergie nucléaire permet au
maximum de personne d’être électrifier.
 La durée de vie d’une centrale nucléaire est accès longue (40ans).

3. INCONVENIENTS

Il est important de souligne les inconvénients que peuvent engendre l’énergie nucléaire.
 La gestion des déchets nucléaires est souvent vivement critiquée, il faut noter que s’ils
sont radioactives, ils peuvent s’avérer dangereux pour la sante
 Le cout d’installation et d’entretien peuvent s’avérer très élevés par rapport aux autres
types de central de production d’énergie, surtout si la centrale commence à devenir
très ancienne
 La matière première de la production de l’énergie nucléaire (URANIUM) ne se trouve
par en quantité illimité comme celle des autres types de central a production d’énergie
 Les accidents lies a la production de l’énergie nucléaire fond des dégâts très grave, on
peut citer entre autre l’accident industriel qui a eue lieux après le tsunami du 11 mars
2011 qui a cause des rejets radioactifs a causé le décès de plus de 2300 personnes
pendant l’évacuation.
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CONCLUSION

Au cours de ce travail, ou il était question de présenter les centrales nucléaires de


manière très détaillé, ces centrales varient en fonction du type de réacteurs nucléaires utilisés.
Il en ressort que la centrale nucléaire à un rendement nettement supérieur à d’autres centrales
ce qui fait d’elle une excellente source d’énergie, mais son implémentation nécessitée une
technologie très poussé et des fonts colossaux qui ne sont pas accessible pour tous les états
volant s’offrir ces centrales nucléaires.

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ANNEXES

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RADIOACTIVITÉ
La radioactivité est un phénomène physique naturel, se manifestant par le fait que
certains types de noyaux atomiques, instables, peuvent dissiper sous forme d'énergie une
partie de leur masse initiale (transformée selon la célèbre formule E=mc2 d'Albert Einstein) et
évoluer spontanément vers des noyaux atomiques plus stables, par désintégration.

Un corps radioactif dégage naturellement cette énergie sous la forme d'un flux


de rayonnement ionisant et de chaleur. Cette chaleur est particulièrement intense pour
le combustible nucléaire dans le réacteur ; c’est la raison pour laquelle le combustible irradié
est entreposé dans une piscine de désactivation près du réacteur. C'est le même phénomène
qui est à l'origine d'une partie de la chaleur de la croûte continentale terrestre.

RÉACTION NUCLÉAIRE

Une réaction nucléaire est une interaction dans laquelle un noyau interagit avec une
autre particule (particule élémentaire, mais aussi noyau atomique ou rayonnement gamma) et
subit un réarrangement nucléaire.

Ces réactions sont d'autant plus faciles qu'elles conduisent à des configurations plus
stables. La différence d’énergie (correspondant au défaut de masse) constitue alors l’énergie
libérée par la réaction. Cette transformation de la masse en énergie (selon la célèbre
formule E=mc2) est utilisée dans les réactions de fission et fusion nucléaires.

FISSION NUCLÉAIRE

Lorsqu’un neutron percute le noyau de certains isotopes lourds, il existe une


probabilité que le noyau percuté se scinde en deux noyaux plus légers. Cette réaction, qui
porte le nom de fission nucléaire, se traduit par un dégagement d’énergie très important (de
l’ordre de 200 MeV par événement, à comparer aux énergies des réactions chimiques, de
l’ordre de l’eV).

Cette fission s’accompagne de l’émission de plusieurs neutrons qui, dans certaines


conditions, percutent d’autres noyaux et provoquent ainsi une réaction en chaîne. Dans un
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réacteur nucléaire, cette réaction en chaîne se déroule dans des conditions stables, à vitesse
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lente et contrôlée. Dans une bombe, où la matière est placée brusquement très loin de son
domaine de stabilité, la réaction se multiplie si rapidement qu’elle conduit à une réaction
explosive.

L’importance de l’énergie émise lors de la fission provient du fait que l’énergie de


liaison par nucléon du noyau initial est plus faible que celle des noyaux produits
(environ 7,7 MeV par nucléon pour les éléments lourds, contre 8,8 pour le fer). La plus
grande partie de l’énergie se retrouve sous forme d’énergie cinétique des neutrons et des
noyaux fils, énergie récupérée sous forme de chaleur dans les réacteurs. D'après le CEA,
l'énergie produite par 1 kg d'uranium naturel dans un réacteur nucléaire est égale à l'énergie de
10 tonnes équivalent pétrole (tep). Selon les observations récentes d'ondes gravitationnelles,
cette énergie de liaison provient de la conversion d'énergie gravitationnelle en énergie
cinétique, puis en énergie de liaison lors de la formation d'éléments lourds par processus r au
cours de la coalescence de deux étoiles à neutrons (un phénomène aussi appelé kilonova).

Figure 15: Fission nucléaire


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TURBINE

Une turbine est un dispositif rotatif convertissant partiellement l'énergie


interne d'un fluide, liquide (comme l'eau) ou gazeux (vapeur, air, gaz de combustion),
en énergie mécanique au moyen d'aubes disposées sur un arbre tournant à grande vitesse.

L'énergie entrante du fluide est caractérisée notamment par sa vitesse, sa pression,


son enthalpie. L'énergie mécanique sortante de la turbine entraîne un autre mécanisme rotatif
comme un alternateur, un compresseur, une pompe ou tout autre récepteur (exemple
un générateur). L'ensemble est alors respectivement appelé turbo-
alternateur, turbocompresseur, turbopompe, etc.

L’ALTERNATEUR

C’est un dispositif permettant de produire de l'énergie électrique à partir d'une autre


forme d'énergie.

La découverte en 1832 par Faraday des phénomènes d'induction électromagnétique lui


permet d'envisager de produire des tensions et des courants électriques alternatifs à l'aide
d'aimants. Pixii, sur les indications d'Ampère, construit la même année une première machine
qui sera perfectionnée ensuite (1833 - 1834) par Sexton et Clarke. Un alternateur est
une machine rotative qui convertit l'énergie mécanique fournie au rotor en énergie électrique à
courant alternatif.

Plus de 95 % de l’énergie électrique est produite par des alternateurs : machines


électromécaniques fournissant des tensions alternatives de fréquence proportionnelle à leur
vitesse de rotation. Ces machines sont moins coûteuses et ont un meilleur rendement que
les dynamos, machines qui délivrent des tensions continues (rendement de l'ordre de 95 % au
lieu de 85 %).

Couplé à une turbine, ils forment ce que l’on appelle « groupe turbo-alternateur ».
C’est sous cette forme, qu’ils sont principalement utilisés dans les centrales électriques de tout
genre (nucléaire, éolien, hydraulique, et autre).
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Figure 16: Schéma de principe du groupe turbo-alternateur.

Figure 17: Image de la catastrophe de FUKUSHIMA


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Figure 18: Catastrophe nucléaire de Tchernobyl


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Figure 19: La première centrale nucléaire du monde (l’Experimental Breeder Reactor I).

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIES

 www.wikipedia.fr : Centrale nucléaire, 10 déc.-21, 10:25 ;


 www.wikipedia.fr : Centrale nucléaire de Kashiwazaka-Kariwa, 11 déc.-21 2021,
15:30 ;
 www.wikipedia.fr : Turbine à vapeur, 11 déc.-21, 15 :45 ;
 www.wikipedia.fr : Pompe à vide, 10 déc.-21, 9 :00 ;
 www.wikipedia.fr : Condenseur, 10 déc.-21, 9 :16 ;
 www.wikipedia.fr : Pompe centrifuge, 10 déc.-21, 9 :23 ;
 www.wikipedia.fr : Générateur de vapeur, 10 déc.-21, 9 :31 ;
 www.wikipedia.fr : Réacteur nucléaire à sels fondus, 08 déc.-21, 7 :30 ;
 www.wikipedia.fr : Réacteur à neutrons rapides, 08 déc.-21, 8 :45 ;
 www.wikipedia.fr : Réacteur avancé refroidit au gaz, 08 déc.-21, 19 :00 ;
 www.asn.fr/lexique/P/Pressuriseur : pressuriseur, 12 déc.-21, 18:04 ;
 www.usinenouvelle.com/article/edf-commande-pour-1-5-milliard-d-euros-de-
generateurs-de-vapeur.N159776 : EDF commande pour 1,5 milliard d’euros de
générateurs de vapeur, 09 déc.-21, 23 :30 ;
 www.laradioactivite.com/site/pages/lesgrappesdecontrole.htm : Radioactivité : les
grappes de contrôle, 09 déc.-21, 23 :59 ;
 www.edf.fr : Qu’est-ce que l’énergie nucléaire ?, 08 déc.-21, 19 :00 ;
 www.sfen.org : LE FONCTIONNEMENT D’UNE CENTRALE NUCLÉAIRE, 08
déc.-21, 19 :26 ;
 Support de cours, Chapitre 4, CENTRALE NUCLÉAIRE ;
 Support de cours, LES RENDEMENTS DES CENTRALES ÉLECTRIQUES.
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