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D’ENERGIE
Ingénierie GPG
5ème Année
@Mai 2014
INTRODUCTION .................................................................................................... 3
I. APPROCHE DEFINITIONNELLE ...................................................................... 4
II. CONSOMMATION ENERGETIQUE MONDIALE............................................. 4
III. DIFFERENTS TYPES D’ENERGIE ...................................................................... 5
III.1. Energies fossiles ........................................................................................ 5
III.1.1. Charbon ........................................................................................................... 5
III.1.2. Pétrole .............................................................................................................. 5
III.1.3. Gaz ................................................................................................................... 6
III.2. Energies renouvelables.............................................................................. 6
IV. DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE ET LEURS TRANSFORMATIONS .............. 7
IV.1. Energie rayonnante .................................................................................. 7
IV.1.1. Incandescence ................................................................................................... 7
IV.1.2. Électroluminescence .......................................................................................... 8
IV.1.3. Photochimie ..................................................................................................... 8
IV.1.4. Capteurs solaires ............................................................................................... 8
IV.1.4.1. Capteurs thermiques .................................................................................. 8
IV.1.4.2. Les capteurs photovoltaïques ..................................................................... 9
IV.2. Energie électrique .................................................................................... 11
IV.2.1. Pile à combustible ............................................................................................. 11
IV.2.2. Piézoélectricité ................................................................................................. 12
IV.2.3. Pyroélectricité .................................................................................................. 13
IV.3. Energie chimique ..................................................................................... 13
IV.3.1. Thermolyse ...................................................................................................... 14
IV.3.2. Électrolyse ....................................................................................................... 14
IV.4. Energie mécanique .................................................................................. 14
IV.5. Energie hydraulique et éolienne ............................................................... 15
IV.6. Energie nucléaire ..................................................................................... 16
IV.6.1. Principe d’une centrale nucléaire ...................................................................... 16
IV.6.1.1. Fission nucléaire ........................................................................................ 17
IV.6.1.2. Fusion nucléaire ........................................................................................ 18
IV.6.2. Fonctionnement d’une centrale nucléaire ......................................................... 19
IV.6.2.1. Le circuit primaire ..................................................................................... 19
IV.6.2.2. Le circuit secondaire .................................................................................. 19
IV.6.2.3. Le circuit de refroidissement ..................................................................... 20
IV.7. Energie thermique .................................................................................. 20
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V. ENERGIE ET ENVIRONNEMENT .................................................................. 20
V.1. Objectifs d’ici 2020 et 2050 ...................................................................... 20
V.2. Efficacité énergétique .................................................................................. 21
V.2.1. La production de froid (~600 kWh/an) ........................................................... 21
V.2.2. L’audiovisuel et le multimédia (~1 200 kWh/an) ............................................. 21
V.2.3. L’électroménager (~900 kWh/an) ................................................................... 21
V.3. Impact environnemental ............................................................................ 22
V.3.1. Les combustibles fossiles .................................................................................. 22
V.3.2. L'énergie nucléaire........................................................................................... 22
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INTRODUCTION
A travers les époques et les différentes périodes de l’histoire, une source d’énergie
a souvent été considérée comme le bien le plus précieux mis à la portée de l’homme.
Que ce soit pour des besoins alimentaires ou autres, les hommes se sont toujours
battus pour l’usage de toute forme d’énergie pouvant satisfaire à leurs besoins sans
cesse croissants. En effet, depuis la période à laquelle a pu être située la guerre du feu,
l'énergie s’est toujours montrée indispensable aux activités humaines, domestiques
comme industrielles. Elle a toujours permis de satisfaire des besoins de chaleur, de
force motrice, d'éclairage, ...
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I. APPROCHE DEFINITIONNELLE
L’énergie est la grandeur qui permet de caractériser un changement d’état dans
un système. Ainsi, nous avons, à titre d’exemple :
Le Joule (unité S.I.), travail produit par une force de 1 newton dont le
point d'application se déplace de 1 mètre dans la direction de la force.
La calorie, c’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1 gramme d’eau
pour augmenter sa température de 14,5 à 15,5°C. 1 cal = 4,18 J.
Autres unités : Le wattheure : 1 Wh=3 600 J ; La tonne équivalent
pétrole : 1 tep=11,6 MWh ; La thermie : 1 th = 1 Mcal ; L’électronvolt : 1
eV = 1,602.10-19 J ; Le british thermal unit : 1 Btu = 2,9.10-4 kWh.
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La population mondiale devrait atteindre 9 milliards d'habitants d'ici cinquante
ans et entraînera une augmentation de la consommation d'énergie, notamment dans
les pays en développement. À titre d'exemples, le parc automobile devrait passer de
400 millions à 1 milliard d'unités dès 2020 ; le nombre de villes de plus de 10 millions
d'habitants, deux fois plus avides d'énergie que les régions rurales, doubler
vraisemblablement.
Les estimations prévoient une consommation d'énergie multipliée par 1,4 d'ici à
2020. Dans ce contexte, quelle sera la place et le rôle des énergies dans l'avenir ?
III.1.1. Charbon
Le charbon est la source d'énergie fossile la plus abondante et la mieux répartie
dans le monde. Le charbon s'est formé il y a plus de 280 millions d'années à partir de
végétaux engloutis par les eaux lors de bouleversements géologiques importants.
Moteur essentiel du développement économique au XIXème siècle, le charbon a marqué
la première révolution industrielle.
III.1.2. Pétrole
Le pétrole est la première source d'énergie mondiale. Formé à partir du plancton
qui s'est déposé au fond des mers, le pétrole fournit près de la moitié de la demande
totale en énergie primaire. Pourtant, jusqu'au début des années 1950, le pétrole
n'occupait qu'une place limitée dans le paysage énergétique mondial (sauf aux Etats-
Unis). Produit facile à manipuler, transporter ou stocker, le pétrole va rapidement
supplanter le charbon. Les années 60 marquent véritablement le début de l' "ère du
pétrole" du fait de la croissance continue des besoins énergétiques, de la découverte
d'importants gisements, notamment au Proche-Orient, et de coûts de production très
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faibles. Après les chocs pétroliers des années 70, la demande connaît une forte baisse,
mais un contre-choc, en 1983, provoque une réduction de moitié des prix du pétrole
et la demande repart à la hausse (+ 2,4% de 1986 à 1989).
III.1.3. Gaz
Le gaz s'est formé en même temps que le pétrole. Issu de la transformation
naturelle durant des millions d'années de matières organiques, le gaz provient de
couches géologiques du sous-sol où il se trouve soit seul, soit en association avec du
pétrole. L'industrie du gaz naturel est née aux Etats-Unis au XIXème siècle, qui ont été
pendant longtemps le seul pays consommateur. Ainsi, la consommation de gaz naturel
n'atteignait encore, en 1960, que 13% de la consommation mondiale d'énergie
primaire.
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IV. DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE ET LEURS TRANSFORMATIONS
IV.1.1. Incandescence
L’incandescence est un phénomène physique qui se manifeste par une émission
de lumière due à la température d'un corps chauffé. En effet, si cette température est
suffisamment élevée, le corps émet des rayonnements électromagnétiques dans le
spectre visible.
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Cette source d’énergie a été mise en place par le physicien J. Swan en 1878 et
améliorée par Edison. À l’origine, il s’agissait d’un filament de carbone puis remplacé
par du tungstène (W), en présence d’un gaz rare (argon ou halogène) qui limite
l’évaporation du W.
IV.1.2. Électroluminescence
La luminescence est l’émission de photons par une décharge électrique. Elle peut
provenir des lampes à décharge («néons», fluo-compactes ou DEL). C’est un
phénomène optique et électrique durant lequel un matériau émet de la lumière en
réponse à un courant électrique qui le traverse, ou à un fort champ électrique. Cela est
à distinguer de l'émission de lumière en raison de la température (incandescence) ou
de l'action des produits chimiques (chimiluminescence).
IV.1.3. Photochimie
C’est une réaction due aux effets chimiques de la lumière. Elle se produit au cours
d’une étape de réaction chimique (photo-oxydation, photo-réduction, photo-
polymérisation, …). Elle peut également se produire au cours d’une étape catalytique,
exemples : photosynthèse, photographie, vision.
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Ceux-ci ne disposent pas de régulateurs ni de circulateur, sont peu esthétiques et
se refroidissent la nuit. Cependant, ils sont simples d’installation et d’utilisation, et peu
couteux.
Même si la constante solaire est de 1,367 kW/m2, les pertes de lumière lors de la
traversée de l'atmosphère réduisent l'énergie maximale reçue au sol à environ 1 kW/m2
au midi vrai : 1 m2 de panneaux exposés en plein soleil reçoivent 1 kW (1 000 watts).
C'est cette valeur qui est communément retenue pour les calculs, et en laboratoire
pour déterminer le rendement d'une cellule ou d'un panneau solaire, c'est une source
lumineuse artificielle de 1 kW/m2 qui est utilisée. Finalement, l'énergie qui arrive au sol
dépend de la nébulosité, de l'inclinaison du soleil (et de l'épaisseur de l'atmosphère à
traverser) et donc de l'heure de la journée.
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Pour une installation de masse connectée sur un réseau, les équipements
sont :
Quel que soit le type d’installation, le module est composé de l’un des matériaux
suivants :
Avantages du photovoltaïque :
Inconvénients du photovoltaïque :
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IV.2. Energie électrique
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IV.2.2. Piézoélectricité
La piézoélectricité (du grec πιέζειν, piézein presser, appuyer) est la propriété que
possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte
mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique un champ
électrique. Les deux effets sont indissociables. Le premier est appelé effet
piézoélectrique direct ; le second effet piézoélectrique inverse. Cette propriété trouve
un très grand nombre d’applications dans l’industrie et la vie quotidienne. Une
application parmi les plus familières est l’allume-gaz. Dans un allume-gaz, la pression
exercée produit une tension électrique qui se décharge brutalement sous forme
d’étincelles : c'est une application de l’effet direct. De manière plus générale, l’effet
direct peut être mis à profit dans la réalisation de capteurs (capteur de pression etc.)
tandis que l’effet inverse permet de réaliser des actionneurs (injecteurs à commande
piézoélectrique en automobile, nanomanipulateur, …).
Elle a été découverte en 1880 par Pierre et jacques Curie. Elle est très souvent
utilisée pour les sonars, les phonographes et les transducteurs acoustiques.
Les matériaux piézoélectriques sont très nombreux. Le plus connu est sans doute
le quartz, toujours utilisé aujourd’hui dans les montres pour créer des impulsions
d’horloge. Mais ce sont des céramiques synthétiques, les PZT qui sont le plus
largement utilisées aujourd’hui dans l'industrie.
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Les semi-conducteurs des groupes III-V de structure zinc-blende et II-VI de
structure wurtzite : le nitrure d'aluminium (AlN), l'oxyde de zinc (ZnO),
etc. ;
Les polymères : les polymères naturels d'origine biologique (cellulose,
collagène, etc.) et les polymères de synthèse (le polyvinylidine difluoride
(PVDF) (-CH2-CF2-)n polarisé) ;
Les sels piézoélectriques les plus significatifs sont le sel de Rochelle et les
composés de la famille du Phosphate de potassium KH2PO4. Ils sont
ferroélectriques, mais avec des propriétés et des mécanismes très différents
des oxydes décrits précédemment.
IV.2.3. Pyroélectricité
La pyroélectricité (du grec pyr, feu) est la propriété d'un matériau dans lequel un
changement de température entraine une variation de polarisation électrique. Cette
variation de polarisation crée une différence de potentiel temporaire, celle-ci
disparaissant après le temps de relaxation diélectrique. Cette variation peut générer un
courant électrique, ce qui rend ces matériaux utiles pour la détection de radiations ou
la production d'électricité. Ils sont tout particulièrement utilisés dans certains détecteurs
infrarouges. L'effet pyroélectrique ne doit pas être confondu avec l'effet
thermoélectrique, où un gradient de température fixé donne naissance à une tension
permanente. Elle a été découverte au 18ème siècle par Carl Von Linné et Franz Aepinus.
Elle est le plus souvent utilisée pour les détecteurs thermiques.
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IV.3.1. Thermolyse
La thermolyse désigne :
IV.3.2. Électrolyse
L’électrolyse est la rupture de liaisons moléculaires par passage d’un courant
électrique. A titre d’exemple, l’électrolyse de l’eau est : 2H2O → 2H2 + O2. Il est très
utilisé en galvanoplastie (traitement de surface par électrodéposition) pour galvaniser
la surface de certains métaux ou certaines surfaces à partir de dépôts.
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IV.5. Energie hydraulique et éolienne
L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes
ses formes : chute, cours d'eau, courant marin, marée, vagues. Ce mouvement peut
être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être
converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique.
Quelques exemples :
L'énergie hydraulique est en fait une énergie cinétique lié au déplacement de l'eau
comme dans les courants marins, les cours d'eau, les marées, les vagues ou l'utilisation
d'une énergie potentielle comme dans le cas des chutes d'eau et des barrages.
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IV.6. Energie nucléaire
L'énergie nucléaire est une énergie récente née à la fin des années 30 avec la
découverte de la réaction de fission. L'énergie nucléaire est localisée dans les noyaux
des atomes. Ces noyaux, 100 000 fois plus petits que les atomes eux-mêmes, sont
constitués de particules plus élémentaires, les protons et les neutrons, très fortement
liés entre eux. La fission consiste à casser des noyaux lourds, comme ceux de l'uranium
235 ou du plutonium 239, sous l'effet de l'impact d'un neutron. C'est l'énergie libérée
par cette réaction qui est utilisée dans les réacteurs électronucléaires, une énergie
considérable puisqu'un seul gramme d'uranium fournit autant d'énergie que 3 tonnes
de charbon.
L'uranium qui alimente les centrales nucléaires est, en effet, présent de façon
importante partout dans le monde et est, en particulier, majoritairement situé dans des
pays stables sur le plan politique. Ceci évite les tensions que l'on peut avoir sur le
pétrole, le gaz et dans une moindre mesure sur le charbon. La mise en place du
programme électronucléaire a permis de remplacer le fioul par l'énergie nucléaire pour
la production d'électricité.
Enfin, les centrales nucléaires ne contribuent pas aux pollutions acides puisqu'elles
n'émettent ni dioxyde de soufre ni oxyde d'azote.
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transformation de la masse en énergie selon la célèbre formule E=mc2 est utilisée dans
les réactions de fission et fusion nucléaire.
La fission nucléaire est le phénomène par lequel le noyau d'un atome lourd
(noyau qui contient beaucoup de nucléons, tels les noyaux d'uranium et de
plutonium) est divisé en plusieurs nucléides plus légers, généralement deux nucléides.
Cette réaction nucléaire se traduit aussi par l'émission de neutrons (en général deux ou
trois) et un dégagement d'énergie très important (≈ 200 MeV par atome fissionné, à
comparer aux énergies des réactions chimiques qui sont de l'ordre de l'eV par atome
ou molécule réagissant).
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IV.6.1.2. Fusion nucléaire
La fusion nucléaire est une réaction où deux noyaux atomiques s’assemblent pour
former un noyau plus lourd (par exemple un noyau de deutérium et un noyau
de tritium s’unissent pour former un noyau d’hélium plus un neutron). La fusion des
noyaux légers dégage une énorme quantité d’énergie provenant de l’interaction forte,
bien plus importante que la répulsion électrostatique entre les constituants des noyaux
légers. Ceci se traduit par un défaut de masse (cf. énergie de liaison ; E=mc²) ; le
noyau résultant ayant une masse moins élevée que la somme des masses des noyaux
d’origine.
Cette réaction n’est cependant possible qu’à des températures très élevées
(plusieurs dizaines de millions de degrés) où la matière est à l’état de plasma. Ces
conditions sont réunies au sein des étoiles ou lors de l’explosion d’une bombe à fission
nucléaire, qui amorce ainsi l’explosion thermonucléaire (bombe H).
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IV.6.2. Fonctionnement d’une centrale nucléaire
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Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par l'alternateur
pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes très haute tension.
V. ENERGIE ET ENVIRONNEMENT
Le facteur 4 d’ici 2050, qui est un facteur additionnel est de réduire les émissions
de gaz à effet de serre de 75% par rapport aux émissions de 1990.
Chacun a le devoir d’économiser l’énergie (bon pour la planète mais aussi son
porte-monnaie !)
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V.2. Efficacité énergétique
A titre d’exemple, il faudrait 1,16 Wh d’énergie pour chauffer 1 litre d’eau d’1°C.
Ainsi, pour chauffer 1 m3 d’eau de 12 à 40°C (température de la douche ou du bain),
il faut 35,5 kWh d’énergie.
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V.3. Impact environnemental
Toutes les énergies ont un impact environnemental. Ainsi, pétrole, gaz, charbon,
nucléaire, génèrent des pollutions tout comme les énergies renouvelables, même si leur
impact est limité.
Or, bien que la quantité de déchets nucléaires soit nettement moins importante
que celle des autres types de déchets (moins de 1kg par habitant et par an, contre
800kg de déchets industriels et 2200kg de déchets ménagers par habitant et par an),
leur dangerosité a fait que l'industrie nucléaire s'est très tôt souciée de leur devenir
selon des critères techniques, économiques et environnementaux, et des décisions
politiques ont été prises. Ainsi, aujourd'hui, les déchets de différentes natures sont
séparés des matières énergétiques par retraitement et font l'objet d'un confinement et
d'un entreposage qui garantissent l'absence de tout impact sur l'environnement.
Par ailleurs, 90% des déchets radioactifs sont peu ou moyennement radioactifs et
deviennent inoffensifs en moins de 300 ans. Le choix de leur mode de gestion a été
fait il y a déjà plusieurs années par la mise en place, à l'échelle industrielle, de centres
de stockage de surface. Pour les 10% restants, responsables de 95% de la radiotoxicité
totale, et constitués notamment des déchets issus du traitement du combustible usé, le
choix d'un mode de gestion industriel n'a pas encore été arrêté.
La situation actuelle qui consiste à les entreposer dans des conditions de sûreté et
de contrôle très strictes s'avère tout à fait satisfaisante sur plusieurs décennies. Mais
compte tenu de leur radioactivité importante qui peut perdurer sur des milliers
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d'années, il convient de trouver un mode de gestion à long terme qui leur soit adapté.
Les possibilités dans ce domaine ne manquent pas mais afin que le meilleur choix soit
retenu, il a été demandé aux acteurs du nucléaire d'examiner et d'approfondir les
solutions déjà existantes et d'explorer d'autres voies. L'objectif étant de proposer des
solutions viables à la fois sur le plan technique, économique et environnemental.
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