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COURS D’ECONOMIE

D’ENERGIE

Ingénierie GPG
5ème Année

@Mai 2014
INTRODUCTION .................................................................................................... 3
I. APPROCHE DEFINITIONNELLE ...................................................................... 4
II. CONSOMMATION ENERGETIQUE MONDIALE............................................. 4
III. DIFFERENTS TYPES D’ENERGIE ...................................................................... 5
III.1. Energies fossiles ........................................................................................ 5
III.1.1. Charbon ........................................................................................................... 5
III.1.2. Pétrole .............................................................................................................. 5
III.1.3. Gaz ................................................................................................................... 6
III.2. Energies renouvelables.............................................................................. 6
IV. DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE ET LEURS TRANSFORMATIONS .............. 7
IV.1. Energie rayonnante .................................................................................. 7
IV.1.1. Incandescence ................................................................................................... 7
IV.1.2. Électroluminescence .......................................................................................... 8
IV.1.3. Photochimie ..................................................................................................... 8
IV.1.4. Capteurs solaires ............................................................................................... 8
IV.1.4.1. Capteurs thermiques .................................................................................. 8
IV.1.4.2. Les capteurs photovoltaïques ..................................................................... 9
IV.2. Energie électrique .................................................................................... 11
IV.2.1. Pile à combustible ............................................................................................. 11
IV.2.2. Piézoélectricité ................................................................................................. 12
IV.2.3. Pyroélectricité .................................................................................................. 13
IV.3. Energie chimique ..................................................................................... 13
IV.3.1. Thermolyse ...................................................................................................... 14
IV.3.2. Électrolyse ....................................................................................................... 14
IV.4. Energie mécanique .................................................................................. 14
IV.5. Energie hydraulique et éolienne ............................................................... 15
IV.6. Energie nucléaire ..................................................................................... 16
IV.6.1. Principe d’une centrale nucléaire ...................................................................... 16
IV.6.1.1. Fission nucléaire ........................................................................................ 17
IV.6.1.2. Fusion nucléaire ........................................................................................ 18
IV.6.2. Fonctionnement d’une centrale nucléaire ......................................................... 19
IV.6.2.1. Le circuit primaire ..................................................................................... 19
IV.6.2.2. Le circuit secondaire .................................................................................. 19
IV.6.2.3. Le circuit de refroidissement ..................................................................... 20
IV.7. Energie thermique .................................................................................. 20

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V. ENERGIE ET ENVIRONNEMENT .................................................................. 20
V.1. Objectifs d’ici 2020 et 2050 ...................................................................... 20
V.2. Efficacité énergétique .................................................................................. 21
V.2.1. La production de froid (~600 kWh/an) ........................................................... 21
V.2.2. L’audiovisuel et le multimédia (~1 200 kWh/an) ............................................. 21
V.2.3. L’électroménager (~900 kWh/an) ................................................................... 21
V.3. Impact environnemental ............................................................................ 22
V.3.1. Les combustibles fossiles .................................................................................. 22
V.3.2. L'énergie nucléaire........................................................................................... 22

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INTRODUCTION
A travers les époques et les différentes périodes de l’histoire, une source d’énergie
a souvent été considérée comme le bien le plus précieux mis à la portée de l’homme.
Que ce soit pour des besoins alimentaires ou autres, les hommes se sont toujours
battus pour l’usage de toute forme d’énergie pouvant satisfaire à leurs besoins sans
cesse croissants. En effet, depuis la période à laquelle a pu être située la guerre du feu,
l'énergie s’est toujours montrée indispensable aux activités humaines, domestiques
comme industrielles. Elle a toujours permis de satisfaire des besoins de chaleur, de
force motrice, d'éclairage, ...

La demande d'énergie correspondante à chaque besoin est fortement


conditionnée à court terme par les équipements consommateurs. Elle est également
caractérisée par le fait que pour certains usages notamment thermiques, différentes
sources d'énergie sont substituables tandis que pour d'autres les choix du
consommateur sont très limités (transport automobile) voire impossibles (applications
spécifiques de l'électricité).

Nécessaire au développement économique, l'énergie ne peut être consommée


sans impact sur l'environnement, non seulement le nôtre, mais aussi celui des
générations futures ; ce qui pose un certain nombre de questions préoccupantes dont
celle du réchauffement de notre planète.

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I. APPROCHE DEFINITIONNELLE
L’énergie est la grandeur qui permet de caractériser un changement d’état dans
un système. Ainsi, nous avons, à titre d’exemple :

 La modification de la température (énergie thermique) ;


 La modification de la vitesse (énergie cinétique) ;
 La modification de la composition chimique (énergie chimique,
combustion) ;
 La modification de la composition atomique (énergie nucléaire).

Dans un système clos, l’énergie se conserve. On ne peut donc pas «produire» de


l’énergie, mais juste la transformer.

Quelques unités de mesure :

 Le Joule (unité S.I.), travail produit par une force de 1 newton dont le
point d'application se déplace de 1 mètre dans la direction de la force.
 La calorie, c’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1 gramme d’eau
pour augmenter sa température de 14,5 à 15,5°C. 1 cal = 4,18 J.
 Autres unités : Le wattheure : 1 Wh=3 600 J ; La tonne équivalent
pétrole : 1 tep=11,6 MWh ; La thermie : 1 th = 1 Mcal ; L’électronvolt : 1
eV = 1,602.10-19 J ; Le british thermal unit : 1 Btu = 2,9.10-4 kWh.

II. CONSOMMATION ENERGETIQUE MONDIALE

Actuellement, la consommation mondiale d'énergie requiert les combustibles


fossiles à hauteur de 80%, le nucléaire pour 7% et les énergies renouvelables pour
13%.

Avec la fluctuation des cours du gaz, la raréfaction du pétrole et l'avènement de


nouvelles technologies performantes, ces équilibres évolueront nécessairement dans les
cinquante prochaines années.

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La population mondiale devrait atteindre 9 milliards d'habitants d'ici cinquante
ans et entraînera une augmentation de la consommation d'énergie, notamment dans
les pays en développement. À titre d'exemples, le parc automobile devrait passer de
400 millions à 1 milliard d'unités dès 2020 ; le nombre de villes de plus de 10 millions
d'habitants, deux fois plus avides d'énergie que les régions rurales, doubler
vraisemblablement.

Les estimations prévoient une consommation d'énergie multipliée par 1,4 d'ici à
2020. Dans ce contexte, quelle sera la place et le rôle des énergies dans l'avenir ?

III.DIFFERENTS TYPES D’ENERGIE

III.1. Energies fossiles


Les énergies fossiles sont issues de la matière vivante, végétale ou animale. Elles
comprennent le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Leur utilisation, en tant que
combustible, s'est véritablement développée au cours du XIXème siècle à une époque où
les besoins en énergie ont fortement augmenté avec les débuts de la "révolution
industrielle".

Faciles à transporter et à stocker, les énergies fossiles présentent néanmoins


quelques inconvénients: coût très fluctuant (soumis aux aléas du marché et au contexte
géopolitique), émission de Gaz à Effet de Serre (responsables du réchauffement
climatique), dispersion géographique des réserves et épuisement, à terme, de celles-ci.

III.1.1. Charbon
Le charbon est la source d'énergie fossile la plus abondante et la mieux répartie
dans le monde. Le charbon s'est formé il y a plus de 280 millions d'années à partir de
végétaux engloutis par les eaux lors de bouleversements géologiques importants.
Moteur essentiel du développement économique au XIXème siècle, le charbon a marqué
la première révolution industrielle.

Il existe différents types de charbon (l'anthracite, la houille, la lignite, la tourbe)


qui n'ont pas tous le même pouvoir énergétique. Au début du 20ème siècle, le
charbon était l'énergie fossile dominante, aujourd'hui il a été supplanté par le pétrole
mais reste très présent puisque le charbon représente près de 26% de la
consommation mondiale d'énergie primaire dans le monde.

III.1.2. Pétrole
Le pétrole est la première source d'énergie mondiale. Formé à partir du plancton
qui s'est déposé au fond des mers, le pétrole fournit près de la moitié de la demande
totale en énergie primaire. Pourtant, jusqu'au début des années 1950, le pétrole
n'occupait qu'une place limitée dans le paysage énergétique mondial (sauf aux Etats-
Unis). Produit facile à manipuler, transporter ou stocker, le pétrole va rapidement
supplanter le charbon. Les années 60 marquent véritablement le début de l' "ère du
pétrole" du fait de la croissance continue des besoins énergétiques, de la découverte
d'importants gisements, notamment au Proche-Orient, et de coûts de production très

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faibles. Après les chocs pétroliers des années 70, la demande connaît une forte baisse,
mais un contre-choc, en 1983, provoque une réduction de moitié des prix du pétrole
et la demande repart à la hausse (+ 2,4% de 1986 à 1989).

III.1.3. Gaz
Le gaz s'est formé en même temps que le pétrole. Issu de la transformation
naturelle durant des millions d'années de matières organiques, le gaz provient de
couches géologiques du sous-sol où il se trouve soit seul, soit en association avec du
pétrole. L'industrie du gaz naturel est née aux Etats-Unis au XIXème siècle, qui ont été
pendant longtemps le seul pays consommateur. Ainsi, la consommation de gaz naturel
n'atteignait encore, en 1960, que 13% de la consommation mondiale d'énergie
primaire.

La découverte et l'exploitation d'importants gisements dans d'autres parties du


globe (ex. Europe de l'ouest, Afrique du Nord, Russie) ont donné progressivement une
dimension mondiale à cette énergie.

III.2. Energies renouvelables


Les énergies renouvelables constituent historiquement les premières sources
d'énergies utilisées par les hommes. Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la
terre, les chutes d'eau, ces énergies, par définition, se renouvellent naturellement après
avoir été consommées et sont donc inépuisables (au moins sur des très grandes échelles
de temps).

Une énergie est renouvelable lorsque sa consommation est inférieure à la


production naturelle. Elles sont principalement issues du soleil (directement ou
indirectement).

Au total, on peut compter six "types" d'énergies renouvelables : l'énergie solaire,


l'énergie éolienne, l'énergie hydraulique, l'énergie géothermale, la biomasse et l'énergie
des déchets. Jusqu'à la fin du XVIIème siècle, les énergies renouvelables étaient les
énergies les plus consommées. Aujourd'hui, elles sont en quelque sorte redécouvertes
par les hommes et leur utilisation est à nouveau à la hausse grâce à des évolutions
technologiques qui ont permis de gommer les "défauts" de ces énergies, qui sont
souvent trop intermittentes et peu intenses. Elles servent surtout à la production
d'électricité mais participent également à la production de chaleur (38% de leur
utilisation en France).

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IV. DIFFERENTES FORMES D’ENERGIE ET LEURS TRANSFORMATIONS

IV.1. Energie rayonnante

Il existe deux formes d’énergie solaire : le soleil thermique pour la production de


chaleur et le solaire photovoltaïque pour la production d’électricité.

 Composition du soleil : 74% H2, 25% He + divers


 Réaction de fusion thermonucléaire : H2 + H → He +  + 5,49 MeV
 Puissance rayonnée : ~ 3,8.1026 W
 Température de surface : ~ 5 700 °C
 Distance Terre-Soleil : ~ 150.106 km

NB : Il y a, au cœur du Soleil, une température de l’ordre de plusieurs dizaines


de millions de degrés qui permet la fusion de noyaux légers comme ceux d’hydrogène
en hélium. Ces réactions de fusion thermonucléaire libèrent beaucoup d’énergie et
expliquent la très haute température de cet astre qui atteint en surface les 5 700 °C.
Une très petite partie de l’énergie rayonnée par le Soleil atteint la Terre et permet la
vie sur celle-ci.

IV.1.1. Incandescence
L’incandescence est un phénomène physique qui se manifeste par une émission
de lumière due à la température d'un corps chauffé. En effet, si cette température est
suffisamment élevée, le corps émet des rayonnements électromagnétiques dans le
spectre visible.

La qualité de la lumière émise dépend directement de la température du corps


chauffé ; un corps moyennement chaud (environ 1 600 °C), émettra une lumière
rouge-orangée tandis qu'un corps très chaud (environ 5 000 °C) émettra une lumière
très blanche, pouvant même virer vers un blanc bleuté pour des températures
extrêmes (8 000 – 9 000 °C).

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Cette source d’énergie a été mise en place par le physicien J. Swan en 1878 et
améliorée par Edison. À l’origine, il s’agissait d’un filament de carbone puis remplacé
par du tungstène (W), en présence d’un gaz rare (argon ou halogène) qui limite
l’évaporation du W.

IV.1.2. Électroluminescence
La luminescence est l’émission de photons par une décharge électrique. Elle peut
provenir des lampes à décharge («néons», fluo-compactes ou DEL). C’est un
phénomène optique et électrique durant lequel un matériau émet de la lumière en
réponse à un courant électrique qui le traverse, ou à un fort champ électrique. Cela est
à distinguer de l'émission de lumière en raison de la température (incandescence) ou
de l'action des produits chimiques (chimiluminescence).

L'électroluminescence est le résultat de la recombinaison radiative des électrons et


des trous électroniques dans un matériau (généralement un semi-conducteur). Les
électrons excités libèrent leur énergie sous forme de photons (c'est-à-dire de lumière).
Avant recombinaison, les électrons et les trous sont séparés les uns des autres en raison
de l'induction (semi-conducteur) dans le matériau pour former une jonction (dans des
dispositifs électroluminescents de semi-conducteur comme des DELs), ou en raison de
l'excitation par impacts d'électrons de haute énergie accélérés par un fort champ
électrique (comme avec le phosphore dans les affichages électroluminescents).

IV.1.3. Photochimie
C’est une réaction due aux effets chimiques de la lumière. Elle se produit au cours
d’une étape de réaction chimique (photo-oxydation, photo-réduction, photo-
polymérisation, …). Elle peut également se produire au cours d’une étape catalytique,
exemples : photosynthèse, photographie, vision.

IV.1.4. Capteurs solaires


Plusieurs types de capteurs sont utilisés :

 Capteurs thermiques (CESI, four) ;


 Capteurs photovoltaïques.

IV.1.4.1. Capteurs thermiques


Un capteur solaire thermique (ou capteur hélio-thermique ou collecteur solaire
ou simplement capteur solaire) est un dispositif conçu pour recueillir l'énergie solaire
transmise par rayonnement et la communiquer à un fluide caloporteur (gaz ou
liquide) sous forme de chaleur afin de contribuer à la production d'eau chaude. Cette
technologie est souvent confondue avec les panneaux photovoltaïques, qui eux
transforment la lumière (les photons) en électricité.

Ils sont utilisés pour la production d’énergie solaire thermique. Il en existe


généralement pour les Chauffes Eau Solaires individuels (CESI) ou en Système Solaire
Combiné (SSC).

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Ceux-ci ne disposent pas de régulateurs ni de circulateur, sont peu esthétiques et
se refroidissent la nuit. Cependant, ils sont simples d’installation et d’utilisation, et peu
couteux.

IV.1.4.2. Les capteurs photovoltaïques


Un capteur solaire photovoltaïque (ou panneau solaire photovoltaïque) est un
générateur électrique de courant continu constitué d'un ensemble de cellules
photovoltaïques reliées entre elles électriquement, qui sert de module de base pour les
installations photovoltaïques et notamment les centrales solaires photovoltaïques.

L’effet photovoltaïque est la conversion de lumière en électricité. Son


fonctionnement est défini par trois (03) principes :

 Absorption de la lumière par le matériau ;


 Transfert d’énergie des photons aux électrons ;
 Collecte des charges électriques.

Même si la constante solaire est de 1,367 kW/m2, les pertes de lumière lors de la
traversée de l'atmosphère réduisent l'énergie maximale reçue au sol à environ 1 kW/m2
au midi vrai : 1 m2 de panneaux exposés en plein soleil reçoivent 1 kW (1 000 watts).
C'est cette valeur qui est communément retenue pour les calculs, et en laboratoire
pour déterminer le rendement d'une cellule ou d'un panneau solaire, c'est une source
lumineuse artificielle de 1 kW/m2 qui est utilisée. Finalement, l'énergie qui arrive au sol
dépend de la nébulosité, de l'inclinaison du soleil (et de l'épaisseur de l'atmosphère à
traverser) et donc de l'heure de la journée.

Selon le type d’installation, les équipements utilisés sont les suivants :

 Pour un site isolé, les équipements sont :

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 Pour une installation de masse connectée sur un réseau, les équipements
sont :

Quel que soit le type d’installation, le module est composé de l’un des matériaux
suivants :

 Silicium (Si) (monocristallin, polycristallin ou amorphe) ;


 Tellurure de Cadmium (CdTe) ;
 Cuivre Indium Gallium Selenium (CIGS).

Avantages du photovoltaïque :

 Source d'énergie gratuite ;


 Pas de gaz polluant, ni de bruit ;
 Entretien minimal pour un bon fonctionnement ;
 Pas de parties mobiles, peu d’usure dans le temps ;
 Systèmes modulaires fonction du besoin, faciles à monter ;
 Autonomie.

Inconvénients du photovoltaïque :

 Technologie à ses débuts, encore peu diffusée, donc chère ;


 Energivore à la fabrication ;
 Production non continue d’énergie (jour/nuit, été/hiver), énergie
intermittente ;
 Intégration au bâti (forme, couleur).

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IV.2. Energie électrique

IV.2.1. Pile à combustible


Une pile à combustible est une pile dans laquelle la fabrication de l'électricité se
fait grâce à l'oxydation sur une électrode d'un combustible réducteur (par exemple le
dihydrogène) couplée à la réduction sur l'autre électrode d'un oxydant, tel que le
dioxygène de l'air. La réaction d'oxydation de l'hydrogène est accélérée par un
catalyseur qui est généralement du platine. Si d'autres combinaisons sont possibles, la
pile la plus couramment étudiée et utilisée est la pile dihydrogène-dioxygène ou
dihydrogène-air.

Exemple de Pile à combustible à hydrogène :

Le mécanisme utilisé est la réaction entre l’hydrogène (combustible) et l’oxygène


(comburant) selon le schéma suivant :

Hydrogène + Oxygène → électricité + chaleur + eau

Une cellule de PàC de 0,6 à 0,7 V est composée de cathode + électrolyte +


anode + couches de diffusion + plaques bipolaires. C’est un module simple prenant en
compte plusieurs cellules en série, des circuits de combustible et de comburant
(pompe, compresseur, reformeur), un circuit de récupération de chaleur, un Onduleur
et d’un système de contrôle (commande).

Bilan de la réaction de la pile à combustible :

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IV.2.2. Piézoélectricité
La piézoélectricité (du grec πιέζειν, piézein presser, appuyer) est la propriété que
possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte
mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique un champ
électrique. Les deux effets sont indissociables. Le premier est appelé effet
piézoélectrique direct ; le second effet piézoélectrique inverse. Cette propriété trouve
un très grand nombre d’applications dans l’industrie et la vie quotidienne. Une
application parmi les plus familières est l’allume-gaz. Dans un allume-gaz, la pression
exercée produit une tension électrique qui se décharge brutalement sous forme
d’étincelles : c'est une application de l’effet direct. De manière plus générale, l’effet
direct peut être mis à profit dans la réalisation de capteurs (capteur de pression etc.)
tandis que l’effet inverse permet de réaliser des actionneurs (injecteurs à commande
piézoélectrique en automobile, nanomanipulateur, …).

Elle a été découverte en 1880 par Pierre et jacques Curie. Elle est très souvent
utilisée pour les sonars, les phonographes et les transducteurs acoustiques.

Les matériaux piézoélectriques sont très nombreux. Le plus connu est sans doute
le quartz, toujours utilisé aujourd’hui dans les montres pour créer des impulsions
d’horloge. Mais ce sont des céramiques synthétiques, les PZT qui sont le plus
largement utilisées aujourd’hui dans l'industrie.

Exemple de matériaux piézoélectriques :

 Les oxydes ferroélectriques : le titanate de plomb PbTiO3, le titanate de


baryum BaTiO3, le niobate de potassium KNbO3, le titano-zirconate de
plomb (Pb(ZrxTi1-x)O3 abrégé en PZT), Le niobate de lithium LiNbO3, le
tantalate de lithium LiTaO3, le langasite de composition La3Ga5SiO14, etc. ;
 Le quartz (SiO2) et les composés analogues ;

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 Les semi-conducteurs des groupes III-V de structure zinc-blende et II-VI de
structure wurtzite : le nitrure d'aluminium (AlN), l'oxyde de zinc (ZnO),
etc. ;
 Les polymères : les polymères naturels d'origine biologique (cellulose,
collagène, etc.) et les polymères de synthèse (le polyvinylidine difluoride
(PVDF) (-CH2-CF2-)n polarisé) ;
 Les sels piézoélectriques les plus significatifs sont le sel de Rochelle et les
composés de la famille du Phosphate de potassium KH2PO4. Ils sont
ferroélectriques, mais avec des propriétés et des mécanismes très différents
des oxydes décrits précédemment.

IV.2.3. Pyroélectricité
La pyroélectricité (du grec pyr, feu) est la propriété d'un matériau dans lequel un
changement de température entraine une variation de polarisation électrique. Cette
variation de polarisation crée une différence de potentiel temporaire, celle-ci
disparaissant après le temps de relaxation diélectrique. Cette variation peut générer un
courant électrique, ce qui rend ces matériaux utiles pour la détection de radiations ou
la production d'électricité. Ils sont tout particulièrement utilisés dans certains détecteurs
infrarouges. L'effet pyroélectrique ne doit pas être confondu avec l'effet
thermoélectrique, où un gradient de température fixé donne naissance à une tension
permanente. Elle a été découverte au 18ème siècle par Carl Von Linné et Franz Aepinus.
Elle est le plus souvent utilisée pour les détecteurs thermiques.

Les cristaux pyroélectriques forment un sous ensemble des cristaux


piézoélectriques : 10 des 20 classes cristallines piézoélectriques sont aussi
pyroélectriques.

IV.3. Energie chimique

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IV.3.1. Thermolyse
La thermolyse désigne :

 la réaction chimique de décomposition chimique de molécules par la


chaleur ;
 le phénomène biologique de dissipation de la chaleur mis en œuvre par les
organismes homéothermes.

La thermolyse est le procédé chimique utilisé pour la transformation de déchets


en énergie. Elle est obtenue à partir d’une rupture de liaisons moléculaires par un
apport de chaleur. A titre d’exemple, 1 t de déchets ménagers + chaleur (450 à 700°C
en absence d’air) → 200 kg d’eau + 400 kg gaz + 400 kg solide (coke).

IV.3.2. Électrolyse
L’électrolyse est la rupture de liaisons moléculaires par passage d’un courant
électrique. A titre d’exemple, l’électrolyse de l’eau est : 2H2O → 2H2 + O2. Il est très
utilisé en galvanoplastie (traitement de surface par électrodéposition) pour galvaniser
la surface de certains métaux ou certaines surfaces à partir de dépôts.

IV.4. Energie mécanique

L'énergie mécanique est une quantité utilisée en mécanique classique pour


désigner l'énergie d'un système emmagasinée sous forme d'énergie cinétique et
d'énergie potentielle mécanique. C'est une quantité conservée lorsqu'aucune force
extérieure ou force non conservative (le frottement ou encore un choc) n'intervient
dans le système et s'avère, pour cela, pratique à utiliser.

L'énergie mécanique n'est pas un invariant galiléen et dépend donc du référentiel


choisi. C’est une énergie qui se conserve.

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IV.5. Energie hydraulique et éolienne

L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes
ses formes : chute, cours d'eau, courant marin, marée, vagues. Ce mouvement peut
être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être
converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique.

L'énergie hydraulique peut être convertie directement en énergie mécanique, par


exemple en utilisant la force de l'eau d'un ruisseau pour faire tourner la roue d'un
moulin à eau ou d'une noria qui désigne originellement une machine hydraulique
permettant d'élever l'eau en utilisant l'énergie produite par le courant, afin d'irriguer
des cultures vivrières.

Quelques exemples :

 une centrale hydroélectrique utilise l'énergie de la hauteur de chute et du


débit d'un cours d'eau ;
 une centrale marémotrice utilise l'énergie des marées ;
 une hydrolienne utilise celle des courants marins ;
 l'énergie des vagues peut aussi être exploitée.

L'énergie hydraulique est en fait une énergie cinétique lié au déplacement de l'eau
comme dans les courants marins, les cours d'eau, les marées, les vagues ou l'utilisation
d'une énergie potentielle comme dans le cas des chutes d'eau et des barrages.

L’énergie éolienne a quasiment le même fonctionnement et les mêmes


caractéristiques que l’énergie hydraulique. La différence majeure réside dans la source
d’énergie : eau pour hydraulique et vent pour éolienne.

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IV.6. Energie nucléaire

L'énergie nucléaire est une énergie récente née à la fin des années 30 avec la
découverte de la réaction de fission. L'énergie nucléaire est localisée dans les noyaux
des atomes. Ces noyaux, 100 000 fois plus petits que les atomes eux-mêmes, sont
constitués de particules plus élémentaires, les protons et les neutrons, très fortement
liés entre eux. La fission consiste à casser des noyaux lourds, comme ceux de l'uranium
235 ou du plutonium 239, sous l'effet de l'impact d'un neutron. C'est l'énergie libérée
par cette réaction qui est utilisée dans les réacteurs électronucléaires, une énergie
considérable puisqu'un seul gramme d'uranium fournit autant d'énergie que 3 tonnes
de charbon.

L'uranium qui alimente les centrales nucléaires est, en effet, présent de façon
importante partout dans le monde et est, en particulier, majoritairement situé dans des
pays stables sur le plan politique. Ceci évite les tensions que l'on peut avoir sur le
pétrole, le gaz et dans une moindre mesure sur le charbon. La mise en place du
programme électronucléaire a permis de remplacer le fioul par l'énergie nucléaire pour
la production d'électricité.

Le développement de l'énergie nucléaire implique que la gestion des déchets


radioactifs ait une solution industrielle.

Parallèlement, si la production d'électricité nucléaire génère des déchets, elle ne


contribue que très peu à la production de Gaz à Effet de Serre.

Enfin, les centrales nucléaires ne contribuent pas aux pollutions acides puisqu'elles
n'émettent ni dioxyde de soufre ni oxyde d'azote.

IV.6.1. Principe d’une centrale nucléaire


L’énergie nucléaire est produite par les noyaux des atomes qui subissent des
transformations, ce sont les réactions nucléaires. Ces réarrangements nucléaires
conduisent à des configurations plus stables et le différentiel d’énergie (correspondant
au différentiel de masse) constitue alors l’énergie libérée par la réaction. La

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transformation de la masse en énergie selon la célèbre formule E=mc2 est utilisée dans
les réactions de fission et fusion nucléaire.

IV.6.1.1. Fission nucléaire

La fission nucléaire est le phénomène par lequel le noyau d'un atome lourd
(noyau qui contient beaucoup de nucléons, tels les noyaux d'uranium et de
plutonium) est divisé en plusieurs nucléides plus légers, généralement deux nucléides.
Cette réaction nucléaire se traduit aussi par l'émission de neutrons (en général deux ou
trois) et un dégagement d'énergie très important (≈ 200 MeV par atome fissionné, à
comparer aux énergies des réactions chimiques qui sont de l'ordre de l'eV par atome
ou molécule réagissant).

Lorsqu’un neutron percute le noyau de certains isotopes lourds, il existe une


probabilité que le noyau percuté se scinde en deux noyaux plus légers. Cette réaction,
qui porte le nom de fission nucléaire, se traduit par un dégagement d’énergie très
important (de l’ordre de 200 MeV par événement, à comparer aux énergies
des réactions chimiques, de l’ordre de l’eV).

Cette fission s’accompagne de l’émission de plusieurs neutrons qui, dans certaines


conditions, percutent d’autres noyaux et provoquent ainsi une réaction en chaîne.
Dans un réacteur nucléaire, cette réaction en chaîne se déroule à vitesse lente et
contrôlée. Dans une bombe, elle se propage si rapidement qu’elle conduit à une
réaction explosive.

L’importance de l’énergie émise lors de la fission provient du fait que l’énergie de


liaison par nucléon du noyau initial est plus faible que celle des noyaux produits
(environ 7,7 MeV par nucléon pour les éléments lourds, contre 8,8 pour le fer). La
plus grande partie de l’énergie se retrouve sous forme d’énergie cinétique des neutrons
et des noyaux fils, énergie récupérée sous forme de chaleur dans les réacteurs.

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IV.6.1.2. Fusion nucléaire

La fusion nucléaire est une réaction où deux noyaux atomiques s’assemblent pour
former un noyau plus lourd (par exemple un noyau de deutérium et un noyau
de tritium s’unissent pour former un noyau d’hélium plus un neutron). La fusion des
noyaux légers dégage une énorme quantité d’énergie provenant de l’interaction forte,
bien plus importante que la répulsion électrostatique entre les constituants des noyaux
légers. Ceci se traduit par un défaut de masse (cf. énergie de liaison ; E=mc²) ; le
noyau résultant ayant une masse moins élevée que la somme des masses des noyaux
d’origine.

Cette réaction n’est cependant possible qu’à des températures très élevées
(plusieurs dizaines de millions de degrés) où la matière est à l’état de plasma. Ces
conditions sont réunies au sein des étoiles ou lors de l’explosion d’une bombe à fission
nucléaire, qui amorce ainsi l’explosion thermonucléaire (bombe H).

Actuellement, aucun appareillage ne permet de produire de l’énergie en


contrôlant les réactions de fusion nucléaire. Des recherches sont en cours afin d’obtenir
un plasma sur une durée suffisante, afin que l’énergie de fusion produite soit
supérieure à celle investie dans le chauffage des particules. Des recherches sont
actuellement menées dans un cadre international afin de développer l’usage civil de
l’énergie de fusion nucléaire pour la production électrique (projet ITER).

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IV.6.2. Fonctionnement d’une centrale nucléaire

IV.6.2.1. Le circuit primaire


Dans le réacteur, la fission des atomes d'uranium produit une grande quantité de
chaleur. Cette chaleur fait augmenter la température de l'eau qui circule autour du
réacteur, à 320 °C. L'eau est maintenue sous pression pour l'empêcher de bouillir. Ce
circuit fermé est appelé circuit primaire.

IV.6.2.2. Le circuit secondaire


Le circuit primaire communique avec un deuxième circuit fermé, appelé circuit
secondaire par l'intermédiaire d'un générateur de vapeur. Dans ce générateur de
vapeur, l'eau chaude du circuit primaire chauffe l'eau du circuit secondaire qui se
transforme en vapeur. La pression de cette vapeur fait tourner une turbine qui entraîne
à son tour un alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la turbine, l'alternateur produit
un courant électrique alternatif.

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Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par l'alternateur
pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes très haute tension.

IV.6.2.3. Le circuit de refroidissement


À la sortie de la turbine, la vapeur du circuit secondaire est à nouveau
transformée en eau grâce à un condenseur dans lequel circule de l'eau froide en
provenance de la mer ou d'un fleuve. Ce troisième circuit est appelé circuit de
refroidissement.

En bord de rivière, l'eau de ce 3e circuit peut alors être refroidie au contact de


l'air circulant dans de grandes tours, appelées aéroréfrigérants. Les 3 circuits d'eau sont
étanches les uns par rapport aux autres.

IV.7. Energie thermique

V. ENERGIE ET ENVIRONNEMENT

V.1. Objectifs d’ici 2020 et 2050


Les objectifs énergétiques pour les années à venir est d’atteindre la cible
dénommée « les 3 x 20 » qui consiste à :

 diminuer de 20 % la consommation d’énergie ;


 diminuer de 20 % les émissions de CO2 ;
 couvrir 20 % des besoins énergétiques par des énergies renouvelables (9%
actuellement).

Le facteur 4 d’ici 2050, qui est un facteur additionnel est de réduire les émissions
de gaz à effet de serre de 75% par rapport aux émissions de 1990.

Chacun a le devoir d’économiser l’énergie (bon pour la planète mais aussi son
porte-monnaie !)

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V.2. Efficacité énergétique

A titre d’exemple, il faudrait 1,16 Wh d’énergie pour chauffer 1 litre d’eau d’1°C.
Ainsi, pour chauffer 1 m3 d’eau de 12 à 40°C (température de la douche ou du bain),
il faut 35,5 kWh d’énergie.

V.2.1. La production de froid (~600 kWh/an)


 Préférer les appareils économes en énergie (A+++) (voir le site
www.guidetopten.fr);
 Placer les appareils dans des pièces non chauffées ;
 Préférer les appareils séparés aux combinés ;
 Une température de 5°C est suffisante dans un réfrigérateur ;
 Dégivrer régulièrement (à partir de 5 mm de glace).

Exemples de consommation : Un combiné 225 L + 75 L congélation ancien : 640


kWh/an tandis qu’un réfrigérateur de 160 L + un congélateur de 100 L : 220 kWh/an.

V.2.2. L’audiovisuel et le multimédia (~1 200 kWh/an)


 Réduire les veilles en utilisant une multiprise avec interrupteur ;
 Préférer les TV à LED aux LCD et les LCD aux plasmas ;
 Plus l’écran est grand, plus il consomme ! (80 cm=40 W, 116 cm=78 W) ;
 Opter pour un ordinateur portable (50 W) plutôt qu’un fixe (200 W) ;
 Si vous n’avez pas le téléphone par internet, préférez un modem (10W) à
ne « box » (20 à 25 W toute l’année).

V.2.3. L’électroménager (~900 kWh/an)


 Préférer les appareils peu énergivores en énergie (A+++) et en eau (80%
de l’énergie sert à chauffer l’eau !) ;
 Préférer les lavages à basse température ;
 Eviter le sèche-linge (le séchage naturel est gratuit).

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V.3. Impact environnemental
Toutes les énergies ont un impact environnemental. Ainsi, pétrole, gaz, charbon,
nucléaire, génèrent des pollutions tout comme les énergies renouvelables, même si leur
impact est limité.

V.3.1. Les combustibles fossiles


Le principal inconvénient de l'utilisation des énergies fossiles est qu'elles
produisent du dioxyde de carbone (CO2). Gaz à effet de serre, le CO2 est en effet un
des principaux éléments responsable des pollutions acides. A lui seul, le dioxyde de
carbone a entraîné plus de 50% de l'augmentation de l'ensemble des gaz à effet de
serre. Son impact environnemental s'inscrit dans le long terme, sa durée de vie dans
l'atmosphère étant de plusieurs siècles. Par ailleurs, le CO2 n'est pas le seul gaz à effet
de serre généré par les énergies fossiles. On peut citer le méthane, produit lors de
l'exploitation des gisements de gaz naturel et des mines de charbon.

Enfin, les énergies fossiles émettent aussi du dioxyde de soufre et de l'oxyde


d'azote, éléments responsables notamment des pollutions acides.

V.3.2. L'énergie nucléaire


Le principal inconvénient, pour l'environnement, de l'énergie nucléaire est la
production de déchets radioactifs.

Or, bien que la quantité de déchets nucléaires soit nettement moins importante
que celle des autres types de déchets (moins de 1kg par habitant et par an, contre
800kg de déchets industriels et 2200kg de déchets ménagers par habitant et par an),
leur dangerosité a fait que l'industrie nucléaire s'est très tôt souciée de leur devenir
selon des critères techniques, économiques et environnementaux, et des décisions
politiques ont été prises. Ainsi, aujourd'hui, les déchets de différentes natures sont
séparés des matières énergétiques par retraitement et font l'objet d'un confinement et
d'un entreposage qui garantissent l'absence de tout impact sur l'environnement.

La stratégie de traitement-recyclage permet d'extraire des combustibles usés,


environ 96% de matières énergétiques réutilisables, dont 95% d'uranium et 1% de
plutonium (soit un potentiel énergétique important), les 4% de déchets ultimes étant
composés de produits de fission et d'actinides mineurs.

Par ailleurs, 90% des déchets radioactifs sont peu ou moyennement radioactifs et
deviennent inoffensifs en moins de 300 ans. Le choix de leur mode de gestion a été
fait il y a déjà plusieurs années par la mise en place, à l'échelle industrielle, de centres
de stockage de surface. Pour les 10% restants, responsables de 95% de la radiotoxicité
totale, et constitués notamment des déchets issus du traitement du combustible usé, le
choix d'un mode de gestion industriel n'a pas encore été arrêté.

La situation actuelle qui consiste à les entreposer dans des conditions de sûreté et
de contrôle très strictes s'avère tout à fait satisfaisante sur plusieurs décennies. Mais
compte tenu de leur radioactivité importante qui peut perdurer sur des milliers

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d'années, il convient de trouver un mode de gestion à long terme qui leur soit adapté.
Les possibilités dans ce domaine ne manquent pas mais afin que le meilleur choix soit
retenu, il a été demandé aux acteurs du nucléaire d'examiner et d'approfondir les
solutions déjà existantes et d'explorer d'autres voies. L'objectif étant de proposer des
solutions viables à la fois sur le plan technique, économique et environnemental.

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