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Université de Perpignan Via Domitia

Étude bibliographique des pérovskites

Élaborés par : Tuteur : Mr Talbert

SALL Kalidou Abdoul,


MITO Nebsile
TOVIGNAHOUA Précieux
Tuteur : Mr Talbert

Licence Sciences Pour l’Ingénieur - SPI Année 2023-2024


Table des matières
I. Introduction ............................................................................................................................................... 3
II. Etude bibliographique ............................................................................................................................... 4
II.1 Structure cristalline ........................................................................................................................... 4
II.2 Fondements théoriques .................................................................................................................... 6
II.2.1 Propriétés physiques et chimiques fondamentales .................................................................. 7
II.2.2 Applications et potentiel de la pérovskite dans divers domaines ............................................. 7
II.2.3 Cellule Photovoltaïque .............................................................................................................. 8
III. Synthèse et caractérisation des pérovskites ....................................................................................... 11
III.1 Méthodes de caractérisation .......................................................................................................... 11
III.1.1 La diffraction des rayons X (DRX) ............................................................................................ 12
III.1.2 Spectroscopie infrarouge (FTIR) .............................................................................................. 13
III.1.3 Microscopie électronique à balayage (MEB) ........................................................................... 14
III.2 Méthodes de synthèse des pérovskites .......................................................................................... 14
III.2.1 Méthodes de synthèse ............................................................................................................ 14
III.2.2 Méthode sol-gel....................................................................................................................... 14
III.2.3 Méthode nitrate ...................................................................................................................... 15
III.2.4 Méthode de coprécipitation .................................................................................................... 15
III.2.5 Méthode céramique ................................................................................................................ 15
IV. Processus de fabrication des matériaux pérovskites .......................................................................... 17
V. Préparation des solides ........................................................................................................................... 18
V.1 Préparation du solide SrAlO3 par la méthode nitrate ..................................................................... 18
V.2 Préparation du solide SrAlO3 par la méthode citrate (sol-gel) ........................................................ 18
VI. Conclusion ........................................................................................................................................... 19
VII. Reference............................................................................................................................................. 20
Licence Sciences Pour l’Ingénieur – Rapport

I. Introduction

Les pérovskites se sont imposées comme un champ de recherche captivant et dynamique dans
le domaine des matériaux fonctionnels, attirant l'attention tant de la communauté
scientifique que de l'industrie. Leurs caractéristiques singulières et leur potentiel exceptionnel
en font des candidats prometteurs pour une gamme variée d'applications, allant des
dispositifs photovoltaïques aux équipements électroniques et catalytiques.
Ce projet de fin de licence s'inscrit dans une exploration approfondie des pérovskites en tant
que matériaux fonctionnels. Au fil des décennies passées, la recherche sur les pérovskites a
connu une expansion considérable, motivée par leur remarquable assemblage de propriétés
optiques, électroniques, magnétiques et catalytiques.
La méthodologie adoptée pour ce projet implique une approche multidisciplinaire, combinant
des techniques expérimentales et théoriques pour étudier les pérovskites sous différents
angles. Des méthodes de fabrications et de caractérisation avancées seront utilisés pour
obtenir des informations détaillées sur les propriétés des pérovskites.
Ce rapport est structuré de manière à présenter de manière claire et cohérente les différentes
facettes de l'étude des pérovskites. Nous débuterons par une revue de la littérature sur les
pérovskites, mettant en lumière les avancées récentes et les principaux défis dans ce domaine
et sa comparaison avec les cellules existantes. Ensuite, nous présenterons en détail la
méthodologie utilisée pour élaborer et caractériser les pérovskites. Enfin, nous conclurons par
une discussion sur les implications de nos résultats et les perspectives de recherche dans ce
domaine passionnant.

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II. Etude bibliographique


II.1 Structure cristalline
A l’origine, le terme pérovskite désigne le titanate de calcium, CaTiO3, premièrement
découvert par Gustav Rose en 1839, qu’il dédiera ensuite au minéralogiste Lev Alexeïevitch
Perovski, d’où le nom actuel. Par la suite, la structure cristalline de ce minéral s’est révélée
être commune à de nombreux autres matériaux. Le terme pérovskite a donc évolué et fait
dorénavant référence à une famille de matériaux cristallisant dans la structure cristalline de
la forme ABX3 (voir la Figure 3), où A est un cation monovalent, B un cation bivalent et X un
anion monovalent.

Figure 1: Schéma de la structure cristalline des matériaux pérovskites.

Il existe donc d’innombrables matériaux pérovskites, qui peuvent être oxydées (X = oxygène)
ou halogénées (X = halogène) et entièrement inorganiques (e.g. CaFeO3, CsSnI3 etc.) ou à la
fois inorganiques et organiques, dites hybrides (e.g. MAPbI3, FAPbBr3 etc., MA pour CH3NH3
et FA pour CH(NH2)2). Les pérovskites peuvent donc être pures (comme celles qui précèdent),
mais peuvent également être mixtes (solutions solides), où plusieurs éléments et espèces
chimiques interviennent (e.g. FA1-yCsyPbI3, voire FA1-y-zMAzCsyPb(I1-w-xBrxClw)3 etc.).
Certains éléments chimiques, en particulier les halogénures (en X), et le Pb 2+ (en B) couplés
avec de petites molécules organiques (en A) telles que le méthyl ammonium (MA +) et/ou le
formamidinium (FA+), permettent d’obtenir des semi-conducteurs aux propriétés inédites,
fortes intéressantes dans le cadre du PV. C’est le cas typiquement des pérovskites MAPbI3
(structure quadratique avec a = 8,87 Å et c = 12,66 Å) et FA1-yCsyPb(I1-xBrx)3 (structure cubique
avec a = 6,30 Å) [1]
Cette découverte a marqué le début d'une exploration intensive des pérovskites pour leur
utilisation dans les cellules solaires.
Les pérovskites présentent divers avantages par rapport aux technologies photovoltaïques
traditionnelles. Elles peuvent être fabriquées à moindre coût et offrent une absorption
lumineuse exceptionnelle.
De plus, elles peuvent être adaptées pour être flexibles, légères et même transparentes.
Depuis leur découverte, les performances des cellules solaires à pérovskite ont connu une
progression spectaculaire.

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La recherche dans ce domaine s'est concentrée sur l'amélioration de la stabilité, de la


durabilité et des processus de fabrication.
Les pérovskites représentent une alternative prometteuse aux technologies photovoltaïques
établies.
Le diagramme de rendement photovoltaïque (PRD) de l'Institut national des énergies
renouvelables (NREL) permet de visualiser la percée des perovskites au fur des années. Ce
diagramme est outil utilisé pour visualiser et comparer les performances des différentes
technologies de cellules solaires. Il représente l'efficacité de conversion de l'énergie solaire en
électricité en fonction du coût de production pour chaque type de technologie
photovoltaïque.

Figure 2
L’utilisation de ce diagramme nous permet de faire les analyses suivantes :
En 2010, Les pérovskites ont été sérieusement explorées pour leur potentiel photovoltaïque
au début des années 2010.
À cette époque, le silicium cristallin dominait le marché photovoltaïque, avec des rendements
bien établis et une infrastructure de fabrication mature.
Entre 2010-2015 les pérovskites ont rapidement attiré l'attention en raison de leurs propriétés
optoélectroniques prometteuses.
Sur le PRD, les pérovskites pourraient initialement apparaître en dessous du silicium, mais leur
trajectoire ascendante rapide indiquerait une progression des performances.
Dépassement des Rendements (Années 2015-2020) :
Les pérovskites ont démontré des rendements record en peu de temps, dépassant parfois
ceux du silicium.

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Sur le PRD, cette période pourrait montrer une trajectoire croisée, avec les pérovskites
dépassant le silicium dans certains cas.
Défis de Stabilité et de Durabilité (Années 2020) :
Malgré leurs performances, les pérovskites ont dû faire face à des défis de stabilité et de
durabilité, nécessitant des améliorations pour une adoption à grande échelle.
Pendant ce temps, le silicium maintenait sa position dominante sur le marché grâce à sa
fiabilité éprouvée.
Vers une Application Commerciale (Après 2020) :
Les recherches sur les pérovskites se sont concentrées sur l'amélioration de leur stabilité et
de leur durabilité, ainsi que sur la réduction des coûts de fabrication.
Sur le PRD, les pérovskites pourraient montrer une trajectoire de croissance continue, se
rapprochant progressivement du silicium en termes de rendement et de stabilité.

En effet La pérovskite a une efficacité de recherche cellulaire maximale de 26,1 %, tandis que
le silicium a une efficacité de recherche cellulaire maximale de 27,6 %. Cela signifie que la
pérovskite est légèrement moins efficace que le silicium en termes de conversion de l'énergie
solaire en électricité. Cependant, il est important de noter que la pérovskite est une
technologie plus récente que le silicium, et son efficacité est en constante augmentation. Il est
donc possible que la pérovskite dépasse le silicium en termes d'efficacité à l'avenir

II.2 Fondements théoriques


La pérovskite, avec sa structure cristalline captivante, revêt une importance significative dans
plusieurs champs, incluant la physique, la chimie et la science des matériaux.
La base de la structure cristalline de la pérovskite peut être définie comme une structure
cubique à faces centrées (CFC), où des ions métalliques de grande taille occupent les coins et
des ions plus petits se trouvent aux faces du cube. Cette organisation forme une structure
tridimensionnelle régie par la formule chimique générale ABX3, où A et B représentent des
cations métalliques et X est un anion.
Dans cette architecture, les cations A sont généralement de plus grande taille, souvent des
ions de terres rares ou alcalins, tandis que les cations B sont plus petits, souvent des ions de
transition. Les anions X sont typiquement des ions halogénures tels que le chlore, le fluor ou
l'oxygène.
La flexibilité structurale de la pérovskite est remarquable. En ajustant les éléments A, B et X
ainsi que les conditions de synthèse, une gamme variée de composés pérovskites aux
propriétés diverses peut être obtenue. Par exemple, certaines pérovskites agissent comme
des isolants électriques, tandis que d'autres présentent des propriétés de supraconductivité
ou de ferroélectricité.

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II.2.1 Propriétés physiques et chimiques fondamentales

Les propriétés physiques et chimiques fondamentales des pérovskites sont essentielles pour
comprendre leur comportement et leur utilisation dans divers domaines scientifiques et
technologiques. Voici un aperçu de ces propriétés :
Structure cristalline : La pérovskite présente une structure cristalline cubique à faces centrées
(CFC), où les ions métalliques de grande taille occupent les coins du cube et les ions plus petits
se trouvent aux centres des faces. Cette structure permet une grande variété de compositions
chimiques et de propriétés.
Composants : La formule générale des pérovskites est ABX3, où A et B sont des cations
métalliques et X est un anion. Les cations A sont souvent des cations plus grands, comme les
ions de terres rares ou alcalins, tandis que les cations B sont plus petits, souvent des ions de
transition. Les anions X sont généralement des ions halogénures tels que le chlore, le fluor ou
l'oxygène.
Flexibilité structurale : Les pérovskites sont caractérisées par leur flexibilité structurale, ce qui
signifie qu'elles peuvent accueillir une variété de cations A, B et anions X, ainsi que des
substitutions et des dopages, tout en maintenant leur structure cristalline de base.
Propriétés électroniques : Les pérovskites présentent une gamme de propriétés
électroniques, allant de conducteurs à isolants, en passant par les semi-conducteurs. Cette
variabilité est due à la nature des cations et des anions présents dans la structure cristalline.
Propriétés optiques : Les pérovskites sont également connues pour leurs propriétés optiques
remarquables, telles que leur forte absorption de la lumière dans une large gamme de
longueurs d'onde. Cela en fait des candidats prometteurs pour les applications
photovoltaïques et optoélectroniques.
Réactivité chimique : Les pérovskites peuvent réagir chimiquement avec d'autres composés,
ce qui peut influencer leurs propriétés électriques, optiques et mécaniques. Leur réactivité
chimique peut être exploitée pour synthétiser de nouveaux matériaux ou modifier leurs
propriétés.

II.2.2 Applications et potentiel de la pérovskite dans divers domaines

Les pérovskites présentent un potentiel remarquable dans de nombreux domaines en raison


de leurs propriétés uniques et de leur flexibilité structurale ils offrent un potentiel significatif
dans un large éventail d'applications, de l'énergie solaire à l'électronique en passant par la
catalyse et les capteurs. Leur polyvalence et leur performance exceptionnelle en font des
matériaux prometteurs pour répondre aux défis technologiques actuels et futurs Voici un
aperçu de quelques-unes de leurs applications et de leur potentiel dans divers domaines.
1. Photovoltaïque
Les cellules solaires à base de pérovskite ont suscité un intérêt considérable en raison de leur
efficacité élevée de conversion de la lumière en électricité. Elles présentent des rendements
comparables voire supérieurs à ceux des cellules solaires traditionnelles en silicium, tout en
étant plus légères et moins coûteuses à produire.

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2. Optoélectronique
Les pérovskites sont également utilisées dans la fabrication de diodes électroluminescentes
(LED) et de dispositifs d'émission de lumière, en raison de leurs propriétés optiques
exceptionnelles. Elles peuvent être intégrées dans des écrans OLED, des panneaux d'affichage
et d'autres appareils électroniques pour produire une lumière vive et colorée.
3. Catalyse
Certaines pérovskites présentent des propriétés catalytiques intéressantes, les rendant utiles
dans des réactions chimiques telles que la réduction de l'oxygène, la décomposition de l'eau
et la conversion de gaz à effet de serre. Elles sont donc prometteuses pour des applications
dans la production d'hydrogène, le stockage d'énergie et la réduction des émissions de gaz à
effet de serre.
4. Electro catalyse
Les pérovskites peuvent également être utilisées comme électrocatalyseurs dans les piles à
combustible et les électrolyseurs, facilitant les réactions électrochimiques impliquées dans la
conversion d'énergie électrique en énergie chimique et vice versa.
Électronique : En raison de leur gamme de propriétés électroniques, les pérovskites sont
utilisées dans la fabrication de transistors, de mémoires et d'autres composants électroniques.
Leur flexibilité structurale permet également de concevoir des matériaux pour des
applications spécifiques dans l'électronique flexible et imprimable.
Capteurs : Les pérovskites peuvent être utilisées dans la fabrication de capteurs chimiques,
optiques et de gaz, exploitant leur sensibilité aux changements de composition, de
température et de lumière pour détecter diverses substances et paramètres
environnementaux.

II.2.3 Cellule Photovoltaïque

A. Photovoltaïque : cellules solaires à base du silicium et leurs performances

Les cellules solaires à base de silicium sont les plus couramment utilisées dans l'industrie
photovoltaïque en raison de leur maturité technologique et de leur fiabilité. Voici un aperçu
du des principes de leur fonctionnement et de leurs performances
• Principes de fonctionnement :
Effet photovoltaïque : Les cellules solaires en silicium fonctionnent sur la base de l'effet
photovoltaïque, qui est le phénomène par lequel les photons de lumière solaire sont absorbés
par le matériau semi-conducteur (le silicium dans ce cas) et excitent les électrons, créant ainsi
des paires électron-trou.
Séparation des charges : Une fois que les paires électron-trou sont créées, une structure
interne dans la cellule solaire, appelée jonction PN, sépare les charges positives (trous) et
négatives (électrons). Les électrons sont libérés vers la couche N (dopée négativement) et les
trous vers la couche P (dopée positivement).

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Courant électrique : Lorsque la lumière solaire excite les électrons, ils acquièrent
suffisamment d'énergie pour traverser la barrière de potentiel de la jonction PN et sont ainsi
collectés par les électrodes métalliques à la surface de la cellule solaire, produisant ainsi un
courant électrique.
Tension électrique : La différence de potentiel électrique entre la couche N et la couche P crée
une tension électrique, également appelée tension de circuit ouverte (Voc), qui peut être
utilisée pour alimenter des appareils électriques ou être stockée dans des batteries.
• Performances des cellules solaires en silicium :
Efficacité de conversion : Les cellules solaires en silicium ont une efficacité de conversion
typique comprise entre 15 % et 22 %. Cela signifie qu'elles peuvent convertir entre 15 % et 22
% de l'énergie lumineuse incidente en électricité utilisable.
Durabilité : Les cellules solaires en silicium ont une durée de vie moyenne d'environ 25 à 30
ans avec une dégradation annuelle de l'efficacité d'environ 0,5 % à 1 %. Cependant, cette
durabilité peut varier en fonction des conditions environnementales et de la qualité des
matériaux utilisés.
Coût : Les cellules solaires en silicium sont relativement abordables en raison de la
disponibilité commerciale du silicium et de l'efficacité des processus de fabrication.
Cependant, les coûts continuent de diminuer à mesure que les technologies de production
s'améliorent.
En effets les cellules solaires en silicium exploitent l'effet photovoltaïque pour convertir la
lumière solaire en électricité utilisable. Leur durabilité, leur coût relativement bas et leur
efficacité en font une technologie de choix pour la production d'énergie solaire à grande
échelle.

B. Photovoltaïque : cellules solaires à base de la pérovskite et leurs performances

Les cellules solaires à base de pérovskite exploitent l'absorption efficace de la lumière solaire
par le matériau pérovskite pour générer des paires électron-trou, qui sont ensuite séparées et
collectées pour produire de l'électricité. Cette technologie offre un potentiel considérable
pour améliorer l'efficacité et réduire les coûts de l'énergie solaire
Les cellules solaires à base de pérovskite sont une technologie photovoltaïque émergente qui
présente un fort potentiel en raison de leur efficacité de conversion élevée et de leur coût de
fabrication relativement bas. Voici les principes de fonctionnement de ces cellules solaires :
Absorption de la lumière : Les cellules solaires à base de pérovskite fonctionnent sur le même
principe fondamental que les autres cellules photovoltaïques : l'absorption de la lumière. Les
pérovskites, en particulier le matériau actif dans la cellule solaire, sont capables d'absorber
efficacement une large gamme de longueurs d'onde de la lumière solaire, y compris la lumière
visible et une partie du spectre infrarouge proche.
Création de paires électron-trou : Lorsque les photons de lumière solaire sont absorbés par
la pérovskite, ils excitent les électrons dans le matériau, créant ainsi des paires électron-trou.
Les électrons excités peuvent alors se déplacer vers la couche conductrice de la cellule solaire,
tandis que les trous restent dans la pérovskite.
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Séparation des charges : La structure de la cellule solaire à base de pérovskite est conçue de
manière à favoriser la séparation efficace des charges. Typiquement, une interface est créée
entre la pérovskite et une couche de transport d'électrons (par exemple, du TiO2), ainsi qu'une
autre interface entre la pérovskite et une couche de transport de trous (par exemple, du Spiro-
MeOTAD). Ces interfaces facilitent le mouvement des charges vers leurs électrodes
respectives.
Collecte des charges : Une fois que les électrons et les trous sont séparés, ils sont collectés
par des électrodes métalliques à l'extérieur de la cellule solaire. Les électrons se déplacent
vers l'électrode négative (cathode) et les trous vers l'électrode positive (anode), créant ainsi
un courant électrique.
Génération de tension : La différence de potentiel électrique entre les électrodes crée une
tension électrique, également appelée tension de circuit ouverte (Voc). Cette tension peut
être utilisée pour alimenter des appareils électriques ou être stockée dans des batteries.

• Performances des cellules solaires à base de la pérovskite


Les cellules solaires à base de pérovskite ont suscité un vif intérêt dans le domaine
photovoltaïque en raison de leurs performances prometteuses. les cellules solaires à base de
pérovskite présentent des performances prometteuses en termes d'efficacité de conversion
et de potentiel pour réduire les coûts de l'énergie solaire. Cependant, des défis persistent en
ce qui concerne la stabilité à long terme et le coût de fabrication, qui doivent être surmontés
pour une adoption généralisée à grande échelle. Voici un aperçu de leurs performances
actuelles :
Efficacité de conversion : Les cellules solaires à base de pérovskite ont atteint des efficacités
de conversion record dépassant 25 % en laboratoire. Cela signifie qu'elles peuvent convertir
plus d'un quart de l'énergie lumineuse incidente en électricité utilisable. Ces performances
rivalisent avec celles des cellules solaires en silicium, qui dominent actuellement le marché.
Amélioration continue : Les performances des cellules solaires à base de pérovskite
continuent de s'améliorer rapidement grâce aux progrès réalisés dans la fabrication et la
conception des dispositifs. De nouveaux matériaux et techniques sont constamment
développés pour maximiser l'efficacité et la stabilité des cellules solaires à base de pérovskite.
Stabilité : Un défi majeur pour les cellules solaires à base de pérovskite est leur stabilité à long
terme. Les pérovskites sont sensibles à l'humidité, à la chaleur et à la lumière, ce qui peut
entraîner une dégradation de leurs performances avec le temps. Des recherches intensives
sont en cours pour améliorer la stabilité des pérovskites et prolonger la durée de vie des
cellules solaires.
Coût : Bien que les cellules solaires à base de pérovskite présentent un fort potentiel pour
réduire les coûts de l'énergie solaire, leur fabrication à grande échelle reste encore
relativement coûteuse par rapport aux technologies établies telles que les cellules en silicium.
Cependant, des progrès dans les processus de fabrication et l'échelle de production pourraient
contribuer à réduire les coûts à l'avenir.
Flexibilité : Les cellules solaires à base de pérovskite peuvent être fabriquées sur une variété
de substrats, y compris des substrats flexibles tels que le plastique, ce qui ouvre la voie à des
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applications telles que les cellules solaires flexibles et légères pour les appareils portables et
les surfaces courbes.
En variant les éléments et espèces chimiques constitutives de la pérovskite (e.g. I-, Br-, Cl-, Pb2+,
Sn2+, MA+, FA+, Cs+ etc, il est possible de personnaliser le seuil d’absorption de cette dernière
parmi une large gamme d’énergie de bande interdite, Eg, allant d’un peu moins de 1,2 eV à
plus de 3,1 eV. Cette capacité à moduler l’énergie de bande interdite de ces matériaux
pérovskites, combinée à ses fortes propriétés d’absorption et de transport des charges, en
font donc une catégorie de matériaux de prédilection pour le photovoltaïque. D’où les
intenses et récentes recherches à ce sujet aussi bien pour les cellules à simple jonction qu’à
double jonction, dites cellules tandems. Ceci est particulièrement intéressant pour cette
dernière application puisqu’il est possible d’ajuster l’Eg de la pérovskite sur une valeur
optimale par rapport à la sous-cellule inférieure et l’architecture employée [2]

Figure 3 : Diagramme de bande de diverses pérovskites halogénées pouvant être rencontrées


dans le cadre du PV pérovskite [3]

III. Synthèse et caractérisation des pérovskites


III.1 Méthodes de caractérisation
La caractérisation d'un matériau englobe l'étude et la description de ses propriétés physiques,
chimiques et structurales. Cette analyse exhaustive permet une compréhension approfondie
de la nature du matériau, de ses réactions dans diverses conditions et de son potentiel
d'application dans divers domaines. Voici quelques aspects essentiels de la caractérisation
d'un matériau :
Propriétés physiques : Cela englobe des caractéristiques telles que la densité, la conductivité
thermique et électrique, la conductivité magnétique, la dureté, la résistance à la traction, la
résistance à la compression, etc.
Propriétés chimiques : Il s'agit de comprendre la composition chimique du matériau, sa
réactivité avec d'autres substances, sa stabilité chimique dans différentes conditions
environnementales, etc.

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Propriétés thermiques : Cela inclut des caractéristiques telles que la conductivité thermique,
la capacité thermique, le coefficient de dilatation thermique, etc.
Propriétés électromagnétiques : Il s'agit de comprendre le comportement du matériau en
présence de champs électriques et magnétiques, y compris la permittivité, la perméabilité, la
susceptibilité magnétique, etc.
Propriétés optiques : Cela englobe des caractéristiques telles que la transmittance, la
réflectance, l'absorbance, l'indice de réfraction, la dispersion, etc.
Structure cristalline : La caractérisation de la structure cristalline implique l'analyse de la
disposition des atomes dans le matériau. Des techniques telles que la diffraction des rayons
X, la diffraction des électrons, la microscopie électronique à transmission et la spectroscopie
Raman sont souvent utilisées à cet effet.
Microstructure : Cela concerne l'organisation des grains, des phases et des défauts à une
échelle microscopique. La microscopie optique, la microscopie électronique à balayage et
d'autres techniques de caractérisation microstructurale sont utilisées pour examiner ces
aspects.
La caractérisation d'un matériau est essentielle pour comprendre ses performances et ses
applications potentielles dans des domaines tels que l'ingénierie, la science des matériaux, la
nanotechnologie, l'électronique, la chimie, la biologie, etc.
Voici quelques méthodes de caractérisation d'un matériau :
III.1.1 La diffraction des rayons X (DRX)

La diffraction des rayons X (DRX) est une technique d’analyse qui permet de déterminer les
caractéristiques structurales des matériaux. Elle est basée sur l’interaction élastique entre
des photons X monochromatiques émis par un tube cathodique et la surface de l’échantillon
et suit la loi de Bragg : [4]
𝟐𝒅𝒉𝒌𝒍. 𝒔𝒊𝒏 𝜽 = 𝒏𝝀

Avec :
- 𝒅𝒉𝒌𝒍 : distance inter-réticulaire (hkl),
- θ : angle d’incidence des rayons X sur la surface du matériau étudié.
- n : ordre de la diffraction.
- λ : longueur d’onde du faisceau de rayons X.

Pour calculer les différentes distances inter-réticulaires, il est simplement nécessaire de


trouver les valeurs de θ pour lesquelles le matériau subit une diffraction. Les expériences de
diffraction des rayons X produisent une série de pics, chacun correspondant à une famille de
plans cristallins identifiée par leurs indices de Miller (hkl). La phase et ses paramètres de maille
sont ensuite déterminés en comparant ces pics avec les bases de données existantes sur les
matériaux.

La diffraction des rayons X permet non seulement d'identifier les phases cristallines présentes
et leur arrangement atomique, mais également de calculer la taille des cristallites en utilisant

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la formule de Debye-Scherrer. Cette formule utilise la largeur à mi-hauteur du pic de


diffraction le plus intense et le mieux déconvolué.

𝒌.𝛌
𝑫𝒉𝒌𝒍 =𝛃.𝒄𝐨𝐬 𝛉

Avec :
- 𝑫𝒉𝒌𝒍 : Taille moyenne des cristaux dans la direction hkl en Å.
- 𝒌 : Constante de Scherrer égale à K=0,9.
- 𝜷 : Largeur angulaire à mi-hauteur des raies de diffraction (en radian).
- 𝜽 : Angle de Bragg pour la réflexion hkl (en radian).
- 𝝀 : Longueur d’onde du rayonnement Kαdu cuivre (λ= 1.54056Å).

Principe de fonctionnement de l’appareil

Les dispositifs utilisés suivent le principe de la géométrie Bragg-Brentano ( f ). L'échantillon


est positionné au centre d'un goniomètre, un appareil permettant de le faire pivoter avec
précision selon un angle défini, tandis que le détecteur se déplace autour du centre du
goniomètre à une vitesse angulaire constante. Cette combinaison de mouvements génère
un diagramme des intensités en fonction de l'angle, où seules les raies correspondant aux
plans cristallins parallèles à la surface de l'échantillon sont observées. L'espacement entre
les pics peut être utilisé pour identifier l'unité de cellule cristalline lorsque la distance entre
les plans atomiques détermine la position des pics. Pour une analyse qualitative, les
intensités et les positions des pics peuvent être comparées à celles des bases de
données.[5]

Figure 4 : Schéma du diffractomètre à configuration Bragg-Brentano [6].

III.1.2 Spectroscopie infrarouge (FTIR)

La spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier est une technique expérimentale


permettant d’identifier les fonctions d’un produit connu et de vérifier sa pureté, à travers
l’interprétation des spectres des modes vibratoires des liaisons chimiques. Il est également
possible de suivre un processus réactionnel par le biais de cette méthode, à travers
l’observation de la disparition ou de l’apparition de bandes caractéristiques d’un
groupement fonctionnel.

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Principe
Quand une molécule est exposée à un rayonnement infrarouge dont la fréquence
correspond à l'un de ses modes de vibration, elle entre en résonance et absorbe une partie
de l'énergie du rayonnement. Les modes de vibration actifs en infrarouge sont ceux qui
entraînent une variation du moment dipolaire de la molécule. Le spectre infrarouge
caractéristique du produit analysé est obtenu en mesurant la quantité d'énergie absorbée
en fonction de la fréquence. Deux méthodes de mesure courantes sont utilisées en
spectroscopie infrarouge : la transmittance et la réflectance. Ces tests impliquent
l'utilisation de dispositifs expérimentaux qui mesurent la déviation ou la transmission du
faisceau infrarouge à travers l'échantillon vers un détecteur.[5]

III.1.3 Microscopie électronique à balayage (MEB)

Il s'agit d'une méthode de caractérisation qui permet de produire des images à haute
résolution de la surface d'un échantillon en exploitant les interactions entre les électrons et
la matière. Dans une enceinte maintenue sous vide, un faisceau d'électrons émis par un
canon à électrons (cathode) est dirigé et focalisé sur la surface de l'échantillon à l'aide d'un
système composé de lentilles magnétiques et de bobines de balayage, appelé la colonne
électronique. Lors de cette irradiation, l'échantillon émet des électrons secondaires qui sont
dirigés et accélérés vers un détecteur. Ce détecteur enregistre l'intensité du flux d'électrons,
directement liée à la topographie et à la nature de la surface au point d'impact. En balayant
le faisceau incident sur la surface de l'échantillon, il est possible de cartographier celle-ci et
ainsi de déterminer la morphologie des grains constituant la poudre.

III.2 Méthodes de synthèse des pérovskites


III.2.1 Méthodes de synthèse

Plusieurs méthodes de synthèse dites de chimie douce ont été développées avec succès pour
la synthèse des oxydes simples nanocristallins. Cependant, la majorité de ces méthodes n‘est
pas transposable pour la synthèse des oxydes mixtes qui nécessite une étape de traitement
thermique à haute température afin d‘achever le processus de cristallisation. Diverses
techniques d’élaboration de poudres pérovskites sont adaptées. Elles sont principalement
classées en deux catégories : la synthèse par voie liquide et par voie solide.

III.2.2 Méthode sol-gel

La technique sol-gel est un procédé d’élaboration de matériaux permettant la synthèse de


verres, de céramiques et de composés hybrides organo-minéraux, à partir de précurseurs en
solution (chlorures, citrates, hydroxydes…). La préparation à base de citrates repose sur
l’ajout de l’acide citrique comme agent précipitant. Les précurseurs de citrates peuvent être
utilisés et subir plusieurs étapes de décomposition dans la synthèse de la pérovskite. Ces
étapes comprenaient la décomposition des complexes de citrates et l'élimination des ions
CO32- et NO3- . Elle permet la synthèse des poudres fines et présente un taux de pureté
chimique élevé des matériaux obtenus. Cette méthode est privilégiée pour obtenir des
matériaux céramiques.

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Figure 5 Principales étapes de synthèse par la méthode sol-gel.[7]

III.2.3 Méthode nitrate

La méthode nitrate est une nouvelle technique de synthèse des oxydes mixtes où les éléments
réactifs sont uniquement des nitrates en solution des métaux constituants de l’oxyde voulu.
Son principe repose sur le mélange de solutions de nitrates M x(NO3)y et M’x(NO3)y, tel que M
et M’ sont des métaux. Le produit sera séché et calciné par la suite afin d’éliminer les nitrates
qui sera suivi par la formation des liaisons M-O, M-O-M, M-O-M’, M’-O, M’-O-M’.

III.2.4 Méthode de coprécipitation

La méthode de coprécipitation permet l'obtention de produits précurseurs par précipitation


simultanée de deux cations M et M’, M étant un alcalin ou un alcalino-terreux et M’un métal
de transition. Les précurseurs utilisés pour la préparation de coprécipitation sont le plus
souvent des acétate, chlorure ou des nitrates dissous dans de l'eau puis précipités à pH
basique sous forme d'oxalates ou d'hydroxyde.

Après dissolution des masses adéquates de précurseurs, les solutions sont mélangées
progressivement puis diluées. Généralement la mesure du pH est nécessaire pour pouvoir
suivre l'évolution de la précipitation.
La précipitation a lieu à froid ou à chaud à un pH donné. La chaleur active la coprécipitation,
et le pH du milieu réactionnel détermine la nature et la stœchiométrie du précipité.

III.2.5 Méthode céramique

Cette méthode consiste à mettre en réaction un mélange de deux ou plusieurs précurseurs


chauffés en quantités stœchiométriques pour former un matériau cristallisé. Cette technique
présente plusieurs inconvénients, à savoir la mise en jeu de très hautes températures,
l’instabilité probable du composé désiré, des problèmes de diffusion. En plus, elle conduit
souvent à des matériaux avec une faible surface spécifique
Le tableau ci-dessous nous présente des pérovskites avec des caractéristique qui leurs son
propre

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Exemples de Pérovskites avec leurs caractéristiques

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IV. Processus de fabrication des matériaux pérovskites

Sélection des précurseurs chimiques : Sélectionner les précurseurs chimiques appropriés


pour les différentes parties de la structure pérovskite, répondant aux exigences spécifiques
des questions A, B et X.
Préparation de la solution précurseur : Dissoudre les précurseurs dans des solvants
appropriés pour former une solution homogène. Par exemple, une combinaison de
méthanol et de diméthylformamide (DMF) peut être utilisée.
Revêtement du substrat : Appliquer la solution précurseur sur un substrat adapté, tel
qu'une couche de TiO2 ou de SnO2 conducteur sur un substrat en verre indium-étain-oxyde
pour les cellules solaires.
Formation du film mince : Évaporer le solvant de la solution précurseur en utilisant des
techniques telles que le spin-coating, l'évaporation sous vide ou l'impression jet d'encre pour
obtenir un film mince de pérovskite sur le substrat.
Traitement thermique : Chauffer le film mince à une température appropriée pour induire la
cristallisation et former la phase pérovskite souhaitée, ce qui est crucial pour améliorer la
qualité du film et ses propriétés.
Caractérisation du matériau : Caractériser le matériau à l'aide de techniques telles que la
diffraction des rayons X (XRD), la spectroscopie UV-Vis et la microscopie électronique à
balayage pour évaluer sa composition, sa structure cristalline, sa morphologie et ses
propriétés optiques.
Optimisation : Ajuster les paramètres de synthèse, tels que la composition de la solution
précurseur, les conditions de revêtement et les traitements thermiques, pour optimiser le
rendement, la stabilité et la durabilité du matériau.
Intégration du dispositif : Intégrer le matériau pérovskite optimisé dans le dispositif
spécifique, comme les cellules solaires.
Analyse des performances et itération : Analyser les performances du dispositif et apporter
les modifications nécessaires à la méthodologie de synthèse et de fabrication pour optimiser
davantage les performances des matériaux et des dispositifs.
Concernant les cellules solaires, les pérovskites à base de plomb, en particulier le MAPbI3,
sont largement étudiés pour leur haute efficacité de conversion énergétique et leur facilité
de fabrication. Ils ont atteint des rendements record dépassant 25 % en laboratoire, les
plaçant parmi les matériaux les plus prometteurs pour les applications photovoltaïques. Les
valeurs typiques de la tension en circuit ouvert pour ces cellules solaires se situent
généralement entre 0,9 et 1,1 volt, tandis que le courant de court-circuit est généralement
compris entre 15 et 25 mA/cm2, avec un facteur de remplissage entre 0,6 et 0,8.

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V. Préparation des solides


Le choix de la méthode de préparation d’un matériau a une grande influence sur sa structure
et sa morphonologie, et ainsi sur ses propriétés physico-chimiques.

V.1 Préparation du solide SrAlO3 par la méthode nitrate


La procédure consiste à peser les sels de strontium et d’aluminium en quantités
stœchiométriques de façon à obtenir 5g de SrAlO3.

Préparation des solutions de Al (NO3)3 et Sr (NO3)2

A l’aide d’une balance électrique, on pèse 6,18 g de nitrates d’aluminium et 6,58 g et de


strontium, les deux étant à l’état solides.
On fait dissoudre les deux quantités prises des solides dans des fioles séparées de 100 ml. -
Pour chaque solution, on complète le remplissage jusqu’au trait de jauge avec de l’eau
distillée.
On fait agiter chaque solution pour l’homogénéiser.

Mode opératoire :
On ajoute petit à petit les solutions de nitrates de strontium et d’aluminium dans un bécher
sous agitation magnétique à 155°C, jusqu'à l’obtention d’un précipité. Ensuite, on fait sécher
le précipité obtenu dans une étuve pendant 24h à 100 C°.

V.2 Préparation du solide SrAlO3 par la méthode citrate (sol-gel)


Préparation des solutions Al(NO3)3 , Sr(NO3)2 et l’acide citrique C6 H8 O7 :
A l’aide d’une balance électrique, on pèse 6.18 g de nitrates d’aluminium, 6.58 g de nitrates
de strontium et 11.75 g d’acide citrique, tous à l’état solide.
On fait dissoudre ces masses dans des fioles séparées de 100ml.
Pour chaque solution, on complète le remplissage jusqu’au trait de jauge avec de l’eau
distillée.

Mode opératoire
Dans un bécher, On ajoute progressivement les solutions de nitrates de strontium,
d’aluminium et l’acide citrique comme agent précipitant. Le mélange est mis sous agitation
magnétique et chauffé à 200 C° jusqu’à l’obtention d’un gel.

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VI. Conclusion

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VII. Reference
[7] https://rescoll.fr/wp-content/uploads/2009/04/dossier-technique-sol-gel-blog-
rescoll1.x38096.pdf

[6] https://www.researchgate.net/figure/12-Configuration-Bragg-Brentano_fig10_50432605

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