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OBJECTIFS DU COURS :

Inscrire les risques naturels dans un


contexte spatial en vue d’éclairer des
enjeux sociétaux liés à l’environnement
et à la diversité

Risques naturels
dans le monde à
l’échelle locale,
régionale et
mondiale
Géographie – programme du
2e degré – 4e année TQ.

Cours élève
Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
1 QUESTIONS SPATIALES À PROPOS DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES MODULE 1 : SÉISMES ET TSUNAMIS ... 2

1.1 CAS N°1 : TSUNAMI DE 2011 AU JAPON.............................................................................................................................. 2


1.1.1 Les faits .......................................................................................................................................................................... 2
1.1.2 Mise en évidence des moyens de protection face aux séismes ...................................................................................... 5
1.2 CAS N°2 : SÉISME DE 2010 À HAÏTI ...................................................................................................................................... 8
1.2.1 Localisation .................................................................................................................................................................... 8
1.2.2 Moyens de prévention mis en place............................................................................................................................... 9

2 QUESTIONS SPATIALES À PROPOS DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES MODULE 2 : INCENDIES EN AUSTRALIE
10

2.1 DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE DES COMPOSANTES SPATIALES ......................................................................................................... 10


. ..................................................................................................................................................................................................... 12
2.2 ÉTABLIR DES LIENS POUR EXPLIQUER LES FAITS ............................................................................................................................. 13
Les flammes ont déjà brûlé l’équivalent de deux fois la Belgique sur l’île-continent. Après une année de sécheresse, les
incendies risquent de se poursuivre durant plusieurs mois, s’alarment les spécialistes......................................................... 15
. ................................................................................................................................................................................................ 15

3 QUESTIONS SPATIALES À PROPOS DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES MODULE 3 : LES INONDATIONS .......... 21

3.1 CAS N°1 : INONDATION DE PARIS 01/2018 ....................................................................................................................... 21


3.1.1 Localisation .................................................................................................................................................................. 21
3.1.2 Analyse paysagère ....................................................................................................................................................... 23
3.1.3 Causes.......................................................................................................................................................................... 25
3.1.4 Conséquences .............................................................................................................................................................. 28

4 QUESTIONS SPATIALES À PROPOS DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES MODULE 4 : LES CYCLONES ................ 35

5 QUESTIONS SPATIALES À PROPOS DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES MODULE 5 : LES VOLCANS ................. 39

6 QUESTIONS SPATIALES À PROPOS DES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES MODULE 6 : LES COULÉES DE BOUE.... 44

6.1 ANALYSE DE L’EXEMPLE N° 1, UNE COULEE DE BOUE A L’ECHELLE LOCALE : A L’AIDE DE TON ATLAS ET DES DOCUMENTS MIS A TA DISPOSITION A
PARTIR DE LA PAGE 4, REPONDS AUX QUESTIONS CI-DESSOUS ..................................................................................................................... 44
6.2 ANALYSE DE L’EXEMPLE N° 2, UNE COULEE DE BOUE A L’ECHELLE MONDIALE : MEME CONSIGNE QUE PRECEDEMMENT, TOUJOURS A L’AIDE DE
L’ATLAS ET DES DOCUMENTS ................................................................................................................................................................ 45

6.3 TABLEAU DE SYNTHESE : A L’AIDE DES INFORMATIONS APPRISES DURANT LES DEUX ETUDES DE CAS, COMPLETE LE TABLEAU COMPARATIF CI-
DESSOUS.46

1
Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
1 Questions spatiales à propos des risques naturels et technologiques
Module 1 : Séismes et tsunamis

1.1 CAS N°1 : TSUNAMI DE 2011 AU JAPON


1.1.1 Les faits Doc. 3 : la centrale de Fukushima
Doc. 1 : carte du Japon https://www.google.com

https://www.rtl.fr

Doc. 4 : la centrale de Fukushima, explication


Doc. 2

« À 15 h 30, la vague submerge brutalement les


« Le 11 mars 2011, le pays insulaire est frappé
installations. À Daiichi, des murs tombent, des systèmes
par un séisme d'une magnitude record de 9,0 qui
génère un violent tsunami sur ses côtes nord-est. électriques sont inondés, de même que les groupes
Les vagues d'une dizaine de mètre de haut électrogènes de secours. Le système de refroidissement
sèment la destruction et endommage la centrale d'urgence du réacteur 1, par injection d'eau, ne
nucléaire de Fukushima Daiichi, dont les fonctionne plus. Cette unité se met à chauffer
réacteurs entrent en fusion, pire accident du inexorablement. L'effondrement du cœur perce le fond de
genre depuis Tchernobyl. Cette triple
la cuve. (…) La suite de l'histoire durera jusqu'à l'année
catastrophe sur le Japon a tué 18 500 personnes,
dont 90% sont morts noyés. » suivante avec des épisodes dramatiques et des
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/seisme-et-tsunami-au-japon-en-2011_1492023.html
interventions dangereuses, improvisées dans l'urgence.
On parle température des cœurs des réacteurs (elle
monte), refroidissement (il est extrêmement difficile) et
radioactivité (elle grimpe) (…). Pour maintenir le
Video d’archive de l’INA refroidissement, Tepco commence à utiliser l'eau de mer.
sur la catastrophe
Les systèmes de refroidissement des deux autres
réacteurs cessent à leur tour de fonctionner. L'unité 3
explose le 14 mars et la fusion, phénomène redouté, se
confirme dans trois réacteurs. Surchauffés, les matériaux
du cœur des réacteurs, dont le combustible radioactif, se
mettent à fondre, générant un risque de diffusion de la
Vidéo sur la localisation radioactivité hors de l'enceinte. C'est ce qui se produit
et la puissance des seismes au Japon
en 2011
dans les jours suivants. Le 22 mars, les premières
1min50 pour etre le 11.03.2011 évacuations de population commencent. »
https://www.futura-sciences.com

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ

Doc. 5 : magnitude du séisme Doc. 6

« En l’espace de quelques heures, le Japon a


affronté une triple catastrophe : un séisme,
suivi d’un tsunami qui a causé une
catastrophe nucléaire aussi grave que celle
de Tchernobyl en 1986. Un séisme de
magnitude 9 a eu lieu au large des côtes de
l’île du Honshu à 14h46 (heure locale). Son
épicentre se situait à 130 kilomètres au large
de la ville de Sendaï et à 32 kilomètres de
profondeur. Ce tremblement de terre
historique a généré un puissant tsunami qui
s’est abattu seulement dix minutes après la
secousse pour les premières zones frappées.
La vague noire a déferlé sur près de 600
kilomètres de côtes, atteignant par endroits
près de 30 mètres et s’enfonçant jusqu’à 10
kilomètres dans les terres »
Doc. 7
https://www.liberation.fr/terre/2013/03/11/que-s-estil-passe-le-11-mars-2011_887651

http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/tectonique.pl.html
Cours de Mr. Myster, HEH, année académique 2013-2014

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Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
• À l’aide des documents 1 à 7 et de ta fiche théorique, complète le tableau synthèse qui reprend les
causes ainsi que les conséquences du tsunami survenu au Japon en 2011. Différencie
également les risques naturels de ceux qui sont d’ordre technologiques.
Causes Conséquences
Risques naturels =

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
1.1.2 Mise en évidence des moyens de protection face aux séismes
a) Les risques naturels au niveau du Japon – Schéma cartographique
Sur la carte vierge ci-dessous les éléments suivants :
Les plaques tectoniques qui concernent la zone géographique du Japon ;
Les mouvements de ces plaques ;
Les différents risques naturels qui touchent le Japon.

N’oublie pas de reperer : une rose des vents, un titre (Lieu+quoi)


les pays « limitrophes » du Japon les mers et océan à proximité

!!! Attention !!! Pour bien réaliser cette activité, il est primordial que tu sois attentif à la propreté et à la
lisibilité. Sois également attentif à construire une légende avec les différents symboles adéquats et à noter
aussi les éléments suivants :

Titre :

Légende/source :

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
b) Les moyens mis en place par le Japon
À l’aide des documents suivants, identifie et explique les différents systèmes de protection mis en place par le pays.
Doc. 8 : les constructions anti-sismiques https://www.cloudschool.org
Doc. 9 : système de prévention

« Depuis près de cinquante ans, le


gouvernement nippon a mis en place un
programme d'exercices de prévention.
Entraînés dès l'enfance, les Japonais savent
qu'ils doivent couper le gaz et se précipiter
sous une table dès les premières secousses,
note la correspondante de l'AFP au Japon,
Harumi Ozawa.

Au cas où ils se retrouveraient prisonniers


des décombres, indique-t-elle, certains
achètent des kits de survie pour tenir jusqu'à
l'arrivée des secours, et les écoliers
disposent d'un casque de protection dans
Doc. 10 : digue anti-tsunami à Fukushima leur casier. » https://www.lexpress.fr

Doc. 11 : mesure de protection urbaine

« Le gouvernement a conféré à l'Etat la


responsabilité de protéger les citoyens face aux
catastrophes", expliquait en 2009 le professeur
Toshitaka Katada, qui cite la construction de
digues et remblais pour éviter inondations et
glissements de terrain. De plus, l'Etat a mis en
place dans certaines villes des quartiers urbains
disposant d'aires de rassemblement" pour les
habitants au cas où des immeubles
menaceraient de s'écrouler. »
https://www.lexpress.fr

Les mesures de protection au Japon :

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
1.2 CAS N°2 : SÉISME DE 2010 À HAÏTI

1.2.1 Localisation
• À l’aide de l’Atlas, localise Haïti sur la carte muette ci-dessous

• Identifie et nommes les plaques tectoniques dans cette zone géographique

• Identifie les risques naturels que le pays doit faire face

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Géographie Étude de cas – Module 1 4e année TQ
1.2.2 Moyens de prévention mis en place

• À l’aide des documents ci-dessous et de la carte dans l’atlas sur l’IDH, décris la situation d’Haïti
concernant la mise en place des mesures de protection dans cette région. Quel lien peux-tu établir
avec l’IDH ?
Doc. 12 : séisme en Haïti en 2010 Doc. 13 : ruines en Haïti

http://www.revuedesdeuxmondes.fr

https://planetevivante.wordpress.com

Doc. 14 : situation en Haïti

« Il y a 6 ans, le 12 janvier 2010 un tremblement de terre de magnitude 7 dévastait Haïti, faisant plus de
200 000 morts et 300 000 blessés. Le 12 janvier 2016, Haïti honore ses morts (…). Six ans plus tard, le
sismologue haïtien Claude Prépetit s’inquiète de l’absence de mesures politiques face à un risque sismique
toujours élevé. (…). S’il existe un code de construction en Haïti depuis 2012, il n’est pas respecté… et, par
ailleurs, l’éducation préventive de la population n’a pas encore été mise en place concrètement. Il est
important de rappeler que, en raison de sa situation géographique et climatique, Haïti est exposée à de
nombreux risques naturels : cyclones, inondations et crues torrentielles, mais également glissements de
terrains et séismes. Par ailleurs la vulnérabilité et la forte densité de la population urbaine (Port-au-Prince
ainsi que les grandes villes de l’île) est aggravée par une extension urbaine anarchique sur des espaces
particulièrement soumis à ces différents risques, un habitat informel et parfois très précaire s’installant sur
des zones sensibles telles que des zones de failles actives, des ravines, des terrains très pentus et déboisés,
des berges de rivières et des plaines alluviales.» https://planetevivante.wordpress.com

• En comparant avec le cas du Japon, peut-on avancer que ces deux régions sont-elles égales face
aux risques naturels ? Justifie.

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Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

2 Questions spatiales à propos des risques naturels et technologiques


Module 2 : incendies en Australie

2.1 Description géographique des composantes spatiales

TÂCHE : À l’aide des documents se trouvant aux pages 2 et 3, complète le schéma


cartographique en mettant en évidence les éléments suivants :

les 10 références spatiales suivantes : océan(s) ; Mer(s) ; Golfe de Carpentarie ;


Grande barrière de Corail ; Détroit de Bass ; Grande Baie Australienne ; Darwin ;
Perth ; Brisbane et Sydney.
Les composantes spatiales suivantes, et ce avec une légende adéquate : les
fortes/faibles précipitations, les incendies en cours (janvier 2020) et la
forte/faible démographie du pays.

Donne un titre complet à la carte ainsi que les sources utilisées et une orientation.

TITRE :

LEGENDE

SOURCE :

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Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc 1

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Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc 2 : Précipitations au niveau de l’Australie

Doc 3 : Démographie

Source : Grand Atlas, page 123.

Source : Grand Atlas, page 123.


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Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc 4 : incendies – Décembre 2019/Janvier 2020

http://www.meteo-paris.com/actualites/l-australie-en-proie-a-des-incendies-violents-et-hors-de-controle-27-decembre-2019.html

2.2 Établir des liens pour expliquer les faits

TÂCHE : sur base des 3 articles de l’étude de cas (cf. pages 14 à 19), réalise les deux consignes
suivantes pour répondre à la problématique suivante « les incendies en Australie : un incendie
inattendu et insurmontable ? » :

1. Consigne n°1 : identifie en mettant en évidence dans le texte :

a. en rouge, les causes du phénomène étudié ;


b. en bleu, les conséquences dues au phénomène étudié ;
c. en vert, les solutions apportées face à cette problématique.

2. Consigne n°2 : après avoir analysé les trois articles, construis un organigramme en
répondant à la problématique de l’exercice. Pour cela, résume les grandes idées et
complète le schéma (page 13) en respectant la légende donnée.

Tu peux t’aider de la fiche-outil (du début d’année): construire un organigramme simple.

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Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Causes

Conséquences

Solutions Source :
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Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

• ARTICLE 1 : « L’AUSTRALIE EST DÉPASSÉE PAR DES INCENDIES DÉMESURÉS » -


Article Web « La Croix », par GUidara A., Sergent D. et Tallès O., publié le 05/01/2020. Lien web : https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/LAustralie-depassee-incendies-demesures-2020-01-05-1201069845

Les flammes ont déjà brûlé l’équivalent de deux fois la Belgique sur l’île-
continent. Après une année de sécheresse, les incendies risquent de se
poursuivre durant plusieurs mois, s’alarment les spécialistes
Au moins 25 morts, des centaines de propriétés
incendiés, des milliers de km2 partis en fumée,
des dizaines de milliers d’habitants évacués, des
millions d’animaux tués, des milliards d’euros de
pertes pour l’économie… Le bilan des
gigantesques incendies de brousse n’en finit plus
de s’aggraver sur l’île-continent australienne, où
les autorités tentaient dimanche 5 décembre
d’évaluer les dégâts, au lendemain d’un nouvel
épisode caniculaire (48,1 degrés à Sydney) qui a
favorisé l’extension des feux.

16
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Chassés de chez eux par les flammes, des milliers d’Australiens ont échoué dans des camps de
fortune, se transformant en réfugiés dans leur propre pays. Dans plusieurs stations balnéaires,
des familles entières en sont réduites à patauger dans l’océan pour se mettre en sécurité, en
attendant l’arrivée de navires de l’armée.

Plus de 100 000 personnes ont reçu l’ordre d’évacuer villes et villages dans le sud-est du pays,
placé en état d’urgence. Sur la route de l’exode, ces automobilistes ont provoqué d’immenses
bouchons en direction de Canberra et de Sydney.

Au-dessus des localités les plus touchées, le ciel est devenu noir et des cendres sont tombées
sur des populations isolées. « Nous sommes en territoire inconnu », a reconnu Gladys
Berejiklian, la première ministre de Nouvelle-Galles du Sud. Face à la gravité de la crise, le
premier ministre Scott Morrison a fait appel à 3 000 réservistes de l’armée pour prêter main-
forte aux pompiers volontaires exténués. L’annonce décidée sans concertation avec les soldats
du feu a aussitôt alimenté les critiques virulentes sur sa gestion de la crise.

Des incendies impossibles à stopper

Devant l’ampleur des brasiers qui ont démarré fin septembre, il n’est plus question d’éteindre
les incendies mais de les orienter afin d’en limiter les dégâts. « Les feux couvrent une région si
vaste qu’il n’y a pas assez de pompiers et d’avions bombardier d’eau dans le monde pour les
stopper, rappelle Cormac Farrell, expert en feux de brousse. La gestion de ces feux, c’est
d’abord de tenter de les diriger. Nous sommes relativement efficaces en la matière au vu du
nombre peu élevé de victimes. En 2009, des incendies moins vastes avaient tué plus de 200
personnes. »

Dimanche, la baisse des températures et des pluies éparses tombées sur le sud-est ont offert
un bref répit aux soldats du feu, notamment en Nouvelle-Galles du Sud où 150 brasiers
continuent de se répandre. Mais après une année de sécheresse, les spécialistes restent très
pessimistes. « À moins que la pluie ne tombe, ce sera un enfer pour les mois qui viennent,
précise Paul Barnes, directeur du programme Risques et résilience à l’Institut australien de
stratégie politique. La saison des feux de brousse a commencé plus tôt cette année et se finira
plus tard, en avril ou en mai. »

Faune et flore décimées

Les fumées toxiques entraînent des pics records de pollution dans plusieurs grandes villes aux
alentours. Le cabinet de consultants SGS Economics and Planning a estimé que la ville de
Sydney, à elle seule, perdait jusqu’à 31 millions d’euros par jour, principalement dû à la fumée,
ce qui en retour entraîne une baisse de la productivité, des interruptions de transport et une
réduction de la consommation. « Les pollutions de l’air dues aux particules fines émises par la
fumée peuvent aussi causer des dégâts sanitaires à long terme », poursuit Paul Barnes.

17
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Les conséquences sur la faune et la flore s’annoncent d’ores et déjà très lourdes. Une étude
d’écologues de l’université de Sydney estime que, dans le seul État de Nouvelle-Galles du Sud,
480 millions de mammifères, oiseaux, reptiles sont morts brûlés ou asphyxiés depuis
septembre. La repousse des arbres et la repopulation animale pourraient nécessiter 40 ans.

« Du point de vue de la biodiversité, l’Australie, immense île-continent de 7 millions de km2,


soit 14 fois la France, est considérée comme l’un des points chauds de la planète », s’inquiète
François Moutou, naturaliste. Un grand nombre de ses animaux et de ses plantes sont
endémiques, c’est-à-dire qu’ils n’existent que sur cette île australe.

Au moins 20 % de la population de koalas, animal emblématique, aurait déjà disparu. « Entre


5 000 et 10 000 koalas auraient été tués, indique Elisa Chapuis, étudiante d’AgroSup Dijon qui
a travaillé auprès de l’Australian Koala Foundation. Le drame, c’est que cela fait des années
que la loi australienne protège l’animal lui-même, mais que les gouvernements successifs,
notamment le premier ministre conservateur actuel, refuse de protéger son habitat, vital pour
sa survie. »

Des conséquences jusqu’en Nouvelle-Zélande

La fumée des incendies australiens a atteint la Nouvelle-Zélande, environ 2 000 km plus loin.
D’odeur âcre et de couleur marron, elle s’est déposée sur les glaciers, notamment le glacier
Franz Josef culminant à 3 500 m et situé dans l’île du Sud. « On sait que le dépôt de fumées
chargées en particules et suie sur les glaciers accélère leur fonte, rappelle Christian Vincent,
chercheur CNRS au Laboratoire de glaciologie de Grenoble. Alors qu’une surface blanche
renvoie la lumière solaire et donc la chaleur, un dépôt grisâtre, voire noir, contribue à absorber
la chaleur et donc accélère le processus de fusion de la glace solide en eau liquide ». Cette «
pluie » de particules sombres risque donc d’accentuer la fonte des glaciers néo-zélandais.

• ARTICLE 2 : « Incendies en Australie : comment un tel mégafeu a-t-il pu se


produire ? »
Article Web « La Croix », par Sergent D., publié le 03/01/2020. Lien web : https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/Incendies-Australie-comment-megafeu-produire-2020-01-03-1201069582

Comment en est-on arrivé là ?

Depuis septembre 2019, de grands incendies se sont déclenchés dans l’Ouest puis dans le
centre de l’Australie (7,7 millions de km2), avant que d’autres ne démarrent à l’Est,
essentiellement en Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat le plus peuplé d’Australie avec 5 millions
d’habitants.

Ces départs de feux sont précoces dans la saison – on n’est qu’au début de l’été austral –,
violents et longs. Ils sont favorisés par des températures records supérieures à 40 °C (jusqu’à
45 °C), la sécheresse ainsi que des vents soufflant en rafales d’est en ouest. La météorologie

18
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

nationale australienne vient d’ailleurs d’annoncer l’arrivée d’un nouveau pic de chaleur
attendu samedi 4 janvier, un élément favorable à la progression des incendies qui ont déjà tué
18 personnes depuis septembre.

La Nouvelle-Galles du Sud a déclaré jeudi 2 janvier un état d’urgence de sept jours qui autorise
les évacuations forcées. C’est la troisième fois que l’état d’urgence est déclaré dans cette
province. Depuis le début des incendies, plus de 1 300 maisons ont été réduites en cendres et
55 000 km2 (5,5 millions d’hectares) sont partis en fumée, soit une zone plus vaste que les
Pays-Bas.

Comment se produisent de tels feux ?

« Étant donné l’extension de ces feux, il est très probable qu’ils se soient déclenchés par une
action humaine, accidentelle ou volontaire, explique Plionio Sist, écologue de la forêt tropicale
au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
(CIRAD). De ce point de vue, ils diffèrent des feux de la forêt amazonienne qui, eux, sont liés à
la transformation de forêts en champs de culture de soja ou en pâturages pour zébus dont la
viande est exportée. En Australie, il est aussi probable que le changement climatique soit l’une
des principales causes de leur déclenchement, les périodes de sécheresse étant de plus en plus
nombreuses en Australie depuis plusieurs années », poursuit-il.

Une autre raison expliquant l’importance de l’extension des feux et leur vitesse de
propagation est qu’ils se nourrissent du « bush ». Couvrant 800 000 km2 de l’Australie, soit
une fois et demi la surface de la France, ce peut être une savane (brousse) herbeuse et
broussailleuse ou bien des forêts d’acacias, de Melaleuca et d’eucalyptus avoisinant les 10
mètres de haut. Cette région est faiblement peuplée aussi bien d’humains (Aborigènes) que
d’animaux sauvages.

« L’eucalyptus, arbre endémique typique avec ses lambeaux d’écorce découvrant un tronc
blanchi, est doté de feuilles dures pour résister à la sécheresse, et couvertes de glandes
émettant des huiles et des essences, indique Plinio Sist. Une caractéristique écologique qui,
malheureusement, facilite l’inflammabilité et la propagation du feu ». En lisière du bush, il
existe également des plantations d’eucalyptus, sélectionnées pour produire du bois de pâte à
papier, qui peuvent tout aussi bien prendre feu.

Quelles sont les principales conséquences environnementales de ces méga-incendies ?

Il est évident qu’une telle consommation de biomasse végétale (tapis herbeux, arbustes,
arbres) dégage de grandes quantités de gaz, suie (noir de carbone) et de particules allant de
10 à 2,5 micromètres, les plus fines étant toxiques pour les animaux et les humains.

19
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Par ailleurs, la fumée des incendies a atteint la Nouvelle-Zélande. D’odeur âcre et de couleur
marron, elle s’est, pour la première fois depuis septembre, déposée sur les glaciers,
notamment le glacier Franz Josef culminant à 3 500 m et situé dans l’île du Sud. « On peut voir
clairement cette fumée, qui a parcouru environ 2 000 km au-dessus de la mer de Tasman », a
indiqué le Service néo-zélandais de prévisions météorologiques.

« On sait que le dépôt de fumées chargées en particules et suie sur les glaciers accélère leur
fonte, rappelle Christian Vincent, chercheur CNRS au Laboratoire de glaciologie de Grenoble.
Alors qu’une surface blanche renvoie la lumière solaire et donc la chaleur, un dépôt grisâtre
voire noir contribue à absorber la chaleur et donc accélère le processus de fusion de la glace
solide en eau liquide ». Cette « pluie » de particules sombres risque donc d’accentuer la fonte
des glaciers néo-zélandais.

La probabilité que les fumées d’incendies aillent se déposer sur le continent Antarctique
semble cependant faible, puisqu’il faudrait que les vents s’orientent plein sud et que les
particules franchissent la distance de 6 400 km.

• Article 3 : « INFOGRAPHIE – Australie : le point sur les incendies qui


ravagent le pays »`
Article Web « La Croix », par BLANQUET M., publié le 03/01/2020. Lien web : https://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/INFOGRAPHIE-Australie-point-incendies-ravagent-pays-2020-01-03-1201069654

Les incendies en Nouvelle-Galles du Les incendies en Victoria


Sud
Feux actifs : 118
Feux actifs : 124
Bâtiments détruits* : 43
Bâtiments détruits* : 900

20
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Hectares brûlés* : plus de 4 millions, soit Hectares brûlés* : 923 000, soit l’équivalent
l’équivalent de la région Centre-Val de du département des Landes.
Loire.
Disparus : 17
Température maximale enregistrée : 49,5 °C
Température maximale enregistrée : 49 °C
Animaux* : 8 000 koalas morts

Les incendies en Tasmanie Les incendies dans le Queensland

Feux actifs : 31 Feux actifs : 28

Hectares brûlés* : 24 000, soit l’équivalent Bâtiments détruits* : 86


de la ville du département de Seine-Saint-
Denis. Hectares brûlés* : 249 000, soit l’équivalent
de l’île de la Réunion.
Température maximale enregistrée : 49 °C
Température maximale enregistrée : 42 °C

Les incendies en Australie Les incendies en Australie


méridionale Occidentale

Feux actifs : 25 Feux actifs : 40

Bâtiments détruits* : 586 Bâtiments détruits* : 12

Hectares brûlés* : 155 000, soit l’équivalent Hectares brûlés* : plus de 1,2 million, soit
de la Guadeloupe. l’équivalent de la région Ile-de-France.

Température maximale enregistrée : 45 °C Température maximale enregistrée : 49,8 °C

Les incendies dans le Territoire du *depuis le début de la saison des incendies,


Nord en septembre.

Feux actifs : 2

Température maximale enregistrée : 45 °C

21
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

3 Questions spatiales à propos des risques naturels et technologiques


Module 3 : les inondations

3.1 CAS N°1 : INONDATION DE PARIS 01/2018

3.1.1 Localisation

1. IDENTIFIE ce cours d'eau.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2. QUALIFIE ce cours d'eau et justifie ton choix (tu dois être précis et complet !)

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3. DECRIS la situation géographique de la région touchée par ces inondations.


Compétence Indicateurs permettant d'évaluer le niveau de maîtrise de la tâche à accomplir :
sollicitée
DÉCRIRE la situation utilisation d’une direction cardinale
géographique identifier le pays dans laquelle se trouve la région

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4. ILLUSTRE, sur la carte de la page suivante, la zone touchée par cette crue.
Complète la carte avec toutes les informations nécessaires !
Compétence Indicateurs permettant d'évaluer le niveau de maîtrise de la tâche à accomplir :
sollicitée
COMMUNIQUER sur la carte muette, mettre en évidence en couleur et localiser :
sous forme de le fleuve
carte les affluents du fleuve
les confluents
l’embouchure
la ligne de partage des eaux
le bassin hydrographique
sur la carte muette, identifier et indiquer le nom de la mer bordant la région
dans la légende de la carte muette, expliquer les couleurs/symboles utilisés
pour illustrer les différents éléments
compléter la carte muette avec un titre adéquat (sujet + lieu) :

22
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Titre :

LEGENDE

23
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

3.1.2 Analyse paysagère

5. Sur la photographie de Paris avant la crue, REPÈRE et TRACE la ligne d’horizon.

6. QUALIFIE cette ligne d’horizon.


………………………………………………………………………………………………………
7. Quel est l’angle de vue de la photographie ?
…………………………………………………….………………………………………………

8. ANALYSE le paysage de Paris et COMPLÈTE les différents critères demandés.


IDENTIFIE les principaux éléments qui composent le paysage avant l’inondation.
CLASSE-les dans la bonne catégorie.
Élément(s) humain(s) Élément(s) naturel(s)

9. QUALIFIE le paysage de Paris avant les inondations.


………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

10. JUSTIFIE ton choix en termes de fonctions principales.


………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

11. IDENTIFIE sur les deux photographies, le niveau du lit correspondant aux lettres
indiquées sur les documents.

: …………………………………………………………………………………………………
A

B …………………………………………………………………………………………………

24
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

B
A

B A

25
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

3.1.3 Causes

Compétence sollicitée : comprendre un graphique simple des précipitations

12. À quelle date approximative la crue fut-elle la plus importante ?


......................................................................................................................................................

13. Sur le débit journalier moyen, REPASSE en :


Rouge les pics de crues
Bleu les diminutions irrégulières
Vert le débit faible et régulier (décrue)

14. À quelle date approximative la crue fut-elle la plus importante ?


Pourquoi ? Mets en lien ton explication avec le document 4.
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................

15. COMPLÈTE le tableau suivant :

PARIS

Précipitations les plus importantes en


janvier 2018 (jours et mm)

Total des précipitations durant les 4


premiers jours de Janvier 2018 ?

Précipitations moyennes pour un mois


de janvier en situation normale (valeur
chiffrée) ?

Pic de crue du cours d’eau (jour + valeur


chiffrée) ?

26
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc. 1

Débit de la Seine - Source : http://www.hydro.eaufrance.fr/presentation/procedure.php

Doc. 2

27
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc. 3

http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/Releves-1-1-Paris-Janvier-2018.php

` Doc. 4

Source : https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2018/paris-montsouris/valeurs/07156.html

28
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

3.1.4 Conséquences

16. Sur base des documents, COMPLÈTE ce tableau :


Conséquences de l’inondation de Paris en janvier 2018
Conséquences naturelles Conséquences humaines

29
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc. 5

30
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Doc. 6

Doc. 7

31
Géographie Étude de cas – Module 3 Doc. 8 4e année TQ

32
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Note : quand le % du volume max atteint est de


100%, cela veut dire que le réservoir est arrivé au
volume maximum qu’il pouvait stocker.
33
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Faire de Paris une ville résiliente aux inondations

« (…) Qu’elles soient ou non causées par les dérèglements climatiques, les crues peuvent occasionner de
nombreux dégâts dans une ville aussi dense que Paris. Le tronçon central du RER C est ainsi resté à l’arrêt
plusieurs semaines en attendant la décrue.

La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) (lien externe), qui gère le réseau de chaleur de la
Ville de Paris est aussi particulièrement sensible aux inondations : le réseau distribuant de la chaleur
sous forme de vapeur produite avec de l’eau puisée dans la Seine, un nombre important de centrales
sont situées en bordure du fleuve. La crue de juin 2016 avait ainsi conduit à l’arrêt de 9 tronçons vapeur,
ce qui a privé d’eau chaude sanitaire près de 10 000 logements.

Selon Marc Barrier, Directeur Général de CPCU et trésorier de l’Agence Parisienne du Climat, « les leçons
de la crue de 2016 ont été tirées. Depuis la dernière crue, des systèmes de pompage lourds ont été
renforcés et installés ». Résultat : en janvier 2018, un seul tronçon-vapeur (sur 427) a été arrêté à Ivry-
sur-Seine, alimentant quelques dizaines de logements. CPCU a aussi participé à la cellule de crise mise
en place par la Ville de Paris, pour limiter l’impact de la crue et coordonner l’action des chacun des
acteurs – Etat, collectivités, gestionnaires de réseaux de transport et d’énergie…

Si des progrès notables sont en cours, M. Barrier reste inquiet quant à la survenue d’une crue centennale,
comme celle de 1910 (8,10m) : « En cas de crue supérieure à 6,50m, le réseau serait sévèrement affecté
».

Plus largement, plus de 107 000 logements sont situés en zone inondable à Paris intra-muros, et les
berges de Seine accueillent un nombre important d’activités (Musée du Louvre, Ministères de
l’économie et des finances, gare d’Austerlitz, hôpital Georges Pompidou…). Une crue centennale telle
que celle intervenue en 1910 provoquerait des pertes d’activité économique à hauteur de 60 milliards
d’euros, et 430 000 emplois sont directement menacés. (Source Stratégie de Résilience de la Ville
de Paris)

Face à ce risque important, la Ville de Paris a souhaité renforcer sa capacité à anticiper, prévenir, réagir
et surmonter les crises et les chocs, notamment les inondations, en adoptant sa « Stratégie de résilience
(lien externe) ». Pour Sébastien Maire (lien externe), Haut-Responsable de la résilience à la Mairie de
Paris, « le territoire est en évolution positive permanente et renforce sa préparation en permanence
année après année pour faire face à ce risque de crue ». La Ville de Paris anticipe par exemple les
infrastructures et les services qui seront touchés par une crue majeure de la Seine et anticipe leur
reconstruction en rassemblant des opérateurs de réseau, des services de l’état, des urbanistes
et architectes. » Source : extrait article WEB AGENCE PARISIENNE DU CLIMAT « Crue de la Seine de janvier : conséquence du changement climatique ? » par Jaeger J., publié en mars 2018. Site web : https://www.apc-
paris.com/actualite/crue-seine-janvier-consequence-changement-climatique

34
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 3 4e année TQ

Au total, 1500 personnes ont dû quitter leur logement en Ile-de-France, a signalé dimanche la préfecture
de police. 1500 foyers restaient aussi privés d’électricité, «essentiellement dans l’est » de la région
parisienne, selon Enedis, le gestionnaire du réseau.

Les crues qui touchent diverses régions françaises résultent de fortes précipitations sur des sols gorgés
d’eau. Les mois de décembre et janvier sont les plus pluvieux depuis le début des relevés en 1900, selon
Météo-France. https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/01/29/crues-la-seine-a-lentement-atteint-son-pic_5248513_1652612.html

35
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 4 4e année TQ

4 Questions spatiales à propos des risques naturels et technologiques


Module 4 : les cyclones

Consigne générale : A l’aide des documents du corpus documentaire à partir de la page 36,
complète le tableau comparatif entre les deux zones géographiques présentées au sein de ces
différents documents.
Pense à utiliser l’atlas afin de comparer les deux zones géographiques touchées par le
phénomène.

Les faits (dates et lieux)

Conséquences et gestion de la crise

36
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 4 4e année TQ
Doc. 1
Corpus documentaire
Des survivants dans
leur maison
endommagée à
Tacloban. Photo
Romeo Ranoco.
Reuters

Doc. 2

Des quartiers en périphérie de la


Nouvelle-Orléans inondés suite au
passage de l’ouragan Katrina.

Source : AFP

Doc. 3

« Le typhon Haiyan, qui a frappé vendredi le centre des Philippines, aurait fait 10.000 morts et 2000
disparus, selon les autorités de l'archipel. Dans un décor de fin du monde (voir notre diaporama), les
rescapés avancent le long des routes, le nez recouvert d’un tissu pour masquer l’odeur pestilentielle des
cadavres. Le typhon Haiyan se dirige vers le Vietnam, qu'il devrait atteindre lundi matin. Plus de 600.000
personnes ont été déplacées dans plusieurs provinces du pays. Le typhon Haiyan est le plus puissant jamais
mesuré à ce jour, explique Stéven Testelin, prévisionniste à Météo-France, dans un entretien à l'AFP. Jamais
on n’avait enregistré sur terre des vents à plus de 360 km/h, souligne-t-il. Plusieurs ONG françaises se
préparent à intervenir aux Philippines et ont lancé des appels aux dons. Des dizaines de morts ont
également été annoncées dans d’autres villes et provinces ravagées par le super typhon, qui s’avançait sur
un front de 600 kilomètres. De nombreuses localités restaient coupées du monde, alors que les autorités
semblaient dépassées par l’ampleur de la catastrophe et le nombre de survivants à secourir. »
Article publié le 10 novembre 2013 à 14:49 (mis à jour à 20:27) https://www.liberation.fr

37
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 4 4e année TQ
Doc. 4

Doc. 5

« À la fin du mois d'août 2005, l'ouragan Katrina arrachait les immeubles de leurs fondations et
faisait s'abattre un tel déluge sur La Nouvelle-Orléans que certaines personnes mouraient
noyées dans leur maison. Ceux qui étaient parvenus à atteindre leurs toits ou la sûreté toute
relative de la terre ferme avaient dû attendre les secours pendant plusieurs jours, alors que la
"Big Easy" – le surnom de la Nouvelle-Orléans – plongeait dans le chaos. Aujourd'hui, de
chatoyantes maisons sur pilotis ont remplacé la plupart des carcasses pourrissantes retrouvées
après que la ville côtière, plus basse qu'Amsterdam, eut été drainée. Les fanfares défilent de
nouveau dans l'animé Quartier français, attirant locaux et touristes dans leur sillage. Et le
paradis gastronomique peut se targuer d'avoir 600 restaurants de plus qu'avant la tempête.
"Notre ville s'est remise debout et ce rétablissement est l'une des histoires de tragédie, de
triomphe, de résurrection et de rédemption les plus remarquables du monde", a déclaré le
maire Mitch Landrieu mardi. "En un mot : résilience", a-t-il dit. » Publié le 21/08/2015 à 07:52 | Le Point.fr

38
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 4 4e année TQ
Doc. 6

« Dans la ville de Tacloban, les traces du passage du typhon Haiyan sont loin d’être effacées. Malgré
des promesses du gouvernement, des rescapés peinent toujours à se loger dignement. Il y a un peu
plus de cinq ans [en novembre 2013], le typhon Haiyan, l’un des plus puissants cyclones tropicaux
jamais enregistrés, balayait les Philippines. Bilan : plus de 6 300 morts, 26 000 blessés, 4 millions
de déplacés et au moins 9 milliards de dollars [7,8 milliards d’euros] de dégâts matériels. Richelle
Alvaraz, 30 ans et mère de six enfants, vit toujours à Tacloban, dans les Visayas orientales, la zone
la plus durement touchée de l’archipel, et elle n’est pas près d’oublier les vents à 380 km/h ni les
vagues titanesques causées par ce typhon qu’on appelle ici Yolanda. Et pour cause : en dépit des
innombrables promesses du gouvernement depuis cinq ans, elle attend toujours de se voir
attribuer un nouveau logement permanent – comme des milliers d’autres Philippins dans son cas. »
Karim Raslan, South China Morning Post, Hong Kong, www.scmp.com/ https://www.courrierinternational.com, Publié le 24/12/2018 - 06:02

Doc. 7

« Chaque année, les Philippines sont frappées par une vingtaine de grosses
tempêtes ou de typhons, entre juin et octobre. L’archipel est la première terre sur
la trajectoire de ces phénomènes météorologiques qui se forment au-dessus du
Pacifique. Typhons, séismes, éruptions volcaniques... le pays subit régulièrement
les foudres de la nature, avec presque à chaque fois un bilan d’autant plus
meurtrier que la nation est pauvre et gangrénée par la corruption. Si le bilan des
plus de 10.000 morts se vérifie, Haiyan sera la catastrophe naturelle la plus grave
de l’histoire récente des Philippines. La précédente date de 1976, lorsqu’un séisme
et un tsunami avaient causé la mort d’entre 5.000 et 8.000 personnes sur
Mindanao, une île du sud. » 10 novembre 2013 à 14:49 (mis à jour à 20:27), https://www.liberation.fr/

Doc. 8

« Plus de 1 800 personnes ont trouvé la mort le long de la côte du sud des États-Unis
– dont la majorité à La Nouvelle-Orléans – et plus d'un million d'habitants ont été
évacués quand l'ouragan de catégorie 5 (le plus haut de l'échelle) a frappé, le 29 août
2005. Le bilan financier dépasse les 150 milliards de dollars. L'effondrement de
digues mal construites et peu entretenues, qui n'ont pas résisté à la pression de la
tempête, a provoqué le plus de morts. Environ 80 % de La Nouvelle-Orléans fut
inondé par l'eau qui monta à plus de six mètres de haut. Les failles dans la réponse
des autorités avaient mis en évidence l'échec du pays à améliorer ses procédures
d'urgence, malgré les milliards engloutis dans la sécurité intérieure après les
attentats du 11 septembre 2001. » Publié le 21/08/2015 à 07:52 | Le Point.fr

39
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 5 4e année TQ

5 Questions spatiales à propos des risques naturels et technologiques


Module 5 : les volcans

Consigne générale : A l’aide du recueil de documents à partir de la page 40, réalise un schéma
de synthèse qui explique la situation dans la baie de Naples au niveau du volcanisme en
identifiant les éléments suivants : aléa, enjeu, risque, catastrophe.
Schéma de synthèse :

39
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 5 4e année TQ

Recueil de documents

Doc. 1
Le Vésuve et la baie de
Naples.

- © MARIO LAPORTA –
AFP

https://www.rtbf.be

Doc. 2

« Le super volcan des champs phlégréens à Naples est placé sous un contrôle constant. Le niveau du sol
s’est élevé de plusieurs dizaines de centimètres, et une étude scientifique estime que sans être imminente,
une nouvelle éruption du volcan pourrait avoir lieu. A la Solfatara, au cœur du volcan des champs
phlégréens, l’activité est évidente. Fumerolles, boues en ébullition, le réveil de ce géant sous-terrain
préoccupe certains chercheurs. A l’observatoire Vésuvien, la salle de contrôle est active 24h/24h. Car
depuis 2012, les champs phlégréens sont en alerte jaune. Un bulletin de contrôle est émis chaque semaine
par les chercheurs de l’institut que dirige Francesca Bianco. Elle explique : "Il existe des remontées de
fluides magmatiques, qui pourraient être des gaz. Ce sont probablement des gaz qui proviennent de la
chambre magmatique du volcan située à 7 ou 8 km de profondeur, des fluides qui remontent vers la
surface.” Sans être alarmiste, la directrice de l’observatoire des volcans de Naples confirme qu’il a repris
une certaine activité, même si une éruption n’est pas imminente. “L’un des problèmes est de comprendre
avec une certaine anticipation quelle sera la bouche du cratère qui s’ouvrira en cas d’éventuelle éruption.”
Les champs phlégréens s’étendent sur une surface de 100 km carré, une partie se trouve d’ailleurs sous
l’eau du golf de Pozzuoli, à 20 km de Naples. Des censeurs sismiques, des centrales pour analyser les gaz
des indicateurs pour mesurer la déformation du sol, ont été installés.

Ces instruments scientifiques sont devenus avec le réveil du volcan des instruments de contrôle et surtout
d’alerte, confirme Massimo Orazi de l’institut national de Volcanologie. (…) Pour Riccardo Lanari du Conseil
National de Recherches, “la déformation du sol couplée avec d’autres indicateurs, comme les émissions
gazeuses, nous prouvent que le volcan est à nouveau en activité. " Grâce aux satellites, le professeur Lanari
confirme que le niveau du sol des champs phlégréens s’est élevé entre 25 et 40 cm ces dernières années : "
Aujourd’hui, les satellites envoient des photos plusieurs fois par semaine, avant c’était une fois par mois,
donc d’un scénario d’étude scientifique nous sommes clairement passés au scénario de contrôle véritable du
volcan " La dernière éruption importante remonte à 1538, mais en 500 ans la zone de Naples s’est
fortement peuplée. Si le volcan des champs phlégréens entre en éruption, c’est près d’un million de
personnes qui devra être évacué. » Valérie Dupont Publié le jeudi 05 octobre 2017 à 19h01 https://www.rtbf.be
40
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 5 4e année TQ

Doc. 3

https://www.laterredufutur.com

Traduction :
Traduction :
- Centres actifs entre … et …
- Centres actifs avant
ans
l'effondrement de la caldeira
- Faglie = limite
de l'ignimbrite campanienne
- Fumarole = fumerolles
- Baia Di Pozzuoli = baie de
Pouzzoles

41
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 5 4e année TQ

Doc. 4

L'éruption de 1872 par Giorgio Sommer*

Giorgio Sommer (1834-1914), Eruption of Vesuvius on April 26 1872, at 3 p.m.", as seen from Naples. Catalogue number: 6102.

*Giorgio Sommer (2 septembre 1834 - 7 août 1914) est un photographe italien d'origine allemande. Il fit des voyages partout
en Italie en faisant des photographies pour des catalogues et des cartes postales
Doc. 5

« Depuis l’éruption de 79, celle qui a englouti Pompéi, avec une colonne de gaz, de cendres et de pierres
ponces montant jusqu’à plus de trente kilomètres, quasiment dans la stratosphère, la chronique en
recense plus d’une trentaine d’autres, la plus spectaculaire étant celle de 1631. Depuis très longtemps, le
Vésuve est donc très surveillé. Les scientifiques ne savent pas encore dire quand surviendra la prochaine
éruption dévastatrice. Mais ils ont une certitude : elle aura lieu. Les autorités élaborent des plans de
sauvegarde, avec des recensements d’habitants et des zones d’évacuation, mais la culture du risque ne
semble pas encore avoir pénétré les esprits. Alors entre crainte et fatalisme, les Napolitains et tous les
Vésuvians, s’accommodent de cette menace permanente. Bien peu envisagent de quitter ce volcan qui est
devenu comme un personnage de leur vie quotidienne. Les experts essaient de « modéliser » l’éruption
qui frappera inéluctablement ce bassin de 2 millions d’habitants. En dernier ressort, en cas d’alerte, c’est
au Président du conseil italien que reviendra la décision difficile, d’évacuer (ou pas) la zone pour une durée
indéterminée. À moins de dix kilomètres à l’ouest du cœur de la ville de Naples, les scientifiques redoutent
et surveillent au moins autant que le Vésuve, la zone des champs phlégréens. Il s’agit en fait d’une caldeira,
une zone dépressionnaire résultant d’éruptions très anciennes qui recèle plusieurs dizaines de petits
volcans souterrains, dont on sait qu’ils sont en activité. Le sol se soulève régulièrement, de près de 8
centimètres par an depuis 2005. » https://www.franceinter.fr
42
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 5 4e année TQ
Doc. 6

Vue satellite de la baie de Naples. On y aperçoit le Vésuve ainsi que les différentes agglomérations.

https://www.science-et-vie.com
Doc. 7

Une vue sur la baie de Naples https://www.challenges.fr

43
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ

6 Questions spatiales à propos des risques naturels et technologiques


Module 6 : les coulées de boue

6.1 Analyse de l’exemple N° 1, une coulée de boue à l’échelle locale : à l’aide de ton atlas
et des documents mis à ta disposition à partir de la page 4, réponds aux questions ci-
dessous.

Repère les localités mentionnées dans les documents en notant les éléments
suivants : Nom de la ville/Province/pays/Continent.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Explique brièvement le phénomène observé.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Quelles sont les solutions envisagées et mises en place ?

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………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Que reproche-t-on aux agriculteurs ? Pourquoi ?

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………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

44
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ

6.2 Analyse de l’exemple N° 2, une coulée de boue à l’échelle mondiale : même consigne
que précédemment, toujours à l’aide de l’atlas et des documents.

Repère les localités mentionnées dans les documents en notant les éléments
suivants : Nom de la ville/Province/pays/Continent.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Explique brièvement le phénomène observé.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Compare les deux phénomènes observés. Y-a-t-il une différence ? Si oui, laquelle ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Quelle(s) sont le(s) raison(s) qui pourrai(en)t expliquer cette différence ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

45
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ

6.3 Tableau de synthèse : à l’aide des informations apprises durant les deux études de
cas, complète le tableau comparatif ci-dessous.

46
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ
Doc. 1
Corpus documentaire
Doc. 2
« Au moins 43 personnes ont perdu la vie dans
les inondations au Népal qui connait la période
des moussons* à cette époque de l’année. Une
vingtaine d’autres personnes sont portées
disparues après des pluies diluviennes et
coulées de boue, indiquent en outre les
autorités dimanche. Les pluies de mousson
concernent 30 des 77 districts du pays, dont la
capitale Katmandou, occasionnant par ailleurs
des inondations et coulées de boue. Le porte-
parole de la police népalaise Ramesh Thapa a En Belgique, les agriculteurs souvent pointés du doigt après les
coulées de boue - © RTBF
confirmé que le bilan meurtrier des intempéries
s’élevait à 43, et que 20 personnes avaient été Doc. 3
blessées. Plus de 1.100 personnes ont été
secourues dans diverses parties du pays au
cours des trois derniers jours, a ajouté cette
source officielle. Au moins 27.000 membres des
forces de sécurité ont été déployés dans les
régions concernées. »

* Vent saisonnier qui souffle alternativement de la mer vers la


terre pendant six mois, et de la terre vers la mer pendant les six
autres mois. La première mousson (mousson d'été) apporte de
fortes pluies tandis que la seconde (mousson d'hiver) amène la
sécheresse.

https://www.lesoir.be, Mis en ligne le 14/07/2019 à 08:23 Par


Depuis le début de la mousson à la mi-juin, des glissements de terrain
Belga
et inondations ont causé la mort de plus de 200 personnes au Népal
(archives). KEYSTONE/AP/Niranjan Shrestha
Doc. 4

« Un glissement de terrain vendredi dans un village du centre du Népal a fait 19 morts, selon un nouveau
bilan établi dimanche par la police. Selon elle, il y a peu d’espoir de retrouver des survivants parmi les 19
autres personnes toujours portées disparues. Une coulée de boue et de pierres s’est abattue tôt vendredi
sur un village de montagne isolé du district de Sindhupalchowk, au nord-est de la capitale Katmandou.
Onze corps ont été retrouvés et 27 personnes étaient portées disparues. La coulée a bloqué les routes, les
autorités ont eu recours à des hélicoptères pour accéder au site. Huit victimes supplémentaires ont été
retrouvées depuis. « Les recherches sont toujours en cours, mais nous perdons espoir de retrouver vivants
les disparus », a déclaré un responsable de la police locale. Depuis le début de la mousson à la mi-juin, des
glissements de terrain et inondations ont causé la mort de plus de 200 personnes au Népal, selon le
ministère de l'intérieur. 75 autres sont portées disparues. » https://www.24heures.ch, ATS/NXP Publié aujourd’hui à 01h23

47
Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ
Doc. 5
« Les jours se suivent et se ressemblent. Ce lundi encore, dans de nombreux foyers, l'heure est au
nettoyage. C'est la conséquence des orages qui ont à nouveau frappé la province de Liège en particulier
hier après-midi. De l'eau, beaucoup d'eau et de la boue, souvent venue des champs, ont envahi quelques
rues. Des riverains accusent. Ce dimanche en fin de journée, en quelques minutes à peine après un gros
orage et de la grêle, de l’eau chargée de terre a dévalé dans les rues à Oreye. De la boue en provenance
directe des cultures situées un peu plus haut. (…) Dans les champs en question, l'agriculteur Bernard
Lemestré y a planté de la chicorée et des betteraves il y a quelques semaines. Il a fait bien attention à
mélanger les cultures pour limiter le risque de coulées de boue en cas de forte pluie. "On ne met jamais
toutes les cultures de printemps dans le même endroit pour justement empêcher ces coulées-là. Mais
avec des quantités pareilles, on ne sait rien faire contre ça" explique-t-il. Ce qui inquiète plus Bernard
Lemestré, aujourd’hui, c’est la grêle qui s’est abattue sur ses terres. Une partie de sa récolte a été
anéantie en quelques minutes à peine. (…)

Si les terres se trouvent à proximité d’un cours d’eau, les agriculteurs ont l’obligation de laisser une
bande d’herbe pour retenir la terre. Mais ce n’était pas le cas dans un autre champ. De toute façon,
pour José Derwa, agriculteur, quels que soient les efforts qu’ils entreprennent, les agriculteurs sont une
cible facile en cas d’inondation (…) Face à plus de 50 litres d’eau par mètre carré tombés en très peu de
temps, les coulées d’eau et de boue étaient inévitables pour eux. Ce qui inquiète les agriculteurs, c’est la
fréquence avec laquelle ces orages et ces épisodes de pluie intense se multiplient dans notre pays.
Certaines communes ont tiré les leçons du passé et fait des aménagements qui désormais protègent les
habitations lors de pluies intenses.

"Ce sont des solutions à trouver et à composer entre trois acteurs principaux du territoire : l'agriculteur
et son champ, les riverains et la commune, qui sont souvent tous victimes" précise Arnaud Dewez,
bioingénieur à la cellule Giser du SPW (Service Public de Wallonie). "Généralement, le sens des sillons
dans les champs est une fausse piste de solution. La taille du champ est beaucoup plus importante par
rapport à la culture que le sens dans lequel on le cultive. Ce qui est important, c'est la longueur du
champ sur laquelle l'eau va ruisseler et va acquérir sa force érosive pour mettre en place une coulée de
boue. A Ramillies par exemple, la commune a choisi une solution relativement temporaire qui va durer
deux, trois ans. C'est un barrage perméable dont le but est de retenir la boue et de ne laisser passer que
l'eau qui sera beaucoup plus facile à gérer par les fossés et les avaloirs" explique-t-il.

"Chaque commune choisit un peu au cas par cas des solutions qui lui conviennent. Ça peut être planter
des haies, changer les pratiques agricoles en accord avec les agriculteurs, adapter les voiries, adapter les
aménagements autour des maisons ..." explique Arnaud Dewez. Peut-on sortir définitivement de ce
problème épineux, peut-on éviter ces coulées de boue à répétition ? Arnaud Dewez répond : "Au Service
Public de Wallonie, nous sommes résolument optimistes par rapport à cela parce qu'on sent, d'une part,
qu'au niveau de l'urbanisme, il y a des choses qui se mettent en place avec le nouveau code du
développement territorial qui prend en compte ce phénomène d'inondation et qui va les gérer. Et d'autre
part, au niveau de l'agriculture aussi, la profession prend les choses en charge". https://www.rtbf.be, Benjamin
Carlier, publié le lundi 28 mai 2018 à 17h53

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Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ
Doc.
« Les orages de cet après-midi ont fait des dégâts à Chastre. "On a une quinzaine de voiries qui sont
remplies de boue, et des maisons en ont souffert aussi. Dans le quartier du Petit-Baty, une vingtaine de
maisons ont été inondées", explique le bourgmestre à la RTBF, Thierry Champagne. Ce quartier a déjà
été touché à de nombreuses reprises. "Les gens sont désemparés. On va voir ce qu'on peut mettre en
place. On ne peut pas rester sans réagir". À Villeroux, on a aussi constaté un "véritable torrent d’eau",
selon les mots de la télévision locale Canal Zoom, dans la rue Goffaux vers l’église de Villeroux suite à
l’orage de cet après-midi. Des coulées de boue ont également été constatées à Mont-Saint-
Guibert. Les pompiers brabançons de la caserne de Wavre ont enregistré une quinzaine d'appels à
l'aide, dès 13h40. Parmi les interventions, il leur a fallu dégager des voiries encombrées par la boue,
notamment dans les rues de l'Ornoy et de Beaurieux. » https://www.rtbf.be, J.C. Publié le lundi 10 juin 2019 - Mis à jour le lundi 10 juin 2019 à 17h52

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Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021
Géographie Étude de cas – Module 7 4e année TQ
Doc. 7

L'orage provoque des coulées de boue à Chastre, Villeroux et Mont-Saint-Guibert.

https://www.rtbf.be, J.C. Publié le lundi 10 juin 2019 - Mis à jour le lundi 10 juin 2019 à 17h52

Doc. 8

https://www.lesoir.be, Mis en ligne le 14/07/2019 à 08 :23 Par Belga

Inondations et coulées de boue à Katmandou durant la mousson au Népal font une quarantaine de morts

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Athénée Royal de Bruxelles 2 – Année scolaire 2020-2021

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