1ère Ens.Scient.

Chap3 : Le rayonnement solaire

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Prénom :
Objectifs (Compétences exigibles) : D A M E
C01 – L’énergie dégagée par les réactions de fusion de l’hydrogène qui se produisent dans les étoiles les
maintient à une température très élevée.
C02 – Du fait de l’équivalence masse-énergie (relation d’Einstein), ces réactions s’accompagnent d’une
diminution de la masse solaire au cours du temps.
C03 – Déterminer la masse solaire transformée chaque seconde en énergie à partir de la
donnée de la puissance rayonnée par le Soleil.
C04 – Comme tous les corps matériels, les étoiles et le Soleil émettent des ondes électromagnétiques et donc
perdent de l’énergie par rayonnement.
C05 – Le spectre du rayonnement émis par la surface (modélisé par un spectre de corps noir) dépend seulement
de la température de surface de l’étoile.
C06 – À partir d’une représentation graphique du spectre d’émission du corps noir à une
température donnée, déterminer la longueur d’onde d’émission maximale.
C07 – La longueur d’onde d’émission maximale est inversement proportionnelle à la température absolue de la
surface de l’étoile (loi de Wien).
C08 – Appliquer la loi de Wien pour déterminer la température de surface d’une étoile à partir de la longueur
d’onde d’émission maximale.
C09 – La puissance radiative reçue du Soleil par une surface plane est proportionnelle à l’aire de la surface et
dépend de l’angle entre la normale à la surface et la direction du Soleil.
C10 – De ce fait, la puissance solaire reçue par unité de surface terrestre dépend :
- de l’heure (variation diurne) ;
- du moment de l’année (variation saisonnière) ;
- de la latitude (zonation climatique).
C11 – Sur un schéma, identifier les configurations pour lesquelles la puissance reçue par une surface est
maximale ou minimale.
C12 – Analyser, interpréter et représenter graphiquement des données de températures.

C13 – Calculer des moyennes temporelles de températures.

C14 – Comparer des distributions temporelles de températures.

ES CHAP3 1 / 10
 Table des matières
D'hier ....................................................................................................................5
Le rayonnement solaire........................................................................6
I. L’énergie des étoiles.......................................................................................... 6
1) Équivalence masse-énergie .............................................................................6
2) Définitions.........................................................................................................6
II. Le rayonnement solaire émis............................................................................ 7
1) Température de surface du Soleil.....................................................................7
2) Corps noir et loi de Wien...................................................................................7
a) Modèle du corps noir.........................................................................................7
b) Loi de Wien.......................................................................................................8
III. Puissance solaire reçue sur Terre..................................................................... 9
1) Variation de la puissance reçue........................................................................9
2) Puissance solaire reçue sur Terre....................................................................10

ES CHAP3 2 / 10
D'hier ...
Les premiers pas dans l’étude théorique des étoiles furent accomplis au début du XXe
siècle par l’Allemand Karl Schwarzschild et le Britannique Arthur Eddington. Schwarzschild
appliqua les lois de la physique à une boule de gaz pour arriver à la première description
mathématique d’une étoile. Un peu plus tard, Eddington compléta ce travail en considérant
des processus négligés par Schwarzschild. Il réussit en particulier à montrer qu’il devait
exister une relation entre la masse et la luminosité d’une étoile ordinaire, ce qui fut vérifié
plus tard par les observations.
Ces modèles ne pouvaient guère entrer plus dans les détails car il manquait à l’époque une
information essentielle : la source d’énergie des étoiles. En effet, pour ne pas s’effondrer
sous leur propre poids et continuer à briller, les étoiles avaient besoin d’une grande
quantité d’énergie. Mais d’où venait-elle ?
A la fin du XIXe siècle, une autre possibilité fut avancée par le Britannique Lord Kelvin et
l’Allemand Herman von Helmholtz. Peut-être que le Soleil se contractait peu à peu et
convertissait son énergie gravitationnelle en chaleur ? Mais la durée de vie calculée à partir
de la contraction Kelvin-Helmholtz n’était que de l’ordre de quelques dizaines de millions
d’années, donc toujours trop courte.
La source d’énergie du Soleil resta un mystère jusqu’au début des années 1930, lorsque sa
nature fut enfin dévoilée : des réactions nucléaires se produisant au centre de notre étoile.
Albert Einstein montra dans sa théorie de la relativité que masse et énergie sont deux
grandeurs équivalentes. C’est sa fameuse équation E=mc2 qui énonce que l’énergie est
égale au produit de la masse par le carré de la vitesse de la lumière. Au centre du Soleil, la
perte de masse qui accompagne la transformation de quatre protons en un noyau d’hélium
correspond donc à une libération d’énergie considérable. C’est ainsi en transformant une
fraction de sa masse que notre Soleil trouve l’énergie nécessaire pour briller pendant 10
milliards d’années.

À aujourd'hui Héliosismologie et modélisation 3D : des

techniques pour sonder le Soleil
Notre compréhension du Soleil a connu des progrès considérables au cours des trente
dernières années. Il est à présent possible de sonder l’intérieur de l’astre grâce à
l’héliosismologie, l’étude des vibrations solaires. Les mouvements internes du Soleil font «
vibrer » le Soleil comme un tambour et créent des ondes acoustiques qui se propagent
jusqu’à différentes profondeurs dans le Soleil. L’étude de ces ondes a permis de valider et
d’améliorer les modèles de l’intérieur solaire en déterminant notamment la densité et la
vitesse de rotation interne de l’étoile.

Le progrès des supercalculateurs a également permis le développement de codes de

calculs les plus réalistes possibles, aptes à décrire la magnétohydrodynamique, c’est à dire
les mouvements de la matière dans un champ magnétique à l’intérieur des étoiles, dont le
Soleil. Ces simulations numériques sur ordinateurs permettent de reproduire actuellement
l’amplitude des ondes qui parcourent le Soleil du cœur jusqu’à sa surface mais également
de comprendre certains phénomènes, tels que la turbulence, la convection, les effets
thermiques, radiatifs et visqueux ou encore la rotation différentielle (entre les pôles et
l'équateur). Récemment, les chercheurs sont ainsi parvenus pour la première fois à réaliser
une modélisation 3D de 97 % du volume du Soleil.

ES CHAP3 3 / 10
CHAP3 Le rayonnement solaire
I. L’énergie des étoiles

1) Équivalence masse-énergie (Voir la vidéo 01)

Activité 1 : livre p78:
1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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2) Définitions
Le soleil est le siège de réactions . . . . . . . . . . . . . de . . . . . . . . . . . . . . entre noyaux d’. . . . . . . . . . .
....
Cette réaction s'accompagne de la libération d'une très grande quantité d'. . . . . . . . . . . . .
Elle permet de maintenir le soleil à des températures très élevées.
La masse du soleil . . . . . . . . . . . . . d'autant plus que l'énergie . . . . . . . . . . . . est importante.
La relation d'équivalence masse-énergie , formulée par Albert Einstein s'écrit : . . . . . . . . . . .
∆E énergie en joule J ∆m différence de masse en kg c = 3.108 m.s-1 célérité de la lumière
Activité 2 : Bilan des réactions de fusion dans le Soleil
Écrire, les unes en dessous des autres, les différentes réactions (doc 2 p 78) puis faire le bilan
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Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Activité 3 : Durée de vie du Soleil
La masse du Soleil est mS = 2,0.1030 kg dont environ 73,5 % en masse d’hydrogène.
Les conditions pour les réactions de fusion ne sont réunies que dans le cœur du Soleil. On estime que
le Soleil ne sera capable de convertir que 10 % de son hydrogène en hélium.
Lors de la réaction de fusion 4 1H → 4He + 6,15.1014 J/kg
A partir des données précédentes, donner une estimation de la durée de vie du Soleil.

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II. Le rayonnement solaire émis

1) Température de surface du Soleil

Activité 4 : livre p74-75 :
1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.............................................................................,
2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3) .
T (enK) 3500 4000 4500 5000 6000
1/T (en K ) -1

λmax (en m)

4). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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6). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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7) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2) Corps noir et loi de Wien

a) Modèle du corps noir
Un corps noir est un corps qui absorbe totalement tous les rayonnements. Son émission ne dépend
donc que de sa température.
Le spectre d’un corps noir a toujours la même forme, il est continu. On parle de spectre de corps
chaud.
La longueur d’onde correspondant au maximum d’émission dépend de la température.

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 b) Loi de Wien
Les étoiles sont de bons exemples de corps noir.
Le soleil émet des rayonnements sous forme d'ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Son spectre est
assimilé à un corps . . . . . . . . . .
La . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de surface est inversement proportionnelle à la longueur d'. . . . . . . .
d'émission . . . . . . . . . . . . . . λmax
C'est la loi de Wien qui se traduit par la relation suivante : λmax,.T = 2,9,10-3 m.K
avec λmax en m et T en Kelvin
Activité 5 : Loi de Wien et Soleil
La température de surface du soleil est d'environ 6 000 K, calculer la longueur d’onde λmax
correspondante.
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Activité 6 : Température de surface d’une étoile
On donne, ci-dessous, le spectre de l’étoile Bételgeuse qui est une supergéante rouge de
la constellation d’Orion.
1) Déterminer la température de surface de cette étoile.
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 2) La valeur obtenue est-elle compatible avec le type supergéante rouge de l’étoile ?
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III. Puissance solaire reçue sur Terre

1) Variation de la puissance reçue

A partir des expériences réalisées en classe, faire la liste des paramètres influençant la
valeur de la puissance reçue :
- ............................................................................
- ............................................................................
Réalisez des schémas des expériences pour expliquer.

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 2) Puissance solaire reçue sur Terre

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En lien avec les expériences réalisées et les schémas précédents, donner les paramètres influençant la
valeur de la puissance solaire reçue sur Terre.
- ............................................................................
- ............................................................................
- ............................................................................
Bilan :
Pour une surface plane perpendiculaire aux rayons du Soleil, la puissance solaire solaire reçue est
proportionnelle à l’. . . . . . . . . . . de la surface.
Elle dépend de l’ . . . . . . . . . . . . entre la normale à la surface (le sol) et la direction du soleil.
Elle varie donc en fonction de l’ . . . . . . . . . . . . . de la journée, du . . . . . . . . . . . . . . de l'année
(saison) et de l’. . . . . . . . . . . . . . . . . sur Terre (. . . . . . . . . . . . . ).

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 Carte Mentale

Puissance émise par le

Soleil

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