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INTERACTIONS
DES
RAYONNEMENTS
AVEC LA
MATIERE
CHAPITRE III
20/10/2020
I. CHAPITRE 3 ..................................................................................................................... 3
INTERACTION DES RAYONNEMENTS .............................................................................. 3
AVEC LA MATIERE ............................................................................................................... 3
I.1 INTRODUCTION ..................................................................................................... 3
I.2 INTERACTION DES PARTICULES CHARGEES AVEC LA MATIERE ............ 3
I.2.1 Particules chargées lourdes .................................................................................. 3
I.2.1.1 Interaction avec les électrons des atomes ..................................................... 3
I.2.1.2 Trajectoire des particules après l’interaction ................................................ 4
I.2.1.3 Définition du pouvoir d’arrêt ou de ralentissement ...................................... 4
I.2.1.4 Evaluation de la perte d’énergie des particules chargées (formule de Bethe)
4
I.2.1.4.1 Cas d’un choc frontal (paramètre d’impact b=0) ..................................... 5
I.2.1.4.2 Cas du choc non frontal ............................................................................ 6
I.2.1.5 Parcours des particules chargées lourdes ................................................... 10
I.2.1.6 Relation entre parcours et pouvoir d'arrêt .................................................. 11
I.2.1.7 Ionisation spécifique ................................................................................... 11
I.2.1.8 Courbe de Bragg ......................................................................................... 12
I.2.2 Interaction des particules chargées légères avec la matière ............................... 13
I.2.2.1 La diffusion inélastique sur les électrons atomiques .................................. 13
I.2.2.2 Diffusion élastique sur les noyaux ............................................................. 14
I.2.2.3 Rayonnement de freinage ou Bremsstrahlung :.......................................... 14
I.2.2.4 Comparaison de la perte d’énergie par diffusion et par freinage ............... 15
I.2.2.5 Effet Cerenkov............................................................................................ 15
I.2.2.6 Cas du positron ........................................................................................... 16
I.3 INTERACTION DES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES AVEC
LA MATIERE ..................................................................................................................... 17
I.3.1 Effet photoélectrique.......................................................................................... 18
I.3.2 La diffusion Compton ........................................................................................ 19
I.3.3 Création de paires ou matérialisation................................................................. 20
I.3.3.1 Conséquence de la création de paires ......................................................... 21
I.3.4 Loi d’absorption des photons dans la matière ................................................... 22
I.3.4.1 Coefficient d’atténuation linéaire ............................................................... 23
I.3.4.2 Coefficient d’atténuation massique ............................................................ 23
I.3.4.3 Absorption moitié ....................................................................................... 23
I.3.4.4 Représentation de en fonction de l'énergie pour le Pb ............................ 23
I.4 INTERACTION DES NEUTRONS AVEC LA MATIERE ................................... 23
I.4.1 Généralités ......................................................................................................... 23
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Interaction des rayonnements avec la matière, SMP S5, (Prof. H. Dekhissi)
I.4.2 Classification des neutrons ................................................................................ 24
I.4.3 Différents types d'interaction ............................................................................. 24
I.4.3.1 La diffusion élastique ................................................................................. 24
I.4.3.2 La diffusion inélastique .............................................................................. 25
I.4.3.3 La réaction de capture ................................................................................ 25
I.4.3.3.1 Réaction de capture radiative .................................................................. 25
I.4.3.3.2 - Les réactions de capture type (n,p) et (n,) .......................................... 25
I.4.3.3.3 - Les réactions de capture type (n,2n) ..................................................... 26
I.4.3.3.4 la réaction de fission nucléaire................................................................ 26
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Interaction des rayonnements avec la matière, SMP S5, (Prof. H. Dekhissi)
I. CHAPITRE 3
INTERACTION DES RAYONNEMENTS
AVEC LA MATIERE
I.1 INTRODUCTION
Telles que le proton, la particule alpha et les autres noyaux produits lors des réactions
nucléaires. Ces particules peuvent interagir avec des noyaux mais puisque le rayon
de l’atome est beaucoup plus grand que celui du noyau, l’interaction avec un électron
de l’atome est beaucoup plus probable. En effet la comparaison des sections efficaces
géométriques le montre clairement.
g (atome)
g (atome) 10 −16 cm 2 g (noyau) 10 −24 cm 2 10 8
g (noyau)
I.2.1.1 Interaction avec les électrons des atomes
C’est un phénomène de diffusion avec les électrons des atomes du milieu traversé.
L’interaction se fait de deux manières :
Par ionisation : La particule en mouvement entraîne avec elle un champ électrique
qui agit sur les électrons atomiques qui se trouvent au voisinage de sa trajectoire. Si
l’interaction est suffisante, certains de ces électrons peuvent être arraché aux atomes et
seront émis avec une certaine énergie cinétique, c’est l’ionisation. L’énergie transférée
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Interaction des rayonnements avec la matière, SMP S5, (Prof. H. Dekhissi)
lors de chaque collision constitue une fraction très faible de l’énergie cinétique de la
particule.
Par excitation : Si l’interaction n’est pas suffisante pour ioniser, on aura excitation
de l’électron. Ce dernier passe d’un état initial ou son énergie de liaison Eo à un autre état
d’énergie de liaison E1. L’énergie d’excitation Eo-E1 est prélevée sur l’énergie de la
particule en mouvement.
Remarques :
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dE
Calcul de ( ) cas classique, calcul de Bohr (1913)
dx
Il repose sur l’étude de l’interaction coulombienne entre la particule incidente
et les électrons du milieu traversé. On suppose que l’électron est libre et au repos et
que son mouvement est lent durant son interaction avec la particule.
1 1 1
Mv0 = MV12 + me v12
2
(1)
2 2 2
Conservation de la quantité de mouvement
Mv0 = MV1 + me v1 (2)
En tire l’expression de v1 à partir de (2) et on remplace dans (1) on obtient les
expressions de V1 et v1: (voir la démonstration ci-dessous).
4M 1 me cos2 12
V1 = v0 [1 − ]
( M 1 + me ) 2
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Etude dans le « SL »
1) Vitesses V1 et V2
𝑀2 2
𝑉12 = 𝑉 2 − 𝑉
𝑀1 2
M2 2
M 12V 2 + M 22V22 − 2 M 1 M 2VV2 cos = M 12 (V 2 − V2 )
M1
𝑀2 𝑉2 − 2𝑀1 𝑉𝑐𝑜𝑠𝜑 = −𝑀1 𝑉2
Ainsi on aura :
𝑀2 2 𝑀2 𝑀12 𝑉 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑
𝑉12 = 𝑉 2 − 𝑉2 = 𝑉 2 − 4
𝑀1 𝑀1 (𝑀1 + 𝑀2 )2
4M 02 M 1M 2
V = V 1 −
2 2
cos2 avec M 0 =
(M 1 + M 2 )
1
M 1M 2
1
4 M 02 2
1 4 M 02
V1 = V 1 − cos2 T1 = M 1 V12 = T0 1 − cos2
M 1M 2 2 M 1M 2
Supposons que la collision ne soit pas frontale mais qu’il ait un paramètre
d’impact b entre l’électron et la trajectoire rectiligne de la particule en mouvement :
Soient : E : Energie de la particule ayant la vitesse v par rapport à l’axe des x
N : Nombre d’atomes par unité de volume du milieu
Z : Numéro atomique du milieu
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ze : Charge de la particule
x : Distance entre la particule et l’électron
b : paramètre d’impact
F e
r
b
(M,ze) v x
-Figure 2
La force électrique exercée sur l’électron du milieu sera F (figure 2.) et à
cause de la symétrie cylindrique, les composantes selon l’axe des x s’annulent deux
à deux et les composantes selon l’axe des y s’ajoutent.
ze 2 dx
F⊥ = sin dt =
4 0 r 2 v
L’impulsion transférée à l’électron lorsque la particule passe près de l’atome
avec une vitesse qu’on suppose suffisamment grande pour que l’électron n’ait pas
changé de position de façon appréciable avant que la particule ne soit pas éloignée :
ze 2 dx
P⊥ = F⊥ dt = sin
− 4 0 r 2 v
b −b b
Puisque = tg , dx = d , sin =
x sin 2 r
ze 2 b sin − ze 2
P⊥ = −
4 0 bv 0
d = sin d
0 4 0 r 2 v sin 2
ze 2
P⊥ =
2 0 bv
L’énergie cinétique transférée à l’électron lors d’une collision sera :
P⊥2 z 2e4
T= = 2 2 2 2 (a)
2me 8 0 b v me
On en tire
ze 2
b= (b)
2 0 v 2meT
T est également l’énergie perdue par la particule lorsqu’elle interagit avec un
électron du milieu.
Si on veut calculer l’énergie moyenne transférée par la particule par unité de parcours,
on doit faire la moyenne sur toutes les collisions qui auront lieu dans un cylindre
compris entre b et b+db ensuite intégrer sur le paramètre d’impact b.
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E = (nb d' e - dans le volume 2bdbdx)T
Détermination de bmax
Dans le cadre des approximations faites, les valeurs bmin = 0 et bmax =
rendraient la perte d’énergie spécifique infinie. Il faut fixer les limites d’intégration.
Grace à la quantification des états d’énergie des électrons atomiques, l’énergie
minimale qui peut être transmise à l’électron doit lui permettre de passer sur un état
excité. On prend la valeur moyenne de l’énergie minimale d’excitation sur tous les
électrons atomiques I et on fixe Te min = I d’où d’après (b) on a :
ze 2
bmax =
2 0 2me v 2 I
Détermination de bmin
En admettant que la masse M du noyau est infiniment grande par rapport à me, le
maximum du changement de vitesse de l’électron est 2v.
L’impulsion maximale transférée à l’électron est Pmax = 2me v
1
L’énergie acquise par l’électron ne peut dépasser Temax = me (2v) 2 = 2me v 2
2
ce qui correspond, d’après l’équation (b) déjà établie ,qui donne b en fonction de T
ze 2
bmin =
4 0 me v 2
Ainsi on aura :
E e4 Ne z 2 2me v 2
= Log ( )
x 8 0 me v
2 2
I
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I étant le potentiel d’ionisation moyenne et il est donné par l’expression :
I = 9.1Z 1 + 1.9Z 3 en eV
−2
Cette relation établie par Bohr (qui constitue ce qu’on appelle le calcule
simplifier de Bohr), n’est qu’approximative. Il faudrait traiter le problème avec la
mécanique quantique et tenir compte des effets relativistes. Par un traitement
quantique non relativiste, Bethe retrouve le résultat précédent. (On rappelle que dans
le cas relativiste, l’énergie totale transférée à l’électron sera égale à 2m 2 v 2 ). Bethe
et Block obtiennent, par un calcul quantique relativiste la formule finale appelée
formule de Bethe-Bloch :
e4 Ne z 2 2me v 2 v2
−
dE
= Log ( ) − log(1 − ) − 2
2
dx 4 0 2 me v 2 I c
v
Où = .
c
on a :
e 4 NZ z 2 2me v 2
−
dE
= Log ( ) − log(1 − 2 ) − 2 avec N = N a / A
dx 4 0 2 me v 2 I
Or Z/A =1 pour le proton et 0,5 pour les noyaux légers et entre 0,4-0,5 pour les autres
noyaux, donc elle varie faiblement. Ainsi la perte d’énergie varie en fonction de la vitesse
de la particule et de sa charge. Elle varie aussi en fonction du milieu ralentisseur à travers
la densité, la charge et le potentiel d’ionisation moyen I.
On définit la perte d’énergie massique :
e4 z 2 NZ 2me v 2 v2
−
1 dE
= Log ( ) − Log(1 − 2
) −
dx 4 0 2 me v 2 I c2
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Figure 3: Pouvoir de freinage de différentes
particules de haute énergie.
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Le parcours moyen Rm est défini comme l'épaisseur de l'absorbeur qui réduit le
nombre de particules alpha d'un facteur deux par rapport au nombre de particules
incidentes. On parle aussi souvent du parcours extrapolé qui correspond à
l'extrapolation linéaire de la fin de la courbe de transmission vers le rapport d'intensité
zéro.
La trajectoire de la particule chargée est pratiquement rectiligne, puisque les
interactions avec les noyaux sont rares.
On remarque que les particules ne sont pas toutes arrêtées par une même épaisseur
d'écran : il y a une certaine dispersion des parcours, due au processus aléatoire du
ralentissement. Cette fluctuation est appelée straggling.
Une mesure effectuée avec un ensemble de particules montrera, une distribution
statistique du parcours centrée autour d'une valeur moyenne. En première
approximation, la forme du straggling est une gaussienne.
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Soit I le nombre de paires d’ions crées le long de la trajectoire x. On appelle
I
ionisation spécifique le rapport Is = ,
x
Il représente le nombre de pair d’ions crée par unité de longueur de la trajectoire.
Is est fonction de l’énergie de la particule ionisante.
Si w est l’énergie nécessaire pour créer une paire d’ion dans le milieu considéré.
dE
= wIs
dx
La courbe de Bragg est caractérisée par l'existence d'un maximum très prononcé
précédant une chute brutale, montrant ainsi que le dépôt d'énergie est très localisé.
Cette caractéristique peut être mise à profit lors d'irradiations de tumeurs bien
localisées et peu profondes comme les tumeurs de l'œil par exemple, et ce afin de
détruire avec efficacité les cellules tumorales sans perturber les cellules saines situées
en amont du parcours de la particule ionisante.
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Figure6: Une courbe de Bragg typique pour des particules
dE
alpha montrant la perte d'énergie en fonction de la distance
dx
parcourue à l'intérieur de la matière.
Contrairement aux particules chargées lourdes, les électrons ont une masse très
faible (la masse de l'électron est 1836 fois inférieure à celle du proton). Il en résulte
qu’aux énergies supérieures à 100keV on doit tenir compte des effets relativistes.
D’autres part, lors des interactions avec les électrons ou les noyaux du milieu traversé,
les phénomènes de diffusion sont importants et de ce faite la trajectoire est une ligne
brisée.
Pour l’électron, trois processus jouent un rôle important dans l'interaction des
électrons avec la matière. Il s'agit de:
Elle est en principe similaire à la diffusion étudiée pour les particules chargées
lourdes. La description des collisions faîte précédemment est aussi valable pour les
électrons. Cependant, la formule de Bethe-Bloch, doit être modifiée pour deux
raisons. La première est la petite masse des électrons (trajectoire change lors de la
collision). La deuxième raison est que la collision a lieu maintenant entre deux
particules identiques et nous devons prendre en considération leur indiscernabilité.
La formule de Bethe-Bloch devient:
dE e 4 ZN 1 2 mv 2 E max 2 1 1 1 1
− = 2
Log ( ) − ( − 2 ) log 2 + 2 + (1 − ) 2
dx 8 0 me v
2
2I 2
Z
2 2 M 2 mv 2
E max =
m 2 + M 2 + 2mM
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I.2.2.2 Diffusion élastique sur les noyaux
Un autre processus de perte d’énergie peut avoir lieu et qui est associé à
l’émission d’onde électromagnétique due à l’accélération de l’électron dans le champ
électrostatique du noyau. (Rayonnement de freinage ou Bremsstrahlung).
En effet, lorsqu’un électron passe dans le champ électrique qui entoure un noyau, il
subit une accélération plus importante que celle que subirait une particule lourde
puisque sa masse est faible.
En électromagnétisme classique, quand une charge électrique subit une accélération
ou une décélération, elle rayonne de l’énergie sous forme d’onde électromagnétique.
En mécanique quantique on lui associe l’émission d’un photon.
Remarque : D’après la théorie classique, une charge électrique e soumise à une
accélération émet en 1 seconde sous forme de rayonnement électromagnétique une
2 e 2 2
énergie égale à
3 c3
Ze
r
M, ze
zZe 2 zZe 2
F = ZeE = d’autre part, F = M =
4 o r 2 4 0 Mr 2
Ainsi l’électron soumis à une accélération émet un rayonnement
électromagnétique d’énergie proportionnelle 2 donc inversement proportionnel au
carré de la masse de la particule incidente. On peut en déduire que ce processus est
important pour les électrons et négligeable dans le cas des particules lourdes.
−1 1
4Ze 6 nT ( Z + 1.3) log(183Z 3 ) +
dE 8
= si T>>M0c2
r
dx (4 0 ) M 0 c
3 2 5
r
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I.2.2.4 Comparaison de la perte d’énergie par diffusion et par freinage
dE dE dE
( ) tot = ( ) ion + ( ) Br
dx dx dx
On remarque que l’ionisation spécifique varie avec l’énergie des particules et par
conséquent, le pouvoir ionisant décroît avec l’augmentation de l’énergie.
Sur la figure on compare la perte d’énergie par ces deux processus. On constate la
décroissance du pouvoir ionisant lorsque l’énergie croit.
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cédée par la particule. La lumière est émise dans un cône ayant pour axe le parcours
de la particule dans le milieu traversé et demi angle au sommet .
Si AB=vt est la distance parcourus par la particule et AC=ct/n celle parcourue par
l’onde lumineuse pendant le même temps, l’angle est donné par :
AC ct / n c 1
cos = = = =
AB vt vn n
Remarques :
• En fait, l'énergie du photon émis se situant dans la gamme d'énergie 1,5-3eV, l'effet
Cerenkov contribue peu au ralentissement de la particule.
• donne la vitesse à l’instant d’émission.
c
• Pour avoir l’effet Cerenkov il faut que cos 1 v
n
• Cet effet est observable à l’œil nu au voisinage d’un cœur du réacteur de type piscine.
• Parmi les milieux où on observe cet effet on a :
Eau, plexiglas, quartz…
Ces particules ont les mêmes propriétés que les électrons et perdent de l’énergie
de la même manière que les électrons (ionisation, rayonnement de freinage,
Cerenkov) mais présentent une différence remarquable, e+ est une antiparticule de e-
et peut s’annihiler avec un e- pour donner 2 ou 3 photons.
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+ 511 keV
e
e-
511 keV
Parmi les différents processus possibles d'interaction des photons avec les
électrons atomiques ou avec les noyaux, on cite :
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l'effet photoélectrique,
la diffusion Compton
la production de paires (e + , e − )
réaction photo nucléaire X ( , b)Y
e-
photon h
C’’est une interaction d’un photon avec un électron lié de l’atome, le photon
disparaît en cédant la totalité de son énergie à l’électron. Cet effet ne se produit que
si l'énergie h du photon est supérieure à l'énergie de liaison EL de l'électron. Ce
dernier, appelé photoélectron, est alors éjecté du cortège électronique de l'atome avec
une énergie cinétique Te = h-EL et épuise son énergie cinétique en ionisations et
excitations. L'énergie Te est donc totalement absorbée dans la cible. L'électron
expulsé laisse une lacune qui va être comblée par les électrons de couches plus
externes ou par un électron extérieur à l'atome. Ce remplacement s'accompagne d'une
libération d'énergie ER qui peut être :
Remarques :
• L’effet photoélectrique ne peut se produire par interaction d’un photon sur un électron
libre (impossible de satisfaire les lois de conservation de l’énergie et l’impulsion).
• La section efficace de l’effet photoélectrique dépend de Z et de h
8re2 m c2 72
= 4 2 4 Z 5 ( )( e )
h
ph
3
e2 1
= = 1
4 0 c 137 .03599976
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Z5 1
ph 7
-Décroit si h croit ph
E 2 E3
-Croit si Z Croit Z5
photon h e-
h'
Figure : Cinématique de la diffusion Compton.
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C’est une interaction entre un photon het un électron libre ou faiblement
lié de la cible dont l'énergie de liaison et l'énergie cinétique sont négligeables devant
h. Lors de cette interaction qui peut être décrite comme une collision, l'électron, dit
électron Compton, acquiert une énergie cinétique Te et un photon diffusé, est émis
avec l'énergie h’ dans une direction faisant un angle avec la direction du photon
incident. La conservation de l'énergie entraîne : h = Te+ h'. Les valeurs respectives
de Te et h' sont obtenues en écrivant la conservation de la quantité de mouvement
et de l'énergie totale au cours de la collision (voir TD), ainsi :
h (h ) 2 (1 − cos )
h ' = et Te =
h m0 c 2 + h (1 − cos )
1+ (1 − cos )
m0 c 2
Remarques :
• L'électron Compton est toujours projeté « vers l'avant » par rapport à la direction du
photon incident, mais les photons de recul peuvent éventuellement être émis « vers
l'arrière ». Plus l'énergie incidente est grande, plus les électrons Compton et les
photons de recul se regroupent en moyenne autour de la direction du photon incident.
• L'énergie transférée à l'électron est donnée par la relation précédente. Elle est
maximale lorsque que =, c'-à-d lorsque cos=-1. On obtient :
2(h ) 2
Te max =
m0 c 2 + 2h
I.3.3 Création de paires ou matérialisation
photon h e-
e+
noyau
Ce processus se produit pour des photons ayant une énergie supérieure à
1.022MeV (h>2m0c2) passant à proximité d'un noyau. Le photon incident se
matérialise sous la forme d'un électron et d'un positon, de même masse m0 et de même
énergie cinétique.
20 octobre 2020 20
Interaction des rayonnements avec la matière, SMP S5, (Prof. H. Dekhissi)
I.3.3.1 Conséquence de la création de paires
Remarques :
• Pour avoir l’effet de paires (voir TD) : au voisinage d’un noyau il faut que
h>2m0c2 : au voisinage d’un électron il faut que h>4m0c2
• La section efficace de l’effet de paires est proportionnelle à Z2. Dans le champ du
noyau. La figure montre l’importance relative des trois types d’interaction des
photons, en fonction de l'énergie des photons et du Z de l'absorbeur.
On constate qu'à basse énergie, l'effet photoélectrique domine, alors qu'à haute
énergie, la production de paires domine. Pour les énergies intermédiaires, la diffusion
Compton est l'effet dominant.
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Section efficace totale pour les photons dans
le plomb.
totale=photo+Compton+paires
Une telle section efficace est donnée pour le plomb dans la Figure ci-dessus.
20 octobre 2020 22
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I.3.4.1 Coefficient d’atténuation linéaire
photons incidents.
I0 − x 1
I (x 1 ) = = I 0e 2
2 2
log 2
x1 =
2
I.3.4.4 Représentation de en fonction de l'énergie pour le Pb
I.4.1 Généralités
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Comme le photon, le neutron n'est pas chargé et n'est donc pas sensible à
l'interaction de Coulomb avec les électrons et noyaux de la matière. En outre les
interactions neutron-électron ne conduiront, par suite de la grande disproportion de
masse, qu’à de faibles échanges d’énergie qui seront négligé. La principale interaction
du neutron avec la matière a lieu au moyen de l'interaction forte et pénètre dans les
noyaux sans être repoussé par la barrière coulombienne.
(v0 est la vitesse initiale du neutron, m2est la masse du noyau X est est l’angle
d’émission du neutron après le choc dans le système du centre de masse)
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2
4m0
Ce qui correspond à une énergie cinétique : T1 = T0 (1 − sin 2 )
m 2 mn 2
2
4m0
La perte d’énergie est donnée par T = T0 − T1 = sin 2
m2 m n 2
4m n m 2 ( mn − m2 ) 2
T1 min = T0 (1 − ) = T
( mn + m2 ) 2 ( mn + m2 ) 2
0
A +1 A +1
0 n+ Z X Z X* +‹.
1 A
ZX
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(n,) sur le 10B et le 6Li et des réactions (n,p) sur l'14N et le 32S, provoquées par les
neutrons thermiques.
X + n F1 + F 2 + n
La fission est une réaction nucléaire particulière. Elle peut être provoquée, assez
facilement, par des neutrons d'énergie cinétique très faible sur certains noyaux lourds,
mais l'énergie libérée est très élevée, généralement de l'ordre de 200MeV. 2,5 est
le nombre moyen de neutrons émis.
M2
= T1 + T2 = T0
M1 + M 2
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