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FACULTE DES SCIENCES ET
TECHNIQUES
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DEPARTEMENT DES LICENCES
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PARCOURS LICENCE DE CHIMIE
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PLAN DU COURS
Objectifs spécifiques :
En effet, lorsqu’on fragmente un matériau tant que l’on n’a pas atteint le niveau subatomique, les
propriétés du matériau subsistent. Dès que l’on atteint le niveau subatomique, les propriétés
disparaissent.
I.2.1. Le noyau
Le noyau est constitué des particules appelées nucléons. Il existe deux sortes de nucléons : les protons
et les neutrons. Le noyau représente presque la masse totale de l’atome, soit environ 99,75%.
Pour faciliter les calculs, il est plus commode d’exprimer les masses des atomes et des particules
subatomiques en unité de masse atomique (u.m.a en abréviation ; symbole : u). L’unité de masse de
masse atomique est par convention, depuis 1961, le douzième de la masse de l’isotope le plus abondant
du carbone ( 12C ).
1u = 1,66056.10-27kg.
Cette masse peut être exprimée en 𝑀𝑒𝑉/𝑐 2 , grâce à la relation d’Einstein E= mc², sachant que
1eV=1,66022.10-19j ; 1MeV = 1,6022.10-13j.
(1,66056.10−27 )∗(3.108 )2 𝐸
1,6022.10−13
= 931,5 MeV 𝐷𝑜𝑛𝑐 1u = 931,5 𝑀𝑒𝑉/𝑐 2 , car m = .
𝑐²
Attention : Selon les références choisies, ces valeurs peuvent différer légèrement mais cela ne change
en rien les savoirs faires présentés dans ce cours.
Leur nombre Z est le nombre de charge, aussi appelé numéro atomique. L’atome étant électriquement
neutre, il y a donc Z électrons.
I.2.1.2.Les neutrons
Ce sont des particules de charge nulle.
Leur masse est mn = 1,0086652 u.
. Le nombre A de nucléons est le nombre de masse de l’atome.
Donc chaque noyau possède Z protons et N neutrons, soit au total A= Z+ N. Il a une charge électrique
égale à : +Ze.
I.2.1.3. Rayon et masse volumique du noyau
1. Rayon du noyau
Un grand nombre d’expériences a montré que les noyaux atomiques sont à peu près sphériques. Il en
existe certains noyaux qui sont déformés et de forme ellipsoïdale.
L’ordre de grandeur du noyau atomique est de 10-15 m = 1 fm. Donc le rayon du noyau est 100.000 fois
ou 105 fois plus petit que celui de l’atome. Par exemple, si le noyau était une orange de 3 cm de
rayon, l'atome aurait un rayon de 3 kilomètres.
Le rayon de l’atome d’argon est d’environ 1, 5Å, soit 1,5.10-10 m ; il est 36500 fois plus grand que le
rayon du noyau.
Les noyaux sont donc beaucoup plus petits que les atomes.
L’ordre de grandeur de la masse volumique d’un noyau est de 1017kg. m-3 (attention la masse volumique
est en kg. m-3.
I.2.2. L’électron
L’électron, particule très légère, chargé négativement, est un constituant universel de la matière.
La valeur absolue de la charge de l’électron, désignée par e, représente la plus petite charge électrique
qui puisse exister.
Un élément chimique est un type de matière constitué d'atomes de même classe. Dans sa forme la plus
simple, il a un certain nombre de protons dans son noyau, ce qui fait qu'il appartient à une catégorie
unique classée avec le numéro atomique, même lorsqu'il peut afficher des masses atomiques différentes.
Z est appelé numéro atomique ou nombre de charge, il désigne le nombre de protons (c'est aussi le
nombre d'électrons pour un atome neutre). Pour un élément quelconque, la charge du noyau (protons)
est +Ze. De même la charge des électrons sera -Ze. A est appelé nombre de masse, il désigne le nombre
de nucléons (protons + neutrons). Si N représente le nombre de neutrons, on aura la relation : A = Z +
N.
Exemples :
Eléments Z Symbole
Oxygène 8 O
Carbone 6 C
uranium 92 U
I.3.1.. Le nucléide
On appelle nucléide, une entité atomique caractérisée par une valeur déterminée du nombre de charge Z
et du nombre de masse A.
Ce sont des atomes de même numéro atomique Z et de nombre de masse A différent. Un élément peut
avoir un ou plusieurs isotopes. Il n'est pas possible de les séparer par des réactions chimiques, par contre
cela peut être réalisé en utilisant des techniques physiques notamment la spectroscopie de masse.
∑𝑛𝑖=1 𝑋=1.
Exemples :
Hydrogène naturel
1 2 3
1𝐻 1𝐻 (Deutérium) 1𝐻 (Tritium)
La masse atomique est égale à la somme des masses des constituants de l'atome : mat = Zme + Zmp +
Nmn (kg). L'utilisation de cette unité n'est pas commode, des unités chimiques plus faciles à manipuler
ont donc été choisie ; le terme de référence étant le carbone 12 (unité de masse atomique).
A notre échelle, on raisonne sur une certaine quantité de matière appelée mole : La mole est la quantité
de matière qui contient autant d'atomes qu'il y a dans 12g de carbone 12. Le nombre est appelé nombre
d'Avogadro N : = 6,0221. 1023. Par définition : Une mole d'atomes de carbone 12 pèse 12g. La masse
d'un atome vaut 12 u.m.a, donc :
La masse d'une mole d'atomes d'un élément est appelée la masse molaire de l'atome.
La masse atomique relative A d’un élément inscrit dans le tableau périodique est la moyenne des masses
isotopiques relatives Ai de cet élément pondérées par leur abondance naturelle Xi :
Zmp + (A – Z)mn. Alors que l’expérience (le spectrographe de masse, par exemple, permet de déterminer
cette masse avec précision) montre qu’elle est inférieure à cette dernière.
∆𝒎𝑪²
Il est intéressant de considérer l’énergie moyenne de liaison par nucléon : 𝑬= Pour comparer
𝑨
les noyaux. Cette valeur est environ 8 Mev/nucléon pour la plupart des nucléons stables.
Il faut en moyenne 8 MeV pour arracher un nucléon d’un noyau (alors que quelques eV suffisent à
enlever un électron de son cortège électronique).
Figure 1 : Courbe de stabilité des noyaux traduite par l'évolution de l'energie de liaison par nucléon en
fonction du nombre de masse.
De 40 à 120 : On a les noyaux les plus stables, ils sont situés vers le sommet de la courbe.
De 1 à 39 : On a les noyaux légers et peu stables. Ils ont tendance à se fusionner pour donner des noyaux
stables. C’est le phénomène de fusion nucléaire.
Supérieur à 120 : On a les noyaux lourds. Ils sont très instables et ont tendance à se désintégrer ou se
briser pour former des noyaux légers. C’est le phénomène de fission nucléaire.
Remarque :
Un noyau stable, sans intervention extérieure, garde indéfiniment la même structure (cas du carbone
12).
Sur ce diagramme, les noyaux stables sont situés dans une zone, colorée en noir, nommée vallée de
stabilité.
Pour Z < 20, les noyaux stables sont situés au voisinage de la droite Z = N. Les noyaux sont instables
quand ils contiennent trop de protons ou trop de neutrons. Ces noyaux radioactifs, qui ne sont pas situés
dans la zone de stabilité, tendent à retrouver une configuration stable en expulsant une particule, à une
date aléatoire.
La cohésion des noyaux s’explique par l’intervention de forces d’attraction entre nucléons. Différentes
des forces de gravitation et des forces électrostatiques, ces forces d’attraction, appelées interactions
fortes, deviennent très importantes quand la distance entre deux nucléons est inférieure à 1ou 2 fermis.
On comprend ainsi pourquoi deux protons très proches l’un de l’autre s’attirent : l’interaction forte est
très supérieure à la répulsion électrostatique due à leurs charges.
35
1) La masse du noyau du chlore naturel vaut 35,453u. Le chlore est un mélange des isotopes 17𝐶𝑙
et 37
17𝐶𝑙.
Calculer les proportions des deux isotopes dans le mélange sachant que
35
17𝐶𝑙 =34,969u et 37
17𝐶𝑙 =36,966u.
2) on considère le nucléide 23
11𝑁𝑎 dont la masse du noyau est 22,9898u. Calculez l’énergie de liaison
par nucléon de ce nucléide en MeV.
3) L’énergie de liaison par nucléon du nucléide 168𝑂 étant de 8MeV, calculez la masse de son noyau.
45 186 48 4+ 32 2−
21𝑆𝑐 ; 75𝑅𝑒 ; 22𝑇𝑖 ; 16𝑆
7) Un élément Y, de masse atomique A, a trois isotopes naturels de nombres de masse respectifs A-4, A
et A+1, d’abondances respectives x, y, z.
Quelles sont les limites inférieures et supérieures de l’abondance isotopique de l’isotope A +1.
Objectifs spécifiques :
La radioactivité est une transformation au cours du temps qui modifie le noyau atomique, c’est à dire
une transformation qui change le nombre de masse A et de charge Z avec émission d’un rayonnement.
Les noyaux instables qui subissent cette transformation sont dits noyaux radioactifs.
II.2.1. Le rayonnement ∝
Il correspond à l’émission d’un noyau d’hélium ( 42𝐻𝑒) appelés Hélions. Ils sont chargés positivement et
sont encore appelées particule alpha, composé de deux protons et de deux neutrons (émission d’un noyau
d’hélium). Seuls les noyaux dont le nombre de masse A est élevé (supérieur à 200 environ et qui
présentent un excès de protons et de neutrons) émettent ce type de rayonnement. Ils émettent selon un
spectre de raies.
Donc un noyau (Z,A) perd deux protons et deux neutrons et se transforme en un noyau
(Z-2 ;A-4)
Exemple :
226 222
88𝑅𝑎 86𝑅𝑛 + 42𝐻𝑒
Ce rayonnement est peu pénétrant. Son parcours n’est que de quelques centimètres dans l’air et quelques
dizaines de microns dans l’eau et les tissus de l’organisme. Une simple feuille de papier suffit à l’arrêter.
II.2.2. Le rayonnement 𝜷-
Il correspond à l’émission d’un électron « chargé négativement » (désintégration β-)
Dans le cas de l’émission β-, le noyau « père » 𝐴𝑍𝑋, situé au-dessous de la zone de stabilité, possède trop
de neutrons par rapport au nombre de protons. Il se transmute en transformant un neutron en Proton,
avec émission d'un électron. Le noyau « fils » 𝑍+1𝐴𝑌 se rapproche de la vallée de stabilité.
Le noyau ne contenant que des protons et des neutrons, l'émission d’un électron à partir d’un neutron
doit être précédée de l’émission d’un antineutrino électronique
𝐴 𝐴
𝑍𝑋 𝑍+1𝑌 + −10𝑒 +
II.2.3.Le rayonnement 𝜷+
Il correspond à l’émission d’un électron chargé positivement » appelé positon ou positron
(désintégration β+)
Le rayonnement 𝛽+ est constitué par des positrons( +10𝑒). Le positron est une particule de même masse
que l’électron mais portant une charge opposée. C’est l’antiparticule de l’électron.
NB : Le rayonnement β est plus pénétrant que le rayonnement alpha, mais la paroi en verre
d’un flacon ou une feuille de papier aluminium suffit à l’arrêter.
Les électrons émis dans le cas de l’émission β- et les positons émis dans le cas de l’émission
β+ ont un spectre continu en énergie caractérisé par une énergie moyenne et une énergie
maximale.
II.2.4.Le rayonnement 𝜸
Il correspond à l’emission d’un photon(E=h𝜗) lorsqu’un noyau Y* obtenu dans un état quantique excité
à la suite d’une radioactivité 𝛼 ou 𝛽 passe à un état moins excité ou à son état fondamental
(Y* Y +𝛾).
Exemple :
Pour la désintegration radioactive du radium 226, qui produit une proportion non négligeable de noyaux
excités de radon(7%), cela se produit dans un premier temps :
Les réactions nucléaires spontanées (radioactivité naturelle) : Processus selon lequel un noyau
instable se désintègre spontanément en un ou plusieurs autres (s) noyaux (x) stable (s) et une ou
plusieurs particule(s) ou un rayonnement.
Exemple : X Y +b
Les réactions nucléaires provoquées (radioactivité artificielle) : Processus selon lequel un noyau
réagit avec une particule dite projectile pour produire un nouveau noyau dit de recul et une
particule ou un rayonnement émis.
Exemple :
a +X Y +b
Ce phénomène a été découvert en 1896 par BECQUEREL : Il observa que des plaques photographiques
étaient impressionnées au voisinage de composés de l’uranium.
Remarque :
𝑨−𝒁
≥1,5
𝒁
Comme pour toute interaction entre particules, les désintégrations radioactives respectent les lois de
conservation :
Un noyau ne vieillit pas. Il reste identique à lui-même, insensible à l’influence des facteurs extérieurs
tels que la température ou la pression, réfractaire à toute modification par les réactions chimiques qui
affectent les électrons de l’atome.
Il en est ainsi d’un noyau radioactif jusqu’au moment imprévisible où il se désintègre. Une masse de
substance radioactive donnée, même très petite à notre échelle habituelle, contient un nombre très élevé
de noyaux. Elle obéit à la loi des grands nombres.
Il est donc possible de prévoir la proportion des noyaux qui se désintègreront pendant un temps donné
dans un échantillon de substance radioactive, alors même que la désintégration d’un noyau donné reste
imprévisible.
S’il y a dans cette substance, à l’instant t, un nombre moyen N de noyaux non désintégrés d’un nucléide
radioactif donné, il s’en désintègre, de l’instant t à l’instant t+dt, le nombre moyen
dn=Ndt
Plus longtemps l’observation se poursuit, plus est élevé le nombre de désintégrations : dn est
proportionnel à dt, pourvu que ce temps soit suffisamment petit (un an par exemple, si l’évolution est
lente)
𝟏 𝒅𝒏
= c’est la probabilité, à un instant donné, de désintégration d’un noyau pendant l’unité de temps
𝑵 𝒅𝒕
qui suit immédiatement cet instant. Il s’exprime en (s-1), quelques fois en an-1.
Soit N le nombre de noyaux d’un élément radioactif non désintégrés, présents dans un échantillon donné,
à un instant de date t. A l’instant de date t+dt, ce nombre est devenu N+dN.
dt et dN seront assimilés à des différentielles (variations très faibles en valeur relative). dn étant le
nombre de noyaux désintégrés pendant le même intervalle de temps, on peut écrire : dN= -dn.
On a :
En intégrant on obtient :
𝑁
Ln𝑁0 = - t, d’où N= N0e-t c’est la loi de décroissance radioactive : le nombre de noyaux dimunie
exponentiellement en fonction du temps.
Pendant l’intervalle de temps dt, le nombre moyen de désintégrations par seconde vaut :
𝒅𝒏 𝒅𝑵(𝒕)
A(t) = =- = N(t)
𝒅𝒕 𝒅𝒕
La grandeur A(t), ainsi définie, est l’activité d’un échantillon radioactif, à un instant de date t
donnée. C’est le nombre moyen de désintégrations par seconde, qui est directement accessible à
l’expérience par les détecteurs usuels, compteurs de particules émises. L’activité de l’échantillon,
à une date t, est proportionnelle au nombre N(t) d’atomes non désintégrés à cette date.
Dans le système international d’unités (S. I) l’unité de l’activité est le Becquerel(Bq). Un échantillon
radioactif a une activité de 1 Becquerel, à une date t donnée, s’il se produit une désintégration par
seconde.
L’activité d’un échantillon radioactif décroit avec le temps en même temps que le nombre d’atomes non
désintégrés.
La période radioactive T d’un radionucléide est le temps nécessaire pour que la moitié des noyaux
initialement présents dans un échantillon donné subissent la désintégration.
𝑁0 𝑁0
N= lorsque t= T, soit =N0.e-t
2 2
𝒍𝒏𝟐
1 =2e-t ; ln1= 0 =ln2-T, ainsi T= . Elle s’exprime en seconde
La durée de vie moyenne correspond à l’espérance de vie d’un noyau radioactif. Elle est définie par la
𝟏
relation : 𝝉 = .
Géométriquement, cette durée correspond au projeté sur l’axe des abscisses (des temps) de la tangente
à la courbe de décroissance à l’instant t =0.
Les réactions nucléaires provoquées se produisent lorsqu’on bombarde des noyaux à l’aide des
particules subatomiques telles que les protons, les hélions, les électrons, les neutrons ou à l’aide des
photons.
On caractérise les éléments radioactifs artificiels en faisant suivre leur symbole d’un astérisque
Ces réactions conduisent par bombardement de certains noyaux, par des particules appropriées (protons,
électrons ou neutrons), à d’autres noyaux naturels et même artificiels, stables ou radioactifs, de nombre
de masse A égal ou très voisin du celui du noyau qui a servi de cible.
Exemple :
27 30 *
13𝐴𝑙 + 42𝐻𝑒 15𝑃 + 10𝑛
Cette réaction est la première transmutation qui a crée un noyau radioactif artificiel(Experience d’Irene
et de Frederic CURIE 1934).
En effet le phosphore 30 est un isotope instable du phosphore. Il émet spontanément une particule
inhabituelle, le positron 𝛽+.
30 * 30
15𝑃 14𝑆𝑖 + +10𝑒
Sous l’impact d’une particule incidente (également les neutrons) un noyau lourd (généralement de
nombre de masse A> 𝟐𝟎𝟎 se scinde en deux noyaux plus légers de nombre de masse comprise entre
72 et 162 qui expulsent à leur tour des neutrons. D’où la possibilité d’une réaction en chaine.
143
Exemple : c’est le cas de l’uranium 235 235 1
92𝑈 : 92𝑈 + 0𝑛 56𝐵𝑎
90
+ 36𝐾𝑟 +3 10𝑛
L’énergie libérée par cette réaction est considérable, de l’ordre de 200MeV par atome d’uranium -235
.Les trois neutrons émis par l’explosion d’un noyau d’uranium peuvent à leur tour briser d’autres noyaux
d’uranium qui donnent à leur tour naissance à des neutrons et rapidement provoquer une réaction en
chaine : C’est le principe de la bombe atomique.
Il y a fusion quand des noyaux légers (en général les isotopes de l’hydrogène) s’unissent ou se fondent
sous l’action de très fortes contraintes pour donner un noyau plus lourd avec libération d’une très
grande énergie.
Globalement : 4 11𝐻 4
2𝐻𝑒 +2 +10𝑒 + 26MeV
Une famille nucléaire est un ensemble des nucléides impliqués dans une chaine de réactions nucléaires
successives.
Pour cela, on doit déterminer la limite inférieure de Z(Li) et la limite supérieure de Z(Ls), puis on
détermine le nombre d’éléments intermédiaires par la formule :(Ls-Li) -1.
Exemple : pour la famille de l’uranium-238
Ainsi le nombre d’éléments intermediaires est égal à= (98-76)-1 = 21 éléments intermediaires possibles.
4) Des sandales de corde du roi MALOANGO retrouvées dans les gorges de diosso émettent une
radioactivité 𝛽- due à la présence de carbone-14. Un échantillon contenant 25 g de ce carbone possède
une activité dans une proportion de 31% par rapport à un échantillon de 25g de carbone-14 provenant
d’un organisme vivant. Sachant que la période du carbone -14 est de 60 années, on demande de calculer
l’âge approximatif du roi.
7) Le nucléide sodium 24 -
11𝑁𝑎 est radioactif, émetteur 𝛽 , de période T = 14h48min
c. Cette désintégration s’accompagne aussi de l’émission de rayons 𝛾.Quelle est l’origine de leur
énergie ?
d. L’un des photons émis a une énergie de 2,758MeV.Calculer la longueur d’onde de la radiation.
8)
b . Ce noyau est radioactif. Au cours de sa désintégration, de type 𝛽-, il se transmute en soufre 𝐴𝑍𝑆.
Déterminer les valeurs de A et Z.
Objectifs spécifiques :
Plusieurs modèles ont été utilisé au cours du temps pour décrire le comportement ou bien l’état d’un
atome ; à savoir le modèle de DALTON ; de NAGAOKA ; de THOMPSON ; de RUTHERFORD et de
BOHR. Nous aborderons dans le cadre de ce cours le modèle de BOHR.
En 1913, Niels Bohr propose son modèle atomique basé sur des principes classiques
(2e principe de Newton) mais aussi sur des principes de la physique moderne (transport de
l’énergie rayonnée par paquets indivisibles : les photons). Son modèle remplaçait celui de
Rutherford (modèle planétaire) qui, à cause de son approche purement classique, n’était pas
dans la mesure d’interpréter l’émission discontinue des spectres atomiques. D’autre part,
selon la théorie classique de l’émission électromagnétique, toute charge accélérée émet un
rayonnement c.-à-d. qu’elle perd de l’énergie. Vu qu’un électron qui tourne autour d’un
noyau est une charge accélérée, le système noyau - électron devrait perdre continuellement de
l’énergie, ce qui signifie que l’électron devrait tôt ou tard finir sa course dans le noyau. Mais
ce n’est pas le cas.
Pour expliquer les spectres discontinus et en même temps contourner le problème de la perte continuelle
d’énergie de l’électron accéléré, Bohr, dans son modèle, eut recours à des postulats.
Donc l’électron est normalement dans son état fondamental. Sous l’action d’un apport extérieure
d’énergie, l’électron passe dans l’un de ces niveaux d’énergies plus élevée. L’électron est alors dans
état excité.
L’état excité est un niveau instable. L’électron revient toujours à son état fondamental. Cette
désexcitation s’accompagne de l’émission d’un photon.
Une transition est le passage d’un niveau d’énergies à un autre. Les variations d’énergies associées à
une émission (du plus haut niveau au plus petit) ou à une absorption (du plus petit au plus grand) d’une
radiation monochromatique ne peuvent prendre que des valeurs discontinues. Elles sont dites
Quantifiées.
𝒆²𝑲 𝒎𝒆𝑽² 𝒆𝟐 𝑲 𝐧𝐡
Fe =Fc , donc = ,ce qui donne V² = (𝟏). Or d’autre part me.V.r = ,
𝒓² 𝒓 𝒓𝒎𝒆 𝟐𝛑
𝒉 𝟐 𝒏𝟐
V²= (𝟐). En égalant 1 et 2, on trouve l’expression du rayon de l’orbite
𝟒𝝅𝟐 𝒎𝒆𝟐 𝒓𝟐
𝒉².𝒏²
r(n) =
𝟒.𝝅².𝒎𝒆.𝒆².𝒌
𝒉²
On pose ao= = 0,53.10-10m = 0,53Å. Et au niveau fondamental de l’atome d’hydrogène la
𝟒𝝅²𝒎𝒆𝒆²𝒌
valeur du rayon est r(1) =0,53Å.
Vitesse de l’électron
𝟐𝝅𝒌𝒆²
Connaissant r(n) et l’expression du premier postulat de BOHR, on trouve V(n)=
𝒏𝒉
𝟏 𝟏 𝒆²
Energie cinétique Ec = me.V² = 𝒌 ;
𝟐 𝟐 𝒓
Energie potentielle : l’énergie potentielle de l’électron à une distance r du noyau correspond au travail
de la force de coulomb lors du déplacement de l’électron de r à l’infini :
∞ ∞ 𝒆²𝒌 𝒌𝒆²
Ep=∫𝒓 𝑭𝒆𝒅𝒓 =∫𝒓 dr= - ;
𝒓² 𝒓
𝟏 𝒆² 𝒌𝒆² 𝟏 𝒌𝒆²
Energie mécanique ou totale : Ec +Ep= 𝒌 - =-
𝟐 𝒓 𝒓 𝟐 𝒓
Pour n= 1 : l’énergie de l’atome d’hydrogène vaut : E1 = -21,8.10-19J = -13,6 Ev(obtenue par division
de la valeur en joule par 1,6.10-19c)
C’est l’énergie de l’atome d’H la plus petite possible : l’atome d’H se trouve dans son
état fondamental.
La relation de l’énergie mécanique ou totale peut s’écrire plus facilement :
𝑬𝟏
E n= Ev avec E1= -13,6Ev.
𝒏²
Remarque :
𝑐 𝟐.𝝅².𝒎𝒆.𝒆𝟒 .𝒌² 𝟏 𝟏
∆𝐸 =h𝜗=h = E (n2)-E (n1)= ( - )
𝒉² 𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐
𝝑 𝟏 𝟐𝝅²𝒎𝒆𝟒 𝒌² 𝟏 𝟏
Soit 𝝈 = = = ( - )
𝒄 𝒉𝟑 .𝒄 𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐
𝟐𝝅²𝒎𝒆𝒆𝟒 𝒌²
En posant RH = 𝒉𝟑 𝒄
: 1,1.107m-1 constante de Rydberg,
𝟏 𝟏 𝟏
On obtient l’équation de Balmer 𝝈 = = RH( - )
𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐
Cette relation permet de définir pour différentes valeurs de n1 et de n2, cinq (5) séries de raies suivant le
domaine de longueur considérée comme l’indique le tableau 1 :
III.1.2. Hydrogénoïde
Par contre, contrairement à l’hydrogène, la charge de son noyau est +Ze (où Z est le numéro atomique
de l'élément chimique et e la charge élémentaire).
Application : Parmi les systèmes suivants, dites ceux qui sont des hydrogénoïdes :
𝒁²
En= -13,6. eV
𝒏²
Où n est le nombre quantique principal (entier positif non nul) qui désigne le numéro de la couche
électronique dans laquelle se situe l'électron et 1eV = 1,602.10-19J.
Remarque : Le développement mathématique est aussi valable pour n’importe quel autre atome que
l’hydrogène à condition de tenir compte du fait que le numéro atomique est différent de 1(cas des
𝑍𝑒²𝐾 𝑛² 𝑍 1 1 1
hydrogénoïdes) et de poser Fe = ainsi r= a0 V= V0 et = 𝑅ℎ. 𝑍² ( − )
𝑟² 𝑍 ; 𝑛 𝜆 𝑛²1 𝑛²2
Pour comprendre les détails plus subtils du tableau périodique et du comportement chimique, il faut
avoir une idée plus précise de l’énergie avec laquelle un atome retient ses électrons. Celle-ci s’obtient à
l’aide de mesures de l’énergie d’ionisation.
Définition : L’énergie de première ionisation I1 d’un élément E est l’énergie minimale nécessaire pour
arracher un électron de l’élément neutre E :
L’énergie de deuxième ionisation I2 est l’énergie minimale nécessaire pour arracher un électron du
cation chargé une fois :
Pour une période donnée, l’énergie d’ionisation augmente avec le nombre atomique Z, de l’alcalin au
gaz noble sensiblement selon une relation affine (figure ci-dessous).
Parmi les éléments d’une même colonne ou du même groupe du tableau périodique, à l’exception des
métaux de transition, l’énergie d’ionisation a tendance à décroître à mesure qu’augmente le numéro
atomique
La charge habituelle des cations du groupe I est +1 et que celle du groupe II est +2. En effet, le premier
électron d’un métal alcalin peut être arraché facilement (I1 = 494 kJ. mol−1 pour Na). Le second nécessite
10 fois plus d’énergie (+2 = 4 560 kJ. mol−1 ). Ainsi E1 sera la charge typique des actions du groupe I.
Pour les éléments du groupe II, les deux premières énergies d’ionisation sont beaucoup plus proches
(pour Mg, I1 = 736 kJ. mol−1 et I2 = 1 450 kJ. mol−1 ). Il est plus facile énergétiquement d’arracher ces
deux électrons. Cependant une énergie très importante (I3 = 7 740 kJ. mol−1 ) sera nécessaire pour
arracher le troisième électron du magnésium. Ainsi, dans le groupe II, la charge typique est E2+.
I1 = E (N+) − E (N)
L’affinité électronique correspond à l’attraction de l’atome pour son électron supplémentaire. Une
affinité électronique positive signifie qu’il faut de l’énergie pour enlever l’électron de l’ion et une
affinité électronique négative que l’ion négatif isolé est instable.
La figure ci-dessous montre que les affinités électroniques des atomes des halogènes sont supérieures à
celles des autres éléments. Dans les atomes des halogènes, il y a une place libre dans les orbitales p de
valence. Comme le montrent leurs énergies d’ionisation importantes, leur charge nucléaire retient
fortement les électrons p ; il n’est pas surprenant qu’il y ait une grande affinité résiduelle pour un électron
additionnel.
Par contre, les atomes de gaz rares n’ont pas d’espace libre dans leurs orbitales de valence et tout électron
additionnel doit occuper une orbitale d’énergie plus élevée. Cet électron est très peu attiré par le noyau
de l’atome et par conséquent, les affinités électroniques des gaz rares sont pratiquement nulles. Ce
raisonnement sert à montrer pourquoi les gaz rares sont pratiquement inertes.
1) Une décharge électrique dans un tube capillaire contenant du dihydrogène sous faible pression
conduit à une émission de la lumière visible dont l’étude faite au spectroscope à prisme montre un
spectre de raies.
1 1 1
= RH( - ) avec n entier > 2
2² 𝑛²
Calculer la constante de RYDBERG RH sachant que la longueur d’onde de la première raie
émise est 6,56.10-7m.
2) La longueur d’onde de la dernière raie de la série de LYMAN (n=1) de l’atome d’hydrogène est
91,2nm.
a. Quelles sont les raies extrêmes de la série de BRACKET (n=4) du même élément et quelle en
est la longueur d’onde ?
b. Quelle est l’énergie d’ionisation correspondant à l’état excité (n=4)
On donne h= 6,62.10-34J.S ; e=1,6.10-19c ; m=0,9.10-30kg ; 1ev=1,6.10-19j ; c=3.108m/s.
k=3,5225.1026
4) La longueur d’onde de la dernière raie de la série de PASCHEN (n=3) de l’atome d’hydrogène est
8,2.10-7m.
a. Calculer les longueurs d’onde de la première raie de la série de PFUND pour laquelle n=5
b. Quelle est l’énergie émise lorsque la longueur d’onde émise correspond à la première raie de
la série de PFUND ?
6) D’après la théorie de BOHR, il n’y a qu’un certain nombre de niveaux d’énergie électronique
possibles dans l’atome d’hydrogène.
a. Calculer en eV les énergies qui correspondent aux quatre premiers niveaux et représenter
schématiquement sur une échelle de la série discrète E1, E2, E3, E4, et E∞.
Quel est le niveau de départ de cet électron ? En déduire l’énergie d’ionisation correspondante.
9) Calculer l’énergie et la vitesse d’un électron qui se trouve sur la sixième orbite de BOHR.
a) Nombre quantique n
n constitue le nombre quantique principal, c’est un entier positif non nul quelconque. Il détermine
la couche quantique à laquelle appartient l’électron et quantifie l’énergie de l’électron.
b) Nombre quantique l
Le nombre quantique l constitue le nombre quantique secondaire ou azimutal. Il prend les n
valeurs entières comprises entre 0 et n-1(inclues) et détermine la sous-couche à laquelle appartient
l’électron.
En général, la valeur de l est indiquée par une lettre :
c) Nombre quantique m ou ml
Le nombre quantique m ou ml est le nombre quantique magnétique. Il prend les valeurs entières
comprises entre –l et +l (inclues). Il indique l’orientation de l’orbitale.
d) Nombre quantique s
Le nombre quantique s est le nombre quantique de spin. Il varie entre –s et +s par saut de 1 : Il
peut donc être égal à -1/2 et à +1/2. Ce nombre caractérise le sens de rotation de l’électron dans son
mouvement autour de son axe propre et autour du noyau.
La donnée des trois nombres quantiques n, l, m définit une fonction mathématique appelée orbitale
atomique.
Une orbitale atomique contient toute l’information physique relative à l’électron qu’elle décrit (à
l’exception du spin). A chaque orbitale atomique est associée un niveau d’énergie quantifiée.
Conclusion : Pour un électron caractérisé par n=1, et par conséquent d’énergie E= -13,6 eV, il n’existe
qu’une orbitale atomique décrite par les nombres quantiques n=1, l=0 et m=0.
Considérons un électron possédant un nombre n=2. On peut alors envisager l=0 et l=1.
Si l=0, la seule possibilité pour m, est m=0.
Si l=1, alors m peut valoir -1, 0, et +1.
Conclusion : Pour un électron caractérisé par n=2, et par conséquent d’énergie E = -3,4eV, il
existe 4 possibilités d’orbitales atomiques.
Dans la désignation des orbitales atomiques, la nomenclature alphabétique fournie précédemment pour
le nombre quantique secondaire est utilisée.
Ainsi l’orbitale notée 1s correspond aux nombres quantiques n=1 et l=0, la valeur de m n’est précisée
car celle-ci ne peut être que m=0. De même l’orbitale notée 2s correspond aux nombres quantiques n=2
et l=0. L’orbitale notée 2𝑝−1 correspond aux nombres quantiques n=2, l=1 et m= -1(la valeur de m est
précisée car il y a plusieurs possibilités).
Définition :
La dégénérescence d’un niveau d’énergie est le nombre d’orbitales atomiques correspondant à ce niveau
d’énergie. Elle est égale à n².
Dans l’atome polyélectronique, plus la somme n+l, est élevée, plus l’orbitale atomique correspondante
est haute en énergie et décrit un électron peu lié. Pour une même valeur de n+l, c’est l’orbitale de nombre
quantique n le plus faible qui est la plus profonde en énergie.
Retenons, par ailleurs, un moyen mnémotechnique pour retrouver rapidement l’ordre énergétique des
orbitales atomiques : Il suffit de tracer deux axes figurant les nombres quantiques n et l puis de placer
les orbitales atomiques correspondantes. L’ordre énergétique est indiqué par la succession des flèches
diagonales lues de bas en haut et de droite à gauche :
4 4s 4p 4d 4f
3 3s 3p 3d
2 2s 2p
1 1s
0 1 2 3 l
S p d f
Les orbitales sont peuplées dans l’ordre énergétique fourni par la règle de KLECHKOWSKI. Notons ici
les limites de cette règle qui ne permet pas toujours d’identifier les électrons les moins liés. Nous
retiendrons la constatation systématique des énergies relatives des orbitales (n-1) d et ns : Les électrons
ns sont moins solidement liés à l’atome que les électrons (n-1) d, et sont les premiers à partir lors d’un
processus d’ionisation. Après avoir écrit la configuration utilisant la règle de KLECHKOWSKI, l’ordre
énergétique ns et (n-1) d est inversé pour tenir compte de cette constatation.
Ecrire la configuration électronique d’un atome d’azote (Z=7) dans son état fondamental.
Réponse :
7 électrons sont à repartir en utilisant le principe de Pauli et la règle de KLECHKOWSKI.
Réponse :
26 électrons sont à repartir selon les mêmes principes. La configuration fondamentale s’écrit d’après la
règle de KLECHKOWSKI : 1s²2s²2p63s²3p64s²3d6
Cette écriture est corrigée en inversant les niveaux 4s et 3d sous la forme :1s²2s²2p63s²3p63d64s²
[Ar] signifie configuration électronique de l’argon : 1s²2s²2p63s²3p6 qui est le gaz rare qui précède le fer
dans la classification périodique. Cette écriture inversant les orbitales 4s et 3d rend compte de faits
expérimentaux (obtention d’ions Fe2+ possédant six électrons d).
Dans le cas de l’existence d’un niveau d’énergie dégénéré, il se pose un problème de remplissage :
Comment répartir les électrons dans ces orbitales d’énergie similaire ?
La règle de HUND permet de répondre à cette question.
Quand un niveau d’énergie est dégénéré et que le nombre d’électrons n’est pas suffisant pour saturer le
niveau, l’état de plus basse énergie est obtenu en utilisant un maximum d’orbitales, les spins des
électrons non appariés étant parallèles.
On tient ainsi compte de la répulsion électronique, en positionnant les électrons sur le plus grand nombre
possible de niveaux de manière à minimiser leur répulsion mutuelle : les électrons se repoussent moins
s'ils sont affectés à des orbitales différentes. On a représenté ci-dessous deux arrangements de la
configuration 2p2 telle qu'on la trouve dans le carbone.
Les propriétés chimiques d’un élément s’expliquent par le comportement des électrons périphériques
qui sont peu liés (électrons les plus externes, situés loin du noyau et à une haute énergie). Deux
catégories d’électrons sont distinguées : les électrons de cœur (internes et peu engagés dans la réactivité
chimique) et les électrons de valence (qui régissent la réactivité).
Au sein d’une configuration électronique, les électrons de valence sont les électrons de nombre
quantique n le plus élevé auxquels sont ajoutés le cas échéant les électrons d’une sous-couche non
saturée.
Par opposition, tous les autres électrons sont qualifiés d’électrons de cœur.
Réponse :
La configuration électronique du carbone C (Z=6) s’écrit : 1s²2s²2p²
Il y a 4 électrons de valence (électrons 2s et 2p) et 2 électrons de cœur (électrons 1s)
La configuration électronique du fer (Z=26) a été écrite à l’occasion du précèdent exercice résolu : Il
y a 8 électrons de valence (2électrons 4s et 6électrons 3d, comptabilisés comme électrons de valence en
raison du caractère non saturé du niveau d’énergie 3d). Il y a par ailleurs 18 électrons de cœur
correspondant à la configuration électronique de l’argon.
La distinction électrons de cœur/électrons de valence justifie a posteriori l’écriture simplifiée de la
configuration sous la forme :
[Ar]3d64s² puisque les électrons de cœur correspondant à la configuration électronique de l’argon ne
sont pas mis en jeu dans les réactions chimiques.
A partir de la configuration électronique relative aux électrons de valence et de la règle de HUND, la
structure de LEWIS de différents atomes peut être retrouvée et justifiée. Ainsi l’atome d’oxygène (Z=8)
possède une configuration électronique du type :1s²2s²2p4
Les électrons de valence se répartissent en un doublet d’électrons 2s, un doublet d’électrons 2p et deux
électrons 2p célibataires. Ceci correspond à l’écriture de la structure de Lewis de l’atome d’oxygène :
.O.
Dans le cas du brome (Z=35), la configuration électronique s’écrit selon la règle de KLECHKOWSKI :
1s²2s²2p63s²3p64s²3d104p5
Les électrons de valence sont les 2 électrons 4s auxquels sont ajoutés les 5 électrons 4p(les électrons d
ne sont pas ajoutés car correspondent à une sous-couche complète et sont associés à des électrons de
cœur). Ces électrons de valence se répartissent en un doublet d’électrons 4s, deux doublets d’électrons
4p et un électron célibataire, ce qui est en accord avec la structure de Lewis proposée pour un atome
d’halogène.
Représentation de LEWIS d’un halogène :
X.
Les propriétés magnétiques macroscopiques de la matière font apparaitre deux types de comportements
en présence d’un champ magnétique externe : Le diamagnétisme et le paramagnétisme. Dans le cas du
diamagnétisme, il n’y a pas de moment magnétique permanent, ce qui se traduit par une tendance au
NB : Paramagnétique : Peut etre attiré par l’aimant soit faiblement soit normalement. Ceux qui sont
attirés normalement par l’aimant sont appelés ferromagnétiques
Par ce qu’il est beaucoup plus grand que l’effet diamagnétique, l’effet paramagnétique prévaut en
présence d’une substance possédant à la fois des électrons appariés et un ou plusieurs électrons
célibataires.
Exemple : L’atome de fer est paramagnétique et l’atome d’hélium (Z=2) est diamagnétique.
La configuration électronique d’un anion est facile à déterminer : Il suffit d’établir la configuration
électronique de l’atome correspondant et d’ajouter le nombre d’électrons correspondant à la charge
portée en accord avec toutes les règles présentées précédemment.
Réponse :
La configuration électronique est obtenue à partir de la configuration électronique du chlore Cl :
1s²2s²2p63s²3p5
Un électron ajouté permet de fournir l’ion chlorure qui possède par conséquent la configuration
électronique : 1s²2s²2p63s²3p6.
Il s’agit de la configuration électronique de l’argon. L’ion chlorure est dit isoélectronique à l’argon
Ar.
La configuration d’un cation est elle aussi obtenue à partir de la configuration électronique de l’atome
correspondant. Il reste alors à enlever un nombre d’électrons correspondant à la charge de l’ion. Les
électrons les plus facilement éjectés de l’atome sont les électrons les moins liés au noyau.
Réponse :
Le sodium Na possède la configuration électronique : 1s²2s²2p63s1
L’ion Na+ possède donc la configuration électronique :
1s²2s²2p6. (Configuration électronique du néon : l’ion Na+ est isoélectronique au néon Ne)
Dans la méthode que nous détaillons, on calcule la charge effective en considérant que les nombreuses
interactions électrostatiques (attractions-répulsions) dans un atome peuvent être ramenées à un petit
nombre d’interactions simples à quantifier. On considère donc l’attraction entre les Z protons du noyau
et un électron E quelconque de l’atome. L’attraction est perturbée par les électrons situés entre le noyau
et l’électron E. Ces électrons forment un écran.
On définit alors une constante d’écran qui dépendra de la position des électrons de l’atome par rapport
à l’électron i. La charge Z du noyau de l’atome devient alors une charge effective Zj* relative à l’électron
i:
Zj*=Z-∑𝑖 𝜎𝑖
Attention ! la charge effective Zj* dépend de l’électron pour lequel on fait les calculs.
Pour calculer la charge effective Zj*, la démarche suivante peut être recommandé :
a) Ecrire la configuration électronique de l’élément et l’ordonner selon : (1s) (2s,2p) (3s, 3p)
(3d) (4s, 4p) (4d) (4f) (5s, 5p)...
b) Choisir l’électron pour lequel on cherche la charge effective. Tous les autres électrons
apporteront une contribution partielle σi à la constante d’écran totale σ. Cette contribution
dépend :
- du type d’orbitale (s, p), (d) ou (f) de l’électron,
- de la couche électronique n de l’électron.
L’azote 7N a pour configuration électronique : 1s2 2s2 2p3 . On peut l’écrire sous la forme : (1s)2 (2s,
2p)5 . Un électron de la couche externe (2s, 2p) a donc comme électrons d’écran :
La configuration du 30Zn est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 que l’on réécrit comme : (1s)2 (2s, 2p)8 (3s,
3p)8 (3d)10 (4s)2 . Pour un électron 4s, l’écran est dû à :
Enoncé : Deux électrons d’un même atome ne peuvent pas posséder les quatre mêmes nombres
quantiques n, l, m et s.
NB :
Lorsqu’une orbitale est doublement occupée, les électrons sont dits appariés, sinon l’électron
est dit célibataire.
L’état du spin est représenté par une flèche verticale dirigée vers le haut par un état s= +1/2 et
dirigée vers le bas par un état s= -1/2.
Un des électron 1s a pour charge effective : Z2* = 3 - (1 . 0,30) = 2,7 Son énergie est : E2 = - 13,6 .
C’est l’électron 2s qui est éjecté. L’énergie de première ionisation EI-1 est donc égal à -E1 : EI-1 = 5,75
eV. Expérimentalement, on mesure : 5,40 eV.
NB : D’autres documents de références utilise 0,31 au lieu de 0,30 pour la gêne de l’électron 1s
NB : Le rayon de l’électron se trouvant à la couche externe d’un atome ou d’un ion polyélectronique est
𝑛²
r = a0𝑍∗
Exercice d’application :
La forme actuelle du tableau périodique fut proposée par le chimiste russe Dimitri MENDELEIEV qui,
d’après la légende, fit sa découverte en un seul jour de réflexion, le 17 février 1869. Il classa sous forme
d’un tableau les 63 éléments chimiques alors connus en mettant en exergue les similitudes de
comportement chimique. En réalité, ce travail est le fruit d’une réflexion nourrie par de nombreux
chimistes durant plusieurs dizaines d’années.
La première tentative de répertoire des éléments chimiques incombe à LAVOISIER, à FOURCROY,
à GUYTON de MORVEAU et à BERTHOLLET qui dressèrent dès 1787 une liste des 33 éléments
connus. La périodicité des propriétés chimiques fut soulignée en 1817 par un chimiste allemand, Johann
DOBEREINER, qui classa les éléments en fonction de leur réactivité chimique par groupe de trois
(triades). Le caractère bidimensionnel de l’actuelle classification périodique (structure en lignes et
colonnes) fut proposé par Peter KREMERS, puis John NEWLANDS, chimiste anglais, qui découvrit
qu’en classant par masse atomique les différents éléments, chaque élément avait les mêmes propriétés
que celui disposé en huit cases avant (il parla de loi des octaves). Une nouvelle étape était franchie.
En 1868, le chimiste allemand Julius Lothar MEYER élabora un premier tableau périodique mais ne
publia son travail qu’en 1870. Ce retard laissa le nom de MENDELEIEV à la postérité puisqu’en 1869
le chimiste russe présenta son tableau périodique des éléments.
L’énorme succès de MENDELEIV provint du caractère prédictif de son travail. En effet, la classification
proposée était incomplète et présentait un certain nombre de cases vides : Eléments non découverts mais
pour lesquels il était déjà possible de prévoir la réactivité chimique. Ce fut le cas du germanium,
découvert en 1886, ou encore celui du gallium découvert en 1875. Il fallut attendre 1913 et les travaux
du théoricien hollandais Anton van den BROEK pour préférer un classement en numéro atomique Z
plutôt qu’en masse atomique.
Cette hypothèse fut validée la même année par les travaux de Henry MOSELEY sur les rayons X.
Les atomes dans le tableau périodique sont placés par numéro atomique Z croissant. On distingue des
colonnes ou groupe et des lignes ou période (voir Figure 4). Les éléments chimiques ont des
propriétés qui sont reliées à leur structure électronique, certains ont des propriétés communes : on les
classera par famille. Les colonnes comportant l’indice A représentent les familles principales tandis
que celles avec l’indice B représentent les éléments de transition.
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Le tableau périodique chaque élément est représenté par une case, dans laquelle on met le symbole de
l’élément ainsi que sa position dans le tableau.
Dans chaque domaine ainsi défini, on a regroupé en familles naturelles, les éléments chimiques qui
présentaient de grandes ressemblances (propriétés physique et chimiques).
Les éléments d’une même famille ont une même organisation électronique des couches externes.
On dénombre huit (8) familles qu’on peut faire correspondre aux sous-groupes A du tableau périodique
actuel :
Trois familles des métaux :
Alcalins (groupe IA) :
Contient des éléments de structure électronique externe ns1 et sont du groupe IA. Ils possèdent un seul
électron dans leur couche périphérique, leur oxydation est aisée et se trouvent généralement dans l'état
d'oxydation +I : Li, Na, K, Rb, Cs, Fr.
La 17eme colonne : la famille des halogènes contient des éléments de structure électronique
externe ns2np5 et sont du groupe VIIA. Il leur manque un électron sur la couche périphérique
pour avoir la configuration du gaz rare le plus proche, leur réduction est aisée et se trouvent
généralement dans l'état d'oxydation -I: F, Cl, Br, I. Ils forment des sels avec un alcalin : NaCl.
La 18eme colonne: la famille des gaz rares (ou gaz nobles ou gaz inertes) sont des éléments
en ns2np6 et du groupe 0, avec une couche périphérique saturée. Ils sont très inertes (pas de
réactivité chimique) : He, Ne, Ar, Kr, Xe, Rn.
Famille des éléments de transition : ce sont des métaux qui présentent une sous couche d
incomplète soit à l’état fondamental, soit au cours d’une réaction chimique (formation de
liaison). Ce sont les éléments du bloc d (colonnes 3,4,5,6,7,11,12, et les triades 8,9,10). Ces
éléments ne différent dans leur structure que par le remplissage de leur sous couche d.
- Leur configuration électronique se termine par ns2 (n-1) dx (x varie d’un élément à
un autre).
- Ils sont de bons conducteurs électroniques avec l’existence de multiples états
d'oxydation.
- L’ionisation des éléments de transition se fait par le départ des électrons de la
couche s ensuite d.
Famille des triades : Ces éléments constituent le groupe VIII. On distingue trois types de
triades :
- Triade du Fer (Fe, Co, Ni).
- Triade du palladium (Ru, Rh, Pd)
- Triade du platine (Os, Ir, Pt).
Les éléments contenus dans une même rangée ou ligne du tableau périodique forment une
période. Les 104 éléments connus à ce jour sont repartis dans 7 périodes numérotées de 1 à 7 et
contenant chacune un nombre bien défini d’éléments.
Tableau 5 : Organisation des périodes du tableau périodique
Période 1 2 3 4 5 6 7
Nombre 2 8 8 18 18 32 32
d’éléments
Chaque période est caractérisée par le nombre quantique principal n le plus élevé dans la
structure électronique des éléments qui la composent.
Exemple : Le magnésium (Z=12) et le chlore (Z=17) appartiennent à une même ligne. Leurs
configurations s’écrivent respectivement 1s²2s²2p63s² et 1s²2s²2p63s²3p5.
Le n le plus élevé est n=3, donc ces éléments appartiennent à la troisième période.
La première période associée au nombre n=1 est très simple, elle ne comporte que deux éléments
chimiques qui correspondent au remplissage de la seule orbitale pour laquelle n=1: L’orbitale 1s.
L’hydrogène a la configuration électronique 1s1 et l’hélium possède une configuration électronique 1s².
A cet effet, la sous-couche 1s mais aussi la couche n=1 sont saturées. Le remplissage de l’orbitale 2s
doit débuter pour poursuivre (n=2), et par conséquent s’accompagner d’un passage à la deuxième
période ou ligne.
La deuxième période débute par le lithium (configuration électronique [He]2s1), le béryllium
(configuration électronique [He]2s2) et se poursuit par le remplissage progressif des orbitales 2p (bore,
carbone, azote, fluor, et néon). Le néon termine la ligne (configuration électronique 1s²2s²2p6). La
couche n= 2 est alors complète, la construction de la classification se poursuit par le remplissage d’une
orbitale 3s et donc par un passage à la troisième ligne.
Les éléments d’une même colonne dans la classification périodique forment un groupe.
Les groupes sont numérotés de I à VIII. Chaque groupe se subdivise en deux (2) sous-groupes A et
B.
Le sous-groupe A contient les éléments caractéristiques du bloc s et p et de configuration
électronique externe générale : nsxnpy, avec x=1,2 et y=0, 1, 2…6.
Le sous-groupe B contient les éléments dits de transition de configuration électronique externe
générale : (n-1)dznsx, avec x=1,2 et z= 1,2,…10
Pour les éléments des sous-groupes A, le nombre des électrons de valence est facile à déterminer :
Exemples :
Azote : 147𝑁1s²2s²2p3
Le nombre total d’électrons sur la couche externe est 2+3=5 ; l’azote appartient au groupe
VA.
Sodium : 2311𝑁𝑎 1s²2s²2p63s1
Le nombre total d’électrons sur la couche externe est 1 : le sodium appartient au groupe IA.
Pour les éléments de transition, le schéma illustrant les règles de KLECHKOWSKY ne
reflétant toujours pas les particularités de la configuration électronique des éléments de
transition, une connaissance du groupe auquel appartient l’élément nécessite l’établissement
de sa configuration électronique externe stable.
Exemple :
On démontre aujourd’hui pour les éléments d dix (10) structures électroniques externes stables qui
définissent les huit (8) sous-groupes B connus.
NB : Pour les éléments du groupe f, ils sont tous du groupe IIIB car ils suivent tous le lanthane et
l’actinide. (Compter les électrons externes sauf celui de f)
V.2.2.3. Colonne
Ces deux éléments ont une structure de valence comparable : un seul électron dans une orbitale de type
s.
Réponse :
Définition :
Un élément de transition correspond au remplissage partiel d’une orbitale d ou f pour l’atome ou
pour un ion usuel de l’élément.
Ainsi,
b) blocs
Il est intéressant de faire apparaitre quatre blocs d’orbitales dans la classification périodique, en fonction
de la nature des électrons de valence rencontrés dans chaque élément.
Les propriétés physiques et chimiques des éléments permettent une séparation du tableau périodique en
trois domaines :
Celui des métaux
Celui des non métaux
Celui des gaz rares ou inertes
Dans les réactions chimiques, les métaux tendent à perdre leurs électrons de valence pour acquérir la
configuration électronique de gaz inertes ou gaz nobles qui les précèdent.
Exemple : Ca Ca2+ +2e-.
O +2e- O2-.
Les métaux et les non métaux se distinguent par leurs propriétés physiques et chimiques :
Alors que les métaux sont généralement solides à température ordinaire, les non-métaux sont
gazeux ou solides. Les non-métaux sont mauvais conducteurs de l’électricité en général
lorsqu’ils sont solides, ils sont cassants.
Un élément est considéré comme un métal si le nombre de ses électrons sur la couche de nombre
n le plus grand est inférieur ou égal au numéro de la période dans laquelle il se trouve.
Définition 1 :
L’énergie de première ionisation de X est l’énergie nécessaire pour arracher, à l’état gazeux, un
premier électron du cortège électronique de l’atome X.
Elle est associée au processus : X(g) = X+(g) + e-(g).
L’énergie de n-ième ionisation est l’énergie nécessaire à l’arrachement du n-ième électron à l’état
gazeux à partir de l’ion X(n-1)+.Elle est donc associée au processus : X(n-1)+(g) = Xn+(g) + e-(g).
L’énergie de première ionisation est notée I1 ou encore EI1.Elle est quelque fois qualifiée de
façon abusive de potentiel d’ionisation.
Une énergie d’ionisation est une grandeur positive : il faut fournir de l’énergie pour ioniser un
atome. Les énergies d’ionisations suivantes (deuxième, troisième ionisation) sont toujours plus élevées
que l’énergie de première ionisation.
Définition 2 :
L’énergie d’attachement électronique Eatt de l’atome X est l’énergie à fournir à l’état gazeux pour fixer
un électron et réaliser : X(g) + e-(g) =X-(g).
L’énergie d’attachement électronique Eatt est généralement négative ; son opposé est
fréquemment utilisé, il s’agit de l’affinité électronique AE= - Eatt.
L’affinité électronique est souvent exprimée en eV tandis que l’énergie d’ionisation en kJ/mol
L’énergie de première ionisation augmente globalement de gauche à droite sur une ligne et augmente
de bas en haut dans une colonne.
L’affinité électronique varie, selon les lignes et les colonnes du tableau périodique,
approximativement dans le même sens que l’énergie d’ionisation. Avec une augmentation maximale
dans la région des halogènes et minimale chez les métaux alcalins et des gaz rares. Ceci est normal : les
atomes qui retiennent fortement leurs électrons (forte énergie d’ionisation) sont aussi ceux qui captent
facilement un ou plusieurs autres (forte affinité électronique) et inversement.
IV.3.2. Electronégativité :
L’électronégativité notée χ est une grandeur définie arbitrairement et qui cherche à traduire
quantitativement la capacité d’un atome à attirer les électrons à l’intérieur de la molécule. Plus elle est
forte, plus un élément tend à conserver ses électrons et éventuellement, en capter d’autres, et
inversement. Elle intervient donc dans la formation des ions, mais aussi dans la compétition entre atomes
liés pour attirer les électrons de la liaison.
Trois échelles plus usuelles sont utilisées pour mesurer l’électronégativité :
Echelle de MULLIKEN : selon cette échelle, l’électronégativité est égale à la moyenne arithmétique de
l’énergie d’ionisation EI et de l’affinité électronique AE
𝐸𝐼+𝐴𝐸
Χ= 2
.
Avec k une constante ;DAA, DBB ,DAB sont conformément à la notation évoquée plus haut ,les énergies
de liaison AA,BB,AB.
Echelle d’ALFRED-ROCHOW :
Dans cette échelle, l’électronégativité χ est une fonction affine de la force d’attraction qu’exercerait dans
une description en physique classique (non quantique) le noyau sur un électron ajouté au cortège
électronique.
𝑍∗
L’électronégativité χ s’écrit : χ = k 𝑟 + c avec k et c des constantes, r est le rayon de l’atome étudié et
z* la charge effective calculé selon Slater.
L’élément le plus électronégatif est le fluor, l’élément le moins électronégatif (qualifié alors
d’électropositif) est le césium.
On peut définir le rayon atomique comme étant la moitié de la distance entre les
centres des deux atomes liés par une liaison simple.
• Sur une période : si Z augmente alors ra diminue
• Sur une colonne : si Z augmente alors ra augmente
La formation d’un ion à partir d’un atome s’accompagne d’une importante variation de volume. On
admet que les ions ont, comme l’atome, une forme sphérique, leur grandeur est définie par la valeur
d’un rayon appelé rayon ionique. Le rayon ionique évolue dans le même sens que le rayon atomique.
Toutefois, le rayon d’un cation est toujours plus petit et celui d’un anion est toujours plus grand que le
rayon de l’atome neutre correspondant. Le rayon est exprimé en pm ( pico mètre = 10-12 m ).
Exercices d’applications
1) A) Précise le numéro atomique, la période, le bloc, le groupe, la colonne, la nature et la famille des
éléments dont la configuration électronique se termine par :
a)….2s²2p6.
b)…2p63s²
c)…3p64s1
d)…3d104s²
e)….5d16s2
f)…4f145s²5p65d16s²
g) 1s²2s²2p5
h)….6s1
B) Dite lequel est le plus électronégatif, lequel est le plus électropositif, lequel a le plus grand rayon
ionique de la 4e période
a) Quelles sont les valeurs de tous les nombres quantiques qui décrivent les électrons valent de cet
élément ?
b) Dans quelle période et dans quel groupe de la classification périodique des éléments se situe-t-
il ?
c)Quel serait le nombre d’électrons célibataires de cet élément s’il perdait un électron ?
a) Donner sa configuration électronique puis la répartition dans les cases quantiques des électrons
des trois dernières sous-couches.
b) Quelles sont les valeurs de tous les nombres quantiques qui décrivent les électrons valents de cet
élément ?
c)Dans quelle période et dans quel groupe de la classification périodique des éléments se situe-t-
il ?
d) Quel serait le nombre d’électrons célibataires de cet élément s’il perdait deux électrons ?
b) Quelles sont les valeurs de tous les nombres quantiques qui caractérisent les électrons valent ?
b) Quelles sont les valeurs de tous les nombres quantiques qui caractérisent les électrons de la
couche externe ?
c)A quelle période et à quel groupe du tableau périodique appartient cet élément ?
6) Le nombre de masse et le numéro atomique du tellure sont respectivement égaux à 128 et 52.
c)Dans quelle rangée et dans quelle colonne de la classification périodique sera situé cet élément ?
Objectifs spécifiques :
Définir la liaison chimique et de distinguer les deux sortes de liaisons (liaison intramoléculaire,
liaison intermoléculaire) ;
Décrire et d’appliquer les différentes théories de la liaison chimique (notion de valence :
covalence, électrovalence ; coordination, Van der Waals, règle de l’octet et modèle de LEWIS) ;
Définir et distinguer une liaison covalente (simple, multiple et dative), ionique, métallique et
hydrogène (intra et intermoléculaire) ;
D’énumérer les caractéristiques d’une liaison chimique ;
Déterminer à l’aide de la notion d’électronégativité, le caractère covalent, covalent polaire et
ionique d’une liaison chimique ;
Définir une liaison covalente polarisée ;
Calculer le moment dipolaire électrique d’une liaison chimique ;
Calculer le pourcentage de caractère covalent ou ionique d’une liaison covalente polarisée.
Les atomes existent parfois à l’état isolé (gaz rares, hydrogène à très haute température,) mais cette
situation est très rare. Le plus souvent les atomes s’associent entre eux pour former des assemblages
d’atomes, de molécules, ou d’ions. Ces assemblages plus ou moins complexes sont appelés édifices
chimiques.
La cohésion dans un édifice chimique est due à des interactions entre les différents atomes, molécules
ou ions. Ces interactions sont appelées liaisons chimiques.
L’étude de la liaison chimique a pour objet d’expliquer comment deux atomes ionisés ou non pris dans
l’édifice chimique sont liés l’un à l’autre.
Pour la plupart des composés stables constitués d’atomes du bloc s et p, chaque atome partage autant
d’électrons que nécessaire pour s’entourer de son octet, ou de huit (8) électrons, soit quatre (4) doublets
sur sa couche de valence.
Cette remarque fut à la base de la théorie des liaisons chimiques. C’est la règle de l’octet énoncée par
LEWIS et KOSSEL.
Par exemple, au cours de la formation de la molécule de HCl, l’hydrogène acquiert la configuration
électronique de valence 1s² de l’hélium et le chlore celle 3s²3p6 de l’argon.
H. +. Cl H Cl
Aujourd’hui la règle de l’octet ne présente plus qu’un intérêt historique, de nombreux cas lui font
exception. C’est le cas des atomes de la première période de la classification périodique (H et He), qui
V.1.3. Valence
On appelle usuellement valence d’un atome le nombre de liaisons covalentes ou ioniques qu’il peut
former avec d’autres atomes.
Selon le type de liaison, on distingue la valence covalente ou covalence et la valence ionique ou
électrovalence.
V.1.3.1. La covalence
La covalence d’un atome est le nombre de liaisons covalentes établies par cet atome.
Dans les composés hydrogénés on attribue généralement à chaque élément une valence égale au nombre
d’atomes d’hydrogène auxquels il se lie.
Par exemple, dans les formules des composés hydrogénés des éléments de la deuxième période de la
classification, on attribue à chaque élément la covalence suivante :
On dit que le lithium et le fluor sont monovalents, l’oxygène et le béryllium sont divalents, l’azote et le
bore trivalents, le carbone est tétravalent.
V.1.3.2. L’électrovalence
L’électrovalence d’un élément est la charge électrique de l’ion formée par un atome de cet élément.
On distingue l’électrovalence positive et l’électrovalence négative.
L’électrovalence positive est le nombre d’électrons que l’atome doit perdre pour acquérir la
configuration électronique du gaz rare qui le précède dans le tableau périodique. C’est aussi le numéro
N du groupe pour les éléments des groupes I à III.
L’électrovalence négative est le nombre d’électrons que l’atome doit capter pour acquérir la
configuration électronique du gaz rare qui le suit dans le tableau périodique. C’est aussi le nombre
N-8.
Par exemple, dans la molécule NaCl,
Na Na+ + e-
Toutes les liaisons chimiques mettent en jeu les électrons des atomes, mais ces derniers interviennent
de différentes façons, donnant naissance à plusieurs types de liaisons.
Selon leur force, les différents types de liaisons sont classés en deux grands groupes :
Les liaisons intramoléculaires, fortes : liaison covalente, liaison ionique, liaison métallique ;
Les liaisons intermoléculaires, faibles : liaison par pont hydrogène, liaison de VAN DER
WAALS.
V.1.4. Liaisons intramoléculaires
1. La liaison covalente
D’après LEWIS et LANGMUIR (1916), la liaison covalente est le résultat de la mise en commun entre
deux atomes A et B d’électrons célibataires de spins opposés, qui s’associent en doublets.
Chaque atome acquiert ainsi la configuration électronique d’un gaz rare.
Lorsque les deux atomes A et B mettent en commun plus d’un doublet, la liaison est dite multiple. Une
double liaison correspond à la mise en commun de deux doublets et une triple liaison à la mise en
commun de trois doublets.
Exemple :
Une fois formée, une liaison semi-polaire ou dative ne se distingue pas d’une liaison covalente normale.
Exemple : Formation de l’ion ammonium NH+4 à partir de l’ammoniac NH3 en présence d’un acide.
7N :1s²2s²2p3
2s2p 2p
1H :1s1
1H :1s0 1s 1s 1s
1s Liaison dative
Soit
H 𝑁.. H+
3. La liaison ionique
La liaison ionique est le résultat du transfert d’un ou plusieurs électrons entre deux atomes A et B
d’électronégativités très différentes. Les atomes deviennent ainsi des ions. Donc on peut dire que la
liaison ionique résulte de l’attraction électrostatique entre ions.
Si A est moins électronégatif que B, A cède n électrons de valence à B. On peut écrire :
A An+ + ne-
-
B +ne Bn-
An+ est un cation, Bn- est un anion.
23
11𝑁𝑎 :1s²2s²2p63s1 : [𝑁𝑒]3s1
35
17𝐶𝑙 : 1s²2s²2p63s23p5 : [𝑁𝑒]3s23p5
Le premier modèle de liaison métallique a été proposé par LORENTZ (1916). Il a admis que les métaux
sont formés d’un réseau d’ions positifs plongé dans un nuage électronique.
Ce nuage électronique est constitué de tous les électrons de valence arrachés aux atomes métalliques
lors de la formation des cations.
La liaison métallique apparait donc comme une liaison cation-électrons délocalisés. Elle assure la forte
cohésion des métaux. La mobilité des électrons de valence explique les propriétés caractéristiques des
métaux (conductibilité électrique et thermique, éclat dit métallique…).
La liaison par pont d’hydrogène dite simplement liaison hydrogène est surtout rencontrée entre les
molécules liquides ou solides. C’est une liaison dipôle- dipôle qui s’établit entre des molécules contenant
de l’hydrogène et un élément fortement électronégatif contenant au moins un doublet électronique libre
(cas du fluor, de l’oxygène, de l’azote…). L’atome d’hydrogène déjà engagé dans une liaison avec un
atome électronégatif réalise une seconde liaison très fragile avec un autre atome électronégatif. Tout se
passe comme si l’hydrogène dépourvu de son électron, tendait à réparer cette lacune en récupérant un
électron de l’atome le plus riche d’une autre molécule.
Exemple 1 : Les molécules HF s’associent par liaison hydrogène pour former des chaines(HF)n
H H
H F F
Liaison hydrogène
Liaison covalente
La liaison hydrogène est courante entre les molécules possédant le groupement hydroxyle OH telles que
les molécules d’alcool, d’acide et d’eau. Les molécules d’eau s’associent par liaison hydrogène comme
indiquer ci-dessous :
H H
H O H O H O
NB : ces liaisons sont faibles, si l’on chauffe la molécule, elles se brisent, cas de l’eau.
Les forces d’attraction, de nature électrostatique, faibles et de courte portée sont groupées sous le nom
de forces de VAN DER WAALS qui fut le premier à les mettre en évidence et les liaisons
correspondantes sont appelées liaisons de VAN DER WAALS. On les rencontre surtout entre les
molécules de gaz et sont responsables de l’écart des gaz à l’état parfait.
Donc la liaison de VAN DER WAAL résulte de l’interaction des moments électriques.
1
Les forces de VAN DER WAALS sont proportionnelles au terme 𝑑7
(d étant la distance entre les
molécules) et diminuent donc rapidement lorsque la distance intermoléculaire augmente.
1. Caractéristiques électriques
1.1. Polarisation des liaisons
La formation d’une liaison covalente n’implique pas que les électrons mis en commun sont situés à égale
distance des noyaux des deux atomes et que la liaison est parfaitement symétrique. Cette symétrie existe
quand les deux atomes sont identiques, c’est- à- dire ont même affinité pour les électrons donc même
électronégativité : La liaison est dite covalente pure. C’est le cas des molécules mononucléaires : H2 ;
Cl2 ; O2 ; N2.
Lorsque les électronégativités de deux atomes sont très différentes au point d’avoir un transfert
d’électrons de l’atome le moins électronégatif à l’atome le plus électronégatif, on parle de liaison
ionique pure : C’est le cas des molécules telles que NaCl, CsF…
La liaison covalente pure et la liaison ionique pure sont deux cas extrêmes. Il existe de nombreux
exemples (HCl ; HBr ; H2O ; NH3…) où la liaison est intermédiaire entre le type ionique et le type
covalent. Dans ces cas intermédiaires, la liaison est dite polarisée, et on parle de liaison covalente à
caractère ionique partiel.
Il est possible de déterminer le caractère covalent pur, covalent polaire ou ionique pur d’une liaison en
évaluant la différence d’électronégativité entre les atomes qui forment la liaison chimique. Plus la
différence d’électronégativité entre deux éléments est grande, plus la liaison sera polarisée et plus le
caractère ionique sera accentué.
L’électronégativité ne suffit pas à elle seule pour expliquer la nature d’une liaison ; il faut tenir compte
également des phénomènes de polarisation des ions.
1.2. Moment dipolaire électrique
1.2.1. Définition
Dans une molécule hetéronucléaire AB partiellement polarisée, on assiste à un transfert d’une charge
𝛿(inferieure à la charge e d’un électron) de l’élément le moins électronégatif, par exemple, A vers
l’élément le plus électronégatif B. La molécule est assimilable alors à un dipôle électrique que l’on
schématise par :
𝜇AB
A l B
Ce dipôle est caractérisé par son moment dipolaire ou moment électrique 𝜇AB que l’on représente par
un vecteur orienté de la charge négative vers la charge positive, soit de l’élément le plus électronégatif
vers le moins électronégatif.
Exemple :
𝜇𝑂𝐻 𝜇𝑂𝐻
𝜇H2O
1.2.2. Unités
Pour les liaisons covalentes polarisées, on calcule le pourcentage 𝜑𝐴𝐵 de caractère ionique partiel de la
liaison à partir de l’une ou l’autre des formules suivantes :
a)
𝝁𝒆𝒙𝒑𝒆𝒓𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍.𝟏𝟎𝟎 𝜹.𝒆.𝒍
𝝋𝑨𝑩= = 100
𝝁 𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆.𝒍
Dans ce rapport 𝜇𝑒𝑥𝑝𝑒𝑟𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙 est le moment dipolaire reel de la liaison covalente polarisée et
𝜇𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 le moment dipolaire qu’aurait la liaison si elle était à 100% ionique.
∆𝝌𝑨𝑩
b) 𝝋𝑨𝑩 = 100 où 3,3=∆𝝌𝑪𝒔𝑭, CsF étant le composé le plus ionique.
𝟑,𝟑
Des trois formules pouvant être appliquées, la première est la plus utilisée.
1. Caractéristiques énergétiques
Quand deux atomes s’unissent pour former une liaison, il se dégage une énergie : C’est l’énergie de
liaison.
Par convention, toute énergie dégagée par un système est comptée négativement et toute énergie fournie
à un système positivement.
L’énergie de liaison, comptée négativement, est une caractéristique importante. Elle permet de classer
les liaisons en liaisons fortes, solides, donc difficile à rompre et liaisons faibles, pas solides, faciles à
rompre. Et selon le cas, l’énergie nécessaire pour rompre une liaison est grande ou petite.
2. Caractéristiques géométriques
Les deux caractéristiques géométriques principales sont la longueur de liaison et l’angle de liaison.
La longueur de liaison c’est la distance où l’attraction due aux électrons entre les noyaux compense la
répulsion entre noyaux. On l’appelle aussi distance interatomique r. Elle est exprimée en Å.
Liaisons chimiques :
H-H r =0,74
O-H r=0,96
L’angle que forme entre elle les liaisons d’un atome avec ses voisins est appelé angle de liaison. C’est
également une caractéristique géométrique importante.
Exemple :
Le méthane CH4, l’ammoniac NH3 et l’eau H2O sont des molécules qui s’inscrivent dans un tétraèdre,
mais l’angle formé par les liaisons C-H, N-H, et O-H sont différentes : 109°28’ ; 107° et 104,5°.
Deux paramètres expliquent la différence des angles de liaisons dans les composées :
1) les moments dipolaires expérimentaux des molécules co2, h2s, so2, et h2o sont données dans le tableau
suivant :
Co2 H2s So2 H2o
µ(debyes) 0,00 1,02 1,61 1,87
A) expliquer pourquoi, contrairement aux molécules h2s, so2, et h2o, la molécule co2 a un moment
dipolaire nul.
C)déterminer le caractère ionique partiel de la liaison s-h dans la molécule sachant que χh=2,20 et
χs=2,58.
Objectifs spécifiques :
De dessiner les orbitales s et p et les différents modes de recouvrement faisant appel à ces
orbitales ;
D’écrire des configurations électroniques de l’atome central et les atomes auxquels il est lié ;
De donner la répartition dans les cases quantiques des électrons de la couche de valence de
chaque atome qui constitue la molécule ;
De trouver, en cas d’ion complexe, la quantité des cases libres de l’atome central que l’on peut
remplir par des doublets électroniques des ligands ;
D’indiquer comment se forment les liaisons dans une molécule et de les comptabiliser par type
(𝜎, 𝜋 et dative…)
D’expliquer la formation d’une molécule du point de vue des orbitales atomiques ;
De dénombrer les doublets électroniques liants et non liants ;
De déterminer le type d’hybridation des orbitales d’un atome central et donner la forme
géométrique d’une molécule ;
De donner, dans le cadre de la théorie de VSEPR (règles de GILLESPIE), le type de molécule
AXnEm et la forme géométrique correspondante.
A priori les trois combinaisons d’orbitales atomiques externes suivantes peuvent être envisagées : s-s ;
s-p et p-p. Mais des facteurs de symétrie introduisent des distinctions supplémentaires.
Par contre, seuls les recouvrements d’orbitales ou de parties d’orbitales de même signe conduisent à une
orbitale moléculaire liante ; on n’envisagera donc pas ici les situations qui ne respecteraient pas cette
condition.
Les orbitales moléculaires σ peuvent être formées à partir d’interactions d’orbitales atomiques s ou aussi
entre interactions entre orbitales atomiques s et p. Ces interactions conduisent à des recouvrements. Un
recouvrement d’orbitales selon un axe commun correspond à une orbitale moléculaire s. L’orbitale
moléculaire s a un axe de symétrie : le recouvrement, donc l’énergie du système, ne change pas quand
l’un des atomes tourne par rapport à l’autre autour de cet axe. Il y a libre rotation.
Ce type de recouvrement concerne deux orbitales p, et il conduit à des orbitales 𝝅.Les liaisons
correspondantes, liaisons 𝜋, sont relativement faibles. En raison de l’absence de symétrie axiale des
orbitales moléculaires, les liaisons 𝜋 ne permettent pas la rotation l’un par rapport à l’autre des deux
atomes liés.
NB : Seules interviennent dans la formation des orbitales moléculaires, les orbitales atomiques de la
couche du nombre quantique le plus élevé pour chaque atome, c’est-à-dire les électrons de valence.
On peut concevoir deux approches de l’interprétation des configurations géométriques des molécules
sur la base de deux théories : La théorie de l’hybridation des orbitales électroniques atomiques construite
par L. PAULING et la théorie de répulsion des paires électroniques de la couche de Valence
(VSEPR)suggérée par R.S.NYHOLM puis développée par R.J.GILLESPIE en règles de GILLESPIE.
Les orbitales atomiques se trouvent fréquemment perturbées par la présence du second atome et on ne
peut prévoir simplement la structure de la molécule finale directement à partir des orbitales atomiques.
Il est commode de raisonner en supposant qu’avant de se lier les orbitales atomiques subissent un
réarrangement, qui tend généralement vers une plus grande symétrie : il se forme des orbitales dites
hybrides. Les liaisons se forment alors à partir de ces nouvelles orbitales hybrides. L’hybridation
concerne très fréquemment les orbitales s et p (avec les éléments de la seconde période C, O et N). On
observe 3 principaux types d’hybridation : sp3, sp2 et sp. Pour des éléments mettant en jeu des éléments
des périodes suivantes on rencontre aussi des hybridations qui impliquent les orbitales d (d 2sp, sp3d,
sp3d2 . . .).
Les orbitales atomiques hybridées sp3 décrivent de manière satisfaisante les liaisons dans le méthane et
ses dérivés. Il y 4 façons indépendantes de combiner 1 orbitale s et 3 orbitales p pour donner 4 orbitales
hybrides sp3. Chaque orbitale sp3 est dirigée vers un des sommets d’un tétraèdre régulier. Ce type
d’hybridation se rencontre dans le méthane CH4. En outre, les ions H3O+, NH4+ et BH4- ont le même
nombre d’électrons que le méthane et la même configuration tétraédrique, de sorte que l’on dit que les
atomes de bore, d’oxygène et d’azote présentent une hybridation sp3 dans ces composés.
Dans le cas où il y a plus de 2 électrons périphériques, il y a 3 façons de combiner une orbitale s avec
2 orbitales p pour produire 3 orbitales hybrides sp2. Les orbitales hybrides sont équivalentes, à ceci près
que leurs directions de densité électronique maximale forment entre elles des angles de 120◦ dans le
même plan c’est le cas de l’atome de bore, qui possède 3 électrons de valence, pour des molécules du
type BF3, BCl3 et B(CH3)3.Un autre exemple est celui des alcènes. Les 2 atomes de carbone sont hybridés
sp2 comme dans la molécule d’éthylène, C2H4. La molécule est plane. Il ne reste pas de doublets libres.
La zone de forte densité électronique située au-dessus et au-dessous du plan par l’orbitale p est une zone
de forte réactivité chimique.
VI.2.1.3. Hybridation sp
Les 2 façons de combiner une fonction s et une fonction p donnent 2 orbitales sp équivalentes, à ceci
près que l’une a sa densité électronique maximale dans le sens opposé de l’autre. Puisque les 2 orbitales
«pointent» effectivement dans les sens opposés, il est facile d’imaginer qu’elles peuvent former une
molécule linéaire ayant 2 liaisons équivalentes. Un autre exemple est C2H2,H–C ≡ C – H chaque atome
de carbone est hybridé sp. Les 2 orbitales sp donnent des liaisons s avec H et C. Les 2 orbitales p
orthogonaux.
Pour décrire les liaisons dans des molécules telles que PCl5 et SF6, il faut faire intervenir des orbitales d
dans le processus d’hybridation. La combinaison d’une orbitale s, d’une orbitale d et de trois orbitales p
dans le cas de PCl5, ne donne pas 5 orbitales hybrides équivalentes, mais plutôt une paire d’orbitales
équivalentes dirigées en sens opposé et un autre groupe de 3 orbitales hybrides équivalentes. On aura
formé des orbitales hybrides dites sp3d.
Ces types d’hybridation se rencontrent souvent dans les molécules ou ions complexes. Il convient donc
de rappeler quelques notions utiles sur les complexes pour mieux comprendre ce phénomène.
Un complexe (ion ou molécule de coordination) est une molécule constituée d’un ou de plusieurs
atome(s) central (aux) (ion métallique) lié(s) à un certain nombre de ligands ou coordinats.
Les ligands, peuvent être des atomes (H, O, Cl, …etc.), des fragments moléculaires (CR 3,
NR2, …etc.) ou des molécules (NH3, PR3, R2C=CR2, H2O, …etc.).
L’atome central est un acide de Lewis, il possède plusieurs lacunes électroniques (orbitales atomiques
vacantes ). Les ligands sont des bases de Lewis, ils possèdent un ou plusieurs doublets d’électrons libres.
Nous pouvons donc imaginer que tout ion positif comme un acide de Lewis est susceptible de s’associer
𝑞
[𝐴(𝐵)𝑝 ] Avec A : Atome ou ion central ; B :Ligand ou coordinat ;
L’ion central A est un cation métallique. Il possède généralement des cases quantiques vides accessibles.
Les ligands ou coordinats B sont des particules liées à l’ion central. Ils sont donneurs de doublets. Ils
peuvent être des molécules par exemple (NH3 ; H2O..) ou des ions par exemple (I-, cl- ; CN-..).Ils ne sont
pas tous semblables.
NB : Pour trouver le type d’hybridation de l’atome central d’un complexe, on détermine d’abord
le degré d’oxydation de A puis on compte les orbitales vacantes de A qui ont formé les liaisons
datives ou qui ont été remplis à partir des doublets des ligands.
VI.2.2. Théorie de la répulsion des paires électroniques des couches de valence (Valence
Shell Electron Pair Répulsion ou VSEPR) règles de GILLESPIE.
La théorie de la Répulsion des Paires Électroniques des Couches de Valence (ou Valence Shell Electron
Pair Repulsion VSEPR) permet de prévoir rapidement la géométrie des molécules et des ions en
raisonnant sur les paires d’électrons de la couche de valence. L’hypothèse de base montre que les
électrons tendent à s’éviter autant que possible. Chaque atome s’organise alors afin de minimiser
l’énergie de répulsion de Coulomb qui est considérable entre deux doublets d’électrons.
On considère les molécules de type AXmEn, où A est l’atome central lié aux atomes X par m liaisons
simples ; A possède en outre n doublets non liants. Pour ces molécules, la géométrie est fonction de la
somme m+ n, car l’on considère que les paires liantes et non liantes participent à la structure.
Les doublets vont s’éloigner donc au maximum les uns des autres et prendre la géométrie la plus
symétrique possible soit :
2 doublets → Structure linéaire : AX2
3 doublets → Structure triangulaire (à 120◦) : AX3 ou AX2E
4 doublets → Structure tétraédrique : AX4 ou AXnEm (avec n + m = 4)
1. Structure linéaire
Ce type d’arrangement s’observe pour les molécules n’ayant que deux doublets
de valence autour d’un atome central comme pour BeCl2. Le béryllium 2s 2 passe
à un état excité avec occupation des orbitales 2p pour adopter la configuration
électronique finale, 2s12p1, lui permettant de se relier à 2 atomes de chlore. On obtient une structure
linéaire de type AX2. Les angles de liaisons autour de l’atome central sont de 180◦. Par conséquent, la
molécule est dans un plan.
2. Structure triangulaire
Ce type d’arrangement s’observe pour les molécules qui ont trois doublets de valence autour d’un atome
central comme pour BF3. Le bore 2s22p1 passe à un état excité pour adopter la configuration électronique
finale, 2s1 2p2, lui permettant de se relier à 3 atomes de fluor. On obtient une structure triangle plan de
type AX3. Les angles de liaisons autour de l’atome central sont de 120◦. Par conséquent, la molécule est
dans un plan.
Dans le cas de GeCl2, on aura une molécule du type AX2E1 correspondant à une structure en V
3. Structure tétraédrique
Ce type d’arrangement s’observe pour les molécules qui ont trois doublets de valence autour d’un atome
central comme pour CH4, NH3 ou H2O. Dans le cas de CH4, le carbone 2s22p2 passe à un état excité pour
adopter la configuration électronique finale, 2s1 2p3, lui permettant de se relier à 4 atomes d’hydrogène.
On obtient une structure tétraédrique de type AX4. Les angles de liaisons autour de l’atome central sont
de 109◦ 27. Par conséquent, la molécule n’est pas plane.
Ces deux valeurs sont inférieures à celle de l’angle des liaisons H – C – H dans la molécule de méthane.
Comme la molécule de méthane, celle de l’ammoniac a 4 doublets de valence autour d’un atome central.
Cependant, dans l’ammoniac, 3 seulement de ces doublets participent à des liaisons et dans le cas de
l’eau, il n’y en a que 2. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la configuration tétraédrique soit régulière,
puisque les 4 doublets ne sont pas équivalents. Le fait que les angles de liaison dans l’ammoniac et dans
l’eau soient inférieurs à 109,5◦ laisse supposer que les doublets prennent plus de place dans les orbitales
non liantes que dans les orbitales liantes. Tout se passe comme si un doublet libre était plus volumineux
et plus répulsif.
Ce type d’arrangement s’observe pour les molécules entourées par cinq doublets de valence autour d’un
atome central comme pour PCl5, SF4 et ClF3. Dans le cas de PCl5, le phosphore 3s23p3 passe à un état
excité avec occupation des orbitales 3d pour adopter la configuration électronique finale, 3s1 3p3 3d1, lui
permettant de se relier à 5 atomes de chlore. On obtient une structure bipyramide à base triangle de type
AX5.
Les 3 atomes de chlore équatoriaux sont dans le même plan que l’atome de P. L’angle Cl – P – Cl dans
ce plan est de 120◦. Les 2 atomes de chlore axiaux sont au-dessus et au-dessous de ce plan équatorial
sur l’axe de la bipyramide. L’angle que font un atome de chlore axial, l’atome de P et un atome de chlore
équatorial est de 90◦. Ainsi, les atomes de chlore équatoriaux et axiaux ne sont pas équivalents et les
liaisons P – Cl axiales sont un peu plus longues (2,19 Å) que les liaisons équatoriales (2,09 Å).
Dans le cas de SF4, le soufre 3s23p4 passe à un état excité avec ouverture des orbitales 3d pour adopter
la configuration électronique finale, 3s13p43d1, lui permettant de se relier à 4 atomes de fluor. On obtient
une structure tétraèdre déformé de type AX4E1. Le doublet non liant se place dans le plan équatorial car
c’est dans ce plan que les interactions électrostatiques sont les moindres.
Dans le cas de ClF3, le chlore 3s23p5 passe à un état excité avec ouverture des orbitales 3d
pour adopter la configuration électronique finale, 3s13p53d1, lui permettant de se relier à 3 atomes de
fluor. On obtient une structure en forme de T de type AX3E2.
Ce type d’arrangement s’observe pour les molécules entourées par six doublets de valence autour d’un
atome central comme pour SF6, IF5 et [ICl4] –.
Dans le cas de SF6, le soufre 3s23p4 passe à un état excité avec occupation des orbitales 3d pour adopter
la configuration électronique finale, 3s13p33d2, lui permettant de se relier à 6 atomes de fluor. On obtient
une structure bipyramide à base carrée ou octaèdre de type AX 6. Tous les atomes de fluor sont
équivalents et tous les angles de liaison F – S – F sont de 90◦.
Dans le cas de IF5, l’iode 5s25p5 passe à un état excité avec occupation des orbitales 5d pour adopter la
configuration électronique finale, 5s15p45d2, lui permettant de se relier à 5 atomes de fluor. On obtient
une structure pyramide à base carrée de type AX5E1. Tous les angles de liaison étant équivalents, le
doublet peut se placer aussi bien en position axiale qu’en position équatoriale.
Dans le cas de [ICl4]–, l’iode 5s25p5 passe à un état excité avec ouverture des orbitales 5d pour adopter
la configuration électronique finale, 5s15p55d1, lui permettant de se relier à 4 atomes de chlore. On
obtient une structure plan carré de type AX4E2. Tous les angles de liaison étant équivalents, les doublets
peuvent se placer aussi bien en position axiale qu’en position équatoriale. Un des quatre atomes de
chlore s’additionne via une liaison dative.
NB : Les doublets libres occupent plus d’espace que les doublets liants. Pour passer de la figure
de répulsion à la géométrie réelle, il suffit de cacher les m doublets libres de la figure de répulsion
sans changer la disposition de n doublets liants.
Les doublets libres (E) sont plus volumineux que les doublets liants (X).
Les distances entre doublets non liants et doublets liants se classent ainsi :
Distance non liant / non liant < distance non liant / liant <distance liant / liant. Les interactions
répulsives entre doublets non liants et doublets liants varient en sens inverse de la distance :
Répulsion non liant / non liant > répulsion non liant / liant > répulsion liant / liant.
Ce qui se traduit par une modification des angles :
Un doublet non liant provoque l’ouverture des angles E-A-X et la fermeture des angles de liaison X-
A-X.
Remarque : les triples liaisons impliquent une géométrie linéaire et n'influencent donc pas les angles.
La nature des atomes latéraux va, elle aussi, influer sur la géométrie moléculaire.
Si ces atomes sont plus électronégatifs que l’atome central, les doublets de liaisons se
rapprocheront d’eux.
Les distances étant modifiées, la répulsion le sera également et par conséquent, la géométrie de la
molécule sera modifiée
Pour des molécules ne différant que par la nature de l'atome central, on observe également des
variations d'angles. Ces variations sont dues à la différence d'électronégativité entre l'atome central et
les atomes latéraux.
Si on compare les molécules NH3 et PH3, on remarque que les doublets sont près de N dans NH3 et à
l'inverse, près de H dans PH3. Les répulsions seront donc plus fortes dans NH3 et l'angle HNH sera
plus grand que l'angle HPH
Objectifs spécifiques :
VII.1. La Matière
La matière est constituée de tout ce qui possède une masse et qui occupe un volume dans l’espace.
Les changements d’états sont des changements physiques importants qui se produisent à des
températures qui sont caractéristiques de la substance.
Un changement physique est une transformation qui ne change pas la nature d’une substance, il implique
simplement un changement dans son état, sa forme ou ses dimensions physiques.
Un changement chimique est une transformation qui change la nature d’une substance au moyen d’une
réaction chimique.
Exemple :
Corrosion : Le fer donne la rouille
Combustion : Le bois brule pour donner de la cendre et des gaz.
On peut reconnaitre un changement chimique à certains indices :
Formation d’un gaz
Formation d’un précipité
Changement de couleur
Production d’énergie sous forme de lumière et de chaleur
VII.2.3. Classification de la matière
Les mélanges sont soit Homogène (l’eau et le sel…) soit Hétérogène (possède deux ou
plusieurs phases distinctes exemple : l’eau et l’huile…)
Les atomes peuvent s’associer pour donner des molécules ; une molécule est par conséquent une union
d’atomes.
Le nombre de mole désigne la quantité de matière, c’est le rapport de la masse du composé sur sa masse
molaire moléculaire.
𝒎
𝒏=
𝑴
Avec n : Nombre de mole
m : Masse de composé en g
M : Masse molaire moléculaire en g/mol
a) Les solutions
Une solution est un mélange homogène de deux ou plusieurs constituants (en phase liquide, solide ou
gazeuse)
Le solvant est toute substance liquide qui a le pouvoir de dissoudre d’autres substances.
Le soluté est une espèce chimique (moléculaire ou ionique) dissoute dans un solvant.
Pour indiquer la composition d’une solution, nous devons monter les types de composants ainsi que
leurs rapports ou quantités relatives. Ces quantités relatives se nomment concentration, elles s’expriment
de diverses façons selon le but envisagé :
Une solution qui contient très peu de corps dissous est dite solution diluée.
Une solution qui contient une grande quantité de corps est dite solution concentrée.
Une solution qui contient le maximum de solutés est dite solution saturée.
Expressions de la concentration
Remarques
Lorsque les substances sont présentes sous forme de trace dans une solution, il est
courant d’utiliser les notions de ppm et ppb
Parties par million = ppm = 1 mg/L
Parties par billion = ppb = 1g/L
Dans une solution, on a : ∑ Xi= 1 (La somme des fractions molaires de toutes les
composantes de la solution est toujours égale à 1).
La dilution d’une solution aqueuse consiste à en diminuer la concentration par ajout de solvant (eau).
La solution initiale de concentration supérieure est appelée solution-mère. La solution finale de
concentration inferieure est appelée solution-fille (solution diluée). Lors d’une dilution, il y a
conservation de la quantité de matière de soluté de telle sorte que l’on peut écrire : ni=nf et donc
CiVi=CfVf. Avec n: Quantité de matière ; V: Volume ; C: Concentration.
L’indice i : Etat initial et l’indice f : Etat final.
LICENCE I DE MATHEMATIQUES
DEVOIR DE CLASSE
EPREUVE DE : Chimie Générale Physique Ia
Durée : 2H
EXERCICE 1(5pts)
EXERCICE 2(5pts)
d) Décrire les propriétés principales (nature, famille, état magnétique) probables du tellure d’après
sa configuration électronique.
𝒏𝟐 𝒉²
Du rayon : r = a0n² =
𝟒𝝅𝟐 𝒎𝒆.𝒆²𝒌
𝟐𝝅𝒆²𝒌
De la vitesse : V=
𝒏𝒉
−𝟐𝝅𝟐 𝒎𝒆.𝒌²𝒆𝟒
Energie E= 𝒏𝟐 𝒉²
1 1 1
= 𝑅ℎ( 2 − )
𝜆 𝑛1 𝑛22
18750,8.10−8 1,1.107
AN n2= 3√18750,8.10−10 1,1.107 −9 = 4 ; n2= 4
1 1 1
= 𝑅ℎ( 2 − )𝑍²
𝜆 𝑛1 𝑛22
𝑛12 𝑛22
𝞴= 𝑍2 ( 𝑛22 −
𝑛12 )𝑅ℎ
9.16
𝞴= = 2,08.10-7m
1.1.107 (16−9)9
Exercice 2 :
235 1 148
92𝑈 + 0𝑛 57𝐿𝑎 + 85
𝑥𝐵𝑟 + 𝑦 10𝑛
Déterminons x et y
D’après les lois de Soddy et Fayans :
235 +1 = 148 +85 + y
92 = 57 +x
Y= 3 et x = 35
D’où l’équation devient :
235 1 148 85
92𝑈 + 0𝑛 57𝐿𝑎 + 35𝐵𝑟 + 3 10𝑛
E* = -6,8157.1011j.
X= 176526,8L= 176,5268m3
Nombre de camions :
1camion 36m3
X 176,5268m3
X=5camions.
Exercice 3
Soit 128
52𝑇𝑒
a)constitution du noyau
A= 128
Z= 52
N= 76
b) Structure électronique :
1s²2s²2p63s²3p64s²3d104p65s²4d105p4
1s²2s²2p63s²3p64s²3d104p64d105s²5p4
c)Situation de l’élément dans le tableau périodique :
Période : 5 ; Bloc : P ; Sous-groupe : VIA ; colonne : 16 e.
d) Décrivons les propriétés principales
Famille : Sulfurides
Nature : D’après SANDERSON
6> 5 non metal
Etat magnétique
Le tellure est paramagnétique car il Ya présence des électrons célibataires dans sa structure externe
5s²5p4.
Questions (4pts)
1) Calcule le rayon et la masse volumique du noyau de l’atome de l’argon (A=40).
On donne : masse du proton mp=1,7.10-27kg.
2) Connaissant le numéro atomique d’un élément chimique, que faire pour le situer dans le
tableau de classification périodique ?
EXERCICE1 (9pts)
Les moments dipolaires expérimentaux des molécules CO2 ; H2S ; SO2 ; et H2O sont données
dans le tableau suivant :
CO2 H2S SO2 H2O
𝜇(𝐷𝑒𝑏𝑦𝑒𝑠) 0,00 1,02 1,61 1,87
a) Explique pourquoi, la molécule de CO2 a un moment dipolaire nul. Dans quel état
physique, trouve t-on le CO2 dans les conditions standards ?
b) Explique pourquoi l’eau est liquide dans les conditions standards.
c) Explique pourquoi à 00c et à 1000c l’eau est respectivement à l’état solide et à l’état
gazeux
d) Détermine le moment dipolaire expérimental de la liaison S-H dans la molécule H2S
e) Détermine le moment dipolaire théorique de la liaison S-H dans la molécule H2S
f) Détermine le caractère ionique partiel de la liaison S-H dans la molécule H2S
g) Détermine le caractère ionique partiel de la liaison S-H dans la molécule H2S sachant que
𝜒𝐻 =2,20 et χS=2,58
h) Que dire des valeurs obtenues en f et g
i) Peut-on considérer cette liaison S-H comme ionique ? Justifiez.
On donne L = d = 1,33Å ; 𝛼 = 920 . 1D = 0,33.10-29c.m
EXERCICE 2 (7pts)
La formule de l’ion hexacyanoferrate est [𝑭𝒆(𝑪𝑵)𝟔]4-
a) Que représente chaque terme figurant dans la formule générale de ce complexe
chimique ?
b) Détermine le degré d’oxydation du fer dans ce complexe
c) Détermine tout en étant démonstratif, le type d’hybridation du fer dans cet ion complexe
d) En déduire la géométrie de cet ion complexe
e) Donne la représentation de Lewis de cet ion complexe.
On donne Z (fer)=26
R = 1 ,2.A1/3 fm
Etats physique :
Puisque le moment est nul, il n’Ya pas de possibilité de former les liaisons de
VANDERWAALS
Pas de liaison hydrogène
D’où l’etat individualisé des molécules : Etats gazeux.
b) Explication :
L’eau est liquide dans les conditions standards par ce que son moment dipolaire est différent de zéro,
donc possibilité de former des liaisons de Van der Waals et la présence des hydrogènes de l’eau lui
donne la possibilité de former des liaisons hydrogènes, Or ces liaisons sont des liaisons faibles, donc la
molécule ne peut exister que à l’etat liquide.
c)Explication :
L’eau est solide à 00c, car à cette température les liaisons de l’eau se contractent et se rapprochent comme
pour les solides et forment une structure compacte d’où l’etat solide.
L’eau est gazeuse à 1000c, car à cette température les liaisons hydrogène de l’eau se brisent et les
molécules s’individualisent d’où l’etat gazeux.
d) Moment dipolaire expérimental de la liaison S-H
On trouve après démonstration,
𝜇𝐻2𝑆 2 (1,02)2
𝜇SH= √2(1+𝑐𝑜𝑠92) AN 𝜇SH= √2(1+𝑐𝑜𝑠92) = 0,734D
𝜇SH= e.d
= 1,6.10-19c.1, 33.10-10m
=2,128.10-29c.m
𝜇SH exp
%SH = 𝜇SH th
100
0,242.10−29
AN %SH = 2,128.10−29
= 11,38%
g) Caractère ionique partiel
𝜒𝑆−𝜒𝐻
%SH = 3,3
100
2,58−2,20
= 3,3
100
= 11,41
h) des valeurs obtenues en f et g sont compatibles
i) cette liaison n’est pas ionique car le pourcentage est inférieure à 60%.
Exercice 2
[Fe(CN)6]4-
a)Fe : C’est l’atome central
CN : le ligand
6 : Indice de coordination
4- : charge globale de la liaison
b) Degré d’oxydation du fer :
x+ 6(-1) = -4
x= +2
n.o. Fe = +II
c)Démonstration du type d’hybridations :
On trouve après démonstration d²SP3
d)géométrie de l’ion : octaèdre
I. Questions (6,25pts)
1) Quels sont les mots remplacés par les lettres (a), (b),……(m) dans le texte suivant :
2) Quel est le nombre de neutrons, de protons et d’électrons présents dans chacun des atomes
ou des ions suivants ? (3pts)
55 40 96 48 207 2+ 80 − 122 3+ 31 3−
25𝑀𝑛 18𝐴𝑟 42𝑀𝑜 22𝑇𝑖 82𝑃𝑏 35𝐵𝑟 51𝑆𝑏 15𝑃 .
EXERCICE 1 (8,75pts) :
[𝑪𝒖(𝑵𝑯𝟑)𝟒]2+
EXERCICE 2 (5pts)
BON TRAVAIL
II.
Dans le but de situer cet élément (Z=29) dans le tableau périodique, donne :
1) Sa période(0,5pt) .2) Son bloc(0,5pt) .3) Son groupe et sous-groupe(0,5pt) .4) Sa colonne(0,5pt)
5) Sa nature avec justification(1pt)
III.
1) Choisis le nom de cet élément : a) le Fer b) le Cuivre c) L’étain (0,5pt)
2) Donne son rôle dans la vie courante(1pt).
IV.
1.En vous appuyant sur la méthode de SLATER, déterminer l’energie de l’électron externe de l’atome
de l’élément X(Z=29) ainsi que de son ion X2+(2pts).
2. .Entre l’électron externe de l’élément X et celui de son ion X2+,lequel peut –il etre arraché plus
facilement ?Quelles sont alors les fréquences(𝜗) des photons absorbés lors de ces processus ?(2pts)
Questions(7pts)
1. Quel type de liaison chimique résulte de :
a) L’attraction électrostatique entre ions ?
b) L’interaction des moments électriques ?
c) La mise en commun d’électrons ?
2.Donne la différence entre un acide de Lewis et une base de Lewis
3.Que représente chaque terme figurant dans la formule générale d’un complexe
chimique ?
4. Soit X, un élément qui contient un électron dans l’orbitale 4s et x électrons dans
l’orbitale 3d.
Z* = 2,95 si l’électron gêné appartient à 4s
Z* = 4,60 si l’électron gêné appartient à 3d
Détermine le numéro atomique Z de X
EXERCICE (13pts)
1.Quelle est la constitution du noyau de chacun des nucléides suivants ?
a) 238 92𝑈
206
82𝑃𝑏
235 207
b) 92𝑈 82𝑃𝑏
c) 232
90𝑇ℎ 208
82𝑝𝑏
Chacune de ces trois lignes représente une famille nucléaire naturelle.
2.Donne la définition d’une famille nucléaire
3.Determine le nombre de particules alpha et beta émises par chaque nucléide de départ pour aboutir
au nucléide stable.
4.Par combien d’éléments intermédiaires possibles passe-t-on dans chaque famille radioactive ?
5.Un échantillon radioactif de 235
92𝑈 est placé dans une boite qui laisse passer un étroit faisceau de ces
particules éjectées. Ce faisceau entre dans un large condensateur plan, parallèlement aux deux plaques
phosphorescentes et à équidistance de celles -ci.
a) Explique comment ce dispositif assure la séparation de ces particules dont les impacts donnent des
spots lumineux sur les plaques du condensateur.
b) Quel est le rapport des nombres d’impacts sur l’une et l’autre des plaques au bout d’un temps
suffisamment long ?
BON TRAVAIL
EXERCICE 1 (8pts)
Trois éléments, X, Y et Z appartenant à la même période, donnent avec le chlore les trois
composés suivants :
XCl3 dont la molécule est plane et triangulaire ;
YCl4 dont la molécule est tétraédrique ;
ZCl3 dont la molécule est pyramidale.
a) Quelle est la configuration de la couche externe de chacun de ces éléments ? Dans quelle
colonne de la classification périodique se trouve-t-il ?
b) En présence d’ions Cl-, XCl3 peut donner XCl4-, mais YCl4 et ZCl3 ne réagissent pas.
Déduisez-en dans quelle période se trouvent ces 3 éléments, et identifiez-les.
c) Quelle est la géométrie de XCl4- ? Possède-t-il un moment dipolaire non nul ?
EXERCICE 2(3pts)
L’élément naturel fer est constitué de quatre isotopes :
54 57
Fe (6,04 %), Ar 53,953 Fe (2,11 %), Ar 56,960
56 58
Fe (91,57 %), Ar 55,948 Fe, 0,28 %), Ar 57,959
Quelle masse atomique peut-on prévoir pour le fer naturel ?
EXERCICE 3(6pts)
Si l’électron de l’hydrogène est excité au niveau n = 4, combien de raies différentes peuvent-
elles être émises lors de son retour au niveau n =1 ?
Classez les transitions correspondantes par fréquence décroissante des photons émis
EXERCICE 4 (3pts)
Associez à chacun des cas A, B et C une ou plusieurs des caractéristiques a, b,… g.
A) Deux éléments qui ont le même nombre d’électrons dans leur couche externe…
B) Deux éléments dont les électrons externes appartiennent à la même couche…
C) Deux nucléides ne différant que par le nombre de neutrons de leurs noyaux…
a) ont des propriétés identiques e) sont dans la même période
b) ont des propriétés analogues f) sont dans la même colonne
c) ont des propriétés différentes g) sont dans la même case
d) sont dans le même « bloc » (s, p, d, f)