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Bibliographie
Roger Balian
Du microscopique au macroscopique
Cours de physique staristique de l’école polytechnique
(ellipses 1982)
Henri Bacry
Introduction aux concepts de la physique statistique (ellipses
1991)
Frederick Reif
Physique statistique volume 5 (armand colin 1972)
L.D. Landau et E.M. Lifshitz
Physique statistique (3ème edition 1980)
http://www.math.jussieu.fr/~helein/cours/mq.pdf
http://www.phys.ens.fr/~dalibard/
Chapitre 1 Introduction
1. Les états de la matière
L’état solide : Les particules ne bougent pas ou très
peu. On peut avoir des solides cristallins où les
particules occupent des sites particuliers. On a aussi
des solides dits amorphes où la position des particules
est aléatoire.
L’état liquide : Les particules sont libres et peuvent se
mouvoir dans différentes directions.
L’état gazeux : Les particules sont complètement libres
et les interactions entre ces particules sont très faibles.
Chapitre 1 Introduction
2. Mouvement Brownien
chocs
Particules en
mouvement
V1 V2
NF = NP = N/2
Chapitre 2 Notions de probabilités
1. Ensemble statistique. Probabilités
Si la pièce n’est pas truquée et que les faces sont
parfaitement identiques (le centre de gravité
coïncide avec le centre géométrique)
NF
= NF = NP = N/2
NP
Chapitre 2 Notions de probabilités
2. Propriétés
Considérons deux événements A et B:
L’événement AB est l’événement A ou B (réalisé si
soit A soit B est réalisé).
L’événement AB est l’événement A et B (réalisé si
à la fois A et B sont réalisés).
A
AB
AB
B
Chapitre 2 Notions de probabilités
2. Propriétés
Deux événements A et B sont dits incompatibles ou
exclusifs si AB= ( ne peuvent pas être réalisés
simultanément comme par exemple pour le lancer d’un
dé l’événement 1 et l’événement 3).
A
A
AB
B
B
.f (a)
i 1
P( ai ) f (ai )
fréquence d’apparition
a ai a
: Dispersion relative
a2
: Variance
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels
Factoriel : N entier, N ! = N( N-1)(N-2)…2x1
Permutation : Considérons un nombre N d’éléments numérotés
de 1 jusqu’à N. on dispose de N cases pour les ranger. Le
nombre de permutations est égal au nombre de façons de ranger
les N éléments dans les N cases.
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
On a N possibilités de remplir la 1ère case
N-1 possibilités de remplir la 2ème case
1 possibilité de remplir la dernière case
Finalement, c’est N(N-1)(N-2)….2x1 = N ! Permutations
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
Arrangements:
Considérons un nombre N éléments et un nombre n cases.
Pour remplir la 1ère case, on a N possibilités
Pour la 2ème case on a N-1 possibilités
Pour la nème case on a N-n+1 possibilités.
Finalement, c’est N(N-1)(N-2)…(N-n+1) arrangements de n
n N!
éléments parmi N éléments AN
N n !
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
Combinaison :Le nombre de combinaisons de n
éléments choisis parmi N éléments ne dépend pas de
l’ordre avec lequel on remplit les cases .
Soit:
n N!
C
N
N n ! n !
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
Problème de la marche au hasard : On prend l’exemple d’un
homme qui se déplace sur une ligne droite. Il n’as le droit que de faire
un pas soit vers la gauche soit vers la droite. Chaque pas qu’il fait est
indépendant du pas précédent. Soit d la longueur d’un pas qui est
constante. d
droite
gauche
• Exemple au tableau
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
Les combinaisons sont exclusives . Donc la probabilité de
réaliser n pas à droite parmi N pas au total est :
P (n) Pc (n)
Soit,
P(n) C Nn p n q N n
log P (n) log P(n)
dn 1!
dn 2
2!
...
n n n n
0 1
Npq
Ce qui donne finalement la distribution de Gauss :
1
2
( n n )2
2
P ( n) P (n ) e
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
Proptiétés:
TD → La valeur de P( n ) est calculée en T.D.
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
c. Distribution Gauss
P( n )
P (n)
P( n ) /e
n n 2 P ( n)
e
n
Chapitre 2 Notions de probabilités
6. Application: Gaz parfait dans un volume V
On considère un gaz parfait isolé et à l’équilibre dans une
boite de volume V.
La probabilité pour qu’une molécule soit à droite est p et
celle pour qu’elle soit à gauche est q.
P (n) C Nn p n q N n
Chapitre 2 Notions de probabilités
6. Application: Gaz parfait dans un volume V
N
Si V = V’ = V/2 → p = q = 1/2 → n
2
P(5) ~1/4 et P(2) ~1/23
x x
x x
x x x x
Situation uniforme : P(5) > P(2)
x x
x x x
x
x x x
x Situation non uniforme : P(2) < P(5)
x
x
Chapitre 2 Notions de probabilités
6. Application: Gaz parfait dans un volume V
La probabilité P(0):
N=4
4
1 1
x P(0) C40
x x 2 16
x Une image sur 16 apparaîtra sous cette forme
N=Na
Na
0 1 1 1
P(0) CN a 1024
3x10 23
1
2 2 10
23
Une image sur 103x10 apparaîtra sous cette forme
Si on prend une image par seconde il faut attendre
3x1023
Environ 10 milliards d’années pour voir apparaitre
cette forme. L’âge de l’univers: 15 milliards d’années
Chapitre 2 Notions de probabilités
6. Application: Gaz parfait dans un volume V
Conclusion
La situation de n = 0 est pratiquement irréalisable sa
probabilité tend vers 0.
Pour un système macroscopique où N ~ Na, la mesure
de n donnera toujours la valeur moyenne.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
On va combiner les lois de la mécanique classique avec
les lois de probabilités.
1. Rappel de mécanique
Soit un système de N particules.
Soit un repère galiléen (S) et vi est la
vitesse de la particule i par rapport à (S).
L’énergie cinétique du système est donnée par :
1
Ec ( s ) mi vi 2
i 2
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
1. Rappel de mécanique
On considère
le repère
barycentrique (B) tel que:
(S) (B)
v i vi ( B ) v G ( S )
G
du gaz.
Le nombre de degré de liberté est, f =3N
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
2. Espace de phase
d) Espace de phase
Système à 1 degré de liberté
On considère une masse m accrochée à un ressort.
L’ensemble forme un oscillateur harmonique.
dimensions.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
2. Espace de phase
d) Espace de phase
Système à 3 degrés de liberté
Un atome qui se déplace dans une boite de volume V.
L’état de l’atome est déterminé par la donnée des 3
coordonnées de l’espace et des 3 composantes de
l’impulsion : M(x,y,z,px,py,pz).
L’espace de phase est à 6 dimensions.
M est le point représentatif de l’état microscopique
du système et se déplace dans l’espace de phase au cours
du temps.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
2. Espace de phase
d) Espace de phase
Système à 3 N degrés de liberté
C’est le cas d’un gaz de N molécules monoatomiques.
L’état est représenté par le point M de coordonnées dans
l’espace de phase telles que :
x1…xN ;y1…yN ;z1…zN
M
Px1…pxN ;py1…pyN ;pz1…pzN
est appelé hypothèse ergodique.
Remarque:
Si on prend le cas d’un système isolé en équilibre, la densité
de phase est uniforme dans l’espace de phase et dans ce cas
tous les états microscopiques sont équiprobables. Pour que
l’hypothèse ergodique soit vérifiée, il faudrait que la trajectoire
temporelle de ce système passe par chaque point de l’espace
de phase mais ce n’est pas le cas pour certains systèmes.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
On considère un volume w dans l’espace de phase et une surface
entourant ce volume.
q, p dqdp dt
t w
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
Cette variation est due au flux de points qui entrent dans le volume w
pendant le temps dt moins celui des points qui en sortent. Ce flux est
égal
au nombre de points situé dans le volume cylindrique de longueur
v dt et de base d ,donc c’est
la densité de ces points (q,p)
multipliée v dt d
par l’élément de volume
Le bilan du flux entrant et du flux sortant est
ce flux
donné en intégrant la surface
sur
q, p vd dt
Ce qui donne: H H
div v
i qi
qi
pi
pi
q p
p q
i i i i i
0
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
Finalement, en remplaçant
div par
v son expression, on a:
H H
0
t q p p q
i i i i i
crochet de Poisson: , H
d
dt
On obtient le théorème de Liouville:
d
, H 0
La densité de phase est constante le long de la trajectoire.
dt t
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
Remarque 1 : Importance de l’énergie
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
Remarque 1 : Importance de l’énergie
On peut toujours trouver un système de coordonnées tel
que la quantité de mouvement et le moment cinétique
s’annulent. On a alors:
log = + U
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
Remarque 2 : Equilibre thermodynamique
Dans ce cas , le système ne dépend pas explicitement du
temps: 0
t
L’ensemble statistique décrit par (q,p) est stationnaire.
Pour un tel système, la moyenne de n’importe quelle
grandeur physique est indépendante du temps: le système
est en équilibre et le crochet de Poisson s’annule : , H 0
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
IV. Etats accessibles. Contraintes
a) Définition
Un système macroscopique est toujours soumis à des
contraintes (N est constant, U constant …).
Ces contraintes imposent un domaine de l’espace de
phase où la densité de phase est non nulle.
Un état accessible est un état compatible avec ces
contraintes.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
IV. Etats accessibles. Contraintes
a) Définition
Exemple: Oscillateur harmonique
On suppose que les frottements sont négligeables, donc le
système est isolé et son énergie est constante
(contrainte ← U constant ).
M(x,px)
1 px2 1
U m x 2 cte
2 m 2 px
de la zone hachurée. x L
x
Mais principe d’Heisenberg: xpx ≥ /2
-p0
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
IV. Etats accessibles. Contraintes
a) Calcul du nombre d’états accessibles
La région accessible de l’espace de phase est divisée en
cellules carrées de surface égale à h.
Chaque état microscopique du système p 0
Surface : xp =h.
représenté non par un point mais par une p
x
2 p0 L
Pour cet exemple:
h
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
IV. Etats accessibles. Contraintes
a) Calcul du nombre d’états accessibles
On considère N particules et f =3N degrés de liberté
L’espace de phase est un hyper volume à 6N dimensions.
On a pour chaque paire de coordonnées d’espace et
d’impulsion : qipi=h avec i=1, f.
Le nombre d’états accessibles est :
Hypervolume accessible
hf
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
IV. Etats accessibles. Contraintes
a) Calcul du nombre d’états accessibles
Remarque:
La dimension de la cellule n’est pas nécessairement égale à h, elle est
imposée par l’incertitude des mesures.
Mais la mécanique quantique qui, à la limite devrait donner le cas
classique impose ce facteur. En fait, l’équivalence entre les états
microscopiques en mécanique classique et les micro-états quantiques
impose un dimensionnement de la cellule tel que:
1 dpdq
d wl’espace
dw est l’élément de volume de def phase
N! h
les particules en mécanique quantique sont indiscernables, ce n’est
pas le cas en mécanique classique.
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
I. Micro-état et Macro-état
Un micro-état d’un système quantique est un état
parfaitement connu que l’on représente par un vecteur de
l’espace de Hilbert (ou ket) :
Un macro-état est un mélange statistique ou le
vecteur espace n’est pas entièrement déterminé. Il est
représenté par un ensemble de kets possibles avec la
probabilité q de chacun.
La condition de normalisation dans ce cas est:
q
1
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
II. Moyenne d’une observable
Soit un système quantique dans le micro-état pur et soit une
observable Â. La probabilité d’obtenir la valeur propre ai de
l’observable  lors d’une mesure est :
P(ai)=i
i est le projecteur sur le ket propre de  dont la valeur propre est ai.
Si le système est dans le macro-état représenté par le mélange
statistique . La probabilité pour que la mesure de l’observable Â
donne la valeur propre ai est: P (ai ) q i
A q Â
Ce qui donne :
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
III. L’opérateur densité
En faisant intervenir les vecteurs propres de l’observable  et la
relation de fermeture relative à ces vecteurs : ai ai 1
i
On peut mettre la moyenne <A> sous la forme :
A q a j ai ai  a j
i j
Ou encore:
A a j q | ai ai  a j
i j
q
On pose : D
Soit:
Remarques:
A Tr D A
P ai Tr D
i
L’ensemble des valeurs a D a forment une matrice dans
i j
la base des kets propres de l’observable Â. Seuls les éléments
diagonaux représentent les probabilités des valeurs propres.
Pour un système dans le micro-état pur , l’opérateur densité
est :
| |
D
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
III. L’opérateur densité
Exemple:
Le cas d’un spin dans le mélange statistique tel qu’il soit
orienté selon Oz avec la probabilité 1/2 ou selon – Oz avec
la probabilité 1/2.
L’opérateur densité est:
Propriétés de :
est hermitien car et 1 1
D q(|est réel
|) (| |)
Tr( ) = 1 car 2 2
car q est positif.
D
q
D D
D q 1
| est positif |
| D
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
III. L’opérateur densité
Théorème de Liouville
L’évolution dans le temps du système quantique obéit à
| (t )
l’équation de Schröndinger : i H | (t )
dt
Sachant que D | | , on peut montrer facilement:
D
i ,D
H
t
Cette relation est la version quantique du théorème de
Liouville. Le crochet de Poisson dans la relation classique
est remplacé par le commutateur dans la cas quantique.
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
IV. La mesure d’une observable
Le postulat de la mécanique quantique stipule que si le système se
trouve dans l’état avant la mesure d’une observable Â, après la
mesure, il se retrouve dans l’un des états correspondant à la projection
de sur le sous-espace associé aux valeurs propres de  :
i |
Chapitre 5 Distribution microcanonique
I. Distribution microcanonique
Un système isolé n’échangeant ni matière ni énergie avec l’extérieur
tend vers un état d’équilibre thermodynamique, son état macroscopique
est décrit par quelques variables d’état. Les contraintes imposées sur ce
système sont telles que : l’énergie interne U, le nombre de particules N et
le volume V sont fixés. Même si l’énergie est fixée, le système parcourt
tous les états microscopiques permis dans le cadre de cette contrainte.
Pour un état macroscopique, on a un nombre très élevé d’états
microscopiques. A l’équilibre, il n’y a aucune raison pour qu’un état
microscopique soit plus probable qu’un autre état microscopique. Tous
les états microscopiques sont équiprobables. C’est le postulat
d’équiprobabilité de tous les états microscopiques pour une distribution
microcanonique.
Chapitre 5 Distribution microcanonique
I. Distribution microcanonique
Exemple:
Pour un dé dont les 6 faces sont identiques sur le plan
mécanique, aucune des faces n’a une probabilité plus
élevée qu’une autre pour être réalisée lors d’un lancer.
Donc la probabilité d’avoir un numéro parmi les six est
égale à 1/6.
Chapitre 5 Distribution microcanonique
I. Distribution microcanonique
En faisant intervenir la densité de phase, l’équiprobabilité
implique que (q,p) est constante dans le domaine du
volume de phase imposé par la contrainte U U ,U dU .
q, p const. U U ,U dU
Soit :
q, p 0 ailleurs
1
U U , U dU
(U )
0 ailleurs
Chapitre 5 Distribution microcanonique
II. Calcul du nombre d’états microscopiques
1) Densité d’états
Hypothèses :
dU petit à l’échelle macroscopique : dU U
dU grand à l’échelle microscopique : dU U/
L’énergie U et le volume V imposés sont des contraintes
dans l’hypervolume de phase. Le volume V dans lequel est
confiné le système impose une contrainte sur les
coordonnées spatiales des particules tandis que la
contrainte sur l’énergie U correspond à une intégration sur
une hypersurface.
Chapitre 5 Distribution microcanonique
II. Calcul du nombre d’états microscopiques
1) Densité d’états
Exemple: L’oscillateur harmonique (f = 1)
M(x,px)
L’hypervolume est le plan (x,px), et l’hypersurface imposée
px
par la contrainte de l’énergie U fixée est l’ellipse.
Le nombre d’états microscopiques correspondant x
à un état macroscopique (U, N et V donnés) est
proportionnel à l’hypersurface définie par la contrainte
de l’énergie et du volume(équiprobabilité des états).
Cette hypersurface appelé densité d’états est : (U ) dqdp
E U
Le nombre d’états microscopiques est :
U U dU
Chapitre 5 Distribution microcanonique
II. Calcul du nombre d’états microscopiques
1) Densité d’états
L’intégral dqdp est généralement difficile à calculer.
E U
Par conséquent, pour calculer (U), on considère les
hypervolumes (U) et (U+dU) tels que :
(U) est l’hypervolume dont l’énergie E < U
(U+dU) est l’hypervolume dont l’énergie E < U+dU
Dans ce cas, le nombre d’états microscopiques compris
dans la bande U ,U dU est donné par :
d U
U ( U dU U ) dU
dU
U
Chapitre 5 Distribution microcanonique
II. Calcul du nombre d’états microscopiques
2) Exemples
Exemple 1: Particule libre dans une boite à une dimension
|
o x
Contraintes : 0≤x≤L
U = constante px 2 m U
0
Lx x
2 2 mU L
On a: U
h
d 2 m L 12
La densité d’états dans ce cas est : U U
dU h
1
2 m LU 2
Et le nombre d’états microscopiques est : U dU
h
Chapitre 5 Distribution microcanonique
II. Calcul du nombre d’états microscopiques
2) Exemples
Exemple 2: Système macroscopique N= Na
On montre que: f
U
U C
f
Hypervolumeaccessible p
... dp ...dp
p
1 3N
i 3N
... dq1...dq3 N 1 3 N 3 N
h q1 q3 N h
C
Vi
i C Vi 3 N
1
A t = 0 la probabilité d’avoir la partie droite pleine est et celle de
i
l’avoir vide est nulle donc tous les états microscopiques ne sont pas
équiprobables. Le système n’est pas en équilibre. Il évolue vers
l’équilibre tel que tous ses états microscopiques soient équiprobables
Chapitre 5 Distribution microcanonique+
+
Vf i 1
SI 2 P Na 0
Vi f 2
Donc, l’évolution du système quand on enlève la paroi est irréversible.
Remarque:
Si la paroi est au bord de la boite alors Vi=Vf i=f le processus est
réversible.
Chapitre 5 Distribution microcanonique
III. Entropie statistique
Soit un système isolé constitué de 2 sous systèmes (S 1) et (S2) avec
les variables d’état respectivement (U 1, N1 et V1) et (U2, N2 et V2).
Ces 2 systèmes échangent de l’énergie, de la matière et du volume.
U1 U2
U = U1+U2 = const. dU = 0 dU1 = -dU2
N1 N2
V1 V2 N = N1+N2 = const. dN = 0 dN1 = -dN2
V = V1+V2 = const. dV = 0 dV1 = -dV2
Après un certain temps, l’équilibre est atteint et les valeurs U i,Ni et Vi ;
i =1,2 atteignent leurs valeurs moyennes. Le nombre d’états
microscopiques du système global est égal au produit des nombres
des états microscopiques des deux sous systèmes (les deux sous
U 1 U1 2 U 2
systèmes sont indépendants):
Chapitre 5 Distribution microcanonique
III. Entropie statistique
Pour un système isolé en équilibre le nombre d’états
microscopiques est maximal (Théorème H): max d 0
Ce qui donne: 1d 2 2 d 1 0
Soit encore : d ln 1 d ln 2 0
On peut réécrire la condition d’équilibre sous la forme :
d ln 0 soit ln ln max
En thermodynamique, l’entropie S est maximale lorsque le
système est en équilibre et l’entropie de deux sous
systèmes est égale à la somme des entropies de chacun
d’eux. Donc, on a: S= k ln
Chapitre 5 Distribution microcanonique
III. Entropie statistique
Soit une grandeur A, sa moyenne est donnée par :
A q, p A q, p dqdp
I. Introduction
Définition de la chaleur:
Situation initiale : On considère un système isolé (A)
UA=cte
Situation finale : On met le système A au contact d’un autre système B
UAvarie
I. Introduction
Définition de la chaleur:
On suppose que les parois sont rigides et fixes. Dans ce
cas, le système A échange uniquement de la chaleur avec
le système B:
UA = QA
UB = QB
C est isolé → UA + UB = UC = const.
UA + UB = 0 Q A + QB = 0
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
SC S A S B
0
U A C-U
Et on a : UB = U U A
A
U
U A U U A U
A A U A A U A
S B S
A l’équilibre : B
U A U B
S A S B
U A U U B U U B
A U A B
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
Donc, l’équilibre1thermique est
S satisfait si: TA = TB
Remarque : T U V , N
On définit le paramètre par :
U
S const. f k log
1 S fk U f
const. k T const.
T U U f
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
SC S A S B
0
U A U U A U U A U B U U B
A U A
A B
1 1
TA TB
A l’équilibre thermique et mécanique, on a:
SC S A S B
0
VA V VA V V A VB V V B
A V A
A B
PA PB
TA TB
TA TB et PA PB
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
le volume de (B)
Réservoir de chaleur
fB fA
(B)
TB (A) C = AB est isolé, UC = UA+UB = const.
UA const.
B(UC-Ui) : Le nombre d’états accessibles à (B) d’énergie est U B=UC-Ui
C(UC) : Le nombre d’états accessible à (C).
pi la probabilité pour (A) d’être dans un état microscopique d’énergie U i.
C U C , U i B U C U i
pi
C U C C U C
log B U C U i log B U C
0
d log B U C U i
Ui
dU B U U C
B
d
2
log U U i U i
2
B
2
C
2 ...
dU B
d log B U C U i
1 dS B
1
On a: dU B k dU B kT
U B UC
Chapitre 7 Distribution canonique
1 C
Avec:
kT
Condition de normalisation : p
i
i Tr D 1
Chapitre 7 Distribution canonique
On pose: f ( pi ) U i pi U et g ( pi ) pi 1
i i
Et le maximum de la fonction entropie avec les contraintes est donnée
par le maximum de la fonction : h( pi ) S ( pi ) bf ( pi ) ag ( pi ) sans les
contraintes.
On dérive la fonction h(pi) par rapport à pi :
dS ( pi ) bdf ( pi ) adg ( pi ) 0
k dp ln p 1) bU dp adp 0
i
i i i i i dpi
k ln pi k bU i a 0
bU i
pi C e k
Chapitre 7 Distribution canonique
Z e i
i
Z
Z est la fonction de partition de la distribution canonique.
e Ui
pi
Z
e U ( q, p )
( q, p )
1 U (q, p )
e dqdp
hf
1 U ( q, p )
Avec : Z e dqdp
hf
Chapitre 7 Distribution canonique
III. Fonction de partition
Valeurs moyennes des grandeurs physiques du système :
U
Forces généralisées: W X dx dU X
x Q
U i 1 U U i 1 U i
X pi
i
e i
x Z i x
Z i x
e
1
X log Z
x
F
X
x
Chapitre 7 Distribution canonique
IV. Application de la distribution canonique
a) G.P monoatomique
Une molécule peut être considérée comme un petit système en contact
avec le thermostat qui est constitué par toutes les autres molécules.
2
Son énergie est : p
2 m
dP = probabilité pour r et pvérifient : r r , r dr et p p, p dp
1 e d 3r d 3 p
dP 3
h z0
z0 est la fonction de partition d’une particule.
Chapitre 7 Distribution canonique
IV. Application de la distribution canonique
a) G.P. monoatomique
px2 p2y pz2
1
z0 3 dxdydz e 2 m dp
x dp y dp z
h
V I
La probabilité pour un atome de posséder la vitesse
v v, v dv
1 m v2
d Pv Ce 2 d 3v
Et le nombre d’atomes possédant la vitesse est:
v v, v dv
3
1 m v2
N (v)d v C ' e 2 d 3v
Distribution des vitesses de Maxwell
Chapitre 7 Distribution canonique
IV. Application de la distribution canonique
b) G.P. polyatomique
Le mouvement est décomposé en 2 mouvements :
Mouvement de translation du centre de gravité
Mouvement interne autour de G (rotation et vibration)
h h
z0 z0
Z z0
N
Donc la fonction de partition du gaz est:
3 N /2
Soit: 2 m k T
Z V N 2
h
Chapitre 7 Distribution canonique
V. Energie interne d’un G.P
a) G.P. monoatomique
iii. Les grandeurs caractéristiques du G.P.
L’énergie interne:
log Z log z0 3
L’énergie libre: U N N U N kT
2
F k T log Z
L’entropie:
3N k T 2 m k T
F N k T log V log
La pression 2 h2
U F 3 3 2 m k T
S N k kN log V N k log
T 2 2 h2
F k T log Z log z0
P N k T
V V V
N kT
P
V
Chapitre 7 Distribution canonique
V. Energie interne d’un G.P
b) G.P. quelconque
L’énergie d’une molécule est la somme de l’énergie de translation et de
l’énergie de rotation et de vibration:
i ce
La fonction de partition d’une molécule est dans
cas: i int
itrans
z0 e i e itrans
e i int
i itrans i int
z0 z0par
L’énergie moyenne trans z0int
molécule:
U N
3
U N G.P.
L’énergie interne du int (T )que de la température.
k T neNdépend
2
Pression du G.P.
F
P N kT log z0
V V
N kT
P
N kT log z0trans N kT log z0int
V
V V
ne dépend pas deV
N kT
V 0
Chapitre 7 Distribution canonique
VI. Equipartition de l’énergie
En général l’énergie d’un système dépend de la position et de
l’impulsion :
Supposons que l’énergie contient un terme quadratique tel que:
U (q1...q f , p1... p f )
(ex : l’oscillateur harmonique )
2
U a q U '(q ...q , p ... p )
1 2 f 1 f
On cherche à calculer la moyenne du terme quadratique :
1 2
U k x ...
2
aq12
Chapitre 7 Distribution canonique
VI. Equipartition de l’énergie
2 U
aq12
1 e dq1...dp f
... aq
U
... e dq1...dp f
aq 2
aq e
2
1
aq12
dq1
... e U '
dq2 ...dp f
e ... e
1 aq12 U '
dq1 dq2 ...dp f
a
2 a 3
aq12
aq e
2
1 dq1
1
aq12
aq12 kT
aq12 2
e dq1
a
Chapitre 7 Distribution canonique
Par définition: U
Cv
T V
L’énergie moyenne d’un GP est :
3
G.P. monoatomique int=0 U N k T N int
2
U 3 3
Cv N k Nk
T V 2 2
3
Cv nR
2
Chapitre 7 Distribution canonique
VI. Capacité calorifique des G.P
G.P. diatomique
x
On néglige la rotation autour de z et
Les mouvements de vibrations.
z
On a : y
m1 m2
rot
2 I x I y
Chapitre 7 Distribution canonique
VI. Capacité calorifique des G.P
G.P. diatomique x
1 L2x Ly
2
rot z
2 I I y
m1 m2
2
3 3 1 L2x 1 Ly 3 1 1
k T rot k T kT kT kT
2 2 2I 2 I 2 2 2
5
kT
2
Finalement on a :
5 5
U N k T Cv nR
2 2
Chapitre 7 Distribution canonique
VI. Capacité calorifique des G.P
G.P. diatomique
x
Mécanique quantique
rot ne varie pas de façon continue et la valeur minimale est égale à2
rot j j 1 z
pi2 1
m 2 qi2
1 2m 2
z0 e
dqi dpi
h
pi2
2 kT
1
1
m 2 q 2
i
2m z 0
z0 e 2
dqi e
dpi h
h
2 kT 2 mkT
m 2
N
2 kT
Z
h
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
1. Oscillateurs harmoniques classiques
Energie libre:
2 kT
F kT log Z NkT log
Pression h
log Z
P 0
V
Energie interne :
log Z
U NkT
Entropie :
U F 2 kT 2 U
S Nk 1 log Nk 1 log
T h Nh
L’expression de l’entropie coïncide avec celle de la distribution
microcanonique.
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
2. Oscillateurs harmoniques quantiques
L’énergie d’un oscillateur harmonique est donnée par :
1
n n ; n 0,1, 2,...
2
La fonction de partition d’un oscillateur harmonique est :
n 1
z0 e n e 2
n n
e 2
z0 e 2 e n
z0
n 1
e
e
n
z0 e 2
n
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
2. Oscillateurs harmoniques quantiques
La fonction de partition des N oscillateurs est:
N
e 2
Z
1 e
L’énergie interne:
log Z N 1 e
U 2
2 1 e
N 1 e
U
On retrouve le cas classique quand T : 2 1 e
NkT
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
2. Oscillateurs harmoniques quantique
L’énergie libre:
N 2kT
F kT log Z
2
1
log1 e
La pression:
F
P 0
V
L’entropie:
U F 1 e k
S
T
N
T
log 1 e
1 e
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
2. Oscillateurs harmoniques quantiques
La capacité calorifique:
e
2
U 1
Cv Nk
2
T N ,V kT 1 e
e
2
Si T est élevée alors tend vers 0 : Cv Nk
2
kT 1 e
Si T alors Cv Nk nR
Donc si la température est élevée, on retrouve la capacité
2
calorifique d’un oscillateur harmonique classique.
kT
Si T 0 alors Cv 0
Si la température est très basse, les effets quantiques sont dominants, la
capacité calorifique tend vers 0.
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
2. Oscillateurs harmoniques quantiques
La capacité calorifique:
Le rapport mesure compare la différence d’énergie entre les niveaux
kT
quantiques à l’énergie thermique moyenne disponible.
Si kT est élevée, la structure discrète des niveaux d’énergie n’apparaît plus et le
Comportement devient classique. Par contre, si cette valeur est faible
(température proche du zéro absolu), alors
l’énergie interne est celle du niveau
fondamental (n=0 et U=N/2).
Toutes les particules se retrouvent sur
le niveau fondamental. La capacité
d’absorber de l’énergie pour passer
aux niveaux supérieurs est nulle (Cv=0).
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
3. Modèle de Langevin
On considère un système de N molécules dipolaires dans un champ
magnétique . Les dipôles ont tendance à s’aligner sur la direction du
champ magnétiquepour minimiser leur énergie magnétique (principe de
l’énergie minimale).BD’autre part, pour une température donnée le
mouvement statistique tend à contrecarrer cet alignement (principe
d’entropie maximale).
On modélise ce phénomène, en considérant un système de N dipôles
discernables placés dans un champ magnétique parallèle à Oz. Les
mouvements de translation sont négligés.
B
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
3. Modèle de Langevin
Fonction de partition:
L’énergie du système est :
U i B
Chaque état microscopique correspond à la donnée
i de N valeurs des 2
angles i et i de l’orientation des dipôles dans l’espace.
On suppose qu’il n’y a pas d’interactions entre les dipôles :
Z z0
N
L’énergie d’un dipôle est :
Pour calculer z0, il faut intégrer sur tous l’espace de phase.
B B cos( )
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
3. Modèle de Langevin
Fonction de partition:
Ici l’espace de phase est définie par les deux angles sphériques et .
z
L’angle solide correspondant est donné par : sin d d B
2
B B cos
z0 e dΩ e d sin d
0 0
y
1
B cos Bx
z0 2 e sin d 2 e dx
0 1 x
e B e B
z0 2
B
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
3. Modèle de La ngevin
La probabilité pour un dipôle d’avoir une orientation entre et +d
et entre et +d est :
z
e B cos sin d d B
d P , sin d d
1
z0
Avec,
sin cos y
sin sin
cos
x
1 1 B cos
2 e sin d
z0 B 0
1 1
z0
z0 B
1
log z0
B
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
3. Modèle de Langevin
Le moment magnétique total M est :
F
M N NkT log z0 kT log Z
B B B
Le calcul donne: e B e B
M NkT log 2
B B
M
N eB
e B
1
B B
e e B
1
M N coth B
B
La fonctionde Langevin:L ( x )
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
3. Modèle de Langevin
Le tracé de la variation du moment magnétique total en fonction de la
variable est:
• Pour T x0 on
a: B
Tous les dipôles sont orientés
M dans
N
la direction du champ magnétique.
• Pour T (25°) on a:
est linéaire en fonction N2
du champ magnétique. M B
3appelé
Le coefficient de proportionnalité est
kT susceptibilité magnétique:
M
N2 C
3kT T
Loi de Curie
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
4. Système paramagnétique de Pauli
La projection du moment magnétique de spin sur l’axe Oz ne peut
prendre que deux valeurs : z e
Z z0
N
Les dipôles sont supposés ne pas interagir entre eux:
La fonction de partition z0 est : z e e B e e B
0
La valeur moyenne du moment magnétique totale est : M N
e e B e e B
M N e B B
e e e
e
M N eth( e B )
• Si 0 x B M N
T e e
Tous les dipôles sont orientés dans la direction du champ magnétique et on
arrive à la saturation.
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
4. Système paramagnétique de Pauli
M N eth( e B)
• T 0 x e B M N e
Si
Tous les dipôles sont orientés dans la direction du champ magnétique et
on arrive à la saturation.
e2 B
• SiT x e B 0 M N 0
kT
Les dipôles ont autant de chances d’être orientés dans la direction du
champ que dans la direction opposée et2 la résultante est nulle.
e B
• Si B 0 x e B 0 M N
kT
Si T est de l’ordre de la température ambiante et B est faible nous avons
la relation de Curie : e2 C
N
kT T
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
5. Fonction de partition de rotation d’une molécule diatomique
x
2
h
J J ( J 1) 2
; J 0,1, 2,...
8 I
z
y
m1 m2
J J 1 r
z0 rot 2 J 1 e T
J
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
5. Fonction de partition de rotation d’une molécule
diatomique x
J J 1 r y
z0 rot 2 J 1e T
dJ m1 m2
chgt de variable : y J 2 J dy (2 J 1) dJ
r
y
z0 rot e T
dy
0
T
z0 rot
r
Chapitre 7 Distribution canonique
VII. Application de la distribution de Boltzmann
5. Fonction de partition de rotation d’une molécule diatomique
Energie de rotation:
log Z rot log z0 rot log z0 rot dT
U rot N N
T d
2 log z0 rot
U rot NkT
T
U rot NkT
Capacité calorifique:
U r
Cv Nk
T
Chapitre 8 Distribution grand canonique
I. Distribution grand canonique
Le système étudié est un système ouvert qui peut échanger de
l’énergie
et desdeparticules.
Réservoir chaleur
et de particules : (B)
T,
Système(A)
C = AB est isolé,
UB,NB
T,
UA,NA UC = UA+UB = const.
NC = NA+NB = const.
Ui U
1 B 1
On a: UC UC
Ni N
1 B 1
NC NC
Chapitre 8 Distribution grand canonique
I. Distribution grand canonique
On note PN,i la probabilité pour (A) d’être dans un état microscopique i
d’énergie Ui et un nombre de particules N. Dans ce cas, l’énergie de
(B) est: UB= UC-Ui et le nombre de particules de (B) est NB= NC-Ni.
Soit C(UC,Ui, NC,N) : le nombre d’états accessibles à (C) tels que A
possède l’énergie Ui et le nombre de particules N.
Soit B(UC-Ui, NC-N) : le nombre d’états accessibles à (B) dont
l’énergie est UB=UC-Ui et le nombre de particules est NB=NC-N.
Soit C(UC,NC) : le nombre total d’états accessibles à (C).
C U C , U i , N C , N i B U C U i , NC Ni
p N ,i
C U C , NC C U C , NC
Chapitre 8 Distribution grand canonique
I. Distribution grand canonique
Le développement limité de log B(UC-Ui, NC-N) donne:
1 S 1
k U B kT
log B U C U i , N C N i
log B U C U i , N C N i , log B U C , N C Ui
U B U U
B C
log B U C U i , N C
N i
N i ...
N B
UU B C
1 S
k N B kT
e
U q , p N
N , q, p
1 U q , p N 3 N
N 0 h
3N
e d q d 3N
p
Remarque:
Remarque :
Dans le cas ou les particules sont indiscernables il faut diviser la
fonction de partition par le facteur de Gibbs :
1 1 U q , p N 3 N
ZG T ,V , 3N
e d q d 3N
p
N 0 N ! h
Chapitre 8 Distribution grand canonique
II. Fonction de partition grand canonique
La fonction de partition grand canonique peut se mettre sous la forme :
1
Z G T ,V , e N
3N
e U q , p 3 N
d q d 3N
p
N 0 h
Z G T ,V , e N
Z (T ,V , N )
N 0
Z T ,V , N e Ui (U ,V , N )
i
i
Chapitre 8 Distribution grand canonique
II. Fonction de partition grand canonique
La fonction de partition grand canonique peut se mettre sous la forme :
1
Z G T ,V , e
N
3N
e U q , p 3 N
d q d 3N
p
N 0 h
Z G T ,V , e
N
Z (T ,V , N )
La fonction de partition grandN canonique
0
est une somme des fonctions
de partition canonique pondérée par le facteur e , N eest la fugacité.
Z T ,V , N e Ui (U ,V , N )
i
(Ui,V,N) est le nombre d’étatsi microscopique d’énergie Ui.
Chapitre 8 Distribution grand canonique
II. Fonction de partition grand canonique
Si les particules n’interagissent pas, la fonction de partition grand
canonique est :
Z G T ,V , e N
z0 (T ,V )
N
N 0
Z G T ,V , e z0 (T ,V )
N
N 0
e z0 (T ,V )
Z T ,V , e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
II. Fonction de partition grand canonique
Valeurs moyennes des grandeurs caractéristiques du système :
Nombre moyen de particules :
N N pN ,i
N ,i
1 Ui N
N
ZG
Ne
N ,i
1 1 Z G
N
Z G
1 log Z G
N
Chapitre 8 Distribution grand canonique
II. Fonction de partition grand canonique
Valeurs moyennes des grandeurs caractéristiques du système :
Energie interne :
1 U i N
U
ZG
U e
N ,i
log Z G
U N
Le grand potentiel:
T ,V , kT log Z G
La pression:
P
V
Chapitre 8 Distribution grand canonique
II. Fonction de partition grand canonique
Valeurs moyennes des grandeurs caractéristiques du système :
L’entropie :
S k pN ,i log pN ,i
N ,i
S k pN ,i log Z G U i N
N ,i
S pN ,i k log Z g pN ,i k U i pN ,i k N
N ,i N ,i N ,i
k log ZG 1U N
T T
U N
S k log Z G
T
U N
S U TS N
T
Chapitre 8 Distribution grand canonique
III. Distribution grand canonique pour un gaz parfait
Pas d’interactions entre les particules donc on a:
e z0 (T ,V )
Z G T , V , e
Avec:
3/2
2 m k T
z0 V 2
h
Ce qui donne: 3
e V 2 mkT 2
Z G T ,V , e h2
Grand potentiel :
3
2 mkT 2
kT log Z G kTe V 2
h
Chapitre 8 Distribution grand canonique
III. Distribution grand canonique pour un gaz parfait
Entropie :
3 3 3
2 mkT 2 mkT 3 2 mkT 1
2 2 2
S ke V 2 e V 2 kTe V 2
T h T h
T
2 h
N U
T T T
Chapitre 8 Distribution grand canonique
U, N, V T, N, V T, , V
1 p N ,i e
U i N
p pi e Ui
ZG e
U i N
Z e U i
i N ,i
1 log Z G
N
log Z log Z G
U U N
U r1 N1 U r2 N 2
ZG e
N1 , r1
e
N 2 , r2
Z G Z1G Z 2G
-
N 0
1
e z0 (T ,V )
N
Z G T ,V ,
N 0 N !
e z0 (T ,V )
Z T ,V , e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
1. Système à deux niveaux d’énergie
La fonction de partition d’une particule est:
z0 (T , V ) e e
Ce qui donne :
e e e
Z G T ,V , e
e e
U N
e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
1. Système à deux niveaux d’énergie
Nombre moyen de particules sur les deux niveaux :
N N1 N 2 N N1 N 2
U i N1 N 2 U N1 N 2
On trouve:
e
N1 N
e e
e
N 2 N
e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
1. Système à deux niveaux d’énergie
Comparaison avec la distribution canonique
Le système est fermé avec un nombre N de particules.
1 1
Z
N!
0
z
N
N!
e e
N
log Z log z0
U N N log e e
e e
U N
e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
1. Système à deux niveaux d’énergie
Comparaison avec la distribution canonique
p1 la probabilité pour une particule d’être dans l’état d’énergie et p2
celle dans l’état d’énergie -. On a :
e e
p1
z0 e e
e e
p2
z0 e e
Par conséquent, le nombre moyen de particules sur chaque niveau :
e e
N1 N p1 N N
z0 e e
e e
N 2 N p2 N N
z0 e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
2. Adsorption
• Les parois d’un recipient contenant un gaz
• peuvent adsorber les atomes du gaz dans
• des sites particuliers. On modélise ce
• phénomène en considérant que le solide
• constituant les parois est un système en
• contact avec un réservoir de température
• T et de potentiel chimique . Le réservoir
• ici est le gaz contenu dans le récipient.
La fonction de partition grand canonique
Chaque site qui adsorbe un atome du gaz est indépendant des autres.
La fonction de partition grand canonique du système (tous les sites) est
le produit des fonction de partition individuelles de chaque site.
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
2. Adsorption
La fonction de partition grand canonique
Les sites sont indépendants et discernables:
n
ZG Z 0G
Un site contient soit un atome et possède donc l’énergie -0, soit il est
vide et son énergie est nulle. Ceci donne pour la fonction de partition
grand canonique d’un site :
Z 0G 1 e 0
0
Z 0G 1 e
Ce qui donne :
n
0
ZG 1 e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
VI. Quelques applications de la distribution grand canonique
2. Adsorption
Le nombre moyen de atomes
1 log Z G e e 0
Na n
1 e e 0
et
P ij (r ,...r ,...r ,...) 2 (r ,...r ,...r ,...)
1
j
i 1
i
j
1
P ij (r ,...r ,...r ,...) (r ,...r ,...r ,...)
1 j i 1 i j
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
ij donc:
Les deux valeurs propre de l’opérateur de permutation sont
P
1La fonction d’onde est symétrique
1La fonction d’onde est antisymétrique
Pour un nombre quelconque de permutation, on associe l’opérateur
:P
P (r , r ...r ) (r , r ..., r )
1 2 N p1 p2 pN
On considère un système de N particules n’interagissant pas entre elles.
N
h
H i
On résout l’équation
i aux valeurs propres de l’hamiltonien à une particule:
hi i (ri ) i i (ri )
La fonction d’onde du système est alors:
(r1 , r2 ...rN ) 1 (r1 )2 (r2 )... N ( rN )
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
En notation de Dirac, le vecteur ket associé est:
k1 , k2 ,...,.k N k1 k2 ... k N
k1,…,kN désignent les nombres quantiques associés aux états à une
particule occupés.
Le vecteur bra correspondant s’écrit:
k1 , k2 ,...,.k N k N ... k2 k1
La fonction d’onde (r1 , r2 ...rN ) ne posséde pas la propriété de symétrie
ou
d’antisymétrie assurant l’indiscernabilité des particules. Une combinaison
cette fonction est aussi
linéaire de toutes les permutations possibles deH
solution de l’équation aux valeurs propres de
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
La fonction d’onde antisymétrique est donnée par:
1 (r1 ) 1 (r2 ) . . . 1 (rN )
2 (r1 ) 2 (r2 ) . . . 2 (rN )
1 . . . . . .
A
r1 , r2 ,..., rN
N! . . . . . .
. . . . . .
(r ) (r ) . . . N ( rN )
N 1 N 2
Déterminant deSlater
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
La fonction d’onde symétrique est donnée par:
1 (r1 ) 1 (r2 ) . . . 1 (rN )
2 (r1 ) 2 (r2 ) . . . 2 (rN )
. . . . . .
S
r1 , r2 ,..., rN norm
. . . . . .
. . . . . .
(r ) (r ) . . . (r )
N 1 N 2 N N
Permanent
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
III. Remarque
Pour la fonction d’onde antisymétrique, 2 particules ne peuvent pas être
dans le même état quantique sinon 2 lignes du déterminant seront
identiques ce qui donnera un fonction d’onde antisymétrique nulle : C’est
le
principe de Pauli pour les fermions.
Fermions: spin 1/2 entier (électron, proton, neutron, muons.)
1
Bosons: spin entier (photon, méson, particules … )
N!
Les facteurs et norm sont des facteurs de normalisation.
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
IV. Exemple
Système de 2 bosons:
Distribution de MB: k1 , k2 ..., k N 1 (r1 )2( r2 )...N ( rN )
S S
Distribution de BE: k1 , k2 ..., k N (r1 , r2 ,..., rN )
A
A
Distribution de FD: k1 , k2 ..., k N ( r1 , r2 ,..., rN )
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
I. Fonction de partition canonique
doivent vérifier l’équation aux valeurs propres:
Les fonction propres de H N
k , k ..., k
H
AS
E k1 , k2 ..., k N
AS
, avec E ki
1 2 N
i 1
Pour la distribution de MB: N
ki
1
Z (T , V , N )
N ! k1 ,k2 ...k N
k1 , k2 ..., k N e i k1 , k 2 ..., k N
1 N
ki
N ! ki i 1
k i e ki
1 N ki
N ! i 1 ki
k i e ki
1 N ki
N ! i 1 ki
e
ki ki
1
zi
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Pour la distribution de BE et de FD, les états symétriques et antisymétriques
sont complètement déterminés si on connaît les états d’énergie à une particule
occupés et le nombre de particules occupant chacun de ces états.
La répartition {n1, n2, …} des nombres d’occupations des états d’énergie à
une particule permet de connaître l’état du système.
Bosons: nk = 0,1,2,3,…
Fermions: nk = 0,1
AS
Au lieu de caractériser l’état du système par k1 , k2 ..., ,kilN devient
possible de le caractériser par le vecteur d’état n1 , n2 ...,
AS
Exemple :
Système de 2 fermions: A
0, 0,1, 0, 0,1,...
Système de 2 bosons: S S
0, 0,1, 0, 0,1,... ou 0, 0, 2, 0, 0, 0,...
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Les nombres
d’occupation doivent vérifier les deux conditions suivantes:
nk N .
k 1
n
k 1
k k E.
L’équation aux valeurs propres devient:
n , n ,...
H
AS
E n1 , n2 ,...
AS
1 2
De même, on a:
n , n ,...
N
AS
N n1 , n2 ,...
AS
1 2
Et:
nk n1 , n2 ,...
AS AS
nk n1 , n2 ,...
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Deux états sont identiques si et seulement si tous les nombres d’occupation nk
coïncident exactement.
AS AS
n1 ', n2 '..., n1 , n2 ..., n1 ' n1 n2 ' n2 ...
AS
n1 , n2 ...,
L’expression de l’opérateur densitéde probabilité dans la base :
nk k
AS n , n ...,
AS e k 1
Avec:
nk k
Z T ,V , N e k 1
nk
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Ici la sommation est effectuée sur toutes les répartitions permises {nk} des
nombres d’occupation. Chacune de ces répartitions correspond à un microétat
du système. Cette sommation obéit aux 2 contraintes suivantes :
nk 0,1 pour les fermions
.
nk 0,1,..... pour les bosons
. n
k 1
k N
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
III. La fonction de partition grand canonique
L’opérateur densité est donné par:
AS
AS n , n ..., AS 1 N
H
n , n ..., AS
n1 ', n2 '..., D n1 ', n2 '..., e
Z T , V ,
1 2 1 2
nk k
e k 1
est donnée par:
La fonction de partition grand canonique n2 ' n2 ...
Z T ,V ,
n1 ' n1
Il n’y a plus la contrainte nk ksur
les répartitions {nk}, puisque le nombre
T ,V ,
deZparticules
totaln’es plus
e fixé à N.
k 1
nk
n
k 1
k N
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
IV. Application à la distribution de MB
1
g
gMBMB
est{nle
k } poids de la répartition {n k} dans le cadre de la distribution MB
n1 ! n2 !...nk !...
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
IV. Application à la distribution de MB
nk
e e ... e
n1 n2 nk
1 2 k
n1 0, n2 0,... nk 0 n1 ! n2 ! nk !
...
k
e e
k 0
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
V. Application à la distribution de BE
Pour la distribution BE, le poids d’une répartition donnée {nk} est :
g BE{nk } 1
e e ...e
n1 n2 nk
n1 0, n2 0,...nk 0
1 2 k
...
1
k 0 1 e k
e
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
VI. Application à la distribution de FD
Pour la distribution FD, le poids d’une répartition donnée {nk} est :
1 si nk 0,1
g FD{nk }
0 si n 0,1
k
nk
1
e e ...e
n1 n2 nk
n1 0, n2 0,...nk 0
1 2 k
...
1 e e k
k 0
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
I. Introduction
Le gaz idéal de Bose Einstein donne un gaz parfait dans la limite classique qui
correspond à des températures élevées ou/et des densités faibles:
N 3 N h2
1
V V 2 m k T
II. Le facteur de Bose
On a: nk tr D
n
k S
n1 , n2 ,...,
{ nk }
n n , n ,...,
D k 1 2
S
nk k
1
n1 , n2 ,..., nk n1 , n2 ,...,
S S
e k 0
Z BE T , V , {nk }
nk k
1
Z BE T , V , {nk }
nk e k 0
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
nk k
1 1
nk
Z BE T ,V , k {nk }
e k 0
T ,
1
k
log Z BE T , V ,
1
nk
e
k
1 <nk>
0
0 1 2 3
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
kT log Z BE T ,V ,
En utilisant l’expression de la fonction de partition grand canonique, on obtient:
On a : kT log
k 0
1 e
k
e
N
T ,V
U T S N pV S
T V ,
p
V T ,
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
.
.
N Tr DN
N
S
n1 , n2
,..., N
D n , n ,...,
1 2
{nk }
S
On obtient:
N
T ,V
1
N k
nk
k 0 e 1 k 0
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
V. Energie interne
L’énergie interne est donnée par:
tr D
U H H
Soit:
U
log Z BE T ,V , N
d’énergie à une particule est très faible et on
La différence entre les niveaux
peut remplacer la sommation sur les niveaux d’énergie par une intégration:
k
U k
g() est la densité d’étatk e 1
à 0une particule, c’est le nombre d’états dont l’énergie
est comprise entre et +d.
g d
k
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
V. Energie interne
Les états d’énergie à une particule donnés par:
2
2
k
Ce quik donne: 2
2 mV 3
3 1
V
k
On obtient:
4 2 3
2 m 2 2 d
g ( )
1
N k
nk
k 0 e 1 k 0
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
1
2 V 3
1
On pose : x=3
N 2 m d
2 2
h 0 e 1
V
log Z BE T ,V , 3
g 5/2
Les intégrales
V
N g 3/2deBose
sont les fonctions
3 Einstein
1
x k 1
g k dx avec 0 1 et k
k 0 e 1
1 x
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
3/2
2 m k T
N
Pour =1: V
ex g (1)=2.612 2 g 3/2
3/2
Le nombre de particules
hsur l’étatsfondamental est:
1
N0
e 1
2/3
2 2 N
Tc
2.6122/3 m k V
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein