Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Plan du cours
I- Généralités
- Introduction
- Notions de probabilités
IV- Applications
- Gaz parfait
- Gaz en interaction
- Magnétisme
V- Distribution grand-canonique
- Position du problème
- Statistique de Bose-Einstein
- Statistique de Fermi-Dirac
VI- Applications
- Rayonnement
- Solide
- Gaz en interaction…
Références:
- L. Landau et E. Lifchitz : Physique statistique
- B. Diu: Physique statistique
1
Chapitre I - Généralités / introduction
Chapitre I
Introduction et généralités
1- Introduction générale
2
Chapitre I - Généralités / introduction
Chapitre I : généralités
1- Introduction:
L'étude d'un système mécanique classique commence par la recherche de ses
degrés de liberté, c’est à dire, le nombre de paramètres nécessaires pour déterminer
complètement la position géométrique du système. La solution consiste à donner ces
paramètres en fonction du temps en partant des principes fondamentaux du
raisonnement classique, Newtonien , analytique,….La première consiste à écrire la loi
de la dynamique: Fext = M et l'autre à partir des équations de Lagrange, d'Hamilton,
t2
ou du principe de moindre action: A = L dt = 0 . Cette procédure définit un
t1
déterminisme qui relie les conditions initiales à tout ce qui va se passer ultérieurement
dans le temps. Aussi, on peut savoir la vitesse du système à tout moment une fois la
position maîtrisée. La voie analytique permet une généralisation de ce concept en
introduisant un espace des phases à 2s dimensions, s étant le nombre de degrés de
libertés et dont les coordonnées et les impulsions généralisées sont représentées
respectivement par les quantités qi ( i =1,…..,s) et pi ( i =1,…..,s), reliées par les
Schéma montrant la trajectoire de phase: l'évolution des états entre deux instants t1 et t2 dans
l'espace des phases représenté par q et p.
3
Chapitre I - Généralités / introduction
L'ensemble des états du système entre deux instants sera dit la trajectoire de
phases. La fonction de Lagrange dépend des coordonnées généralisées qi (t ) et des
4
Chapitre I - Généralités / introduction
représentation de Dirac ( ou bras-ket ). Pour caractériser une particule au point r et à
l'instant t, on définit une fonction d'onde (r , t ) de nature complexe et de carré
2
sommable, telle que le carré de sa norme (r , t ) représente la probabilité de trouver
la particule à la position r et l'instant t. Dans la représentation de Dirac, l'état quantique
n'est plus une fonction d'onde, mais un vecteur dans un espace des états quantiques
appelé espace de Hilbert, soit , et dont le conjugué est . La probabilité s'obtient
trouve dans l'état quantique et c'est aussi une valeur propre de l'opérateur Ĥ . En
général, nous avons: Ĥ = Hˆ cin + Hˆ pot , incluant les contributions cinétique et potentielle
du système. Les vecteurs propres de Ĥ sont les états quantiques du système et les
valeurs propres associées sont tout simplement les énergies formant un spectre
discret E1 , E 2 , E3 ,......
5
Chapitre I - Généralités / introduction
un ket (vecteur dans un espace des états) qui est tout simplement un vecteur propre
de l'Hamiltonien et dont la valeur propre associée représente l'énergie du système
dans cette état.
Ce qui a été dit précédemment, concerne un système dont le nombre de degrés
de liberté s est petit. Lorsque s est important (ex: système de plus de 3 particules), la
solution de l'équation fondamentale classique, ou celle de Schrödinguer quantique
devient en général impossible à obtenir. D'une autre manière, lorsque le système est
macroscopique (s>>1), la connaissance des détails à faibles échelles (microscopique)
doit générer les propriétés du système entier.
Lorsque le nombre de degrés de libertés est important (système
macroscopique), la solution des équations de mouvements classique ou quantique
devient impossible. D’autres parts, le comportement collectif du système fait apparaitre
des nouvelles lois qui n’existent pas pour les cas individuels.
Expérimentalement, les valeurs mesurées représentent les valeurs moyennes
des quantités mesurés associés à l'ensemble du système avec s>>1. D'où l'idée de
construire un outil théorique qui doit retrouver l'ensemble des données
macroscopiques du système à partir de moyennes de ce qui se passe à l'échelle locale
ou microscopique.
La physique statistique est une version de la physique théorique des systèmes
macroscopiques (s>>1). Elle permet, à partir des données microscopiques locales, de
remonter pour étudier globalement le système à l'aide d'une description statistique et
s'applique à tous les domaines de la physique. Ces dernières années, plusieurs
applications des idées de la physique statistique sont introduites dans l'étude des
systèmes à caractère chimique ou biologique…. De ce fait, un rappel des notions de
probabilités s'avère très utile.
Voir aussi :
Cours de mécanique analytique
Cours de mécanique quantique
Notion de spin