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Bibliographie
Roger Balian
Du microscopique au macroscopique
Cours de physique staristique de l’école polytechnique
(ellipses 1982)
Henri Bacry
Introduction aux concepts de la physique statistique (ellipses
1991)
Frederick Reif
Physique statistique volume 5 (armand colin 1972)
L.D. Landau et E.M. Lifshitz
Physique statistique (3ème edition 1980)
http://www.math.jussieu.fr/~helein/cours/mq.pdf
http://www.phys.ens.fr/~dalibard/
Chapitre 1 Introduction
1. Les états de la matière
L’état solide : Les particules ne bougent pas ou très
peu. On peut avoir des solides cristallins où les
particules occupent des sites particuliers. On a aussi
des solides dits amorphes où la position des
particules est aléatoire.
L’état liquide : Les particules sont libres et peuvent se
mouvoir dans différentes directions.
L’état gazeux : Les particules sont complètement libres
et les interactions entre ces particules sont très faibles.
Chapitre 1 Introduction
2. Mouvement Brownien
chocs
Particules en
mouvement
V1 V2
V1 V2
N 1 (t )
La valeur moyenne N 1 (t ) est
F
Chapitre 2 Notions de probabilités
NF = NP = N/2
Chapitre 2 Notions de probabilités
NF
= NF = NP = N/2
NP
Chapitre 2 Notions de probabilités
2.Propriétés
3. Considérons deux événements A et B:
L’événement AB est l’événement A ou B (réalisé si
soit A soit B est réalisé).
L’événement AB est l’événement A et B (réalisé si
à la fois A et B sont réalisés).
A
AB
AB
B
Chapitre 2 Notions de probabilités
2. Propriétés
Deux événements A et B sont dits incompatibles ou
exclusifs si AB= ( ne peuvent pas être réalisés
simultanément comme par exemple pour le lancer
d’un dé l’événement 1 et l’événement 3).
A
A
AB
B
B
2. Propriétés
P()=1
P( )=0
Pour deux événement incompatibles A et B, la
probabilité de AB est P(AB)=P(A)+P(B).
Pour deux événements quelconques A et B, la
probabilité de AB est P(A B)=P(A)+P(B)- P(AB)
(voir demo TD)
Pour deux événements indépendants A et B, la
probabilité de AB est P(AB)=P(A)*P(B)
Chapitre 2 Notions de probabilités
Probabilité conditionnelle
3.
4. C’est la probabilité de réaliser l’événement A
lorsque l’événement B est réalisé. Elle est donnée par :
P(A B)
P(A /B)
P(B)
5. Dans le cas ou les deux événement A et B ne sont
pas
6. indépendants, on a: P(AB)=P(B)*P(A/B),
7. Exemple
8. le lancer d’un dé: Evénement A: 3
9. P(A/B)=1/4
10. Evénement B: 3
Chapitre 2 Notions de probabilités
9. Propriétés : a P ( ai ) ai
i 1
.f ( a ) P ( a ) f ( a )
n
i i
.f ( a ) g( a ) f ( a ) g ( a )
i 1
. f ( a ) f ( a )
Chapitre 2 Notions de probabilités
aai a
: Dispersion relative
a
2
: Variance
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels
Factoriel : N entier, N ! = N( N-1)(N-2)…2x1
Permutation : Considérons un nombre N d’éléments numérotés
de 1 jusqu’à N. on dispose de N cases pour les ranger. Le nombre
de permutations est égal au nombre de façons de ranger les N
éléments dans les N cases.
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
b. On a N possibilités de remplir la 1ère case
c. N-1 possibilités de remplir la 2ème case
d.
e.
f. 1 possibilité de remplir la dernière case
g. Finalement, c’est N(N-1)(N-2)….2x1 = N ! Permutations
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
Arrangements:
Considérons un nombre N éléments et un nombre n cases.
Pour remplir la 1ère case, on a N possibilités
Pour la 2ème case on a N-1 possibilités
Pour la nème case on a N-n+1 possibilités.
Finalement, c’est N(N-1)(N-2)…(N-n+1) arrangements de n
N!
éléments parmi N éléments A n
N n !
N
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
Combinaison :Le nombre de combinaisons de n
éléments choisis parmi N éléments ne dépend pas de
l’ordre avec lequel on remplit les cases .
5. Distribution binomiale
a. Quelques rappels:
Le nombre de combinaison est donc égal au nombre
d’arrangements divisé par le nombre de permutations n !
n
AN
CN
n
n!
Soit:
N!
CN
n
N n ! n !
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
c. Problème de la marche au hasard : On prend l’exemple d’un
d. homme qui se déplace sur une ligne droite. Il n’as le droit que de
faire
e. un pas soit vers la gauche soit vers la droite. Chaque pas qu’il
fait est d
f. indépendant du pas précédent. Soit d la longueur d’un pas qui est
g. constante.
droite
gauche
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
• Question: Après N pas au total, quelle-est la
probabilité que l’homme ait fait n pas a droite?
• Réponse: Il s’agit de savoir combien on peut former
de combinaisons de n pas à droite parmi N pas au
total et quelle est la probabilité de chacune de ces
combinaisons?
• Donc cette probabilité est proportionnelle à : C
n
N
• Les pas sont indépendants donc la probabilité d’une
séquence est : P ( n ) p q
n N n
c
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
• Distribution binomiale
• Exemple au tableau
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
c. Les combinaisons sont exclusives . Donc la probabilité
de
d. réaliser n pas à droite parmi N pas au total est :
P (n) Pc ( n )
Soit,
n
P (n) C Nn n
p q
N
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
c. Proptiétés:
TD → La valeur la plus probable de n est : nmax= Np n=
L’écart quadratique est: = pqN
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
c. Distribution Gauss
d. On considère la distribution binomiale lorsque N 1.
e. Question: Quelle-est la valeur n pour laquelle p(n) est
f. Maximale?
Réponse: P(n) max → log(P(n)) max
d l og P ( n ) l og ( P ( n 1) l og P ( n ) P ( n 1)
l og
dn n 1 n P ( n )
Car: N 1 → n 1 → n+1-n dn (n peut être considérée
comme une variable continue).
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
c. Distribution Gauss
d. En remplaçant par leur expression P(n+1) et P(n), on a :
d l og P ( n ) N n p
l og 0 n N p n
e. dn n q limité de log(P(n)) au voisinage de
Le développement :
n
2
d l og P ( n ) n n 2
d l og P ( n ) n n
l og P ( n ) l og P ( n ) 2
...
dn 1! dn 2!
n n
n n
1
( n n )
2
2
P (n) P (n) e
2
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
b. Distribution binomiale
c. Proptiétés:
TD → La valeur de P(n ) est calculée en T.D.
Chapitre 2 Notions de probabilités
5. Distribution binomiale
c. Distribution Gauss
P( n )
P (n)
P( n ) /e n n 2 P (n)
e
n
Chapitre 2 Notions de probabilités
9.x x x
x
Situation uniforme : P(5) > P(2)
x x x x
x x
10.xx x
x
x
x
x Situation non uniforme : P(2) < P(5)
x
x
x
Chapitre 2 Notions de probabilités
N=Na
Na
1 1 1
P (0) C N 0
1
2
24 23
a 10 3 x 10
2 10
23
3 x 10
Une image sur 1 0 apparaîtra sous cette forme
Si on prend une image par seconde il faut attendre
23
i 2
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
1. Rappel de mécanique
2. On considère le repère barycentrique (B) tel que:
(S) (B)
vi v i (B ) v G (S)
G
2
4. m est la masse totale du système
Si fluctue alors
L’énergie potentielle est définie à une constante prés.
Donc, l’énergie interne est définie aussi à une
constante prés. C’est sa variation qui possède une
signification physique.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
2. Espace de phase
a) Etat macroscopique et état microscopique
Etat macroscopique : donnée des paramètres
macroscopiques tels que la température, la pression,
l’énergie….
Etat microscopique : donnée de l’état précis de toutes
les particules du système. Par exemple, pour un gaz de
molécules : l’état microscopique de ce système est
connu si on connait les données de position et
d’impulsion de toutes les molécules contenues dans
ce gaz.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
b) Espace de phase
c) Degré de liberté
d) Le nombre de degrés de liberté d’un système f est
égal
e) au nombre de coordonnées spatiales indépendantes à
f) l’aide desquelles on décrit le système.
g) Exemple:
G
h) Une molécule monoatomique, f =3
i) Une molécule diatomique, f =5
j) Un gaz parfait de N molécules monoatomiques, f =3N
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
2. Espace de phase
c) Exemple du gaz parfait monoatomique
d) On considère un gaz parfait monoatomique de N
molécules.
Etat macroscopique: donnée de T,r P U,….. pi
i
2 m 2
M(x,px)
d) A un instant donné, l’état du système estp x
A A q , p q , p d qd p
est appelé hypothèse ergodique.
Remarque:
Si on prend le cas d’un système isolé en équilibre, la densité
de phase est uniforme dans l’espace de phase et dans ce cas
tous les états microscopiques sont équiprobables. Pour que
l’hypothèse ergodique soit vérifiée, il faudrait que la trajectoire
temporelle de ce système passe par chaque point de l’espace
de phase mais ce n’est pas le cas pour certains systèmes.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
On considère un volume w dans l’espace de phase et une surface
entourant ce volume.
q, p dqdp dt
t w
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
Cette variation est due au flux de points qui entrent dans le volume w
pendant le temps dt moins celui des points qui en sortent. Ce flux est
égal
au nombre de points situé dans le volume cylindrique de longueur
v dt et de base d ,doncc’estla densité de ces points (q,p) multipliée
par l’élément de volume v dt d
Le bilan du flux entrant et du flux sortant est
donné en intégrant ce flux sur la surface
q , p v d dt
Théorème de la divergence
q, p v d dt di v v dqdp dt
w
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
c) L’ensemble statistique garde un nombre N constant de systèmes,
on a
d) ni apparition
ni disparition
de systèmes à l’intérieur du volume w,
donc : di v v d w 0
w
t
H H
Ce qui donne: di v v qi pi
i q i p i
q p p q i
i i
i i
0
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
c) di v v
Finalement, en remplaçant par son expression, on a:
H H
0
t i q i p i p i q i
cr och et d e P oi sson : , H
d
dt
d
d) On obtient le théorème de Liouville: , H 0
e) dt t
La densité de phase est constante le long de la trajectoire.
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
c) Remarque 1 : Importance de l’énergie
d
d) Si 0 , alors la densité de phase est une combinaison de q
dt
et p
e) indépendante du temps. C’est une intégrale du mouvement.
f) De plus si nous avons 2 sous-systèmes, la densité de phase du
g) système total est égale au produit des densité de chacun:
12=12
h) Donc, on a le logarithme de la densité de phase qui est additif:
i) log 12 = log 1 +log 2
j) Ceci implique que log est une combinaisons linéaire des
intégrales
Chapitre 3 Description d’un système
statistique classique
3. Densité de phase
b) Théorème de Liouville
c) Remarque 1 : Importance de l’énergie
d) On peut toujours trouver un système de coordonnées
tel
e) que la quantité de mouvement et le moment
cinétique
f) s’annulent. On a alors:
g) log = + U
de la zone hachurée. x L
x
p x
A q Â
Ce qui donne :
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
III. L’opérateur densité
En faisant intervenir les vecteurs propres de l’observable  et la
relation de fermeture relative à ces vecteurs : a i a i 1
On peut mettre la moyenne <A> sous la forme : i
A q a j ai ai  aj
Ou encore: i j
A a j q | ai a i  aj
i j
On pose : D q
D est l’opérateur densité. Il suffit de connaître l’opérateur densité d’un
système pour calculer les moyennes de toutes les observables.
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
III. L’opérateur densité
On peut réécrire la moyenne de  en fonction de l’opérateur densité:
A a j | D Â aj
j
Soit: A T r D A
Remarques:
La probabilité de la mesure de la valeur ai est donnée par:
P a T r D
i i
L’ensemble des valeurs a
D a j forment une matrice dans
i
Propriétés de D :
est hermitien car D q et q est réel
D
Tr( D ) = 1 car q 1
| D | est p osi ti f | car
q est positif.
Chapitre 4 Description d’un système
statistique quantique
III. L’opérateur densité
IV. Théorème de Liouville
V. L’évolution dans le temps du système quantique obéit
à | ( t )
i H | ( t )
VI. l’équation de Schröndinger
D | |
: dt
i |
Chapitre 5 Distribution microcanonique
I. Distribution microcanonique
II. Un système isolé n’échangeant ni matière ni énergie avec
l’extérieur
III. tend vers un état d’équilibre thermodynamique, son état
macroscopique
IV. est décrit par quelques variables d’état. Les contraintes imposées
sur ce
V. système sont telles que : l’énergie interne U, le nombre de
particules N et
VI. le volume V sont fixés. Même si l’énergie est fixée, le système
parcourt
VII. tous les états microscopiques permis dans le cadre de cette
contrainte.
VIII. Pour un état macroscopique, on a un nombre très élevé d’états
IX. microscopiques. A l’équilibre, il n’y a aucune raison pour qu’un état
Chapitre 5 Distribution microcanonique
I. Distribution microcanonique
II. Exemple:
III. Pour un dé dont les 6 faces sont identiques sur le
plan
IV. mécanique, aucune des faces n’a une probabilité plus
V. élevée qu’une autre pour être réalisée lors d’un lancer.
VI. Donc la probabilité d’avoir un numéro parmi les six
est
VII. égale à 1/6.
Chapitre 5 Distribution microcanonique
I. Distribution microcanonique
En faisant intervenir la densité de phase, l’équiprobabilité
implique que (q,p) est constante dans le domaine du
volume de phase imposé par la contrainte U U , U dU.
q , p con st . U U ,U dU
Soit :
q , p 0 a i l l eu r s
d P 1 q , p dw con st . dqdp
1
U
I. Distribution microcanonique
II. On obtient finalement pour la distribution
microcanonique
III. une densité de phase sous la forme :
1
U U ,U dU
(U )
0
a i l l eu r s
Chapitre 5 Distribution microcanonique
px
4) par la contrainte de l’énergie U fixée est l’ellipse.
5) Le nombre d’états microscopiques correspondant
x
6) à un état macroscopique (U, N et V donnés) est
7) proportionnel à l’hypersurface définie par la contrainte
8) de l’énergie et du volume(équiprobabilité des états).
9) Cette hypersurface appelé densité d’états est (U: ) dqdp
E U
10) Le nombre d’états microscopiques est :
U U dU
Chapitre 5 Distribution microcanonique
2 2 mU L
On a: U
h
d
1
2m L
La densité d’états dans ce cas est : U U 2
dU h
1
2m LU 2
On montre que: f
U
U C
f
i ...
p1 p3 N
3N
dq1 ...dq 3 N 3N
h h
q1
q
3N
C
Vi
i C V i 3 N
1
A t = 0 la probabilité d’avoir la partie droite pleine est et celle de
i
l’avoir vide est nulle donc tous les états microscopiques ne sont pas
équiprobables. Le système n’est pas en équilibre. Il évolue vers
l’équilibre tel que tous ses états microscopiques soient équiprobables
Chapitre 5 Distribution
microcanonique++
III. Evolution d’un système isolé
Après un intervalle de temps t = 0, le système atteint l’équilibre.
Cherchons la probabilité pour retrouver la situation initiale :
x x x x x x x
x x
x x x x x
x x x x
x x x xx
x x x x x x x
x
Vf i 1
SI 2 P 0
Vi f 2
Na
V. Pour l’entropie, on a:
S q , p k l n d qd p
VI. En remplaçant par son expression 1 on obtient:
VII.
Remarque: S k l n d qd p
S P1 , P2 , ... Pn k Pi l n Pi
i
I. Introduction
II. Définition de la chaleur:
III. Situation initiale : On considère un système isolé (A)
UA=cte
Situation finale : On met le système A au contact d’un autre système B
UAvarie
I. Introduction
II. Définition de la chaleur:
III. On suppose que les parois sont rigides et fixes. Dans
ce
IV. cas, le système A échange uniquement de la chaleur
avec
V. le système B:
• UA = QA
• UB = QB
C est isolé → UA + UB = UC = const.
UA + UB = 0 QA + QB = 0
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
S B S B
U A U B
Et on a : UB = UC-UA
S A S B
U A U U A
U B U U B
A B
A l’équilibre :
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
1 S
On pose :
T U V , N
Donc, l’équilibre thermique est satisfait si: TA = TB
Remarque :
1 l og ( )
On définit le paramètre par :
kT U
Propriétés de la température absolue:
U
Pour un grand système (N1) : S con st . f k l og
1 S f k U f
con st . kT con st .
T U U f
Chapitre 6 Interaction entre systèmes
Piston mobile
Réservoir de volume (A)
UA const.
B(UC-Ui) : Le nombre d’états accessibles à (B) d’énergie est UB=UC-Ui
C(UC) : Le nombre d’états accessible à (C).
pi la probabilité pour (A) d’être dans un état microscopique d’énergie Ui.
C U C , U i B U C U i
pi
U
C C U
C C
d l og B U U i 1 dS B 1
C
On a: dU k dU kT
B
U B U C
B
Chapitre 7 Distribution canonique
Ce qui donne : p i C
e kT
C U C
1 C
Avec:
kT
p
i
i
Tr D 1
Chapitre 7 Distribution canonique
dS ( p i ) b df ( p i ) a dg ( p i ) 0
k dp
i
i
l n pi 1) b U i dp i a dp i 0 dp i
k ln pi k bU i a 0
b U i
pi C e k
Chapitre 7 Distribution canonique
e
i
Z
Z
i
Z est la fonction de partition de la distribution canonique.
U i
e
pi
Z
1 U
Avec :
(q, p)
Z f
e d qd p
h
Chapitre 7 Distribution canonique
III. Fonction de partition
Valeurs moyennes des grandeurs physiques du système :
1 U i 1 Z l og Z
Energie interne: U U i p i U e
i
i Z i Z
l og Z
Entropie: S k p i l og p i k k l og Z
i
U F
S
T
Forces généralisées: W X dx
U
Forces généralisées: W X dx dU X
x Q
U i 1 U i U i 1 U i
X pi e i x e
i x Z i x Z
1
X l og Z
x
F
X
x
Chapitre 7 Distribution canonique
a) G.P monoatomique
b) Une molécule peut être considérée comme un petit système en
contact
2
c) p
avec le thermostat qui est constitué par toutes les autres
molécules. 2 m
d) r : p
Son énergie est r r , r dr et p p , p dp
3 3
dP = probabilitédpour
P
1ete vérifient
d r d p:
3
h z0
V I
1 m v 2
N (v )d v
3
C 'e 2 3
d v
Distribution des vitesses de Maxwell
Chapitre 7 Distribution canonique
p x2 p y2 p z2
V
d V
3 2m 2m 2m
On a: r z0 3
e e e dp x dp y dp z
r
h
a x 2
On sait que:
e dx
a
V 3
Ce qui donne: z0 3 2 m k T
h
l og z0 3 1 3
L’énergie moyenne par atome est: kT
2 2
Chapitre 7 Distribution canonique
N
iii. Donc la fonction de partition du gaz z0
Z est:
2 m k T
3 N /2
iv. Soit: Z V N
2
h
Chapitre 7 Distribution canonique
L’énergie libre: F k T l og Z
3N k T 2 m k T
F N k T l og V l og 2
2 h
U F 3 3 2 m k T
L’entropie: S N k kN l og V N k l og 2
T 2 2 h
F k T l og Z l og z0
La pression P N kT
V V V
N kT
P
V
Chapitre 7 Distribution canonique
z0 z0 tr a n s z0 i n t
L’énergie moyenne par molécule:
l og z0 l og z0 tr a n s l og z0 i n t 3
kT i nt (T )
2
Chapitre 7 Distribution canonique
Pression du G.P.
F
P N kT l og z 0
V V
N kT
P
N kT l og z 0 tr a n s N kT l og z 0 i n t V
V V
n e d ép en d p a s d eV
N kT
V 0
Chapitre 7 Distribution canonique
1
(ex : l’oscillateur harmonique U k x
2
...)
2
U
Par définition: Cv
T V
3
L’énergie moyenne d’un GP est : U N kT N int
2
G.P. monoatomique int=0
U 3 3
Cv N k N k
T V 2 2
3
Cv nR
2
Chapitre 7 Distribution canonique
G.P. diatomique x
L 2x L 2y
1
On a : r ot
2 Ix Iy
G.P. diatomique x
L 2 L 2y
1
x z
2 I
r ot
I y
m1 m2
2 2
3 3 1 Lx 1 Ly 3 1 1
kT r ot kT kT kT kT
2 2 2 I 2 I 2 2 2
5
kT
2
Finalement on a : 5 5
U N kT Cv nR
2 2
Chapitre 7 Distribution canonique
G.P. diatomique x
2
Mécanique quantique r ot j j 1
z
2I y
m1 m2
2
rot ne varie pas de façon continue et la valeur minimale est égale à
I
i 2m 2
2. Le Hamiltonien de ce système est:
3. La fonction de partition est :
Chapitre 7 Distribution canonique
2 kT
N
Z
h
Chapitre 7 Distribution canonique
Entropie :
U F 2 kT 2 U
S N k 1 l og N k 1 l og
T h N h
L’expression de l’entropie coïncide avec celle de la distribution
microcanonique.
Chapitre 7 Distribution canonique
e 2
Z
1 e
L’énergie interne:
l og Z N 1 e
U 2
2 1 e
N 1 e
U
On retrouve le cas classique quand T : 2 1 e
N kT
Chapitre 7 Distribution canonique
VII.
Application de la distribution de Boltzmann
2.Oscillateurs harmoniques quantiques
La capacité calorifique:
U 1
2
e
Cv N k
T N , V kT 2
1 e
2
e
Si T est élevée alors tend vers 0 : Cv Nk
kT
2
1 e
Si T a l or s C v N k nR
Donc si la température est élevée, on retrouve la capacité
2
calorifique d’un oscillateur harmonique classique.
kT
Si T 0 a l or s C v 0
Si la température est très basse, les effets quantiques sont dominants,
la
capacité calorifique tend vers 0.
Chapitre 7 Distribution canonique
2
B B cos
z0 e dΩ e d si n d
0 0
y
1
B cos Bx
2 e si n d 2 e
z0 dx
0 1 x
B
e e B
z0 2
B
Chapitre 7 Distribution canonique
z0
Avec,
si n cos y
si n si n
cos
x
2
1 B cos
si n cos
z0
cos d si n e si n d
0
0
si n cos 0
De la même manière, on a :
si n si n 0
Le moment moyen d’un dipôle est donc dirigé selon Oz
Chapitre 7 Distribution canonique
• Pour T (25°) on a:
M
du champ magnétique.
Le coefficient de proportionnalité est appelé susceptibilité
N
2
magnétique: C
kT
3
T
L oi d e C u ri e
Chapitre 7 Distribution canonique
• Si 0 x e B M N e
T
y
m1 m2
N
Pas d’interactions entre les molécules Z r ot z0 r ot
La fonction de partition canonique de rotation d’une molécule est:
J
z 0 r ot gJe
J
r
J J 1
z 0 r ot 2 J 1 e T
J
Chapitre 7 Distribution canonique
J J 1 r y
z 0 r ot 2 J 1e T
dJ m1 m2
ch g t d e v ari ab l e : y J 2 J d y ( 2 J 1) d J
r
y
z 0 r ot e T
dy
0
T
z 0 r ot
r
Chapitre 7 Distribution canonique
VII.
Application de la distribution de Boltzmann
5.
Fonction de partition de rotation d’une molécule diatomique
Energie de rotation:
l og Z r ot l og z0 r ot l og z0 r ot dT
U N N
r ot
T d
2 l og z 0 r ot
U N kT
r ot
T
U
r ot
N kT
Capacité calorifique:
U r
Cv Nk
T
Chapitre 8 Distribution grand canonique
I.
Distribution grand canonique
Le système étudié est un système ouvert qui peut échanger de l’énergie
et des particules.
R éser v oi r d e ch al eu r C = AB est isolé,
et d e par ti cu l es : (B )
T, UC = UA+UB = const.
U B,N B S y stèm e( A )
T,
U A ,N A NC = NA+NB = const.
On a:
U U
i
1 B
1
U C
U C
Ni NB
1 1
NC NC
Chapitre 8 Distribution grand canonique
U q , p N
e
N , q, p
1
h
U q , p N 3N 3N
3N
e d qd p
N 0
Remarque:
Remarque :
Dans le cas ou les particules sont indiscernables il faut diviser la
fonction de partition par le facteur de Gibbs :
1 1
Z G T , V , 3N e
U q , p N
d
3N
qd
3N
p
N 0 N! h
Chapitre 8 Distribution grand canonique
Z T , V , N e U i
(U i , V , N )
i
Chapitre 8 Distribution grand canonique
Z T , V , N e U i
(U i , V , N )
i
1 U i N
N
ZG
Ne
N ,i
1 1 Z G
N
ZG
1 l og Z G
N
Chapitre 8 Distribution grand canonique
l og Z G
U N
Le grand potentiel:
T , V , kT l og Z G
La pression:
P
V
Chapitre 8 Distribution grand canonique
z0V
2
h
Ce qui donne: 3
2 mkT
e V
2
e
2
h
Z G T , V ,
Grand potentiel :
3
2 mkT 2
kT l og Z G kT e V
2
h
Chapitre 8 Distribution grand canonique
2 mkT 2
N Ve
h
2
Energie interne du gaz :
l og Z G
U N
3
3
2 mkT 3 2 mkT
N e V
2 2
U e V kT
h
2
2 h
2
0
3
U N kT
2
Chapitre 8 Distribution grand canonique
2 mkT
2
P kT e
V h
2
N kT
P
V
Entropie :
3 3 3
N U
T T T
Chapitre 8 Distribution grand canonique
l og Z G
1
N
l og Z l og Z G
U U N
S k l og F kT l og Z kT l og Z G
Chapitre 8 Distribution grand canonique
(S)=(S1)+(S2)
(S) échange l’énergie et
la matière avec le réservoir
(S1)et (S2) sont indépendants
N N1 N 2
Chapitre 8 Distribution grand canonique
U r1 N 1 U r 2 N 2
ZG e
N 1 , r1
e
N 2 , r2
ZG Z 1G Z 2G
-
2. On trouve:
e
N 1 N
e e
e
N 2 N
e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
l og Z l og z0
U N N l og e e
e e
U N
e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
4. Par conséquent,
e le nombre
e moyen de particules sur chaque
N 1 N p1 N N
niveau : z0 e e
e e
N 2 N p2 N N
z0 e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
0
Z 0G 1 e
Ce qui donne :
n
0
ZG 1 e e
Chapitre 8 Distribution grand canonique
Na n
1e e 0
0
e e
U n 0 0
1e e
U N a0
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
I. Introduction
En mécanique quantique les particules identiques sont
indiscernables.
L’indiscernabilité des particules est liée à l’invariance du
P
Hamiltonien.
ij
P i j
H
Pour tout i,j=1…N avec ij
Sachant qu’on a :[ , ] = 0.
P i j ( r1 , ...r , ...r j , ...) ( r1 , ...r , ...r j , ...)
Cherchons les
i
valeurs propres
de cet opérateur:
i
( r1 , ...r j , ...ri , ...) ( r1 , ...r , ...r j , ...)
i
( r , ...r , ...r , ...) ( r , ...r , ...r , ...)
P ij 1 j 1 i
i j
( r , ...r , ...r , ...)
P ( r1 , ...r , ...r j , ...)
2
ij
et
1 ij
i 1
P i j ( r1 , ...r , ...ri , ...) ( r1 , ...r , ...r j , ...)
j i
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
Les deux valeurs propre de l’opérateur de permutation
P sont donc:
ij
h résout
On
i
( r ) l’équation
i i
( r ) aux valeurs propres de l’hamiltonien à une
i i i
particule:
( r1 , r 2 ...r N ) 1 ( r1 )2 ( r 2 )... N ( r N )
La fonction d’onde du système est alors:
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
En notation de Dirac, le vecteur ket associé est:
k1 k 2 ... k N
k 1 , k 2 , ..., .k N
k1,…,kN désignent les nombres quantiques associés aux états à une
particule occupés.
Le vecteur bra correspondant s’écrit:
k 1 , k 2 , ..., .k N k N ... k 2 k
1
La fonction d’onde ( r1 , r 2 ...r N ) ne posséde pas la propriété de
symétrie ou
d’antisymétrie assurant l’indiscernabilité des particules. Une
combinaison
H
linéaire de toutes les permutations possibles de cette fonction est
aussi
solution de l’équation aux valeurs propres de
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
La fonction d’onde antisymétrique est donnée par:
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
II. Fonction d’onde symétrique et fonction d’onde antisymétrique
La fonction d’onde symétrique est donnée par:
(r )
1 1
(r1 2
) . . . (r1 N
)
2
( r1 ) 2
( r2 ) . . . 2
( rN )
. . . . . .
S
r1 , r 2 , ..., r N n orm
. . . . . .
. . . . . .
( r1 ) ( r2 ) . . . ( rN )
N
N N
P erm an en t
Chapitre 9 Les fonction d’onde
symétrique et antisymétrique
III. Remarque
Pour la fonction d’onde antisymétrique, 2 particules ne peuvent pas
être
dans le même état quantique sinon 2 lignes du déterminant seront
identiques ce qui donnera un fonction d’onde antisymétrique nulle :
C’est le
principe de Pauli pour les fermions.
Fermions:1 spin 1/2 entier (électron, proton, neutron, muons.)
N! k1 , k 2 ... k N
k 1 , k 2 ..., k N 1 ( r1 )2 ( r 2 )... N ( r N )
( r1 , r 2 , ..., r N )
S
Distribution de MB: k1 , k 2 ..., k N S
( r1 , r 2 , ..., r N )
A
Distribution de BE: k1 , k 2 ..., k N A
Distribution de FD:
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
I. Fonction de partition canonique
doivent vérifier l’équation aux valeurs propres:
Les fonction propres de
H N
k , k ..., k
H
AS
E k 1 , k 2 ..., k N
AS
, av ec E k
1 2 N i
i 1
Pour la distribution de MB:
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Pour la distribution de BE et de FD, les états symétriques et
antisymétriques
sont complètement déterminés si on connaît les états d’énergie à une
particule
occupés et le nombre de particules occupant chacun de ces états.
La répartition {n1, n2, …} des nombres d’occupations des états d’énergie
à
une particule permet de connaître l’état du système.
k 1 , k 2 ..., k N
AS
Fermions: nk = 0,1
A
Exemple :
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Les nombres d’occupation doivent vérifier les deux conditions
suivantes:
nk N
k 1
.
k 1
n k k
E
.
L’équation aux valeurs propres devient:
n , n , ...
H
AS AS
E n1 , n 2 , ...
1 2
De
même, on A S a: AS
N n1 , n 2 , ... N n1 , n 2 , ...
Et:
AS AS
n k n1 , n 2 , ... nk n1 , n 2 , ...
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Deux états sont identiques si et seulement si tous les nombres
d’occupation nk
n 'n n
AS
coïncident
AS
n1 ', n 2 ' ..., exactement.
n1 , n 2 ...,
1 1 2 ' n2
...
AS
n1 , n 2 ...,
n de probabilité dans la base
L’expression de l’opérateur densité k k
k 1
n , n ..., e
AS
AS
n1 ', n 2 ' ..., D 1 2
n1 ' n1 n2 ' n2
...
Z T , V , N
n
T , V , N e
Avec:
k k
k 1
Z
nk
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
II. La seconde quantification
Ici la sommation est effectuée sur toutes les répartitions permises {nk}
des
nombres d’occupation. Chacune de ces répartitions correspond à un
microétat
n k 0, 1 p ou r l es ferm i on s
du système. Cette sommation obéit aux 2 contraintes suivantes :
n k 0, 1, ..... p ou r l es b oson s
. n
k 1
k
N
.
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
III. La fonction de partition grand canonique
L’opérateur densité est donné par:
nombre
de particules total n’es plus fixé à N.
Chapitre 10 Description grand canonique
d’un système quantique
IV. Application à la distribution de MB
N!
Les particules sont discernables, pour une répartition {nk}, on a
n1 ! n 2 ! ...n k ! ...
I. Introduction
Le gaz idéal de Bose Einstein donne un gaz parfait dans la limite
classique qui
correspond à des 2 températures élevées ou/et des densités faibles:
N 3 N h
1
V V 2 m k T
kT l og Z B E T , V ,
En utilisant l’expression de la fonction de partition grand canonique, on
obtient:
kT l og 1 e e k
k 0
On a :
N
T , V
U T S N pV S
T V ,
p
V T ,
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
N . N T r D N
S N n , n , ...,
n1 , n 2 , ..., D
S
1 2
{ nk }
N .
T , V
On obtient:
1
N k
nk
k 0 e 1 k 0
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
V. Energie interne
tr D H
L’énergie interne est donnée par:U H
Soit: U l og Z B E T , V , N
U k
k
k 0 e 1
La différence entre les niveaux d’énergie à une particule est très faible
et on
peut remplacer la sommation sur les niveaux d’énergie par une
k g d
intégration:
g() est la densité d’état à une particule, c’est le nombre d’états dont
l’énergie
est comprise entre et +d.
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
V. Energie interne
Les états d’énergie à une particule donnés par:
2
2
k
k 2
2 mV 3
Ce qui donne: 1
3
V
4 2 3
2 m2 2
d
k
g ( )
On obtient:
1
N k
nk
k 0 e 1 k 0
Chapitre 11 Le gaz idéal de Bose Einstein
e
1
d
On pose : x=
V
l og Z B E T , V , g 5 /2
3
V
N g 3 /2
3
1
x
k 1
k
Les intégralesg k 1
d x av ec 0 1 et k
0
e
x
1
N ex V g 3 /2
2
h