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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2010 -Grenoble 7-9 juillet 2010

ETUDE DE CORRELATIONS ENTRE LES RESULTATS D’ESSAIS


PRESSIOMETRIQUES ET DE PENETRATION STATIQUE

ANALYSIS OF CORRELATIONS BETWEEN MENARD PRESSUREMETER AND


STATIC CONE PENETROMETER RESULTS

Jean-Michel VAILLANT1, Julien AUBRY-KIENTZ2, Seng Y. UNG3


1 Ingénieur d’études – Fondasol, Marcq en Baroeul, France
2 Elève ingénieur – Polytech’Lille, Villeneuve d’Ascq, France
3 Ingénieur expert – Fondasol, Argenteuil, France

RÉSUMÉ – Cet article présente une étude statistique du rapport EM/qC issue des
résultats des investigations géotechniques réalisées par FONDASOL dans le Nord –
Pas-de-Calais. Une synthèse des travaux antérieurs est présentée, puis l’étude est
décrite à travers la présentation des résultats obtenus sur un chantier de référence.
Les résultats sont ensuite présentés pour les différents types de sol fréquemment
rencontrés dans la région, et comparés aux conclusions de l’étude bibliographique.

ABSTRACT – This paper presents a statistical analysis of EM/qC ratio obtained from
geotechnical investigations carried out in Nord – Pas-de-Calais by FONDASOL. A
synthesis of the previous researches is presented and then the present study is
detailed based on one case study. Results are presented for each type of soil which
can be frequently encountered in the region and also compared with the conclusions
of the bibliographical study.

1. Introduction

En France, les essais pressiométriques et de pénétration statique sont


fréquemment utilisés pour le dimensionnement de fondations (DTU 13.1 et 13.2,
Fascicule 62 – Titre V). L’essai pressiométrique, majoritairement utilisé, permet
également de donner une estimation des tassements prévisibles. L’essai au
pénétromètre statique est quant à lui plus simple à réaliser et permet de multiplier les
points de sondage lors d’un chantier d’investigation géotechnique.
Si certaines caractéristiques du sol peuvent être reliées par des relations
mathématiques, d’autres, à l’image du module pressiométrique et de la résistance de
pointe pénétrométrique, ne sont pas directement liés. Pourtant, en observant les
résultats de campagnes mixtes, des relations peuvent être trouvées conformément à
(Cassan, 1978), (Baguelin et al., 1978) et (Costet et Sanglerat, 1981 et 1983) qui ont
réalisé de nombreux essais dans différentes régions de France.
Au travers de la présente communication, nous nous sommes intéressés aux
résultats obtenus par les différents auteurs pour le rapport EM/qC, à savoir le module
pressiométrique sur le terme de pointe pénétrométrique.
Cette communication présente ensuite les résultats d’une étude statistique
effectuée sur le rapport EM/qC à partir des données issues de campagnes
géotechniques associant la réalisation d’essais pressiométriques et
pénétrométriques dans toute la région Nord – Pas-de-Calais par FONDASOL Lille
entre 2004 et 2009. Les résultats présentés concernent donc la majorité des sols
rencontrés dans cette région.

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2. Etude des travaux antérieurs

2.1. Relations directes

De nombreuses études ont porté sur les argiles. D’après une étude réalisée à
partir de 165 essais comparatifs, (Cassan, 1978) propose un rapport EM/qC compris
entre 2,5 et 3,3. (Shahrour, 2005) distingue les argiles selon qu’elles soient
normalement consolidées ou surconsolidées et propose des valeurs de EM/qC
proches de 4,5 dans des argiles normalement consolidées et qui peuvent atteindre
une valeur de 7 lorsqu’elles sont surconsolidées. (Van Wambeke et D’Hemricourt,
1982) proposent également un rapport croissant avec le rapport de surconsolidation,
à savoir de 4,5 à 6. (Bahar et al., 1999), pour leur part, proposent à partir d’une
campagne d’essais réalisée dans des argiles algériennes des valeurs de EM/qC
comprises entre 3,0 et 4,9.
Pour les limons, (Cassan, 1978) donne des valeurs du rapport EM/qC comprises
entre 2,3 et 3,0. Par ailleurs, (Sanglerat, 1965) avait donné une estimation
approximativement égale à 2,4. (Shahrour, 2005) propose d’encadrer EM/qC entre 1
et 3. (Van Wambeke et D’Hemricourt, 1982) donnent pour ce rapport une valeur
variant entre 3,0 et 4,5.
Concernant les sables, de nombreuses études ont également été réalisées.
(Cassan, 1978) propose des valeurs de EM/qC restant sensiblement égales à 1.
(Costet et Sanglerat, 1983) proposent par ailleurs de considérer que ce rapport varie
entre 0,5 et 1. Enfin, (Van Wambeke et D’Hemricourt, 1982) donnent un rapport
EM/qC sensiblement égal à 1,5.

2.2. Etude à l’aide du coefficient de Buisman

Le coefficient de Buisman, cité par (Costet et Sanglerat, 1981 et 1983) et reliant le


module de déformation à l’œdomètre au terme de pointe du pénétromètre statique :
Eoed/qC, a également fait l’objet de nombreuses études. Connaissant ce rapport et
l’état de consolidation du sol, on peut obtenir une estimation du rapport EM/qC en
utilisant le coefficient rhéologique de Ménard (Eoed/EM).
On obtient ainsi une estimation de ce rapport pour les argiles comprise entre 0,67
et 5,33 d’après (Costet et Sanglerat, 1981 et 1983). A partir de l’encadrement
proposé par (Bachelier et Parez, 1965), on trouve un rapport EM/qC variant entre 2,00
et 4,67 et les résultats de (Jardin, 1980) et (Barata, 1995) permettent d’estimer ce
rapport entre 1,87 et 6,13.
Pour les limons, les résultats de (Barata, 1995), (Bachelier et Parez, 1965) et (De
Mello et Cepollina, 1978) donnent une estimation de EM/qC variant entre 0,5 et 2 et
(Costet et Sanglerat, 1981) proposent des valeurs du rapport de Buisman à partir
desquelles on peut déduire une valeur qui reste comprise entre 0,5 et 4.
Pour les sables, les travaux de (Costet et Sanglerat, 1981) conduisent à des
valeurs de EM/qC variant entre 0,5 et 1. Par ailleurs, (Bachelier et Parez, 1965),
(Barata, 1995), (De Mello et Cepollina, 1978), ainsi que (Schmertmann, 1978),
(Poulos, 1988) et (Elson, 1984) permettent d’estimer ce ratio entre 0,25 et 1,87.

2.3. Tableau récapitulatif

Les différents encadrements proposés par les auteurs cités dans la partie
précédente, sont synthétisés dans le tableau I.

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Les intervalles sont larges, mais on remarque que les auteurs sont généralement
en accord pour les différents types de sol, retenus dans la classification. Par ailleurs,
l’étude de l’évolution du rapport EM/qC en fonction du type de sol permet d’observer
des variations nettes.
En effet, les rapports EM/qC diminuent lorsque la granulométrie augmente, à savoir
des argiles vers les sables, et sont intermédiaires dans les limons.

Tableau I : Récapitulatif des valeurs de EM/qC


Type de sol Rapport EM/qC
Argile 0,67 ≤ E M q C ≤ 7
Limon 0,5 ≤ E M q C ≤ 4,5
Sable 0,25 ≤ E M q C ≤ 1,9

3. Etude qualitative d’un cas de référence

3.1. Présentation du chantier retenu

Le chantier dont nous allons détailler l’étude a été réalisé à Auby, dans le
Département du Nord, en début d’année 2009 (figure 1).
La géologie attendue lors de la campagne réalisée était, d’après la carte
géologique de Douai au 1/50 000ème du BRGM, sous un recouvrement de terre
végétale et/ou de remblais, des horizons alluvionnaires d’âge quaternaire reposant
ensuite sur le substratum crayeux blanc du Sénonien d’âge secondaire.
Le chantier d’Auby a consisté en l’exécution de 5 sondages dans lesquels ont été
réalisés des essais pressiométriques (3 sondages jusqu’à 25 mètres de profondeur
et 2 jusqu’à 10 m) et de 6 essais de pénétration statique. Initialement, 2 d’entre eux
devaient être réalisés jusqu’à 20 m de profondeur et les 4 autres jusqu’à 10 m. Mais
de nombreux refus ont été observés et les profondeurs maximales n’atteignaient que
14 à 15 m pour les 2 premiers essais et 6 à 10 m pour les 4 autres.
Pour ce chantier, les essais pressiométriques ont été réalisés par FONDASOL
selon la norme NFP 94-110 tous les 1 m jusqu’à 3 m de profondeur, puis tous les
1,5 m jusqu’à la base des sondages. Les essais de pénétration statique ont été
réalisés par la société LANKELMA selon la norme NFP 94-113 avec un
pénétromètre Hyson monté par A.P. Van den Berg sur un camion et pouvant
développer jusqu'à 200 kN de poussée. Les mesures ont été réalisées tous les 2 cm
jusqu’à la base des essais.

Profondeur Type de sol


0,00
Limon argilo-sableux
3,00
Sable
7,50
Argile
14,00
Craie
25,00

Figure 1. Localisation et modèle géologique pour le chantier à Auby

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Les échantillons remontés lors des forages préalables aux essais


pressiométriques ont permis de définir le modèle géologique (figure 1).
Les limons sablo-argileux observés peuvent correspondre aux horizons
alluvionnaires d’âge quaternaire attendus. Les sables et argiles situés en dessous
peuvent dater du Landénien (tertiaire) et la craie correspond au substratum crayeux
du Sénonien prévue (secondaire).
La géologie observée sur le site est donc cohérente avec l’étude préliminaire
réalisée au préalable de l’investigation géotechnique, en notant toutefois une
absence du Landénien sur la carte géologique dans cette zone.

3.2. Méthode de traitement des données

Le principe de l’étude a été de regrouper les données obtenues de façon à ne


garder qu’une valeur du rapport EM/qC pour chaque profondeur où les essais
pressiométriques avaient été réalisés. Pour ce faire, la moyenne de EM de
l’ensemble des essais pressiométriques a été calculée à chaque profondeur.
Puis les valeurs de qC ont été regroupées pour chaque essai de pénétration selon
leur répartition dans les zones testées par les essais pressiométriques (soit 60 cm
de part et d’autre de la profondeur donnée pour chaque essai) et leur moyenne a
également été calculée. Nous avons enfin spécifié, pour chaque profondeur où le
rapport EM/qC avait été calculé, la géologie observée lors de la réalisation des
forages préalables aux essais pressiométriques.

3.3. Résultats obtenus

La figure 2 reprend l’évolution des courbes pressiométrique et pénétrométrique et


confirme bien le modèle géologique retenu.

Em (MPa), qc (MPa) Em/qc


1 10 100 1000 0 4 8 12 16
0 0

LIMON LIMON

5 5

SABLE SABLE

10 10
Profondeur (m)

Profondeur (m)

ARGILE ARGILE

15 15

20 20

EM Em/qc
qc
CRAIE CRAIE
25 25

Figure 2. Variation de EM et qC puis de EM/qC avec la profondeur à Auby

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Les discontinuités relevées correspondent aux limites de couches et les valeurs


de qC sont cohérentes avec les types de sol observés lors des forages préalables
aux essais pressiométriques.
En comparant les valeurs de EM et qC, on remarque que le rapport EM/qC varie en
fonction du type de sol rencontré, ce qui est en accord avec les conclusions de
l’étude bibliographique.
On observe des valeurs de qC entre 2 et 3 fois inférieures à celles de EM dans les
limons rencontrés en tête. Dans les sables sous-jacents, qC prend des valeurs
approximativement égales à celles de EM puis diminue dans les argiles jusqu’à
moins d’un quart des valeurs du module pressiométrique.
Les grandes variations des rapports sont dues aux fortes fluctuations des valeurs
pressiométriques au sein d’une même couche de sol. On peut toutefois observer
différentes tendances en fonction du type de sol.
Mais, si l’étude de quelques chantiers permet d’observer des résultats qualitatifs, il
est toutefois impossible d’en déduire des résultats quantitatifs car le nombre de
rapports obtenus dans le cas présent est trop faible pour permettre de généraliser
les tendances observées.

4. Etude quantitative des chantiers d’investigation mixtes

4.1. Paramètres retenus pour les différents types de sol

L’étude statistique dont les résultats sont décrits ci-dessous a porté sur 96
chantiers réalisés par FONDASOL dans le cadre d’études géotechniques entre 2004
et 2009. Ces chantiers représentent une longueur totale d’essai de pénétration
statique d’environ 5 500 m comparée avec les résultats de prés de 4 000 essais
pressiométriques réalisés dans 5 500 m de sondage. Pour chacun des chantiers
d’investigation, les essais pressiométriques ont été réalisés par FONDASOL et les
essais de pénétration statique par LANKELMA.
Les valeurs utilisées pour la caractérisation du rapport EM/qC pour chaque type de
sol sont les suivantes :
- le coefficient directeur de la régression linéaire ajustée sur le nuage de points
par la méthode des moindres carrés ;
- la classe modale de la distribution log-normale théorique que suit la distribution
validée par le test du χ2, relativement faible puisque la loi log-normale n’est pas
symétrique ;
- la moyenne des rapports, plus élevée compte tenu de la forme élancée vers la
droite des distributions mais qui permet de tenir compte des valeurs les plus
importantes.
Dans les cas où aucune adéquation à une loi classique n’a pu être trouvée
(notamment pour les sables), seule la classe modale de la distribution observée a
été retenue.

4.2. Paramètres retenus pour les différents types de sol

L’étude des courbes et des valeurs décrites dans la partie précédente confirme
l’hypothèse initiale selon laquelle le rapport EM/qC dépend bien du type de sol que
l’on cherche à caractériser et que l’on peut donner une valeur approximative pour
chacun d’eux.

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Le tableau II reprend l’ensemble des valeurs moyennes obtenues pour chaque


sol, la figure 3 représentant le ratio EM/qC obtenu pour les argiles en termes de
nuage de points et de loi log-normale. Les figures 4 et 5 concernent quant à elles les
limons et les sables.

Tableau II : Moyenne du rapport pour les différents types de sol


Type de sol Rapport EM qC
Argile 5,2
Limon 3,3
Sable 2,2

40
45

35 40

EM = 3.2 qC
30 35

30
25

25
20
EM

20
15

15

10
Effectifs observés
10
Effectifs théoriques
5
5

0
0
0 2 4 6 8 10 12
qC 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Figure 3. EM en fonction de qC et distribution de EM/qC pour les argiles

35

30

25

20

15

10

Effectifs observés
Effectifs théoriques
5

0
0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10

Figure 4. EM en fonction de qC et distribution de EM/qC pour les limons


50
30

45

EM = 1.4 qC 25
40

35
20
30
EM

25
15

20

10
15

10
5
5

0 0
0 5 10 15 20 25 30 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5
qC

Figure 5. EM en fonction de qC et distribution de EM/qC pour les sables

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Les nuages de points sont assez diffus mais peuvent suggérer dans l’ensemble
une relation linéaire entre les deux paramètres étudiés pour les différents types de
sols retenus.
Les lois log-normales s’avèrent quant à elles plus délicates à interpréter,
notamment pour les sols où les données sont moins nombreuses (les sables ici)
mais une tendance se dessine quelque soit le sol ou le paramètre étudié.
On remarque par ailleurs que les sols sont classés par ordre de granulométrie
décroissante s’ils sont rangés dans l’ordre des EM/qC. Ces valeurs permettent de
définir les encadrements des différents rapports rapportés synthétiquement dans le
tableau III.

Tableau III : Encadrements du rapport EM/qC obtenus par la présente étude


Type de sol Rapport EM/qC
Argile 2,0 à 5,2
Limon 1,9 à 3,3
Sable 0,5 à 2,2

4.3. Comparaison des valeurs obtenues avec l’étude bibliographique

La comparaison des résultats de la présente étude avec les valeurs proposées


par les auteurs cités en partie 1 est présentée dans la figure 6 et montre un bon
accord général.
Les valeurs obtenues pour les limons sont intermédiaires entre celles observées
dans les argiles et dans les sables. Par ailleurs, on visualise facilement le
classement du rapport EM/qC selon la granulométrie décroissante des sols.

Van Wambeke
Baguelin et al.
Sable

Sanglerat
Cassan
Données Fondasol
Van Wambeke
Baguelin et al.
Limon

Sanglerat
Cassan
Données Fondasol
Van Wambeke
Baguelin et al.
Argile

Sanglerat
Cassan
Données Fondasol

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Em/qc

Figure 6. Valeurs comparées des rapports EM/qC

5. Conclusion

Cet article présente une étude statistique des valeurs du rapport EM/qC des
résultats obtenus sur 96 dossiers d’études géotechniques de FONDASOL dans la
région Nord – Pas-de-Calais entre 2004 et 2009.
L’étude a montré que ces rapports varient selon les types de sol et sont classés
par granulométrie décroissante pour le ratio EM/qC.

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Par ailleurs, les résultats obtenus concernent les types de sol fréquemment
rencontrés dans la région étudiée et ils pourront permettre d’obtenir des corrélations
simples entre les résultats des essais pressiométriques (EM dans cette étude) et
ceux fournis par les essais de pénétration statique (qC).
Ces résultats sont cependant à utiliser avec prudence car ils ont été obtenus à
partir d’un nombre restreint d’échantillons pour certains sols et qui ne permet pas
d’assurer totalement leur validité.
A ce stade de l’étude, sans l’extrapoler à l’ensemble du territoire, nous pouvons
affirmer que ces corrélations permettent toutefois d’avoir une bonne approche
comparative pour les sols de la région Nord – Pas de Calais.

6. Références bibliographiques

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Costet J., Sanglerat G. (1983) Cours pratique de mécanique des sols 2 Calcul des ouvrages, Bordas,
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