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CORRESPONDANCES
PAR
LIONEL STROIS
UNIVERSITE DE SHERBROOKE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
CHAPITRE 1: THEORIE GENERALE DE L'ANALYSE DES CORRESPONDANCES. .. 4
a) techniques de résolution 4
b) approximation 9
CHAPITRE 2: LA METHODE DE FREDHOLM 11
a) noyau séparable H
b) noyau non séparable 12
c) premier théorème de Fredholm 14
d) deuxième théorème de Fredholm 30
e) convergences des vecteurs propres et des valeurs
propres 34
a) la loi normale 38
b) étude dans le cas d'une densité particulière 52
CHAPITRE 4: LIMITE DE LA GENERALISATION AU CAS CONTINU 60
CONCLUSION 65
APPENDICE i 66
BIBLIOGRAPHIE 72
INTRODUCTION
de chaque groupe mais aussi de faire le lien entre deux groupes de varia
bles. En effet, souvent nous nous intéressons davantage au comportement
d un groupe de variables en fonction de certaines autres que du comporte
ment des variables prises individuellement.
directe. Par exemple, les nombreuses notes obtenues par des sujets â des
tests psychologiques peuvent être expliquées par un petit nombre de "facteurs"
a) TECHNIQUES DE RESOLUTION
T^(x) = I T(x,y) dy ,
T^Cy) = T(x,y) dx
Dans la théorie discrète, on peut facilement supposer que les lois margina
les ne s'annulent pas. Ici, il est évident que l'on ne peut faire cette
supposition, étant donné que dans le cas continu la mesure.d'un point
est nulle. Néanmoins, nous supposerons que les ensembles où les lois mar
ginales s'annulent sont d'intérieurs vides, c'est-â-dire que ces ensembles
sont de mesure de LEBESGUE nulle. Avec ceci, nous pouvons définir presque
partout les lois conditionnelles suivantes;
(^ ° ^^ (1.1)
à condition naturellement que le premier membre soit défini. Notant
J(x,y) =I(xzjiO .
T^(x) T^Cy)
(1.3) devient alors:
On obtient alors:
U = T o T
(1.8)
oîi T désigne l'opérateur intégral dont J(x,y) est le noyau. Ceci sera
démontré en appendice. De l'équation (1.8), on déduit que U est auto
adjoint.' En effet
U* = (ToT*)* = T** o T* = T o T* = U.
Or si f = 1, on obtient:
î fJ-iCx) y^Cy) ,
T est compact. Par le fait même, en vertu de (1.8), U sera éga
lement un opérateur compact et borné de L^(I) dans L^(I). Enfin, étant
donné que U = U*, nous aurons toutes les propriétés de dualité bien connues
dans le cas discret. Nous avons précédemment cherché les valeurs propres et
les vecteurs propres dans L^(I), c'est-è-dire que nous avons fait l'analy
se sur I. Nous pouvons les chercher dans 1^(1) et nous obtiendrons les
mêmes résultats.
^2 ^ • (1.10)
D'autre part
= Il - (i.u)
Comme précédemment, l'intégrale devient:
T o* T Fy,'= y Fy
Par conséquent T F c E
y y •
De la même façon, on a
ToT* E = y E •
(T?T)iT Ey = y T* Ey ,
Donc T* E c F
y y
Or T °T est un Isomorphlsme sur Fy comme nous le verrons en appendice.
Donc T
T *
o T F = F ^
y y •
TF =E et T*E =F .
^ y y y
b) APPROXIMATION
X, =^ et /î =1 .
fc n k n
LA METHODE DE FREDHOLM
a) NOYAU SEPARABLE
forme
ou les fonctions a^(s), ..., a^(s), b^(t), ..., b^(t) sont linéairement
indépendantes. L'équation (2.1) devient alors
On obtient alors
12
-i - J
\I ^i*
bjL(t) [f(t) + X I cj^ a (t)] dt = 0
k=l ^
(2.7)
pour i = 1,...,n
11
D(X) = - X a. (2.10)
^ ^ "il "* "l2 In
- X 1 - A .22 - X a
2n
— X a — X a 1 - X a.
ni n2 nn
= a, s^ = t^ = a + h s^ = t^ = a + (n-l)h, s^^^ = b et h =^
Nous avons alors la formule d'approximation
Posons f(s^) = f^ ,
g(Si) = s
K(Si,Sj) = Ky .
641 ~ Z ^44
4 ^1 13 S43 "^41 j i=l,,.,,n • (2,14)
14
1- - xh - Xh K,
In
- Xh 1 - xh K22 - Xh K
2n
D^(l)
- Xh K - Xh K 1 - Xh K
ni n2 nn
Dn(X) I - Xh K
(2.15)
(-Xh) K K
pp pq
K K
qp qq
(-Xh)' K K K
PP pq pr
K K K
qp qq qr
K K K
rp rq rr
où p, q et r sont des entiers positifs tels que p < q < r. Les autres
termes s'obtiennent de façon identique. D^(X) est donc égal a
n - 2 n K K
D (X) = 1 + (-Xh) y K + izAàL y PP pq
" v-1 VV ol
2, ^ -
p,q=l K K
qp qq
K K K
PP pq pr
n
(-Xh)'
3: I K
qp
K
qq
K
qr
P.q,r=l
K K K
rp rq rr
£ K
P P., (2.16)
1n
n P P
(-Xh)^ . 2 1
n!
■P., = 1
K K
P P P P
n 1 n n
16
où les sommations sont effectuées sur toutes les permutations des éléments.
C'est pourquoi, il faut diviser chaque terme de la série par le nombre cor
respondant de permutations.
, (-Xh)^ I Sr.' S„ S ,
Kf ^ ^ ^ \ + ... (2.18)
3Î
P.q,r=l Vsp Sq s^
D(X) = 1 - X K(s,s) ds + ^ Il 1
on voit que
p
et g^(s) = f(s).
De (2.21), on obtient
OÛ
L
= l±my
p->«o
I (gn(s))P ds]^
ge pour
n
X\(s)
< 1 <==> < 1
,n-l ,.
n-1
8n-l<=> 'W
'n''L
Or
1 1Vil I '
18
C est aussi la seule solution. En effet, soit b(s) une autre solution.
Alors y(s) = g(s) - h(s) vérifiera l'équation
g(s) = h(s) Vs .
00 M
La forme de la série (2.19) pour D(X) nous suggère de chercher une solution
de l'équation (2.30) sous la forme d'une série de puissances en X.
ou
• î- i -C'?■" i')'. -
a a 2 •••
ds (2.33)
alors
n n 1
|dét A| s n ( I \a \^y
2\2
1=1 j=i
b
r P p o 1 r p
^ \ n (I M^)^ds^ ... ds < n (pM^)^ ds, ... ds
j 1=1 1 ^ p 1=1
< (b-a)P
ou
H = I |K(s,t)| I
pP/2 mP (b-a)P = dP
pi
D
P+1 = |X| M (b-a)(p+l)^pI
Or
DP (p+D: pP/2
M (b-a) /(l+i)P
= |X| 2_
/p+l
SI p tend vers l'inflnl, le rapport tend vers zéro. Donc la série avec
22
pour terme général converge. Donc la série D(X) est absolument con
vergente.
(-X) p+1
= K(s,t) 1+ l K(s,x) y Cp(x,t)
p=l : % -I P=o p-
dx
K(s,t) K(s,x)
dx
K(x,t) K(x,x)
fs x>
Kl ]dx *
it X,
jS t. ••• t - 1
Cp-1
,(s,t) = k/ ^ ] dt. ... dt^ - .
"'1 vJ '
Si on développe
= K(s t) - K(s tj Kl ^
ft ,,, t
+ K(s t^) K| h Pp K(s t ) ^ P
® ■ «1 t2 i;, ,. t.
24
, K(s t) K(st )
^ Vt.tj Vi-V V2-V
D(X).
du diviseur D(x). Son prolongement analytique dans tout le plan est éga
lement une fonction iméromcrphe dont les pôles sont les zéros de D(X). En
particulier, le plus petit zéro de D(x) se trouve en dehors du disque
défini par (2.22).
00
où A = [ K^^^(x,x) dx . (2.38)
J
= - J„ ^Su •
■"'ss' >=<'1^^ ••• Su^
Or C
P+l = /•• 1 K(t2t^ KCt^t^) ... K.t^ tp^^) d ... d t
P+l
K(t t ) K(t ,t )
p+l 1
P+l p+l
Remplaçons t^, t^, ..., tp, tp^^ par x, t^, t^, ..., t . Alors:
K(tpX) KCtpt^)
b b
K(x x) K(x t^) ... K(x t )
K(t x) K(t t ) dt ... dt_ dx
P+l 1 11 1 P
a a
K(tpX)
P P
00 p
DoncJ
i*' (l) = ~ J (-1)^ ~ I c (x,x)dx
P=o p' 4 P
27
dUx) =
J p=o p* ^
et - D'(X) = f I
} p=o pi
CP(x'x) dx
b
n
r(Xj Xj X) dx = J A^X
1
Donc; D'(X) n
D(X)
= -l
28
Or D(0) = K = 1 .
Montrons maintenant que les zéros de D(x) sont les pôles de FCî^î^X).
En effet si D(x) est divisible par (X-Xq)", alors il ne peut en être de
même de D(x,x,X)dx car alors il en serait de même de D'(x) =
b
-| D(x,x,x)dx: ce qui est absurde car D'(x) ne peut être divisible que
a
par (X-Xq)vn-1. Donc, tous les zéros de D(X) sont des pôles de la résol
vante. Lorsque X^ est un zéro de D(X), la relation (2.28) n'a plus de
sens. On peut cependant la généraliser en définissant des mineurs d'ordre
supérieur et en établissant une nouvelle relation parallèle â (2.28) pour
le premier mineur non nul.
c'est-à-dire, g = X Ug.
Donc: Ug = 1 g,
A
29
et D(X) = 1. I
p=l pi J / u xj ^ P
30
p=i J i ... y ! p
31
®1 ® 2
XqI -^o
^2 ^m
K(s^t^) . K(s t )
n n
K(s X ) ... K(s X )
1 p
K(s t ) K(s t )
2 1 2 2 • 2 " 2 1 ••• K(S 2Xp)
K(x t ) K(x
pi P
t) .
2
K(Xpt^) K(XpX^) K(x X)
P P
s ,. s, ..s , X . X
2 k n 1 p
dXi dx^ ... dj
t ,,t t t„ x x
1 k-1 k+1 1 P/
32
s X„ X, X
+ I (-1)
k=l
k+n-1
I "■ t
n 1
X X
2 k
X
P
x„
dx
1
••• dx
P
«
•••
n 1 k-1 k+1 py
(2.45)
• ••
f ri ®n
KI
M
) dxv.dx =
n
y (-l)^"*"^ K(s^ tj^)
"A f... dx
- P K(s^x) Vi. dx
ti Xi":=p.i '1' p-1
(2.46)
k=l
^1 Vl ^k+1 ^
33
+ X f K(s^x) X dx . (2.47)
Cette relation est valide pour toutes les valeurs de X. A l'aide de (2.47),
nous pouvons trouver la solution de l'équation homogène (2.42) pour le cas
où X = Xq est une valeur propre. A cette fin, supposons que Xq soit un
zéro d'ordre m de D(X). Alors le mineur ne s'annule pas et meme
les mineurs D^, D^, ..., peuvent ne pas s'annuler. Soit D^., le pre
mier mineur qui ne s'annule pas. Ceci implique que D j ~ 0.
Alors l'équation intégrale (2.47) implique que:
s s2 ... Sj.
gl(s) = D^l Xq j est une solution de (2.42),
(s) =
(2.48)
^i-1 ®i ®i+i
i =1, 2, ... r.
i — Ij ,,,, rj 1 ^ r ^ m
Supposons donc que {K^(z,x)} soit une suite de noyaux approchés au sens
suivant; sup|K(z,x) - K (z,x)| tend vers 0. Utilisons la méthode de
X, z e [0,1] "
FREDHOLM que nous venons de voir. Affectons d'up indice n les grandeurs
relatives au noyau Kj^(z,x). Montrons d'aborc' que les valeurs propres de
vers celles de K, Nous avons vu que les valeurs caractéristi
ques de K (resp. de K^) sont les racines de la fonction entière déter
minant D(X) (resp, D^(x)), ou encore les pôles de la fonction méromorphe
où ^1 •
G
DUx)
tendent vers ceux de ,
»n<^) D (X)
D'où le théorème:
Xq 0
Nous pouvons montrer comme on vient de le faire plus haut pour D (X), que
données par:
^ ^2 ^
s7i
X. X
1 P
comme dans (2.48). Nous pouvons rendre ces expressions aussi yoisines que
37
X X X
l'on veut de D( 2 P
ni
•^1 "p
x^ x_
a) LA LOI NORMALE
a b
A = =/ I avec b = c j
.A = dét A = ad - bc s
\ï î I21 22
aI
Les lois marginales sont alors données par les expressions suivantes, si
on suppose que la loi de départ est centrée:
- Ml
2d
_
(3.2)
/2ïïd
- Ay
De meme yj(y) =4=-e
/2Tra
= N(0,^ )
22
On obtient:
- i Q(x,y) e- è Q(z,y)
X (f>(z) = e
<f)(x) dx dy (3.3)
(2Tr) Ay2
/Xe-^/X
I
1/ 2Trd V 2Tra
I
Za
ou
Q(x»y) = (x,y) A(x,y).
2 2
Or Q(x,y) - = ax^ + (b+c)xy + dy^ - M—
40
~ ~ y)^
De même:
_ a Cv 4. ,r^ 2 d , b+c .2
K(x,y,.) - î 2a ^ " 2 ^ 2d
2Tr
2
X
^"'h'^jrS—2
/et +6^ • (3.8)
Vérifions (3.8).
+00
^CO (t-x)^
2a^ 1 e 20^ dx
=I a/lir 3v^27r
+00 _ x^ _ (t-x)-
2a 2g
2TTa3
1 t
2 +00 x2(32+a2) _ 2a2tx
2 —
- 1 a232 dx
21703
a^t
I- 9 ' -1+00 x/32+a2-
/3^+a^
_ 1 i 3^
2 2 f
32(32+a2) j e a 3
dx
Lm —j —00
2ira3
1 t' 1
2 — ~ 2
=^^ - 0®
a 3
U dx
xv/^-^
Soit y =
a 6
42
dy =
dx/g^+g^
gg
Alors;
+00
1 ± 2
— 11^
gg
h(t) = e ^ g^+g^ .'■dy
Zîrgg/g^+g^
1 t2
2
(32+g2)
2Tr/a2+32
1 t'
- ^ e " (01^+32)
"2
/2Ïr A +g2
= ?, (t)
(b+c)•
4ad
dy
_ dy£
Or
= ^ =/l■i 'l//d
et l'autre exponentielle est égale â
2»/2ii r (b+c 2a \
TTT - H? " - p) .
b+c
143
+"
b+c
bTE" I
- 2a
^IS - -bt# - ^' dp ♦
En utilisant (3.8), on obtient:
I(x,z) = 2a
exp
y 2d ^ h+c)
(3.9)
(,h+c)'/2vj
V H
— + itS_
(b+c)' . (b+c)./
2ar/d
exp
-((b+c)^z - Aadx)'
(3.10)
/(b+c)^ + 4ad âd((b+c)^ + 4ad)
2a ✓T -((b+c)2z - Aadx")^
X(j)(z) = (fi(x) exp dx . (3.11)
i(2Tr Aad + (b+c)^ 8d((b+c)^ + 4ad)
OU K(z,x) = exp
-((b+c)^z - 4adx)
(3.13)
8d((b+c)^ + 4ad)
dique que les valeurs propres sont les inverses des zéros du déterminant
KCz.x) =|S_
h+c
ç ^ 4a
(b+ç ^ _ 2^
V 2d b+cy
^ (b+c)2
Soit k = —
(b+c)2
Soit a2 = .
(b+c)2
Après transformations, on a ;
45
K(z,x) = ç (z-kx),
a
Calculons K^^^(z,y),
= I ^^^(z-kx) Ç^(x-ky) dx ,
Or Ç (z-kx) = — exp
- (z-kx)^
et /^ %/
2a2
exp -k2(zk"^-x)^
2a2
Soit
^ zk ^ - X.
K^2)(z,y) = 1 (zk-^-ky)
= ç (z-k2y)
De même:
46
3^
k
(xk ^-zX (z-k^) dz ,
a/l+k2
= ç (x-k y) ,
otA+k^+k^
r(n)
K^"^(x.y) = Ç (x-kM » (3.14)
Vk2-1
00 .
ou
= j K^"^(x,x) dx ,
+00
dp P dx (-1-*°)
+eo ^2
Alors K^"-'(x,x) dx = e 2
■' ctA^n-i ^ (k" 1)
2
+" - JL_
~ ^ [ e ^2 du
/2Tr (k"-l) J
k'^-l
On en déduit que;
D'(X) ^ y X°"^
D(X) " { j.n.^
Nous savons également que k > 1, Nous pouvons donc écrire que
P-(>) - _ y x-^ _ .1 y x°
D(x) 1 k"-l X 1
- ,n 00 00 n
= _ 1^ h =- y y -
^ 1 k"(l-l-) X p=i n=l k'^P
k"
= l • (3.16)
p=l X-kP
48
La série (3.16) converge dans tout compact du plan ne contenant pas les k^;
et cette série sont égales pour |X| < k et ainsi dans tout le plan.
D(X) ,
Il s'ensuit que les singularités de sont des pôles simples aux points
kp. Les zéros
- de D(x) sont donc tous^(x)
simples et sont situés aux points
k^. Ce sont les inverses des valeurs propres de l'opérateur K(x,y). A
chaque valeur propre correspond une et une seule fonction propre. Nous
kP
I — CO
celle-ci devient;
è (2k"^-x). (3.18)
(3.17) devient alors;
X <j.(z) =1 Sa/k
, (zk~^-x)ÇP(x) = X ÇP(z) . (3.19)
k J
^k ^/3^+a^/k^
/'o 2/ 2 (zk"^) k/ZiT /32+a2/k2
exp (- z^/2(k^3^+a^))
3^ = k^3^ + ct^
et 32, - "
1-k'
de (3.19) diverge. Cette solution est donc à rejeter. Nous avons vu pré
cédemment que (J) est indéfiniment dérivable. Dérivons alors (3.17) par
rapport a z.
1
k" <t' (zk ^-x) dx.
Dérivons les deux membres de cette égalité par rapport à z. Nous avons
En effet:
g (z-kx) dx = = X .
a k j^p
Nous aurons:
=II ■x)
-1
(zk -x) (f)(x) dx (3.25)
X zk-1 ^(z)
i / ^ = —^
-cx^X «{"^(z) +
Ç^(z-kx) X <j)(x) dx. (3.26)
i Cz+Cz) + = [j 5"(a-te) ^
k*^
2 -a^
a a = —i±— .
k2
~ ~ y ' (3.30)
2 =
Il suffit donc de poser - ^ pour que cette relation soit identique
52
"h celle vue plus haut. Nous voyons évidemment que le polynôme d'HERMITE
d'ordre 1 est le polynôme constant et égal à 1. Il en est ainsi de la fonc
tion propre associée 1 la valeur propre 1/k.
respondants.
^1^2 ^ (3.31)
U f(z) = Xf(z) .
53
2 2 9
=0 pour x +y >a ,
+/a^x2 (■v'a^-x^
Alors T,(x) = I T(x,y) dy = — dy.
Tra"
-/a2-x2
= 2
ïïa
+a
En effet, [ Ja?--yp- dx = — f
dx = dx
ira
-a
+a
_ _2
/l-(#)^ dx ,
ira
Soit X = a sin 0 3
54
dx = a COS0 d0.
On a:
TT'J
j (x) dx = I J I cos20 de
-a -ïï
V
r2
~ ^"I J (1+COS20) d0
-ir
1
ïï
0 ^|/2
u
1 , 1 2 sin0 _ /2
1 +-• COS0 I
-ïï,
- z2 2/^2-72- "
dy
et z2 + y2 5 a2
-a
1. dy
4
y'a^ - z^
-a
dy
4i(a^ - z^
v'a^"—~"y2"
-a
1 /TT . 1T\ ir
4^2 _ ^2 (2 + 2^
hj/s/- — ^
jr
dx
4/a^ - X'
-a
dx
^2 a
arc sin (—)
l6/a^ - z^ ^ -a
16y^a?~-~"z^
K^^\z,y) = dx
16/a^ - z^ 4/a'^ - x^
-a
^4 a
TT . /Xx
arc sin (—)
64i/a^ - z^ ^ -a
64/a^ - z^
On voit que
2n-l
Tr(n), s _ ir
K '(z,y)
— z^
tion
U f(z) = X f(z).
56
00
On sait que =- T A
d(a) 1 "
ou A = J K^'^^Cxjx) dx
n
-a
a
2n-l
TT -- 1 ,
-^== dx
^ 22n
—a
/a2 _ x2
2n-l
dx
22n /n2 - x2
-a
_ /TTs2n
- ^2-'
Donc = _ J
D(a) 1 2
00 O
= - i y (iJ.)""
Ai 4^
tt^A
If 4 ^ si
^
I— A I < 1
^ 1 - '"'^A j '4
i.e. si|xl < ^
ir
JL^ \
Enfin
D*(a) ^ _ if 4 Y TT^ _ 1
"" n 4^2x r A.4 %.^
pre de l'opérateur intégral, car les valeurs propres sont les inverses des
zéros de D(A).
57
pouvons employer une autre technique dont nous avons vu la théorie anté
rieurement, En effet
K(z,y)
4v4^ -
et a^(z) = , b.(y) = 1 ,
4 v42 _ 2p-
Alors
11
bi(y) a^(y) dy
-a
JL ir
4 4
-a
- v^
ir
- est la valeur propre de l'opérateur intégral. Nous
f(z) = X f(t) dt
-a
4/a^ — z^
f(t) dt (3,35)
4/a^ - z^
-a
Donc f = 0.
I
Puisque f(z) n'est pas nul et que tous les a^(z) sont nuls a l'excep
tion de a^(z), ceci implique que c^ est différent de zéro.
Posons alors c^ = k ;
f(z) = i- k "
ir^ 4/a^-z^
ir y^a'^-z^
En effet
A U f(z) = f(z)
On a donc successivement
59
I
-a
cL
4v^
-a
^ dy - TT k
4)4^ - z2 1 TT - y2 ^ tt /a2 - z2
_±2 , kîT
4 /a^ - z^ 4/a^ - z2
CHAPITRE 4
T(x,y) = si OSy<x<l
= 0 sinon.
Alors T^(x) = dy = e -
I
T (y) = f dx = e - e^ ,
^ J
K(x,y,z) = T(x,v)
Tl(z) T2(y)
y-z+1 y-x+1
- e
' e
(e-e-z+1)(e-ey)
61
2y-z-x+2
_ e
(e-e-^+1)(e-ey)
K(x,z) j K(x,y,z) dy
-z-x+2 ■; 2y
£ e
dy.
(e-e-^+1) J e-e^
Posons y =
dy = dy = y dy.
1-e
-z-x+2 ç
- lim (-1 + •^) dy
e-^0 e-e~^+^ • e-y
1
-z-x+2
a
>_fi~2+l
e-e
lim
£->0 L
[[- y]e^"^- [e log (e-y)]el-el
*1
1 J
-z-x+2
e
[1 - e + e log (e-1) -e lim log (e - e^~^)]
e-e~^"*"^ e^O
= 0 sinon.
00 00
-2x
= 2e
et TjCy) = 2 I dx = 2a-y
2a"y ]
( e"* dx
-y ^-x
- 2e e
= - 2e-'='+ 2e-y .
+z-x-y
_ e
1-e-y
Par conséquent
K(x,z) = K(x,y,z) dy
z-x
^ L-y '
posons y = 1'- e-y.
K(x,z) = In y I
X
Déterminons d'abord K.
00
J T(x,y) dx = K f dx
_ Q (l+x+y)3
J
= -K 1
2 (1+x+y)^ 0
- K
2(l+y)^
et L dy - -K I 3K -
I/tS
^ Q (l+y)^ 2(l+y) 'o 2
h = 1
(1+z)^ (l+y)2 •
(1+y+z)^ (1+x+y)^
64
Une équation intégrale est une équation dans laquelle une fonc
tion inconnue apparaît sous un ou plusieurs signes d'intégration. Dans
une telle équation, il peut aussi y avoir d'autres termes. Par exemple,
les équations
r-
pour a ^ z ^ b
et a 5 X < b
LCg(s)]= f(s)
cù X = i .
Donc
= j J(z,y) T* g(y) dy
Il J(z,y) J(x,y) g(x) dx dy. (12)
Puisque J(x,y) est une densité de probabilité, J(x,y) = J(y,x) = J(x,y)
et d'après (10) on voit que
U-T o T. (13)
*
U = U;
° ë = Më = Vg.
Alors
VF^ = T o T =y pour y ^ 0.
A
Montrons que T » T est un Isomorphisme sur F^. Vérifions d'abord que
nous avons un homomorphisme.
Par conséquent
k f + k g e F.
1 2 y
Donc
V(k f + k g) = y(k f + k g)
1 2 1 2
= k yf + k yg
1 2
= k Vf + k Vg
I 2
pour tout k , k e K
1 2
et pour tout f, g e
*
/
Donc T o T est un homomorphisme.
A
Montrons d'abord que T <>1 est injectif.
En effet, soit Vf = Vg
alors yf = yg pour y s: 0.
Donc f = g.
A
Il reste à montrer que T » T est surjectif.
T* o T d = pd = y -^ = h.
*
La démonstration que T o T est un isomorphisme sur F est ainsi termi-
y
née.
BIBLIOGRAPHIE
[3] Gantmacher (F.R.), Théorie des matrices I & II (Dunod, Paris, 1966).