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BOIGNY DE COCODY
UFR : MATHÉMATIQUE-INFORMATIQUE
Spécialité : Mathématique et application
Option : EDP, Optimisation et Analyse
Numérique
EXPOSÉ SUR LA STABILITÉ AU SENS DE
RAZUMIKHIN
8 mai 2023
Table des matières
1 PRELIMINAIRES 4
1.1 Notations et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Problème modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Classification et exemple de systèmes heréditaires . . . . . . . 6
2 THEORIE DE LA STABILITE 8
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2 Stabilité locale et globale des équations différentielles fonction-
nelles à retard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Définition(classe K, KL) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
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REMERCIEMENT
Avant tout propos, nous tenons à remercier tous les enseignants de l’ufr
MI pour le savoir qu’ils nous transmettent pendant toutes ces années, parti-
culierement au professeur OKOU qui a travers de cet exposé nous à permis
de faire la prise en main de certains outils utiles tels que latex que bon nombre
d’entre nous ont négligé depuis notre arrivée à l’ufr MI, et de passer en revue
les techniques de redaction d’un mémoire. Cet apprentissage nous sera utile
dans la rédaction de nos mémoires de fin de cycle.
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Introduction générale
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Chapitre 1
PRELIMINAIRES
C = C([a, b], Rd )
∥ϕ∥ = sup{|ϕ(θ)| : −r ⩽ θ ⩽ 0}
xt (θ) = x(t + θ)
où θ ∈ [−r, 0].
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c’est-à-dire, un ensemble des variables présentes permettant de déterminer
le comportement du système dans un futur proche. Pour les équations dif-
férentielles ordinaires, on suppose que l’évolution d’un système à un instant
t + ∆t ne dépend que de la valeur de ses variables à l’instant t. Prenons
par exemple une boule de pétanque en vol. Si les forces extérieures qui s’y
appliquent sont données, les lois de la balistique nous assurent qu’il suffit de
connaître la position et la vitesse de la boule de pétanque à l’instant t —
représentant l’état — pour calculer précisément sa position et sa vitesse aux
instants suivants. Or, ce qui semble évident dans les exemples usuels l’est
moins pour certains processus qui sont appelés systèmes héréditaires. Pour
éviter le champ purement mathématique, il convient de se tourner vers les
domaines de la biologie. Le cycle de vie de la sauterelle, comme chez de nom-
breux insectes, est caractérisé par une phase de vie adulte, pendant laquelle
elle se reproduit, qui ne dure que quelques semaines tandis que sa phase lar-
vaire – entre l’éclosion des œufs et la métamorphose en adulte – peut durer
de 5 à 13 ans suivant l’espèce envisagé. Ainsi, la population à l’instant t
dépend de celle présente à l’instant t - τ où τ représenterait, ici, le retard
qui se compterait en année. De même, les démographes, qui doivent prédire
la population d’un pays dans le futur, se frottent au phénomène du retard.
Le taux global de fécondité d’une population à l’instant présent repose sur
les individus qui sont nés les années précédentes. Pour ces systèmes à retard,
l’état n’est plus un ensemble fini de valeurs mais une fonction définie sur un
intervalle de la longueur du retard. Un retour au champ mathématique per-
mettra d’éclaircir ce dernier point. La croissance continue d’une population
animale — comme nos sauterelles — peut se modéliser mathématiquement,
en première approximation, par l’équation à retard suivante :
N (t − τ )
Ṅ (t) = rN (t)(1 − ) (1.1)
Ne
N(t) représente l’effectif de la population à l’instant t, r le taux de fécondité,
τ le retard qui peut aller jusqu’à 13 ans dans le cas des sauterelles et Ne la
population d’équilibre définie par les ressources disponibles dans l’environne-
ment.En termes simples, nous pourrions dire que la dérivée Ṅ représente le
taux d’évolution du nombre de sauterelles N en fonction du temps. Si N(t - τ )
> Ne — c’est-à-dire si le nombre de sauterelles il y a τ années était supérieur
à celui d’équilibre — alors la population diminue car Ṅ < 0 et inversement.
Une telle équation peut s’écrire de manière plus générale sous la forme
ẋ(t) = f (t, x(t), x(t − τ ))
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où f est une fonction qui dépend de la valeur de x à l’instant t et t − τ .
où ”·” représente la dérivée à droite avec xt (θ) = x(t + θ), θ ∈ [−r, 0] est une
équation différentielle à retard sur U notée en abrégé (E.D.R) et le nombre
r est appelé le retard.
Il est clair que le cas r = 0 correspond au cas des équations différentielles
ordinaires. Il est évident qu’une condition initiale appropriée au temps t = t0
exige la détermination de la fonction x sur tout intervalle [t0 − r, t0 ] ; c-à-d :
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où f est une fonction donnée et le retard r est un constant positif.
Équations différentielles à retard variant dans le temps : Sous leur
forme la plus simple, ces équations s’écrivent comme suit :
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Chapitre 2
THEORIE DE LA STABILITE
2.1 Définition
La stabilité d’un point d’équilibre d’un système avec ou sans retards,
consiste toujours à observer que son évolution reste proche du point d’équi-
libre lorsqu’on s’en écarte d’un certain voisinage du domaine de stabilité.
La stabilité asymptotique, en plus de garantir la condition précédente, in-
dique que le système reviendra exactement au point d’équilibre, au bout
d’un temps éventuellement infini, si on s’en écarte ‘légèrement’. Notons que
la notion de stabilité asymptotique est la plus exigée en pratique. Ceci s’ex-
plique certainement parce qu’elle constitue une première approche pouvant
s’adapter à plusieurs situations de précision d’un suivi d’équilibre, poursuite
d’une trajectoire de référence, etc. Elle ne présente pas pour autant le cahier
des charges le plus strict : la stabilité exponentielle la complète en exigeant
non seulement le caractère asymptotique mais aussi la rapidité de conver-
gence.
Venons-en au langage mathématique. Soit le système retardé suivant :
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2.2 Stabilité locale et globale des équations
différentielles fonctionnelles à retard
Définition 1.1([Hale et Verduyn-Lunel, 1993]). L’origine du système
(2.1) est dite :
– stable si, ∀ϵ > 0, il existe δ(t0 , ϵ) > 0 tel que :
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croissante et α(0) = 0. Elle sera dite de classe K∞ si a = ∞ et α(r) −→ ∞
quand r −→ ∞.
– Une fonction continue β : [0, a[×[0, ∞[−→ [0, ∞[ est dite de classe KL
si, pour s fixé, la fonction β(., s) est de classe K par rapport à la première
variable et si, pour r fixé, la fonction β(r, .) est décroissante par rapport à la
deuxième variable avec β(r, s) −→ 0 quand s −→ ∞. Ce qui nous permet de
formuler le lemme suivant :
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Chapitre 3
STABILITE AU SENS DE
RAZUMIKHIN
3.1 Introduction
Razumikhin est un mathématicien économiste qui, en conséquence, s’est
toujours intéressé à l’aspect pratique des choses comme en témoigne son
approche de la théorie de Lyapunov dans le cas des systèmes à retards. Pour
ces derniers, le vecteur x(t) possède bien un sens physique tandis que l’état du
système noté xt semble plus difficile à appréhender : l’état du système est une
fonction qui prend ses valeurs dans [−r, 0] sur Rn . Razumikhin chercha donc
à éviter cette modélisation pour se retrouver sur des terrains plus proches du
concret. Son idée consiste donc à rester dans l’espace ‘habituel’ c’est-à-dire
l’espace des vecteurs de Rn et à constater que, pour obtenir la stabilité, il n’est
pas nécessaire d’avoir une condition générale qui garantisse que toutes les
trajectoires du système tendent vers le point de convergence , mais seulement
celles qui ont tendance à s’en éloigner.
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Définition :(fonction de Lyapunov) On considère le système (2.1),soit
U un voisinage de 0 et V : R+ → R une fonction continue et différentiable
sur V
- On dit que V est une fonction de Lyapunov au sens large en 0, si elle verifie
les deux proppriétés suivantes :
i. V est définie positive
ii. V̇ (t, x(t)) ≤ 0 pour tout x ∈ U
-On dit que V est une fonction de Lyapunov stricte en 0, si elle vérifie les
deux propriétés suivantes : i. V est définie positive
ii. V̇ (t, x(t)) < 0 pour tout x ∈ U ∖ {0 }
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2. V̇ (t, x(t)) ≤ −ξ(∥x(t)∥)
vérifiant :
Avec :
a = sup∥A(t)AT (t)∥
a1 = sup∥A1 (t)AT1 (t)∥
A(t) = Ā(t) + 2hβA1 (t)AT1 (t) + 2hλ−1 I
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γ = 2βµ(Ā) + 2hβ 2 a1 + 2hλ−1 + ϵ
Ā(t) = A(t) + A1 (t)
µ(A) = sup(µ(A(t)))
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CONCLUSION
Dans cet exposé, nous avons définit et presenté les équations differentielle
fonctionnelle à retard dans leur contexe générale tout en passant en revue
une breve classification de ces équatons. Ensuite nous nous sommes inter-
ressé à étudier la stabilité de ces équations à retard en nous penchant sur la
théorie de lyapunov-razumikhin qui, comme on l’a dit plus haut, n’est rien
d’autre qu’une extension de la théorie de Lyapunov. cette approche au sens
de ramuzikhin,a consisté à utiliser une fonction de Lyapunov pour établir
des critères de stabilité des équations différentielles fonctionnelles à retard.
bien que cette approche permette de prendre en compte les retards variables
sans restriction de la dérrivée du retard, et que pour des retards constants,
l’existance d’une fonction de lyapunov-razumikhin, entraine celle d’une fonc-
tionnelle de Lyapuov-krasovski, dans la litterature, la stabilité des systèmes
à retards fait appel à des fonctionnelles de lyapunov-razumikhin.
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bibliographie
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