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République Tunisienne INSTITUT SUPERIEUR

Ministère de l’Enseignement Supérieur D’INFORMATIQUE ET


et de la Recherche Scientifique MATHEMATIQUE DE MONASTIR
Université de Monastir

Titre de sujet :

Étude de phénomène foudre en boule

Élaboré par :

Ben haj mekki

Professeure :
Mme. Imen Bazine

Année Universitaire : 2022/ 2023

1
Sommaire

Liste de figure…………………………………….4
Introduction………………………………………5
Chapitre 1 : Étude de phénomène.

1 -Définition de phénomène………………………8
2 -caractéristiques de phénomène…………………8
3 -Historique de phénomène………………………9

Chapitre 2 : causes d’apparition de phénomène.


1 –Apparition de phénomène……………………...11
2 –Théorie de phénomène…………………………12

Chapitre 3 : conséquences de phénomène.


1 - Conséquences de la foudre…………………………15
2 - Physiopathologie…………………………………16
3 - Conséquences cliniques…………………………………17
2
Conclusion………………………………………………...19
Bibliographiques …………………………………………20

3
Liste de figure

Figure01 : image de phénomène foudre en boule……………………8

Figure02 : Carte du niveau keraunique, nombre de jours d'orage par an en


moyenne pour l'année 2004………………………………………………………………………………16

4
Introduction
La foudre en boule est un phénomène atmosphérique extrêmement rare et mal
compris qui accompagne les orages électriques. Il se manifeste sous la forme d’une
balle brillante de la taille d’un ballon de basket, mais parfois aussi petite qu’une balle
de golf ou aussi grosse qu’une petite voiture. Il plane dans l’air quelque part entre
quelques secondes et quelques minutes, avec une moyenne de 25 secondes, puis
disparaît silencieusement ou avec une forte détonation. Certains scientifiques
étudient cet éclair depuis plus de 20 ans et ne sont toujours pas certains qu’il existe
réellement.

Le phénomène est si rare qu’il n’existe même pas une seule vidéo scientifiquement
confirmée, bien que la plupart des scientifiques acceptent son existence car les
rapports qui en font état remontent à la Grèce antique. Il est également positif que la
majorité des rapports des scientifiques racontent une histoire plutôt cohérente, au
lieu de varier considérablement, comme on pourrait s’y attendre si cette forme
d’éclair n’était qu’une erreur d’identification de phénomènes atmosphériques plus
courants. Lorsque les détails diffèrent trop largement des rapports les plus courants,
il s’agit probablement d’une erreur d’identification, d’un vœu pieux ou d’une fraude.
Il est cependant plausible que ce que l’on appelle la foudre en boule ne soit qu’une
image rémanente positive laissée sur l’œil à la suite d’un éclair.

Un journal en 1960 a mené un sondage informel et a constaté que 5% des personnes


interrogées ont affirmé avoir été témoins de la foudre en boule, bien que le chiffre
réel soit probablement beaucoup plus bas. Si un nombre relativement important de
personnes était réellement témoin de ce type d’éclair régulièrement, il y aurait
probablement des séquences vidéo de celui-ci. Néanmoins, des rapports continuent
d’arriver, et il est parfois considéré comme un OVNI – un objet volant non identifié –
quelque chose dans le ciel qui ne peut pas être facilement identifié.

La théorie physique qui prévaut actuellement pour la foudre en boule est la théorie
des masers atmosphériques. De gros nuages de molécules d’eau chargées sont mis
dans un état excité par l’activité électrique, provoquant brièvement une
amplification de la lumière par l’émission stimulée de rayonnement, ou l’effet laser.
Avant que cela puisse être confirmé comme la véritable cause, cependant, il doit

5
d’abord être répliqué dans un laboratoire, ce qui ne s’est pas encore produit. Il
viendra peut-être un jour où les scientifiques pourront être sûrs que cet éclair est un
phénomène réel, mais malheureusement pour les passionnés, ce jour n’est pas
encore arrivé.

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Chapitre 1 :

Étude de phénomène

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1 -Définition de phénomène :
La foudre est un phénomène naturel responsable de catastrophes naturelles dont les
foudroiements. Un foudroiement est un accident électrique avec passage de courant
de foudre à travers le corps d'une personne ou d'un animal. Dans le monde, les
foudroiements sont les catastrophes naturelles globalement les plus meurtrières
pour les êtres vivants et les plus dévastatrices pour les installations, équipements et
matériels.

La prise en charge des victimes de foudroiement n’étant pas spécifique, nous nous
focaliserons essentiellement sur les aspects physiques du phénomène, les
mécanismes lésionnels et leurs conséquences.

Figure01 : image de phénomène foudre en boule

2 -Caractéristiques de phénomène :
La foudre est un phénomène naturel fascinant mais également inquiétant et
dangereux ! S’en approcher de près est impossible, pour prendre des mesures, il
existe des méthodes diverses, parmi ces méthodes, l’utilisation des tours
instrumentées. L’objectif de notre projet de fin d’étude est de voir l’effet des
caractéristiques de la tour à savoir la hauteur et les coefficients de réflexion au
sommet et à la base sur le champ électromagnétique rayonné par la foudre. Dans la
8
première partie nous avons parlé brièvement du phénomène de la foudre et de la
caractérisation du champ électromagnétique rayonné par la foudre à différentes
distances du point d’impact au sol et de ses effets directs et indirect. La deuxième
partie de ce travail a été consacrée à la modélisation du champ
Électromagnétique en présence d’une tour élevée. On a classifié les différents
modèles de l’arc en retour qui existe dans la littérature, puis on a donné une brève
description de la méthode FDTD qui se trouve être une méthode numérique
intéressante. La dernière partie de notre travail été consacrée à la simulation du
rayonnement électromagnétique à l’aide d’une méthode numérique intéressante à
savoir la méthode FDTD en 2D.

3 -Historique de phénomène :
A foudre et le tonnerre ont longtemps été rattachés à une cause surnaturelle,
colère des dieux ou châtiment suprême. C’est la découverte de la nature électrique
de la foudre qui a libéré l'homme de ces superstitions. Benjamin Franklin (1707-
1790) mit en évidence la nature électrique de la foudre au cours de la fameuse
expérience du cerf-volant (2 septembre 1752). L'observation de bâtiments frappés
par la foudre lui permet de mettre au point le paratonnerre dont il équipe plusieurs
monuments. Cette invention se propage et se vulgarise à tel Chapitre 72
Foudroiement – Accident de fulguration J. CATINEAU 1, L. CAUMON 2, F.
LAPOSTOLLE 1 URGENCES 200 co-fondateurs 8 688.

■ ÉLECTRICITÉ ET URGENCES point que la mode s'en empare et que l'on propose des
parapluies et des chapeaux paratonnerres ! Le danger potentiel des paratonnerres
est envisagé lorsque le physicien G. Wichman meurt foudroyé dans son laboratoire
de Saint Pétersbourg en 1753. Ayant relié un paratonnerre à un fil de laiton, il tentait
de mesurer l'intensité du nuage d'orage à l'aide d'un électromètre de son invention…
Au XIXe siècle, la photographie naissante a permis la description de la trajectoire, de
la longueur de leur partie visible, et de la durée des éclairs. Les premières statistiques
attribuent à la foudre 10 000 morts dans ce siècle, essentiellement en milieu rural.
Au XXe siècle, la caméra à objectifs tournants rend possible l’analyse fine de la
trajectoire et du nombre de décharges successives au cours d'un même coup de
foudre. Le barreau magnétique permet pour la première fois une estimation correcte
de l'amplitude des courants de foudre.

9
Chapitre 2 :

Cause d’apparition de
phénomène.

10
1-Apparition de phénomène :
L’apparition de la foudre en boule peut avoir lieu après celle d’un éclair. Elle
est généralement jaune tirant vers le rouge, même si elle peut être bleue, verte ou
blanche. Elle est souvent accompagnée de crépitements ou d’un sifflement après
le tonnerre et d’une odeur d’ozone, de soufre ou d’oxyde nitrique. Son diamètre
varie généralement de vingt à quarante centimètres et sa durée de vie varie entre
une et cinq secondes. Elle peut rester immobile ou bien se déplacer horizontalement
à une vitesse de quelques mètres par seconde, avec un mouvement de rotation sur
elle-même. Les boules de foudre se montrent souvent sensibles aux champs
électromagnétiques, attirées par les fils et les prises électriques, ou encore les
voitures. Une boule de foudre peut s’éteindre de deux manières. Le premier mode
est explosif, rapide et accompagné d’un bruit violent. Le second est une extinction
silencieuse dont la durée est variable. La luminosité de la boule peut être très forte
ou au contraire faible, tandis que sa température peut atteindre les 1 700 °C.
Cependant, dans son sillage, la température ne dépasse pas 60 °C d’après certains
témoignages. Des témoins rapportent même en avoir vu traverser des avions ou
encore des fenêtres ou des murs ; ou encore après un événement orageux intense et
préalablement à une grêle de très fort calibre (huit centimètres de diamètre
environ) ; lors d'une période de forte humidité de l'air, durant près de deux heures, à
intervalles de dix minutes environ ; des boules de foudre de quelques centimètres de
diamètre, suivies d'un panache très lumineux de plusieurs mètres, se déplaçant à
faible allure sur des trajectoires presque rectilignes, parallèlement au sol, à quelques
mètres de l'observateur et avec une persistance d'une minute au moins à chaque
fois.
En 2013, des scientifiques chinois parviennent à enregistrer une boule de feu sur le
terrain (boule d'un diamètre apparent de 5 mètres, se déplaçant horizontalement
à 30 km/h et ayant un spectre qui indique qu'elle contient notamment du silicium, du
calcium et du fer, les mêmes éléments que dans le sol) à l'aide de caméras vidéos et
de spectrographes observant un orage.

11
2- Théorie de phénomène :
Concernant ce phénomène, on possède très peu de connaissances, fondées
principalement sur des témoignages. On ne sait donc pas encore comment la foudre
en boule se crée, mais il existe différentes théories.
Tout d’abord, la théorie du modèle chimique explique que, puisque les boules de
foudre apparaissent en général pendant un violent orage, un impact de foudre a lieu.
En frappant le sol, il vaporise des particules de silicium en train de brûler,
d’oxygène et de carbone qui s’associent entre elles pour former de longues chaînes.
Ces filaments qui brûlent lentement ont tendance à se replier sur eux-mêmes pour
former des boules (cf. analogie avec les polymères). Ces particules, de taille micro
voire nanométrique, sont chargées négativement. Celles-ci peuvent alors former une
sphère qui va lentement s’oxyder à l’air. Cette théorie a été avancée par John
Abrahamson et James Dinniss de l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande,
dont les travaux ont été poursuivis par Antonio Pavo et Gerson Paiva, deux
chercheurs de l'Université fédérale du Pernambouc au Brésil qui ont réussi à
produire le phénomène en vaporisant un mince substrat de silicium à l’aide d’un arc
électrique de 140 A2,3. La théorie chimique n'explique cependant pas l'énorme
quantité d'énergie électrique contenue, capable de faire griller des appareils
électriques, ni les grésillements perçus par les témoins.
La physique des plasmas peut fournir une explication à l'énergie contenue. La boule
de foudre contiendrait un plasma, formé à partir d’un gaz ordinaire dans lequel la
foudre provoque l’arrachement d’un ou de plusieurs électrons à un grand nombre
d'atomes et de molécules. Ces atomes et molécules sont alors ionisés, et on dit que
l’état plasma est atteint lorsque suffisamment d’atomes ont été ionisés pour que le
milieu adopte un comportement macroscopique qui s'écarte de celui d'un gaz
ordinaire. La boule de plasma serait parcourue par des lignes de courant électrique
bouclées sur elles-mêmes et s’interpénétrant de façon à se confiner mutuellement
par les champs magnétiques qu’elles créent. Ceci est rendu possible pour de très
hautes températures (3 000 °C), qui sont largement obtenues après le passage d’un
éclair. Une fois créée, la boule dissipe son énergie sous forme thermique et
lumineuse. Cela diminue sa température, jusqu’à ce que la conductivité du plasma
soit trop faible pour assurer la stabilité. La boule de feu finit alors son existence en se
désagrégeant. En 2006, cette théorie est expérimentée par une équipe de chercheurs
israéliens (Eli Jerby et Vladimir Dikhtyar) qui parviennent à créer des mini-boules de
feu (trois centimètres de diamètre) grâce à un simple four à micro-ondes modifié qui
bombarde de micro-ondes un échantillon en silicium. Cependant cette expérience
n'est qu'un demi-succès car les mini-boules de feu ne survivent que quelques
12
millièmes de seconde (soit 1 000 à 100 000 fois moins que le phénomène observé
dans la nature).
Cependant aucune de ces deux théories, qui font intervenir de la matière, n'explique
les observations de certains témoins qui ont vu la foudre en boule traverser un mur.

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Chapitre 3 :

Conséquence de
phénomène.

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1 - Conséquences de la foudre
La sévérité orageuse d'une région peut être appréciée par son niveau
kéraunique (keraunos : mot grec signifiant foudre) : nombre de jours par an
où le tonnerre a été entendu. En France, le niveau kéraunique moyen (Nk) est
de l'ordre de 20. Mais il est supérieur à 30 dans les régions montagneuses des
Alpes, du Massif central, des Pyrénées et inférieur à 15 dans les régions
côtières de la Normandie et de la Bretagne.

Figure02 : Carte du niveau keraunique, nombre de jours d'orage par an en


moyenne pour l'année 2004.

Cette notion, rudimentaire, de niveau kéraunique est insuffisante car elle ne donne
aucune indication sur la fréquence des foudroiements ni sur l'existence des zones
particulièrement sensibles. Une définition plus précise de l'activité orageuse est
exprimée en nombre de coups au sol par kilomètre carré et par an (Ng). En France,
elle est de 1 à 3 coups/km2/an. Les 2 paramètres sont liés par une relation
15
approximative : Ng = Nk/10. En données brutes, le bilan annuel de la foudre en
France peut se dresser ainsi : 1 million de coups au sol, 1 coup sur un avion de ligne,
50 000 coups sur les lignes EDF responsables de 40 à 50 % des coupures d'électricité,
7 000 incendies et 50 000 compteurs électriques détruits, 20 000 têtes de bétail
tuées ! L’étude de cette activité orageuse a permis d’identifier des zones privilégiées
de formation de nuages orageux et des critères géologiques semblant attirer la
foudre : failles humides, nappes d'eau et terrains marécageux. Le nombre annuel
moyen de foudroyés en France n'est pas connu avec exactitude. Il est estimé à une
cinquantaine avec d'importantes fluctuations d'une année sur l'autre. Les seules
données statistiques nationales émanent de l'institut national de la santé et de la
recherche médicale (INSERM) et concernent uniquement les foudroiements mortels.
La mortalité liée aux foudroiements est estimée à une quinzaine de décès par an, ce
qui correspond à une incidence annuelle de foudroiement mortel de 0,03 pour 100
000 habitants. Toutefois, il est très vraisemblable que ces chiffres soient sous-
estimés. Selon une récente analyse, le risque de foudroiement dans un site donné est
directement lié au niveau kéraunique du site. Les décès par foudroiement ont
nettement diminué entre le début du siècle et le début des années 1970,
essentiellement en raison de l'exode rural. À contrario, la pratique croissante de
sports de plein air : VTT, randonnées, escalade, parapente, golf, nautisme, etc. peut
faire craindre une recrudescence des foudroiements. Si la victime est unique dans 70
% des foudroiements mortels, elle était accompagnée d’une autre personne dans 15
% des cas et au sein d’un groupe (> 2 personnes) dans 15 % des cas. Le risque
collectif est cependant bien réel. Si un foudroyé sur trois décède, sept survivants sur
dix ont des séquelles permanentes souvent invalidantes. Ce chiffre est aussi
incertain, essentiellement car les victimes de foudroiements non mortels et non
sévères ne consultent pas de médecin. Les foudroiements se produisent dans la
quasi-totalité des cas en plein air, souvent dans des régions montagneuses ou
côtières aux niveaux kérauniques relativement élevés. En raison de ces circonstances
de survenue, le foudroiement, touche plus les hommes que les femmes (sexe ratio
de 4/1), les sujets jeunes et en bonne santé, survient de mai à septembre, entre 7 et
19 heures.

2 – Physiopathologie :
Il convient de distinguer les effets directs et les effets indirects du foudroiement. –
Les effets directs sont dus à la libération d'énergie thermique, lumineuse et sonore
mais différent selon le type du coup de foudre.
• Électrocution directe : la foudre touche le corps humain et le courant électrique
16
peut traverser le corps ou, phénomène très important, s'écouler à la surface de la
peau grâce à la formation d'un arc de contournement. Le trajet du courant électrique
est en fait déterminé par la différence de potentiel qui existe entre la tête et les
pieds et donc, indirectement, par l'intensité du courant électrique. Dans le cas
d'intensité de quelques centaines d'ampères, c’est-à-dire avec les éclairs ascendants
positifs, le courant traverse le corps en plusieurs dixièmes de secondes, ce qui est
insuffisant pour créer d'emblée un éclair de surface étant donné la faible raideur de
front. Ceci provoque une stimulation ou une inhibition des phénomènes électriques
cellulaires. Lorsque le courant traverse le cœur, il peut provoquer un arrêt cardiaque
par asystolie ou par fibrillation ventriculaire. Le danger dépend de l'intensité du
courant, de sa durée et du moment de passage par rapport au cycle cardiaque. Le
risque de fibrillation est d'autant plus grand qu'il existe un grand nombre de
décharges et que le passage du courant se fait pendant la phase vulnérable du cycle,
c’est-à-dire pendant la période réfractaire partielle, qui correspond à l'onde T de
l'ECG. Lorsque le courant traverse des structures nerveuses, il peut provoquer des
troubles de la conscience et des troubles neurovégétatifs. Ceci peut entraîner un
coma profond et un arrêt respiratoire immédiat ou retardé, de quelques minutes à
quelques heures. Ceci provoque aussi des brûlures électrothermiques. Le courant
électrique provoque des brûlures par effet joule. Lorsque les points d'entrée et de
sortie sont très proches, la brûlure est localisée mais profonde. Lorsque ces points
sont éloignés, des lésions tissulaires profondes et étendues peuvent siéger sous une
peau saine, le long du trajet intracorporel invisible, parfois associées à des brûlures
cutanées minimes. C'est l'effet « iceberg ». Les masses musculaires et les axes
vasculo-nerveux sont particulièrement exposés. La résistance électrique de ces
derniers étant faible, l'intensité délivrée localement est importante. Des
phénomènes de ruptures et de thromboses vasculaires peuvent aggraver les
nécroses musculaires.

3 - Conséquences cliniques :
– Un tel accident, individuel ou collectif, peut provoquer chez les victimes, voire chez
les sauveteurs, un « traumatisme psychique ». Les réactions immédiates peuvent
être inadaptées (prostration ou au contraire réaction de type hystérique).
Symptômes dépressifs et phobiques peuvent survenir dans le cadre d’un « syndrome
post-traumatique ».
Une électrisation par foudroiement peut entraîner la mort par trois mécanismes
principaux : arrêt cardiaque, inhibition des centres respiratoires et lésions cérébrales.
• L’arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire constitue la cause de mort d'origine
17
électrique la plus fréquente. La période vulnérable déjà évoquée correspond aux 100
à 200 millisecondes de la première partie de l'onde T (soit 10 à 20 % du cycle). La
probabilité qu'une décharge descendante négative, unique ou multiple, atteigne le
cœur pendant la phase vulnérable serait est de 0,33. Ce résultat est cohérent avec
les statistiques de foudroiements mortels. Le seuil de fibrillation ventriculaire
(intensité minimale de courant susceptible de déclencher une FV) serait de 9
Joules/500 Ohms soit 18 milli joules/ohm (experts de la commission
électrotechnique internationale).
• Arrêt cardiaque par asystolie : certains auteurs pensent que le courant de foudre
traversant le cœur provoquerait plutôt une asystolie qu'une fibrillation ventriculaire.
La fulguration de moutons en laboratoire a provoqué, dans la totalité des cas, une
asystolie suivie d'une tachycardie. C’est une stimulation vagale qui conduirait à
l'asystolie et une augmentation du taux d'adrénaline circulante (vérifiée par les
dosages biologiques) à la tachycardie. En clinique, de fait, le premier ECG révèle plus
souvent une asystolie qu'une fibrillation ventriculaire (4-6, 14, 15). Dans une série de
66 victimes de foudroiements graves, 77 % des victimes ayant eu un arrêt cardio-
respiratoire initial étaient décédées (malgré une réanimation rapidement mise en
œuvre chez 70 % d'entre elles). Il existait une liaison faiblement significative entre la
présence de brûlures des membres inférieurs et le risque de décès par arrêt cardio-
respiratoire.

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Conclusion

En conclusion, nous avons expliqué la formation d’orge et d’éclaire-


sol(foudre)pour pouvoir introduire de nombreuses caractéristiques comme
le champ électrique de la foudre qui suit le modelé d’un condensateur plan
ou encore la modification de ce dit champ électrique a l’approche d’une
pointe conductrice ou encore la relation entre son et distance qui nous
permet de calculer sa position relative. De plus, il nous est possible de
pouvoir connaitre les endroits où les impacts de foudre sont plus présents,
grâce notamment à la température. Donc si nous résumons certaines
caractéristiques de la foudre sont : l’effet de point, son champ électrique
et sa relation son et distance et pour prévoir un impact de foudre une
étude approfondis des mouvements de masse d’aire chaude qui servent à la
formation d’orge et les différentes températures nous permettent de
connaitre approximativement quelles sont les endroits à risques.

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Bibliographique

Wikipédia
http://maxime.burgonse.free.fr/Libre/default.html
http://mag.monchval.com/les-phenomenes-lumineux-transitoires/
http://iracle.chez.com/cours/foudroiement.pdf
http://www.medbc.com/meditline/review/brulures/vol_1/num_1/text/vol1n1p9.htm
http://www.keraunos.org/keraunopathologie-en-direct-et-en-differe.pdf
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120820.OBS0006/foudre-
comment-surviennent-les-accidents.html
http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/Foudroyes.pdfhttp://sante.lefigaro.fr/mi
eux-etre/accident/foudre/quelles-consequences

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