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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
-------------------------
LYCEE GOUVERNEUR ABDOULAYE FADIGA
Union-Discipline-Travail

PHILOSOPHIE

MEMBRES DU GROUPE :
1. KONAN Koffi Richmond
2. BAKAYOKO Aminata
3. TOURE Kidjoumdéné Yvette
4. BAMBA Bintou
5. DROH Soumahoro Peter
6. KOUADIO Akissi Mariette Sara

Professeur :

Mr KOUADIO

CLASSE : Terminale A2
THEME :
« L’ ACCIDENT NUCLEAIRE
DE FUKUSHIMA »
PLAN DE l’EXPOSE

INTRODUCTION

INTRODUCTION

I- CONTEXTE HISTORIQUE
1. Quelles sont les causes de l'explosion de la centrale nucléaire de
Fukushima ?
2. Comment s'est déroulée l'explosion de la centrale de Fukushima ?
3. Quelles mesures ont été prises suite à l'explosion à Fukushima ?

II- CONSEQUENCES DE LA CATASTROPHE

1. Au plan économique
2. Au plan culturel

III- L’ENJEU POUR LE COURS

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE GENERALE
INTRODUCTION
La place des idées dans le développement du genre humain n’est pas toujours bien
perçue.
Ainsi, pour certaines personnes l’homme par ses idées façonne l’histoire alors que
pour d’autres, l’être humain n’a aucune influence sur les événements qu’il vit, il ne fait
que subir. Au regard de ces positions contradictoires il importe de s’interroger : l’être
humain façonne-t-il ou subit-il son histoire ? En d’autres termes, l’homme est-t-il le
concepteur de son histoire ou est-il inexorablement emporté par cette dernière ? Pour
examiner clairement ces questions, les interrogations suivantes nous paraissent
nécessaires. Faut-il considérer l’homme comme un simple élément construit et entrainé
par les événements historiques ? Au contraire, ne convient-il pas de le considérer comme
l’auteur et le réalisateur des événements historiques ?
I- CONTEXTE HISTORIQUE
Naruhito du Japon, né le 23 février 1960, est empereur du Japon depuis le 1er mai
2019 et l’abdication de son père, l’empereur émérite Akihito. Fils de l'impératrice
consort Michiko et de l’empereur Akihito, son avènement au trône marque le début de
l'ère Reiwa au Japon. Il est intronisé au cours d’une cérémonie le 22 octobre 2019 à
Tokyo.
Pendant le règne de son père, le 11 mars 2011, un gigantesque tsunami a ravagé
les côtes du Japon et a notamment provoqué l'explosion de la centrale nucléaire
Fukushima Daiichi. Un événement qui a laissé de profondes traces.
Le vendredi 11 mars 2011, un tremblement de terre de grande magnitude a
provoqué un gigantesque tsunami. Les côtes du Japon ont été touchées sur plusieurs
centaines de kilomètres et plus de 20 000 personnes sont mortes. La vague destructrice a
notamment frappé la centrale nucléaire Fukushima Daiichi. La digue de protection s'est
révélée insuffisante et les dégâts se sont avérés considérables, conduisant dans les jours
suivants à l'explosion de quatre des six réacteurs de la centrale. Cet accident nucléaire a
eu des conséquences catastrophiques qui se font encore ressentir de nos jours. Et il
faudra de nombreuses décennies pour que cette centrale, désormais mondialement
connue, puisse être totalement démantelée.
1. Quelles sont les causes de l'explosion de la centrale nucléaire de
Fukushima ?
Le vendredi 11 mars 2011, il est 14 h 46 au Japon lorsqu'un puissant séisme se
produit dans l'océan Pacifique. Son épicentre se situe à 130 kilomètres de la ville de
Sendai. Il s'agit d'un séisme particulièrement puissant, puisqu'il atteint la note de 9,1 sur
l'échelle de Richter, sachant que le plus important jamais enregistré atteignait 9,5 et qu'il
s'est produit en 1960 au sud du Chili.
Autant dire que le tremblement de terre qui a entraîné la catastrophe de Fukushima
fait partie des plus importants de l'histoire moderne. Le fait qu'il ait eu lieu au cœur de
l'océan a eu un effet d'autant plus catastrophique qu'il a provoqué un tsunami (raz-de-
marée qui se matérialise par une vague plus ou moins puissante générée par un séisme).
Celui qui a déferlé sur les côtes japonaises atteignait une hauteur de 15 mètres en
moyenne, la vague monstrueuse mesurant plus de 30 mètres par endroits. 600 km de
côtes ont été touchés et le tsunami a frappé de plein fouet la centrale nucléaire
Fukushima Daiichi.
2. Comment s'est déroulée l'explosion de la centrale de Fukushima ?
La centrale nucléaire Fukushima Daiichi, à ne pas confondre avec la centrale
Fukushima Daini, distante d'une douzaine de kilomètres, était protégée par une digue en
cas de tsunami. Mais à 15 h 41, soit un peu moins d'une heure après le début du séisme,
la vague qui s'est abattue sur la centrale mesurait une quinzaine de mètres, soit dix de
plus que la digue de protection. L'eau s'est engouffrée en masse, causant d'énormes
dégâts aux installations nucléaires. La centrale s'était déjà automatiquement arrêtée suite
au tremblement de terre et des dégâts structurels importants existaient certainement déjà.
Mais lorsque le tsunami a frappé à son tour, les choses ont empiré.
Les générateurs de secours se sont arrêtés tandis que les pompes de
refroidissement tombaient en panne. Sur les six réacteurs qui composent la centrale
nucléaire de Fukushima Daiichi, seuls le 5 et le 6 pouvaient encore être refroidis. Pour
les quatre autres, faute d'alimentation électrique, il était impossible de pouvoir refroidir
le cœur des réacteurs nucléaires et les piscines de désactivation, également appelées
piscines de stockage de combustible nucléaire. Dès lors, la catastrophe était inéluctable.
La première explosion a touché le réacteur numéro 1 le 12 mars à 15 h 36. Le 14 mars à
11 h 01, ce fut au tour du réacteur numéro 3 d'exploser tandis qu'au moins deux
explosions majeures ont touché le réacteur numéro 4 le 15 mars alors que le numéro 2
avait lui explosé ce même jour à 06 h 01. Toutes ces explosions sont dues à la fusion des
cœurs des réacteurs qui ne pouvaient plus être suffisamment refroidis malgré les
tentatives désespérées des équipes techniques encore présentes sur place.
3. Quelles mesures ont été prises suite à l'explosion à Fukushima ?
La société TEPCO (Tokyo Electric Power Co.), en charge de l'exploitation de la
centrale nucléaire Fukushima Daiichi, a souhaité évacuer totalement les travailleurs
présents sur le site. Mais une injonction du Premier ministre japonais Naoto Kan a
permis de maintenir une partie du personnel afin que la situation ne dégénère pas plus.
Ces équipes réduites ont déployé des efforts considérables pour restaurer et maintenir
l'alimentation électrique. Ce fut chose faite pour chacun des réacteurs entre le 18 et le 26
mars, à l'exception du réacteur numéro 3 qui était trop endommagé et n'a jamais pu être
réalimenté.
Parallèlement à ces travaux d'urgence sur le site même de la centrale, le
gouvernement japonais a rapidement pris des mesures vis-à-vis des populations vivant à
proximité. Dès le 11 mars, les personnes vivant à moins de 3 km ont été évacuées et
celles vivant dans un rayon de 10 km invitées à se mettre à l'abri. Dans les jours suivants,
les évacuations sont devenues obligatoires dans un rayon de 20 km et la mise à l'abri
dans un rayon de 20 à 30 km, une évacuation volontaire étant recommandée. Au total, 78
000 personnes ont été évacuées et 62 000 invitées à se mettre à l'abri.
Ne pouvant plus être nourris, des dizaines de milliers d'animaux d'élevage ont dû
être abattus tandis que la consommation des légumes poussant à proximité a été interdite.
Certaines catégories de légumes poussant dans un rayon de plus de 200 km autour de la
centrale ont également été déclarées impropres à la consommation. La décontamination
du site de la centrale et de ses alentours a débuté rapidement, mais a pris beaucoup de
temps, et les opérations sont toujours en cours. Le refroidissement des réacteurs s'est fait
grâce à de l'eau de mer, entre le 12 et le 30 mars 2011. Quant au démantèlement total de
Fukushima Daiichi, il ne sera pas achevé avant 2050, voire 2060.
II- CONSEQUENCES DE LA CATASTROPHE
Si la catastrophe de Fukushima est bien un accident nucléaire majeur, les
conséquences ont été moindres à l'échelle planétaire que lors de l'explosion de la centrale
de Tchernobyl en 1986. Pour autant, des radiations ont bien touché l'ensemble de
l'hémisphère nord durant les jours qui ont suivi. Dès les 16 et 17 mars 2011, des taux de
radioactivité plus importants qu'à l'accoutumée ont été constatés en Amérique du Nord.
Le continent européen, et donc la France, a été touché à partir des 22 et 23 mars. Un
retour à la normale a été constaté au début du mois de mai. Les effets sur la santé dans
l'hémisphère nord sont donc considérés comme très faibles.

En revanche, dans un rayon d'une trentaine de kilomètres autour de la centrale, les


conséquences sont bien plus importantes. Ce secteur sera ainsi contaminé pendant des
dizaines d'années encore et certains scientifiques estiment que le rayon de contamination
s'étend au moins sur une centaine de kilomètres. Les sols, et donc les plantes, ainsi que la
faune terrestre et marine sont donc particulièrement touchés. Certaines espèces de
papillons présentent des anomalies génétiques. En mer, où les rejets radioactifs ont été
très importants, certaines mesures effectuées après la catastrophe étaient très alarmantes,
mais il demeure difficile d'établir entièrement les conséquences de cette explosion sur la
faune et la flore marine.

1. Au plan économique

Sur le plan économique, la catastrophe de Fukushima représente un coût très


élevé. En 2017, le gouvernement japonais estime qu'elle coûtera près de 200 milliards
d'euros, que ce soit pour la décontamination des sols, le démantèlement de la centrale ou
l'indemnisation des victimes. De plus, à la fin de l'année 2011, la Bourse de Tokyo
enregistrait une perte de 20 % par rapport à l'année précédente, tandis que le tourisme
avait chuté de 30 % et l'importation de produits japonais dans les pays tiers était limitée.
Fukushima a eu aussi un impact fort sur la politique énergétique du pays, le Japon
renonçant à construire de nouvelles centrales et décidant de réduire le nombre de
réacteurs existants. Le Japon souhaite même se passer du nucléaire aux alentours des
années 2040 et travaille activement à l'essor des énergies renouvelables.

2. Au plan culturel

La catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi a bien sûr eu des conséquences


quant à la vision des citoyens du monde par rapport à cette énergie. De nombreuses
associations écologiques, à commencer par Greenpeace, ont accentué la pression pour
une sortie rapide du nucléaire. Quelques jours seulement après la catastrophe,
l'Allemagne, par la voix de sa chancelière Angela Merkel, annonçait d'ailleurs sa
décision d'arrêter et de démanteler progressivement toutes les centrales du pays. Dans le
reste du monde, les mesures de sécurité ont été renforcées pour éviter un autre drame.

Sur un plan culturel, ce dramatique accident laisse des traces. On peut ainsi citer le
film Fukushima 50 de Setsuro Wakamatsu qui retrace l'histoire des 50 employés restés
sur le site après la catastrophe pour tenter d'éviter le pire ou encore le film Fukushima, le
couvercle du soleil. Le film allemand Fukushima mon amour de la réalisatrice Doris
Dörrie, le film de science-fiction Shin Godzilla de Hdiaki Anno et le documentaire L'île
invisible sont également des œuvres qui n'auraient jamais vu le jour sans cette terrible
journée du 11 mars 201
III- L’ENJEU POUR LE COURS

La position selon laquelle l’homme est absolument un simple instrument du


devenir historique ne résiste pas à l’analyse pertinente. En effet, dire de l’homme qu’il
est mené par les événements historique sans aucun repos ni secours, c’est soutenir que la
conscience ne joue aucun rôle dans la conduite de l’homme. Or, nous savons que
l’homme parce qu’essentiellement définit par la conscience est maitre de son destin. En
s’appuyant sur cette idée, on peut dire que l’histoire est le produit de l’homme, il ne la
subit pas, au contraire il la fait. A travers ses productions mentales il façonne son destin.
Même quand on se réfère au récit biblique, on peut voir que l’homme en désobéissant à
Dieu dans le jardin d’Eden s’est engagé à assumer son histoire. Dieu en dotant l’homme
de la raison lui permet de se déterminer librement dans la société et dans l’histoire. Au
regard des idées qui précèdent, la position de Hegel selon laquelle c’est l’Idée qui est à
l’origine de l’histoire n’est pas fondée. C’est pour cette raison que Karl Marx estime que
la dialectique de Hegel marche sur la tête et que le temps est venu de la remettre sur les
pieds.
En effet, selon les matérialistes, ce n’est pas de l’Idée dont parle Hegel qui guide
le monde. C’est au contraire les conditions matérielles d’existence qui emmènent les
hommes à faire leur histoire en agissant d’une certaine manière dans des conditions
déterminées. En illustrant cette idée Karl Marx écrit : « Ce n’est pas la conscience des
hommes qui détermine leur être, c’est inversement leur être social qui détermine leur
conscience. Contribution à la critique de l’économie politique. Dans cette perspective,
Karl MARX fait remarquer que les modes de production déterminent les rapports de
production ou la base économique sur lesquels s’édifient les superbes structures le droit,
la religion, la morale... Par l’action révolutionnaire l’homme fait son histoire. Marx écrit
à ce sujet :
« Ce sont les hommes qui font leur histoire dans des conditions déterminées. »
Manifestation du parti communiste. Cette idée montre que l’homme est le concepteur de
son histoire. En cherchant à améliorer ses conditions d’existence il fait son histoire dans
des conditions déterminées. Engels écrit précisément à ce sujet : « Ce sont les hommes
qui font leur histoire dans des conditions déterminées. » Idéologie Allemande. Cette
citation nous emmène à savoir que ce n’est pas l’Esprit ou la Raison universelle qui est le
moteur de l’histoire mais c’est plutôt le travail humain appris avec la matière qui conçoit
l’histoire. En somme alors que Hegel voyait dans le principe spirituel appelé tantôt Idée
tantôt Esprit universel concepteur de tout développement, Marx Et Engels montrent que
ce sont les hommes qui créent leur propre histoire.
CONCLUSION

En se mettant en société, les hommes ont décidé de vivre de façon harmonieuse


permettant ainsi l’éclosion de leurs caractères humains. Cependant, le spectacle des
guerres fratricides, de génocide, d’esclavage, de racisme, en un mot de la méchanceté, de
l’égoïsme des hommes nait pour empêcher la réalisation du concept de l’humanité.
Toutefois nous pensons qu’il ne faut pas désespérer car l’humanité est en réalité à
construire. C’est pourquoi nous sommes d’accord avec René Jean Dupuis pour dire que :
« L’humanité s’impose comme un ensemble à gérer, comme une exigence de projet ;
c’est une communauté à construire. » L’humanité de l’imagination des nations, Ed.
Julliard
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
Académie des sciences (France) (Groupe de solidarité Japon présidé par Alain Carpentier,
avec Étienne-Émile Baulieu, Édouard Brézin et Jacques Friedel), L'Accident majeur de
Fukushima : considérations sismiques, nucléaires et médicales, Les Ulis, EDP sciences,
2012, 87 p. (ISBN 978-2-7598-0736-9).

 Michaël Ferrier, Fukushima : récit d'un désastre, Paris, Gallimard, coll. « L'infini », 2012,
262 p. (ISBN 9782070137350).

 William T. Vollmann (trad. Jean-Paul Mourlon), Fukushima, dans la zone interdite : voyage
à travers l'enfer et les hautes eaux dans le Japon de l'après-séisme, Auch, Tristram, 2012, 89
p. (ISBN 978-2-907681-95-7).

 Jean-Luc Nancy, L’Équivalence des catastrophes (Après Fukushima), Paris, Galilée, coll. «
La philosophie en effet », 2012, 68 p. (ISBN 978-2718608631)

Nadine Ribault et Thierry Ribault, Les Sanctuaires de l’abîme. Chronique du désastre de


Fukushima, Paris, Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances, 2012, 135 p. (ISBN 978-
2910386405)
François Leclerc, Fukushima la fatalité nucléaire. Mensonge d'État, Gaël, Osez la
République sociale, 2012, 150 p.
Franck Guarnieri et Sébastien Travadel, Un récit de Fukushima. Le directeur parle, Paris,
Presses Universitaires de France, 2018, 156 p. (ISBN 978-2130804048

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