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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Med Khider Biskra
Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de

Génie Electrique Domaine Département des Sciences de


Electrotechnique
Filière Sciences et de la technologie
Spécialité Réseaux électriques

Encadrée par

Dr naini djemai Présenté par

o BERRGHIS IMANE
o Raouia sbaihi
o Boucherit yassmine
o Sebaa manal

1
Sommair

Introduction
générale...................................................................................................................
Chapitre I
I -1 Définition d’énergie renouvelable ……………………………………
I -2 les sources d’énergie renouvelable…………………………………………
I -2-1 L’énergie solaire ……………………………………………
I -2-2 L’énergie éolienne ……………………………………………
I -2-3 La biomasse ……………………………………………
I -2-4 L’énergie hydraulique ……………………………………………
I -2-5 L’énergie géothermique ……………………………………………
I -2-6 L’énergie des mers ou énergie marine ……………………………………
I -2 -1L’énergie solaire……………………………………………
I -2 -1-1 Les types de les utilisation de l’énergie solaire …………………………
I -3Définition du photovoltaïque……………………………………………
HISTORIQUE ……………………………………………
I -3-1Les différentes types des cellules PV………………………………………
I -3-2 Système photovoltaïque :[4][extraction des paramtre] ……………………
I -3-3Cellule photovoltaïque……………………………………………
I -3-3-1La silice (matière première d’une cellule photovoltaïque………
I -3-4 Technologies des cellules photovoltaïques………………………..
I -4 principe de Fonctionnement d'un PV……………………………
I -5 Caractéristique de photovoltaïque……………………………………
I -6 Générateur photovoltaïque……………………………………………
I -7 Contexte énergétique………………………………………………………………..
I -8 Les avantages et les Inconvenient……………………………………

Chapitre II
II-1 Modélisation d’un générateur photovoltaïque ……………………………………
II-1-1 Générateur photovoltaïque idéal ……………………………………………….
II -1-2 Générateur photovoltaïque réel …………………………………………………

2
Conclusion

Liste des figures

Fig I-3-1.: Photos d’une centrale PV dite « classique » (a) et d’une centrale à
concentration CPV (b)………………………….…………………………………6

Figure I-3-1-1 : photos d’une cellule monocristalline………………………………7

Figure I-3-1-2: photo de cellule poly cristallin……………………………………...7

Figure I-3-1-3: photo d’une cellule amorphe……………………………………….8

Figure I-3-2-1: Système photovoltaïque connectés au réseau…………………….10

Figure I-3-3-1-1 : Extraction du silicium à partir de la silice ……………………..12


Figure I-3-3-1-2 : Lingot de silicium……………………………………………...12
Figure I-3-3-1-3 : Obtention des wafers photovoltaïques…………………………13
Figure I -3-3-2-1 : Dopage de type N……………………………………………..14
Figure I -3-3-2-2 : Dopage de type P……………………………………………...14
Figure I -3-3-2-3 : Décapage……………………………………………………..15
Figure I -3-3-2-4: Texturation……………………………………………………..15
Figure I -3-3-2-5 : Dopage…………………………………………………………15
Figure I -3-3-2-6: Bords de plaque……………………………………………….16
Figure I -3-3-2-7: Anti-reflet…………………………………………………......16
Figure I -3-3-2-8: Champ face arrière………………………………………….….17
Figure I -3-3-2-9: Métallisation…………………………………………………...17
Figure I -3-3-3-1: Structure d’une cellule PV…………………………………….18
Figure I -4-1: illustre une cellule PV typique où sa constitution est détaillée……20

Figure I -4-2 : une caractéristique I(V) non linéaire avec un PPM.........................21


Figure I -5-1: la courbe caractéristique I = f (V), P=(V) d'une cellule………………….21
Figure I -7-1. Evolution de la capacité PV installée par an, dans le monde, entre 2000
et 2013 …..……………………………………………………………………………..…..24
3
Figure I -7-2 Evolution de la capacité PV globale cumulée, installée dans le monde,
entre 2000 et 2013 …………………………………………………………………………..24
Figure II-1-1-1 : modèle simple d’une cellule PV………………………………….
FigureII-1-2-2: Modèle de la cellule PV à une diode…………………………….

4
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En
effet, les besoins énergétiques des sociétés industrialisées ne cessent d’augmenter.
Par ailleurs, les pays en voie de développement auront besoin de plus en plus
d’énergie pour mener à bien leur développement. De nos jours, une grande partie de
la production mondiale d’énergie est assurée à partir de sources fossiles. La
consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à effet de serre et
donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une
consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de
.cetype d’énergie de façon dangereuse pour les générations futures.
En vertu du Protocole de Kyoto, l'Union Européenne s'est engagée à réduire ses
émissions de gaz à effet de serre de 8% en dessous de leurs niveaux de 1990 sur la
période Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie
solaire .l'énergie hydroélectrique et la biomasse doivent jouer un rôle important .
pour atteindre cet objectif. Dans ce contexte, en septembre 2001, l'Union
Européenne a adopté la Directive relative à la promotion de l'électricité produite à
partir de sources d'énergie renouvelable sur le marché intérieur de l'électricité .
L’objectif de cette directive est la promotion et l’exploitation à l'avenir du potentiel
Par énergie renouvelable, on entend des .des sources d'énergie renouvelable
énergies issues du soleil, du vent, de la chaleur de la terre, de l’eau ou encore de la
biomasse. A la différence des énergies fossiles, les énergies renouvelables sont des
énergies à ressource illimitée. Les énergies renouvelables regroupent un certain
nombre de filières technologiques selon la source d’énergie valorisée et
l’énergie utile obtenue. La filière étudiée dans cette thèse est l’énergie solaire
L’énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation .photovoltaïque
directe d’une partie du rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion
d’énergie s’effectue par le biais d’une cellule dite photovoltaïque.

5
CHAPITRE I: Etat de l’art sur le photovoltaïque

I -1 Définition d’énergie renouvelable :


Comme leur nom l’indique, il s’agit de sources qui se renouvellent et ne s’épuiseront
donc jamais à l’échelle du temps humain ! Les sources non renouvelables sont les
énergies fossiles comme le pétrole, le charbon et le gaz dont les gisements limités
peuvent être épuisés. Les sources renouvelables sont l’énergie solaire, éolienne,
hydraulique, géothermique, marine et la biomasse. [1]

I -2 les sources d’énergie renouvelable:


I -2-1 L’énergie solaire :
Ce terme désigne l’énergie fournie par les rayons du soleil. Le soleil est la source
d’énergie la plus puissante et cette énergie est gratuite, il n’y a qu’à l’exploiter ! Les
technologies sont réparties entre actives et passives. Les technologies actives
transforment l’énergie solaire en une forme électrique ou thermique que nous pouvons
utiliser directement.[1]

C’est le cas des cellules photovoltaïques qui transforment la lumière du soleil


directement en énergie électrique (voir photo à droite), des collecteurs solaires qui
permettent de chauffer l’eau des maisons, du chauffage et du refroidissement solaire,
des concentrateurs solaires qui utilisent des miroirs pour concentrer les rayons du
soleil et générer une chaleur intense, transformant l’eau en vapeur et produisant de
l’électricité grâce à certaines machines, et même des fours solaires (voir photo à
gauche). Les technologies passives consistent à bien orienter les bâtiments par rapport
au soleil ou à utiliser des matériaux spéciaux et des modèles architecturaux qui
permettent d’exploiter
l’énergie solaire
I -2-2 L’énergie éolienne :
La force éolienne est connue et exploitée depuis des milliers d’années au travers des
moulins à vent et de la navigation, par exemple. Aujourd’hui, nous pouvons exploiter
cette énergie à l’aide d’hélices spéciales qui emmagasinent le vent et de machines qui
le transforment en énergie électrique. Les éoliennes sont installées sur terre et en mer
dans des endroits où le vent atteint une vitesse élevée et constante.[1]

6
I -2-3 La biomasse :
L’utilisation de la biomasse remonte au temps où l’homme découvrait le feu et se
servait encore du bois pour se chauffer et cuire ses aliments ! Il s’agit de l’énergie
contenue dans les plantes et les matières organiques. La biomasse des plantes provient
du soleil, quand la plante, grâce à la photosynthèse, absorbe l’énergie solaire. Ensuite,
les animaux absorbent à leur tour ces plantes ! La biomasse provient de divers
secteurs et matières comme le bois, les récoltes (cultivées spécialement pour la
production d’énergie1 ), les résidus agricoles et forestiers, les déchets alimentaires et
les matières organiques issues des déchets municipaux et industriels. Il existe toute
une variété de technologies pour convertir l’énergie de la biomasse en une forme
réutilisable. Ces technologies changent l’énergie en formes utilisables directement
(chaleur ou électricité) ou en d’autres formes telles que le biocarburant ou le
biogaz.[1]

I -2-4 L’énergie hydraulique :


L’eau est également une source renouvelable puisqu’elle se régénère grâce au cycle
d’évaporation et des précipitations. Sa force est connue et exploitée depuis des
milliers d’années au travers des barrages, des moulins à eau et des systèmes
d’irrigation. Plusieurs technologies permettent d’exploiter l’énergie produite par la
chute ou le mouvement de l’eau. Les roues à aubes peuvent la transformer
directement en énergie mécanique (moulin à eau), tandis que les turbines et les
générateurs électriques la transforment en électricité. [1]

7
I -2-5 L’énergie géothermique :
L’énergie géothermique désigne l’énergie créée et emmagasinée dans la terre sous
forme thermique. Elle est parfois libérée à la surface par des volcans ou des geysers,
mais elle peut aussi être accessible à tout moment, comme dans les sources d’eau
chaude. La géothermie peut servir à produire de l’électricité ou à chauffer et refroidir.
L’énergie est extraite de réservoirs souterrains enfouis très profondément et
accessibles grâce au forage, ou de réservoirs plus proches 1 Les cultures énergétiques
peuvent occuper des sols impropres à la production alimentaire, évitant ainsi la
surexploitation de terres fertiles afin de produire de l’énergie. 3 de la surface.
L’énergie géothermique peut également être employée dans un but domestique, grâce
aux petites pompes à chaleur, par exemple.[1]

I -2-6 L’énergie des mers ou énergie marine :


C’est une énergie renouvelable très peu exploitée jusqu’ici. Elle désigne l’énergie
produite par les vagues et les marées, ainsi que l’énergie thermique de l’océan chauffé
par les rayons du soleil. Les océans, qui couvrent presque 70 % de la surface du
globe, pourraient constituer la source d’énergie renouvelable du futur, même si, pour
l’instant, leur exploitation pour produire de l’électricité n’est pas rentable.[1]

8
I -2 -1L’énergie solaire:
Ce terme désigne l’énergie fournie par les rayons du soleil. Le soleil est la source
d’énergie la plus puissante et cette énergie est gratuite, il n’y a qu’à l’exploiter ! Les
technologies sont réparties entre actives et passives.

I -2 -1-1 Les types de les utilisation de l’énergie solaire :


*Energie photovoltaïque (PV)
Technologie utilisant l’énergie du soleil pour fournir l’électricité alimentant appareils
électriques et éclairage.
*Solaire thermique
Technologie utilisant l’énergie du soleil pour fournir de l’eau chaude (ou du
chauffage) aux maisons et aux piscines.

I -3Définition du photovoltaïque:
Le terme « photovoltaïque », souvent abrégé par les lettres PV, a été formé à partir
des mots « photo », un mot grec signifiant lumière, et « Volta », le nom du physicien
italien Alessandro Volta, qui a inventé la pile électrochimique en 1800. L'effet
photovoltaïque, c'est la conversion directe de l'énergie solaire en électricité. Les
cellules solaires photovoltaïques sont des semi-conducteurs capables de convertir
directement la lumière en électricité. Cette conversion, appelée effet
photovoltaïque[2]

9
[A ] [ b]
Fig I-3-1.: Photos d’une centrale PV dite « classique » (a) et d’une centrale à
concentration CPV (b).

HISTORIQUE:
La science qui traite la transformation directe de l’énergie solaire en énergie
électrique, est apparue en 1930 avec les cellules à oxyde cuivreux puis au sélénium.
Mais ce n’est qu’en 1954 avec la réalisation des premières cellules PV au sélénium
dans les laboratoires de la compagnie Bell Téléphone Laboratoires, que l’on entrevoit
la possibilité de fournir de l’énergie, les premiers générateurs ont été utilisés en 1958
pour les satellites Vanguards. Au cours des années 1980, la technique PV terrestre a
progressé régulièrement par la mise en place de plusieurs centrales de quelques
mégawatts .En 1839, Antoine Becquerel publie un Mémoire sur les effets électriques
produits sous l'influence des rayons solaires relatif à une expérience menée par son
fils Edmond avec une pile constituée par des électrodes de platine et de cuivre oxydé
plongeant dans une solution électrolytique acide. Cette pile est capable de fournir un
courant dès l'instant où elle est éclairée. En 1877, W. G. Adams et R. E. Day
découvrent l'effet photovoltaïque du sélénium, et C. Fritts met au point le premier
panneau photovoltaïque à base de cellules au sélénium. Il est surtout le premier à
croire à l'énorme potentiel de l'énergie solaire. À cette époque, le niveau des
connaissances scientifiques ne permettait pas d'expliquer le fonctionnement de ces
dispositifs, et ce n'est qu'en 1905 qu'Albert Einstein publie un article convaincant sur
l'effet photoélectrique, ce qui lui a valu le prix Nobel en 1921. Depuis cette date, les
recherches n'amenèrent pas de grands progrès, mais, en 1940, Adler, reprenant une
idée émise par Garrison en 1923, montre que la tension de circuit ouvert d'une cellule
photovoltaïque varie comme le logarithme de l'intensité d'illumination, alors que le
courant varie d'une façon linéaire (Auwers et Kerschbaum). R. S. Ohl décrit, en 1941,
la première réalisation d'une jonction p-n dans le silicium, à effet photovoltaïque,
mais il faut attendre 1954 pour que des chercheurs des Bell Telephone Laboratories
(États-Unis), D. M. Chapin, C. S. Fuller et G. L. Pearson, annoncent (et déposent un
brevet en 1957) la mise au point d'une cellule dont le rendement de conversion
énergétique atteint 6 p. 100, marquant ainsi véritablement la naissance de l'électricité

10
photovoltaïque. Par la suite, le développement des techniques utilisées dans l'industrie
des semi-conducteurs (redresseurs et transistors) a permis de faire progresser la
qualité .[3]

I -3-1Les différentes types des cellules PV:


1-Silicium monocristallin:
Le silicium cristallin est actuellement l’option la plus populaire pour les cellules
Commerciales bien que beaucoup d’autres matériaux soient disponibles. Le terme «
cristallin» implique que tous les atomes dans le matériau PV actif font partie d’une
structure cristalline simple où il n’ya aucune perturbation dans les arrangements
ordonnés des atomes

Figure I-3-1-1 : photos d’une cellule monocristalline

2-Silicium poly cristallin:


Il est composé de petits grains de silicium cristallin. Les cellules à base de silicium
poly cristallin sont moins efficaces que les cellules à base de silicium monocristallin.
Les joints de grains dans le silicium poly cristallin gênent l’écoulement des électrons
et réduisent le rendement de puissance de la cellule. L’efficacité de conversion PV
pour une cellule à base de silicium poly cristallin modèle commerciale s’étend entre
10 et 14 %

Figure I-3-1-2: photo de cellule poly cristallin

3-Silicium amorphe (a-si):


Le silicium est déposé en couche mince sur une plaque de verre ou un autre support
souple. L'organisation irrégulière de ses atomes lui confère en partie une mauvaise
semi conduction.
Les cellules amorphes sont utilisées partout où une solution économique est
recherchée ou lorsque très peu d'électricité est nécessaire, par exemple pour
l'alimentation des montres, des calculatrices, ou des luminaires de secours. Elles se

11
caractérisent par un fort coefficient d'absorption, ce qui autorise de très faibles
épaisseurs, de l'ordre du micron. Par contre, son rendement de conversion est faible
(de 7 à 10%) et les cellules ont tendance à se dégrader plus rapidement sous la lumière

Figure I-3-1-3: photo d’une cellule amorphe

4-Cellule Tandem:
Empilement monolithique de deux cellules simples. En combinant deux cellules
(couche mince de silicium amorphe sur silicium cristallin par exemple) absorbantes
dans des domaines spectraux se chevauchant, on améliore le rendement théorique par
rapport à des cellules simples distinctes, qu'elles soient amorphes, cristallines ou
microcristallines

5-Cellule multi-jonction:
Des cellules ayant une grande efficacité ont été développées pour des applications
Spatiale .
Les cellules multi-jonctions sont constituées de plusieurs couches minces.
Chaque type de semi-conducteur est caractérisé par une longueur d'onde maximale
au-delà de laquelle il est incapable de convertir le photon en énergie électrique. D'un
autre côté, en deçà de cette longueur d'onde, le surplus d'énergie véhiculé par le
photon est perdu. D'où l'intérêt de choisir des matériaux avec des longueurs aussi
proches les unes des autres que possible, de manière à ce qu'une majorité du spectre
solaire soit absorbé, ce qui génère un maximum d'électricité à partir du flux solaire

I -3-2 Système photovoltaïque :


On appelle système photovoltaïque l’ensemble des composants nécessaire à
l’alimentation d’une application en toute fiabilité. Il est composé d’un module
photovoltaïque, d’un régulateur et d’une batterie.
Un panneau photovoltaïque se compose de petites cellules qui produisent une très
faible puissance électrique (1 à 3 W) avec une tension continue de moins d’1 V. Ces
cellules sont disposées en série pour former un module ou panneau permettant de
produire une puissance plus élevée. Les panneaux sont finalement interconnectés
entre eux (en série et/ou en parallèle) pour obtenir un champ photovoltaïque. [4]

12
1-Système isolé ou autonome
ite isolé ou site autonome sont les appellations communes pour décrire des systèmes
de production d’électricité alimentant des installations électriques n’étant pas
raccordées au réseau de distribution, soit par l’inexistence de celui-ci, soit par
contrainte technique et/ou financière, soit par volonté de l’utilisateur dans une
démarche personnelle.[4-1]

2-Les systèmes photovoltaïques hybrides :

Les systèmes photovoltaïques hybrides intègrent un générateur photovoltaïque et un


autre générateur : éolienne, groupe électrogène, système hydroélectrique... et même
parfois le réseau public d'électricité.

En général un système de batteries stocke l'énergie et permet ainsi de ne pas perdre


l'énergie des sources aléatoires telles que le solaire ou l'éolien.

La difficulté de ce type de système est d'équilibrer les différentes sources d'énergie de


façon à toutes les optimiser, étant entendu que les sources thermiques (gazoil, gaz...)
et le réseau public, sont toujours les appoints de dernier recours.

Aujourd'hui des systèmes à grande échelle intègrent une gestion fine des systèmes
photovoltaïques , on parle souvent de "smart-grid" c'est à dire des réseaux au sein
desquels une régulation intelligente et coordonnée assure l'optimisation des
différentes sources d'énergie.[4-2]
3-Système photovoltaïque connectés au réseau:
Par système photovoltaïque connecté au réseau, on entend un système dont le champ
photovoltaïque est couplé directement au réseau électrique à l’aide d’un convertisseur
courant continu-courant alternatif.
Le convertisseur ou onduleur remplit les fonctions suivantes :
• Conversion de courant continu en courant alternatif compatible avec la tension du
réseau.
• Optimalisation de la tension continue de manière à ce que le champ de modules
fonctionne dans des conditions de puissance optimales.
•Sécurité.

13
Figure I-3-2-1: Système photovoltaïque connectés au réseau

I -3-3Cellule photovoltaïque:
L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel.
Un panneau solaire fonctionne par l’effet photovoltaïque c'est-à-dire par la création
d'une force électromotrice liée à l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide.
C’est le seul moyen connu actuellement pour convertir directement la lumière en
électricité. La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux
solaires photovoltaïques.
Il s’agit d’un dispositif semi-conducteur à base de silicium délivrant une tension de
l’ordre de 0,5 à 0,6 V.[5]
Courant
continue +
‫اكتب المعادلة هنا‬.
continu +

U = 0,5 à 0,6 v

14
La cellule photovoltaïque est fabriquée à partir de deux couches de silicium (matériau
semi conducteur):
- une couche dopée avec du bore qui possède moins d'électrons que le silicium, cette
zone est donc dopée positivement (zone P),
- une couche dopée avec du phosphore qui possède plus d'électrons que le silicium,
cette zone est donc dopée négativement (zone N).

I -3-3-1La siLice (matière première d’une ceLLuLe


photovoltaïque) :
La silice est un composé chimique nommé aussi dioxyde de silicium, de formule
chimique SiO2. La silice est l’élément le plus répandu dans la croûte terrestre après
l’oxygène. Il représente 25 % de la masse de la croûte terrestre [14].
La silice se présente sous la forme d’un minéral dur. Dans la nature, on la trouve en
grande quantité dans :
 Les roches sédimentaires détritiques (sables, grès),
 Les roches métamorphiques, (schistes, gneiss, quartzites), les roches
métamorphiques sont formées par la recristallisation (et généralement la
déformation) de roches sédimentaires ou de roches magmatiques sous l’action de la
température et de la pression qui croissent avec la profondeur dans la croûte
terrestre ou au contact d’autres roches.
 Les roches magmatiques.[6]
1- Extraction et purification du silicium:
- Extraction du silicium à partir de la silice
Le silicium est un élément chimique de symbole Si. Il n’existe pas à l’état pur dans la
nature. Le silicium et donc extrait de la silice(SiO2) grâce à la réaction chimique
simplifiée suivant : SiO2 + 2 C → Si + 2CO.
Cette réaction se réalise dans un four à arc car elle nécessite de faire fondre la silice.
La température du four peut atteindre 3 000 °C. La puissance du four peut aller
jusqu’à 30 MW, afin d’enclencher les réactions chimiques.
En réalité, la réaction de réduction de la silice en silicium résulte d'un grand nombre
de réactions chimiques intermédiaires. La puissance du four peut aller jusqu’à 30
MW, afin d’enclencher les réactions chimiques
Après cette opération, le silicium est obtenu sous forme liquide. Sa pureté est de 98%.
Il faut le purifier encore de plusieurs ordres de grandeur afin d'obtenir un matériau
adéquate

15
pour les applications photovoltaïques.[6]

Figure I-3-3-1-1 : Extraction du silicium à partir de la silice


 Purification du silicium:
Il s’agit, en partant du silicium métallurgique, de faire une purification
chimique.De nombreux procédés ont été développés par les différents
producteur
Au final, le procédé de purification aboutit à l’obtention de lingots de silicium
purifiés à 99.99 %.
2-Obtention des lingots de silicium
Une fois l’étape de purification terminée, vient l’étape de cristallisation du silicium
liquide. Le produit issu de cette étape est un lingot de silicium à l’état solide. Il existe deux
grandes méthodes de cristallisation. La première permet d’obtenir du silicium polycristallin
(composé de plusieurs cristaux). La deuxième permet d’obtenir du silicium monocristallin
(composé d’un seul cristal) .[2]

Figure I-3-3-1-2 : Lingot de silicium

16
3-Obtention des wafers photovoltaïques:
Les lingots cylindriques (silicium monocristallin) ou parallélépipédiques (silicium
polycristallin) de silicium obtenus à l’issue de l’étape de solidification sont ensuite
sciés en fines plaques de 200 micromètres d’épaisseur qui sont appelées « wafers »
(en anglais, « wafer » signifie « galette »). La coupe des lingots est effectuée par une
scie à fil.
Compte-tenu de la faible épaisseur des tranches à découpées (300 μm), le principal
problème du sciage est la perte de découpe. Afin de minimiser ces pertes, la solution
technique retenue est la scie à fil. En effet, la perte de découpe (kerf) typique des scies
à fil est de 200 μm à 240 μm, ce qui représente 55% de perte en moins par rapport aux
scies à diamètre intérieur (perte de découpe de 310 μm à 350 μm).
Avec une scie à fil, il faut donc 570 μm de silicium pour produire une tranche de
350 μm. L’étape du sciage représente un élément déterminant dans le coût de la
production des cellules photovoltaïques.[2]

Figure I-3-3-1-3 : Obtention des wafers photovoltaïques

I -3-3-2 Dopage du silicium:


Les wafers de silicium obtenus à l’issue de l’étape de sciage sont alors introduits dans
un réacteur de croissance dans lequel va se dérouler l’étape de dopage.
Le dopage est une méthode permettant de réaliser la jonction P-N. Cela consiste à
introduire des impuretés dans un cristal intrinsèque pour modifier ces propriétés
électriques.
Le semi-conducteur dopé est alors appelé « semi-conducteur extrinsèque ».
Il existe deux types de dopage : le type N (Négatif) et le type P (Positif) .[6]

17
1- Dopage de type N:
Le dopage de type N consiste à ajouter un atome de phosphore au sein de la structure
cristalline du silicium. Le phosphore disposant de 5 électrons sur sa couche
électronique externe va s’associer avec 4 atomes de silicium, laissant ainsi libre un
électron : Cet ajout a pour effet de donner à la structure cristalline une charge globale
négative.[6]

Figure I -3-3-2-1 : Dopage de type N

2-Dopage de type P:

Le dopage de type P consiste à ajouter un atome de bore au sein de la structure


cristalline du silicium. Le bore disposant de 3 électrons sur sa couche électronique
externe va s’associer avec 4 atomes de silicium, laissant ainsi libre un trou : Cet ajout
a pour effet de donner à la structure cristalline une charge globale positive.[6]

Figure I -3-3-2-2 : Dopage de type P

 Décapage:
Les plaques dopées P à partir de bore lors de la cristallisation sont décapées dans un
bain chimique afin d’éliminer les défauts superficiels créés par le sciage.

18
Bain acide à base d’acide fluorhydrique HF, d’acide acétique CH3COOH et d’acide
nitrique HNO3.[6]

Figure I -3-3-2-3 : Décapage


*Texturation:
La texturation de la surface en petites pyramides ou entonnoirs permet d’améliorer la
collecte des photons dans toutes les directions en réduisant la réflexion. On parle aussi
de confinement optique. Gravure sélective par un bain alcalin de soude NaOH ou de
potasse KOH avec des additifs organiques du type alcool isopropylique IPA

Figure I -3-3-2-4: Texturation


*Dopage:
La zone dopée N est formée par diffusion de phosphore: couche N+ en surface et N à la
jonction.
Diffusion thermique de phosphore P à partir de trichlorure de phosphoryle POCl3 dans
un four à passage, 800°C < T < 900°C, suivi d’un recuit Retrait de la couche résiduelle
de silicate de phosphore dans un bain d’acide fluorhydrique HF.[2]

19
Figure I -3-3-2-5 : Dopage
*Bords de plaque:
La couche n+ est retirée des bords de plaque (sur la tranche) pour séparer l’émetteur de
la face arrière. Gravure plasma avec un mélange gazeux tétrafluorométhane CF4 et
oxygène O2 soumis à un champ de radiofréquences.[2]

Figure I -3-3-2-6: Bords de plaque


*Anti-reflet:
Une couche anti-reflet à base d’oxydes ou de nitrure de silicium ou d’oxydes
métalliques est déposée en face avant. Elle sert aussi à passiver la surface en limitant
les recombinaisons entre charges afin de conserver la conductivité du matériau.
Dépôt chimique en phase gazeuse via un plasma (PECVD) d’une couche de Si3N4 à
partir de silane SiH4 et d’ammoniac NH3

Figure I -3-3-2-7: Anti-reflet

20
*Champ face arrière:
La face arrière est dopée p+ par diffusion d’aluminium. Cette couche joue aussi un rôle
de conducteur ohmique avec l’électrode arrière.
Diffusion thermique d’aluminium Al à 850°C à partir d’une pâte d’aluminium déposée
sur toute la face arrière

Figure I -3-3-2-8: Champ face arrière


*Métallisation:
Les contacts électriques sont des métaux déposés en face avant (électrode -) et en face
arrière (électrode +)
Sérigraphie d’argent en face avant et d’aluminium en face arrière par frittage de pâtes
métalliques

Figure I -3-3-2-9: Métallisation


*Test et tri:
Les cellules sont mesurées électriquement puis triées selon leur caractéristique afin
d’optimiser leur association ultérieure, et cette dernière étape de trie se faite à l’unité
de fabrication des panneaux photovoltaïque Condor.

I -3-3-3 Structure d’une cellule PV :


Pratiquement, il existe plusieurs technologies de fabrication des cellules PV en vue
d’optimiser les caractéristiques suivantes :
La puissance électrique produite par une cellule (très faible actuellement et de valeur
de 1 à 3W avec une tension de moins d’un volt).
Le rendement de conversion des cellules (atteint actuellement 15 à 19% pour le
silicium.[2]

21
monocristallin, 12 à 16% pour le silicium polycristallin, 7 à 9% pour le silicium
amorphe)

Figure I -3-3-3-1: Structure d’une cellule PV

En fin, la structure de base d‘une cellule PV est une jonction PN (Figure I -3-3-3-1)
constituée de la manière suivante où l’épaisseur totale de la cellule est de l’ordre du
millimètre
 Un cristal semi-conducteur (Silicium) dopé P.
 Zone mince (Silicium) dopée N (quelques millièmes de mm).
 Entre les deux zones se développe une jonction.
 La zone N est couverte par une grille métallique (Contacte de front) qui sert de
cathode,
 Une plaque métallique (contacte arrière) recouvre l'autre face du cristal et joue le rôle
d'anode.
Une couche de protection transparente (verre fumé) qui laisse passer la lumière dans un
sens unique (anti-réflexion).
Un rayon lumineux qui frappe le dispositif peut pénétrer dans le cristal à travers la grille
et provoquer l’apparition d'une tension entre la cathode et l'anode. Le dessus et le dessous
de la cellule doivent alors être recouverts de contacts métalliques pour collecter l’électricité
générée.

I -3-4 Technologies des cellules photovoltaïques:


Les cellules photovoltaïques sont des composants optoélectroniques qui transforment
Directement la lumière solaire en électricité, elles sont réalisées à l’aide des
matériaux semi conducteurs.
L'énergie photovoltaïque fait appel généralement à une des technologies suivantes:
- la première technologie photovoltaïque recourt aux cellules de silicium
monocristallin ou poly cristallin ont la meilleure efficacité, qui varie généralement de
13 à 18 %. Leur
- durée de vie est habituellement de plus de 25 à 30 ans et pour le monocristallin
L'efficacité et de 12 à 15 %.

22
- La deuxième technologie fait appel aux cellules de silicium amorphe est la deuxième
technologie utilisée. L’efficacité est moindre, variant de 6 à 10 %. Leur durée de vie
est généralement inférieure à 20 ans.
- la troisième technologie fait appel à d’autres matériaux semi conducteurs, tels que le
Tellure de Cadmium(CdTe),Cuivre Indium Sélénium (CIS) et les jonctions à base
D'Arséniure de Gallium (GaAs) , cette technologies des multicouches est en voie de
Développement car chacune d'entre elles est sensible à des photons d'énergies
différentes.
Nous allons récapituler les différents types de technologie dans le tableau suivant
(d'après Total énergie1 revue du 9 Juillet 2006) .[6]

Tableau I -3-4-1 : Rendement énergétique des différents types de cellules


photovoltaïques

I -4 principe de Fonctionnement d'un PV:

Une installation photovoltaïque se compose de modules solaires, eux-mêmes


constitués de cellules photovoltaïques, à base de silicium le plus souvent..

23
Figure I -4-1: illustre une cellule PV typique où sa constitution est détaillée.

Ces générateurs transforment directement l’énergie solaire en électricité (courant


continu). La puissance est exprimée en Watt- crête (Wc), unité qui définit la puissance
électrique disponible aux bornes du générateur dans les conditions d’ensoleillement
optimales. Un ou plusieurs onduleurs convertissent le courant continu produit en
courant alternatif à 50Hz et 220 V. Selon le choix retenu, toute ou une partie de la
production est injectée sur le réseau public, et le reste est consommé par le
producteur. Lorsque la production photovoltaïque est insuffisante, le réseau fournit
l’électricité nécessaire.
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de
cette cellule est exposée à la lumière. La tension générée peut varier entre 0.3 V et 0.7
V en fonction du matériau utilisé et de sa disposition ainsi que de la température de la
cellule et du vieillissement de la cellule . Figure I -4-1 illustre une cellule PV typique
où sa constitution est détaillée.
Une cellule PV est réalisée à partir de deux couches de silicium, une dopée P (dopée
au bore) et l’autre dopée N (dopée au phosphore) créant ainsi une jonction PN avec
une barrière de potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur,
ils transmettent leur énergie aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les
électrons de ces atomes se libèrent et créent des électrons (charges N) et des trous
(charges P). Ceci crée alors une différence de potentiel entre les deux couches. Cette
différence de potentiel est mesurable entre les connexions des bornes positives et
négatives de la cellule. A travers une charge continue, on peut en plus récolter des
porteurs. La tension maximale de la cellule est d’environ 0.6 V pour
un courant nul. Cette tension est nommée tension de circuit ouvert (VOC). Le courant
maximal se produit lorsque les bornes de la cellule sont court-circuitées, il est appelé
courant de court circuit (ICC) et dépend fortement du niveau d’éclairement. Une
cellule PV a, comme nous le voyons sur Figure I -4-2, une caractéristique I(V) non
linéaire avec un PPM.[7]

24
Figure I -4-2 : une caractéristique I(V) non linéaire avec un PPM

I -5 Caractéristique de photovoltaïque:
La cellule étant chargée par une résistance, lorsque l’on éclaire la jonction PN, on
observe l’apparition d’un courant inverse I sous une tension en sens direct V. La
jonction fonctionne en photopile, c’est l’effet photovoltaïque. La caractéristique d’une
jonction PN non éclairée est celle d’une diode. En présence d’un éclairement, cette
caractéristique est décalée vers le bas d’un courant Isc (courant de courtcircuit). De
même, elle coupe l’axe des abscisses en Voc (tension maximale de circuit ouvert).

Figure I -5-1: la courbe caractéristique I = f (V), P=(V) d'une cellule


Tension de circuit ouvert Voc (pour I = 0) :
Elle est fonction des caractéristiques de la jonction électronique et des matériaux.
Pour une cellule donnée, elle ne varie presque pas avec l'intensité lumineuse, au

25
moins pour des éclairements supérieurs à 100 W / m2 (ce qui correspond au
rayonnement solaire sur terre d'une journée très couverte). On l'obtient en branchant
directement un voltmètre aux bornes de la cellule.[2]
Courant de court-circuit Isc (pour V = 0) :
Il est directement proportionnel à l'énergie rayonnante reçue, c'est-à-dire à
l'éclairement Es, à la température ambiante, à la vitesse de circulation de l'air ambiant.
Il est également directement fonction de la surface de la cellule. On obtient sa valeur
en branchant un ampèremètre aux bornes de la cellule .[2]
La puissance caractéristique d'une cellule PV :
Dans des conditions ambiantes de fonctionnement fixes (éclairement, température,
vitesse de circulation de l'air ambiant, etc..), la puissance électrique P (W) disponible
aux bornes d'une cellule PV est égale au produit du courant continu fourni I par une
tension continue donnée V :

Point de puissance max :


Est le point (Vmp, Imp) ou la puissance dissipée dans la charge est maximale :

I -6 Générateur photovoltaïque:

Le générateur photovoltaïque est un ensemble d’équipements mis en place pour


exploiter l’énergie photovoltaïque afin de satisfaire les besoins en charge. En fonction
de la puissance désirée, les modules peuvent être assemblés en panneaux pour
constituer un "champ photovoltaïque". Relié au récepteur sans autre élément, le
panneau solaire fonctionne "au fil du soleil", c'est-à-dire que la puissance électrique
fournie au récepteur est fonction de la puissance d'ensoleillement. Elle est donc à son
maximum lorsque le soleil est au zénith et nulle la nuit.[2]

 Classification des défauts d’un générateur photovoltaïque:


Nous avons cité précédemment quatre catégories de défauts : les défauts prolongés
avec un rendement nul, les défauts brefs avec un rendement nuls, les défauts
d’ombrage et les défauts sans d’ombrage avec un rendement non nul. dans cette partie
on va présenter la classification des défauts selon leur catégorie.[6]

26
Défauts Description Catégorie
--Défaut du composant -La production de
l’électricité est nulle
lorsqu’il ya des pannes au Défaut prolongé avec un
niveau des composants. rendement nul
-Système déconnecté -La production est arrêté
(longue durée) puisqu’il ya une isolation
(déconnection) du système
PV
-déconnection temporaire -La production de
de l’onduleur. l’électricité est nul
puisqu’il ya une
déconnection entre la
chaine PV et l’onduleur. Défaut bref avec un
-Système déconnecté -La production est arrêté rendement nul
(courte durée) puisqu’il ya une isolation
(déconnection) du système
PV

Le rayonnement solaire est


Défauts d’ombrage bloqué par des objets Défaut d’ombrage
d’ombrage externe
(bâtiments, arbres …)

Tableau I -6-1 : la classification des défauts selon leurs catégories. [6]

I -7 Contexte énergétique:

Avec environ 38.4 GW de capacité PV installée en 2013 dans le monde pour


atteindre une capacité totale PV de 138.9 GW (Figure I -7-1), comme indiqué dans le
rapport 2014 de l’EPIA (European Photovoltaic Industry Association) , le PV
continue de croître rapidement. Mais qui est responsable de l’évolution du PV ?
Quelle est la situation actuelle ? Quel est son avenir dans le monde? . [8]

 Électricité PV dans le monde :


Le marché du PV a progressé ces dernières années à très grand rythme comme nous
pouvons le constater sur la Figure I -7-1 et cela malgré les difficultés économiques
auxquelles le marché a dû faire face. Le PV est en passe de devenir une source
majeure d’électricité dans le monde.[8]

27
Figure I -7-1. Evolution de la capacité PV installée par an, dans le monde, entre 2000
et 2013 .[8]

Figure I -7-2 Evolution de la capacité PV globale cumulée, installée dans le monde,


entre 2000 et 2013 [8]
Ce fort développement du PV s’explique, d’une part grâce aux mesures
gouvernementales énoncées précédemment, et d'autre part, grâce à la baisse
impressionnante du prix des modules PV qui a chuté de plus de 40% entre 2010 et

28
2012 (Figure I -7-2). Celui-ci atteint, aujourd'hui, environ 80 c€ du watt crête. Cette
diminution impressionnante est principalement due aux avancés en recherche et aussi
à la surcapacité de fabrication des modules, surtout en Chine. Si les prix des modules
ont été divisé par 5 au cours des 6 dernières années, le prix de l'installation d'un
système PV a été divisé par 3 dans plusieurs marché

Figure I -7-3. Evolutions des prix du Watt crête photovoltaïque et d'une installation
solaire entre 1978 et 2013
Cette baisse du prix des modules rend le PV aujourd’hui concurrentiel (voire même
avantageux) vis-à-vis des autres sources d’électricité dans des pays où le réseau n’est
pas encore bien développé et/ou ayant un taux d’ensoleillement annuel élevé, ce qui
était inimaginable il y a encore quelques années. .[8]

I -8 Les avantages et les Inconvenient:


1/Les avantages de l’électricité solaire photovoltaïque sont multiples :
 La production de cette électricité renouvelable est propre, n’est pas toxique.

 Les systèmes photovoltaïques sont extrêmement fiables.

 La lumière du soleil étant disponible partout, l’énergie. photovoltaïque est


exploitable .

 L’électricité photovoltaïque est produite au plus près de son lieu de

consommation.
 Le coût de fonctionnement des panneaux photovoltaïques est très

Faible.
 Ressource gratuite et énorme potentiel réparti sur la terre
 Moyen décentralisé de production, autonomie

29
 Grande fiabilité et peu d’entretien (pas de pièces mobiles)
 Pas de pollution durant l’utilisation - Grande souplesse de production, du milliwatt
au Mégawatt .

2/Inconvenient:
 Production d’énergie qui dépend de l’ensoleillement, toujours variable.

 Le coût d'investissement des panneaux photovoltaïques et des capteurs est


élevé.

 S’il faut stocker l’énergie avec des batteries, le coût de l’installation


augmente.

 Le rendement réel de conversion d'un module est faible.

 Le rendement électrique diminue avec le temps (20 % de moins au bout de


20 ans).

 Pollution à la fabrication

 Investissement élevé, nécessité d’aides, dépendance aux décisions politiques


 Disponibilité intermittente (réseau électrique ou stockage ou énergie
d’appoint)
 Source diffuse, grande surface de capteur, difficulté d’intégration
bâti/paysagères

30
Chapitre II: Modélisation des systemes PV

II-1 Modélisation d’un générateur photovoltaïque :


On rencontre dans la littérature plusieurs modèles du générateur photovoltaïque qui
diffèrent entre eux par la procédure et le nombre de paramètres intervenants dans le
calcul de la tension et du courant finals du générateur photovoltaïque. La modélisation
des modules photovoltaïques passe nécessairement par un choix judicieux des circuits
électriques équivalents, en prenant plus en moins de détails. Le courant généré par le
module photovoltaïque à une tension donnée dépend uniquement de l’éclairement et
la température de la cellule.[9]
II-1-1 Générateur photovoltaïque idéal :
Une cellule photovoltaïque peut être décrite de manière simple comme une source
idéale de courant qui produit un courant Iph proportionnel à la puissance lumineuse
incidente, en parallèle avec une diode qui correspond à l’air de transition p-n de la
cellule PV (Figure II-1-1-1 ). Si l’on connecte une charge résistive aux bornes du
générateur photovoltaïque, ce dernier y débite une part de courant I et le reste, le
courant ID, dans la diode. Nous avons alors la relation :
𝐼 = 𝐼𝑝h– 𝐼𝐷
Pour un générateur idéal, la tension aux bornes da la résistance égale à celle aux
bornes de la diode : 𝑉 = 𝑉D

Figure II-1-1-1 : modèle simple d’une cellule PV.


La diode étant un élément non linéaire, sa caractéristique I-V est donné par la relation
:

Avec :
Is : courant de saturation inverse de la diode,
VT = kT/q, potentiel thermique,

31
Le courant débité équivaut à :

Ce modèle reste théorique et ne rend pas compte du comportement d’une cellule


photovoltaïque dans des conditions réelles.[9]
II -1-2 Générateur photovoltaïque réel :
Le modèle photovoltaïque précédent ne rendait pas compte de tous les phénomènes
présents lors de la conversion d’énergie lumineuse. En effet, dans le cas réel, on
observe une perte de tension en sortie ainsi que des courants de fuite. Cette perte de
tension est modélisée donc par une résistance en série RS et les courants de fuite par
une résistance en parallèle𝑅𝑠h , comme montre la FigureII-1-2-2.

FigureII-1-2-2: Modèle de la cellule PV à une diode.


L’équation de la caractéristique est alors :

Avec :
𝐼: Intensité aux bornes du générateur 𝐴
𝐼𝑠 :Le courant de saturation de la diode 𝐴
V : Tension aux bornes du capteur [V]
𝐼𝑝h : Photocourant [A], proportionnel à l’irradiation G, avec correction selon T.
𝑅𝑠 : Résistance série[Ω].
𝑅𝑠h : Résistance shunt(ou parallèle)[Ω].
𝑞 : Charge de l’électron = 1.6.10-19Coulomb.
𝑘 : Constante de Boltzmann=1.38.10-23 J/K.

32
A : le facteur d’idéalité de la diode compris entre 1 et 2.
𝑇𝑗 : Température de jonction.
Nous obtenons une équation implicite en I et V qui peut être résolue grâce à une
méthode numérique. .[9]

33
En seulement quelques décennies, le solaire photovoltaïque a fait la moitié du chemin entre
ses débuts modestes et sa débouché vers la production d’électricité, en complément des
sources classiques (fossiles et nucléaires). Il franchit cette étape avec un dynamisme
remarquable qu’il faut encourager. Actuellement, et même s’il apparait plus limité
quantitativement dans certains pays, il pourrait bien nous surprendre dans les années à
venir, puisqu’il a joué et il jouera un rôle primordial dans l’avancée vers les sources
d’énergies nouvelles. En effet, l’électricité photovoltaïque représente une énergie
inépuisable puisqu’elle est directement générée à partir du soleil. Son développement est
une réponse nécessaire aux questions énergétiques actuelles.

Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes concentrés principalement sur le
diagnostic de l’énergie photovoltaïque en tant qu’élément important de la production
électricité, dont le développement a contribué à la disponibilité de l’électricité et ’d
.l’alimentation des villages et des régions éloignées

34
Bibliographie
[1] http://www.2020energy.eu/sites/default/files/pdf/sources_d_energie_renouvelable
[2] LOUZAZNA Brahim . MADI Salim, « Etude et caractérisation d’un panneau
photovoltaique ».

[3] https://www.universalis.fr/encyclopedie/photovoltaique/1-historique/.
[4-1] http://www.surtec.fr/sites-autonomes-en-energie/principe/

[4-2] https://photovoltaique-energie.fr/systemes-hybrides-photovoltaiques.htm

[4] DJESSAS Zahira. « EXTRACTION DES PARAMETRES PHYSIQUES D’UNE CELLULE SOLAIRE A
DEUX EXPONENTIELS PAR LA METHODE DES ALGORITHMES GENETIQUES ».
[5] energie_solaire_photovoltaique.pdf.
[6] KHENFER RIAD . « Détection et isolation de défauts combinant des méthodes à base de
données appliquées aux systèmes électro-énergétiques ».

[7] Angel Cid Pastor.” Conception et réalisation de modules photovoltaïques


électroniques”.
[8] Thomas Mambrini. « Caractérisation de panneaux solaires photovoltaïques en conditions
réelles d’implantation et en fonction des différentes technologies » Submitted on 17 Jun
2015.

[9] MISSOUM MOHAMMED. « Contribution de l’énergie photovoltaïque dans la


performance énergétique de l’habitat à haute qualité énergétique en Algérie ». 11 décembre
2011.

35

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