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o BERRGHIS IMANE
o Raouia sbaihi
o Boucherit yassmine
o Sebaa manal
1
Sommair
Introduction
générale...................................................................................................................
Chapitre I
I -1 Définition d’énergie renouvelable ……………………………………
I -2 les sources d’énergie renouvelable…………………………………………
I -2-1 L’énergie solaire ……………………………………………
I -2-2 L’énergie éolienne ……………………………………………
I -2-3 La biomasse ……………………………………………
I -2-4 L’énergie hydraulique ……………………………………………
I -2-5 L’énergie géothermique ……………………………………………
I -2-6 L’énergie des mers ou énergie marine ……………………………………
I -2 -1L’énergie solaire……………………………………………
I -2 -1-1 Les types de les utilisation de l’énergie solaire …………………………
I -3Définition du photovoltaïque……………………………………………
HISTORIQUE ……………………………………………
I -3-1Les différentes types des cellules PV………………………………………
I -3-2 Système photovoltaïque :[4][extraction des paramtre] ……………………
I -3-3Cellule photovoltaïque……………………………………………
I -3-3-1La silice (matière première d’une cellule photovoltaïque………
I -3-4 Technologies des cellules photovoltaïques………………………..
I -4 principe de Fonctionnement d'un PV……………………………
I -5 Caractéristique de photovoltaïque……………………………………
I -6 Générateur photovoltaïque……………………………………………
I -7 Contexte énergétique………………………………………………………………..
I -8 Les avantages et les Inconvenient……………………………………
Chapitre II
II-1 Modélisation d’un générateur photovoltaïque ……………………………………
II-1-1 Générateur photovoltaïque idéal ……………………………………………….
II -1-2 Générateur photovoltaïque réel …………………………………………………
2
Conclusion
Fig I-3-1.: Photos d’une centrale PV dite « classique » (a) et d’une centrale à
concentration CPV (b)………………………….…………………………………6
4
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En
effet, les besoins énergétiques des sociétés industrialisées ne cessent d’augmenter.
Par ailleurs, les pays en voie de développement auront besoin de plus en plus
d’énergie pour mener à bien leur développement. De nos jours, une grande partie de
la production mondiale d’énergie est assurée à partir de sources fossiles. La
consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à effet de serre et
donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une
consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de
.cetype d’énergie de façon dangereuse pour les générations futures.
En vertu du Protocole de Kyoto, l'Union Européenne s'est engagée à réduire ses
émissions de gaz à effet de serre de 8% en dessous de leurs niveaux de 1990 sur la
période Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie
solaire .l'énergie hydroélectrique et la biomasse doivent jouer un rôle important .
pour atteindre cet objectif. Dans ce contexte, en septembre 2001, l'Union
Européenne a adopté la Directive relative à la promotion de l'électricité produite à
partir de sources d'énergie renouvelable sur le marché intérieur de l'électricité .
L’objectif de cette directive est la promotion et l’exploitation à l'avenir du potentiel
Par énergie renouvelable, on entend des .des sources d'énergie renouvelable
énergies issues du soleil, du vent, de la chaleur de la terre, de l’eau ou encore de la
biomasse. A la différence des énergies fossiles, les énergies renouvelables sont des
énergies à ressource illimitée. Les énergies renouvelables regroupent un certain
nombre de filières technologiques selon la source d’énergie valorisée et
l’énergie utile obtenue. La filière étudiée dans cette thèse est l’énergie solaire
L’énergie solaire photovoltaïque provient de la transformation .photovoltaïque
directe d’une partie du rayonnement solaire en énergie électrique. Cette conversion
d’énergie s’effectue par le biais d’une cellule dite photovoltaïque.
5
CHAPITRE I: Etat de l’art sur le photovoltaïque
6
I -2-3 La biomasse :
L’utilisation de la biomasse remonte au temps où l’homme découvrait le feu et se
servait encore du bois pour se chauffer et cuire ses aliments ! Il s’agit de l’énergie
contenue dans les plantes et les matières organiques. La biomasse des plantes provient
du soleil, quand la plante, grâce à la photosynthèse, absorbe l’énergie solaire. Ensuite,
les animaux absorbent à leur tour ces plantes ! La biomasse provient de divers
secteurs et matières comme le bois, les récoltes (cultivées spécialement pour la
production d’énergie1 ), les résidus agricoles et forestiers, les déchets alimentaires et
les matières organiques issues des déchets municipaux et industriels. Il existe toute
une variété de technologies pour convertir l’énergie de la biomasse en une forme
réutilisable. Ces technologies changent l’énergie en formes utilisables directement
(chaleur ou électricité) ou en d’autres formes telles que le biocarburant ou le
biogaz.[1]
7
I -2-5 L’énergie géothermique :
L’énergie géothermique désigne l’énergie créée et emmagasinée dans la terre sous
forme thermique. Elle est parfois libérée à la surface par des volcans ou des geysers,
mais elle peut aussi être accessible à tout moment, comme dans les sources d’eau
chaude. La géothermie peut servir à produire de l’électricité ou à chauffer et refroidir.
L’énergie est extraite de réservoirs souterrains enfouis très profondément et
accessibles grâce au forage, ou de réservoirs plus proches 1 Les cultures énergétiques
peuvent occuper des sols impropres à la production alimentaire, évitant ainsi la
surexploitation de terres fertiles afin de produire de l’énergie. 3 de la surface.
L’énergie géothermique peut également être employée dans un but domestique, grâce
aux petites pompes à chaleur, par exemple.[1]
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I -2 -1L’énergie solaire:
Ce terme désigne l’énergie fournie par les rayons du soleil. Le soleil est la source
d’énergie la plus puissante et cette énergie est gratuite, il n’y a qu’à l’exploiter ! Les
technologies sont réparties entre actives et passives.
I -3Définition du photovoltaïque:
Le terme « photovoltaïque », souvent abrégé par les lettres PV, a été formé à partir
des mots « photo », un mot grec signifiant lumière, et « Volta », le nom du physicien
italien Alessandro Volta, qui a inventé la pile électrochimique en 1800. L'effet
photovoltaïque, c'est la conversion directe de l'énergie solaire en électricité. Les
cellules solaires photovoltaïques sont des semi-conducteurs capables de convertir
directement la lumière en électricité. Cette conversion, appelée effet
photovoltaïque[2]
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[A ] [ b]
Fig I-3-1.: Photos d’une centrale PV dite « classique » (a) et d’une centrale à
concentration CPV (b).
HISTORIQUE:
La science qui traite la transformation directe de l’énergie solaire en énergie
électrique, est apparue en 1930 avec les cellules à oxyde cuivreux puis au sélénium.
Mais ce n’est qu’en 1954 avec la réalisation des premières cellules PV au sélénium
dans les laboratoires de la compagnie Bell Téléphone Laboratoires, que l’on entrevoit
la possibilité de fournir de l’énergie, les premiers générateurs ont été utilisés en 1958
pour les satellites Vanguards. Au cours des années 1980, la technique PV terrestre a
progressé régulièrement par la mise en place de plusieurs centrales de quelques
mégawatts .En 1839, Antoine Becquerel publie un Mémoire sur les effets électriques
produits sous l'influence des rayons solaires relatif à une expérience menée par son
fils Edmond avec une pile constituée par des électrodes de platine et de cuivre oxydé
plongeant dans une solution électrolytique acide. Cette pile est capable de fournir un
courant dès l'instant où elle est éclairée. En 1877, W. G. Adams et R. E. Day
découvrent l'effet photovoltaïque du sélénium, et C. Fritts met au point le premier
panneau photovoltaïque à base de cellules au sélénium. Il est surtout le premier à
croire à l'énorme potentiel de l'énergie solaire. À cette époque, le niveau des
connaissances scientifiques ne permettait pas d'expliquer le fonctionnement de ces
dispositifs, et ce n'est qu'en 1905 qu'Albert Einstein publie un article convaincant sur
l'effet photoélectrique, ce qui lui a valu le prix Nobel en 1921. Depuis cette date, les
recherches n'amenèrent pas de grands progrès, mais, en 1940, Adler, reprenant une
idée émise par Garrison en 1923, montre que la tension de circuit ouvert d'une cellule
photovoltaïque varie comme le logarithme de l'intensité d'illumination, alors que le
courant varie d'une façon linéaire (Auwers et Kerschbaum). R. S. Ohl décrit, en 1941,
la première réalisation d'une jonction p-n dans le silicium, à effet photovoltaïque,
mais il faut attendre 1954 pour que des chercheurs des Bell Telephone Laboratories
(États-Unis), D. M. Chapin, C. S. Fuller et G. L. Pearson, annoncent (et déposent un
brevet en 1957) la mise au point d'une cellule dont le rendement de conversion
énergétique atteint 6 p. 100, marquant ainsi véritablement la naissance de l'électricité
10
photovoltaïque. Par la suite, le développement des techniques utilisées dans l'industrie
des semi-conducteurs (redresseurs et transistors) a permis de faire progresser la
qualité .[3]
11
caractérisent par un fort coefficient d'absorption, ce qui autorise de très faibles
épaisseurs, de l'ordre du micron. Par contre, son rendement de conversion est faible
(de 7 à 10%) et les cellules ont tendance à se dégrader plus rapidement sous la lumière
4-Cellule Tandem:
Empilement monolithique de deux cellules simples. En combinant deux cellules
(couche mince de silicium amorphe sur silicium cristallin par exemple) absorbantes
dans des domaines spectraux se chevauchant, on améliore le rendement théorique par
rapport à des cellules simples distinctes, qu'elles soient amorphes, cristallines ou
microcristallines
5-Cellule multi-jonction:
Des cellules ayant une grande efficacité ont été développées pour des applications
Spatiale .
Les cellules multi-jonctions sont constituées de plusieurs couches minces.
Chaque type de semi-conducteur est caractérisé par une longueur d'onde maximale
au-delà de laquelle il est incapable de convertir le photon en énergie électrique. D'un
autre côté, en deçà de cette longueur d'onde, le surplus d'énergie véhiculé par le
photon est perdu. D'où l'intérêt de choisir des matériaux avec des longueurs aussi
proches les unes des autres que possible, de manière à ce qu'une majorité du spectre
solaire soit absorbé, ce qui génère un maximum d'électricité à partir du flux solaire
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1-Système isolé ou autonome
ite isolé ou site autonome sont les appellations communes pour décrire des systèmes
de production d’électricité alimentant des installations électriques n’étant pas
raccordées au réseau de distribution, soit par l’inexistence de celui-ci, soit par
contrainte technique et/ou financière, soit par volonté de l’utilisateur dans une
démarche personnelle.[4-1]
Aujourd'hui des systèmes à grande échelle intègrent une gestion fine des systèmes
photovoltaïques , on parle souvent de "smart-grid" c'est à dire des réseaux au sein
desquels une régulation intelligente et coordonnée assure l'optimisation des
différentes sources d'énergie.[4-2]
3-Système photovoltaïque connectés au réseau:
Par système photovoltaïque connecté au réseau, on entend un système dont le champ
photovoltaïque est couplé directement au réseau électrique à l’aide d’un convertisseur
courant continu-courant alternatif.
Le convertisseur ou onduleur remplit les fonctions suivantes :
• Conversion de courant continu en courant alternatif compatible avec la tension du
réseau.
• Optimalisation de la tension continue de manière à ce que le champ de modules
fonctionne dans des conditions de puissance optimales.
•Sécurité.
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Figure I-3-2-1: Système photovoltaïque connectés au réseau
I -3-3Cellule photovoltaïque:
L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel.
Un panneau solaire fonctionne par l’effet photovoltaïque c'est-à-dire par la création
d'une force électromotrice liée à l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide.
C’est le seul moyen connu actuellement pour convertir directement la lumière en
électricité. La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux
solaires photovoltaïques.
Il s’agit d’un dispositif semi-conducteur à base de silicium délivrant une tension de
l’ordre de 0,5 à 0,6 V.[5]
Courant
continue +
اكتب المعادلة هنا.
continu +
U = 0,5 à 0,6 v
14
La cellule photovoltaïque est fabriquée à partir de deux couches de silicium (matériau
semi conducteur):
- une couche dopée avec du bore qui possède moins d'électrons que le silicium, cette
zone est donc dopée positivement (zone P),
- une couche dopée avec du phosphore qui possède plus d'électrons que le silicium,
cette zone est donc dopée négativement (zone N).
15
pour les applications photovoltaïques.[6]
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3-Obtention des wafers photovoltaïques:
Les lingots cylindriques (silicium monocristallin) ou parallélépipédiques (silicium
polycristallin) de silicium obtenus à l’issue de l’étape de solidification sont ensuite
sciés en fines plaques de 200 micromètres d’épaisseur qui sont appelées « wafers »
(en anglais, « wafer » signifie « galette »). La coupe des lingots est effectuée par une
scie à fil.
Compte-tenu de la faible épaisseur des tranches à découpées (300 μm), le principal
problème du sciage est la perte de découpe. Afin de minimiser ces pertes, la solution
technique retenue est la scie à fil. En effet, la perte de découpe (kerf) typique des scies
à fil est de 200 μm à 240 μm, ce qui représente 55% de perte en moins par rapport aux
scies à diamètre intérieur (perte de découpe de 310 μm à 350 μm).
Avec une scie à fil, il faut donc 570 μm de silicium pour produire une tranche de
350 μm. L’étape du sciage représente un élément déterminant dans le coût de la
production des cellules photovoltaïques.[2]
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1- Dopage de type N:
Le dopage de type N consiste à ajouter un atome de phosphore au sein de la structure
cristalline du silicium. Le phosphore disposant de 5 électrons sur sa couche
électronique externe va s’associer avec 4 atomes de silicium, laissant ainsi libre un
électron : Cet ajout a pour effet de donner à la structure cristalline une charge globale
négative.[6]
2-Dopage de type P:
Décapage:
Les plaques dopées P à partir de bore lors de la cristallisation sont décapées dans un
bain chimique afin d’éliminer les défauts superficiels créés par le sciage.
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Bain acide à base d’acide fluorhydrique HF, d’acide acétique CH3COOH et d’acide
nitrique HNO3.[6]
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Figure I -3-3-2-5 : Dopage
*Bords de plaque:
La couche n+ est retirée des bords de plaque (sur la tranche) pour séparer l’émetteur de
la face arrière. Gravure plasma avec un mélange gazeux tétrafluorométhane CF4 et
oxygène O2 soumis à un champ de radiofréquences.[2]
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*Champ face arrière:
La face arrière est dopée p+ par diffusion d’aluminium. Cette couche joue aussi un rôle
de conducteur ohmique avec l’électrode arrière.
Diffusion thermique d’aluminium Al à 850°C à partir d’une pâte d’aluminium déposée
sur toute la face arrière
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monocristallin, 12 à 16% pour le silicium polycristallin, 7 à 9% pour le silicium
amorphe)
En fin, la structure de base d‘une cellule PV est une jonction PN (Figure I -3-3-3-1)
constituée de la manière suivante où l’épaisseur totale de la cellule est de l’ordre du
millimètre
Un cristal semi-conducteur (Silicium) dopé P.
Zone mince (Silicium) dopée N (quelques millièmes de mm).
Entre les deux zones se développe une jonction.
La zone N est couverte par une grille métallique (Contacte de front) qui sert de
cathode,
Une plaque métallique (contacte arrière) recouvre l'autre face du cristal et joue le rôle
d'anode.
Une couche de protection transparente (verre fumé) qui laisse passer la lumière dans un
sens unique (anti-réflexion).
Un rayon lumineux qui frappe le dispositif peut pénétrer dans le cristal à travers la grille
et provoquer l’apparition d'une tension entre la cathode et l'anode. Le dessus et le dessous
de la cellule doivent alors être recouverts de contacts métalliques pour collecter l’électricité
générée.
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- La deuxième technologie fait appel aux cellules de silicium amorphe est la deuxième
technologie utilisée. L’efficacité est moindre, variant de 6 à 10 %. Leur durée de vie
est généralement inférieure à 20 ans.
- la troisième technologie fait appel à d’autres matériaux semi conducteurs, tels que le
Tellure de Cadmium(CdTe),Cuivre Indium Sélénium (CIS) et les jonctions à base
D'Arséniure de Gallium (GaAs) , cette technologies des multicouches est en voie de
Développement car chacune d'entre elles est sensible à des photons d'énergies
différentes.
Nous allons récapituler les différents types de technologie dans le tableau suivant
(d'après Total énergie1 revue du 9 Juillet 2006) .[6]
23
Figure I -4-1: illustre une cellule PV typique où sa constitution est détaillée.
24
Figure I -4-2 : une caractéristique I(V) non linéaire avec un PPM
I -5 Caractéristique de photovoltaïque:
La cellule étant chargée par une résistance, lorsque l’on éclaire la jonction PN, on
observe l’apparition d’un courant inverse I sous une tension en sens direct V. La
jonction fonctionne en photopile, c’est l’effet photovoltaïque. La caractéristique d’une
jonction PN non éclairée est celle d’une diode. En présence d’un éclairement, cette
caractéristique est décalée vers le bas d’un courant Isc (courant de courtcircuit). De
même, elle coupe l’axe des abscisses en Voc (tension maximale de circuit ouvert).
25
moins pour des éclairements supérieurs à 100 W / m2 (ce qui correspond au
rayonnement solaire sur terre d'une journée très couverte). On l'obtient en branchant
directement un voltmètre aux bornes de la cellule.[2]
Courant de court-circuit Isc (pour V = 0) :
Il est directement proportionnel à l'énergie rayonnante reçue, c'est-à-dire à
l'éclairement Es, à la température ambiante, à la vitesse de circulation de l'air ambiant.
Il est également directement fonction de la surface de la cellule. On obtient sa valeur
en branchant un ampèremètre aux bornes de la cellule .[2]
La puissance caractéristique d'une cellule PV :
Dans des conditions ambiantes de fonctionnement fixes (éclairement, température,
vitesse de circulation de l'air ambiant, etc..), la puissance électrique P (W) disponible
aux bornes d'une cellule PV est égale au produit du courant continu fourni I par une
tension continue donnée V :
I -6 Générateur photovoltaïque:
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Défauts Description Catégorie
--Défaut du composant -La production de
l’électricité est nulle
lorsqu’il ya des pannes au Défaut prolongé avec un
niveau des composants. rendement nul
-Système déconnecté -La production est arrêté
(longue durée) puisqu’il ya une isolation
(déconnection) du système
PV
-déconnection temporaire -La production de
de l’onduleur. l’électricité est nul
puisqu’il ya une
déconnection entre la
chaine PV et l’onduleur. Défaut bref avec un
-Système déconnecté -La production est arrêté rendement nul
(courte durée) puisqu’il ya une isolation
(déconnection) du système
PV
I -7 Contexte énergétique:
27
Figure I -7-1. Evolution de la capacité PV installée par an, dans le monde, entre 2000
et 2013 .[8]
28
2012 (Figure I -7-2). Celui-ci atteint, aujourd'hui, environ 80 c€ du watt crête. Cette
diminution impressionnante est principalement due aux avancés en recherche et aussi
à la surcapacité de fabrication des modules, surtout en Chine. Si les prix des modules
ont été divisé par 5 au cours des 6 dernières années, le prix de l'installation d'un
système PV a été divisé par 3 dans plusieurs marché
Figure I -7-3. Evolutions des prix du Watt crête photovoltaïque et d'une installation
solaire entre 1978 et 2013
Cette baisse du prix des modules rend le PV aujourd’hui concurrentiel (voire même
avantageux) vis-à-vis des autres sources d’électricité dans des pays où le réseau n’est
pas encore bien développé et/ou ayant un taux d’ensoleillement annuel élevé, ce qui
était inimaginable il y a encore quelques années. .[8]
consommation.
Le coût de fonctionnement des panneaux photovoltaïques est très
Faible.
Ressource gratuite et énorme potentiel réparti sur la terre
Moyen décentralisé de production, autonomie
29
Grande fiabilité et peu d’entretien (pas de pièces mobiles)
Pas de pollution durant l’utilisation - Grande souplesse de production, du milliwatt
au Mégawatt .
2/Inconvenient:
Production d’énergie qui dépend de l’ensoleillement, toujours variable.
Pollution à la fabrication
30
Chapitre II: Modélisation des systemes PV
Avec :
Is : courant de saturation inverse de la diode,
VT = kT/q, potentiel thermique,
31
Le courant débité équivaut à :
Avec :
𝐼: Intensité aux bornes du générateur 𝐴
𝐼𝑠 :Le courant de saturation de la diode 𝐴
V : Tension aux bornes du capteur [V]
𝐼𝑝h : Photocourant [A], proportionnel à l’irradiation G, avec correction selon T.
𝑅𝑠 : Résistance série[Ω].
𝑅𝑠h : Résistance shunt(ou parallèle)[Ω].
𝑞 : Charge de l’électron = 1.6.10-19Coulomb.
𝑘 : Constante de Boltzmann=1.38.10-23 J/K.
32
A : le facteur d’idéalité de la diode compris entre 1 et 2.
𝑇𝑗 : Température de jonction.
Nous obtenons une équation implicite en I et V qui peut être résolue grâce à une
méthode numérique. .[9]
33
En seulement quelques décennies, le solaire photovoltaïque a fait la moitié du chemin entre
ses débuts modestes et sa débouché vers la production d’électricité, en complément des
sources classiques (fossiles et nucléaires). Il franchit cette étape avec un dynamisme
remarquable qu’il faut encourager. Actuellement, et même s’il apparait plus limité
quantitativement dans certains pays, il pourrait bien nous surprendre dans les années à
venir, puisqu’il a joué et il jouera un rôle primordial dans l’avancée vers les sources
d’énergies nouvelles. En effet, l’électricité photovoltaïque représente une énergie
inépuisable puisqu’elle est directement générée à partir du soleil. Son développement est
une réponse nécessaire aux questions énergétiques actuelles.
Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes concentrés principalement sur le
diagnostic de l’énergie photovoltaïque en tant qu’élément important de la production
électricité, dont le développement a contribué à la disponibilité de l’électricité et ’d
.l’alimentation des villages et des régions éloignées
34
Bibliographie
[1] http://www.2020energy.eu/sites/default/files/pdf/sources_d_energie_renouvelable
[2] LOUZAZNA Brahim . MADI Salim, « Etude et caractérisation d’un panneau
photovoltaique ».
[3] https://www.universalis.fr/encyclopedie/photovoltaique/1-historique/.
[4-1] http://www.surtec.fr/sites-autonomes-en-energie/principe/
[4-2] https://photovoltaique-energie.fr/systemes-hybrides-photovoltaiques.htm
[4] DJESSAS Zahira. « EXTRACTION DES PARAMETRES PHYSIQUES D’UNE CELLULE SOLAIRE A
DEUX EXPONENTIELS PAR LA METHODE DES ALGORITHMES GENETIQUES ».
[5] energie_solaire_photovoltaique.pdf.
[6] KHENFER RIAD . « Détection et isolation de défauts combinant des méthodes à base de
données appliquées aux systèmes électro-énergétiques ».
35