Vous êtes sur la page 1sur 29

INTRODUCTION

Depuis plus d'un siècle, le monde connait sans cesse un important développement
économique. Le développement industriel, et l’avènement de la société de consommation ont
provoqué une croissance importante de la demande énergétique. Malheureusement, cette
croissance de la demande motivée par des considérations économiques a été majoritairement
couverte par l’utilisation d'énergies fossiles. D'autres facteurs comme les émissions de CO2.

Face à ces préoccupations, le développement et l'implémentation des énergies renouvelables


s’avère incontournable. Des ressources énergétiques illimitées et abondamment disponibles
existent et doivent être exploitées. Certaines, comme l'énergie éolienne ou hydraulique et
l'énergie solaire.

Le Soleil se trouve à la base de toutes les énergies. Il produit la chaleur et la lumière


nécessaires à la vie sur Terre. Ce rayonnement solaire est utilisé pour se chauffer et pour
produire de l’électricité, son énergie est gratuite et disponible à la terre et Avec la baisse
actuelle des ressources en combustibles fossiles et l'augmentation de la pollution dans le
monde, les sources d'énergie renouvelables respectueuses de l'environnement sont très
demandées. Parmi les différents types de sources d'énergie renouvelables, l'énergie solaire
occupe une grande partie.

1
1. l’énergie solaire :
Qu’est-ce que c’est ?

Le solaire thermique consiste à utiliser des capteurs solaires afin de capter l’énergie du
rayonnement solaire à l’intérieur d’un liquide, parfois de l’air mais le plus souvent dans de
l’eau.

Les centrales solaires à concentration (CSP) sont généralement installées dans des zones du
monde où l'ensoleillement est fort, mais le plus souvent des zones arides et sèches où
l'encrassement des miroirs peut être rapide

2. Principe générale des centrales solaires thermiques :


La concentration du rayonnement direct permet de convertir l'énergie électromagnétique
rayonnée en chaleur à haute température (énergie thermique), puis en énergie mécanique
grâce à un cycle thermodynamique (généralement un cycle de Rankine), et enfin en énergie
électrique au moyen d'une génératrice. [10]

La chaleur résiduelle du cycle thermodynamique peut éventuellement être valorisée. Un


stockage d’énergie sous forme thermique peut également être mis en œuvre, ce qui constitue
le principal avantage de ce type de centrale solaire. [10]

Figure 1 : Schéma de principe du fonctionnement d'une centrale CSP [10]

3. les fluides caloporteurs :


2
 L’eau liquide : est a priori un fluide de transfert idéal, elle offre un excellent
coefficient d’échange et possède une forte capacité thermique, en outre elle peut être
utilisée directement comme fluide thermodynamique dans un cycle de Rankine
 Les huiles: sont des fluides monophasiques qui présentent un bon coefficient
d’échange, leur gamme de température est limitée à environ 400°c.
 Les sels fondus : (nitrates de sodium et de potassium) bon coefficient d’échange et
possèdent une densité élevée, très bons fluides de stockage, leur température de sortie
peut atteindre 650 °c, leur association avec un concentrateur à tour et un cycle de
Rankine constitue une combinaison déjà éprouvée.
 Les gaz : (l’hydrogène ou l’hélium) peuvent être utilisés comme fluides
thermodynamiques et entraîner les moteurs Stirling qui sont associés aux collecteurs
paraboliques.
 les fluides organiques : (butane, propane, etc.) possèdent une température
d’évaporation relativement basse et sont utilisés comme fluide thermodynamique
dans un cycle de Rankine.
 l’air : peut-être utilise comme un fluide caloporteur ou comme une fluide
thermodynamique dans la turbine à gaz. [11]

D’un point de vue thermodynamique, plus la température du fluide caloporteur à la sortie du


champ solaire est élevée, plus est grand le rendement de la conversion solaire/électricité.

4. Les différentes technologies des capteurs solaires


thermiques :
On a 4 filières différentes selon la photo suivante :

3
Figure 2: Les différentes technologies des capteurs solaires thermiques [10]

Choix du concentrateur :
Pour opérer un choix judicieux du concentrateur, quelques critères de choix ont été définis :
 la technologie retenue doit être de mise en œuvre simple et pouvant être montée
localement.

 son coût doit être abordable ou présenter un potentiel de réduction de coût.

 possibilité d’hybridation.

 possibilité d’appliquer un stockage thermique.


Parmi les quatre technologies de concentration vues dans l’état de l’art, les cylindre-
paraboliques et la dish-Stirling ne sont pas retenues a priori à cause de la complexité de
réalisation de leur concentrateur. Les LFC semblent être les plus adaptés pour notre étude. En
effet, le coût et la simplicité de conception sont très importants pour répondre à la
problématique posée. Les LFC sont plus simples de conception (pas de mise en forme du
verre pour donner la forme parabolique). La prise au vent faible permet une structure légère et
donc des moteurs d’entrainement plus petits. Le récepteur étant fixe, des connexions flexibles
ne sont plus nécessaires. Ils possèdent une meilleure occupation du sol (70 % contre 30 %

4
pour les PT). La centrale peut être facilement montée sur place avec les moyens disponibles
localement et souvent à des coûts bas de main d’œuvre. Après viennent les centrales à tour
(minitours) qui ont l’avantage d’être plus performantes avec le suivi solaire selon deux axes.
En contrepartie le coût d’investissement devient plus élevé. Elles ont en plus une possibilité
accrue d’application de stockage thermique. Cependant les LFC demeurent les plus
intéressants avec leur adaptabilité pour les cycles thermodynamiques de basses et moyennes
puissances. Mais leur température est inférieure au cas des CRS. Cela n’est pas trop
pénalisant pour des puissances modestes utilisant des cycles ORC qui fonctionnent à
température modérée. La machine thermodynamique est en effet un autre facteur de coût à
minimiser pour une viabilité économique de la CSP utilisée en milieu rural. La solution
retenue est une centrale solaire à concentrateur linéaire de Fresnel. L’élément de la centrale
qui sera étudié ici est le concentrateur. Il sera étudié un prototype de 5 kWh. [10]
Condition de réalisation ce type des centrales :
 Une irradiation solaire minimale (2000 kW/ (m2a))

 Une surface plane pour éviter les ombres

 Accès facile au réseau électrique [12]

4-1. Les centrales à collecteur cylindre-paraboliques :


Ce type de centrale se compose de rangées parallèles de longs miroirs cylindre-paraboliques
qui tournent autour d’un axe horizontal pour suivre la course du soleil.

Figure 3 : champ solaire d’une centrale à collecteur cylindre-paraboliques


5
Les différentes parties du collecteur cylindre-paraboliques :

 Le tube absorbeur :
L'absorbeur est le principal composant dans le concentrateur cylindro-parabolique, il
représente généralement 30% du coût de la construction.

Les pertes par échanges convectifs et radiatifs à l’extérieur sont très importantes, afin de les
limiter, une enveloppe en verre recouvre l’absorbeur et permet en faisant le vide dans
l’espace annulaire d’éliminer les pertes thermiques par convection entre le tube absorbeur et
l’enveloppe du verre,

Les pertes de chaleur peuvent être réduites aussi en réduisant l’émissivité dans l’infrarouge
du tube absorbeur (cuivre ou aluminium) à l’aide des surfaces dite sélectives, ces surfaces
sont de couleur foncée afin d’absorber le maximum de rayonnement solaire en émettant très
peu d’infrarouges, de nos jours les fabricants emploient des revêtements utilisent des oxydes
de chrome, de nickel ou de titane réalisé par plusieurs méthodes (projection sous vide,
électrolyse, action chimique…). [11]

 Réflecteur (miroirs) :

Les réflecteurs d’un CCP étaient généralement en miroir ou autre métal réfléchissant. Les
miroirs sont composés de verre pauvre en fer, ce verre est recouvert d'une pellicule d'argent
en sa partie inférieure et d'un enduit spécial de protection .Le matériau réfléchissant le
mieux indiqué est l'aluminium pur, l’acier inoxydable a été expérimenté mais il n’est pas
conseillé parce que son pouvoir de réflexion est insuffisant. [11]

6
Figure 4 : Réfracteur

 Couverture transparente :

Durant le fonctionnement thermique d'un capteur solaire, la couverture transparente joue un


rôle essentiel, qui est de permettre l'effet de serre : elle doit pour cela transmettre la plus
grande partie possible du rayonnement solaire incident, et absorber (ou réfléchir dans le cas
des couvertures transparentes dites sélectives) les rayons infrarouges provenant de
l'absorbeur. Elle doit aussi confiner une lame d'air au-dessus de l'absorbeur, de façon à limiter
les échanges convectifs. De façon contradictoire, la couverture transparente est donc par
l'effet de serre à l'origine de l'échauffement de l'absorbeur, et par la réémission des rayons
infrarouges le siège des pertes thermiques les plus importantes du capteur solaire. [11]

Principe de fonctionnement :
Dans ces types de centrale, les miroirs et l’absorbeur suivent ensemble le mouvement du
soleil. Les rayons solaires sont concentrés sur l’axe focal où sont placés les tubes absorbeurs
contenant le fluide caloporteur. Le fluide caloporteur qui est le plus souvent de l’huile
synthétique se chauffe ainsi à une température d’environ 400 °C.
IL cède par la suite sa chaleur à un circuit d’eau. La vapeur qui en découle permet d’actionner
une turbine à vapeur (TAV) produisant ainsi de l’électricité.
Un système de stockage thermique utilisant généralement des réservoirs de sels fondus
permet la continuité de fonctionnement pendant les périodes non ensoleillées
Dans l’objectif de réduire les coûts, des systèmes à génération direct de vapeur (DSG) sont
envisagés. Ils permettent d’éviter des étages d’échangeurs et de simplifier ainsi le circuit.

7
Cependant le problème d’écoulement diphasique stratifié demeure un enjeu majeur limitant cette
option. Les recherches sont en cours pour lever ce défi technologique majeur. [11]

Figure 5 : Schéma de principe de fonctionnement d’une PT [15]

Les capteurs cylindro-paraboliques (PT - Parabolic Trough) constituent la technologie


solaire thermodynamique la plus répandue avec 1688 MWe en exploitation en 2011 dans le
monde, soit 95,6% de la capacité opérationnelle de la solaire thermodynamique total et
72,7% de la capacité en production.

Le fluide calo-capteur en générale les huiles, le fluide de travail correspond à de l'eau, la


vapeur qui est générée peut en général atteindre 100 bar et 370°C. Cette technologie a un
rendement de conversion de l'énergie solaire en énergie électrique de 22%, un rendement
annuel net de 15%, et un coût par capteur de 275 €/m2 [11]

L’exploitation de la technologie des CCP en Algérie :


L’Algérie voit des occasions idéales de combiner le gaz naturel à l'énergie solaire en
intégrant l'énergie solaire concentrée à bas des concentrateurs cylindro-paraboliques. Dans
une première étape une centrale électrique hybride (gaz /solaire) est actuellement en service
au sud de l'Algérie (Hassi Ramel) avec 224 concentrateurs d’une surface de 180000 m² des
réflecteurs paraboliques et d’une puissance électrique solaire moyenne de 25MW. Ce choix
stratégique est motivé par l’immense potentiel de l’Algérie en énergie solaire, l’énergie
moyenne reçue sur une surface horizontale soit près de 1700 KWh/m² annuellement aux
régions côtières, 1900 KWh/m²/an aux hauts plateaux et 2650 KWh/m²/an aux régions
Sahariennes. Cette énergie constitue l’axe majeur du programme qui consacre au solaire
8
thermique et au solaire photovoltaïque. Le solaire devrait atteindre d’ici à 2030 plus de 37%
de la production nationale d’électricité selon le décret 04-92, publié au journal officiel de
l'Algérie en Mars 2004 [13]. Le tableau présente les nouveaux projets de production
d'énergie électrique dans le plan d'investissement Algérien au titre du programme Moyen-
Orient et Afrique du nord CSP (Middle East and North Africa MENA), avec une capacité
prévue de 210 MW

Tableau 1 : les nouveaux Project des CSP en Algérie [13]

4-2. Les Centrales solaire parabolique :

Ce type de centrale utilise un collecteur parabolique, fonctionnent d'une manière autonome.


Ils s’orientent automatiquement et suivent le soleil sur deux axes, Le rapport de concentration
est souvent supérieur à 2000 avec une température entre 700 -800°C. De toutes les
technologies solaires, les capteurs paraboliques ont démontré les meilleurs rendements
(29.4%).

Un de leurs principaux avantages est la modularité : ils peuvent en e ffet être installés dans des
endroits isolés, non raccordés au réseau électrique. Pour ce type de système, le stockage n’est
pas possible. [5]

On peut considérer qu'un concentrateur de 10 m de diamètre peut fournir jusqu'à 25 KW


d'électricité sous une insolation de 1000 W/m². [6]

Les composants :

Un collecteur parabolique conventionnel comprend un réflecteur parabolique à parabole


avec :
9
• structure de support de réflecteur ;

• pylônes avec attaches articulées pour permettre un suivi solaire à deux axes ;

• les fondations des quais ;

• un récepteur, fixé à la structure de support du réflecteur ;

• la tuyauterie pour acheminer le fluide caloporteur jusqu'au réservoir et à son point de


stockage ou d'utilisation. [9]

Figure5 : système Parabole/Stirling. [5]

Principe de fonctionnement :
Les concentrateurs solaires paraboliques sont des systèmes de suivi solaire à deux axes qui
concentrent les rayonnements solaires vers le récepteur thermique situé sur le point focal du
capteur à antenne parabolique
Le récepteur absorbe l'énergie solaire rayonnante et la convertit en énergie thermique dans
un fluide en circulation . L'énergie thermique peut ensuite être convertie en électricité à l'aide
d'un moteur-générateur (moteur Stirling) couplé directement au récepteur ou transportée par
des canalisations vers un système de conversion d'énergie central [9]

10
Figure 6 : Principe de fonctionnement d’une Centrale solaire parabolique [9]

 Un moteur Stirling est un moteur à chauffage externe doté de pistons alternatifs


fonctionnant avec une quantité fixe et fermée de fluide de travail gazeux,
généralement de l'hydrogène ou de l'hélium ou éventuellement de l'air. [9]

4-3. Concentration linéaire, collecteurs linéaires de Fresnel:

La filière Fresnel est simple et peu coûteuse. Les collecteurs sont des miroirs en bandes
parallèles disposés à plat et près du sol concentrant les rayons sur des tubes récepteurs fixes.
L’eau, portée à 100 bars et à 500˚C, est utilisée comme fluide caloporteur et comme fluide de
travail. Cette technologie est encore au stade de la démonstration. Son principe est similaire à
celui de la filière cylindro-parabolique mais elle utilise des miroirs plans ou légèrement
incurvés moins chers que les réflecteurs paraboliques. Cette filière possède les plus faibles
performances optiques et le plus faible rendement solaire-électrique annuel net (10%). [5]

Les Éléments d’un concentrateur à Réflecteur Linéaire de Fresnel :

Le concentrateur à Réflecteur Linéaire de Fresnel (concentrateur LFR) est généralement


composé

 Du réflecteur ou miroir de Fresnel : plusieurs bandes de miroirs réfléchissent et


concentrent le rayonnement sur le récepteur.
 Du récepteur : positionné au-dessus du miroir de Fresnel pour intercepter le
rayonnement concentré. La conception du récepteur peut varier. Il est souvent
composé d’un réflecteur secondaire, qui concentre encore avec un facteur de 1 à 3 le

11
rayonnement. Il permet de réduire la surface de l’absorbeur, ce qui limite les pertes,
par rapport aux performances à concentration avec miroir de Fresnel. Il peut aussi
contribuer à l’homogénéité du flux de puissance collecté sur l’élément absorbeur.
 D’un élément absorbeur souvent un tube, mais parfois, plusieurs tubes, voire une
surface plane. Cet élément joue le rôle d’échangeur : le fluide caloporteur collecte
l’énergie du rayonnement sous forme d’énergie thermique. [6]

Figure 7 : Éléments d’un concentrateur à Réflecteur Linéaire de Fresnel [9]

Principe de fonctionnement :

Le principe de fonctionnement de ce type de capteur à concentration repose sur un système de


miroir plan RLC (Réflecteur Linéaire Composé), dont l’orientation de chacun de ses miroirs
autour d’un pivot pour rediriger et concentrer en permanence les rayonnements solaire direct
vers un ou deux tubes absorbeurs généralement fixes.

L’énergie solaire concentrée sert à chauffer un fluide caloporteur circulant dans un tube
horizontal ou la température de travail peut atteindre 5000C, ensuite grâce à un cycle de
Rankine nous pouvons produire de l’électricité ou l’utiliser directement dans divers procédés
tels que le chauffage ou bien le séchage. [6]

12
Figure 8 : Principe de fonctionnement de Fresnel [6]

4-4. centrale à tour :


Définition :
La technologie la plus souple d’utilisation. Des baisses de coûts importantes sont attendues.
Les héliostats suivent le soleil et concentrent ses rayons sur un récepteur au sommet d’une
tour. Deux technologies : la production directe de vapeur, à coûts moindres, et l’utilisation de
sels fondus pouvant être utilisés comme fluide caloporteur et milieu de stockage thermique.
Les technologies matures utilisent un cycle vapeur à resurchauffe proche de celui d’une
centrale à charbon (vapeur à 150 bars et 550°C) [2]. Le stockage est trois fois plus efficace
qu’avec la filière cylindre-parabolique. Le rendement maximal des centrales à tour à cycle de
Rankine est de l’ordre de 22% pour un rendement annuel net d’environ 16%. L’empreinte au
sol sans stockage est de 4 ha/MW. Les héliostats acceptent un terrain pentu. Le bon
rendement thermodynamique limite la puissance nécessaire de la source froide et la
consommation d’eau. La filière parabole-Stirling, Elle est très coûteuse et a du mal à passe.
Le Facteur de concentration varie de 600 à plusieurs milliers, ce qui permet d'atteindre des
Températures importantes, de 800 °C à 1000°C. [1]

13
Figure 9 : centrale à tour [2]

Principe de fonctionnement d'une tour solaire à concentration :

Plusieurs centaines ou milliers de miroirs sont positionnés autour d’une tour.


On appelle ces miroirs « héliostats » (en grec : qui fixe le soleil).
Situés au sol, ces héliostats sont orientables. Les rayons du soleil sont ainsi en permanence
réfléchis en direction d’un point unique au sommet de la tour. Le rayonnement solaire est
directement concentré sur un absorbeur qui transforme le rayonnement en chaleur à haute
température. Généralement, un fluide caloporteur (des sels fondus) circule au sommet de la
tour. Chauffé par les rayons, celui-ci transfère son énergie à un circuit d’eau. La vapeur alors
produite actionne une turbine qui produit de l’électricité. [1]

On caractérise la performance du système par le chiffre de sa « concentration » qui est le


rapport de la surface de collecte sur la surface du capteur.

14
Figure 10 : Schéma de principe du fonctionnement d'une centrale à tour [1]

Les Composants de centrale a tour :

Le Champ d’héliostats :

Les héliostats permettent de capturer la radiation solaire et de la diriger vers le récepteur. Ils
sont orientés vers la tour selon sa distance et la position dans le champ d’héliostats pour
optimiser la concentration de la radiation solaire. Le mouvement des héliostats est automatisé
et il dépend du calendrier solaire. De cette manière les héliostats restent toujours orientés vers
le récepteur qui est situé dans le haut de la tour. Il y a une machine pour déplacer les miroirs
qui a une capacité de 60miroirs par jour. Comme ils doivent s’orienter très souvent on peut
utiliser seulement le 80% des héliostats pour générer la puissance nominale (Donc, l’autre
20% peut être en lavage ou en révision).Chaque héliostat à un miroir courbé avec une surface
de 121 m² qui est placé sur une structure en acier. Ils sont construits en acier et verre donc ils
sont 100% recyclables. [1]

15
Figure. 11: Le champ d'héliostats [1]

Les principaux composants des héliostats sont :


• Reflétant de la lumière du soleil (Miroirs).
• Structure de support de miroir.
• Mise à la terre (Pylône et Fondation).
• Détermination de l’orientation (Système de contrôle).
• Rotation du miroir (Système d’entrainement de mouvement). [3]

Figure 12 : Différent composants de l’héliostat. [3]

A. Miroirs (Reflétant de la lumière du soleil) :

La réflectivité des rayons solaire peut être effectuée par des miroirs en verre, films
réfléchissants, miroirs en plastique et métaux polis. Quel que soit le type utilisé de ces
réflecteurs le taux de la réflectivité (réflectance) inférieur à 100%, selon l’étude de Coventry

16
et al les deux premiers types des miroirs sont les options actuelles les plus appropriées pour
les réflecteurs des héliostats. Parce qu’ils possèdent actuellement de réflectance adéquate par
rapport aux autres. [3]
B. Structure de support de miroir :
Les centrales solaires à tour utilisent principalement des héliostats de type T avec une
structure métallique et des facettes en verre. La structure de support de miroir en acier est
souvent constituée de plusieurs traverses qui sont montées sur un tube d’élévation horizontal.
Le tube d’élévation et le pylône forment ensemble un «T» et sont reliés l'un à l'autre par le
système d'entraînement pour le mouvement d'azimut et d'élévation (Fig. 7). La déformation de
la structure de l’héliostat qui est dû par la gravité et les charges de vent a un impact important
sur le rendement énergétique annuel de la centrale solaire à tour. Pour cette raison, la structure
des héliostats doit être suffisamment rigide. [3]
C. Pylône et fondation :
Le pylône est fabriqué en tube d’acier et fixé au sol par une fondation en béton. Cette solution
de fixation est la plus répondu surtout pour les grands héliostats. [3]
D. Systèmes de contrôle :
Systèmes de contrôle sont des caméras, des cartes électroniques et des algorithmes de contrôle
qui sont utilisés pour fournir les signaux aux moteurs d'entraînement pour maintenir la
position de concentration par rapport au soleil. Un système de réflexion des rayons solaire
idéalement devrait faire le point de concentration sur la cible sans erreur. En réalité, les
systèmes de réflexion ne sont pas parfaits, et ne pointeront pas toujours l’image solaire
exactement au point désiré sur la cible. Cette erreur de concentration généralement et dû par
plusieurs paramètres par exemple l’effet du vent et la température sur toute la structure
d’héliostat et les jeux des articulations et des moteur et les calculs mathématiques. Cette
erreur peut contrôler par des caméras. Ces caméras peuvent capter les erreurs ensuite les
transformer à la carte de contrôle pour corriger la position finale. [3]
E. Système d’entrainement de mouvement :
Selon l’aperçu de Coventry et al. Sur les principaux systèmes d'entraînement de mouvement
de l'héliostat, les systèmes d'actionnement ont longtemps été l'un des principaux facteurs de
coût des héliostats. Le système d'entraînement azimutal monté sur piédestal a été l'un des
principaux moteurs des héliostats de plus grande taille. Cependant, certains développeurs de
technologie pensent que les systèmes linéaires sont moins chers et peuvent remplacer
complètement les actionneurs azimutaux. Des systèmes d'entraînement alternatifs, tels que des

17
actionneurs de jante avec des câbles, ont été proposés pour éviter le coût des systèmes montés
sur des socles. Les systèmes d'entraînement hydrauliques ont été utilisés de manière [3]
 Le récepteur :
Il est placé dans le haut de la tour et il transmet la chaleur provenant du champ d’héliostats à
un
Fluide de travail (normalement eau ou sels fondus). En fait, le récepteur fonctionne comme
une
Chaudière qui génère la vapeur d’eau directement à 250 °C et 40 bars. Cette vapeur fait
tourner la turbine.

Figure. 12: La tour avec le récepteur [3]


 La tour :
Elle a 100 m de haut pour éviter les ombres et les blocages. Elle est construite en béton. Là ‐
haut est placé le récepteur qui est isolé thermiquement pour protéger la structure de la tour car
il atteint de très hautes températures. Au bout de la tour est placé le système de balisage avec
trois lumières clignotantes. A l'intérieur de la tour sont situées les tuyauteries. Pour monter la
vapeur de la branche froide il faut une pompe. [3]
 Système d’accumulation de vapeur :
Cette tour est conçue pour produire un excès d’énergie pendant les heures avec un maximum
D’irradiation solaire (au matin). Une part de la vapeur se dévie vers un réservoir où se stocke
à 40 Bars et 300°C. Il y a aussi des réservoirs de sels fondus qui se stockent à 300°C et
400°C. Avec une combinaison des réservoirs de la vapeur et des réservoirs de sels fondus ils

18
peuvent faire tourner La turbine pendant 6‐7 heures dans la nuit ou apporter une part de
l’énergie pendant les heures avec un minimum d’irradiation solaire (nuages aussi) ou pendant
opérations stratégiques [3]

Figure 13: Stockage de la vapeur [3]


 Turbine à vapeur :
La turbine est placée dans le rez‐de‐chaussée et elle a une puissance de 11 MW (PS10). La
radiation solaire qui arrive au récepteur est 55 MW donc le rendement de la centrale est 20%
environ. [3]
 Système de refroidissement :
On utilise une tour de refroidissement pour refroidir la vapeur qui sort de la turbine. Il est un
cycle de refroidissement fermé. [3]

Figure. 15: Système de refroidissement [3]

19
L’exploitation de la technologie de CCP au Maroc :
Le solaire à concentration représentait en 2017 une puissance mondiale installée de 5,1 GW.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, ce chiffre devrait atteindre 10 GW en 2022,
sachant que la quasi-totalité des nouvelles capacités intégreront une solution de stockage.
Vingt-trois pays dans le monde développent actuellement des projets de CSP. Si les plus
grandes centrales en service sont situées aux États-Unis et en Espagne, de nombreux pays
possèdent des installations en activité ou en cours de construction : Émirats arabes unis,
Égypte, Israël, Inde, Chine, Afrique du Sud, Chili, Mexique, Australie, Koweït et Arabie
saoudite.
Au Maroc, le projet de Noor Ouarzazate, premier complexe d’énergie solaire à grande
échelle du pays, devrait produire à terme plus de 500 mégawatts (MW), ce qui permettra
d’alimenter en électricité un million de Marocains et d’atteindre l’objectif que s’est fixé le
Royaume à l’horizon 2020 : porter la part des énergies renouvelables dans la production
électrique à 42 %.

Au Maroc, le CSP devrait permettre de réduire la dépendance au pétrole à hauteur d’environ


2,5 millions de tonnes et d’éviter 760 000 tonnes d’émissions de carbone par an. À cela
s’ajoutent des bienfaits socioéconomiques déjà visibles : le projet de Noor Ouarzazate a
encouragé la création de plusieurs start-up et incité des jeunes, notamment parmi la
population féminine, à étudier ou travailler dans le secteur des énergies renouvelables. [4]

 Le tableau suivant represente les defferents tecknologies avec leur rendement [1]

20
4-5. Un cas particulier : la tour solaire à effet de cheminée

La centrale solaire à cheminée est un système permet de générer de l'énergie électrique à


partir de l'énergie solaire qui semble être une solution aux crises énergétiques.

Dans ce concept, les rayons solaires ne sont pas concentrés. L'air est chauffé par une surface
de captage solaire formée d’une couverture transparente et agissant comme une serre. L’air
chaud étant plus léger, il s'échappe par une grande cheminée centrale.

La différence de température entre la partie basse et la partie haute de la cheminée donne


lieu à un déplacement perpétuel de l’air (phénomène de la convection naturelle). Cette
circulation d’air permet alors à tourner des turbines situées à l’entrée de la cheminée de
produire de l’électricité. [14]

Figure. 16: la tour solaire à effet de cheminée [14]

L’avantage de ce système est qu’il peut fonctionner sans intermittence en utilisant le


rayonnement du soleil le jour et la chaleur emmagasinée dans le sol la nuit.

 Les projets :

Le premier prototype de SCPP a été construit et exploité en continu de mi-1982 jusqu’au


début 1989 à Manzanares, en Espagne. Ce dernier, a été capable de produire de l'électricité

21
jusqu'à 50 kW. Un projet de tour solaire, appelé Projet de Buronga, prévue pour 2010, est
actuellement développé en Australie par la société EnviroMission.

La cheminée aurait 990 mètres de hauteur, 70 mètres de diamètre. La centrale fournirait 200
mégawatts de puissance électrique, de quoi approvisionner en électricité environ 200 000
logements. Un projet grandiose fondé sur ce le même principe va être mis en œuvre en
Arizona est réalisé par la société australienne EnviroMission. Plusieurs cheminées solaires
semblables seront implantées pour produire 200 mégawatts, avec une hauteur de 720 m.

Un projet similaire est prévu en Namibie par la société Hahn & Hahn, avec une puissance de
400 MW produite par chaque tour. [14]

5- avantages et inconvénients des centrales csp :


Avantages :
 Source d’énergie inépuisable et gratuite
 Pas d’émission polluante
 Permet de valoriser des zones désertiques
Inconvénients :
 Nécessite un fort ensoleillement et une zone chaude
 Cout d'investissements initiaux très forts
 Nécessite des grandes quantités d'eau.
 Surface au sol important

6. Stockage de chaleur : on définit 3 types de stockage :

Le stockage par chaleur sensible : consiste à transférer la chaleur dans un matériau,


généralement à l’état liquide ou solide, sans changement de phase de celui-ci. L’accumulation
de cette chaleur provoque une élévation en température. Ce qui est en faveur des dissipations

thermiques. Ce procédé exploite la capacité calorifique du matériau. [8]

Le stockage par chaleur latente : consiste à exploiter l’enthalpie de changement d’état


d’un matériau, appelé matériau à changement de phase. La chaleur est transférée au matériau
et celui-ci l’absorbe en changeant d’état (solide vers liquide ou liquide vers gaz). Lorsque le
changement d’état inverse est permis, la chaleur apportée est restituée. Le changement d’état

du matériau se produit à pression et température constante. [8]

22
Le stockage thermochimique : exploite l’énergie mise en jeu lors de l’hydratation ou
de la déshydratation (réactions chimiques renversables) d’un solide par un gaz. Lors de la
phase de stockage, le solide est hydraté et la chaleur fournie permet de séparer le gaz du
solide. Cette réaction est endothermique, c'est la déshydratation. Le solide et le gaz sont
stockés séparément. Lors de la phase de déstockage, le solide et le gaz sont mis en contact. Le
gaz hydrate le solide. Cette réaction est exothermique. La chaleur libérée lors de cette réaction

est donc récupérée. [8]

Tableau 2 : Ordres de grandeur des systèmes de stockage de chaleur [8]

7- les centrales hybrides :


Beaucoup de centrales thermiques solaires emploient des combustibles fossiles comme source
d'énergie de secours faute de lumière du soleil ; c'est la forme la plus commune d'hybridation.

Les neuf systèmes solaires électriques commerciaux ont une capacité combinée et sont les
plus réussis des cycles de Rankine. Ces systèmes emploient les capteurs solaires et le pétrole
synthétique dans une boucle de capteur pour transférer l'énergie thermique aux turbines à
cycle de Rankine par l'intermédiaire d’échangeur de chaleur. Des chaudières à gaz de secours
sont employées quand la température de la vapeur est en dessous de celle exigée par les
turbines à vapeur.

Un système hybride peut être construit en ajoutant des capteurs solaires à une centrale
conventionnelle à combustible fossile. La conception rentable du champ de concentrateurs
solaires est un aspect clé et est étroitement liée à l'établissement d'une bonne correspondance
entre la chaleur solaire, le taux de concentration du concentrateur et les conditions de la

centrale. [7]

Principe de fonctionnement d’une centrale solaire hybride (solaire/fossile)

23
Le schéma de principe d'une centrale hybride est illustré sur la figure ci-dessous. Le fluide
caloporteur est chauffé jusqu'à 393°C par un gisement de capteurset envoyé à une série
d'échangeurs de chaleur, où le fluide est employé pour produire de la vapeur surchauffée à
haute pression environ 100 bar et 371°C. La vapeur surchauffée alimente une turbine à vapeur
conventionnelle pour produire l'électricité. La vapeur d'échappement de la turbine est

condensée et retourne à l’aide de pompes aux échangeurs de chaleur. [7]

Figure 17 : Configuration hybride solaire/fossile (cycle combiné) [7]

8- comparaison entre photovoltaïque et csp :


Le photovoltaïque :
 transformer l’énergie du soleil directement en électricité
 son installation sur de petites surfaces par exemple sur des toits de maisons
 Utiliser des batteries
La csp :
 ont un meilleur rendement que le photovoltaïque et permettent de produire plus
d’électricité.
 transformer l’énergie du soleil en chaleur
 Avec la technologie CSP, le stockage de l’énergie se fait sous forme de chaleur, ce qui
permet d’avoir des capacités de stockage supérieures à celles des batteries et de
répondre à tout moment à la demande d’électricité .

24
9- le recyclage d’un panneau solaire selon les composants :

Les panneaux solaires, photovoltaïques ou thermiques, ont presque les mêmes composants. Ils
présentent environ 80 % de verre, 10 % de métaux et 2 % de semi-conducteurs. Donc, pour
procéder au recyclage de panneau solaire, il faut séparer un par un ces composants. Les
organismes de recyclage distinguent quand même deux types de panneaux pour ce faire : il y a
les panneaux à base de silicium et les panneaux sans silicium. Le recyclage des panneaux à
base de silicium s’effectue en trois étapes. Il faut supprimer le cadre et le boîtier. Ensuite, il
faut déchiqueter l’ensemble du panneau. Enfin, il reste à traiter chaque matière composant le
panneau. Après ces étapes, l’on obtient par exemple du silicium bien sûr, des métaux ferreux
et non ferreux, du verre et du plastique. Le taux de recyclage panneau solaire peut grimper
jusqu’à 90 %. Le recyclage des panneaux sans silicium peut aller pour sa part jusqu’à 95 %. Il
faut procéder par déchiquetage, solubilisation, séparation et tri des matériaux. Les organismes
de recyclage utilisent des techniques particulières comme le bain chimique pour dissoudre et
recycler les matières. [15]

10- le nettoyage de miroir des centrales csp :


Le nettoyage « naturel » des miroirs par la pluie est peu présent, même s'il peut y avoir la
présence de rosée au matin sur les miroirs. Ainsi, le nettoyage régulier des miroirs est requis
pour maintenir la performance du champ solaire, à moindre coût et à moindre consommation
d'eau qui est une ressource rare dans les zones adaptées à la technologie CSP. Il est en effet à
noter que les pertes de réflectivité peuvent aller de moins de 1 % par semaine à plus de 10 %
en fonction notamment du lieu, de la présence de vent ou d'une tempête de sable par exemple.
La méthode de nettoyage la plus employée depuis les années 1980, sur les champs solaires
consiste à pulvériser, sous pression ou non, de l'eau distillée sur les miroirs et à les brosser.
Elle n'est néanmoins pas entièrement satisfaisante, notamment du fait du besoin d'eau en
grande quantité qu'elle implique et du fait du risque d'abrasion dans la durée au contact des
brosses. En outre, des techniques préventives ont également été étudiées pour envisager des
traitements de surface pour rendre les miroirs hydrophobes ou autonettoyants. Toutefois, ces
techniques supposent la mise au point de traitements de surface qui n'altèrent pas la
réflectivité des miroirs et qui résistent dans le temps aux conditions climatiques, telles que les
fortes variations de température, l'abrasion ou les rayonnements ultra-violets
Par ailleurs, d'autres technologies de procédés de nettoyage de miroirs de centrales solaires
ont été décrites dans l'art antérieur. Elles sont présentées ci-après. Ainsi, la demande de brevet
US 2012/0152281 Al, la demande internationale WO 2010/106195 Al et la demande
internationale WO 2011/106665 A2 décrivent par exemple des techniques de nettoyage
utilisées sur les champs solaires de type cylindro- parabolique, mettant en œuvre un véhicule,
de type camion ou tracteur, qui porte un bras de nettoyage et transporte une grande quantité
d'eau. Avec de tels systèmes, le bras de nettoyage nettoie le miroir par aspersion d'eau,
couplée ou non à un brossage mécanique. Toutefois, ces systèmes n'ont été mis au point que
pour les centrales cylindro-paraboliques. Ils sont également très consommateurs d'eau, celle-ci
n'étant généralement pas récupérée et/ou recyclée. De plus, lorsque des brosses sont utilisées
en plus de la pulvérisation d'eau distillée, le nettoyage est amélioré mais le risque de casse est
important. Les véhicules utilisés sont également très lourds car ils doivent emporter beaucoup
d'eau, ce qui nécessite une préparation du sol adaptée au roulage répété de lourds engins. Or,
cette préparation de sol peut être difficile, voire impossible, par exemple dans le désert. De
plus, elle est également très coûteuse. Le nettoyage régulier avec de tels véhicules engendre
l'apparition d'ornières sur le sol. Par ailleurs, lorsqu'ils se déplacent, les véhicules soulèvent de
25
la poussière qui peut se redéposer sur les miroirs et les encrasser de nouveau. En outre, ces
solutions nécessitent la présence d'un opérateur.
On connaît également le système de nettoyage « PARIS » (PARabolic trough cleaning
System), développé par la société SENER Aerospace, qui prévoit l'utilisation d'un engin
autonome, sans conducteur, et moins lourd que les véhicules décrits précédemment. Le
nettoyage s'effectue également par brossage avec pulvérisation d'eau, et la consommation
d'eau est importante.
Le système de nettoyage est par ailleurs avantageusement configuré pour que le volume de la cavité
d'écoulement du liquide de nettoyage soit totalement rempli par du liquide de nettoyage en
fonctionnement, afin de mettre en contact la plaque de transmission, à partir de laquelle sont émises
les ondes ultrasonores, avec le liquide de nettoyage. [9]

26
CONCLUSION

L’énergie solaire thermique est l’une des énergies renouvelables; ses centrales thermiques
solaires sont idéales pour produire de l’électricité de manière sûre, et pour répondre à la
demande de l’électricité.

Tout comme le solaire photovoltaïque, la solaire thermodynamique tire profit du rayonnement


solaire pour produire de l'électricité. Mais ces deux technologies la valorisent différemment.
Alors que pour le photovoltaïque, le rayonnement solaire est directement converti en
électricité, la solaire thermodynamique le converti en chaleur puis fait intervenir un organe de
conversion électrique.
Précisément, la solaire thermodynamique désigne l'ensemble des techniques visant à
transformer l'énergie du rayonnement solaire en chaleur, puis à convertir cette chaleur en
énergie mécanique et électrique au moyen d'un cycle thermodynamique moteur couplé à une
génératrice électrique (par exemple une turbine et un générateur).
Le solaire thermodynamique est principalement destinée aux pays à fort ensoleillement et se
démarque des centrales photovoltaïques par la possibilité de lisser plus facilement la
production grâce à un stockage thermique tampon, moins onéreux que les systèmes de
batteries.

27
REFERENCE:
[1]:https://www.ecosources.info/dossiers/
Tour_solaire_thermodynamique_centrale_a_concentration

[2]:https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/producteur-industriel/
thermique/enjeux/modernisationduparc/le_solaire_thermodynamique_a_concentration.pdf

[3]: Le 5ème Séminaire International sur les Energies Nouvelles et Renouvelables The
5th International Seminaron New and Renewable Energies Unité de Recherche
Appliquée en Energies Renouvelables, Ghardaïa – Algeria 24 - 25 Octobre 2018

[4]: https://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2018/02/20/concentrating-solar-delivering-
renewable-electricity-when-its-needed

[5] : Dr. SAADI A ; Cours :Les énergies renouvelables ; Module : Energies


renouvelables - 1er Anne−MASTER ; Université Mohamed Khider Biskra, Faculté des
Sciences et de la Technologie, Département de Génie électrique ; 2018-2019.

[6] : MALKI MOHSSINE et BENLAZAR MOHAMMED ; MEMOIRE PRESENTE


POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER , Thème : ETUDE D’UNE
CENTRALE THERMODYNAMIQUE SOLAIRE ; Soutenu le 26/06/2013

[7] : SESHIE Yao Manu ; THÈSE DE DOCTORAT: MODÉLISATION ET


EXPÉRIMENTATION D’UNE MICROCENTRALE SOLAIRE A
CONCENTRATION : CAS DE CSP4AFRICA ;Le 05/02/2018

[8] : Emeric TAPACHÈS ; THÈSE DE DOCTORAT : Estimation du Potentiel de la


Technologie Solaire Thermodynamique à Concentration en Climat Non Désertique -
Application à La Réunion ; Soutenue le 29 avril 2015

[9] : https://www.sciencedirect.com/topics/engineering/parabolic-dish

[10] : Chayaou. A. O ; Centrale Solaire A Concentration Pour Le Milieu Rural Au


Niger : Etude Du Concentrateur Et Aspects Economiques Et Environnementaux ;
mémoire master ; Génie Energétique ; BURKINA FASO ; 17 /01/2017

[11] : BOUSSOUFA Hadj Ahmed, BOURBAA Mokhtar ; mémoire de MASTER


OPTION Conversion D’Energie ; Etude thermo-économique du cycle combiné avec
intégration de l’énergie solaire ;boumerdas 2016/2017

28
[12] : Anonyme, Fiches solaire thermodynamique intégrale (pdf, 31/10/2019), Syndicat
des énergies renouvelable, mai2010.

[13] : Hamidatou Abderrezzak et Bouregba Seddik ; simulation d’un système CSP


(cylindro-parabolique) à production d'électricité mémoire master ; UNIVERSITE
KASDI MERBAH OUARGLA 28/05/2017

[14] : T.Tahri, D.Benyoucef. Modélisation et simulation d’une cheminée solaire à Chlef,


Algérie ; Le 5ème Séminaire International sur les Energies Nouvelles et Renouvelables ;
Ghardaïa – Algeria 24 - 25 Octobre 2018.

[15] :http://tpe-si-2011.e-monsite.com/pages/l-energie-solaire/l-energie-solaire-
thermodynamique/centrales-a-capteurs-cylindro-paraboliques.html

29

Vous aimerez peut-être aussi