MAINTENANCE
Mécanisation
pneumatique
Initiation à la pneumatique
Dimitrios NIKOLAIDIS
Technios Trophy
Table des matières
1 Introduction ............................................................................................................................... 1
5.1 Masse.......................................................................................................................................... 4
5.6 Force........................................................................................................................................... 5
7 Manomètres ............................................................................................................................... 9
9.12.2 Conditions d’emploi des tubes « RILSAN » sur raccords « LF 3000 » ..................................... 38
10 Distributeurs ............................................................................................................................ 41
10.2 Deux procédés de construction sont couramment utilisés par les fabricants de matériel
pneumatique : à clapet et à tiroir ........................................................................................................... 44
11.3 Commande d’un vérin à simple effet par distributeurs 2/2 ............................................................ 56
11.6 Sécurité de montage - Utilisation d’un distributeur 3/2 NF - Instruction 1.01 - 01 - 1.2 ................... 60
12.2 Calcul théorique des forces sortante et rentrante d’un vérin à double effet .................................... 67
12.4 Vue éclatée d’un vérin à double effet – KV France série Europower ............................................... 70
12.7 Course de sortie, course de rentrée à pressions différentes - Instruction 1.01 – 01 - 1.5 ................ 74
12.8 Vérin à double effet utilisé comme vérin à simple effet à ressort pneumatique – Instruction 1.01 – 01
– 1.6. 75
12.13 Sécurité de montage sur vérin à double effet - Ressort pneumatique ............................................ 83
13.5 Amortisseur pneumatique externe - Instruction 1.01 – 0.1 - 4.2 .................................................. 110
13.9 Amortisseur pneumatique externe - Variante 1 - Instruction 1.01 – 0.1 - 4.3 ................................ 115
13.10 Amortisseur pneumatique externe - Variante 2 - Instruction 1.01 – 0.1 -4.4 ................................. 117
13.11 Marche semi-automatique pour un vérin avec distributeur de fin de course - Instruction 1.01–0.1–5.1118
13.12 Commande de l’ouverture d’une porte - Instruction 1.01 - 0.1 - 5.3 ............................................. 121
17.4 Repérage des éléments du schéma par lettres et nombres .......................................................... 137
17.5 Repérage des éléments du schéma par les chiffres ..................................................................... 138
L’étude de ce syllabus permet d’acquérir les bases nécessaires à la compréhension du fonctionnement des
installations de mécanisation pneumatique. Il est destiné aux personnes chargées de la conduite, du réglage et
de la maintenance d’installations automatisées. C’est-à-dire les ajusteurs-monteurs, les ajusteurs-mécaniciens
de maintenance, les électromécaniciens et électriciens de maintenance.
Mécaniser signifie remplacer le travail musculaire par des machines ou des outils, pour produire davantage, plus
vite, avec plus de précision, moins d’erreurs et de fatigue. La pression de la concurrence sur le rythme de
production est telle que la machine remplace progressivement l’homme, de force et d’endurance limitée, et dont
le domaine se réduit à des tâches de création, de contrôle, de correction.
Dans le passé, la roue hydraulique et le moulin à vent, bien que primitifs, furent des réalisations remarquables
qui épargnaient beaucoup de main-d’œuvre, tout en ouvrant de nouvelles possibilités. La machine à vapeur fut
encore plus révolutionnaire, malgré la nécessité d’un mécanisme de transmission pour convertir le mouvement
rectiligne en mouvement rotatif. Même dépendance pour le moteur à combustion. Ceci explique l’énorme
succès du moteur électrique, à mouvement rotatif, très compact donc facile à incorporer dans un mécanisme,
silencieux et exigeant peu d’entretien.
Il est vrai qu’à ses débuts la mécanisation s’appliquait surtout aux mouvements rotatifs. Il s’avéra par la suite
qu’une partie importante de ces mouvements devraient être rectilignes, alors que certains d’entre eux sont
toujours obtenus à partir d’un mouvement rotatif en raison de l’utilisation du moteur électrique. Dans ces cas-
là, la transformation du mouvement rotatif requiert des excentriques, des bielles, des crémaillères, des vis, etc.,
avec tous les inconvénients de ces systèmes : usure, frottements, inertie, encombrement, entretien important,
etc.
La pneumatique «de même que l’hydraulique » produit directement des mouvements rectilignes, l’air comprimé
agit sur le piston d’un vérin et provoque le mouvement rectiligne de la tige. Les vérins à air comprimé peuvent
s’incorporer facilement dans les machines modernes. De plus, leur alimentation en énergie n’exige pas de
canalisation de retour, contrairement aux systèmes hydrauliques et électriques.
L'utilisation de l'air comprimé comme source d'énergie est très répandue dans les branches les plus diversifiées
de l'industrie.
L’air comprimé est produit à partir de l’air atmosphérique par l’intermédiaire des compresseurs.
Au niveau sécurité, il n'y a pas de risques inhérents à l'électricité ni de danger en ambiance explosive.
Moteurs rotatifs à air comprimé (à palettes, à pistons). Les petits moteurs à palettes sont les plus utilisés pour
leur vitesse de rotation élevée, leur faible poids, leur robustesse, une surcharge n'entraîne pas de dommages.
Outillages rotatifs (boulonneuses, foreuses, meuleuses, ...) ou à chocs (marteaux-piqueurs, vibreurs, ...).
Transport et manutention de certains produits (grains, télégrammes pneumatiques, ciments, préhension par le
vide, ventouses, paliers pneumatiques pour des axes tournant à grande vitesse, ...)
Mesure et régulation très utilisé dans l'industrie chimique pour le réglage des vannes pour les débits des gaz.
Soufflage pour refroidir, nettoyer, désembuer, chasser des petites pièces, oxygénation de l'eau des réservoirs
dans les stations d'épuration pour l'accélération du processus de formations bactériennes, courant de surface
dans un chenal de navigation pour retenir la saleté flottante, ...
Le cours de base ELPH 1.01 est consacré à l’étude de l’appareillage disponible sur le marché et nécessaire à la
réalisation de montages simples.
Chaque stagiaire dispose d’un poste de travail individuel pourvu de tous les accessoires requis par les montages
précités.
Ces accessoires peuvent s’accrocher aisément sur un panneau perforé ou sur des rails de montage et seront
reliés entre eux par des connexions en tube souple à raccords rapides.
Chaque poste est équipé d’une arrivée d’air avec unité de conditionnement et d’un tableau électrique
« nécessaire à l’étude du module ELPH 1.02 », ce tableau électrique est équipé de divers appareils à brancher
sur le réseau 24 volts, les liaisons électriques sont réalisées par des cordons souples équipés de fiches
monopolaires type « banane » 4 mm genre « Hirsmann » ou « MC » avec dérivation axiale.
Après une introduction par l’instructeur, le stagiaire exécute les montages suivant schémas. Il étudie les notions
théoriques correspondantes, remplit les questionnaires et fait superviser le tout par l’instructeur.
1. S’appliquer surtout à la partie la moins connue, soit la théorie, soit la pratique des montages,
d’importance égale.
2. Travailler sans précipitation, à son rythme propre.
3. Ne passer à l’exercice suivant qu’après avoir bien assimilé le précédent.
4. Etre très ordonné, manipuler les appareils avec soins, les ranger après usage.
En cas de dysfonctionnement du montage, ne débrancher qu’une seule conduite à la fois, après
vérification, la rebrancher avant d’en débrancher une autre.
Compléter les schémas, bien repérer les orifices sur les appareils, bien positionner les distributeurs avant
de commencer le montage.
Tout montage doit être agencé clairement, en évitant les courbes et les croisements inutiles.
5. Appliquer les principes de sécurité :
Danger pour les yeux, prendre garde aux coups de fouet d’une tuyauterie souple mise sous pression à
une extrémité alors qu’elle n’est pas raccordée à l’autre.
Ne pas se servir des doigts pour déclencher une commande mécanique.
Un schéma d’installation permet de voir comment les divers accessoires sont raccordés entre eux. Les symboles
simplifient la représentation en la dégageant des détails de construction, ce qui facilite la lecture des plans en
vue des montages ou des réparations aussi bien que la conception elle-même de l’installation.
Les exercices ultérieurs reprendront les montages les plus élémentaires pour permettre ensuite leur
combinaison en installations complexes.
Si difficile que puissent paraître celles-ci, elles se décomposent toujours en circuits de base très simples. Il ne
faut pas s’effrayer au premier abord de la complication apparente d’un schéma.
Les montages sont destinés dans la situation qui précède une mise en marche. Il est établi qu’en général, la
représentation d’un système en fonctionnement donne une vue moins claire que celle d’un système au repos.
Les schémas sont donc à interpréter «au repos machine, sous pression ».
5.1 Masse
5.2 Longueur
5.3 Temps
Ces trois premières unités, dites fondamentales, dans le système « M K S » servent de base aux
unités dérivées.
5.4 Vitesse
La vitesse est la longueur parcourue par un point matériel pendant l’unité de temps.
C’est le rapport entre la distance parcourue et le temps utilisé pour parcourir cette distance.
Par exemple : Un mobile parcourt une distance de 3 mètres en 4 secondes, la vitesse est donc de ¾ mètre en 1
seconde soit 0,75 m/s. Ce qui correspond à une vitesse de : 0,75 x 3.600 = 2.700 m/h.
5.5 Accélération
Un mobile qui passe d'une vitesse de 0,5 m/s à une vitesse de 1 m/s en un temps de 2 secondes à une
augmentation de vitesse de 1 - 0, 5 soit 0,5 m/s.
Pendant une seule seconde l'augmentation de vitesse serait de deux fois moins, soit 0,25 m/s 2 « mètre par
seconde carré », c'est l'accélération, symbole « a ».
L’accélération due à la pesanteur « corps en chute libre » est de 9,81 m/s2, symbole « g »
Une masse s'oppose par nature, par inertie à recevoir une accélération.
On appelle force, toute cause qui modifie ou tend à modifier l'état de repos ou de mouvement d'une masse.
Cette grandeur est proportionnelle à la masse et à l'accélération qu'elle produit sur cette masse.
L'unité de force est le newton, symbole «N ». C'est une force qui produit une accélération de 1 m/s 2 sur une
masse de 1 kg.
L'accélération de la pesanteur « g » étant de 9,81 m/s2, la force exercée par la pesanteur sur une masse de
1 kg est de :
Pour l'usage pratique, on peut utiliser pour unité de force, le déca newton, symbole « daN », dont la valeur est
très proche du kilogramme-poids.
5.7 Poids
Le poids est en réalité une force, développée par la pesanteur terrestre agissant sur une masse.
Par suite de l'usage de l'ancien système d'unités de mesure encore souvent utilisé, une confusion peut se
produire entre la « masse » et la «force » exercée sur cette masse par la pesanteur.
Si la masse est de 1 kg, il est courant de dire que le poids est de 1 kg.
Cela signifie que l'on peut considérer le kgp et le daN comme deux unités équivalentes, à moins de 2 % près.
6.1 Pression
La pression est une force répartie sur l'unité de surface, la force considérée étant perpendiculaire à cette
surface. L'unité de pression en système « M K S » est le Pascal, symbole « P ».
Par exemple : Une force de 500.000 Newtons agissant sur une surface de 5 m2 donne une pression de 100.000
Pascals.
Si au lieu d'utiliser comme unité de force le Newton, on utilise le Déca newton «ou kgp » et comme unité de
surface les cm2 à la place des m2, on obtient une unité pratique de pression qui est le bar qui vaut 1 daN/cm 2.
Soit dans l'exemple, 50.000 daN agissant sur une surface de 50.000 cm 2 = 1 bar.
On utilise encore souvent le kgp/cm 2, unité très proche du bar, puisque le kgp vaut 0,981 daN.
Cependant, par abréviation, il arrive que l'on dise kilo au lieu de kgp/cm 2, ce qui peut entraîner une nouvelle
confusion, kilo a donc trois significations possibles :
Conclusion : Utiliser de préférence le bar pour la pression et le daN pour la force, dans ce cas la surface doit
être exprimée en cm2.
Symbole «atm ».
L'air atmosphérique est composé d'environ 20% d'oxygène, 78% d'azote, 1% d'argon et pour le reste de traces
d'hélium, d'eau, de néon et de gaz carbonique.
La pression atmosphérique est une pression dont la valeur est très proche des unités bar et kgp/cm 2.
Symbole «at ».
On appelle parfois ainsi l'unité kgp/cm 2 quand on veut faire la distinction entre cette unité et l'atmosphère
physique.
Symbole «Pe ».
Les manomètres indiquent généralement la différence de pression existant entre un réservoir et l'atmosphère
extérieure.
Symbole «Pa ».
Parler de la pression absolue signifie qu'il s'agit de pression réelle, globale, y compris la pression
atmosphérique.
Dans ce cas, le chiffre exprimant les «Pe » est augmenté d'une unité pour obtenir des «Pa ».
La pression absolue est la pression exprimée en fonction du vide absolu, celle-ci étant égale à la pression
effective augmentée de la pression atmosphérique de 1 bar.
Dans les catalogues d'appareillage pneumatique (vérins, distributeurs, ...), les différents appareillages présentés
sont conçus pour fonctionner à la pression effective (surpression).
En matière de calcul des volumes et des débits (compresseurs, vérins, ...) on utilise toujours la pression absolue
1 psi = 0,07031 at
1 at = 14,2227 psi
Exemples :
1. Quelle force exerce de l'air comprimé à 7 bars sur une surface de 0,01 m²?
Force : p x S soit 7 bars x 100 cm² soit 700 daN
2. Quelle est la valeur exprimée en bar d'un manomètre qui indique 100 psi ?
100 x 0,06895 soit 6,895 bars, environ 7 bars.
Le débit définit un volume de matière par unité de temps. Dans le cas de la pneumatique, le débit définit un
volume d’air comprimé s’écoulant en l’unité de temps.
7 Manomètres
Utilisé pour indiquer la pression dans les circuits d’air, de gaz, d’eau et d’huile, ce type de manomètre est le
plus utilisé.
Le poste du compresseur a pour fonction de fournir de l’air comprimé à l’installation en quantité suffisante et
sous la pression voulue. Il se compose du compresseur même, d’un réservoir, d’un refroidisseur, d’un
séparateur et d’un filtre.
8.1 Le compresseur
8.2 Le refroidisseur
Pendant la compression de l’air, la température s’élève dans le compresseur. Cette température doit être limitée
et, pour cela, le compresseur est pourvu d’une double paroi où circule un fluide de refroidissement : air, eau ou
huile. Néanmoins la température atteint encore 150° C dans le compresseur, (à piston notamment). A cette
température, l’air n’est pas utilisable.
C’est pourquoi, on ajoute après le compresseur, un refroidisseur pour abaisser la température de l’air au moyen
d’un échangeur de chaleur à contre-courant à circulation d’eau ou à circulation d’air. Pour les compresseurs à
plusieurs étages, il faut aussi prévoir un refroidissement entre les divers étages (refroidisseur intermédiaire).
A l’extrémité libre de l’aspiration du compresseur, on dispose une crépine qui retient les grosses poussières.
Souvent, un filtre à poussières (laine d’acier, huilée et placée dans une boîte en tôle finement perforée) est
ajouté en aval. En effet, l’air atmosphérique contient presque toujours de la poussière, surtout si l’air est aspiré
à l’extérieur du bâtiment.
Si l’air aspiré est bien épuré, la lubrification n’est pas compromise et l’usure du compresseur est fortement
réduite. Il va de soi que le filtre doit être nettoyé régulièrement (au pétrole). Un filtre obstrué peut réduire
fortement le débit du compresseur.
L’air atmosphérique contient toujours de la vapeur d’eau, tantôt plus, tantôt moins, suivant les conditions
atmosphériques.
Une dépression avec chaleur augmente l’humidité. Cette vapeur d’eau est aspirée et la compression de l’air puis
son refroidissement, provoquent une condensation importante qui doit être évacuée.
De plus cette eau peut entraîner l’huile de graissage et causer la rouille de certaines pièces, par exemple
pendant les arrêts nocturnes.
L’évacuation de cette eau évite aussi que l’huile entraînée ne souille le réservoir et les conduites. Ce séparateur
sera disposé de préférence à un point bas du circuit d’air.
8.5 Le réservoir
Ce dernier a pour fonction de limiter les variations de pression. Si la consommation d’air diminuait, le
compresseur étant en marche, la pression dans le réservoir augmenterait. Mais sans la présence du réservoir,
les fluctuations de pression seraient exagérées, surtout lors des démarrages brusques de certaines unités,
outillages ou machines.
Le bon fonctionnement de ces équipements pourrait ainsi être compromis aux endroits défavorisés du réseau.
Le mouvement rotatif de l’axe du compresseur (entraîné par un moteur électrique ou thermique) se transforme,
par l’ensemble de la bielle et du vilebrequin, en mouvement alternatif du piston.
Course d’aspiration du piston : considérons sur la figure, le piston partant de l’extrême haut, de la position dite
« point mort haut ». A cet endroit, le petit espace libre existant entre le dessus du piston et la culasse du
cylindre se nomme « espace mort ». Quand le piston quitte le « point mort haut », il crée une dépression dans
cet « espace mort » et la soupape d’aspiration « Z » s’ouvre par la pression atmosphérique. L’air arrive par
Course de compression du piston : la pression croît rapidement et la soupape « Z » se ferme. Sans échange de
chaleur avec l’extérieur, on aurait une « compression adiabatique » de « 2 à 3’’ » sur le graphique p-V
(accroissement le plus rapide de pression). Si l’on pouvait refroidir le cylindre assez vite pour maintenir la
température constante, on aurait une « compression isothermique » point « 3 » sur le graphique p-V
(accroissement le plus lent de pression).
La compression pratique « compression polytropique » point « 3’ » sur le graphique p-V. Quand la pression
atteint la valeur « p3 » supérieure à la pression du réservoir, la soupape de refoulement « P » s’ouvre. Le
piston continue sa course vers « l’espace mort haut » point « 4 » du graphique p-V et refoule l’air dans le
réservoir par « Lp ».
Une nouvelle course d’aspiration recommence. La soupape « P » se ferme dès que la pression descend sous
celle du réservoir.
Avant que la soupape « Z » ne s’ouvre, un certain déplacement du piston est nécessaire et l’aspiration ne
recommence qu’au point « 1 » du graphique p-V.
Pression
Pression
1
atmosphérique
p2 2
1
Volume
V4 V1 V2
Energie absorbée : La surface hachurée du diagramme représente l’énergie absorbée au cours d’un cycle par ce
compresseur.
Or ladite surface est proportionnelle au produit : ordonnées (pressions) par abscisses (volumes).
Il faut rendre cette énergie minimale et l’un des moyens de réduire la surface c’est de refroidir le cylindre
puisque la courbe polytropique se rapproche vers la gauche.
Remarques : La température d’environ 150° C est un maximum, surtout pour éviter que l’huile de graissage
ne se vaporise et n’explose.
Ceci limite la compression maximale à environ 10 bars. Si on doit obtenir plus, 2 ou 3 étages sont nécessaires.
L’étage de droite « 2e étage » comprime l’air à une valeur plus élevée (10 à 12 bars).
Le compresseur avec le filtre à air, le refroidisseur, le séparateur d’huile et d’eau, le réservoir sont souvent
placés dans un local séparé du lieu de travail.
Avant d’être utilisé, l’air comprimé doit être conditionné afin d’éliminer les impuretés et la condensation.
(p1 x v1 = p2 x v2 = p3 x v3 = p4 x v4 ...)
Un volume d'air de 1 m3 (v1) à la pression atmosphérique de 1 bar (p1), lorsque ce volume est comprimé de
moitié soit :
Humidité de l'air : L'air contient de la vapeur d'eau, cette quantité de vapeur d'eau varie avec la température.
La quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air est plus importante lorsque l'air est chaud « conditions
estivales » et plus faible lorsque l'air est froid « conditions hivernales ».
Quantité de saturation : C'est le poids maximum de vapeur d'eau que peut contenir 1 m 3 d'air aux
différentes températures (voir tableau).
Point de rosée : Température à laquelle un volume déterminé d'air est saturé de vapeur d'eau.
Le point de rosée atmosphérique est la température à laquelle la vapeur d'eau commence à se condenser à la
pression atmosphérique.
Humidité relative :
Humidité absolue :
Si, sous une température constante, un volume d'air dont le degré hygrométrique relatif est de 75% est
comprimé à la moitié de son volume initial « de la pression atmosphérique de 1 bar effectif », nous obtiendrons
un nouveau volume d'air avec une hygrométrie de 150%, ce qui est impossible.
Ce qui explique le dépôt d'eau dans le compresseur, le réservoir et dans les canalisations d'air comprimé.
Quelle est la quantité de vapeur d'eau contenue dans 1 m 3 d'air à la température de 20° C. Si l'humidité
relative est de 60%?
17 grammes d'eau/m3 à 20° C x 60% = 10,2 grammes d'eau/m3 (réel) dans l'air.
°C - 40 - 30 - 20 - 10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
g/m3 0,1 0,35 1 2,14 4,84 9,4 17,3 30,3 51 83 130 198 293 424
C'est donc à la sortie du compresseur que l'air contiendra la plus grande quantité de vapeur d'eau.
Cet air est comprimé à une pression effective de 9 bars « 10 bars absolu ».
Ce qui donne suivant la loi de Boyle-Mariotte un volume 10 fois plus petit « p1 (1 bar) x v1 (300 m3) = p2
(10 bars) x v2 (30 m3) ».
Après compression, la température de l'air dans le réservoir est doublée, soit 40°C.
L'air comprimé sortant du réservoir à la pression effective de 9 bars et à une température de 40° C se refroidira
encore lors de son passage dans les canalisations d’alimentation du réseau d’air comprimé à une température
d’environ 18 à 20° C.
3.114 - (1.584 + 1.011) = 519 g d'eau pour 30 m3, soit 17,3 gr d'eau/m3.
Une quantité d'eau condensée trop importante peut provoquer des difficultés lors de l'utilisation de l'air
comprimé.
Du réservoir situé dans le poste central, part la conduite principale. Sur celle-ci des dérivations peuvent se
brancher pour aboutir finalement aux postes consommateurs. L’ensemble de ces conduites constitue le réseau
de distribution.
Pour la distribution de l’air comprimé, un réseau en « circuit fermé » est recommandé plutôt qu’une disposition
en ligne. Un premier avantage du circuit fermé, si le réseau a été bien pensé, c’est qu’une partie des postes
peut encore travailler si, par exemple, le circuit est interrompu par un défaut ou par la mise hors d’usage
partielle. D’autre part une élévation soudaine de consommation en un point déterminé influence moins la
pression puisque l’air peut arriver des deux côtés.
L’écoulement des gaz dans les conduites se fait toujours avec une chute de pression due au frottement dans les
tuyauteries. Cette chute de pression dépend du diamètre des tuyaux, de la vitesse des gaz, de la rugosité des
parois et du nombre d’accessoires (coudes, tés, vannes, etc.) installés. On prévoit donc un compresseur capable
de fournir une pression plus forte que celle utilisée, chaque poste utilisateur étant pourvu d’une unité de
conditionnement d’air comportant un détendeur. Un autre avantage de cette solution c’est que l’utilisation peut
être réglée sur une pression propre, indépendante de celle du réseau.
Les conduites sont montées avec une « pente de 0,3 à 2 % » descendant à partir du réservoir. Les
condensations peuvent ainsi s’écouler vers le point bas où un purgeur manuel ou automatique est prévu. Un
réservoir à condensat précède habituellement le purgeur.
Les dérivations de la conduite principale vers les appareillages et machines se font « vers le haut », sauf pour le
purgeur. On évite ainsi l’entraînement d’eau et de poussières vers l’utilisation. Les tuyauteries sont souvent en
acier galvanisé, surtout pour une question de prix favorable. Les liaisons entre les tuyauteries sont réalisées par
raccords à visser, les soudures des tuyauteries sont à déconseiller sur un réseau de distribution d’air comprimé
à cause des dépôts de calamine, résultat de la soudure.
Lors de la réalisation de certains types d'installation de production d'air comprimé, on peut trouver les
appareillages :
Par exemple :
Un point de rosée à la pression absolue de 7 bars à une température de 2° C, correspond à un point de rosée
atmosphérique de - 23° C.
Un point de rosée à la pression absolue de 7 bars à une température de - 10° C, correspond à un point de
rosée atmosphérique de - 33° C.
On trouve des abaques avec toutes ces caractéristiques dans les catalogues des fabricants d'appareillage
pneumatique.
1%
Une condensation étant possible dans les canalisations, le réseau des conduites devra être monté de telle
manière que le condensat se dirige vers le bas, entraîné par l'écoulement de l'air comprimé vers les bouteilles
de purge.
Cette eau résiduelle devra être purgée régulièrement de façon manuelle ou automatique.
Les différentes dérivations d'amenée doivent toujours être branchées dans le haut au moyen d'un «col de
cygne » afin d'éviter l'entraînement de l'eau vers le poste d'utilisation.
La réalisation du réseau des conduites doit être réalisé à l'aide de tuyauterie en acier galvanisé, les jonctions
des conduites sont réalisées à l'aide de raccord « fitting » à visser.
1. Air d'aspiration du compresseur, air aussi froid que possible (diriger au Nord)
2. Compresseur
3. Refroidisseur par eau ou par air
4. Séparateur d'eau et d'huile
5. ou 6. Emplacement d'un sécheur d'air ou d'un filtre
7. Réservoir d'air comprimé
8. Déshuileur
9. Sécheur par absorption
10. Sécheur par absorption
11. Bouteille de purge
L’air comprimé entrant dans l’échangeur de chaleur air/air subit un pré-refroidissement. Il passe dans
l’échangeur de chaleur air / réfrigérant où la température s’abaisse à +2°C. Les condensats sont séparés de l’air
et évacués automatiquement par le séparateur d’eau. Avant de quitter le sécheur, l’air réfrigéré passe une
seconde fois dans l’échangeur de chaleur air / air où il se réchauffe.
Lorsque le produit hygroscopique est saturé d'eau, il doit être régénéré (régénération par chauffage).
Le sécheur comporte deux colonnes, chargées d’un matériau dessicant. L’air comprimé est dirigé sur la colonne
A où la vapeur d’eau est absorbée par le dessicant. Dans le même temps, le dessicant de la colonne B est
régénéré par le passage à contre-courant d’un faible débit d’air déjà déshydraté, prélevé dans la colonne A.
Avant que le dessicant de la colonne A ne soit saturé en eau, un système de vannes, contrôlé par le système de
commande, inverse le flux d’air. C’est au tour de la colonne B d’assurer le séchage, tandis que la colonne A
passe en phase de régénération. La purge d’air est interrompue pour réduire au minimum la consommation
d’énergie. L’inversion du cycle ne se produit pas tant que le point de rosée est maintenu. L’alternance des
cycles séchage et régénération permet de disposer d’un débit continu d’air déshydraté.
Le point de rosée très bas (-20° C à - 40° C) va de pair avec une réduction des frais d'exploitation dus à la
régénération.
Dans les grands sécheurs, la régénération se réalise par chauffage avec une petite consommation d'air de
rinçage.
Le procédé est à peu de chose près le même, sauf qu’au lieu d’envoyer de l’air dans la cuve à régénérer, on va
créer un courant d’aspiration.
1. Entre les vannes 4 et 5 ainsi que 1 et 2, on place une vanne de décompression des cuves I et II.
2. Les vannes 2 et 5 sont raccordées sur un filtre d’aspiration à travers un réchauffeur.
3. Il y a deux vannes 7, une pour chaque cuve, entre ces deux vannes est placé un ventilateur.
Par exemple : après une décompression de la cuve II, on ouvre les vannes « 5 et 4 » ainsi que la vanne « 7 »
vers le ventilateur.
Le ventilateur aspire de l’air ambiant au travers du filtre d’aspiration et l’échangeur/réchauffeur, l’air chaud
traverse la cuve II de bas en haut.
La cuve II reste en légère dépression, sous l’effet combiné du débit d’air chaud et de la dépression, le produit
absorbant transmettra l’humidité accumulée pendant le cycle précédent à l’air chaud qui est alors évacué à
l’extérieur à travers le ventilateur.
réducteur de
pression manomètre
6
4
2 8
isolement
filtre
Après chaque dérivation et juste avant la machine à alimenter, on place une ou plusieurs unités de
conditionnement d'air.
source: Rexroth
Air filtré
détendu
et non
huilé
Pour certaines applications « Logique, régulation, agroalimentaire, etc. », l’air comprimé utilisé ne peut être
huilé « le matériel pneumatique fonctionne à sec ».
Dans d’autres applications, il est nécessaire d’utiliser de l’air huilé et de l’air non huilé.
Dans ce cas, l’unité de conditionnement d’air comporte une dérivation, cette dérivation est placée entre le
détendeur et le huileur.
Les fabricants de matériel pneumatique livrent en éléments séparés les différents accessoires « Filtre,
détendeur, huileur, dérivations ».
Un détendeur est un appareil qui permet d’obtenir, avec une pression d’entrée variable, une pression de sortie
sensiblement constante. Il peut arriver qu’on veuille une pression déterminée, par exemple pour régler la force
des vérins, ou qu’on désire une pression de travail constante malgré les variations de pression du réseau.
Principe
Le clapet « D » s’ouvre d’une certaine valeur (réglage de « T ») ce qui met en communication l’entrée « P »
avec la sortie « S » à travers du conduit « C ».
La pression en sortie « S » prendra une valeur telle que l’action de « R1 » sur la membrane « M » [vers le bas]
est équilibrée par une force due à la pression de sortie « S » agissant sur la membrane « M » [vers le haut].
Ce type de détendeur sans orifice de décharge à l’inconvénient de ne pas réagir si la pression « S » montait au-
dessus de la valeur de consigne.
Par exemple, un surplus d’air dû au mouvement de retour d’un vérin ferait remonter brusquement la pression
en « S » et le ressort « R1 » serait tellement comprimé que le clapet « D » se fermerait complètement, à ce
moment le surplus d’air ne peut s’évacuer.
Principe
Le clapet « D » est soulevé de son siège d’une certaine valeur (réglage de « T ») ce qui met en communication
l’entrée « P » avec la sortie « S ».
La pression en sortie « S » prendra une valeur telle que l’action de « R1 » sur la membrane « M » [vers le haut]
est équilibrée par une force due à la pression de sortie « S » agissant sur la membrane « M » [vers le bas].
Ce type de détendeur avec orifices de décharge à l’avantage de réagir si la pression «S » montait au-dessus de
la valeur de consigne.
Par exemple, un surplus d’air dû au mouvement de retour d’un vérin ferait remonter brusquement la pression
en « S » et le ressort « R1 » serait tellement comprimé que le clapet « D » se fermerait complètement, à ce
moment la membrane « M » est poussée vers le bas, ce qui ouvre le siège de membrane « S » et le surplus
d’air peut s’évacuer par les orifices d’échappement « OE » à travers du conduit « E » du siège de membrane «
S ».
« UNIVER » ® « LEGRIS » ®
Ce raccord fixé le plus souvent sur les orifices du distributeur délivre au vérin une pression « S » détendue à
une valeur déterminée par réglage manuel. Il y a donc une réduction de la pression admise dans le vérin, ce qui
conduit à une économie d’énergie.
Un clapet dont le ressort est taré au moyen d’une vis de réglage assure la détente de l’air « P » à une pression
inférieure « S », qui sera celle envoyée au vérin.
Solidaire de cette vis, un voyant de couleur permet de visualiser la réduction de pression réalisée.
Au retour, la jupe « Clapet anti-retour » se soulève, ce qui permet le libre écoulement de l’air d’échappement
de « S » vers « P ».
Pour les vérins destinés à presser, serrer, pincer, ..., il est fréquent d’avoir à limiter l’effort, par exemple pour
préserver la pièce sur laquelle le vérin agit.
2,5 bars
Réglage :
Avec une clé à 6 pans, tourner la vis de réglage, en même temps insérer un manomètre côté « S » rendant
visible la pression sélectionnée.
Pour interdire éventuellement tout accès au réglage, un bouchon de scellement peut être introduit dans
l’empreinte de la vis à 6 pans creux.
En réglant le rappel d’un vérin à 2,5 bars par exemple, l’aller étant réglé à 6 bars, on obtient un gain d’air de
30%.
Rouge 6 bars à l’aller, 4,5 bars au retour. Economie moyenne « 1,5 bars ».
Source Legris
Une valve de pression ou de décharge est en fait une valve à clapet normalement fermée, dont l’ouverture sera
commandée de manière automatique une fois la pression de commande d’ouverture atteinte. Généralement, ce
type de valve est une valve de sécurité dont le but est de protéger les circuits pneumatiques contre les
surcharges de pression.
Ce type de valve permet la mise sous pression d’un circuit de manière progressive. Lors de la mise en pression
du circuit, la pression s’établit de manière progressive en partant de bar jusqu’à la moitié de la pression de
consigne. Une fois cette valeur atteinte, la pression s’établit alors de rapidement à la pression de consigne. On
fait appel à ce type de valve pour empêcher tout démarrage brutal d’un mouvement de machine, démarrage
pouvant survenir lors de la mise en pression du réseau.
Plusieurs systèmes de raccordements pneumatiques existent sur le marché, chaque constructeur ayant
développé son propre système.
Toutefois, un système développé par « LEGRIS » - « Système LF 3000 » ® est utilisé sur beaucoup
d’installations pneumatiques.
Le système « LF 3000 » est dit « instantané » car sa technique de connexion « Tube-raccord » permet un
raccordement simple et immédiat.
L’accrochage et l’étanchéité sont obtenus par simple poussée du tube dans le raccord.
Les raccords instantanés « LF 3000 » admettent les tubes calibrés CETOP, soit en plastique souple «
Polyuréthane » ou en nylon semi-rigide « Polyamide 11 » commercialisés sous la marque « RILSAN » ®.
Dès que le tube est emmanché à fond, la partie de la pince comportant la dent d’accrochage est en contact
avec la contre-pente de verrouillage et la tenue du tube est assurée.
Simplement pousser la pince. Cette simple poussée sur la pince permet d’empêcher l’action de la contre-pente
de verrouillage, le tube s’extrait alors facilement.
Sécurité : Danger de déconnexion des tubes sous pression « Détente des gaz - Coup de fouet ».
Une multitude de possibilités de raccordement existe en système « LF 3000 » ®, en voici quelques exemples.
Les appareils qui commandent l’arrivée d’air aux vérins s’appellent des «distributeurs ».
Ils ont un organe mobile, par exemple un tiroir, dont le va-et-vient provoque des ouvertures et des fermetures
de passages.
Ils sont de types différents selon la manière de les actionner : commande manuelle, au pied, mécanique,
pneumatique, électrique.
Distributeurs de puissance : ce sont les distributeurs qui actionnent ou commandent directement les
éléments de puissance (vérins, moteur). Ces distributeurs peuvent être
commandés pneumatiquement ou électriquement.
Distributeurs de commande : ce sont des distributeurs auxiliaires, émetteurs de signaux, qui interviennent
dans le schéma de commande. Les canalisations qui partent de ces
distributeurs sont appelées : canalisation de commande ou de pilotage.
Source : Norgren
Les distributeurs sont caractérisés par le nombre de leurs orifices d’entrée ou voies : arrivée d’air, départs vers
les vérins ou autre destination, orifices d’échappement. On les caractérise aussi par leur nombre de positions ou
cases : deux ou trois positions.
Ces deux nombres séparés par une barre peuvent désigner en abrégé un type de distributeur.
Par exemple, un distributeur 5/3 aura 5 orifices de raccordement « non compris les entrées d’air éventuelles
pour une commande pneumatique » et 3 positions ou cases.
D’autres détails indiquent le genre de commande à l’aller « bouton-poussoir, galet, pneumatique, etc. » comme
au retour du tiroir « ressort.
Montage en ligne
Orifice d’alimentation
Orifices d’échappement
Le montage sur embase non normalisée est un montage
« propriétaire », c’est-à-dire que seuls des distributeurs d’un certain
type, d’une même marque pourront être montés sur cette embase.
Ethernet
Devicenet
Controlnet
Profibus
Etc..
La taille des distributeurs détermine généralement leur capacité de débit, c’est-à-dire la quantité d’air comprimé
qu’ils peuvent laisser passer.
A la position de repos, ce distributeur 3/2 permet le passage de l’orifice d’alimentation en pression 1 «P » vers
l’orifice d’utilisation 2 «A » et obture l’orifice d’échappement 3 «R ».
Le ressort de rappel repousse la pièce mobile, les clapets 1 et 2 sont repoussés vers le haut par l’action de la
pression et du ressort de rappel du clapet 1.
L’échappement 3 est obturé par l’action du clapet 1 qui appuie sur le siège avec épaulement.
Lorsque le poussoir est actionné, le clapet 2 ferme le passage de 1 vers 2, tandis que le clapet 1 est soulevé de
son siège par l’épaulement du poussoir.
Pour actionner ce distributeur, il faut vaincre la force engendrée par le ressort de rappel de la pièce mobile plus
celle engendrée par la pression agissant sur le clapet 2, c’est pourquoi les distributeurs à clapet seront utilisés
surtout pour la commande «Circuit de pilotage » et pour l’alimentation des vérins de petits diamètres.
1 3
Par exemple, en raccordant l’arrivée en pression sur l’orifice 3, l’utilisation se faisant sur l’orifice 2 et
l’échappement sur l’orifice 1.
Quelles sont vos conclusions sur cette façon de procéder ? Est-ce possible ? Raisonnez sur la représentation du
distributeur au repos pour étayer vos réponses.
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A la position de repos ce distributeur 3/2 permet le passage de l’orifice d’utilisation 2 «A » vers l’orifice
d’échappement 3 «R » tandis que l’arrivée de pression raccordée sur l’orifice 1 «P » est obturé.
Pour actionner ce distributeur, il faut simplement vaincre la faible force engendrée par les frottements du tiroir
dans le coulisseau et celle engendrée par le ressort de rappel, c’est pourquoi les distributeurs à tiroir sont les
plus utilisés pour l’alimentation des vérins comme pour la commande «Circuit de pilotage ».
Par exemple, en raccordant l’arrivée en pression sur l’orifice 3, l’utilisation se faisant sur l’orifice 2 et
l’échappement sur l’orifice 1.
Quelles sont vos conclusions sur cette façon de procéder ? Est-ce possible ? Raisonnez sur la représentation du
distributeur au repos pour étayer vos réponses.
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10.2.3 En conclusion
Les distributeurs à clapet ne sont pas réversibles, on doit spécifier le type NO ou NF lors de l’achat.
On peut dans ce cas compléter sur les schémas les symboles des distributeurs à tiroir par des doubles flèches
pour attirer l’attention du lecteur sur le type de distributeur. Cette façon de procéder n’est que facultative et
non obligatoire.
13
Lorsque la pression est raccordée sur l’orifice 1 «P » et l’échappement sur l’orifice 3 « R » le distributeur est
utilisé en «Normalement Fermé - NF ».
Lorsque la pression est raccordée sur l’orifice 3 «R » et l’échappement sur l’orifice 1 «P » le distributeur est
utilisé en «Normalement Ouvert - NO ».
1. Repérer sur le schéma les différents orifices de raccordement des distributeurs V1 et V2.
2. Fixer les différents accessoires, les réunir entre eux par des tuyaux flexibles suivant le schéma.
3. Régler le détendeur sur 6 bars et faire fonctionner l’installation en actionnant le distributeur V1.
4. Le distributeur V1 envoie la pression de commande « pilotage » (trait -----) au distributeur V2.
V1 est appelé « distributeur pilote ».
5. La commande pneumatique de V2 doit être permanente car son ressort de rappel repousserait le tiroir vers
le haut en position fermée, si éventuellement la pression pilote cessait.
V2 est un distributeur 3/2 NF à commande pneumatique unilatérale.
6. Remplacer maintenant la conduite pilote (------) entre V1 et V2, par un rouleau de 50 mètres pour obtenir
un effet d’éloignement. Quelle influence cet allongement de la conduite a-t-il sur le fonctionnement?
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Les distributeurs à commande pneumatique sont très utilisés dans les commandes à distance. Cependant
l’éloignement des distributeurs pilotes doit être limité pour ne pas amener un retard trop important.
Pratiquement 50 mètres est la distance maxima admissible.
Ce distributeur 3/2 fermé au repos est actionné par mise sous pression du piston pilote en 12 (Z).
L’air comprimé en provenance de 1 (P) et le ressort de rappel maintiennent le disque sur son siège.
La surface du piston pilote doit être dimensionnée en sorte que le clapet puisse être soulevé à coup sûr de son
siège pour des pressions égales en 1 (P) et en 12 (Z).
Ceci implique une seule position fixe, celle du repos « côté case ressort ».
Les distributeurs à commande pneumatique sont très utilisés pour les commandes à distance.
Pour divers motifs, on arrive à commander une installation à air comprimé à partir d’un pupitre central.
On ne peut cependant pas dépasser une certaine distance entre les distributeurs de commande et les
distributeurs pilotes, pour éviter un trop grand retard entre l’impulsion donnée et son résultat.
Remarques : le distributeur 3/2 NF représenté ci-dessus n’est pas réversible, en effet si on raccorde l’arrivée
de pression sur l’orifice 3, le clapet est poussé vers le bas, et l’air s’échappe par les 2 orifices 1
et 2.
Ce distributeur 3/2 fermé au repos est actionné par mise sous pression du piston pilote en 12.
L’air comprimé en provenance de 1 appuie avec une force égale sur les deux côtés du tiroir.
L’air de pilotage raccordé sur l’orifice 12 agit sur le piston pilote, ce piston pilote est surdimensionné.
« S pilote>S tiroir », pour déplacer le tiroir il faut simplement vaincre la force du ressort de rappel et les forces
de frottement.
Le rapport des surfaces « Pilote/Tiroir » permet d’obtenir (suivant les constructions) un déplacement pour des
faibles pressions de pilotage « 1/3 à 1/10 de la pression de service », il est donc possible d’augmenter les
temps de réponse entre l’apparition du signal de commande et le déplacement du tiroir.
Sur ce modèle, le logement côté ressort doit être pourvu d’un trou d’évent.
Les figures ci-dessus représentent un distributeur 3/2 à commande par poussoir et à commande indirecte, c’est
le même principe de commande indirecte qui est utilisé sur certains distributeurs à commande pneumatique et
électropneumatique.
Un conduit relie l’arrivée en pression vers un petit distributeur 3/2 NF interne, l’action sur le levier de
commande ouvre ce petit distributeur 3/2 qui pilote alors « indirectement » le distributeur principal par
l’intermédiaire de la membrane de commande. La surface de cette membrane de commande est
surdimensionnée par rapport à la surface du distributeur principal, il suffit alors d’une faible pression pour
provoquer l’inversion de ce distributeur.
Remarques : Ce distributeur est réversible, le repérage des orifices renseigne l’utilisateur sur la fonction du
distributeur.
La force mécanique à développer pour actionner ce distributeur est minime « 0,5 à 2,5 N soit 50 à 250 gr » du
fait de l’effet amplificateur fourni par l’ensemble « distributeur interne/membrane ».
P / P1 / P2 / 1 A et B / 2 et 4
Orifice d’alimentation en air Orifices pour les circuits de travail,
comprimé, arrivée de pression. raccordement vers vérin.
R et S / EA et EB / 3 et 5 X - Y - Z / 10 - 12 - 14
Orifices d’évacuation, mise à Orifices pour les circuits de
l’échappement. pilotage.
23-45 10 et 12 sur 3/2
12 et 14 sur 5/2
Pilotage en 10 Rien (Sur 2/2 & 3/2)
Pilotage en 12 Passage de 1 vers 2
Pilotage en 14 Passage de 1 vers 4
2
2
1 3 1 3
2 4
14
3 1 5
2 2 4
12 10 12 14
1 3
1
Le vérin à simple effet n’est alimenté en air comprimé que pour une seule course du piston, correspondant
généralement à la sortie de la tige «course positive du vérin ». L’air comprimé est appliqué sur la surface du
piston, la tige sort, cela a pour effet de comprimer le ressort.
Le piston est ramené au repos, la tige rentre «course négative du vérin » lorsque l’air emmagasiné côté piston
est évacué à l’échappement.
Course négative
Course positive
Le ressort est comprimé, le piston est poussé vers l’avant par la pression de l’air comprimé appliqué sur sa
surface.
Le tube d’un vérin, fermé à chaque extrémité par un flasque, contient le piston et la tige de piston, pièces
mobiles dans l’axe longitudinal.
La tige de piston passe à travers l’un de ces flasques par un fourreau de guidage «bague de guidage en
bronze », ce fourreau est équipé d’un joint racleur.
Le rôle du joint racleur est de nettoyer la tige de façon à éviter l’introduction de saleté entre la tige et la bague
de guidage lors de la course négative du vérin.
Les flasques ont des trous filetés pour les raccordements des tuyaux. Ces orifices sont désignés par leur
filetage : M5 « filet métrique, angle 60° » 1/8 - 1/4 - 3/8 - 1/2 - 3/4 - 4/4 (1) - 5/4 (1 ¼) - 6/4 (1
½) - 8/4 (2) « filet gaz Witworth pour tuyauterie, angle 55° - BSP pour British Standard Pipe »
Pour empêcher l’air comprimé de passer de l’autre côté du piston, un joint assure l’étanchéité de ce dernier.
Plus la pression augmente, plus la lèvre du joint est pressée contre l’alésage du tube.
La chambre du cylindre contenant le ressort est munie d’un trou appelé «évent ou orifice de respiration du
vérin ».
Sa fonction est très importante, il faut veiller à ce que cet orifice ne soit jamais obturé.
La chambre du vérin côté ressort de rappel contient de l’air à la pression atmosphérique, lorsque le piston est
rentré.
Lors de la sortie de la tige, cet air est évacué par l’orifice de respiration.
L’air à pression atmosphérique occupe de nouveau le volume de la chambre côté ressort, lors de la rentrée de
la tige.
Si cet orifice est obturé, le vérin peut très bien ne pas faire sa course complète, équilibre des pressions côté
piston et côté ressort.
Les vérins de grand diamètre « alésage supérieur à 30 mm » ont le tube généralement serré entre les
flasques par quatre tirants.
V0 V0'
Figure A
La figure A montre l’installation au repos. Le ressort de rappel pousse le tiroir de V 0 vers le haut, de sorte que
l’air comprimé n’arrive pas au vérin.
Figure B
La figure B montre le distributeur V0 actionné par le bouton-poussoir, tiroir enfoncé et ressort comprimé. Le
passage s’établit dans le distributeur. L’air parvient au vérin mais ne peut s’échapper par V 0’. La pression p
s’établit sur le piston et une force.
F = p x S se développe sur la tige. Si F est supérieur à la force du ressort, le piston se déplace vers la droite, le
vérin fait sa course de sortie.
Si on lâche le bouton-poussoir de V0 le tiroir remonte et ferme le passage. Le vérin reste en position de sortie et
les conduites restent sous pression.
V0 V0'
Figure C
Figure C si on appuie sur le bouton-poussoir du distributeur V0’ l’air s’échappe par ce distributeur. Le ressort de
rappel ramène le piston vers la gauche, le vérin fait sa course de rentrée.
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6. Observer le manomètre au moment de l’action sur V0 et V0’. Répéter plusieurs fois ces manœuvres.
Que fait l’aiguille du manomètre ?
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7. Alimenter le vérin par de l’air comprimé à différentes pressions. Que constate-t-on si la pression est
successivement de 1 bar, 2 bars, 3 bars, 4 bars, 5 bars et 6 bars ?
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8. On voit, d’après le schéma, que ce montage permet de réaliser le serrage d’une pièce. La force de
serrage est réglable d’après la pression fournie par le détendeur.
Suivant la force du ressort qui équipe le vérin, la tige sort déjà pour des pressions faibles appliquées sur
la surface du piston du vérin.
58 Mécanisation pneumatique - Initiation à la pneumatique
9. L’unité de conditionnement d’air comprend les éléments « F1 - D1 - M1 - F2 ». Avant d’utiliser l’air
comprimé, celui-ci doit être approprié. Il faut d’abord enlever les poussières et l’humidité de l’air par le
filtre F1. Ensuite fournir l’air à la pression convenable pour l’application par le réglage du détendeur D1.
Enfin l’air propre et détendu à la pression désirée est chargé d’un brouillard d’huile par le lubrificateur
F2 de façon à huiler les organes mobiles de l’installation.
1e distributeur 2e distributeur
7- Lire attentivement la description du 1e distributeur
symbolisé ci-contre.
Distributeur à 2 orifices (2 voies) et à 2 positions (2
cases) fermé au repos (case inférieure), normalement
fermé. Commande par bouton, rappel par ressort.
Décrire de la même façon le symbole du 2e distributeur.
2/2 NF
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7. Nous voyons donc que cet unique distributeur 3/2 NF peut remplacer les deux distributeurs 2/2 NF du
montage précédent. Et pourtant il y a une différence entre ces 2 montages, laquelle ?
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9. Dessiner dans le rectangle en traits mixtes, les symboles du distributeur d’isolement V, du filtre F1, du
détendeur D1, du manomètre M1 et du lubrificateur F2.
10. Remplacer le distributeur V5 par le distributeur V1 «3/2 à 2 positions fixes » suivant le schéma ci-
dessus. Monter aussi le clapet anti-retour E.
Faire fonctionner plusieurs fois le vérin en actionnant V 1.
11. Actionner V1 pour obtenir la sortie du vérin. Ensuite couper l’arrivée d’air alimentant le tableau.
Que fait le vérin?
Quelle est la fonction du clapet anti-retour E?
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Le clapet de non-retour libère le passage dans un seul sens et bloque dans le sens opposé. Le pointeau
du clapet anti-retour chargé par le ressort se soulève de son siège lorsque la pression exercée contre
l’action du ressort dépasse la tension initiale de celui-ci.
13. Des essais réalisés en réglant successivement sur 1 - 1,25 - 1,50 - 1,75 - 2 - 2,50 bars la pression
alimentant un vérin à simple effet, alésage 40 mm, course 120 mm, ont permis de compléter le
tableau ci-dessous.
D’après les caractéristiques relevées dans ce tableau, tracer la courbe « pression-course » dans le
diagramme ci-contre.
2,5
Pression en bar
2
1,75
1,5
1,25
1
0,5
14. Suivant les indications du tableau, tracer la courbe caractéristique «force-course » du ressort dans le
diagramme suivant.
Multiplier les pressions lues sur le manomètre par la section du piston, pour obtenir les forces.
Prolonger la courbe aussi près que possible du point où le ressort est comprimé à fond.
100
Force du ressort en daN ( kgf )
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Déplacement de la tige en mm
15. Supposons que le vérin serve au serrage d’une pièce au moyen d’une pression de 6 bars.
Indiquer sur le graphique de la page suivante la force de serrage disponible pour les différentes
positions de la tige.
Mécanisation pneumatique - Initiation à la pneumatique 63
Surface du piston
La longueur de la course d’un vérin à simple effet est d’autre part limitée par le flambage possible de la tige
suite à une mauvaise utilisation du vérin (fixation de la charge ; fixation du vérin, etc..).
«Le flambage est l’ondulation ou le fléchissement latéral que peut prendre une pièce comprimée trop longue ».
Une différence existe aussi entre les ressorts de rappel des vérins à simple effet, certains sont dit «légers »
quand le ressort n’a pour seule fonction que de ramener le piston à sa position initiale soit «course passive de
retour ».
D’autres sont dits «forts ou renforcés » quand le ressort doit en plus exécuter un travail lors du retour du vérin
en position initiale «course active de retour ».
Ces limites font que l’on utilise souvent des ressorts de traction extérieurs au vérin, lorsque la course demandée
est longue, au lieu d’un ressort intérieur comprimé.
Il faut distinguer aussi les vérins à simples effets, à tige normalement rentrée, cas le plus courant «ressort
disposé à l’avant du piston » et les vérins à simple effet, à tige normalement sortie «ressort disposé à l’arrière
du piston ».
Pourquoi utilise-t-on de distributeurs ressort Quand utilise-t-on des vérins à Pourquoi, pour les longues
de rappel à commande maintenue (manuelle simple effet courses, le ressort intérieur
ou pneumatique) ? de compression est-il
1. À ressort de rappel léger ?
remplacé par un ressort
2. À ressort de rappel fort ?
extérieur de traction ?
Dans les exemples ci-dessous, qualifiez le type de ressort à utiliser. « Léger ou fort » ?
Partant de la position du vérin tige rentrée à fond, si l’air comprimé est raccordé à gauche «côté piston » et que
la chambre de droite «côté tige » est mise à l’échappement, le piston fait sa course sortante vers la droite
«course positive du vérin ».
Si à ce moment, la chambre gauche du vérin « côté piston » est mise à l’échappement, et si aucune force
extérieure ne vient agir de façon à ramener le piston à sa position de départ, la tige reste sortie puisqu’il n’y a
pas de ressort de rappel.
Inversement, la pression appliquée à droite du piston « côté tige » et l’échappement à gauche « côté piston »
provoque la course rentrante du piston « course négative du vérin ».
Donc, dans un vérin à double effet, les deux courses sont commandées par la pression d’air.
Il n’y a pas de ressort de rappel. Conséquence au point de vue de la force, à d’alésage identique, un vérin à
double effet développe à pression égale une plus grande force qu’un même vérin à simple effet.
Pour un vérin à simple effet, cette force serait réduite de la force de compression du ressort.
12.2 Calcul théorique des forces sortante et rentrante d’un vérin à double effet
Comme pour les vérins à simple effet, les vérins à double effet de d’alésage inférieur à 30 mm ne sont pas
assemblés par tirants.
Le double guidage de l’ensemble tige-piston est réalisé au niveau du piston par un ensemble de trois
accessoires :
Un segment porteur.
Deux joints à lèvre situés de part et d’autre du segment pour assurer l’étanchéité de chacune des
chambres.
Un joint racleur.
Pour éviter le choc du piston contre les flasques avant et arrière, le piston est freiné juste avant les fins de
courses « pré-pistons d’amortissement », par une contre-pression d’air servant de coussin pneumatique. On
appelle cela : les amortisseurs internes, on verra leur fonctionnement plus en détail par la suite.
HONING : Procédé mécanique qui consiste à réaliser une finition des surfaces à la pierre abrasive, grain extra-
fin.
GALTAGE : Procédé mécanique qui consiste à éliminer la rugosité des surfaces par refoulement de la matière.
Les vérins KV France sont conformes aux spécifications « CNOMO », ils sont disponibles du 6 mm au
320 mm.
« 24 » Détecteur magnétique.
C2
M1 M2
V5 V5'
1. Compléter sur le schéma le repérage des orifices des distributeurs et réaliser le montage de l’installation
de cette commande du levier d’une boîte de vitesses à 2 rapports représenté ci-contre.
C2 est un vérin à « double effet » car les deux courses, la sortante et la rentrante sont
toutes deux actionnées par l’air comprimé.
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Que constatez-vous par rapport au montage précédent (5/2 avec ressort de rappel)?
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C2
M2
D2
V3
1. Réaliser le montage ci-contre, régler l’unité de conditionnement d’air sur 6 bars et le détendeur D2 sur
4 bars.
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Remarquer que les deux orifices d’échappement de V3 servent ici d’arrivée d’air et que l’orifice de
pression sert d’échappement.
C2
V3
M2
D2
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Voir aux pages suivantes les explications sur le fonctionnement des « détendeurs » ou « réducteurs de
pression »
12.8 Vérin à double effet utilisé comme vérin à simple effet à ressort pneumatique –
Instruction 1.01 – 01 – 1.6.
M2
D2 C2
V1
1. Réaliser le montage ci-contre, régler l’unité de conditionnement d’air sur 6 bars et le détendeur D2 sur
2,5 bars.
2. Pourquoi pourrait-on parler ici d’un vérin à simple effet?
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Ce raccordement est très employé pour l’enroulement de bandes où le galet de serrage doit maintenir
une pression constante sur le rouleau. En grossissant, ce rouleau repousse le piston vers la gauche
« course rentrante du vérin ».
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C2
M2
D2
6. Compléter et réaliser le montage ci-contre de façon à obtenir le même fonctionnement que le montage
précédent à ceci près que la membrane du détendeur ne sera pas sollicitée lors de la course de rentrée
du vérin.
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On peut aussi augmenter la pression de l’air, mais on est limité à 8 ... 10 bars.
Si on veut quand même augmenter la force du vérin, sans changer la pression, on dispose de divers procédés.
1. Monter deux ou plusieurs vérins en tandem sur la même tige, réunissant la force totale.
2. Appliquer le principe du levier, ce qui implique une course inversement proportionnelle à la force.
Principe du palan
4. On peut utiliser un vérin à impact pour des travaux requérant des chocs énergiques tels que le
poinçonnage, le rivetage, l’estampage.
Le choix des vérins est avant tout conditionné par les forces qui sont à vaincre.
La force du piston est utilisée dans une petite mesure pour vaincre les forces de frottement, le reste pour
s’opposer à la charge.
( )
F Force en daN
p Pression en bar
Alésage en cm
R Force de frottement en daN « environ 10 % de la force théorique »
On ne peut donner que des valeurs indicatives, étant donné que la force de frottement dépend d’un grand
nombre de facteurs (lubrification, pression de travail, contre-pression, forme des joints, etc.).
La contre-pression engendre une force agissant en sens opposé, qui neutralise en partie la force utile; elle
apparaît en particulier en cas d’étranglement de l’échappement d’air ou par accumulation d’air dans le raccord
d’échappement.
Pour obtenir 600 N avec une pression de 6 bars, quel diamètre d’alésage faut-il?
Pour obtenir 650 daN avec une pression de 7 bars, quel diamètre d’alésage faut-il?
Quelle force un vérin de diamètre d’alésage 100 mm développe-t-il sous une pression de 8 bars?
A quelle pression doit-on régler le détendeur qui alimente un vérin de diamètre d’alésage 50 mm si
celui-ci doit développer une force de 800 N?
Orifice d’échappement
non fileté.
Source de pression.
Lubrificateur à brouillard Conduite d’alimentation.
d’huile.
Conduite de pilotage.
Conduite flexible.
Clapet anti-retour.
C2
M3
V1
R1 R2
D2 M2 V2
1. Réaliser le montage ci-contre, régler l’unité de conditionnement d’air sur 6 bars et le détendeur D2 sur
5 bars.
5. Isoler le montage par coupure de la pression d’alimentation du poste de travail, de façon à simuler une
coupure réseau.
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Que doit-on ajouter au schéma de façon à permettre un démontage aisé des conduites en cas d’avarie?
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C2
V2
V1
M3
E
R1
D2 M2
5 à 6 bars 6 à 7 bars
Le schéma représente l’installation au repos sous pression, c’est pourquoi V2 est représenté actionné.
10. Mettre l’installation sous pression, régler l’unité de conditionnement d’air à 6 bars et le détendeur D2 à
5 bars.
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Cela peut être vérifié en plaçant un manomètre sur chaque orifice du vérin.
12. Laisser le distributeur V1 actionné de façon à ce que le vérin soit positionné tige complètement sortie.
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15. Quelles sont vos conclusions quant à la sécurité du montage, comparer avec le montage précédent.
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1 3
D2 M2
Par mesure de sécurité, en cas de disparition de la pression, si le vérin doit rentrer, on utilise un vérin à simple
effet.
Comme les vérins à simple effet ne sont construits qu’avec des longueurs de courses limitées et qu’un espace
est réservé au ressort de rappel, un vérin à simple effet sera plus long qu’un vérin à double effet de longueur
de course identique.
On peut utiliser un vérin à double effet dont une des extrémités est reliée à un réservoir dont le volume est de
5 à 10 fois le volume du vérin.
Le réservoir est relié au circuit d’air par l’intermédiaire d’un régulateur de pression avec orifice de correction.
La pression dans le réservoir est réglée à une valeur telle qu’elle permet d’obtenir une force de retour
convenable.
Cette réserve d’air entre le vérin et le régulateur de pression fera office de ressort pneumatique tout en
conservant pratiquement la même force pendant la course de retour.
Remarques :
Pour permettre un éventuel démontage des conduites (maintenance, dépannage, ...) en toute sécurité, il faut
prévoir un robinet de purge entre l’orifice du vérin et le réservoir.
3. La course de sortie peut se faire si l’un des distributeurs au moins (ou les deux) est actionné.
C2
S1 S2
V6
V5 V5'
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Remarques :
Si à la mise sous pression de l’installation, la tige du vérin sort, cela n’a pas d’importance pour l’étude de cette
instruction 2.3
Le schéma montre un vérin à double effet commandé à distance par 2 distributeurs, avec réglage de vitesse sur
chaque course.
Lorsque l’air « via V5 » est envoyé sur l’orifice de pilotage « 12 » le tiroir s’inverse vers la droite, l’orifice « 1
pression » communique avec l’orifice « 2 utilisation », tandis que l’orifice « 4 utilisation » est mis à
l’échappement par l’orifice « 5 ».
Il faut absolument envoyer un signal de pilotage « via V5’ » sur l’orifice « 14 » pour inverser le tiroir vers la
gauche, les orifices de travail « 1 et 4 » et « 2 et 3 » sont de nouveau en communication, le signal de pilotage
sur l’orifice « 14 » peut à son tour disparaître, le tiroir conserve sa position.
Ce distributeur à double commande pneumatique (ou à commande pneumatique bilatérale) possède donc deux
états stables d’où l’appellation de « 5/2 bistable ».
Remarques : Si les deux signaux de pilotage « 12 » et « 14 » sont présents en même temps, le tiroir ne
bouge pas.
V5
A
V5'
tiroir V6 à droite
tiroir V6 à gauche
B
L b
+ -
Course
C
angle
a a
0 Temps
t1 t2 t3 t4' t4'' t4''' t5 t6 t7 t8
Les rectangles hachurés V5 et V5’ du graphique « A » indiquent une impulsion sur le distributeur V5 ou V5’, la
base du rectangle indique la durée de cette impulsion.
Cette impulsion parvient à V6 avec un retard « t2 - t1 » proportionnel au volume du tuyau (section x longueur)
entre V5 et V6.
Il faut un temps aussi pour que Δp s’établisse et parvienne à mouvoir le piston du vérin (voir analyse du réglage
de la vitesse), d’où un nouveau retard « t3 » avant le démarrage, graphique « C ».
A l’instant « t3 », le démarrage commence ; le point considéré est sur l’axe des temps. Si la vitesse est
constante, le point s’élève d’une quantité proportionnelle au temps écoulé (ligne droite), jusqu’à la hauteur
« OL », course achevée. Plus le temps mis à parcourir cette course est court, plus la droite se rapproche de la
verticale. L’angle donne donc une mesure de la vitesse.
2 t4 ’’ - t3 Moyenne Modéré
Une impulsion sur « V5’ » donnera le même processus mais en sens inverse pour les mouvements de « V6 » et
du piston.
On néglige souvent sur les graphiques les temps très petits tels que : « t2 - t1 », « t3 - t1 », « t6 - t5 », « t7 -
t5 »
Une soupape d’échappement rapide peut facilement doubler la vitesse du piston, ce qui réduit les temps morts
lors des retours, de sorte que le cycle automatique est accéléré.
Pour diminuer le bruit de l’échappement brusque, on combine la soupape d’échappement rapide avec un
silencieux.
Certains modèles de soupape d’échappement rapide ont leurs orifices taraudés, y compris l’orifice
d’échappement, ce qui permet d’utiliser cette soupape à une autre fonction que l’échappement rapide, pour le
soufflage par exemple.
Principe
Figure du gauche :
Le clapet obture l’orifice d’échappement « R » lorsque l’air comprimé est appliqué sur l’orifice « P ».
En même temps les lèvres d’étanchéité du clapet se recourbent et l’air comprimé passe de l’orifice « P »
alimentation, raccordement au distributeur vers l’orifice « A » utilisation, raccordement au vérin.
Figure de droite :
Lorsque l’arrivée d’air est coupée sur l’orifice « P », l’air contenu dans la chambre du vérin orifice « A » inverse
le clapet, celui-ci est pressé contre l’orifice « P », les lèvres d’étanchéité s’appliquent contre la paroi du corps
tandis que l’air évacué par l’orifice « A » s’échappe directement à l’atmosphère par l’orifice « R ».
Ce principe d’auto-pilotage de la soupape est représenté sur le symbole par le trait pointillé qui réunit l’orifice
«A » et l’orifice «R », ce trait pointillé signifie que le pilotage est interne.
Quel est le coefficient qui intervient dans le fonctionnement d’un retour rapide lors de l’utilisation d’une soupape
d’échappement rapide?
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L’inverse n’est pas vrai, une « Fonction OU - Sélecteur de circuit » ne peut être utilisée en soupape
d’échappement rapide.
Pressage prolongé de
pièces à coller
C2
M
R
S3
V6
V2 V5
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4. En réglant S3, obtenir successivement les temps suivants d’arrêt de la tige en position de sortie :
3 s, 6 s, 10 s, 18 s et 25 s.
2- L’inconvénient d’un tel montage est l’instabilité du Pression d’arrivée en Temporisation en secondes
réglage, due aux variations de la pression bars
d’alimentation.
3 bars
En effet, la temporisation dépend de la vitesse
d’établissement de la pression en R, laquelle dépend
4 bars
de la pression d’alimentation.
On peut constater cela par une simple expérience. 5 bars
Pour un même réglage de S3, choisir une pression
d’arrivée suivant le tableau ci-contre. 6 bars
Inscrire le temps mesuré en regard de la pression.
7 bars
Ce distributeur appelé « distributeur différentiel » a de nombreuses applications, il se prête très bien par
exemple à une temporisation. On le rencontre le plus souvent sous la forme d’un distributeur 5/2.
Principe
Les deux orifices opposés communiquent respectivement avec les pistons de commandes « S1 » et « S2 »,
montés sur la même tige.
L’orifice de « S2 », du côté du piston le plus petit est raccordé directement à la source d’air comprimé à la
pression de service, pression « p2 ».
L’autre orifice, du côté de « S1 », piston le plus grand est alimenté en air par le circuit à commande
différentielle, pression « p1 ».
Au repos, le distributeur est représenté avec une force F2 = p2 x S2 sur le piston de droite.
Elle tend à opposer une force F1 = p1 x S1 à la force « F2 », sur le même axe de piston.
soit ou ou ( )
Il apparaît ainsi que la contre-pression nécessaire pour réaliser un retard défini, stabilise le fonctionnement du
distributeur. Sans elle, le distributeur s’inverserait dès que « p1 » atteindrait quelques dixièmes d’atmosphère,
juste assez pour surmonter les frottements et l’inertie ; or les frottements dépendent de la température, de la
lubrification, de l’usure, etc.
Représentation 1 - Ressort pneumatique (monostable), l’orifice « 12 » n’est pas accessible, pilotage interne.
Représentation 2 - Ressort pneumatique ou tout autre utilisation, l’orifice « 12 » est accessible, pilotage
externe.
La figure ci-contre représente un distributeur 5/2 à commande prioritaire par pression et à réarmement par
pression.
L’orifice « 12 » étant alimenté par exemple par la pression réseau « 6 bars », positionne le tiroir vers la droite,
les orifices de travail « 1 et 2 » ainsi que « 4 et 5 » sont reliés.
Une pression inférieure à « 6 bars » appliquée sur l’orifice « 14 » serait prioritaire sur la pression réseau, le
tiroir se déplacerait vers la gauche, les orifices de travail « 1 et 4 » ainsi que « 2 et 3 » seraient alors reliés.
Si la pression sur l’orifice «14 » disparaît, l’orifice «12 » toujours sous pression réseau provoque alors le
réarmement du distributeur, le tiroir est de nouveau positionné vers la droite. Le distributeur fonctionne alors
comme un distributeur à commande pneumatique unilatérale à retour par ressort, sauf que dans ce cas, le
ressort mécanique est ici remplacé par un ressort pneumatique.
Les catalogues donnent les caractéristiques des pressions de pilotage pour les distributeurs différentiels.
Pression de commande minimum sur l’orifice « 12 » : 1,2 bar + (0,2 x la pression de service) lorsque l’orifice
«14 » n’est pas piloté.
Pression de commande minimum sur l’orifice « 14 » : 0,8 bar + (0,08 x la pression de service) lorsque l’orifice
« 12 » n’est pas piloté.
Pression de commande minimum sur l’orifice « 14 » : 0,7 bar + (0,75 x la pression de service) lorsque l’orifice
« 12 » est piloté.
Remarques : Sur un distributeur 5/2 différentiel à commande par pression et à rappel pneumatique, le
pilotage étant interne, l’orifice « 12 » est obturé.
Source Norgren
C3
V3
13.1.1 Travail
Si une force déplace son point d’application d’une longueur « L » suivant sa direction, on dit qu’elle produit un
travail.
W=FxL
F F
Longueur
Le travail est une énergie mécanique. L’énergie existe sous diverses formes : mécanique, électrique, chimique,
thermique, etc.
« L’énergie potentielle » est celle qui est accumulée par un corps élevé à une certaine hauteur. Si la masse de
ce corps est « M » et l’accélération de la pesanteur « g = 9,81 m/s2 », la force développée par la pesanteur est
« F=M x g ».
Si la hauteur d’élévation est « H », le travail qu’il faut pour élever ce corps est :
« F x H = M x g x H = MgH »
Exemples :
6 x 9,81 x 10 = 588,6 j
Un ressort comprimé de 10 cm développe une force de 100 daN. Cette force étant un maximum atteinte
progressivement à partir de 0 au début de la compression, considérons une force moyenne valant la moitié.
Si on lâche d’une hauteur « H » une masse « M », celle-ci prendra sous l’action de la pesanteur, une
accélération « g ». Au moment d’atteindre le sol, cette masse aura une vitesse de : √
En vertu du principe de conservation de l’énergie, l’énergie potentielle ne se perd pas ; on la retrouve sous une
autre forme, celle d’un corps en mouvement :
Au terme de la chute de la masse, toute l’énergie potentielle s’est transformée en énergie cinétique.
Energie cinétique :
(√ )
L’énergie cinétique est celle d’une masse en mouvement, quelle que soit la direction de ce mouvement, vertical,
horizontal ou quelconque.
Exemple :
Un wagon chargé d’un poids total de 30 tonnes roule sur une voie horizontale, à une vitesse de 2 m/s.
13.1.4 Puissance
Exemple :
La puissance qu’il faut pour amener le wagon précité à la vitesse indiquée, en un temps de 10 secondes, en
partant du repos est de :
Les grands vérins peuvent fournir des forces et des vitesses considérables.
« M » représente ici la masse de toutes les pièces en mouvement; le piston, la tige de piston et les organes
mécaniques actionnés par le vérin.
L’énergie cinétique est proportionnelle à la masse «M » totale en mouvement, qu’elle est aussi proportionnelle
au carré de la vitesse, donc la vitesse aura une plus grande influence que la masse.
Le produit T = F x L doit être équivalent à l’énergie cinétique des masses en jeu, puisqu’elle est entièrement
absorbée.
Cette manière d’absorber l’énergie cinétique n’est admissible que pour des petits vérins à mouvement lent.
Les grands vérins ont trop d’énergie cinétique pour permettre son absorption par les flasques; il s’ensuivrait une
force « F » élevée et la détérioration ou le bris des flasques.
C’est la raison pour laquelle les constructeurs prévoient des amortisseurs internes en fin de course.
Figure A :
L’air d’échappement ne peut emprunter les conduits « 4 » car il ferme le clapet anti-retour « 5 ».
L’air d’échappement peut s’échapper librement, sans restriction par l’orifice « 7 » via l’espace « 2 » existant
entre le diamètre extérieur de la tige et l’alésage du pré-piston dans le flasque avant.
Figure B :
L’air d’échappement augmente en pression dans l’espace « 3 » sous le piston, cet air trouve une issue par le
conduit « 6 » vers l’orifice d’échappement «7 ».
L’air emprisonné dans l’espace « 3 » sous le piston forme un coussin d’air qui absorbe le choc et qui diminue
ensuite progressivement jusqu’à ce que le piston achève sa course de sortie.
Figure C :
Le clapet anti-retour « 5 » se soulève et libère le passage des conduits « 4 » de sorte que l’air d’admission
appuie sur la section annulaire du piston entier.
Figure D :
Le piston amorce sa course de rentrée, le pré-piston « 1 » libère alors le passage « 2 », la pression totale
d’admission est appliquée sans aucune restriction sur la surface totale.
Les deux flasques, côté tige et côté piston sont pourvus évidemment d’un dispositif d’amortissement interne
identique.
Remarques :
Le réglage idéal de la vis pointeau « 8 » c’est de la visser jusqu’au moment où l’on n’entend plus le choc métal
sur métal.
Pour les vérins de petits diamètres à cadences de travail faibles ou moyennes, il n’y a pas d’amortissement
pneumatique interne.
Supposons un cylindre muni d’un couvercle et d’un piston, comme l’indique la figure ci-contre.
Il contient un certain volume d’air « V = 24 dm3 » lorsque le piston est à droite, et il est sous pression
atmosphérique, disons de « 1 bar ».
Si le piston se déplace vers la gauche, le volume « V » diminue tandis que la pression « p » augmente et, si
nous appliquons la loi de « Boyle-Mariotte ».
p V = Constante
A
12 P
I
8
6
4
3
2
1
V dm³
1 2 3 4 6 8 12 24
Nous aurons entre autres les valeurs suivantes : donc p x V = Constante = 24.
1 24 1
2 16 1,5
3 8 3
4 4 6
5 3 8
6 2 12
7 1 24
Si nous mettons les valeurs successives de « p » et de « V » en diagramme, nous obtenons une courbe qui est
une hyperbole (Courbe en trait plein « I » ci-contre).
La loi de « Boyle-Mariotte » suppose une température constante pendant la compression, dite alors «
compression isothermique = qui se maintient à une température constante ». Ce cas est théorique.
En réalité toute compression provoque une élévation de température, toute expansion au contraire donne un
refroidissement.
Pour que la température soit constante, il faudrait évacuer toute la chaleur amenée par la compression.
Si aucune chaleur n’était évacuée, c’est un autre cas théorique : « compression adiabatique = qui s’effectue
sans échange de chaleur »
Comme il est plus avantageux de se rapprocher de la courbe isothermique, on refroidit le cylindre et l’on obtient
le cas intermédiaire, une « compression polytropique = qui s’effectue avec échange de chaleur » (Courbe en
trait pointillé « P »)
1. Reprendre le montage de l’instruction 4.1. Par action sur V3, mettre le vérin en position sortie. Placer le
distributeur à galet V8 au bout de la came de tige (voir figure ci-contre).
Régler exactement la hauteur du galet pour qu’il soit bien enfoncé par la came mais sans être
endommagé.
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- la course de sortie ne l’est pas tant que le galet n’est pas enfoncé,
- si le galet est enfoncé, l’échappement de la course sortante est freiné par S3.
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8. Remarquer que seule la course sortante est freinée par « amortisseur extérieur ».
Compléter le schéma pour que la course rentrante soit elle aussi freinée par « amortisseur extérieur ».
Exécuter l’installation.
C2
V8' V8
S3
S3' S3
V3
Remarques :
Le distributeur à galet « V8’ » 3/2 NF est schématisé avec les conduites raccordées sur la case côté commande
(côté galet).
Le distributeur à galet « V8 » 3/2 NF est schématisé avec les conduites raccordées sur la case côté ressort
(Côté rappel).
Les distributeurs à retour par ressort sont schématisés avec les conduites raccordées côtés ressort, lorsqu’ils
sont en position « REPOS ».
Les distributeurs à retour par ressort sont schématisés avec les conduites raccordées côtés commandes,
lorsqu’ils sont en position « ACTION ».
Le filtre d’aspiration du compresseur ne peut empêcher l’entraînement de petites particules. En outre les
conduites d’acier introduisent de la rouille et d’autres impuretés dans l’air comprimé. Les impuretés peuvent
endommager les parties mobiles du matériel pneumatique.
Lorsque de l’air est utilisé en aval du filtre, un flux (écoulement) d’air prend naissance près du déflecteur « A »,
les pales de ce déflecteur sont orientées de telle manière que l’air s’anime d’un mouvement tourbillonnant. Par
ce mouvement centrifuge, l’eau est projetée contre la paroi intérieure du réservoir et coule dans le fond du
réservoir où la plaque de séparation « B » entretient une zone de calme, afin d’éviter que les particules liquides
soient de nouveau absorbées par turbulence dans le passage d’air.
Sur la figure ci-contre, la purge est manuelle, il suffit de visser la vis de purge « E », le clapet « D » est alors
soulevé et le condensat peut être évacué.
L’air passe au travers des fines mailles d’un élément filtrant « C » qui retient les impuretés. Cet élément filtrant
est en bronze fritté ou en nylon. La filtration est de l’ordre de « 50 microns » (50 x 10-3 mm). Pour certaines
applications exigeant un air très pur, on place des éléments filtrants de 25 microns et même de 1 micron.
La chute de pression est de l’ordre de 5 % de la pression absolue lorsque le filtre est propre.
Lorsque le condensat atteint un certain niveau, le flotteur « A » se soulève libérant le clapet « B », l’air contenu
dans le réservoir peut via le conduit « 1 » venir agir sur la surface du tiroir « C », le tiroir « C » se déplace vers
la droite ouvrant le clapet « 3 », le condensat peut alors s’évacuer vers la vidange via le conduit « 2 » qui est
ainsi libéré. Lorsque le condensat est évacué, le clapet « B » solidaire du flotteur « A » se referme, le tiroir «
C » est repoussé vers la gauche sous l’action du ressort, le clapet « 3 » se referme.
2/3 1/3
V8
V9
S3 T
V5
V5'
V6
1. Réaliser le montage schématisé ci-contre. Placer le distributeur à galet V8 au 1/3 de la course. La came
peut donc dépasser le galet de V8. Actionner V5 et V5’ successivement. Observer le cycle de travail.
Interpréter le diagramme ci-dessous.
V5'
V5
Longueur came
V8
1/3
Course
2/3
Temps
2. Ce montage est appliqué quand il faut déplacer des masses importantes à grande vitesse. Cependant
c’est parfois un inconvénient d’avoir une partie de la course réservée au freinage.
Lorsqu’il faut freiner de grandes masses sur de courte distance, les vérins sont parfois équipés
d’amortisseur hydraulique (ce type d’amortisseur est étudié en détail dans le module de formation ELPH
1.03 « Technique de commande pneumatique »).
On peut aussi réaliser un freinage en fin de course en renversant la commande du vérin à partir du
contact avec le galet.
3. Une autre application de ce montage est évidemment d’obtenir une course à deux vitesses différentes
successivement.
4. Que se passerait-il si l’on inversait les deux conduites d’air aux extrémités du vérin C2 ?
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Mécanisation pneumatique - Initiation à la pneumatique 115
Compléter le schéma ci-dessous. Compléter le diagramme correspondant.
2/3 1/3
V8
V9
S3 T
V5
V5'
V6
V5'
V5
Longueur came
V8
1/3
Course
2/3
Temps
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....................................................................................................................................................
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....................................................................................................................................................
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Pourquoi le freinage ne fonctionne-t-il pas lorsque cette impulsion dure trop longtemps ?
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9. Si l’on voulait réaliser un montage où les deux courses, rentrante et sortante soient freinées par ce
procédé, quels seraient les accessoires à dédoubler ?
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2/3 1/3
V8
V9
V15
S3 T
V6
1. Dans l’équipement se trouvent deux distributeurs V15 correspondants aux symboles ci-dessus.
Ce sont des distributeurs 5/3 à commande manuelle par levier et retour en position centrale par ressort.
2. Le schéma ci-dessus a exactement le même but que celui de l’instruction 4.3, mais on peut remplacer
les deux distributeurs V5 et V5’ par un seul distributeur 5/3.
Lequel choisir, le type A ou le type B ?
Compléter le schéma et modifier l’installation.
1. Réaliser le montage figuré ci-contre. Le distributeur V8 doit être monté en fin de course de sortie du
vérin C2.
Etudier le fonctionnement par action sur V5.
2. La figure représente une scie à madriers.
La vitesse de la course active de la scie est réglable par le régulateur de vitesse S1.
A la fin de cette course active, le vérin actionne V8, lequel inverse le distributeur V6 à commande
pneumatique bilatérale.
La scie revient en arrière à une vitesse maximale (retour rapide).
3. « Marche semi-automatique » signifie donc qu’après la commande, le vérin fait un aller-retour.
V5 V8
+ -
C2
C2
Temps
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C2
V8
S1 S2
M2
V2 R
V6
V5 S3
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7. Tracer le cycle de travail de cette installation en considérant deux réglages différents des étranglements
S1, S2 et S3.
a) S1 et S3 serrés, S2 lâché
b) S2 serré, S1 et S3 lâchés.
a)
b)
c)
d)
e)
Temps
C3
S3
M2
V14
R
T1
V5 V2
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V5 V8 V8'
Course C3
Temps Temps
3. Actionner V5’ « Retour d’urgence » avant que le vérin n’ait actionné le distributeur V8, le retour
d’urgence ne se fait pas.
Modifier le schéma en tenant compte que ce cas peut se produire.
4. Le distributeur V5’ est normalement équipé d’une commande par bouton-poussoir du type « Coup de
poing », ce type de commande est le plus souvent équipée d’un dispositif d’accrochage, si on
actionne celui-ci, le poussoir reste verrouillé en position enfoncée. Ce dispositif est obligatoire sur les
systèmes de sécurité utilisés pour « Arrêt d’urgence et/ou retour d’urgence ». Le retour d’urgence
doit être prioritaire sur le signal de départ. Actionner le distributeur V5 « Départ » et le maintenir
enfoncé, actionner ensuite le distributeur V5’ « Retour d’urgence ».
On constate que le retour d’urgence ne se fait pas.
Que devrait-on modifier dans le schéma au niveau des distributeurs V6 et V9 pour que le retour
d’urgence soit prioritaire sur le départ.
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Tout appareil à air comprimé comporte des problèmes d’étanchéité. Un joint d’étanchéité ne doit pas
simplement être excellent mais aussi durable.
La longévité des appareils à air comprimé dépend surtout de la conservation de leur étanchéité.
« joints dynamiques » étanchéité entre deux pièces mobiles l’une par rapport à l’autre.
« joints statiques » étanchéité entre deux pièces fixes l’une par rapport à l’autre.
Les avantages du joint torique sont : forme simple, fabrication facile, prix modéré, facilité de montage et de
démontage, faible encombrement, action efficace dans les deux sens.
Sous l’effet de la différence de pression (qui doit être plus grande que un bar) , le joint s’appuie contre la
surface de « A » et contre une seule face de la rainure « B ».
Les avantages du joint à manchette sont : étanchéité efficace, usure réduite, bonne longévité.
Les inconvénients sont : encombrement plus important, exécution moins simple, pas d’action dans les
deux sens donc, pour les vérins à double effet, deux joints sont nécessaires sur
le piston.
Une autre façon d’éloigner les poussières, ennemies des joints, c’est de faire
travailler la tige de piston sous un soufflet, cette exécution ne convient que
pour des courses relativement courtes.
Choix du type de joint : La forme des joints dépend d’abord des avantages et des inconvénients dont il a été
question. La dureté du caoutchouc synthétique des joints dépend aussi du degré de finition de l’usinage
mécanique de l’alésage. Ce caoutchouc synthétique doit résister aussi à la température, à l’huile de lubrification
et à l’humidité. Un des matériaux le plus utilisé pour la fabrication des joints est le « Caoutchouc synthétique
NBR ou nitrile ».
Il est normal que les joints soient des pièces à usure rapide. Ils doivent donc être remplacés périodiquement.
Des joints de réserve sont à prévoir lors de la commande du matériel
Canalisations
Orifice d’échappement.
Orifice d’échappement taraudé.
Manomètre.
Réservoir.
Silencieux d’échappement.
Restriction non réglable sur conduite.
Témoin de pression.
Fonction ET.
Vérin tandem.
Ventouse
Compresseur.
Distributeur 4/2.
Distributeur 5/2.
Remarques:
Le trait oblique à l’intérieur du rectangle symbolisant une bobine d’électro-aimant est facultatif.
La norme CEI 117 ne l’oblige plus.
105 Pascal =
1 bar
TRAVAIL N x METRES kgm 1 j = 0,102 kgm
W
JOULES 1 kgm = 9,81 j
PUISSANCE N x m/s kgm/s 1 ch = 736 W
P Joules/s 1 ch = 736 j/s
1 joule/s = ch 1 ch = 75 kgm/s
1 Watt (W)
COUPLE m x N = mN mkg 1mdaN = 1,02 mkg
1 mdaN = 1 mkg = 0,981 mdaN
C 10 mN
Un schéma pneumatique est toujours représenté installation au repos, prête à démarrer, c’est-à-dire avec la
pression de commande et la pression de travail présentes sur les orifices « 1 » des distributeurs.
Un schéma fait appel aux différents symboles pneumatiques pour la représentation normalisée des composants.
La position des éléments du schéma présents sur la page devrait indiquer un cheminement normal du signal
partant depuis la source d’alimentation (située au bas de la page) et se terminant avec l’actuateur ( vérin ou
moteur ) situé en haut de cette même page.
Lorsque nous représentons des distributeurs, vérins, fin de course, etc, sur des schémas pneumatiques, nous
devons représenter ce dernier tel qu’il se présente sur la machine.
Si un Fin de course est actionné machine au repos, nous devrons dessiner ce dernier dans cette position sur
notre schéma.
La case de commutation sera celle opposée au ressort de rappel.( voir figure ci-avant)
Le symbole du FC commuté pourra être complété par le dessin de la came actionnant le galet de
commutation, ou par une flèche verticale remplaçant cette came de commutation.
Tous les éléments présents sur un schéma doivent être repérés de manière univoque par des identifiants. Selon
les sources d’où proviennent les schémas, les identifiants peuvent être des lettres auxquelles on a associé des
nombres. Ainsi, les schémas proposés par Norgren présentent les éléments présents ; en les identifiant –à l’aide
de lettres majuscules pour les vérins et de lettres minuscules additionnées d’un nombre pour les
capteurs d’information.
Le repérage par nombre est utilisé par la norme DIN allemande et par le fabricant de composants
pneumatiques Festo.
le vérin est identifié par le numéro d’ordre du vérin sur le schéma « 1 » suivi de « 0 »
les fins de course et autres éléments sont identifiés en relation avec le vérin auquel ils se rapportent
o exemple FC 1.x signifie qu’il s’agit d’un capteur qui agira sur le fonctionnement du vérin 1.0
o le second nombre x.2 signifie que l’élément concerné agira dans la course sortante du vérin
auquel il se réfère (x).
o le second nombre x.3 signifie que l’élément concerné agira dans la course rentrante du vérin
auquel il se réfère (x).
Nous allons expliciter cela en nous reposant sur les deux exemples de schémas proposés ci-après.
A
B
C
Repérage des capteurs
a0
a1
b0
b1
c0
c1
start / stop
Repérage des mouvements de vérins
Equation du cycle : A+ B+ B- C+ C- A-
1.0
2.0
3.0
Repérage des distributeurs
.1.2 FC
.2.2 FC
.3.2 FC
.2.3 FC
.1.3 FC
.3.3 FC
1.4 Bp
Repérage des mouvements de vérins
Le distributeur de commande est directement repéré en relation avec le vérin qu’il commande
Bp 1.4 : signifie que l’on va s’adresser au vérin 1.0 et que l’élément ainsi identifié va faire partie des éléments
qui commanderont la course de sortie du vérin 1.0
FC 1.3 signifie que l’on va s’adresser au vérin 1.0 et que ce FC fera partie des éléments qui commanderont la
course rentrante du vérin 1.0.