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air
eau
Forme de la surface libre de la houle de Gerstner
Position d’une particule en surface libre
2
⎛ em b ⎞
1
(x − a ) + (y − b) = 2 e
2 2
=⎜
⎜
⎟
⎟
2mb
m ⎝ m ⎠
La trajectoire de la particule paramètrée par « a et b » est donc le cercle de
mb
e
centre x = a (x o , y o , t ) et y = b (x o , y o , t ) et de rayon décroissant en b
m
car ( b ≤ 0 ) par hypothèse.
Désignons par ϕ la quantité [ m (a + c t ) ] :
( ϕ ) est l’angle polaire représentant une particule sur
sa trajectoire, l’origine étant la verticale descendante.
r y
j y Sens de
propagation x
b r
v
ϕ
Décroissance
Ecoulement planr e
mb
exponentielle
i des orbites
r m
a x particulaires
k
z
Notons que la vitesse est de module constant sur chaque trajectoire, et
mb
égale à ( c e ) ⇒ la particule fluide décrit un mouvement circulaire
uniforme.
∂u
2°) Pour calculer (x, y, t ) il est requis de calculer d’abords ∂ a ∂ x …etc.
∂x
car on passe par la dérivée d’une fonction a variables implicites :
∂u
(x, y, t ) = ∂ u ∂ a + ∂ u ∂ b … etc.
∂x ∂a ∂ x ∂b ∂ x
∂a
il est ainsi nécessaire de calculer les quantités … etc. . Pour cela nous
∂x
avons d’après le système (1) :
( )
⎧⎪dx = da 1 + e m b cos ϕ + db e m b sin ϕ + cdt e m b cos ϕ
( ) ( )
⎨ (5)
⎪⎩dy = da e m b m b m b
sin ϕ + db 1 − e cos ϕ + cdt e sin ϕ
En résolvant le système (5) en ( da ) et ( db ) on obtient :
⎧
⎪⎪da =
1
J
{( mb
dx − cdt e cos ϕ 1 − e
mb
)( mb
)(
cos ϕ − dy − cdt e sin ϕ e
mb
sin ϕ ) }
⎨
⎪db =
⎪⎩
1
J
{( mb
dy − cdt e sin ϕ 1 + e
mb
)( mb
)(
cos ϕ − dx − cdt e sin ϕ e
mb
sin ϕ ) }
2mb
où on a posé : ( J = 1 − e )
On en déduit que :
∂a
∂x
(
(x, y, t ) = 1 1 − em b cos ϕ
J
) ∂b
∂x
(x, y, t ) = − 1 em b sin ϕ
J
∂a
∂y
(x, y, t ) = − 1 em b sin ϕ
J
∂b
∂y
(
(x, y, t ) = 1 1 + em b cos ϕ
J
)
( )
mb mb
∂a
(x, y, t ) = c e − cos ϕ + em b ∂ b (x, y, t ) = −c e sin ϕ
∂t J ∂t J
d’où on a à la suite :
∂u ∂u ∂ a ∂u ∂b mc m b
= + =− e sin ϕ
∂ x ∂a ∂ x ∂b ∂ x J
de même on trouve :
∂u
∂y
(
(x, y, t ) = − mc em b em b + cos ϕ
J
)
∂v
∂x
(
(x, y, t ) = − mc em b em b − cos ϕ
J
)
2
∂v
(x, y, t ) = + mc em b sin ϕ & ∂ u (x, y, t ) = − mc em b sin ϕ = c ∂ u (x, y, t )
∂y J ∂t J ∂x
( )
2
∂v
(x, y, t ) = − mc em b em b − cos ϕ = c ∂ v (x, y, t )
∂t J ∂x
On voit en particulier que :
r ∂u ∂ v
div v = + = 0 fluide incompressible (isovolume et homogène)
∂x ∂y
r r r ⎛ ⎞
i j k ⎜ 0 ⎟
→ r ∂ ∂ ∂ ⎜ ⎟ r
Le rotationnel est donné par : rot v = = 0 = ωk
∂ x ∂ y ∂ z ⎜ ∂ v ∂u ⎟
⎜ ⎟
u v 0 ⎜∂x − ∂y⎟
⎝ ⎠
∂ v ∂u 2 mc 2 m b
avec : ω = − =− e l’écoulement est donc rotationnel.
∂x ∂y J
Pour que (p) soit constante le long d’une trajectoire, il est nécessaire que
p(a,b, t ) ne dépend pas du temps t. Or t n’intervient que par G(t ) d’une part
et par [ ϕ ≡ m (a + c t ) ] d’autre part. Comme t et ϕ sont deux variables
y
+1m Atmosphère x
b=0
−1m
b〈0
Eau profonde
−∞
2m +1m Atmosphère x
Air au repos p = p at b=0
−1m
Houle
b〈0
Eau profonde
−∞
Complément
Ecrivant le système (1) sous la forme :
⎧ ky
o sin 2 π ⎛⎜ t − x o ⎞⎟
⎪ x = x − R e
()
o o
⎪ ⎝Τ L ⎠
⎨ 1/
⎪y = y − R e k yo cos 2 π ⎛⎜ t − x o ⎞⎟
⎪⎩ o o
⎝Τ L ⎠
La continuité est satisfaite si l’aire ( dx dy ) se conserve (incompressibilité)
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
mais
∂ (x, y )
ds = dx dy = dx o dy o
∂ (x o , y o )
L’aire ( ds ) est indépendant du temps si :
2π
k= = nombre d’onde
L
On démontre à partir des équations de conservation de la quantité de
mouvement d’Euler en description Lagrangienne du mouvement que :
⎛ 2 2 4 π yo ⎞ ⎛ ⎞
y
4π o
p ⎜ 2π R o ⎟ 2 πL ⎛t x ⎞
= g⎜ e L − yo ⎟ − ⎜ − 1⎟gR o e L cos 2 π ⎜ − o ⎟
ρ ⎜ gΤ 2 ⎟ ⎜⎝ gΤ 2 ⎟
⎠ ⎝Τ L ⎠
⎝ ⎠
on n’observe qu’il existe une surface d’égale pression (surface libre) quel
que soit le temps que si :
2 πL g Τ2
− 1 = 0 ⇒ L = longueur d’onde =
gΤ 2 2π
ainsi y
⎛ 2 2 4π yo ⎞
⎜ 2π R o L ⎟
p = ρ g⎜ e − yo ⎟ yo x
⎜ 2 ⎟
gΤ
⎝ ⎠
et la surface libre ( p = 0 ) est caractérisée par :
oy
2π 2R o2 4π L
yo = e
2
gΤ
la hauteur ( Η ) de la houle crête – creux est :
y
ky 2π o
L
Η = 2Ro e o = 2Ro e
Le centre de la circonférence décrite par les particules libres de la surface
libre est la côte ( y o ), c– à – d au dessus de la surface libre de repos, qu’on
peut exprimer en fonction ( Η ) par :
πΗ2
yo =
4L
l’équation de la surface libre est :
πΗ 2 Η ⎛t xo ⎞
η= − cos 2 π ⎜⎜ − ⎟
⎟
4L 2 ⎝ Τ L ⎠
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L’énergie
L’énergie de la houle par longueur d’onde et par unité de largeur est la
somme d’une part de l’énergie potentielle ( Ε p ) par rapport au niveau de
repos et de l’autre part de l’énergie cinétique ( Ε c ) :
η2 2 ⎛ π 2 Η 2 ⎞⎟
L 1
• Εp = ∫ ρ g dx = ⎜
ρ gΗ L 1−
2 16 ⎜ 2 L2 ⎟⎠
0 ⎝
∂ (x, y )
1
2
( ) 1
(
• Ε c = ∫ ρ u 2 + v 2 dx dy = ρ∫ u 2 + v 2
2
)
∂ (x o , y o )
dx o dy o
1 2 ⎛⎜ π 2 Η 2 ⎞⎟
= ρ gΗ L 1−
16 ⎜ 2 L2 ⎟⎠
⎝
L’énergie totale est donc :
ρ g Η 2 L ⎛⎜ π 2 Η 2 ⎞⎟
Ε = Εp + Εc = 1− en ( Joule mètre de l arg eur )
8 ⎜ 2L ⎠2 ⎟
⎝
c 2k h 1 2k h
cg =1 + = n ⋅ c avec n = 1 +
2 sh 2k h 2 sh 2k h
On peut faire le calcul exact par ces deux formules ; mais voici des DL
• Applications numériques :
(a) Pour ( L = 10 mm = 0,01 m ) on a :
calcul approché : étant donné que ( kh 〉〉 1) (tension qui l’emporte) alors
ω σk 2πσ
12 c = vϕ = = =
σk3 k ρ 2L
th (k h) ≈ 1 ⇒ ω ≈ ⇒
ρ
c = v = ∂ ω = 3 σ k = 3 c
g g
∂k 2 ρ 2
2 × 3,14 × 0,073 3
c= = 0,21 m s & c g = × 0,21 = 0,32 m s
2 × 0,01 2
(b) Pour ( L = 1m ) on a : ( kh 〉〉 1) : ( k = 2π L = 6,34 m −1 ) donc th (k h) ≈ 1
σ k 3
2
ω = gk + th(k h) or ( L 〉〉 17 mm ) ⇒ ω 2 ≈ g k th(k h) ⇒
ρ
La pesanteur l’emporte sur la
ω g gL
tension superficielle c = v ϕ = = =
k k 2π
ω ≈ g k car [ th (k h) ≈ 1] ⇒
∂ω 1 g c
c g = v g = = =
∂k 2 k 2
9,81× 1 1
c= = 1,25 m s & c g = × 1,25 = 0,62 m s
2× 3,14 2
(c) Pour ( L = 100 m ) on a : ( kh 〈〈 1)
ω 2 ≈ g k th(k h) avec thkh ≈ kh − (kh )3 + O [ k h ]5 ⇒
1
3
( )
α = g h c = α − βk 2
2 1 2 2 3
ω ≈ gk ⋅ kh1 − k h ⇒ ω # α k − β k 1 2
⇒
β = α h
3 2
c g = α − 3β k
6
1
c = 9,81 × 5 1 − × 5 2 = 6,9 m s ≈ 7 m s & c g = 6,66 m s ≈ 7 m s
6
Remarque : ( c = g h ) à 3% si ( L 〉 14 h )( c = g k ) à 3% si ( L 〈 3,5 h )
Pour les ondes longues c ne dépend pas de T → ondes non dispersives
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∂ ω
c g = = n c
∂k
Τ2 ≈ Τ1 + δΤ L 2 ≈ L 1 + δL
Η 2πx 2πt Η 2πx 2πt
η = η1 + η 2 = cos − + cos −
2 L
1 Τ 1 2 L
2 Τ2
L − L1 Τ − Τ1
= ± Η cos π 2 x − π 2 t
L
1 2 L Τ Τ
1 2
1 1 1 1
η = 2a sin k + δk x − ω + δω t cos δk ⋅ x − δω ⋅ t
2 2 2 2
b b
2π 2π 2π 4π
á t fixe : ~ 〈〈 =
k + δk k 1 δk
δk
2
Ainsi l’enveloppe [l’amplitude du groupe] se propage avec la célérité :
δω ∂ ω ∂ ω
limite = soit : c g ≡ vitesse du groupe
δk → 0 δ k ∂ k ∂ k
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1
ici on a : α = 9,61× 1,6 ≈ 3,96 m s & β = × 3,96 × (1,6 )2 ≈ 1,69 m 3 s ainsi
6
on a pour notre exercice : ω = 3,96 k − 1,69 k 3 il en résulte que :
c = 3,96 − 1,69 k 2
(a) Pour ( L = 10 m ) on a :
2
2π
c = 3,96 − 1,69 ≈ 3,3 m s
10
(b) Pour ( L = 20 m ) on a :
2
2π
c = 3,96 − 1,69 ≈ 3,8 m s
20
(d) Pour ( L = 50 m ) on a :
2
2π
c = 3,96 − 1,69 ≈ 4,0 m s
50
notre développement limité constitue une bonne approximation dans notre
cas car ( kh 〈〈 1) en effet le pire des 3 cas proposé est celui ayant ( L = 10 m )
qui donne ( kh ≈ 0,623 ).
On vient de calculer la célérité « c » de ces ondes :
L L
c= ⇒ Τ=
Τ c
application numérique :
10
(a) Pour ( L = 10 m ) on a : Τ = = 3,03 s
3,3
20
(b) Pour ( L = 20 m ) on a : Τ = = 5,26 s
3,8
50
(c) Pour ( L = 50 m ) on a : Τ = = 12,50 s
4
Remarque :
On peut calculer L à 5% près par l’approximation suivante :
2πd g Τ2
L # L o th où L o = & d = profondeur d’eau
L
o 2π
Comme :
t
g Τ2
l Lo = = 2D ⇒
2π
4πD
Τ≈
g
La période est proportionnelle à la racine
carrée de la dimension la météorite
E c = 1 2 M v = ρgH o L o B o 8 ⇒ H o ≈ 2 v M ρ g L oB o
2 2
← conservation d’énergie
N.B. : On peut déterminer la vitesse de chute par la conservation de Qté Mment :
d (M v) /d t = M g – f v où M = Mo - α t
ρg
k2 =
σ
soit
2π ρg σ
k= = ⇒ L = 2π
L σ ρg
La vitesse de phase v ϕ (dite célérité = c ) pour ce minimum est :
14
2 g σ⋅k σ σ ρg gσ 4 gσ
c min = + =g + =2 ⇒ c min =
k ρ ρg ρ σ ρ ρ
Application numérique : σ = interface air – eau à 20°C = 0,073 N m
0,073
L = 2 × 3,14 ≈ 17 mm
1000 × 9,81
14
4 × 9,81× 0,073
c min = ≈ 0,230 m s
1000
• Dérivons ( ω 2 ) par rapport à (k ), soit :
ω
2 vϕ = c =
∂ω ∂ω k
= 2ω ⇒
∂ ω
or
∂k ∂k
vg = cg =
∂ k
g 3σk
v gv ϕ = +
2k 2ρ
Il en résulte alors que :
g 3σk 3σk2
+ 1+
v g v gv ϕ 2 k 2ρ 1 ρg
= = = cqfd
vϕ v 2ϕ g σ⋅k 2 σk2
+ 1+
k ρ ρg
∂ Φ Dη ∂ η ∂η ∂η
w== = +u ≈
∂z Dt ∂t ∂x ∂t
A l’interface (air – eau) la pression est continue «condition dynamique» :
1 2
2
( )
u + v 2 + gy + +
p ∂Φ
ρ ∂t
linéaire
= 0 ⎯⎯ ⎯⎯→ p + ρ g y + ρ
∂Φ
∂t
=0 ⇒
⎛ 1 1 ⎞ ∂ 2 η(x, t )
p int − p ext = ∆p = σ ⎜⎜ + ⎟⎟ ≈ σ Loi de Laplace
R
⎝ 1 R 2 ⎠ ∂ x2
Remarque :
Le rayon de courbure R d’une courbe plane f(x) en M(x) est donné par :
R(x ) =
[1 + f (x ) ]/2 3 2
si ( f /2
〈〈1 ) ⇒
1 d2 f
≈
f (x )
// R d x2
σ ∂ 2η
En ( y = η ) on a d’après la loi de Laplace : p = p a − = p a − σ
R ∂ x2
pa σ ∂ 2η ⎛ ∂Φ⎞ 1⎛ ∂Φ⎞ σ ⎛⎜ ∂ 2 η ⎞
⎟
( − ⋅ ) + gη + ⎜⎜ ⎟⎟ = 0 ⇒ η = − ⎜⎜ ⎟⎟ + ⋅
ρ ρ ∂ x2 ⎝ ∂ t ⎠z=η g ⎝ ∂ t ⎠z =0 ρg ⎜ ∂ x2 ⎟
⎝ ⎠
or
∂η 1 ⎛⎜ ∂ 2 Φ ⎞⎟ σ ⎛⎜ ∂ 3 η ⎞⎟ ∂Φ
v≈ ⇒ v=− + ⋅ et comme v =
∂t g ⎜⎝ ∂ t 2 ⎟⎠ ρg ⎜⎝ ∂ x 2 ∂ t ⎟⎠ ∂y
z =0
∂ 2Φ ∂ Φ σ ∂3Φ
+g − = 0 en z = 0 cqfd
∂t 2 ∂ z ρ ∂y∂x 2
1
et comme : th / (x ) = = 1 − th 2 (x ) alors
ch 2 (x )
∂ ω ⎛⎜ σ ⋅ k 2 ⎞⎟ ⎛ σ ⋅ k 3 ⎞⎟ h
2ω = g+3 th(kh ) + g ⋅ k +
⎜ ⇒
∂ k ⎜⎝ ρ ⎟⎠ ⎜
⎝ ρ ⎟ ch 2 (kh )
⎠
ω ∂ω ⎛g σ⋅k ⎞ ⎛ σ ⋅ k 2 ⎞⎟ h
2 = ⎜⎜ + 3 ⎟⎟ th(kh ) + g +
⎜ ⇒
k ∂k ⎝k ρ ⎠ ⎜ ρ ⎟ ch 2 (kh )
⎝ ⎠
⎛g σ⋅k ⎞ ⎛ σ ⋅ k 2 ⎞⎟ h
2 c c g = ⎜⎜ + 3 ⎟⎟ th(kh ) + g +⎜ ⇒
⎜ ⎟
ρ ρ ⎠ ch (kh )
⎝ k ⎠ 2
⎝
2 cg ⎛g σ⋅k ⎞ ⎛ σ ⋅ k 2 ⎞⎟ h
2c = ⎜
⎜k + 3 ⎟ th(kh ) + ⎜ g +
c ⎝ ρ ⎟⎠ ⎜
⎝ ρ ⎟⎠ ch 2 (kh )
⎛ 2
σ ⋅ k 3 ⎞⎟ 2 ⎛ ω⎞ ⎛g σ⋅k ⎞
2 ⎜
puisque ω = g ⋅ k + th(kh ) ⇒ c ≡ ⎜ ⎟ = ⎜⎜ + ⎟⎟ th(kh )
⎜ ρ ⎟ ⎝ k ⎠ ⎝ k ρ ⎠
⎝ ⎠
il en résulte que :
cg ⎛ g σ ⋅k ⎞ ⎛g σ⋅k ⎞ ⎛ σ ⋅ k 2 ⎞⎟ h
2 ⎜⎜ + ⎟⎟ ⋅ th(kh ) = ⎜⎜ + 3 ⎟⎟ th(kh ) + g +
⎜ ⇒
⎜ ⎟
ρ ⎠ ρ ρ ⎠ ch (kh )
c ⎝k ⎝ k ⎠ 2
⎝
cg 1 ρg + 3σk 2 kh 1
= + ⇒
c 2 ρg + σk 2 2 ch(kh ) sh(kh )
cg 1 ⎛⎜ 2σk 2 ⎞⎟ kh 1
= 1+ +
c 2 ⎜⎝ ρg + σk 2 ⎟⎠ 2 ch(kh ) sh(kh )
mais sh(2x ) = 2 ch(x ) sh(x ) alors
cg 1 ⎛⎜ 2 σ k 2 ⎞⎟ 1 2 k h cg σk2
= 1+ + ⇒ =n+ avec
c 2 ⎜⎝ 2 ⎟ 2 sh (2kh ) c 2
ρ g + σk ⎠ ρg + σk
1⎛ 2k h ⎞ • n = 0,5 en eau profonde
n= ⎜⎜1 + ⎟⎟
2⎝ sh 2 k h ⎠ • n = 1 en eau peu profonde
on a donc
⎛ cg ⎞ 1 ⎛ cg ⎞ 1
limite ⎜⎜ ⎟ = +0 = 1 & limite ⎜⎜ ⎟ = +1= 3 cqfd
⎟ ⎟
kh → 0 ⎝ c ⎠ 2 2 kh → ∞ ⎝ c ⎠ 2 2
Exercice N°6b :
Montrer que des ondes en eau peu profonde ( kh 〈〈 1 ) influencées par le
champ de pesanteur et par la tension superficielle sont presque non
dispersives si : ( ρ g h 2 = 3 σ )
Quelle profondeur doit avoir l’eau pour que les ondes y soient non
dispersifs ? .
L’interface air – eau à 20°C a une tension superficielle :
σ = 0,073 N m
Solution exercice N°6b :
⎛ σ ⋅ k 3 ⎞⎟
2 ⎜
ω = g⋅k + ⋅ th(kh )
⎜ ρ ⎟
⎝ ⎠
or
1 2
th (kh ) ≈ kh − (kh )3 + (kh)5 − " DL
3 15
alors
⎛ σ ⋅ k 3 ⎞⎟ ⎛ 1 3⎞
⎜ kh − (kh ) ⎟ ⇒
2 ⎜
ω = g⋅k +
⎜ ρ ⎟⎠ ⎝ 3 ⎠
⎝
( )
3
g 3 σk
ω # g k h − k (kh ) +
2 2
kh + O k 5 ⇒
3 ρ
2
ω # gh k −
g h3 4 σ h 4
2
3
k +
ρ
k + O k5 ( )
pour que les ondes soient non dispersives il faut que la pulsation angulaire
( ω ) soit indépendante du nombre d’onde (k ), ce qui revient à annuler le
terme en ( k 4 ) dans notre développement limité ; soit :
g h3 4 σ h 4 3σ
− k + k = 0 ⇒ ρ g h 2 = 3 σ cqfd ⇒ h =
3 ρ ρg
Application numérique :
3 × 0,073
h= ≈ 4,7 mm
1000 × 9,81
Exercice N°7 :
Ecrire une équation différentielle d’onde pour des ondes de gravité qui se
propagent en eau peu profonde ?
Solution exercice N°7 :
Les ondes de gravité en eau peu profonde sont gouvernées par la relation
de dispersion suivante :
α = g h
3 ω 2
ω = α k − β k où 1 2
: c = = α − β k
β = α h k
6
Notons que ces ondes sont dispersives.
[ ]
Soit ( ψ ) la fonction d’onde : ψ (x, t ) = Re A e i ( ω t − k x ) nous avons :
∂ψ
= iωψ
∂t
∂ψ
= −ikψ ( ψ = vitesse par exemple = u ) or ( ω = α k − β k 3 )⇒
∂x
∂ 3ψ
= ik 3 ψ
∂ x3
1 ∂ψ 1 ∂ψ 1 ∂ 3ψ ∂ψ ∂ψ ∂3ψ
= −α −β ⇒ = −α −β
iψ ∂ t iψ ∂ x i ψ ∂ x3 ∂t ∂x ∂ x3
reportons y les expressions de ( α & β ) alors :
3
∂ψ ∂ψ 1 2 ∂ ψ
+ gh + αh = 0 avec ( ψ = u = vitesse horizontale)
∂t ∂x 6 ∂x 3
l’onde se propage dans une seule direction : Cette équation contient les 2
modes de dispersions : de phase et d’amplitude (voir Ch07 HM).
σ ⋅ k3 2
ω =
2 ⇒ c 2 = ω = σ ⋅ k = v 2 ⇒
ρ ρ
k
2π ρ 2 σ
k≡ = v ⇒ L = 2π
L σ ρ v2
Application numérique :
σ = 0,073 N m pour l’interface air – eau à 20°C
0,073
L = 2 × 3,14 = 0,0051m = 5,1mm
1000 × (0,30 )2
( c ) Puisque les ondes de gravité longues sont plus lent que le courant
(vitesse de groupe plus petite que la vitesse du courant) il apparaissent se
propager vers l’aval. Alors que les ondes de tension superficielle (les
rides) ont une vitesse de groupe plus grande que la vitesse du courant :
elles apparaissent donc se propager vers l’amont.
On peut également estimer la période de chaque type d’onde.
0,058
= 0,193 s LW
L L 0,30
v=c= ⇒ Τ= =
Τ v 0,0051
= 0,017 s SW
0,30
B = 4,57 m
D = 6,1m
h = 5m
g Τ2 ⎛ 4π 2 h ⎞
L= th ⎜⎜ 2 ⎟⎟ approximation d’Eckart à 10%
2π ⎝ Τ g⎠
Application numérique : pour notre exercice on a par Eckart
9,81 × 4 2 ⎛ 4 × 3,14 2 5 ⎞
L= th ⎜⎜ ⎟ = 23,037 m
2 × 3,14 ⎝ 4 2 9,81⎟⎠
alors que :
⎛ h ⎞
⎜ 4π ⎟
1⎛ 2k h ⎞ 1 ⎜ L ⎟ = 1 ⎛⎜1 + 4 × 4,14 × 0,21 ⎞⎟ ≈ 0,65
n = ⎜⎜1 + ⎟⎟ = 1+
2⎝ sh 2 k h ⎠ 2 ⎜ h ⎟ 2 ⎜⎝ sh ( 4 × 4,14 × 0,21) ⎟⎠
⎜ sh 4 π ⎟
⎝ L⎠
c g = 0,65 × 5,94 = 3,86 m s
d’où
n Ε n ⋅ ρ g H 2L n ⋅ ρ g H 2 c ρ g H2
P= = = = cg
Τ 8Τ 8 8
application numérique :
1000 × 9,81 × 12
P = 3,86 × ≈ 4,83 ⋅ 10 3 W m ⇒
8
Ρ = puissance transmise dans le canal = PB = 4,83 ⋅ 10 3 × 4,57 ≈ 22,07 KW
1000 × 9,81 × 12 × 23,8
l’énergie est : Ε = = 29185 (J m) ⇒
8
E = énergie transmise dans le canal = Ε B = 29185 × 4,57 ≈ 133,4 KJ
b) On cherche : (u, v), p & (ξ , ε) en M(4,2) :
y L x
2m ε
4m h
M ξ
⎛h + y⎞
sh 2 π⎜ ⎟
πΗ ⎝ L ⎠ ⎛x t ⎞
v = composante verticale de la vitesse = sin 2 π ⎜ − ⎟
Τ h ⎝L Τ⎠
sh 2 π
L
Application numérique :
⎛ 5−2 ⎞
ch 2 × 3,14 × ⎜ ⎟
3,14 × 1 ⎝ 23,75 ⎠ ⎛ 4 t⎞
u= cos 2 × 3,14 × ⎜ − ⎟
4
sh 2 × 3,14 ×
5 ⎝ 23,75 Τ ⎠
23,75
à la crête nous avons :
⎛x t⎞ ⎛x t⎞
cos 2 π ⎜ c − ⎟ = 1 ⇒ 2 π ⎜ c − ⎟ = m 2π m un entier ⇒
⎝ L Τ⎠ ⎝ L Τ⎠
x t
( c − = m ) or au point M on a ( x − x c = 4 m ) ⇒ ( x c = x − 4 m )
L Τ
reportons dans le cosinus alors :
⎛x−4 t ⎞ ⎛x t ⎞ ⎛4 ⎞
2π⎜ − ⎟ = 2 π ⎜ − ⎟ − 2 π ⎜ ⎟ = m 2π ⇒
⎝ L Τ⎠ ⎝L Τ⎠ ⎝L ⎠
⎛x t ⎞ ⎛4 ⎞
2 π ⎜ − ⎟ = m 2π + 2 π ⎜ ⎟
⎝L Τ⎠ ⎝L ⎠
ainsi
⎛x t ⎞ ⎡ ⎛ 4 ⎞⎤ ⎛4⎞
cos 2 π ⎜ − ⎟ = cos ⎢m 2π + 2 π ⎜ ⎟⎥ = cos 2 π ⎜ ⎟
⎝L Τ⎠ ⎣ ⎝ L ⎠⎦ ⎝L⎠
et
⎛x t ⎞ ⎛4⎞
sin 2 π ⎜ − ⎟ = sin 2 π ⎜ ⎟
⎝L Τ⎠ ⎝L⎠
application numérique :
⎛x t ⎞ ⎛ 4 ⎞
cos 2 π ⎜ − ⎟ = cos 2 × 3,14 × ⎜ ⎟ = cos (0,337 × π) ≈ 0,49
⎝ L Τ⎠ ⎝ 23,75 ⎠
&
⎛x t ⎞ ⎛ 4 ⎞
si n 2 π ⎜ − ⎟ = sin 2 × 3,14 × ⎜ ⎟ = sin (0,337 × π ) ≈ 0,87
⎝L Τ⎠ ⎝ 23 ,75 ⎠
donc :
ch 0,793
u = 0,785 × cos (0,337 × 3,14 ) = 0,528 m s
sh 1,322
et
sh 0,793
v = 0,785 × sin (0,337 × 3,14 ) = 0,621m s
sh 1,322
La pression relative « p » est donnée par :
⎛h + y⎞
ch 2 π⎜ ⎟
ρgH ⎝ L ⎠
p = P − Patm = − ρ g y + cos (k x − ω t )
2 h
ch 2 π
L
Application numérique :
10 3 × 9,81 × 1 ch 0,793
p = 1000 × 9,81 × 2 + cos (0,337 × π ) = 24687,4 Pa
2 ch 1,322
De même pour les déplacements selon les axes Ox & Oy :
⎛h + y⎞
ch 2 π⎜ ⎟
H ⎝ L ⎠
ξ= sin (k x − ω t )
2 h
ch 2 π
L
⎛h + y⎞
sh 2 π⎜ ⎟
H ⎝ L ⎠
ε= cos (k x − ω t )
2 h
sh 2 π
L
Application numérique :
⎛5 − 2⎞
ch 2 π⎜ ⎟
1 ⎝ 23,8 ⎠ ⎛ 4 ⎞ 1 ch 0,92
ξ= sin 2 × 3,14 × ⎜ ⎟= sin 1,058 = 0,316 m
2 5 ⎝ 23,75 ⎠ 2 ch 1,32
ch 2 π
23,8
⎛5 − 2⎞
sh 2 π⎜ ⎟
1 ⎝ 23,8 ⎠ 1 sh 0,92
ε= cos 1,058 = sin 1,058 = 0,265 m
2 5 2 sh 1,32
sh 2 π
23,8
Hb
β hb hb
Lo
FORMULE de DEFERLEMENT de
WEGGEL (1972)
Hb b 2
= L o ≈ 1,56T
hb hb
1+ a
Lo
a = 6,963 [1 − exp(− 19m )]
1,56
b=
1 + exp(− 19,5m )
m = tan β = pente de la plage
db = profondeur au déferlement
h 5
Nous avons d’après le graphe (2.3) pour ( = = 0,2 ) « exercice 9 »
L o 23,9
H
~ 1 (pas de réfraction : canal 1D) ⇒ H ~ Ho/ = 1m
Ho/
Hb
l’abaque 2.10 donne : # 1,3 ⇒ Hb ≈ 1,3 × 1 = 1,3 m
Ho/
Hb
l’abaque 2.11 pour ( ≈ 0,0083 ) donne :
2
gΤ
hb
# 0,95 ⇒ h b = db = 0,95 × 1,3 ≈ 1,24 m & déferlement plongeant
Hb
Pente de la plage %
18
Déferlement D’après Bonnefille le
frontal graphe en face permet de
12 déterminer le type de
déferlement en fonction de
Glissant la pente de la plage et la
6
cambrure de la houle.
Plongeant
0 Cambrure %
0 0,1 1 10 100
Type de déferlement en fonction de la pente du fond marin
1
−
H 2 ξo > 3.3 gonflant ( pentes faibles) (surging)
ξo ≡ tgβ ⋅ o
Lo 0.5 < ξo < 3.3 plongeant (plunging)
ξo < 0.5 Glissant (ou déversant) ( pentes fortes ) (Spilling)
GLISSANT « ou déversant »
SPILLING
Lo
PLONGEANT ξ o = tg(β)
PLUNGING
Ηo
Remarque :
On peut utiliser un autre critère pour estimer la profondeur d’eau et
l’amplitude de l’onde au déferlement. Un écart significatif, entre les
résultats ainsi obtenus, peut exister : ce qui est dû une définition non
précise de la position expérimentale du point de déferlement, ceci est
encore aggravé pour une houle irrégulière (un spectre d’ondes).
Ru
hb −1
α = tg s
Ru Lo π α
= ⋅
Ho Ho 180°
Exercice N°11 :
Une jauge de pression localisée à (1m) du fond dans un canal plein d’eau à
(10m) mesure une pression maximale moyenne de (1N/cm2) ayant une
période moyenne, lue sur le parier enregistreur, de (12s).
Trouver l’amplitude et la longueur d’onde ?
Max 1 ch 2π L (d + y )
PDyn = ρgH
p 2 ch 2π L (d)
ρg Τ = 12 s
PMax
t
Min 1 ch 2π L (d + y )
PDyn = − ρgH
2 ch 2π L (d)
Η
Le maximum est obtenu pour : cos (k x − ω t ) = 1 soit η =
2
d+ y d+ y
ch 2 π ch 2 π
p H L p H L
= −y + ⇒ +y =
ρg 2 d ρg 2 d
ch 2 π ch 2 π
L L
d
ch 2 π
P + ρgy L
Η = 2 amplitude crête – creux
ρ g ch 2 π d + y
L
On connaît toutes les grandeurs sauf la longueur d’onde : calculons la ?
2πd g Τ2
L = L o th où L o =
L 2π
9,81× 12 2
Application numérique : L o = = 224,83 m
2 × 3,14
On trouve que : « L ≈ 113 m » (par l’abaque ou numériquement) ainsi :
( k ≈ 0,0556 m −1) & ( y = − 9 m )
10 × 10 4 H ch 0,0556 × (10 − 9 )
= −(− 9 ) + ≈ 10,19 ⇒
1000 × 9,81 2 ch 0,0556 × 10
ch 0,556
H ≈ 2 (10,19 − 9 ) = 1,54 m
ch 0,0556
Exercice N°12 :
a) Donner l’expression de l’accélération convective horizontale des
particules fluides dans une onde de gravité progressive ?
b) Calculer et comparer les composantes horizontales de l’accélération
convective et locale pour les conditions de l’exercice N°9 ?
∂ u π H ch k (y + h)
= − k sin(k x − ω t )
∂ x T sh kh
∂ u = k π H sh k (y + h) cos(k x − ω t )
∂ y T sh kh
ainsi :
∂u ∂u
a conv
x = l' accélération convective horizontale = u +v
∂x ∂y
sh k (y + h)
2 2
πH
= k cos(k x − ω t ) sin(k x − ω t )
T sh kh
ch k (y + h)
2 2
πH
− k cos(k x − ω t ) sin(k x − ω t ) ⇒
T sh kh
sh 2 k (y + h) − ch 2 k (y + h)
2
πH
a conv
x = k cos(k x − ω t ) sin(k x − ω t )
T sh 2 kh
d’après l’identité : ( ch 2 ϕ − sh 2 ϕ = 1) nous avons alors :
cos(k x − ω t ) sin(k x − ω t )
2
πH
a conv
x = − k
T sh 2 kh
θ = k x − ωt
Exercice N°13 :
• A) Montrer qu’en eau profonde que la vitesse de groupe est la moitié de
la célérité de l’onde : c g = c 2 ? et que ces deux vitesses s’égalisent
en eau peu profonde : c g = c ?
• B) Soit un canal de pente uniforme et une onde ayant une amplitude
( Ho ) crête – creux en eau profonde qui se propage perpendiculairement
au lignes isobathes, calculer la variation de l’amplitude de l’onde le long
du canal à houle ?
Solution exercice N°13 :
A) On sait que « cours » :
gΤ 2 πh gL 2 π h g Τ2 2 π h
c= th = th avec L= th
2π L 2π L 2π L
et
nΕ
P = (W m) ρ g H 2L
Τ avec Ε = (J m) & n = 1 1 + 2 k h
c g = n c 8 2 sh 2 k h
h
• En eau profonde c’est – à – dire : ( kh 〉〉 1 : 〉 0,5 ) on a :
L
h
4π
2k h L 1 1
= → 0 ⇒ n ≡ no ≈ ⇒ cg = c
sh 2 k h h 2 2
sh 4 π
L
h
• En eau peu profonde c’est – à – dire : ( kh 〈〈 1 : 〈 0,05 ) on a :
L
h h 1
sh 4 π ≈ 4π ⇒ n ≈ (1 + 1) = 1 ⇒ c g = c
L L 2
B) Puisque l’onde se propage normalement aux isobathes dons par de
réfraction c’est – à – dire que les orthogonales restent parallèles ente eux.
Exprimons la conservation de l’énergie, en supposant pas de frottement et
pas de réflexion par la variation du fond, alors on peut écrire entre le large
« eau profonde » et un point en eau peu profonde :
2
no Ε o n Ε 1 ρ g HoL o ρ g H 2L
P= = car ( B o = B ) ⇒ × = 1× ⇒
Τ Τ 2 8 8
2
1 2 H 1 Lo 2 πh
HoL o = H 2L ⇒ = or L = L o th ⇒
2 Ho 2 L L
2
H 1 1 L Τ gh 1 g
= ≈ = = Τ ⇒
Ho 2 2 πh 4 πh 4 πh 4π h
th
L
14 14
Τ g Τ g
H ≈ Ho et comme ( h = h o − Ι x ) ⇒ H ≈ Ho
4π h 4 π h o − Ι x
On voit que l’amplitude (H) augmente (gonflement) quand (x) augmente
(c’est – à – dire que h diminue) :
c’est l’effet de Shoaling (on dit aussi effet de profondeur).
y Breaking
0
x
ho h
Résumons
Les processus qui affectent la houle au cours de sa propagation
du large vers la côte (eaux peu profondes) sont
• Réfraction
• Shoaling (effet de profondeur)
• Diffraction
• Dissipation due au frottement
• Dissipation due à la percolation
• Déferlement
• Action locale due au vent (mer au vent)
• Interaction onde – courant
• Interaction onde – onde (effet non linéaire & couplage)
Exercice N°14 :
Déterminer, par le théorème de superposition «valable en théorie linéaire»,
les expressions des deux composantes horizontale et verticale de la
vitesse des particules d’eau dans une onde purement stationnaire ?
h + y
ch 2 π
g Hi L x t
Φ R (x, y, t ) = − cos 2 π sin 2 π
ω h L Τ
ch 2 π
L
h + y
ch 2 π
∂ ΦR Τ L x t
u= = g Hi sin 2 π sin 2 π
∂x L h L Τ
ch 2 π
L
h + y
sh 2 π
∂ ΦR Τ L x t
v= = − g Hi cos 2 π sin 2 π
∂y L h L Τ
ch 2 π
L
Mais on a :
2 πh
2 ch
gΤ 2 πh L gΤ 2 πh Τ 2π L
L= th ⇒ =c= th ⇒ =
2π L Τ 2π L L gΤ 2 πh
sh
L
d’où
h + y
ch 2 π
L x t
u = ω Hi sin 2 π sin 2 π
2 πh L Τ
sh
L
h + y
sh 2 π
L x t
v = − ω Hi cos 2 π sin 2 π
2 πh L Τ
sh
L
Ebranlement de la surface libre :
H
ηR (x, t ) = ηi (x, t ) + ηr (x, t ) ⇒ ηR (x, t ) = i {sin(k x − ω t ) + R sin(k x + ω t )}
2
qui pour ( R = 1) donne :
H
ηR (x, t ) = i {sin(k x − ω t ) + sin(k x + ω t )} ⇒
2
2πx 2πt
ηR (x, t ) = Hi cos kx sin ωt = Hi cos sin
L Τ
nœud
2Hi Mur
ventre
SWL Ru
Rd
Ι1 = 1 10
Nearshore Forshore
Breaking
Ru
SWL β
d
Ru
≈ 0,88 ⇒ Ru ≈ 1,76 m
H
Exercice N°16 :
On considère une houle ayant une amplitude en eau profonde (2m) et une
période (12s) qui se propage sans réfraction sur une pente de (1/50).
• Calculer, pour une éventuelle comparaison, la vitesse des particules
fluides à la crête en eau profonde, à la profondeur ( d = 20 m ) et juste
avant le déferlement ?
• Comparer ces trois vitesses et faire votre commentaire ?
Ηb
Ηo
db
d = 20m
Eau L
Profonde h≥ o
2 Ι = 1 50
β
Βo Β
{
a = 6,963 1 − e −19 m
}
1,56 où
b =
1 + e −19 ,5 m
m = tan β = pente de la plage
hb = profondeur au déferlement
Ainsi
9,81 × 12 2
Lo = ≈ 225 m
2 × 3,14
&
1
{
a = 6,963 1 − e −19 × 0,00035 = 0,046
}
m = tgβ = tg = 0,00035 ⇒ 1,56
50 b = − 19,5 × 0,00035
= 0,783
1+ e
alors
Ηb 0,783
=
hb h
1 + 0,046 × b
225
Η o/ Η 2 1
pour = o = = 0,00889 et m = tgβ = tg = 0,00035
Lo Lo 225 50
Ecole Hassania des Travaux Publics 4 Zorkani Mohammed
Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
Hb Hb
l’abaque 2.10 donne : = # 0,9 ⇒ Η b = 0,9 × 2 = 1,8 m
Ho/ Ho
Hb
l’abaque 2.11 pour ( ≈ 0,00127 ) donne :
2
gΤ
hb
# 1,12 ⇒ h b = db = 1,12 × 1,8 ≈ 2 m & déferlement Spilling
Hb
∂ Φ π Η ch k (z + h)
u( x, z, t ) = = cos(k x − ω t )
∂ x Τ sh kh Η
pour η ≡ cos (k x− ω t )
v (x, z, t ) = ∂ Φ = π Η sh k (z + h) sin(k x − ω t ) 2
∂ y Τ sh kh
qui en surface ( z = 0 ) et (en crête où [ cos(k x − ω t ) = 1]) devient :
π Η b 1
u(x,0, t ) =
Τ th k b hb
v (x,0, t ) = 0
vu que l’onde se propage en eau peu profonde alors :
L b ≈ Τ g hb si ( h b / L b ≤ 0,05 〈〈 1)
Application numérique :
L b ≈ 12 × 9,81 × 2 ≈ 53 m ainsi ( h b / L b = 0,0378 )
Application numérique :
2π 2 × 3,14
k b hb = hb = × 2 = 0,237
Lb 53
3,14 × 1,8 1
u(x,0, t ) = = 2,025 m s & v (x,0, t ) = 0
12 th 0,237
comparaison :
Profondeur Eau profond h = 20m Déferlement
Vitesse horizontale en crête u 0,52 m/s 1,67 m/s 2,025 m/s
Célérité de l’onde 18,75 m/s 12,67 m/s 4,42 m/s
Ouest Est
Déferlement
h = d = 5m
α = 9°
L = 25m
h L o = 0,5
θ?
h
〉 0,5
L
Le coefficient de réfraction (cours) est donné par :
cos α 1 − sin 2 α c
KR = = où α = Arc sin sin α o avec ( α o ≡ θ )
cos α o 1 − sin 2 α o co
l’indice « o » indique l’eau profonde.
Exercice N°18 :
Un train d’onde approche le même rivage que l’exercice 17. Mais la ligne
de crête au large fait un angle de (50°) avec la li gne de côte (le rivage).
Si ( Τ = 11s) et ( Η o = 2m) :
• Quelle l’amplitude de l’onde et l’angle entre la ligne de crête et le rivage
là où la profondeur est de (6m) ?
• Quelle est son amplitude ( Η b ) au point de déferlement ?
• A quelle profondeur ( db ) l’onde déferlera – t – elle ?
Lignes orthogonales
α
Isobathe B
d = 6m
Isobathe
d L o = 0,5
Bo θ
Ligne de crête
Eaux profondes
On a vu en exercice N°17 que :
sin θ 1 2πd
= ⇒ sin α = sin θ ⋅ th
sin α 2πd L
th
L
pour continuer le calcul il faut déterminer la longueur d’onde « L » :
g Τ2 9,81 × 112 d 6
or L o = → Lo = = 189 m → = = 0,0376
2π 2 × 3,14 L o 189
ainsi
2πd g Τ2 2 π d
L = L o th →L ≈ ⇒ L ≈ Τ g d soit
L 2π L
L ≈ 11 × 9,81 × 6 = 84,4 m
dès lors
2 × 3,14 × 6
sin α = sin 50° ⋅ th = 0,3211 ⇒
84,4
α = 18,73°
Calculons maintenant l’amplitude en ( h = 6 m ) : :
D’après l’hypothèse de conservation d’énergie entre deux orthogonales
consécutives (si pas de dissipation, ni de réflexion et ni de transfert latérale
d’énergie) nous avons par conséquent :
Η Lo Bo Bo cos θ
= K SK R = avec K R = =
Ηo 2nL B B cos α
1 2k h
calculons d’abord « n » : n ≡ 1+ soit
2 sh ( 2 k h )
2× 6
2π
1 84,4
n ≡ 1+ = 0,943
2 2 × 6
sh 2π 84,4
d’où
Η 189 cos 50°
= ≈ 0,898 ⇒ Η ≈ 1,8 m
Ηo 2 × 0,943 × 84,4 cos 18,73°
• Détermination du déferlement :
On pose souvent :
H L0 B0 H B0
= ⋅ = ⋅ ⇒
H0 2nL B / B
H0
Ho Bo cos θ cos 50°
KR ≡ = = = = 0,678 ⇒ Ho/ = 2,95 m
Ho/ B cos α cos 18,73°
Η o/ 2,95
♦ = = 0,0156 l’abaque (2 – 10) donne : Η b ≈ 2,92 m
Lo 189
Ηb d
♦ = 2,46 ⋅ 10 − 3 l’abaque (2 – 11) donne ( b ≈ 1,3 ) : db ≈ 3,8 m
g Τ2 Ηb
Remarque 1 :
la technique de réfraction est basée sur
le principe de Huyghens
Remarque 2 :
Une méthode plus générale pour calculer l’amplitude de l’onde dans la
zone de déferlement (surf zone) est la méthode énergétique :
(
d Εc g ) Ε = énergie par unité de surface
= − ε où c g = vitesse de groupe in SWW
dx
ε = taux de dissipation d' énergie
Dally, Dean & Dalrymple (1985) proposent de modéliser le taux de
dissipation d’énergie par :
ε=
κ
h
(
Εc g − Ε c g
s
où { })
• κ = coefficient empirique de décroissance de l’onde ≈ 0,15
• h = profondeur d’eau locale
{ }s
• Ε c g = flux d’énergie associé à l’amplitude d’une onde stable
( Η stable = Γ h ) avec ( Γ = coefficient empirique ≈ 0,4 )
45°
G
E D d = 15cm
N E
E
H
B
R
A O d = 25cm
T U 2m
E L
E
U
S
A
R
45°
1m
3m 3m 6m
Solution exercice N°19 :
Le schéma du diagramme de réfraction est
c2
c1
d2=15 cm
d1=25 cm
d2 = 15 cm
A
d1 0,25
• = = 0,160
g Τ 2 9,81× 12 L o 1,56
Lo = = = 1,56 m &
2π 2 × 3,14 d 2 0,15
• = = 0,096
L o 1,56
2πd
la relation de dispersion L = L o th nous de déterminer: ( L1) & ( L 2 )
L
mais en approximation à 5% on a :
2 × 3,14 × 0,25
• L1 ≈ 1,56 × th = 1,3 m
2πd 1,56
L ≈ L o th ⇒
Lo 2 × 3,14 × 0,15
• L 2 ≈ 1,56 × th = 1,1m
1,56
L 1,3 L 1,1
ainsi c1 = 1 = = 1,3 m s & c 2 = 2 = = 1,1 m s
Τ 1 Τ 1
Appliquons la loi de Snell – Descente pour calculer l’angle de réfraction :
sin 45° sin α c
= ⇒ sin α = 2 sin 45° ⇒
c1 c2 c1 45° α
1,1 c 1 c2
sin α = × 0,707 = 0,598 ⇒ ( α = 37° )
1,3 45°
on a d’après la conservation d’énergie : Normale
Η2 n1 L1 B1
=
Η1 n2 L 2 B2
45° c2
α
c1 B2
α
B1 45°
45°
x B 2 〉 B1
Normales
Comme :
B
cos 45° = 1
x B1 cos 45° B1
⇒ = = 0,8854 ⇒ K R ≡ = 0,941
B2 B 2 cos 37° B2
cos α =
x
On a déjà calculé les longueurs d’onde ; on peut donc calculer :
2π
2 d
n = 1 +
1 L
2 2π
sh 2 d
L
Soit (en application numérique) :
2 × 3,14
2 × 0,25
• n1 = 1 + = 0,717
1 1,3
2 2 × 3,14
sh 2 × 0,25
L1 = 1,3 m 1,3
⇒
L 2 = 1,1m 2 × 3,14
2 × 0,15
• n 2 = 1 + = 0,819
1 1,1
2 2 × 3,14
sh 2 × 0,15
1,1
d’où
Η2 0,717 × 1,3
= × 0,941 = 0,957 ⇒ Η 2 = 0,957 × 5 = 4,78 cm en (A)
Η1 0,819 × 1,1
B La somme
est nulle
B
ΗB 0,717 × 1,3
= = 1,0172 ⇒ Η B = 5,086 cm
Η1 0,819 × 1,1
α
45° − α
45°
(90° − 2 α )
(d 2 Φ x )x
+ d 2 Φ y − Φ tt = 0
y g
1
( )
Reportons de dans des solutions harmoniques :
Φ (x, y, t ) = ϕ (x, y ) eiωt ⇒
(d 2 ϕ x )x + (d 2 ϕ y )y + g −1ω 2 ⋅ ϕ = 0
Comme la profondeur d’eau y est constante on a l’équation Helmholtz :
ω2
ϕ xx + ϕ yy + ϕ = 0 car ( d 2 = Cte )
g d2
On va maintenant faire une approximation qui consiste à appliquer la
solution de Wiegel (1962) :
H r
K D = D = f θ, β,
HΙ L
θ = incidence
M(r, β )
r β +∞
bariére non − réfléchissante & imperméabl e
Jetée semi - infinie
L
lignes de crête
θ = 15
0 β
−1 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180
rL
0,5 0,49 0,79 0,83 0,90 0,97 1,01 1,03 1,02 1,01 0,99 0,99 1,00 1,00
1 0,38 0,74 0,83 0,95 1,04 1,04 0,99 0,98 1,01 1,01 1,00 1,00 1,00
2 0,21 0,68 0,86 1,05 1,03 0,97 1,02 0,99 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
5 0,13 0,63 0,99 1,04 1,03 1,02 0,99 0,99 1,00 1,01 1,00 1,00 1,00
10 0,35 0,58 1,10 1,05 0,98 0,99 1,01 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
θ = 30
0 β
−1 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180
rL
0,5 0,61 0,63 0,63 0,76 0,87 0,97 1,03 1,05 1,03 1,01 0,99 0,95 1,00
1 0,50 0,53 0,63 0,78 0,95 1,06 1,05 0,98 0,98 1,01 1,01 0,97 1,00
2 0,40 0,44 0,59 0,84 1,07 1,03 0,96 1,02 0,98 1,01 0,99 0,95 1,00
5 0,27 0,32 0,55 1,00 1,04 1,04 1,02 0,99 0,99 1,00 1,01 0,97 1,00
10 0,20 0,21 0,54 1,12 1,06 0,97 0,99 1,01 1,00 1,00 1,00 0,98 1,00
B( r = 6 − 2 = 4 m )
Le point (B) est tel que :
r 4
f θ , β , = f 0 , 0 , = f (0 , 0 , 3,64 )
L 1,1
On va en premier interpoler :
r L = 2 → K D = 0,21
Pour (θ = 15°, β = 0°) : ⇒ K D ≈ 0,2633 − 0,02667(r L ) ⇒
r L = 5 → K D = 0,13
r L = 3,64 → K D = 0,2633 − 0,02667 × 3,64 ≈ 0,17
r L = 2 → K D = 0,40
Pour (θ = 30°, β = 0°) : ⇒ K D ≈ 0,4867 − 0,04334(r L ) ⇒
r L = 5 → K D = 0,27
K D ≈ 0,486667 − 0,04334 × 3,64 ≈ 0,329
On a obtenue :
θ = 15° → r L = 3,64 → K D ≈ 0,17
θ = 30° → r L = 3,64 → K D ≈ 0,329
On va extrapoler maintenant :
( K D = 0,0106 θ + 0,011) où θ en degré
ainsi pour ( θ = 0° ) : K D = 0,011
On voit bien que l’effet de diffraction en (B) est négligeable (1,1%).
Rappel : mild slope equation dit équation de Berkhoff
∂ 2ϕ
( ) ( )
− ∇ h cc g∇ h ϕ + ω2 − k 2cc g ⋅ ϕ = 0 équation de Berkhoff
∂t 2
Exercice N°20 :
Une onde ayant une période de (4s) et amplitude de (1,5m) en eau
profonde entre dans un port à travers une paire de jetées parallèles et
rectilignes perpendiculairement au courant du fleuve.
Quelle est la vitesse limite du courant de reflux pour que l’onde de gravité
ne déferle pas entre les deux jetées si le canal est profond de (6m) et de
largueur (15m) ?
Solution exercice N°20 :
(a )
v max
(b) 15 m
d = 6m
Η o =1,5 m
On cherche ( v max ) de sorte que l’onde pénétrant le chenal n’y déferle pas.
En effet quand il y a un écoulement (transport de masse) dans le canal
s’opposant à la propagation de la houle (contre – courant : opposing) :
⎛ v ⎞ • cb 〈 ca
c’est – à – dire : ⎜⎜ ⎟⎟ 〈 0 ⇒
⎝ ca ⎠ • Lb 〈 La
on observe une réduction de la célérité (c) et de la longueur d’onde (L)
dans le chenal (nommée zone b). La conséquence d’après la conservation
d’énergie est que : ( Η b 〉 Η a ) ainsi on observera un déferlement si ( Η b )
augmente suffisamment pour atteindre l’instabilité. On signale que ici on
n’a pas de réfraction car par hypothèse les lignes de crêtes et les lignes
orthogonales (rayons) sont perpendiculaires ; par conséquent :
Ηa nb L b Ηo Bb
= KS = car K R ≡ = =1
Ηb na L a Η o/ Ba
On a :
Dans la zone (a) où eau profonde par hypothèse :
g Τ 2 9,81 × 4 2
( Η a = 1,5 m ) , L a = = = 25 m
2π 2 × 3,14
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
L g Τ 9,81 × 4 1⎛ 2 k a da ⎞
ca = a = = = 6,25 m s & n a = ⎜⎜1 + ⎟ = 0,5
Τ 2 π 2 × 3,14 2⎝ sh 2 k a d a ⎟⎠
Dans la zone (b) où la profonde eau est (h = 6m) :
Calculons la longueur d’onde ( L b ) ?
L’effet d’un courant est de modifié les caractéristiques d’une onde mais la
période ne change pas :
L Lb L Lb
Τ= a & Τ= ⇒ a = ⇔ k a c a = k b (v + c b )
ca v + cb ca v + cb
Lb v + cb
il en résulte que : =
La ca
♣ En eau profonde nous avons :
2
gL 2 gL Lb c b cb 1 ⎧ 4V ⎫
c= ⇔c = ⇒ = ⇒ = ⎨1 + 1+ ⎬
2π 2π La c 2 ca 2 ⎩ ca ⎭
a
♣ En eau de profondeur quelconque nous avons :
2
gL 2πh ⎛ 2πh ⎞ ⎛ 2πh ⎞ c b Lb V + c b
c= th ⇒ L b th⎜⎜ ⎟⎟ L a th⎜⎜ ⎟⎟ = avec =
2π L L
⎝ b ⎠ L
⎝ a ⎠ ca 2 L a ca
Le calcul dans ce cas devient implicite.
Pour résoudre analytiquement le problème explicitement supposons que
l’onde se propage en eau profonde on a alors :
Lb c b
2 ⎫
= eau profonde ⎪
La c 2 ⎪
a
⎪ 2
L b sin α a ⎪ La ⎛ v ⎞
= loi de Snell ⎬⇒ = ⎜⎜1 − sin α a ⎟⎟
L a sin α b ⎪ L b ⎝ c a ⎠
cb ca ⎪
v+ = continuité de la vitesse ⎪
sin α b sin α a ⎪
⎭
dans notre cas on a ( α a = 90° ) :
2
La ⎛ v ⎞ La
= ⎜⎜1 − ⎟⎟ ⇒ Lb = où (v c a ) 〈 0
Lb ⎝ c a ⎠ (1 − v c a )2
Ηa nb Lb nb 1 nb n a
ainsi : = = = ⇒
Ηb na La na (1 − ( v c a ))2 (1 − v c a )
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nb
Ηa 0,5 1⎛ 2 k b db ⎞
= où n a = ⎜⎜1 + ⎟⎟ ≈ 0,5 si eau profonde ⇒
Ηb ⎛ v ⎞ 2⎝ sh 2 k b db ⎠
⎜⎜1 − ⎟⎟
⎝ ca ⎠
Ηa 1
=
Ηb ⎛ v ⎞
⎜⎜1 − ⎟⎟
⎝ c a⎠
Maintenant calculons ( Η b ) amplitude crête – creux pour qu’il ait (breaking)
déferlement de l’onde dans la zone (b) ?
L’abaque (2 – 10) nous permet d’avoir ce rapport , en effet :
Η o/ Η 1,5 Η Bb
= a = = 0,06 or K R ≡ o = = 1 ⇒ Η o/ = Η o = Η a ⇒
Lo La 25 Η o/ Ba
breaking breaking
Ηb Ηb Ηa
= = 1,05 ⇒ = 0,95
Η o/ Ηa Ηb
breaking
on veut que :
Ηa 1 v v
= = 0,95 ⇒ 1 − max = 1,053 ⇒ max = −0,053
breaking ⎛ v ⎞ ca ca
Ηb ⎜⎜1 − max ⎟⎟
⎝ ca ⎠
il en résulte que : ( v = − 0,053 × 6,25 = − 0,33 m s )
Vérifions que dans la zone (b) l’onde se propage en eau profonde :
cb 1 ⎧ 4V ⎫ ⎧ 4 × 0,33 ⎫
= ⎨1 + 1 + ⎬ = 0,5 × ⎨1 + 1 − ⎬ = 0,944 ⇒ c b = 5,90 m s
ca 2 ⎩ ca ⎭ ⎩ 6,25 ⎭
La Lb v + cb − 0,33 + 5,9
or = ⇒ Lb = La : Lb = × 25 = 22,28 m
ca v + cb ca 6,25
d’où (db L b = 6 22,28 = 0,27 ) l’onde dans le canal se propage dans des
eaux intermédiaires et non en eau profonde, on doit donc recourir à des
calculs itératifs pour déterminer les caractéristiques de l’onde dans la zone
(b) car notre formalisme mathématique est implicite (ce qui nécessite donc
un calcul itératif).
Complément
Dalrymple et Dean en 1975 ont étudié l’amplitude maximale en présence
d’un courant uniforme et permanent en utilisant la théorie à fonction de
courant. La figure suivante montre l’influence d’un courant uniforme sur le
maximum d’amplitude de l’onde de gravité où (Tc) est la période de l’onde
dans un repère fixe (période absolue) et (U) est la vitesse du courant.
Remarque :
En présence d’un courant homogène U, la relation de dispersion est
donnée par Jonsson 1990 :
(ω ± U k ) ± 2
( )
= g k 2 th k ± h
( ± ) désigne courant – parallèle (Following) & contre – courant (Opposing) .
Jonsson, I.G. 1990, « Wave – current interactions », The Sea, B. Le
Méhauté and D. Hanes, eds., John Wiley & Sons, New York, 65-120.
F 50 m A Profondeur
250 m (6 m)
200 m
θ 60°
E Direction
60°
x = 100 m de l’onde
Incidente
A θ 180° = θ + 60° ⇒
r
θ = 120°
β
60°
200
tgβ = = 50 ⇒ β = 88,85°
50
r 2 = 200 2 + 50 2 ⇒
r = 206,2 m
calculons la longueur d’onde :
g Τ2 2 π d
L= th
2π L
Applications numériques :
• Pour ( Τ = 6 s ) : ( L o = 56,2 m ) par itération numérique (ou l’abaque) on
r
obtient : ( L ≈ 40 m ) ⇒ ≈ 5
L
le tableau (voir cours) associé à ( θ = 120° ) est :
θ = 120
0 β
−1 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180
rL
0,5 0,25 0,26 0,27 0,28 0,31 0,35 0,41 0,50 0,60 0,73 0,87 0,97 1,00
1 0,18 0,19 0,19 0,21 0,23 0,27 0,33 0,43 0,57 0,76 0,95 1,04 1,00
2 0,13 0,13 0,14 0,14 0,17 0,20 0,26 0,46 0,55 0,83 1,07 1,03 1,00
5 0,08 0,08 0,08 0,09 0,11 0,13 0,16 0,27 0,53 1,01 1,04 1,03 1,00
10 0,06 0,06 0,06 0,07 0,07 0,09 0,13 0,20 0,52 1,13 1,06 0,98 1,00
Ce qui donne :
ΗA
K D ≈ 0,16 ≡
⇒
Ηo
( Η A = 0,32 m = 32 cm ) pour ( Τ = 6 s )
• Pour ( Τ = 4 s ) : ( L o ≈ 25 m ) par itération numérique (ou l’abaque) on
r
obtient : ( L ≈ 24 m ) ⇒ ≈ 8,6
L
Le même tableau associé donne par interpolation linéaire :
r L KD
5 0,16
8,6 ?
10 0,13
r
K D = 0,19 − 0,006 × ⇒
L
Η
K D = 0,19 − 0,006 × 8,6 = 0,1384 ≡ A ⇒
Ηo
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
Η A = 0,27 m pour ( Τ = 4 s )
• Pour ( Τ = 8 s ) : ( L o ≈ 100 m ) par itération numérique (ou l’abaque) on
r
obtient : ( L ≈ 57,5 m ) ⇒ ≈ 3,6
L
Le même tableau associé donne par interpolation linéaire :
r L KD
2 0,26
3,6 ?
5 0,16
r
K D = 0,3267 − 0,03334 × ⇒
L
Η
K D = 0,19 − 0,006 × 3,6 = 0,1684 ≡ A ⇒ Η A = 0,34 m pour ( Τ = 8 s )
Ηo
• Pour ( Τ = 12 s ) : ( L o ≈ 225 m ) par itération numérique (ou l’abaque) on
r
obtient : ( L ≈ 89,5 m ) ⇒ ≈ 2,3
L
Le même tableau associé donne par interpolation linéaire :
r L KD
2 0,26
2,3 ?
5 0,16
Η
K D = 0,19 − 0,006 × 2,4 = 0,1762 ≡ A ⇒ Η A = 0,35 m pour ( Τ = 12 s )
Ηo
En résumé :
Τ en sec 4 6 8 12
Η A en cm 27 32 34 35
L’énergie spécifique (énergie par unité de surface) est donnée par :
E=
ρ gΗ2
8
≈ 1226,25 ⋅ Η 2 en (J m2 ) ainsi :
Τ en sec 4 6 8 12
K D en % 13,84 16 16,84 17,82
( ρ g Η 2A 8 ) en J/m2 89 125 142 150
Pour ce spectre 4 vagues on peut estimer ( Η rms ) par : voir Ch05 HM
N 2
ρg ∑ Η i / N 2
E=
i =1
8
ρgHrms
=
8
( )
⇒ Hrms = 2 2 ⋅ m o car ( σ = mo )
De même on a :
• H1 3 = 4 σ = 4 m o • H = 2πm o ≈ 2,5 m o
• H1 10 = 5,1 m o • Hrms = 2 2 m o
par conséquent :
2
ρgHrms
≈
(89 + 125 + 142 + 150 ) = 126,5 J m 2 ⇒
8 4
Η rms = amplitude quadratique moynne ≈ 32 cm
et comme ( Hrms = 2 2 m o ) ⇒ ( m o = 128 cm 2 ) ⇒
( σ = équart quadratique moyen = m o = 11,3 cm )
σ est important vu le nombre de point (quatre) utilisé. On peut aussi
estimer les valeurs de Η 1 / 3 , H …etc. :
(H1 3 = 4σ = 45 cm) , (H ≈ 2,5σ = 28,2 cm) & (H1 10 = 5,1σ = 57,6 cm)
2
ρg Η A 2
en J m
8
Τ en s
Si on double « x » le point (A) est par conséquent plus abrité on s’y attend
donc à une amplitude moindre, en effet :
200
tgβ = = 1,333 ⇒ β = 53,13°
150
r 2 = 200 2 + 150 2 ⇒ r = 250 m
r 250
pour ( Τ = 6 s ) on a : ( L ≈ 40 m ) → = ≈ 6,25 soit
L 40
r
K D = f θ, β, = f (120° ; 53,13° ; 6,25 )
L
Le tableau précédent pour ( θ = 120° ) donne pour ( K D ) :
Interpolation linéaire
β
(r/L) 45° 53,13° 60°
5 0,09 0,11
10 0,07 0,07
Ainsi pour ( Τ = 6 s ) :
ΗA
K D ≈ 0,093 ≡ ⇒
Ηo
( Η A = 0,186 m = 18,6 cm ) pour ( x = 200 m )
contre ( Η A = 0,32 m = 32 cm ) pour ( x = 100 m )
Le fait d’avoir doublé l’allongement « x » de la jetée a pour effet de réduire
l’amplitude en (A) de 42%.
Si la parois (EF) est réfléchissante avec ( CR = 70% ) , l’amplitude au point
(A) sera obtenue en utilisant la loi de Descartes pour l’onde qui se réfléchie
sur la paroi (EF) «angle d’incidence sur EF = angle de réflexion» Le
maximum d’amplitude est obtenu en (A) quand l’onde diffractée
directement en (A) est en phase avec celle réfléchie sur (EF) qui bien
entendu provient de celle diffractée par le musoir vers (G) :
F
CR=70%
Le musoir diffracte directement
A
une onde en A, puis une autre est
b α/ diffractée en G où elle est
α réfléchie à 70% pour interférer
Normale G
à EF a avec la 1ière qui parvient en A
α 60° (supposées quelles sont en phase)
E O Musoir
50m
Diagramme de
Absorbeur Diffraction – Réflexion
Cr = R = 0 L’amplitude de l’onde
réfléchie en un point A
Cr = R ≠ 0 sera égale à l’amplitude
diffractée au point A/
que multiplie le
coefficient de réflexion
Cr du mur : par cette
A/ A approche on peut
Crête Crête réfléchie
diffractée développer la
configuration de
Onde incidente l’agitation dans un port
D’après Descartes l’angle d’incidence (αR) sur (EF) est égale à l’angle de
réflexion (αΙ) sur (EF) : α Ι = α R = α
• Calculons maintenant « a » & « b » ?
a b 200 − a
Nous avons : a + b = 200 m tgα = = = ⇒
100 50 50
400
•a= = 133,34 m
3 : r 2 = 100 2 + a 2 ⇒ r = 166,68 m
• b = 200 − 133,34 = 66,66 m
L’onde diffractée en (G) a pour amplitude :
β = α = 53,13°
θ = 120°
(r L ) = 2,47 car (L = 67,5 m) pour (Τ = 10 s)
2 0,14 0,17
5 0,09 0,11
Η
Ainsi ( Τ = 10 s ) : K D ≈ 0,147 ≡ G ⇒ ( Η G = 2 × 0,147 = 0,295 m = 29,5 cm )
Ηo
L’amplitude réfléchie par (EF) vers (A) est donc :
HR ( A ) = CR Η G = 0,70 × 0,295 = 0,21m = 21cm
L’amplitude maximale qui résultera en (A) est l’interférence de ces deux
ondes (supposées en phase pour avoir le maximum), soit :
Η A = 0,21 + 0,352 = 0,562 m = 56,2 cm ⇒
crête – creux = 2 × 0,562 = 1,124 m
Remarque :
Réellement en théorie linéaire on dispose d’un théorème puissant :
Théorème de superposition
« La somme de deux solutions est une solution »
autrement dit : η (M, t ) = ηDif (M, t ) + ηRél
Dif
(M, t ) ⇒
η (M, t ) = 0,352 cos ω t + 0,21cos(ω t − ϕ)
avec ω=
2 π 2 × 3,14
Τ
=
10
(
= 0,6283 Hz ou s −1 )
ϕ = le retard de phase pour que l’onde diffractée par le musoir puis
réfléchie par (EF) puisse atteindre le point de calcul (A) relativement
à l’onde qui est diffractée directement vers (A).
Ce déphasage peut être calculer connaissant donc la célérité de l’onde, en
effet nous avons :
Pour aller de (O : le musoir) à (A) l’onde nécessite le temps
c t OA = d(O, A )
Pour aller de (O ) à (A) en passant par (G) l’onde nécessite le temps
c t OGA = d(O, G) + d(G, A )
le retard temporel ( t o ) est alors donné par :
Η (i ) Comme si La
réfraction
Ligne de crête continue sur le
Image du Contour
imaginaire contour image
Analogue à
un miroir Barrière ↔ Cr
CR = 0
Réfléchissante
à 50%
100 m A Absorbantes
500 m
C R =50% CR = 0
300 m
CR = 0 CR = 0
CR = 0 x = 300 m Direction
Lignes de crête de l’onde
Incidentes Incidente
500 m
Clapotis
100 m partiel
A
C R =50% gaufré
300 m Revoir exercice N°1 sur
diffraction – réflexion ou
réfraction – réflexion
Erosion Navigation difficile & hasardeuse
100 m
A
C R =50%
α/ Normale x
M
α/ r rA 300 m
M y
α/ β θ
O
300 m
Nous avons :
y x 300 − x
( tgα / = = = ) or ( x + y = 300 ) ⇒
300 100 300
x x 4 300
= 1− ⇒ x =1 ⇒ x = = 75 m
100 300 300 4
comme ( x + y = 300 ) ⇒ y = 225 m
d’où
225 75
tgα / = = = 0,75 ⇒ α / = 36,87°
300 100
Il en résulte que :
2
rM = 300 2 + 225 2 ⇒ rM = 375 m
on veut calculer le coefficient de diffraction en M pour en déduire
l’amplitude de l’onde incidente en M :
pour ( θ = 90° ) on utilisera le tableau suivant
rM / 375
KMD
= f 90 °, β M , = f 90 °, α , = f (90° ; 36,87° ; 7,5 )
L 50
θ = 90
0 β
−1 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180
rL
0,5 0,31 0,31 0,33 0,36 0,41 0,49 0,59 0,71 0,85 0,96 1,03 1,03 1,00
1 0,22 0,23 0,24 0,28 0,33 0,42 0,56 0,75 0,96 1,07 1,05 0,99 1,00
2 0,16 0,16 0,18 0,20 0,26 0,35 0,54 0,69 1,08 1,04 0,95 1,02 1,00
5 0,10 0,10 0,11 0,13 0,16 0,27 0,53 1,01 1,04 1,05 1,02 0,99 1,00
10 0,07 0,07 0,08 0,09 0,13 0,20 0,52 1,14 1,07 0,96 0,99 1,01 1,00
β 30° 36,87° 45
r/L
5 0,11 0,13
10 0,08 0,09
On cherche donc :
ΗA r
KDA
≡ = f θ, β A , A = f (0 ; 56,31° ; 7,2)
HΙ L
β 45° 56,31° 60°
r/L
5 0,13 0,16
10 0,09 0,13
On trouve :
A
A ΗD A
KD ≡ = 0,1343 ⇒ Η D = 0,1343 × 3 = 0,403 m
HΙ
Schématisons le phénomène :
A
ΗD = 0,403 m ΗM = 0,3056 m
D
η(A )
D η(M)
β A α/
α/
Μ Résultante scalaire
des deux
β
composantes
α/
C Musoir
O
Calculons la période de l’onde :
2πd 2 × 3,14 × 6 g Τ2
L = 50 = L o th = L o
th ⇒ L o ≈ 78,5 m = ⇒
L 50 2 π
Τ ≈ 7 s la période de l’onde
La célérité de l’onde est donc :
L 50
c= = = 7,14 m s
Τ 7
On peut maintenant calculer le temps ( t A ) de propagation de l’onde pour
aller du musoir au point (A) :
r 360,55
OA = rA = c t A ⇒ t A = A = = 50,5 s
c 7,14
de même l’onde nécessite un temps ( t MA ) pour aller de (O) à (A) en
passant par (M) :
(OM + MA ) = c t MA = (375 + 125 ) car MA = 100 2 + 75 2 = 125 m ⇒
375 + 125
t MA = = 70 s
7,14
2π
Si l’oscillation en (O) est : η o = Η o cos t alors il résulte en (A) vu les
Τ
retards de propagation de ces deux ondes :
A t
ηR = 0,4946 Η o cos 2 π t − 51,83°
7
quand ces 2 ondes sont on phase c’est – à – dire :
t A
cos 2 π t − 51,83° = 1 alors Η R = 0,4946 Η o
7
et comme ( Η o = 3 m ) on obtient l’amplitude maximale en (A) :
A
ΗR = 0,4946 × 3 = 1,4838 m
Remarque :
En réalité si le mur réfléchissant (CD) n’est pas lisse « par exemple
ouvrages en blocs » la réflexion de l’onde se fait avec un retard de phase
( δ ) et dans ce cas le coefficient de réflexion s’écrit :
C R = CR e − i δ ici CR = 50%
il faut alors travailler en variables complexes.
∂ξ
(η = − h ) au 1ier ordre ?
∂x
4°) Montrer finalement que ξ(x, t ) & η(x, t ) vérifient l’équation d’onde :
∂2 ∂ 2 ξ 0
− gh =
∂ t 2 ∂ x 2 η 0
Application
5°) Nous considérons un canal de longueur ( l ), en ( x = l ) il est fermé
verticalement par une paroi fixe lisse et imperméable, alors que l’extrémité
( x = 0 ) est soumise à l’onde de marée :
η = A cos ω t
Montrer que :
ω
sin (l − x )
c c
ξ= A cos ω t
ωh ω l
cos
c
ω
cos (l − x )
c
η=A cos ω t
ω l
cos
c
où c est la célérité de l’onde longue.
En déduire que les périodes de résonances sont données par :
4l
Τn = ? où ( n = un entier)
(2 n + 1) g h
Application numérique :
calculer ( Τ0 ) en heures ? pour ( l = 100 Km ) & ( h = 8 m )
Dv
( 〈〈 g ) la 2ième équation donne alors
Dt
∂p ∂p
− − ρg # 0 ⇒ = −ρ g ⇒ p = − ρ g y + f (x, t )
∂y ∂y
or on a la surface libre : p = p o en y = h + η(x, t ) ⇒
p o = − ρ g (h + η) + f (x, t ) ⇒ f (x, t ) = p o + ρ g (h + η)
d’où
p = p o + ρ g (h + η − y )
2°) L’équation de conservation de la quantité de mou vement horizontale :
Du ∂u ∂u ∂u ∂p ∂u
ρ = ρ +u +v = − #ρ
Dt ∂t ∂x ∂y ∂x ∂t
car advection négligeable (théorie linéaire).
Mais nous avons :
Dξ ∂ ξ ∂ξ ∂ξ ∂ξ ∂u ∂ 2ξ
u= = +u +v # ⇒ #
Dt ∂ t ∂x ∂y ∂t ∂t ∂ t2
d’où
∂ 2ξ ∂p ∂ η(x, t )
ρ =− = −ρg ⇒
∂ t2 ∂x ∂x
∂ 2ξ ∂ η(x, t )
= −g
∂ t2 ∂x
Du Du ∂p
puisque ( ) est indépendante de (y) ; ( ρ =− ) ; c’est – à – dire que
Dt Dt ∂x
l’accélération horizontale est la même pour toutes les particules fluide dans
le plan ( x = constante ). Si le fluide possède un état tel que (u) est la même
dans ( x = Cte ) pour un instant ( t = t o ) , c’est – à – dire que : [ ∃ t = t o :tel
que u = u(x, t o ) ] alors [ u = u(x, t ) ∀t ] en particulier si le fluide part du repos:
∂u ∂p ∂ η(x, t )
ρ =− = −ρ g ⇒
∂t ∂x ∂x
t ∂ η(x, t )
u(x, y, t ) = −g ∫ dt + u(x, y, t o )
to ∂x
∂η ∂ ∂ξ
# − (h + η) en permutant les dérivées dans le temps et l’espace ⇒
∂t ∂ t ∂ x
∂ξ
η(x, t ) = − h
∂x
∂ξ
car quand il n’y a pas d’onde ( η = 0 ) on doit avoir ( = ξ = 0 ).
∂x
4°) On a démontré que :
∂ 2ξ ∂η ∂ξ
= −g & η(x, t ) = − h ⇒
∂ t2 ∂x ∂x
∂ 2ξ ∂ ∂ξ ∂ ∂ξ
= −g − h = g h ⇒
∂ t2 ∂x ∂x ∂ x ∂ x
∂2 ∂ ∂
−g h(x ) ξ(x, t ) = 0
∂ t
2 ∂ x ∂ x
c’est équation des ondes longues en profondeur variable.
Mais ici dans notre problème ( h = Cte : fond horizontal) on a alors :
∂2 ∂ 2
− gh ξ(x, t ) = 0 équation d’ondes longues à ( h = Cte )
∂ t2 ∂x 2
Dérivons maintenant cette équation d’onde par rapport à (x) à ( h = Cte ) et
∂ξ η(x, t )
puisque nous avons ( =− ) , nous obtenons :
∂x h
∂2 ∂ 2
− gh η(x, t ) = 0
∂ t2 2
∂x
5°) On considère maintenant le canal suivant :
x=0 x=l
η
x
Bassin semi – ouvert
l
∂ξ
η(x, t ) = − h ⇒
∂x
C ωh ω ωl ω
η(x, t ) = − cos x + tg sin x cos ω t
c c c c
or en ( x = 0 ) nous avons : ( η = A cos ω t ) on en déduit que
C ωh c
A= − ⇒C= − A
c ωh
il en résulte que :
ω
sin (l − x )
ξ(x, t ) =
c c
A cos ω t
ωh ω l
cos
c
avec ( c ≡ g h ) & ( 0 ≤ x ≤ l )
ω
cos (l − x )
c
η(x, t ) = A cos ω t
ω l
cos
c
la résonance aura lieu dans le canal quand le dénominateur de nos deux
expressions s’annule « dans ce cas ( ξ & η ) sont théoriquement infinies car
on a fait l’hypothèse que le fluide est parfait :
ωl ω l π πc
cos = 0 ⇒ n = + n π ⇒ ωn = (2n + 1) ≡ 2 π ⇒
c c 2 2l Τn
4l
Τn = période de résonance du mode « n » = avec (n = 0,1,2,L)
(2n + 1) gh
Application numérique pour ( n = 0 : mode fondamental) :
4l 4 × 100 ⋅ 10 3
Τ0 = = = 4,515 ⋅ 10 5 s = 12 h 32mn
gh 9,81× 8
c’est une période proche de l’onde de marée semi – diurne M2 (12h 25mn).
Les onde de marée sont effectivement des onde très longues :
L M2 = c Τ = Τ g h = 43920 × 9,81× 8 = 389 Km pour ( M2 ) dans ( h = 8 m )
Nous pouvons maintenant déterminer le champ de vitesse :
ω
sin (l − x )
∂ξ c c
u# ⇒ u (x, t ) = − A sin ω t où c = g h
∂t h ω l
cos
c
ω
cos (l − x )
∂u ω c
v=− y ⇒ v (x, t ) = y A sin ω t
∂x h ω l
cos
c
aux points où (u) est maximale (v) est nulle et vis – versa.
Remarque :
La formule donnant les périodes des modes résonants dans un canal (1D)
en théorie d’ondes longues (Shallow Water Waves : SWW) peut facilement
être déterminée (approche simpliste) en observant qu’à l’ouverture existe
un nœud alors qu’au fond (le mur) existe un ventre :
Bassins semi – ouverts
L4 l
h
h L2 L4
ETC…
Mode résonant (n = 2)
Nous avons alors :
L L L 4l
l = +n ⇒ l = (2 n + 1) ⇒ L n = ≡ c Τn = Τn g h ⇒
4 2 4 2n + 1
4l
Τn = cqfd
(2 n + 1) g h
Remarque :
Dans le cas des bassins fermés les modes de résonance sont donnés par :
l
Bassins fermés
Dans ce cas (des bassins fermés aux deux extrémités) aux mures on a des
ventres, ce qui se traduit mathématiquement par :
L L L 2l
l = +n ⇒ l = (1 + n) ⇒ L n = ≡ c Τn = Τn g h ⇒
2 2 2 1+ n
2l
Τn = où ( n ∈ )
(1 + n) gh
c’est les modes résonants dans les bassins fermés de longueur ( l ).
Complément
Déformation d’une onde au cours de sa propagation en 2D
♦ Onde au premier ordre d’approximation :
/
A
z A
η
x
h dx
/
B B
Equation de continuité :
∂Q ∂Q
dτ = Q ⋅ d t − Q + d x ⋅ d t = d xd t
∂x ∂x ∂Q ∂S
⇒ + =0
∂S ∂ x ∂ t
dτ = dt ⋅ dx
∂t
1 ∂p Du 1 ∂p Dw
Equation dynamique : =− =− −g
ρ ∂x Dt ρ ∂z Dt
L’intumescence ayant une faible hauteur, la vitesse verticale w est
négligeable. La deuxième de ces équations montre que répartition des
pressions est hydrostatique, on peut écrire : p = ρg (η − z )
si l’origine de l’axe vertical est pris á la surface libre. Alors la première
∂u ∂u 1 ∂p ∂η
équation donne : u + =− = −g
∂x ∂t ρ ∂x ∂x
Si le fluide est déjà animé d’une vitesse uniforme parallèle á l’axe des x,
animons les axes de la même vitesse de sorte que u ne représente que la
vitesse des particules fluides due á au passage de l’onde. Comme u est
faible en première approximation nous pouvons négliger le terme uu x
correspondant á un carré de vitesse devant le terme u t linéaire en u.
∂u ∂η
L’équation dynamique devient : +g =0
∂t ∂x
Equation de propagation :
Si h est la profondeur d’eau moyenne et B la largueur du canal on a :
Q = u ⋅ S = u ⋅ (h + η) ⋅ B
puisque par définition d’une onde de translation u est la même en tout point
de la section S. L’équation de continuité s’écrit alors :
∂u
(h + η) B + u ∂ η B + ∂ η B = 0
∂x ∂x ∂t
Mais comme η est petit devant h, et comme u est petit ainsi que η x , on
∂u ∂η
peut écrire en première approximation : h + =0
∂x ∂t
En dérivant cette équation par rapport á t et l’équation dynamique par
rapport á x et en combinant, on obtient l’équation de propagation :
∂ 2η 1 ∂ 2 η ∂ η 1 ∂ η ∂ η 1 ∂ η
− = m ⋅ ± =0
gh ∂ t ∂ x gh ∂ t
∂ x 2 gh ∂ t 2 ∂ x
C’est une équation d’onde dont la solution est du type :
η = f (x − ct ) + g(x + ct ) en posant c = gh
c est la célérité [vitesse de phase: dite célérité] de l’onde en effet :
te dx
ϕ = x m ct = C ⇒ dϕ = dx m cdt ≡ 0 ⇒ dx = ±c ⋅ dt ⇒ c = ±
dt
♦ Onde au deuxième ordre d’approximation :
La solution précédente correspond á des ondes qui se propage sans se
déformer. Mais en réalité la célérité est plus grande là où la profondeur est
plus grande ; les particules fluides qui sont situées au sommet de l’onde
vont plus vite que les autres : l’onde doit donc se déformer au cours de sa
propagation.
Pour étudier la déformation du profil de l’onde soyons plus exigeant sur les
approximations. D’abord ne négligeons plus η devant h dans l’équation de
∂
continuité, d’où : [u(h + η)] + ∂ η = 0
∂x ∂t
Si la fonction η(x, t ) se propage avec la célérité c, elle est de la forme
∂η ∂η ∂η ∂η ∂x ∂η
η(x − ct ) d’où : = −c car = = −c & d(x − ct ) = dx − cdt
∂t ∂x ∂t ∂x ∂t ∂x
∂
l’équation de continuité devient : [u(h + η) − cη] = 0 son intégrale est :
∂x
η η
u=c⋅ si η 〈〈 h alors u = c ⋅
h+η h
compte tenu du fait que u = 0 si η = 0 c’est – á – dire s’il n’y a pas d’onde
qui induit l’écoulement.
2
1 η3 h2 ∂ η
η (1 − K ) +
2
+ =0
2 h 6 ∂ x
Pour préciser la valeur de la constante K désignons par η0 la surélévation
maximale de l’onde solitaire ; de ce fait η x = 0 en η0 = 0 , la relation se
2
∂ η 3η 2
transforme en : = (η0 − η)
∂ x h 3
A partir de cette relation on peut énoncer deux résultats. D’une part en
∂ 2η 3η
dérivant par rapport á x on obtient : = (2η0 − 3η)
∂ x2 2h 3
2η 0 /3 η0 2
x Cette dérivée s’annule en η = η0 qui
3
h représente donc l’ordonnée du point
d’inflexion de la trace de la surface libre.
de l’onde solitaire est obtenue en
remplaçant ( η xx ) par son expression dans l’équation générale donnant c ,
il vient: c = g (h + η 0 ) cette formule a été déjà trouvée par Rayleigh: la
célérité est une fonction de l’amplitude de l’onde. Le profile de l’onde
s’obtient ensuite par intégration : La hauteur η0 au – dessus de laquelle
l’onde solitaire déferle est approximativement η 0 = 0,82 ⋅ h . Quand η0
n’est pas trop près de la limite du déferlement, le profil peut être représenté
par : la longueur d’onde étant infinie :
−2
x 3 η0 x 3η0
x 3η 0
η ⋅ ch 2 = η0 ou bien η = 4η 0 e h h 1 + e h h
2 3
h
4 η0h 3
h
L ≈ 2π h 3η0
3
( x 〈 0)
( x 〉 0)
( x = 0)
Montrer que le coefficient de réflexion (rapport de l’amplitude de l’onde
réfléchie à l’amplitude de l’onde incidente) en eau peu profonde ainsi que
le coefficient de transmission (rapport de l’amplitude de l’onde transmise à
l’amplitude de l’onde incidente) sont donnés respectivement par :
b c − b1c 1
• R= o o
b o c o + b1c 1
? où
2 boc o
• T=
b o c o + b1c 1
( c o = g h o ) & ( c 1 = g h1 ) sont les célérités des ondes de gravité en
eau peu profonde respectivement dans les deux domaines.
( x 〈 0) Domaine (2)
Domaine (1) ( x 〉 0)
( x = 0)
A + B = C
K b1 h1 h o h1 b1 c b ⇒
A − B = k b h C = C= 1 1 C
o o h1 h o b o c ob o
c b C 2 c ob o
2 A = 1 + 1 1 C ⇒ T = = cqfd
c ob o A c o b o + c 1b1
ière
et la 1 équation donne :
B C
( A + B = C ) → 1+ = ⇒ 1 + R = T ⇒ R = T − 1 donc
A A
2 c ob o B c b − c 1b1
R= −1 ⇒ R = = o o cqfd
c o b o + c 1b1 A c o b o + c 1b1
Remarque 1 :
Si la largueur du canal est constante ( b o = b1) c’est qu’on a qu’une
discontinuité brusque de la profondeur, on a :
2co 2 ho
T= =
c o + c1 h o + h1
c − c1 ho − h1
R= o =
c o + c1 ho + h1
Remarque 2 :
Puisqu’on a supposé que le fluide est parfait nous devons vérifier le
principe de conservation d’énergie, on rappelle que :
nE ρ g H2 L n ρ g H2 L ρ g H2
P= b (en W) avec E = ⇒P = b = n cb
T 8 T 8 8
où
1 2k h 1
n = 1 + qui en eau profonde donne : n o = n1 =
2 sh 2 k h 2
Exercice N°25 :
On a élaboré et développé la théorie d’ondes longues dans l’exercice N°23
& N°24; on se pose maintenant la question de savoir dans quelle limite ces
résultats sont – ils valables par cet approche théorie :
• Ce qui revient à se demander dans quelle limite peut – on admette
une distribution de pression hydrostatique ?
et
• Dans quelle limite cette hypothèse est acceptable physiquement ?
• Quand peut – on accepté une approche linéaire ?
Solution exercice N°25 :
Nous avons l’équation de conservation de la quantité de mouvement selon
la verticale ( Oy ) qui s’écrit pour un fluide parfait :
Dv ∂p → s
ρ =− − ρ g Qté Mment suivant l’axe ( Oy // g )
Dt ∂y
y
po η(x, t )
h
r
h g
0 x
O
Quand on néglige l’accélération verticale des particules fluides devant le
champ de pesanteur (g), nous obtenons une distribution hydrostatique de
pression c’est – à – dire :
p − p o = − ρ g (h + η − y )
maintenant on va tenir compte de cette accélération verticale pour estimer
son effet sur la distribution de pression :
y+η
∂p Dv Dv
= −ρ g − ρ ⇒ p − p o = − ρ g (h + η − y ) − ∫ ρ dy
∂y Dt y D t
on veut que l’effet de cette accélération soit négligeable devant (g), soit :
y + η Dv
∫ ρ dy 〈〈 [ ρ g (h + η − y )]min pour ( 0 ≤ y ≤ h )
y D t
max
or
[ ρ g (h + η − y )]min = ρ g η
Ecole Hassania des Travaux Publics 1 Zorkani Mohammed
Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
et
y + η Dv Dv
∫ ρ dy = ρ {(h + η − y )}max = ρ β (h + η)
y D t D t max
max
ainsi
Dv
β (h + η) 〈〈 g η où β =
D t max
cherchons l’ordre de grandeur de ( β ) :
on a :
∂η η η L
v≈ ~ = car ( L = Τ g h ⇒ Τ = )
∂t Τ (L / g h ) gh
ainsi
∂v v η η η gh
β≈ ~ ≈ = =
∂t Τ Τ2 (L2 / g h) L2
on veut que :
η gh h
β (h + η) 〈〈 g η ⇒
2
(h + η) 〈〈 g η ⇒
2
(h + η) 〈〈 1 ⇒
L L
( h (h + η) 〈〈 L2 ) et comme ( η 〈〈 h ) ⇒ ( h 〈〈 L )
La théorie d’ondes longues (ou distribution hydrostatique la pression)
«SWW» n’est acceptable que si la profondeur d’eau est négligeable devant
la longueur d’onde . Dans la littérature on désigne souvent la fraction de (h)
par (L) par le rapport d’aspect :
échelle de variation horizontal h
Rapport d' aspect = δ = = 〈〈 1
échelle de variation vertical L
C’est le cas des ondes de marée ; des tsunamis & des ondes de crue
(inondations) : ce type de modèle est désigné également par modèle de
Saint – Venant où modèle de Serre (dans la littérature francophone) :
la géohydrodynamique tridimensionnelle devient par conséquent
bidirectionnelle ce qui simplifie énormément les modélisations
analytique ou numérique de ces types d’écoulement
∂ ∂
〈〈u
∂x ∂t
Or pour les équations d’onde on a une dépendance en ( x − c t ) , soit :
f = f (φ) avec φ = ( x − c t ) & c = gh
alors
∂f df ∂f df
u =u et = − gh
∂x dφ ∂t dφ
∂f ∂f df df
u 〈〈 ⇒ u 〈〈 c ⇒ u 〈〈 c
∂x ∂t dφ dφ
la théorie linéaire est utilisable si la vitesse des particules fluide est
négligeable devant la célérité de l’onde.
Exercice N°26 :
Une photographie aérienne d’une côte montre la présence de deux
systèmes d’onde, l’un a les lignes de crêtes distants de (70m) et l’autre
plus compliqué avec des lignes crêtes distants de (14m). En chronométrant
le déferlement des ondes longues sur la plage on trouve une période
moyenne de (10s).
• Quelle est la profondeur d’eau dans la zone d’observation ?
• Quelle est la période des courtes longueurs d’onde ?
Résumons
Les processus qui affecte la houle au cours de sa propagation
du large vers la côte (eaux peu profondes) sont :
1. Réfraction
2. Shoaling (effet de profondeur)
3. Diffraction
4. Dissipation due au frottement
5. Dissipation due à la percolation
6. Déferlement
7. Action locale due au vent (mer au vent)
8. Interaction onde – courant
9. Interaction onde – onde (effet non linéaire & couplage)
Exercice N°27 :
Une onde de gravité de (12s) se propage normalement à la côte . Dans les
eaux profondes elle une amplitude de (1m).
• Aux profondeurs relatives [(d/Lo=0,5) & (/Lo=0,1)] trouver les
valeurs de la vitesse horizontale maximale (umax) à la surface
libre, à la mi – profondeur et sur le fond ?
• Se même calculer l’amplitude de l’onde à ces emplacements ?
Exercice N°28_ :
Une onde tsunamis a une amplitude crête – creux de (2m) dans une eau
profonde de (2000m). Si la réfraction cause une convergence des
orthogonales, soit une réduction de leur espacement d’un facteur de 2
pour une profondeur de (20m).
Quelle est la puissance par unité de largeur le long de la ligne de crête à la
profondeur de (20m) ?
B2 Orthogonales
② d 2 d = 20 m
2
ρ g H22 L 2
Ε2 = en (J m)
8
B1
① d1 d1 = 2000 m
nΕ n Ε n Ε
Ρ= ⋅ B = Cte ⇒ 1 1 ⋅ B1 = 2 2 ⋅ B 2 ⇒
Τ Τ Τ
2 2
n1 H1 L1B1 = n 2 H 2 L 2B 2 ⇒
Η2 n1 L1 B1 B1
= avec ici =2
Η1 n2 L 2 B2 B2
1 2k d 1 2k d
n=1 + ⇒ n = 1 + ≈ 1 → ( n1 = n 2 = 1)
2 sh 2 k d 2 2 k d
mais comme :
L1 Τ g d1 d1
L = Τ gd ⇒ = =
L 2 Τ g d2 d2
14 12
Η2 L1 B1 d1 B1
d’où # =
Η1 L2 B 2 d 2 B
2
Remarque :
On observe que pour les ondes longues l’évolution de l’amplitude de l’onde
se fait conformément à la loi simple :
14 12
d B
Η = Η o o o la période n’y figure pas
d B
une diminution de ( d ) ainsi d’une convergence des orthogonales (réduction
de B ) sont mutuellement responsable d’une augmentation de l’amplitude
de l’onde ( Η ) en : ( d − 1 4 ) et ( B − 1 2 ).
Application numérique :
14
Η 2 2000
= (2)1 2 = 4,472 ⇒ Η 2 = 2 × 4,472 = 8,94 m
Η 1 20
Nous constatons que ce type d’onde atteint des amplitudes importantes (ici
de l’ordre de 9m dans une eau de 20m) sans qu’elle ne déferle « le critère
de Munk du déferlement est ( Η d ≈ 0,78 ): on a le rapport ( Η d ≈ 0,45 ) ».
On remarque également que c’est l’effet de la bathymétrie qui prédomine
sur la réfraction pour gonfler l’onde (Shoaling), d’où le danger de ce type
d’onde et les dommages qu’elles peuvent avoir sur les aménagements du
littoral et des structures portuaires (c’est le cas des côtes Japonaises et du
Sud du continent Asiatique qui sont souvent frappés par des secoues).
n2 Ε 2 ρ g H 22 L 2 ρ g H 22 L 2 2
L 2 ρ g H2
Ρ2 = = n2 = n2 = n 2c 2
Τ 8Τ 8Τ Τ 8
ρ g H22 ρ g H 22
ainsi Ρ2 = c 2 car ( n 2 = 1 : onde longue) ⇒ Ρ2 = g d2
8 8
Application numérique :
10 3 × 9,81 × (8,94 )2
Ρ2 = × 9,81 × 20 # 1412 KW m ≈ 1,4 MW m
8
On a donc une grande puissance par mètre de largeur comparée à celle de
la houle, ce qui justifie la discussion précédente : destruction presque
totale des ouvrages maritimes (comme les digues à talus…), destruction
des magasins & hôtels (toutes constructions d’aménagement touristiques
ou portuaires), emportement des caissons, des crues …et surtout elle fait
des victimes. Ce genre d’onde peut également se produite par glissement
des montagnes sous – marines ou par des conditions météorologiques
(cyclones, anticyclones) mais avec une amplitude (quelques dizaines de
centimètres) plus faible dans la zone de création.
Pour le voir prenons une onde dont l’amplitude ( Η o = 50 cm à 1m) de
période ( Τ = 5 mn ) la puissance mise en jeu pour ( d1 = 3332 m qui est la
profondeur moyenne de l’océan atlantique & d 2 = 1m ) (on supposera une
réduction par réfraction de l’espacement entre orthogonales d’un facteur 4
et que les autres données restent inchangés) est :
14 12 14
d Bo 3332
Η = Η o o ⇒ Η = Η o (4 )1 2 = 15,20 Η o ⇒
d B 1
• Η = 07,6 m pour Η o = 0,5 m
• Η = 15,2 m pour Η o = 1m
il faut noter que s’il existe un courant local (dû à la houle ou à l’embouchure
d’une rivière dans la zone côtière) s’opposant à la propagation de l’onde
celle – ci sera encore plus amplifiée par « interaction onde – courant : voir
exercice N°20 ». La puissance mise en jeu est { Ρ = (1 8) ρ g H 2 g d }; soit
Ρ # 222 KW m pour Η o = 0,5 m
Ρ # 887 KW m pour Η o = 1m
Notons que la conservation de la puissance ( ΡB = (1 8) B ρ g H 2 g d )
donne une variation de ( Η ) selon la loi :
1 8 Ρo B o 8 Ρo Bo
ρ g H 2 g d B = Ρo B o ⇒ H 2 = =
8 ρ g g d B ρ g 3 2 d1 2 B
8 ΡoB o 1
Η=
3 2 14
ρg d B
2 k o2 ko 4π 2
µ = ⇒ µ= =
2 π d 2 π d 2πd
sh 2 sh g Τ 2 sh
L L L
qui pour les ondes longue donne :
2π 1 1
µ=
g Τ d1 2
Les grands longueurs d’onde sont moins amortis que les courtes.
Comme l’énergie est proportionnelle à l’amplitude au carrée :
ρgH 2
alors H = Η o e − Γ t c – à – d : Γ = −
1 dH
Em =
8 H dx
avec ( x = c g t car l’énergie se propage à la vitesse de groupe) ⇒
− Γ x cg
( t = x c g ) ⇒ H = Ηoe ⇒ ( γ = Γ c g = Γ 2 c ) : H = Ηoe−γ x
• Le run – up :
Kaplan (1955) propose les formules empiriques suivantes pour calculer le
run – up sur les talus de pente 1 et 1 :
30 60
− 0,316
R
H
H
= 0,381 ⋅
L
pour la pente 1
30
( )
− 0,315
R
H
H
= 0,206 ⋅
L
pour la pente 1
60
( )
• Vitesse de projection d’eau :
La vitesse u de projection sur une paroi est donnée par :
u = C ⋅ gh
C est un coefficient qui dépend la nature de la paroi :
0,7 ≤ C ≤ 2
• 0,7 pour une paroi à fort frottement (rugueuse et poreuse)
• 2 pour une paroi lisse (de faible frottement)
Prenons une valeur caractéristique de la profondeur ( h ≈ 1m ) et pour un
coefficient ( C ≈ 1,5 ) alors :
u ≈ 1,5 ⋅ g h = 1,5 × 9,81× 1 = 4,7 m s
Tsunamis run – up
Exercice N°29 :
Une onde ayant la période (10s) approche une côte normalement, dans
une profondeur d’eau de (6m) rencontre une jeté verticale. Si l’amplitude
crête – creux de l’onde au large est de (2m) :
• Trouver le maximum de vitesse horizontale et verticale ?
• Trouver les déplacements des particules fluides à la surface libre
et au fond ?
Supposer pour cela qu’on a un clapotis total (onde stationnaire pure :
réflexion totale sur la jeté).
on a alors :
2πd g Τ2
L = L o th où L o =
L 2π
9,81 × 10 2 d 6
d’où Lo = = 156,2 m ⇒ = = 0,0384
2 × 3,14 L o 156,2
On en déduit que :
d d 2πd 2πd 2πd H
th sh ch
Lo L L L L Ho/
0,0384 0,0891 0,4691 0,5312 1,1324 1,075
On signale que par définition :
H
= coefficient de Shoaling = K S
/
Ho
Ho/
= coefficient de Réfraction = K R
Ho
Η o/ est une amplitude « apparente » due à la réfraction uniquement & Η o
l’amplitude de l’onde au large (en eau profonde) « d L 〉 0,5 ».
En effet :
Lo
K S ≡
Η Lo Bo H Ho/ 2nL
= = = K S K R te que
Ηo 2nL B Ho/ Ho Bo
K R ≡
B
H Lo Bo
KS = ≡ = 1,075 (tableau) car K R ≡ = 1 (incidence normale)
H/
o
2nL B
donc pas de réfraction ( Η o/ = Η o = 2 m ) ⇒
H
= 1,075 ⇒ Η = 2 × 1,075 = 2,15 m
Ho
le champ de l’écoulement (champ de vitesses) est donné par :
→ Η g ch k (z + h)
v ≡ grad Φ avec Φ (x, z, t ) = − Ι sin(ω t ) cos(k x )
v
ω ch kh
il en résulte que :
∂Φ Η g ch k (z + h)
u(x, z, t ) =
= −k Ι sin(ω t ) sin (k x )
∂x ω ch kh
mais d’après la relation de dispersion :
sh (k d) ω2
ω = g k th (k d) = g k
2 1
⇒ = ⇒
ch (k d) ch (k d) g k sh (k d)
2 π Η Ι ch k (z + h)
u (x, z, t ) = − sin(ω t ) sin(k x )
Τ sh (k d)
On cherche les vitesses maximales à la surface libre et au fond :
Ainsi on obtient la vitesse maximale pour ( sin(ω t ) sin(k x ) = ±1) :
2πΗΙ
• → u max (0 ) =
1
2 π Η Ι ch k (z + h) Τ th (k d)
u max (z ) = :⇒
Τ sh (k d) 2πΗΙ
• → u max (− h) =
1
Τ sh (k d)
De même pour la vitesse verticale :
2 π Η Ι sh k (z + h)
v (x, z, t ) = − sin(ω t ) cos(k x )
Τ sh (k d)
qui est maximale si ( sin(ω t ) cos(k x ) = ±1) :
2 πΗΙ
2 π Η Ι sh k (z + h) • → v max (0 ) =
v max (z ) = :⇒ Τ
Τ sh (k d)
• → v max (− h) = 0
Pour les déplacements (en théorie linéaire) :
∂ξ ch k (z + h)
u= ⇒ ξ = ∫ u dt = Η Ι cos(ω t ) sin(k x )
∂t sh (k d)
∂ε sh k (z + h)
v= ⇒ ε = ∫ v dt = Η Ι cos(ω t ) cos(k x )
∂t sh (k d)
ce qui donne (en surface « z = 0 ») & (au fond « z = −h ») les déplacements
maximaux respectivement horizontal et vertical :
ΗΙ
• → ξ max (0 ) =
ch k (z + h) th (k d)
ξ max (z ) = Η Ι ⇒
sh (k d) ΗΙ
• → ξ max (− h) =
sh (k d)
sh k (z + h) • → ε max (0 ) = Η Ι
ε max (z ) = Η Ι ⇒
sh (k d) • → ε max (− h) = 0
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η(x, t )
z
+ ΗΙ
2ΗΙ
x
− ΗΙ
h
z = −h
Remarque : L2 L2 L4
L’oscillation de la surface libre s’obtient également par superposition, soit :
H H
η(x, t ) = Ι cos(ω t − k x ) + Ι cos(ω t + k x ) = H Ι cos k x ⋅ cos ω t
2 2
l’amplitude du clapotis parfait est deux celle de l’onde incidente, ce qui se
traduit par une surpression sur le mur.
En effet nous avons selon le théorème de Bernoulli – Lagrange pour un
écoulement non permanent et irrotationnel
1 ∂ Φ ∂Φ
2 2
p ∂Φ
+ + g z + + = 0 en théorie linéaire ⇒
2 ∂ x ∂x ρ ∂t
1 ∂Φ Η g ch k (z + h)
η=− or Φ (x, z, t ) = − Ι sin(ω t ) cos(k x ) alors :
g ∂ t z =0 ω ch kh
1 ∂Φ
η=− = Η Ι cos(ω t ) cos(k x )
g ∂ t z =0
L
• Les ventres sont donnés par cos(k x ) = ±1 ⇒ x = n
2
L L
• Les nœuds sont donnés par cos(k x ) = 0 ⇒ x=n +
2 4
∂Φ
La détermination du profil de pression se fait par : p = −ρ g z − ρ
∂t
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Exercice N°30 :
Soit un canal à houle dont la section change brusquement en ( x = 0 ).
Le canal des deux côtés de ( x = 0 ) est rectangulaire, mais la largeur est
(b) pour ( x 〈 0 ) et ( b o ) pour ( x 〉 0 ) . Si une onde de gravité progressive est
incidente du côté ( x 〉 0 ) sur la singularité (discontinuité de largeur), il en
résulte une onde réfléchie dans le domaine ( x 〉 0 ) et une autre transmise
dans le domaine «la baie» ( x 〈 0 ).
Onde incidente
Onde transmise
b bo
Onde réfléchie
Onde réfléchie
Domaine ( x 〈 0)
« la baie »
Rectangulaire Domaine ( x 〉 0) x
x = −l x=0
• Montrer que le coefficient d’agitation [rapport de l’amplitude au point
considéré à l’amplitude incidente] en ( x = − l ) est donné par :
η(− l ) 2 1 b
R = = où ε = 1 − ?
A (1 − 2 ε )2 + 4 ε (1 − ε ) cos 2 (k l ) 2 b o
• En déduire les périodes de résonance (compare les à l’exercice N°23) ?
Nous avons alors comme la variation selon la verticale ne joue aucun rôle :
( )
η (x, t ) = A e i k x + B e − i k x e − i ω t pour (x 〈 0 )
1
( )
η 2 (x, t ) = C e i k x + D e − i k x e − i ω t pour (x 〉 0 )
On signale que dans cette exercice la continuité de la pression :
∂Φ
p − −ρgz − ρ en ( x = 0 )
∂t
revient à écrire que l’élévation de la surface ( η ) est continue ; en effet :
∂Φ chk (z + h)
= − i ω Φ (x, z, t ) = − i ω η(x, t ) Z(z ) où Z(z ) =
∂t ch kh
ainsi η(x, t ) & le débit Q v doivent être continues en ( x = 0 ), ce qui donne :
A + B = 2 C e − i k l cos k l
(Ι) car
b o (A − B ) = 2 i b Ce − i k l
sin k l
η 2 (x, t ) = 2 C e − i k l cos k (x + l ) e − i ω t
qui résulte du fait que le fond ( x = − l ) est imperméable, c’est – à – dire :
∂ Φ2 ∂η
u 2 (− l, z, t ) = = − i k Φ 2 (− l, z, t ) = − i k Z(z ) 2 =0 ⇒
∂ x x=− l ∂x
x=− l
∂ η2
=0
∂ x x=− l
on a alors :
η2 (− l ) = 2 C e − i k l e − i ω t
mais d’après le système ( Ι ) on a :
b
2A = 2 C e − i k l cos k l + i sin k l ⇒
bo
b
2A = cos k l + i sin k l η 2 (− l )
bo
ainsi
η 2 (− l ) 2 bo
=
A b o cos k l + i b sin k l
En posant :
1 b
ε= 1 −
2 b o
Nous obtenons :
∗
η(− l ) η 2 (− l ) η 2 (− l )
R = ≡ ⇒
A A A
2
R = cqfd
(1 − 2 ε )2
+ 4 ε (1 − ε ) cos (k l )
2
Exercice N°31 :
Tracer une orthogonale (rayon) d’une onde de gravité incidente sur une
bathymétrie parallèle et uniforme sous un angle ( α o = 60° ) le contour en
question est donné par :
d
= 0,5 ; 0,2 ; 0,1 ; 0,05 ; 0,02 ; 0,01
Lo
Si l’onde incidente est de période (10s), calculer le rapport de l’amplitude
crête – creux de l’onde le long de l’orthogonale à celle incidente ?
La normale
Le large : eaux profondes
αo
d 0,5
=
Lo B
0,2 α
0,1
Orthogonale x
0,05
0,02 Isobathe
Ligne de crête
0,01 α
Déferlement
Côte (Terre)
Nous avons :
sin α c (d) 2πd
= th (k d) = th
L
= = loi de Snell (Descartes)
sin α o L o co L
Η c go cos α
= d’après le conservation de l’énergie
Ηo cg cos α o
avec
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L c go n o L o
c g = vitesse de groupe = n c où c = ⇒ =
Τ cg nL
1 2k d 1 2π
n= 1 + & n o = avec k =
2 sh 2 k d 2 L
( α ) est l’angle entre l’orthogonale et la normale à la ligne isobathe (comme
en optique : la normale au dioptre) {ou bien c’est l’angle la ligne de crête et
la ligne isobathe}.
On calcule ( d L ) par la relation de dispersion :
2πd d d d g Τ2
L = L o th ⇒ = th 2 π où L o =
L L o L L 2π
Exercice N°32 :
Une orthogonale est dirigée vers le large et fait un angle de (45°) avec la
ligne de côte la où la profondeur relative est ( d L o = 0,01).
En supposant que la bathymétrie est parallèle à la ligne de côte , Quelle
est la plus grande profondeur ( d L o ) abordée par cette orthogonale ? .
Cet phénomène est rencontré en optique géométrique (réflexion totale) on
le désigne par l’Incidence de Brewster .
Dans la littérature anglophone ces ondes sont désignées par ondes de
coin (Adge Waves).
90° Normale
② d
=?
Lo C’est un
problème
Orthogonale (rayon) analogue
physiquement
Isobathes à l’émergence
rasante en
optique
① d
= 0,01 géométrique
Normale à Lo
45° l’isobathe
Nous avons :
sin α 1 L1 c 1 2πd
= = avec L = L o th
sin α 2 L 2 c 2 L
ici on a :
α1 = 45° α 2 = 90°
d2
d1 &
=?
L = 0,01
o Lo
d’où
d d
L o th2 π 1 th2 π 1
sin 45° L1 L1 2
= = =
sin 90° d d 2
L o th2 π 2 th2 π 2
L2 L2
d d d
mais 1 = 0,01 ⇒ 1 = 0,04032 & th2 π 1 = 0,248
Lo L1 L1
il en résulte que :
d 0,248
th2 π 2 = = 0,35073 ⇒
L2 2 2
d2
= 0,0583
L2
d’où
d2 d2 d
= th2 π 2 = 0,0583 × 0,35073 = 0,02045
Lo L2 L2
car
2πd d d d g Τ2
L = L o th ⇒ = th 2 π où L o =
L L o L L 2π
Onde 2
Onde 3
Onde 1
Onde 4
Exercice N°33 :
Une onde de gravité de période (7 s) et d’amplitude crête – creux (Ho = 2m)
au large se propage sur une bathymétrie uniforme et parallèle, l’angle
d’incidence au large (eau profonde) est (ααo = 60°).
Pour étudier la réfraction de cette onde puis son déferlement , on se
propose de remplir le tableau suivant :
h (m) L (m) n c (m/s) KS α (degré) KR H/Ho H (m) H/L
100 76,53
50 76,53
28 75,10
19,13 71,41
15 ?
10 59,74
5 45,70
3,82 40,57
3,0 36,41
2,0 30,17
1,0 21,60
0,77 19,00
N’oublier pas de calculer la longueur d’onde (L) pour la profondeur
(h=15m), pour se faire on propose d’utiliser (pour se familiariser avec) par
exemple l’algorithme itératif suivant :
2 πh
L 2 i + 1 = L o th
L2i
pour ( i = 0,1, 2, 3 L etc )
2 L 2 i + 1 +L 2 i
L2i + 2 =
3
• Une fois le tableau remplie déterminer la zone de déferlement en
utilisant le critère théorique de Miche & celui de McCowan (la hauteur
limite d’une onde solitaire, selon McCowan, est donnée par) :
Η
γ= ≈ 0,78 )
h max
• Comparer ces deux critères ?
i 0 1 2 3 4 5
L 1 =64,50 L 3 =67,32 L 5 =67,59 L 7 =67,62 L 9 =67,62 L 11 =67,62
L(m)
L 2 =68,50 L 4 =67,71 L 4 =67,63 L 8 =67,62 L 10 =67,62 L 12 =67,62
Ainsi on a :
( L = 67,525 m ) pour ( h = 15 m ) & ( Τ = 7 s )
Rappelons que :
1 2k h 2π
n= 1 + avec ( k = )
2 sh 2 k h L
2 πh 2 πh gΤ
L = L o th ⇒ c = c o th avec (co = )
L L 2π
Lo
KS =
2nL
c cos α o
α = Arc sin sin α o : K R =
co cos α
Η
nous avons : = K S KR ⇒ Η = K S KR Ηo
Ηo
Η
en déduit en suite par le calcul car ( Η & L ) sont connus.
L
Critère de Critère de
Miche McCowan
h(m) L(m) n c (m/s) KS α0° KR H/Ho H(m) H/L th (kh) /7 H/h
100 76,5 0,500 10,93 1 60,0 1 1 2 0,0261 0,1429 0,02
50 76,5 0,500 10,93 1 60,0 1 1 2 0,0261 0,1428 0,04
28 75,10 0,5433 10 ,73 0,9683 58,2 0,9741 0,9432 1,89 0,0252 0,1402 0,0675
19,13 71,41 0,6164 10,20 0,9323 53,9 0,9212 0,8588 1,72 0,0227 0,1333 0,0899
15 67,63 0,6724 9,66 0,9172 49,9 0,8810 0,8081 1,62 0,0223 0,1263 0,108
10 59,74 0,7606 8,55 0,9166 42,7 0,8248 0,7560 1,51 0,0253 0,1118 0,151
5 45,70 0,8713 6,52 0,9808 31,1 0,7642 0,7495 1,50 0,0328 0,0852 0,30
3,82 40,57 0,8999 5,80 1,023 27,4 0,7505 0,7678 1,54 0,0380 0,0759 0,4031
3,0 36,41 0,9207 5,20 1,068 24,3 0,7407 0,7911 1,58 0,0434 0,0680 0,5267
2,0 30,17 0,9466 4,31 1,158 20,0 0,7294 0,8446 1,68 0,0560 0,0563 0,84
1,0 21,60 0,9729 3,09 1,348 14,2 0,7182 0,9681 1,94 0,090 0,0404 1,94
0,77 19,00 0,9792 2,71 1,435 12,4 0,7155 1,027 2,05 0,1080 0,0356 2,6623
Exercice N°34 :
Une brise – lames droite et longue est construite dans une mer où la
profondeur d’eau est essentiellement constante et égale à (10,67m).
Une onde de période (12s) et d’amplitude crête – creux (1,22m) approche
normalement cette structure.
Un ouvrage d’accostage non réfléchissant est construit le long du rayon de
(45°) de la brise – lames et à (650m) du musoir.
• Trouver l’amplitude diffractée par cette structure à l’emplacement
de cet ouvrage d’accostage ?
On se propose maintenant d’ajouter (459,62m) à cette brise – lames pour
réduire l’agitation à cet emplacement d’accostage.
• Quelle solution adopter une forme en « L » ou bien un allongement
rectiligne de la brise – lames ?
Ouvrage
d’accostage
r = 650m
90°
β =45°
Ligne de crête
Amplitude diffractée en Μ r
KD = = f θ, β,
Amplitude incidente L
(D’après Wiegel qui s’est basé sur le travail de Penney & Price : voir leur article).
Le calcule de la longueur d’onde ne pose aucun problème (voir les TD qui
précède pour s’exercer) , On a ici (h = 10,67m) et (T = 12s) alors :
L = 116,5m (d’après l’abaque) (ou peut la calculer numériquement)
g Τ2 2 π h
En effet : L = th est vérifiée avec une bonne précision.
2π L
Comme l’angle d’incidence est :
r
(θ = 90°) pour [ ( β = 45°) et ( = 5,58)]
L
le tableau de Wiegel, associé à ces données, est :
θ = 90
0 β
−1 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150 165 180
rL
0,5 0,31 0,31 0,33 0,36 0,41 0,49 0,59 0,71 0,85 0,96 1,03 1,03 1,00
1 0,22 0,23 0,24 0,28 0,33 0,42 0,56 0,75 0,96 1,07 1,05 0,99 1,00
2 0,16 0,16 0,18 0,20 0,26 0,35 0,54 0,69 1,08 1,04 0,95 1,02 1,00
5 0,10 0,10 0,11 0,13 0,16 0,27 0,53 1,01 1,04 1,05 1,02 0,99 1,00
10 0,07 0,07 0,08 0,09 0,13 0,20 0,52 1,14 1,07 0,96 0,99 1,01 1,00
donne
β
r/L 45°
5 0,13
donne
pour : θ = 90° → 5,58 0,12536 (par interpolation linéaire)
10 0,09
Ainsi :
K D = 0,12536
il en résulte que :
Η = K D Η Ι = 0,12536 × 1,22 = 0,153 m = 15,3 cm
Nous constatons que pour une amplitude incidente de (1,22m) devant la
brise – lames on a une amplitude diffractée à l’ouvrage d’accostage de
(15cm) à peu près, cette amplitude même si elle semble faible peut
engendrée des déplacements verticaux et horizontaux important par
résonance avec des navires d’inertie faible (masse faible) comme les
bateaux (barques) de pêche. Pour protéger mieux cet ouvrage d’accostage
de la diffraction on se propose d’allonger rectilignement (ou en forme de L)
à fin de réduire cet effet. Quelle solution devons nous adopter pour
atteindre cet objectif (c’est – à – dire une réduction de KD) ?
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10 0,07 0,08
Par interpolation linéaire le coefficient de diffraction est :
K D = 0,0848 ⇒ Η = 0,0848 × 1,22 = 0,1035 m = 10,35 cm
On constate qu’on a une réduction de l’amplitude diffractée de
0,12536 − 0,0848
= 32% pour cet allongement linéaire de la brise – lames
0,12536
Exercice N°35 :
Déterminer la relation de dispersion (relation qui existe entre la fréquence
& la longueur d’onde) pour les ondes gravitationnelles qui se propagent à
l’interface séparant deux fluides pesants?
La densité et la profondeur de ces deux couches de fluide, quand ils sont
au repos, sont respectivement (ρ ρ & h) pour le fluide plus haut et (ρ ρ/&h/)
ρ < ρ / ) pour avoir stabilité de stratification :
pour le fluide bas avec (ρ
z
η(x, t ) ρ h
O
x
h/
ρ/
∂η 1 / ∂ 2Φ / ∂ 2 Φ
= ρ −ρ
∂t g (ρ − ρ / ) ∂ t2 ∂ t 2
Alors que la continuité de la vitesse s’écrit :
∂Φ ∂ Φ/
=
∂z ∂z
mais comme par définition :
∂Φ Dη ∂η
v= = ≈
∂z Dt ∂t
On obtient :
2 /
∂Φ / ∂ Φ ∂ 2Φ
g (ρ − ρ ) =ρ /
−ρ
∂z ∂ t2 ∂ t2
En y reportant nos 2 solutions on obtient un système en A et B, qui a une
solution non triviale quand son déterminant est nul alors on a :
2
2 g k (ρ / − ρ) ω g (ρ / − ρ) 2
ω = ⇔c = =
ρ coth (kh ) + ρ coth (kh)
/ / k k ρ / coth (kh / ) + ρ coth (kh)
Remarques :
• Si (kh >> 1) & (kh / >> 1) on a alors :
2 ρ/ − ρ
ω = gk eaux profondes
ρ +ρ /
2 g (ρ − ρ) k h
/ /
2
ω =k ondes longues
ρ h + ρh
/ /
2 ρ/ − ρ 2
ω = k gh /
ρ
Exercice N°36 :
Déterminer la surpression et la dépression dynamique s’exerçant sur un
ouvrage vertical ayant un coefficient de réflexion R (rapport des modules
de l’amplitude réfléchie par l’amplitude incidente) avec un déphasage ( δ )
qui résulte qu’un retard de l’onde réfléchie sur l’ouvrage : R = R e − i δ .
1°) Que signifie physiquement le cas : ( R = 1 & δ = 0 ) ?
2°) Est – il possible par cette technique de réduir e les pressions sur
l’ouvrage ? si oui comment ?
On admettra que ( δ ) est une phase constante dans le temps et ne dépend
que des caractéristiques de l’onde et de la nature de l’ouvrage (type et
arrangement des blocs, porosité, perméabilité…)
Η Ι g ch k (h + z )
ΦΙ = sin(ω t − k x ) ⇒
2 ω ch kh
ΦΙ =
gΗΙ
2ω
(
Z(z ) Ιm e i (ω t − k x ) ) où Z(z ) =
ch k (h + z )
ch kh
g ΗR
ΦR = Z(z ) sin [ ω (t − t o ) + k x ] posant ( δ = ω t o )
2ω
g ΗR
ΦR = Z(z ) sin(ω t + k x − δ ) ⇒
2ω
ΦR =
gΗΙ
2ω
(
R Z(z ) Ιm e i (ω t + k x − δ ) ) Η
car R ≡ R = R e − i δ
ΗΙ
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
ΦT =
gΗΙ
2ω
( )
Z(z ) Ιm e i (ω t − k x ) +
gΗΙ
2ω
( )
R Z(z ) Ιm e i (ω t + k x − δ ) ⇒
ΦT =
gΗΙ
2ω
{ ( ) ( )}
Z(z ) Ιm e i (ω t − k x ) + R Ιm e i (ω t + k x − δ ) ⇒
ΦT =
gΗΙ
2ω
{ }
Z(z ) Ιm e i (ω t − k x ) + R e i (ω t + k x − δ )
Wall
La pression dynamique ( Ρdyn ) au mur ( x = 0 ) est extrémale quand :
∂ Ρ Wall
dyn
= 0 ⇒ − {1 + R cos δ} sin(ω t ) − R sin δ cos ω t = 0 ⇒
∂ t
R sin δ cos ω t = {1 + R cos δ} sin(ω t ) ⇒
R sin δ
sin (ω t ) = cos (ω t ) les instants de Ρdyn
Wall
extrémale ⇒
1 + R cos δ
R sin δ
tg (ω t ) =
1 + R cos δ
Wall
Reportons dans ( Ρdyn ) alors :
ρgΗΙ R 2 sin 2 δ
Wall
Ρdyn − extrémale = Z(z ) 1 + R cos δ + cos(ω t )
2 1 + R cos δ
ρgΗΙ R 2 sin 2 δ
cos(ω t ) = 1 → Ρdyn − max =
Wall
Z(z ) 1 + R cos δ +
2 1 + R cos δ
cos(ω t ) = −1 → Ρdyn
Wall
− min
Wall
= − Ρdyn − max
réduire la pression sur l’ouvrage revient à minimiser :
R 2 sin 2 δ
Λ ≡ 1 + R cos δ +
1 + R cos δ
Remarque :
cos(ω t ) = 1 → Ρdyn
Wall
− max
= ρ g Η Ι Z(z )
Quand ( R = 1 & δ = 0 ) :
cos(ω t ) = −1 → Ρdyn
Wall
− min
Wall
= − Ρdyn − max
Cherchons à optimiser ( Λ ) :
∂Λ R cos δ
= 0 ⇒1= 2 ⇒ 1 = R cos δ ⇒ cos δ = R −1
∂δ 1 + R cos δ
le déphasage doit être (1/R) pour avoir théoriquement une
pression minimale s’exerçant sur l’ouvrage maritime ?
ceci n’est qu’une modélisation nécessitant une vérification expérimentale.
2
R 2− 1 T + A 2
Λ ≡ 2+ = 2− car R 2+ T 2+ A 2= 1
2 2
On réduira donc ( Λ ) en augmentant les coefficients de transition (T) et
d’absorption (A) de l’ouvrage.
On peut exprimer la pression dynamique extrémale en fonction de ( δ ), en
effet on établit que :
ρgΗΙ R 2 sin 2 δ
Wall
Ρdyn − extrémale = Z(z ) 1 + R cos δ + cos(ω t )
2 1 + R cos δ
avec
R sin δ R sin δ
tg (ω t ) = ⇒ ω t = Arctg ⇒
1 + R cos δ 1 + R cos δ
R sin δ
cos ω t = cos Arctg
1 + R cos δ
d’où
ρgΗΙ R 2 sin 2 δ R sin δ
Wall
Ρdyn − extrém = Z(z ) 1+ R cos δ + cos Arctg
2 1 + R cos δ 1 + R cos δ
Exercice N°37 :
• Quelles sont les valeurs de (Lm) & (cm) pour l’interface (air – eau) ?
• Discuter les variations de ω , c et c g en fonction de (L) ?
( c g ) est la vitesse de groupe pour la fréquence angulaire ( ω = 2 π Τ ) où Τ
est la période de l’onde de gravité.
x
η (x , t)
2 σk3
ω = gk + cqfd
ρ
Pour obtenir la vitesse de phase ( c ≡ ω k ) devisons cette relation de
2 2
2 L 2 ω g σk
dispersion par ( k ) : c = = = +
Τ k k ρ
Le minimum de © est donné par :
∂ c2 ∂c g σ g σ
= 2c =− + =0 ⇒ = ⇒
∂t ∂t k 2 ρ 2
km ρ
2 ρg 2π ρg
km = ⇒ km ≡ =
σ Lm σ
il en résulte que :
2
2 L g σkm σ σ km 2 σkm
cm = m = + = km + = ⇒
Τ km ρ ρ ρ ρ
2 2 σ km 2σ ρg 2 gσ
cm = = ⇒ cm =2
ρ ρ σ ρ
on a :
g σk 1 σ 2 σ σ 1 2
c2 = + = km + k = km + k
k ρ kρ ρ ρ k
2
σ k k cm km k
= k m m + = + ⇒
ρ k k m 2 k k m
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
c2 1 km k 1 L L
= + = + m
2 2 k k m 2 Lm L
cm
Applications numériques :
2 gσ 9,81 × 0,074
cm =2 = 2× = 0,0539 ⇒ c m = 0,23 m s
ρ 1000
σ 0,074
Lm = 2 π = 2 × 3,14 × = 0,0173 m = 17,3 mm
ρg 1000 × 9,81
• Vitesse de groupe :
On a
2 σk3 σk3
ω = gk + ⇒ ω= gk +
ρ ρ
2
2 ω g σk g σk
c = = + ⇒ c= +
k k ρ k ρ
∂ω ∂ω 3σk2 1
par définition : cg = or [ ( 2 ω = g+ )× ] ⇒
∂k ∂k ρ k
g 3 σk
+
g 3σk 1 k ρ
2c cg = + ⇒ cg =
k ρ 2 g σk
+
k ρ
c2 ω
2
cm
1
k k
km
cg
l = 2a +a
−a
1°) Calculer les longueurs d’ondes pour les différe nts domaines du
système ?. En déduire que la théorie d’eau peu profonde (SWW : théorie
d’ondes longues) linéaire est applicable ?
2°) On admet qu’une onde de gravité est incidente d e ( x ~ − ∞ ) « c – à – d
qu’elle est générée au laboratoire suffisamment loin de la discontinuité
brusque de la profondeur pour négliger les modes évanescents). On
supposera également que l’onde transmise est absorbée en ( x ~ + ∞ ).
Démontrer que les oscillations harmoniques de la surface libre suivantes
sont des solutions physiques dans chaque domaines :
[ ]
η = e i k (x + a ) + R / e − i k (x + a ) e − i ω t pour ( x 〈 − a)
1
[
η 2 = A e
iK x
]
+ B e− iK x e− i ω t pour ( −a 〈 x 〈 a) ?
/ i k (x − a ) − i ω t
η 3 = Τ e e pour ( x 〉 a)
Sachant que le coefficient de réflexion et le coefficient de transmission sont
respectivement donnés par :
R = R / e − 2 i k a & Τ = Τ / e − 2 i (k + K ) a résultat que l’on admettra.
3°) En exprimant la continuité de la pression dynam ique ( η ) et du débit
∂η
(h ) aux niveaux des singularités ( x = −a ) & ( x = a ), on obtiendra un
∂x
système de quatre d’équations pour quatre inconnues : R / , A B et Τ /
Démonter alors que ( R / & Τ / ) sont donnés par :
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
R/ =
( )(
− 1− s2 e− 2 iK a − e 2 iK a )
(1 + s)2 e − 2 i K a − (1 − s)2 e 2 i K a où s =
k h1
?
4s K h2
Τ/ =
(1 + s)2 e − 2 i K a − (1 − s)2 e 2 i K a
4°) Les coefficients de transmission et de réflexio n d’énergie sont donnés
par (car l’énergie est proportionnelle au carré de l’amplitude) :
/
2 2 ∗ 4 s2
Τ = Τ = Τ•Τ =
2
( )
4 s 2 + 1 − s 2 sin 2 (2 K a )
( )
2
à l’admettre sans calcul
2 1− s 2
sin (2 K a )
2
R / = R = R • R∗ =
2
2
( )
4 s 2 + 1 − s 2 sin 2 (2 K a )
( α • ) = complexe conjugué de α .
2 2
Vérifier qu’on a : R + Τ = 1 que signifie cette égalité ?
Déterminer le coefficient de réflexion maximum R max et le coefficient de
transmission minimum Τ min ?
Faire l’application numérique pour l’onde proposée et déterminer la
longueur minimale de la marche pour avoir ce maximum de réflexion ?
Solution exercice N°38 :
1°) En eau peut profonde on a :
L = c T avec c = g h où ( T = période )
L1 = T g h1 = (2 × 60) × 9,81 × 5 ≈ 850,4 m
ainsi
L 2 = T g h 2 = (2 × 60) × 9,81× 3 = 651m
la théorie d’onde longue est applicable si :
Η pour la validité de
= cambrure 〈〈 1 ← → La théorie linéaire
et L
h pour la validité de
〈 0,05 ← → La théorie d' eau peu profonde
L
Η 0,20
ce qui le cas ici, en effet : 1 = = 2,35 ⋅ 10 − 3 〈〈 1
L1 850,4
h1 5 h 3
= = 5,88 ⋅ 10 − 3 〈 0,05 & 2 = = 4,61 ⋅ 10 − 3 〈 0,05
L1 850,4 L 2 651
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A e i K a + B e − i K a = Τ /
( )
(2)
K h 2 A e i K a − B e − i K a = k h1Τ /
k h1 ω gh1 h1 h1 5
posons : s = = = alors (2) donne (ici s = = 1,29 )
K h 2 ω gh 2 h 2 h2 3
1+ s / − iK a
iK a − iK a / A= Τ e
Ae +Be =Τ 2
⇒
A e i K a − B e − i K a = s Τ / B = 1 − s Τ / e i K a
2
N.B. : Notons que ( s ≥ 1) si c’est une marche & ( s ≤ 1) si c’est une tranchée .
Le système d’équations (1) donnent :
1+ R/ = A e− iK a + B e iK a
devient en y reportant (A & B ) ⇒
/ −1
1− R = s A e ( − iK a
−Be iK a
)
1 + R /
=
1
2
[
(1 + s) e − 2 i K a + (1 − s) e 2 i K a Τ / ]
[ ]
1 − R / = 1 (1 + s ) e − 2 i K a − (1 − s ) e 2 i K a Τ /
2s
faisons la somme membre à membre et après calcule on obtient: :
4s
Τ/ =
(1 + s)2 e − 2 i K a − (1 − s)2 e 2 i K a
On en déduit en suite ( R / ) de l’une de ces deux équations ; soit :
1
[
R / = (1 + s ) e − 2 i K a + (1 − s ) e 2 i K a Τ / − 1 ⇒
2
]
/
R =
( )(
− 1 − s2 e − 2 i K a − e 2 i K a )
(1 + s)2 e − 2 i K a − (1 − s)2 e 2 i K a
4°) Par conséquent le coefficient de réflexion et l e coefficient de
transmission sont donnés par :
R=R e / − 2ik a
=−
(1 − s 2 ) (e − 2 i K a − e 2 i K a ) e− 2ik a
(1 + s)2 e − 2 i K a − (1 − s)2 e 2 i K a
Τ = Τ / e − 2 i (k + K ) a = e − 2 i (k + K ) a
4s
(1 + s)2 e − 2 i K a − (1 − s)2 e 2 i K a
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Hydraulique Maritime
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4 s 2 + (1 − s 2 ) sin 2 (2 K a )
ΕΙ 2
2
Min Τ 2
Τ
2 2
Max R R
1 2 3 s2 π
π2 3π 2 2K a = K l
η(x, t ) = A
(
J o 2 κ1 2 x 1 2) cos (ω t )
Jo (2 κ1 2 a1 2 )
où Jo est la fonction de Bessel d’ordre zéro. Friedrich Wilhelm Bessel
mathématicien et physicien Allemand
Solution exercice N°39 : 1784 - 1846
Au sujet de la démonstration de l’équation d’onde on la déjà justifier dans
les exercices précédents (exercices N°23 pour plus de détail & N°38)
équation de continuité :
∂ η ∂ u (h + η) En théorie linéaire donne ∂ uh ∂η
+ = 0 → =−
∂t ∂x ∂x ∂t
équation dynamique :
∂u ∂u ∂ η En théorie linéaire donne ∂ u ∂η
+u = −g → = −g
∂t ∂t ∂x ∂t ∂x
par substitution on aboutit à l’équation recherchée :
∂ 2 η ∂ 2u h ∂ ∂ u ∂ ∂η ∂ 2η ∂ ∂ η
− = =
h
= − gh
∂x ⇒ = g
h(x ) cqfd
∂t 2 ∂ x∂ t ∂ x ∂ t ∂ x ∂t 2 ∂ x ∂ x
ω2
qu’on peut mettre sous la forme demandée en posant : κ =
gα
(
η(x, t ) = A
) cos (ω t )
J o 2 κ1 2 x 1 2
Jo (2 κ1 2 a1 2 )
Les modes résonant dans l’estuaire à marée sont donnés par :
Jo (2 κ1 2 a1 2 ) = 0
Les premiers zéro ( Jo (x k ) = 0 ) de la fonction de Bessel d’ordre zéro sont :
kième racine 1 2 3 4 5
( xk ) 2,4048 5,5201 8,6537 11,7915 14,9309
Le premier mode résonant est donc donné par :
a 2π gα
2 κ 1 2 a1 2 = 2 ω = 2,4048 ⇒ ω = = 1,2024 ⇒
gα Τ a
2π a a
Τ= ≈ 5,2256
1,2024 gα gα
1 Lo
2
Η c go
= o = 2 Τ = o o =
L n c
⇒
Η
o 2 n L 1 L n c c g
2n
2Τ
2
Η L 1 Lo 1 1
= o = = ⇒
Ηo
2nL 2n L 1
2 1 +
2 k h th k h
2 sh 2 k h
Η 1
= cqfd
Ηo 2k h
th k h 1 +
sh 2 k h
qu’on peut aussi écrire sous la forme :
h
ch 2 π
Η
= L car sh (2x ) = 2 ch (x ) sh (x )
Ηo h h h
2 π + sh 2 π ch 2 π
L L L
2°) L’existante d’un minimum d’amplitude :
Posons ( kh = x ) on a :
2
Η 1 1 1
= = =
Ηo
th k h 1 +
2k h
th x 1 +
2 x th x +
x
sh 2 k h sh 2 x ch 2 2 x
1 ∂ Η2 ∂ 1 1 ∂ x
= =− th x +
Η o2 ∂ x ∂ x x
2 ∂x
ch 2 2 x
th x + x
th x +
ch 2 2 x
ch 2 x
2
1 1 ch 2 x − x ⋅ 2 chx shx
=− +
2 2 4
x ch x ch x
th x +
ch 2 2 x
1 ∂ Η2 2 (1 − x thx )
=− = 0 ⇒ (1 − x thx ) = 0 ⇒
2 ∂x 2
Ηo x
ch 2 x th x +
ch 2 2 x
1
th x min = cqfd
x min
cette équation est à résoudre numériquement pour bien graphiquement,
on a estimé graphiquement que :
h h 1
( x min = k h = 2 π = 1,198 ) ou = ≈ 15%
L Lo 2 π
en effet 1 − x min th x min ≈ 0,0020 donc à 2 0 00 cqfd
alors nous avons en ce point du minimum :
2
Η 1 2
= = = 0,83355 ⇒
Ηo th x min +
x min th1,198 +
1,198
2
ch 2 x min ch 2 2 × 1,198
Η
= 0,91299 cqfd
Ηo
3°) Variation de la cambrure :
Par définition la cambrure est le rapport de l’amplitude crête – creux de
l’onde en un point à la longueur d’onde en ce point :
Η
γ = cambrure =
L
ainsi la cambrure d’onde en eau profonde est ( γ o = Η o L o ).
On a :
γ Η Lo Η Lo
= = ⇒
γo L Η o Η o L
2 2 2 2
γ Η Lo 1 1
= = ⇒
γo Ηo L
th kh 1 +
2kh thkh
sh2kh
2
γ 1
=
cqfd
γo3
th k h 1 +
2k h
sh 2 k h
qu’on peut écrire sous la forme :
h h
coth 2 π ch 2 π
γ L L
=
γo h h h
2 π + sh2 π ch 2 π
L L L
h
sa dérivée s’annule pour ( kh = 2 π = 2,17 ) soit : ( γ = 0,985 γ o )
L
L Η γ
γo h
Lo Ηo
L
1,5 Evolution des caractéristiques de la
1,4 4,5
houle du large vers la côte en 0,7
1,4 bathymétrie uniforme et parallèle &
1,2 4 en incidence normale 0,6
1,3
1,0 3,5 0,5
0,8
1,2 L Lo Vers la côte : h diminue
3 0,4
1,1
0,6 2,5 0,3
1,0 Η Ηo 0,2
0,4 2
h L ≈ 0,191
0,9 H/Ho ≈ 0,91299
0,2 1,5 0,1
γ γo
0 0,8 1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 h Lo
h L o ≈ 0,15
An A n +1
bo bn
Am
Bm x
Zone (2) B n + 1
Zone (1)
Bn
et
(n) [ ( )]
a 22 = a11
n ∗
[ ( )]
n
= cc a11 & a 21 = a12
(n) [ ( )]n ∗
4ε 2 (1 + ε )2 sin 2 kl
2
sin N k λ
FR N =
2
[
2 2
cos kl + 1 + 2ε N sin kl ]
2 sin k λ
Remarque :
Dans le cas d’une distribution désordonnée d’obstacles le long du canal à
houle la longueur de Luapunov γ (caractérisant la décroissance de l’onde
de fréquence ω de long du canal) est donnée par :
1
γ (ω) = limite − log {FTN }
N→ ∞ N
le comportement asymptotique de γ (ω) est :
• γ (ω) ∝ ω 2 quand ω → 0
• γ (ω) = Cte quand ω → ∞
en effet on a établit que :
Z N = e N γ − 1 ⇒ FR N = 1 − e − N γ ⇒ FTN = e − N γ (ω)
la longueur de localisation sera définie par :
ξ = γ −1 λ où λ = période spatiale moyenne du milieu désordonné
Nous avons effectivement mis en évidence expérimentalement la réflexion
de Bragg et la localisation d’Anderson, voici l’allure de quelques résultats :
R R
N=3 0,7 N=5 Allures des
résultats
0,4
0,1
F (Hz) F (Hz)
0,6 0,9 1,2
Structures périodiques
Ecole Hassania des Travaux Publics 6 Zorkani Mohammed
Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
40 Amplitude ∝ exp(- x / ξ)
θ θ
Plans
atomiques
θ d
Bragg
Détermination du
set – down & set – up dans la zone du surf
Exercice N°43 :
Sur une plage de pente 1% se propage une onde de gravité l’amplitude
( Η o ) en eau profonde égale à (2m) & une période ( Τ ) de (10s). On a
trouvé qu’au déferlement les résultats suivants (revoir l’exercice N°42) :
Η b = 2,7 m , h b = 3,2 m & γ b = 0,84
Déterminer le set – up dans la zone du surf ?
Solution exercice N°43 : Voir ch06 de mon cours d’Hydraulique Maritime
x b : po int de
η (x )
déferlemen t
SWL
MWL
x
En adoptant la théorie d’onde d’Airy (linéaire : faible amplitude) l’expression
du set – up est particulièrement simple. En effet pour ( kh ) petit on a :
3 3 3 ⎛1 2kh ⎞
S xx = E = ρgH 2 = ρga 2 car S xx = E ⎜ + ⎟
2 16 2 ⎝ 2 sh2kh ⎠
En supposant que dans la zone du déferlement on a :
( )
a = α h + η où α ≈ 0,4
Si en plus ( η 〈〈 h ) on a alors :
∂η 3 dh
ρgh ~ − ρa α 2 h ⇒
∂x 2 dx
∂η 3α 2 dh
~− s avec s = tgβ =
∂x 2 dx
où (s) est la pente de la plage. Le gradient du set – up est proportionnel à
la pente de la plage. Ce résultat est bien vérifié par l’expérience sauf très
proche de la ligne d’eau côtière. Bowen, Inman & Simmons ont généralisé
( )
ce résultat en maintenant le terme h + η dans l’équation d’équilibre, ils ont
montré plus précisément que le gradient du set – up est donné par :
∂η 3α 2
= Ks = − ⋅s
∂x
+2 (3α 2
)
Les résultats expérimentaux s’accordent très bien avec cette formule en
utilisant les valeurs mesurées.
k a2
η=− où D = h + η wave set – down
2 sh 2 k D
3 2
γ
dη 8 b dh
=− ⋅ wave set – up
dx ⎛ 3 2⎞ d x
⎜1 + γ b ⎟
⎝ 8 ⎠
Dans la zone du surf le gradient du set – up est proportionnel à la pente du
fond. Des expériences par Bowen confirment ce résultat. Résultat identique
à celui établie précédemment :
dη 3α 2 dh γ
=− ⋅ (74) où α ≡ ≈ 0,4
dx
(
3α 2 + 2 )
dx 2
On obtient la sur – élévation du niveau dans la zone du surf en intégrant
cette équation du point de déferlement au point du set – up maximum :
3 2
γb
η max −η = b
8 ⋅ η +h ⇒ ( max b )
⎛ 3 2⎞
⎜1 + γ b ⎟
⎝ 8 ⎠
3
ηmax = ηb + γ b2DB
8
On peut estimer ηB par l’équation :
k b a b2 2
1 ab 1 Hb
2
ηb = − ≈− =− car Hb = 2a b ⇒
2 sh2k b D b 4 Db 16 D b
1 2
ηb = − γ hb
16 b
5
et comme Hb = γ b D b alors ηmax = γ b Hb ≈ 0,3 γ b Hb
16
Application numérique :
1 2 1
ηb = − γ b h b ⇒ ηb = − × (0,84) 2 × (3,2)2 = −0,14 m
16 16
hb
ηs = ηb + ⇒
8
1+
3 γ b2
3,2
ηs = −0,14 + = 0,53 m
8
1+
3 × 0,84 2
Le gradient du set – up est donné par :
dη 1
= tgβ ⇒
dx 8
1+
3 γ b2
dη 1 1
= = 0,0021
dx 8 100
1+
3 × 0,84 2
5
ηmax = γ b HB ≈ 0,3 γ b Hb = 0,3 × 0,84 × 2,7 = 0,6804 m
16
Dans le cas simple d’une plage de pente constante avec une hypothèse de
décroissance linéaire de l’amplitude le gradient du set – up est constant
dans la zone du surf : on peut alors calculer le set – up en tous point dans
la zone du surf par :
⎛ dη ⎞
η = ηb + ⎜ ⎟ (x b − x ) où
⎝ dx ⎠
( x b ) la position du point de déferlement et ( x = 0 ) à la ligne de côte « avec
x compté positivement vers le large ».
x en m h en m η en m
334 3,3 -0,14
167 1,7 0,21
0 0,0 0,56
-71 -0,7 0,71
Le set – down au déferlement est : ( ηb = −0,14 m ) ;
Le set – up au – dessus de la ligne de côte du repos est ( η = 0,56 m ) ;
Le gradient du set – up est :
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dη
= 0,0021 m m
dx
La ligne de côte moyenne est localisée à (71m) de la ligne de côte repos
η ηs = 0,56 m
x SWL ηb = −0,14 m ηmax = 0,68 m
∆x = 71m
h b = 3,2 m
β = 1 100
[ ] [ ∞
]
φ 2 = ch k (z + h) Ce i k x + De − i k x + ∑ C n e kn x + D n e − kn x cos k n (z + h)
n =1
∞
[
φ 3 = A + B x + ∑ A n e τn x + B n e − τn x cos τ n (z + h)
n =1
]
et
∞
φ 4 = Τ ch K (z + H) e i K x + ∑ Τn cos K n (z + H) e − Kn x
n =1
avec
ω2
• = K th KH = − K n tg K nH = k th kh = − k n tg k nh
g
nπ
• τn =
H−h
posons alors pour simplicité d’écriture :
Fn (z ) = cos K n (z + H) Fo (z ) = ch K (z + H)
fn (z ) = cos k n (z + h) f o (z ) = ch k (z + h)
gn (z ) = cos τ n (z + h) g o (z ) = 1
alors nos quatre solutions s’écrivent :
∞
φ1 = Fo (z ) e i K x + R Fo (z ) e − i K x + ∑ R nFn (z ) e Kn x
n =1
[ ] ∞
[
φ 2 = fo (z ) Ce i k x + De − i k x + ∑ C n e kn x + D n e − kn x fn (z )
n =1
]
∞
[
φ 3 = A + B x + ∑ A n e τn x + B n e − τn x gn (z )
n =1
]
∞
φ 4 = Τ Fo (z ) e iK x
+ ∑ ΤnFn (z ) e − K n x
n =1
négligeant les modes évanescents (non propagatif) nos solutions sont :
φ1 = Fo (z ) e i K x + R Fo (z ) e − i K x
[
φ 2 = f o (z ) Ce i k x + De − i k x ] où
ω2
= K th KH = k th kh
φ3 = A + B x g
φ 4 = Τ Fo (z ) e i K x
on a alors 6 inconnues (R, C, D, A, B, T ) il nous faut donc 6 équations, pour
fermer mathématiquement le problème, qui sont :
• φ1 = φ 2 • φ2 = φ4
en ( x = 0 ) : • φ1 = φ 3 & en ( x = l ) : • φ 3 = φ 4
• continuité du débit • continuité du débit
ainsi le problème a une solution unique. On signale que ( φ = Cte ) signifie
la continuité de la pression dynamique (condition d’équilibre).
en ( x = 0 ) nous avons :
Fo (z )(1 + R ) = (C + D) f o (z ) pour ( − h 〈 z 〈 0)
continuité de φ :
Fo (z )(1 + R ) = A g o (z ) pour ( − H 〈 z 〈 − h)
0 0 −h
continuité du débit : i K (1 − R ) ∫ Fo (z ) dz = i k (C − D) ∫ fo (z ) dz + B ∫ g o (z ) dz
−H −h −H
ainsi
0
∫ Fo (z ) fo (z ) dz
∗ C + D = (1 + R ) − h (1)
0
∫ fo (z ) dz
2
−h
−h
∫ Fo (z ) go (z ) dz
∗ A = (1 + R ) − H ( 2)
−h
∫ go (z ) dz
2
−H
0 −h 0
∗ i k (C − D) ∫ f o (z ) dz + B ∫ g o (z ) dz = K (1 − R ) ∫ Fo (z ) dz (3 )
−h −H −H
en ( x = l ) nous avons :
continuité de φ :
[ ]
f o (z ) C e i k l + D e − i k l = Τ Fo (z ) e i K l pour ( − h 〈 z 〈 0)
g o (z )(A + B l ) = Τ Fo (z ) e i K l pour ( − H 〈 z 〈 − h)
( )0 −h 0
continuité débit : i k Ce i k l − De − i k l ∫ f o (z ) dz + B ∫ g o (z ) dz = i K Τ e i K l ∫ Fo (z ) dz
−h −H −H
ainsi
0
∫ Fo (z ) fo (z ) dz
−h
∗ Ce i k l − De − i k l = Τ e i K l ( 4)
0
∫ f o (z ) dz
2
−h
0
∫ Fo (z ) go (z ) dz
−h
∗ A + B l = Τ e iK l (5 )
0
∫ g o (z ) dz
2
−h
( )0
−h 0
∗ i k Ce i k l − De − i k l ∫ fo(z ) dz + B ∫ g o(z ) dz = i K Τ e i K l ∫ Fo(z ) dz (6)
−h −H −H
on a entre {(1) ∗ (2)} & [(2) ∗ (5)] :
0
∫ Fo fo dz
C=−
(1 + R) e − i k l − Τ e i K l
⋅ −h
e ik l − e −ik l 0
2
∫ fo dz
−h
0
∫ Fo fo dz
D=
(1 + R) e − i k l − Τ e i K l
⋅ −h
e ik l − e −ik l 0
2
∫ fo dz
−h
0
∫ Fo fo dz
A = (1 + R ) ⋅ − h
0
2
∫ fo dz
−h
0
∫ Fo fo dz
1
{
B = − ⋅ (1 + R ) − Τ e i K l ⋅ − h
l 0
}
2
∫ fo dz
−h
il nous reste les équations (3) & (6) exprimant la conservation du débit :
0 −h 0
i k (C − D) ∫ fo (z ) dz + B ∫ g o (z ) dz = K (1 − R ) ∫ Fo (z ) dz (3 )
−h −H −H
⇒
( ) 0 −h 0
i k Ce i k l − De − i k l ∫ fo (z ) dz + B ∫ g o (z ) dz = i K Τ e i K l ∫ Fo (z ) dz (6)
−h −H −H
0
1 + R ) (e i k l + e − i k l ) − 2 Τ e i K l
∫ Fo fo dz
( 0
∫ fo (z ) dz
− ik −h
ik l −ik l 0
e −e 2 −h
∫ fo dz
−h
−h
∫ Fo go dz
(1 + R) − Τ e i K l −h 0
∫ g o (z ) dz = i K (1 − R ) ∫ Fo dz
−H
− (7)
l −h
2 −H −H
∫ go dz
−H
ik
(
2 (1 + R ) − Τ e i K l e i k l + e − i k l − h )
∫ Fo fo dz 0
∫ fo (z ) dz
ik l −ik l 0
e −e 2 −h
∫ fo dz
−h
(8 )
−h
∫ Fo fo dz
(1 + R) − Τ e i K l −h 0
∫ g o (z ) dz = i K Τ e
−H iK l
− ∫ Fo dz
l −h
2 −H −H
∫ fo dz
−H
Les équations (7) & (8) constituent un système à deux inconnues : R & T
Notons que ( Τ ) intervient par : Τ ∗ = Τ e i K l
Posons pour simplicité des calculs :
0 −h
∫ Fo fo dz 0 ∫ Fo fo dz −h 0
a = −h ∫ fo (z ) dz , b = ∫ g o (z ) dz & c = ∫ Fo dz
−H
0 −h
2 −h 2 −H −H
∫ fo dz ∫ fo dz
−h −H
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alors
− ka
(1 + R ) cos k l − Τ ∗ b
sin k l
[
− (1 + R ) − Τ ∗
l
] = i Kc (1 − R)
− ka
sin k l l
[
(1 + R ) − Τ ∗cos k l − b (1 + R ) − Τ ∗ ] = i Kc Τ ∗
sin k l
• α = ka cos k l + kb − iKc sin k l
kl
en posant :
sin k l
• β = ka + kb
kl
on peut écrire notre système sous la forme :
⎧⎪− α R + β Τ ∗ = α
⎨ où ( α ) désigne complexe conjugué de ( α )
⎪⎩− β R + α Τ ∗ = β
alors R=
α α − β2
& Τ∗ =
(
β α−α ) ≡ Τ e iK l
β2 − α 2 β2 − α 2
On observe qu’on a bien entendu conservation d’énergie :
R R + Τ Τ = 1 noter que ( β ) est un nombre réel
Remarque 1 :
Si on avait une marche sur le fond c’est – à – dire :
h
H
l
Dans ce cas on aura ( b = 0 ) : nous concluons alors que l’effet du courant
sous la plaque se traduit par ( b ≠ 0 ).
Remarque 2 :
Pour une plaque à la surface libre on a : ( h → 0 ) alors ( a = 0 ) & dans cette
limite on retrouve le résultat de Stocker : voir Ch01 de mon cours HM p33
1 l kl πθ
Τ∗ = Τ = où ( θ = = ) & R = 1 − Τ2 =
1 + π2θ2 λ 2π 1 + π2θ2
[J.J. Stoker (1957) : Water Waves Interscience New – York ]
on signale que les modes évanescents en apparence donne un l apparent
plus grand que sa longueur réelle : ( l app = l réel + ∆l ) (c’est effet de bord).
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Exercice N°44b :
La même méthode de calcul est applicable à un obstacle
rectangulaire fixe à la surface libre
z
SWL
h x
H l
x=0 x=l
Exercice N°44c :
La même méthode de calcul est applicable à un obstacle
rectangulaire fixe posé sur le fond
z
SWL
x
l h
H x=0 H
x=l
Exercice N°44d :
La même méthode de calcul est applicable à une ouverture
z rectangulaire dans un mur fixe
SWL
x
h
0
{ | 2a
} ∫ Fn (z )Fm (z ) dz = Fnm δ nm
H H −H
l = 2b
−h
x=0 x=l
Ε ∫ gn (z ) gm (z ) dz = gnm δ nm
− h − 2a
⎪⎪ 1
( )
⎧φ = e i k x + R e − i k x F (z )
o
⎧Fo (z ) = chk (z + H)
⎨φ 2 = (A + B x ) g o (z ) où ⎨ avec ω 2 = g k thkH
⎪ ⎩g o (z ) = 1
⎪⎩φ 3 = Τ Fo (z ) e i k x
on a pour la continuité de ( φ ) :
φ1 = φ 2 en ( x = 0) ⇒ (1 + R )Fo (z ) = B go (z )
φ 2 = φ 3 en ( x = 2b) ⇒ Τ Fo (z ) e i 2 kb = (2 b A + B ) g o (z )
on en déduit vu l’orthogonalité des fonctions que :
−h −h
∫ (1 + R )Fo go dz =
2
∫ B go dz ⇒
− h − 2a − h − 2a
−h
∫ Fo go dz
B = (1 + R ) − h − 2a
−h
2
∫ B go dz
− h − 2a
−h −h
(2 b A + B) ∫ go dz = Τ e
2 2 i kb
∫ Fo go dz ⇒
− h − 2a − h − 2a
−h
∫ Fo go dz
2 b A + B = Τ e 2 i kb − h − 2a
−h
2
∫ go dz
− h − 2a
mais
−h −h 1
∫ chk (z + H) dz = k sh k (z + H)]− h − 2a
−h
∫ Fo go dz =
− h − 2a − h − 2a
sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a )
=
k
et
−h −h
∫ dz = −h − (− h − 2a ) = 2a
2
∫ go dz =
− h − 2a − h − 2a
sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a )
d’où B = (1 + R )
2 ka
Noter que la constante B représente le courant dans l’ouverture :
∂ φ2
=B
∂x
pour connaître ce courant il faut déterminer R (coefficient de réflexion), la
conservation du débit nous permet d’atteindre cette information en plus on
pourra calculer les autres constante (A, Τ = coefficient de transmission) :
⎧ ∂ φ1
⎪ ∂ x = ik e( ik x
)
− R e − i k x Fo (z ) ⎧ 0 −h
⎪ ⎪ ∫ i k (1 − R ) Fo dz = ∫ A g o dz
⎪∂ φ2 ⎪− H − h − 2a
⎨ = A g o (z ) ⇒⎨ ⇒
⎪ ∂ x ⎪ −h 0
2 i kb
⎪∂ φ3 ⎪ ∫ A go dz = ∫ i k Τ Fo e dz
⎪ = i k Τ Fo (z ) e ik x ⎩− h − 2a −H
⎩ ∂x
⎧ 0
⎪i k (1 − R ) ∫ iFo dz = 2aA
⎪ −H
⎨ −h 0
⎪ 2 i kb
⎪ ∫ A g o dz = ∫ i k Τ Fo e dz
⎩− h − 2a −H
−h
∫ Fo go dz
Τ ∗ = Τ e 2 i kb alors A =
1
2b
[
Τ ∗ − (1 + R ) − h − 2a
−h
]
2
∫ go dz
− h − 2a
alors que ( 1 − R = Τ ∗ ) d’où :
−h
∫ Fo go dz
R − h − 2a
A=
b −h
2
∫ go dz
− h − 2a
et comme on a vu que :
0
k (1 − R ) ∫ iFo dz = 2aA ⇒
−H
−h
0 ∫ Fo go dz
R − h − 2a
k (1 − R ) ∫ iFo dz = 2a ⇒
b −h
−H 2
∫ go dz
− h − 2a
−h
∫ Fo go dz
1− R 2a − h − 2a 1 1
=− = −1 ⇒
R i kb −h 0 R
2
∫ o
g dz ∫ o
iF dz
− h − 2a −H
−h
∫ Fo go dz
1 a − h − 2a 1
= 1+ 2i ⇒
R kb −h 0
2
∫ go dz ∫ iFo dz
− h − 2a −H
1 i sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a )
= 1+ ⇒
R kb sh kH
1
R= ⇒
i sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a )
1+
kb sh kH
2 1
R =
2
⎛ sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a ) ⎞
2
⎛ 1⎞
1+ ⎜ ⎟ ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ kb ⎠ ⎝ sh kH ⎠
et comme on a : Τ ∗ ≡ Τ e 2 i kb = 1 − R alors
1
Τ ∗ ≡ Τ e 2 i kb = 1 − ⇒
i sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a )
1+
kb sh kH
1
Τ= e − 2 i kb
sh kH
1 − i kb
sh k (H − h) − sh k (H − h − 2a )
2 1
d’où Τ =
2
2⎛ sh kH ⎞
1 + ( kb ) ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ sh k (H − h ) − sh k (H − h − 2a ) ⎠
on a conservation d’énergie car par hypothèse le fluide est supposé parfait
2 2
R R+Τ Τ= R + Τ =1 en effet
• Cas limites :
1°) Obstacle en surface : on a ( H = h + 2a + Ε ) avec ( Ε = 0 ) :
‘’ H = h + 2a ’’ ⇒
2 1
Τ =
2
2 ⎛ sh kH ⎞
1 + ( kb ) ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ sh k (H − h) ⎠
2°) Plaque en surface : on a en plus ( h = 0 ) :
2 1
Τ = ⇒
2
⎛ sh kH ⎞
1 + ( kb )2 ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ sh k (H − h ) ⎠
2 1 1
Τ = =
1 + ( kb )2 ⎛ b⎞
2
1 + ⎜ 2π ⎟
⎝ λ⎠
1 l 2b
on retrouve le résultat de Stocker : Τ = où θ = =
1 + π2θ2 λ λ
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Exercice N°45 :
Sur une plage de pente 0,0125% (1m sur 80m) se propage une onde de
gravité l’amplitude ( Η o ) en eau profonde égale à (4m) & une période ( Τ )
de (9s). Déterminer le run – up maximal et le run – up significatif ?
On propose les formules empiriques de Mase (1989) suivantes :
Rumax
= 2,32 ξ o0,77
Ηo
Ru 2%
= 1,86 ξ 0o,71
Ηo
Ru1 10 Lo
= 1,70 ξ 0o,71 où ξ o = paramètre de similitude de Battjes = tgβ
Ηo Ηo
Ru1 3
= 1,38 ξ 0o,70
Ηo
Ru
= 0,88 ξ 0o,69
Ηo
Exercice N°47 :
Une brise – lame sous – marine « offshore » située dans une eau de
profondeur ( h = 4 m ) sous SWL (niveau de repos). La crête de cette
structure est à ( 3 m ) du fond.
Déterminer le coefficient de transmission & l’amplitude de l’onde transmise
des ondes de gravités ayant une amplitude incidente de (0,5 ; 1 ; 2 & 4m)
B Ru Run – up
MWL F
ds h
Run – down
Formalisme :
Seelig (1980) a présenté une formule simple pour estimer le coefficient de
transmission d’une structure sub – aérienne :
Η ⎛ F ⎞
C t ≡ t = C ⎜1 − ⎟ (1) avec ( F ≡ h − d s )
Ηi ⎝ Ru ⎠
où le coefficient C est donné par :
0,11B
C = 0,51 − (2 )
h
où
• B = largueur de la structure en crête
• h = niveau de la crête au - dessus du fond
Il est recommandé d’utiliser l’équation (1) pour :
d
la profondeur relative : 0,006 ≤ s2 ≤ 0,03
gΤ
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F<0 F>0
où
W is the width
Catamaran
Exercice N°48 :
Une onde dans les eaux profondes possède une amplitude ( Η o = 1,8 m ) &
une période ( Τ = 6 s ) se propose sans réfraction ni diffraction vers la côte.
Cette onde est réfléchie par une brise – lame en enrochement située dans
une eau de profondeur ( h = 6 m ). Le parement amont à une pente (1 : 1,75 )
soit ( α = 29,7°). Quelle l’amplitude de l’onde réfléchie par la structure ?
Formalisme :
Seelig & Ahrens (1981) Seelig (1983) et Allsop & Hettiarachchi (1988)
proposent une formule pour le coefficient de réflexion qui est valable pour la
majorité des structures :
a Ι r2
Cr = où
b + Ι r2
tgα
Ι r = nombre d’Iribarren (Battjes 1970 : surf similarity parameter) =
Ηi
Lo
a et b sont deux constantes donnés par le tableau suivant :
Coefficients de l’équation du coefficient de réflexion
Structure a b
Pente plane onde monochromatique 1,0 5,5
Pente plane onde irrégulière 1,1 5,7
Brise – lame rocheuse 0,6 6,6
Brise – lame armée par dolos (ondes monochromatiques) 0,56 10,0
Brise – lame armée par tétrapodes (ondes irrégulières) 0,48 9,6
Solution exercice N°48 :
En utilisant la théorie linéaire pour calculer l’amplitude de l’onde à la
structure (voir TD avant ou mon cours) on trouve alors que :
En motif des lignes de crête fixe il est nécessaire que la célérité (c) de r
Vs
chaque onde doit être reliée à la vitesse du navire ( Vs ) par :
c = Vs cos θ équation (1) où r θ
c
9,81 × Τ 2 × 3,14 × 5
4,28 = th ⇒ Τ = 2,8 s
2 × 3,14 4,28 Τ
c’est l’ordre de grandeur de la période induite par un navire : on comprend
alors pourquoi une brise – lame flottante est inefficace contre ce type
d’ondes (revoir exercice N°47).
Ηm
Temps
navire Vitesse Η m (m ) Η m (m )
m/s à 30m à 150m
length = 7,0m 3,1 0,2 0,1
Croiseur : beam = 2,5m (largeur B) 5,1 0,4 0,2
draft = 0,5m (distance du fond à la coque)
length = 12,5m 3,1 0,2 0,3
Garde côtes : beam = 3m 5,1 0,5
draft = 1,1m 7,2 0,7
length = 13,7m 3,1 0,2 0,1
Remorqueur : beam = 4,0m 5,1 0,5 0,3
draft = 1,8m
length = 19,5m 3,1 0,1 0,2
Navire secourt : beam = 3,9m 5,1 0,4 0,3
draft = 0,9m 7,2 0,6
length = 30,5m 3,1 0,1 0,1
Navire incendie : beam = 8,5m 5,1 0,5 0,3
draft = 3,4m 7,2 0,9 0,8
length = 7,0m Tanker → pour le 7,2 0,5
Tanker : beam = 2,5m transport des liquides, des 9,3 1,6
draft = 0,5m avions, des voitures ...etc
(S - Am – b ∆h) – SVs ]
2
= Σ forces extérieures
= (pression hydrostatique) + (force de
frottement sur le canal)+ (force de frottement
sur le bateau)+ (force de traînée )
α = coefficient de Coriolis caractérisant le profil de vitesses
α − 1 2
( S − b ∆h)(Vs + Vr ) − SVs
2
soit R = ρ 1 +
3
le coefficient de Coriolis (α) en régime turbulent est de l’ordre de un :
[
R ≈ ρ ( S − b ∆h)(Vs + Vr ) − SVs2
2
] où ( S = b h )
alors [
R ≈ ρ b ( h − ∆h)(Vs + Vr ) − hVs2
2
] équation (5)
ce qui nous permet de calculer la résultante des forces hydrodynamiques
exercée sur le navire.
• Application numérique au navire porte – conteneurs « C9 » :
[ ]
R ≈ 1025 × 137 × (15 − 0,3 )(3,09 + 0,81) − 15 × 3,09 2 = 11285325 N ≈ 11,3 MN
2
Pilonnement
Heaving
Tangage 6 degrés de liberté
Roulis d'un solide (navire)
Pitching
Rolling
Surging = cavalement
Embardée = Swaying
où (Vs) est la vitesse du navire par rapport à l'eau, (F) la force motrice
résultante et (R) force résistante au mouvement du navire et M/ la masse
ajoutée (car une certaine masse d'eau est également mise par le navire en
mouvement ). Voici des formules qui estiment cette masse ajoutée :
M + M/ T
= (1 + ) M.M.E. Stelson
M B
T = enfoncement du navire
M/ T
= (0,20 + 0,12 ) M. Giraudet (Le Havre ) où B = largeur du maître couple
M Ρ Ρ = Pied de Pilot
M+M /
2T
≈ (1 + ) Pr . Vasco Costa
M B
Un navire qui accoste à un quai peut être décrit par le mouvement d’un
système mécanique à un degré de liberté: les réponses & les excitations
sont supposées linéaires (forces dues au changements de positions et de
vitesses). La force d’excitation est celle de Drag que l’eau en mouvement
exerce autour du navire. On admettant que le mouvement du navire est
indépendant des autres direction et que le frottement est négligeable pour
les basses fréquences du mouvement du navire. La période naturelle
solution de l’équation du pendule non amortie est :
Mv
Τs = 2 π équation (6 / ) où
k tot
M v = masse virtuelle du navire [la somme de la masse (M) effective du
navire < y compris la charge (marchandises...) > « ou déplacement du
navire » et la masse ajoutée ( M / ) due aux effets des forces d’inertie de
l’eau entraînée par le navire] :
Mv = M + M /
On a pour un navire accosté :
M / ≈ 15% M ⇒
M v = 1,15 M équation (6)
Le système d’attache d’un navire accosté est constitué de plusieurs câbles
ou cordes ; mais seul ceux sous tension sont à considéré pour calculer le
coefficient de raideur ( k tot ) donné par :
k tot = ∑ k n sin θ n cos ϕ n équation (7) où
n
• θ n = l’angle que la ligne de corde fait avec la perpendiculaire au
navire dans le plan horizontal.
• ϕ n = l’angle que la ligne de corde fait avec l’amarre et le navire
dans le plan vertical.
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Hydraulique Maritime
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
Pour un câble (ou une corde) dans lequel le fléchissement est négligeable
et les déflexions sont faibles le coefficient de raideur individuel est donné
par l’expression suivante :
Τ
k n = n équation (8) où
∆l n
Τn = la tension axile (ou la charge) du câble numéro n.
∆l n = l’allongement du câble.
k n dépend du type de matériau utilisé pour concevoir le câble et de son
vieillissement (dépendant de sa fréquence d’usage et es conditions de
l’environnement naturel, qui sont responsable d’une perte d’élasticité du
câble : effet de plasticité). Voici des données obtenues par des mesures
sur des câbles commerciaux :
εn
∆l n
ε n = pourcentage d’élongation ≡ 100 équation (9)
ln
① ③ ④ ⑥
② ⑤
Pour un amarrage sûr le long d’un quai un navire est toujours tenu par 6 amarres :
3 à l’avant et 3 à l’arrière
1 et 6 : pointes AV et AR (tendant à empêcher le navire de reculer ou d'avancer)
2 et 5 : traversiers AV et AR (les traversiers empêchent le navire de s’écarter du quai).
3 et 4 : gardes montantes AV et AR (tendant à empêcher le navire d'avancer ou de reculer)
Oscillation
Surging
Garde montante avant =
Garde montante arrière cavalement
Traversier arrière
Empêche le navire
de s’écarter du quai Pointe arrière
• Quelle est la période naturelle de ce navire pour qu’il soit amarré dans
des bonnes conditions ?
On peut calculer la masse ajoutée par l’équation (6)
M v = 1,15 M = 1,15 × 55860200 = 64239200 Kg
Il faut maintenant calculer k tot ?
Les cordes Karat sont commercialisées par the Columbian Rope company
Holland. Estalon est une fibre qui est un copolymère en polypropylène &
polyester. La tension de brisure d’une corde Karat est ( Τb = 52600N).
La charge en pourcentage de charge limite est :
Τap 177900
Load ≡ 100 = 100 × = 33,8%
Τb 52600
selon l’abaque d’élongation Karat (qui est non tracée sur la figure d’avant)
on obtient pour le pourcentage d’élongation (8,7% ). L’allongement des
cordes à l’avant et à l’arrière sont les mêmes d’après l’équation (8) :
∆l ε
ε n ≡ 100 n = 8,7% ⇒ ∆l n = n l n avec ε n = 8,7% ⇒
ln 100
7,8
∆l câble −avant = ∆l câble −arrière = × 30,5 = 2,7 m
100
de même l’allongement des cordes du milieu est :
7,8
∆l câble −Milieu = × 45,7 = 4 m
100
Le coefficient de raideur de chaque câble se calcule par l’équation (8) :
177900
• k câble − Avant = K cable − Arrière = = 65900 N m
Τn 2,7
kn = →
donne
∆l n 177900
• k câble −Milieu = = 44500 N m
4
Les angles que fond les lignes de corde avec les amarres et le navire dans
le plan vertical, sont :
7,0
ϕ câble − Avant = Arc sin = 13°
30,5
5,5
ϕ cable − Arrière = Arc sin = 8°
30,5
4,5
ϕ câble −Milieu = Arc sin = 6°
45,7
quand le navire se déplace vers l’avant les deux cordes à l’arrière et une
corde du milieu exercent une force de rappel. De manière similaire, quand
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le déplacent est vers l’arrière, deux cordes à l’avant et une du milieu entre
en jeu pour rappelé le navire. La constante de raideur sera alors calculer
pour chacune de ces deux situations puis on calculera la moyenne, soit :
d’après l’équation (7) nous avons :
k tot = 2 × 65900 × sin 70° × cos 8° + 44500 × sin 85° × cos 6°
= 122600 + 44100 = 166700 N m
⇒
k tot = 2 × 65900 × sin 70° × cos 13° + 44500 × sin 85° × cos 6°
= 120700 + 44100 = 164800 N m
166700 + 164800
k tot = = 165750 N m
2
finalement la période naturelle du déplacement horizontal du navire est
64239200
obtenue par l’équation (6 /) , soit : Τs = 2 × 3,14 × = 164 s
165750
Si la corde était neuve le pourcentage d’élongation serait de (10,7%) et il
en résultera que la période naturelle d’oscillation du navire sera légèrement
plus grande approximativement ( Τs ≈ 136 s ).
Petit LAROUSE : poupe nom féminin (latin puppis)
Mar. Arrière d'un navire (par opp. à la proue) . Avoir
Proue est la partie avant du navire
le vent en poupe : être dans une période favorable.
Bourrelet de proue
Courant de pente Impact des bateaux
Courant
de retour
POUPE 19° Elévation du
Jet plan d’eau
Vs
d’hélice Abaissement
PROUE du plan d’eau
35°
Sens de propagation
des crêtes d’interférence
Ligne de quille
Ange d’assiette
PPAR PPAV
PPM T
PP : PerPendiculaire
Etrave est la pièce massive qui forme la limite avant de la carène d'un navire.
2R
Sillage
R
α Navire
A B Vs
3R
4R
Le sillage est tangent à l’enveloppe des divers paquets d’ondes : l’angle du
sillage de Lord Kelvin est alors donné par
R 1
sin α = = ⇒ α = 19,5° ⇒ angle du cône = 2 α = 39° cqfd
3R 3
cet angle est indépendant de la vitesse du navire.
Evitage
La zone d’évitage est la région où le navire change son cap de 180° pour
en général se diriger vers son poste à quai ou vers la sortie du port. Dans
cette manœuvre le navire est aidé par un ou plusieurs remorqueurs .
Cette zone d’évitage est une zone à l’intérieur du port à l’abri des courants
et de grande étendue que le navire est grand et que ce dernier est soumis
à un fort vent :
Pour un vent inférieur à 10 nœuds : le rayon d’évitage est 3 fois la
longueur du navire pour un navire à 2 hélices & 5 fois pour un
navire à une hélice. Avec l’assistance de remorqueurs le diamètre
d’évitage est réduit à 2 fois la longueur du navire voir moins.
N -20
Digue -15
-23 -10
Bassin
Chenal Appontement pétrolier
d’accès
Cercle Terrain
d’évitage plein
pétrolier
1450
port de
Service
Exercice N°51 :
La formule de stabilité la plus utilisée pour dimensionner les blocs de la
carapace d’une digue à talus est celle d’Hudson :
ρsΗ 3
W = poids d’un bloc = 3
où
ρ
Κ D s − 1 cot gα
ρw
• Η = amplitude crête – creux de la houle de projet.
• ρ s = masse volumique du matériau, en l’absence de données
précis on prend d = 2,4 t m 3 pour les bétons et d = 2,65 t m 3 pour
les enrochements naturelles.
• ρ w = masse volumique d’eau de mer (water) = 1,028 t m 3 .
• α = angle du talus avec l’horizontale.
• Κ D = coefficient de stabilité (sans dimension) qui tient compte de
la forme et de l’arrangement des blocs.
N.B. : Houle de projet est celle qui sert pour dimensionner l’ouvrage .
Dans le cas d’ouvrages côtier la digue est implantée par faible
profondeur alors c’est la houle déferlante sur l’ouvrage qui constitue
la houle de projet.
Pour ouvrage offshore on prendra ( Η 1 10 ) au lieu de ( Η s ≡ Η 1 3 ) :
H1 10 ≈ 1, 28 ⋅ H1 3
• On peut estimer l’amplitude au déferlement par la formule suivante :
Ηb 1,56
=
h
1 + e
−19 ,5 m
1 + 4, (
41 1 − e )
−19 m h
Τ
2
déferrement à la profondeur « h » sur un fond de pente « m = tgα ».
En particulier si m ≤ 2% : ( Η b ≈ 0,8 h c’est le critère de Munk 1949)
Hmax E F H I L
où • A : Brise – lame
• B : Fondation rocheuse ou meuble de structure en béton, sujette
à l’érosion par clapotis
• C : Etude des mouvements du transport des sédiments
• D : Brise–lames et digues de protection pour les petits bateaux
• E : Blocs de béton pouvant être remplacés
• F : plates-formes et jetées devant travailler dans toutes
conditions, sauf en cas de grandes tempêtes
• G : Hauteur des vagues déferlantes pouvant occasionner des
dégâts aux équipements mécaniques
• H : Digue monolithique
• I : Pression sur les ouvrages marins
• J : Seiche dans les ports en regard avec les vents légers
• K : Période durant laquelle la période de vague est critique pour
l’entrée des bateaux dans les ports
• L : Opération pour les petits bateaux, hovercrafts, dragueurs
Où ici ( Hmax ) est la hauteur maximum probable définie statistiquement
comme étant le maximum de la hauteurs de 1000 vagues enregistrées au
point considéré, les conditions restant constantes. En pratique, on peut
retenir les formules suivantes : Voir Ch02 complément & Ch05 H.M.
Hmax = 1,86 ⋅ H 1 & H 1 = 1,275 ⋅ H 1
3 10 3
Les limites supérieure et inférieure des périodes du spectre de vagues
crées dans les conditions de mer pleinement développée sont :
T sup = 1,62 ⋅ Tmax & T inf = 0,35 ⋅ Tmax
Pierson, Neumann et James proposent (1955 - 61) :
Vitesse du vent (Kt) 10 20 40
Exercice N°52 :
Un épis terminal est construit dans la zone du surf pour empêcher le sable
d'être perdu de la plage vers un estuaire qui lui est adjacente.
Les vagues s'approchent de l’embouchure du côté opposé à la dérive
littorale sous un angle de déferlement ( α b = 5° ). La hauteur de vague au
déferlement est ( Η b = 2 m ) et période de vague ( Τ = 10 s ). On s'attend
initialement à ce que la structure bloque tout le transport longshore (c'est –
à – dire aucun contournement de l’ouvrage : bypassing).
Le sédiment déposé à une densité ( s = ρ s ρ w = 2,65 ) et une porosité
( p = 0,4 ). Nous admettrons que : ( h c + B = 6 m ) ; ( Κ = 0,77 et Κ = 1)
Déterminer :
y = y (x, t )
à t donné
x
Solution :
• a) L’équation (22) donne :
Κ Η b2 c g,b 0,77 × 2 2 9,91× 2
a= = = 0,287 m 2 s
8 (h c + B )(s − 1)(1 − p ) 8 × 6 × (2,65 − 1) × (1 − 0,4 )
L’expression (40) de Pelnard considère :
2
x
1 x x
y = 2 tgα b a t exp − − erfc pour ( t 〈 t f )
2 at 2 at
π 2 a t
y 1
pour ( x = 0 ) donne : = ≈ 0,564
2 a t tgα b π
qu’il faut résoudre pour ‘ y = L 2 = 600 2 = 300 m ) & ( α b = 5° ) :
300
≈ 0,564 ⇒ t = 3,22 ⋅ 10 7 s = 372 jours
2 tg5° 0,287 t
• b) Utilise l’équation (22) à la ligne de côte ( x = 0 ) pour ( t = 1semaine ) à
fin de calculer ( y ), nous avons :
y 1 2 0,287 × 604800 tg(5°)
= ⇒ y= = 41,1m en ( x = 0 )
2 a t tgα b π π
• c) Résoudre l’équation (22) pour ( x = 500 m ) au – bout du temps
( t = 1semaine ) :
x 500
= = 0,60 & 2 a t tgα b = 72,9 m
2 a t 2 × 0,287 × 604800
D’après Le tableau ( erfc (0,60 ) = 0,396144 ≈ 0,4 ) ; l’équation (22) donne :
2
x
y 1 x x
= exp − − erfc ⇒
2 tgα b a t π 2 at 2 at 2 a t
y 1
=
2 tgα b a t π
[ ]
exp − 0,60 2 − 0,60 × 0,4 = 0,15 ⇒
y = 0,15 × 72,2 = 11,09 m en ( x = 500 m & au bout de t = 1semaine )
Exercice N°53 :
On considère le système d’équations hydrodynamique : en SWW
∂ u ∂η
∂t + g =0 η = niveau de la suface libre
∂x
où u = vitesse moyenne sur la verticale
∂ η ∂ H u
+g =0 H = profondeur d' eau = h + η
∂ t ∂x
• h = profondeur d’eau au repos constante avec ( η 〈〈 h )
η SWL
x Barrage
u
h ESTUAIRE
Exercice N°54a :
Déterminer la fonction de distribution de probabilité des volumes
d’overtopping d’une digue lisse de talus ( tgα = 1 : 6 ) ayant un franc-bord
( R c = 2,0 m ), l’onde incidente a une période ( Τom = 5 s ) & une amplitude
( Η om = 2,0 m ) ? « la durée de la tempête sera supposée = 1heure ».
Solution de 54a :
Rc = 2 m q Ru
q Rc
= Q o ⋅ exp − b
Τm ⋅ g ⋅ Η s
Τm ⋅ g Η s
par extrapolation du tableau de (Qo & b) on estime que :
Qo ≈ 0,0147 1
pour tgα =
b ≈ 74,70 6
ce qui donne un débit :
q = (5 × 9,81× 2) × 0,0147 × exp − 74,70 ×
2
⇒
5 × 9,81 × 2
q ≈ 0,0017 m3 s ⋅ m = 1,700 l s ⋅ m
m3 m
V = a ⋅ [− loge (1 − PV )]4 3 Digue lisse :
Exemple de
α = 1 :6
tgα
2
RC = 2,0 m distribution de
Hmo = 2,0 m probabilité
Tmo = 5,0 s d’overtopping
1 d’un certain
volume V par
onde
20 40 60 80
PV [%]
Le coefficient de réflexion selon Goda est :
amplitude de l' onde transmise Η s, t R
Κt ≡ = = 0,45 − 0,3 c
amplitude de l' onde incidente Η s,i Η mo
ce qui donne :
2
Κ t = 0,45 − 0,3 × = 0,15 ⇒ Η s, t = 0,15 × 2 = 0,3 m
2
l’amplitude significative de l’onde transmise coté terre est ≈ 0,3 m = 30 cm .
q
Langue
Exercice N°54b :
dimensionnement d’un collecteur d’eau de laboratoire
Dans des essais de laboratoire dans un canal à houle on engendre une
onde d’amplitude significative crête – creux :
Η1 3 ≡ Η mo = 0,14 m
On a placé dans le canal est digue à talus de caractéristiques indiquées
par la figure suivante :
Jauges Rc
Batteur
0,60
1/30
On donne :
R c = 0,25 m
γ f = une couche de pierres arrondies = 0,7
γ β = incidente normale = 1
γ h = γ v = pas d’effet promontoire = 1
w = la largeur de la digue = 0,80 m
chaque essai dure 20mn
Solution de 54b :
q R 1
= 0,2 exp − 2,3 c ⇒
γ γ
g Η mo
3
H mo f β
0,25 1 −5
q = 0,2× 9,81× 0,14 3 × exp − 2,3 = 9,288 ⋅ 10 m m ⋅ s
3
0,14 0,7 × 1
comme la largeur est ( W = 0,80 m ) alors le débit volumique est :
Q = q ⋅ W = 9,288 ⋅ 10 −5 × 0,80 = 7,43 ⋅ 10 −5 m3 s
La quantité volumique d’eau d’overtopping pendant un essai est :
Q = 7,43 ⋅ 10 −5 × 20 × 60 = 0,089 m3
Figure 1
hL
KD Tronc
+ Musoire
KD= f(H/h) pour Tétrapodes
Figure 2
Ηh
Figure 3
hL
Figure 4
Ηh
Figure 5
hL
KD Tronc
+ Musoire
Figure 7
hL
KD Tronc
+ Musoire KD= f(H/h) pour Enrochement
Figure 8
Ηh
Figure 9
Pente du fond tgα
Exercice N° 55a :
La structure choisi est un tronçon de brise – lame armée par des roches.
L’onde incidente possède suffisamment d’énergie pour se briser au pied de
l’ouvrage. La pente du fond est ‘’1V:100H’’. La profondeur d’eau au pied de
l’ouvrage est 6m, la période de la houle est 14s. La pente du talus de la
structure est ‘’1V:2H’’.
Déterminer le poids minimal des roches utilisables ?
On donne : ρ s = 2650 Kg m3 et ρ w = 1025 Kg m3
Solution de 55a :
En utilisant la profondeur d’eau de 6 mètre et un fond marin de pente 0,01,
la figure 9 donne :
Η Η
= 0,80 proche de = 0,78 critère de déferlement de Munk
h h
Ainsi l’amplitude de l’onde déferlante au pieds de l’ouvrage est :
Η b = 0,80 × 6 = 4,8 m
Calculons la longueur d’onde à l’ouvrage :
g Τ2 9,81× 14 2
L o = longueur d’onde en eau profonde = → Lo = = 306 m
2π 2 × 3,14
2 πh 6 Η 4,8
Ainsi L = L o th ⇒ L= ≈ 104 m d’où = = 0,046
L 0,0575 L 104
Eckert propose, avec erreur dans 5% près, l’approximation :
2 πh h g Τ2
L ≈ Lo = gΤ avec L o = donne ‘’ L ≈ 107 m ’’
Lo g 2π
Les figures 7 et 8 donnent un coefficient de stabilité minimal :
K D = 1,4 (voir aussi le tableau donnant KD au ch01 TM)
Ainsi d’après la formule de Hudson :
3
ρsΗ 3 ρs Η
W= = ⇒
ρ
3 Κ D cot gα ρ s ρ w − 1
Κ D s − 1 cot gα
ρw
3
2650 4,8
W= ≈ 26268 Kg
1,4 × 2 2650
− 1
1025
On recommande d’utiliser des roches de poids unitaire : 27000 Kg
Exercice N° 56 :
Déterminer le poids unitaire des roches qui resteront stables sur le talus
d’une brise – lame de pente (1:2,5). On désire calculer le poids des roches
de la carapace pour les profondeurs 10ft au tronc proche de la côte et 30ft
du coté terre proche de l’extrémité de l’ouvrage quand la période maximale
du spectre de houle est Tmax = 11s ?
On donne : ( ρ s ρ w = 2,65 ) et 1ft = 0,3048m
Solution N° 56 :
Les profondeurs sont en SI :
h1 = 0,3048 × 10 = 3,048 m
h 2 = 0,3048 × 30 = 9,144 m
h1 = 10 ft
h 2 = 30ft
h2 9,144 h 9,144
= = 0,048 ⇒ 2 = 0,092 ⇒ L 2 = = 99,39 m
L o 188,92 L2 0,092
Η 2 × 3,14 × 9,144
et = 0,12 ⋅ th = 0,06255 ⇒ Η h = 30 ft = 6,22 m
L max 99,39
Etant donné que la pente est (1:2,5) l’angle ( α ) du talus est :
tgα = 1 2,5 = 0,4 ⇒ α ≈ 22° et cot gα = 2,475
Calculons KD par le graphe suivant :
KD Tronc
+ Musoire KD= f(h/L) pour Enrochement
KD ≈ 2,5
KD ≈ 1,45
0,051 0,092 hL
Solution N° 57 :
1°) Le point de départ est l’équation de stabilité de Van Der Meer :
0,2
Ηs S
• = 6,2 ⋅ Ρ 0,18
ξ o− 0,5 plunging waves (1)
D50 ∆ N
0,2
Ηs S
• = 1,0 Ρ − 0,13
ξ oΡ cot g α Surging waves (2)
D50 ∆ N
(–013 dans 2 signifie que la stabilité décroit quand P croit ) où non breaking
• P = perméabilité de la structure
• S = mesure du dommage
• N = nombre d’ondes (durée de la tempête)
avec S ≡ A/D502 & D50 ≡ W50/ρs
ρ − ρ w ρs
∆= s = −1
ρw ρw
A = aire érodée de la section transversale. breaking
tgα
ξ o = ξ z = paramètre de similitude en eau profonde =
Introduit pour la 1ière fois par Iribarren en 1938 Η s Lo
g Τ2
où L o = avec Τ =Τz = mo m 2 période moyenne
2π
La transition du Plunging au Surging se produit à :
1
[ ]
Zone érodée et niveau
ξ transition = 6,2 ⋅ Ρ
0,31
tgα Ρ + 0,5 de dommage S
[ ]
érodée A
et ξ transition = 6,2 × 0,10,31 × 0,33 0,1+ 0,5 =2,5 S = A/D502
donc (ξ transition = 2,5 ) 〉 (ξo = 1,67 ) plunging breakers
Classification en fonction du paramètre de similitude en eau profonde :
• si ( ξ o 〈0,5 ) le déferlement est glissant (spilling)
• si ( 0,5〈 ξo 〈3,3 ) le déferlent est plongeant (plunging)
• si ( ξ o 〉 3,3 ) le déferlement est frontal (surging)
ξo < 0.5
0.5 < ξo < 3.3
ξo > 3.3
Déferlement
Déferlement
Glissant
Gonflant Déferlement
(ou déversant)
( pentes faibles) plongeant ( pentes fortes )
(surging) (plunging) (Spilling)
Houle incidente
BS C
FS
Ns = (KD cotgα)1/3 Bise lame basse et submergée
Ηs Bise lame basse et submergée La brise lame est subdivisée en
Ns =
D50 ∆ 5 sections :
• FS : front slope
• C : crest
• BS : Back slope
• FH : Front Head
• BH : Back Head
Head : musoire
Ηs
Ns = = 3 Κ D cot gα
D50 ∆
Valable pour : ρs
2,01 < Fd < 2,4 ∆= −1
Fd = F/D50 (FS) ρw
Fd non – dimensional freeboard
P porosité = 0,44
Courbes de dommage à l’initiation du dégât (Vital et al. 2000) ρs = 2600 Kg/m3
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A partir de cette figure, la taille D50 des roches peut être calculée. Par
exemple D50 requis pour protéger la crête d’une brise – lame submergée
ayant un Front Slope FS de talus (1:1,5) peu s’estimer par :
Ns (F )
''FS'' d
DC = DFS où
Ns (Fd )
''C''
♦ DC = D50 des roches protégeant la crête.
♦ DFS = D50 des roches protégeant ‘’the Front Slope’’.
♦ Fd = F D50 ' 'FS' ' avec ‘’ F = Rc = freeboard’’ voir figure.
Le coefficient de transmission selon Seabrook est donné par :
0,65 F −1,09 Η i
Ht Ηi B ⋅F F ⋅ Ηi
ΚT ≡ = 1− e B
+ 0,047 + 0,067 où
Ηi L ⋅ D50 B ⋅ D50
• Η i = amplitude de l’onde incidente = Η s = Η 1 3 ≡ 4 mo
• Η t = amplitude de transmise
• D50 = diamètre nominal des roches = W50 ρ s
• W50 = le poids moyen unitaire
La langueur ‘’B’’ a pour effet une réduction de l’onde transmise.
Comparaison de Hudson et de Van Der Meer Comparaison de Hudson et de Van Der Meer
pour structure perméable après 1000 vagues pour structure imperméable après 5000 vagues
Coefficient de transmission d’une brise – lame submergée selon Delft Hydraulic 2002
Remarque :
En admettant que l’onde attaque le talus de l’ouvrage de la manière
suivante, qui semble être logique :
Ηs
Ηs A
Aire attaqué
α
On désigne par :
• A = l’aire attaqué par la houle
• Χ = la largueur de l’aire attaqué par la houle
• α = l’angle du talus
• Η s = l’amplitude significative crête – creux du spectre de houle
On a alors selon cette approche :
2 Ηs
A = Χ⋅
sinα
et comme on a par définition :
A
S = niveau du dommage ≡ 2 ⇒
D50
2 Ηs
S = Χ⋅
D250 sinα
2°) calcul du poids d’enrochement pour la construct ion de la butée :
En page 33 du ch11 – overtopping on propose pour une butée le graphe
γ r Η s3
W50 =
Ns3 (Sr − 1)
3
B
ds d1
Butée
2,0
tgα tgα ⋅ Τ
ξ= =
Ici H est la hauteur de la houle de dommage zéro Η Lo 2π g Η
1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0
Nombre de stabilité de dommage nul en fonction de ξ0 = tgα/(H/Lo)
2 Ηs
S = S Van = Χ ⋅
Dn250 sinα
qui était proposé avant par application de la difinition de Van Der Meer.
Ainisi nous avons :
1 − nv
S on = S van ⋅
No
Analyse :
On voit que le niveau de dommage est :
➢ Proportionnel à :
• Χ la longeur du front de l’ouvrage attaqué par la houle.
• Η s l’amplitude significative du spectre de houle.
• (1 − n v ) le complément de la porosité volumique.
➢ Inversement proportionnel à :
• Dn250 le carré de la dimension des roches (diamètre moyen
nominal) c’est – à – dire le poids des roches (ou blocs).
• ( sin α ) le sinus de la pente du talus.
Remarque :
Si le déferlement est plangeant le critère de stabilité de Van Der Meer est
donné par l’équation (1), soit :
0,2
Ηs S
= 6,2 ⋅ Ρ 0,18
ξ o− 0,5 ⇒
D50 ∆ N
( )
5 5
Η ξ 0,5 N 0,2 N Η ξ
o
S= s o ≈ 11 ⋅ 10 − 5 s
Dn50 ∆ 6,2 Ρ 0,18
Ρ 0,9 Dn50 ∆
donc selon Van Der Meer le dommage varie comme :
• la cinquième puissance de l’amplitude de la houle ( S ∝ Η 5s )
• la racine carrée de la durée (t) de la tempête ( S ∝ N ∝ t )
• l’inverse de la perméabilité ( S ∝ Ρ −1 )
• l’inverse de la 5ième puissance de la dimension des roches ( S ∝ Dn−50
5
)
Remarque : estimation de l’impact du C. C. sur les structures maritimes
L’impact du changement climatique peut être facilement mis en évidence
par les divers formules de calcul suite à l’élévation du niveau marin de
0,58m d’eau et par l’éventualité d’overtopping de ces ouvrages en mer.
Il faut aussi signaler les problématiques de l’érosion côtière du au C. C.
Van Der Meer dans sa thèse a corrigé la formule de Hudson pour tenir
compte explicitement du niveau du dommage S, Il propose la formule
suivant obtenue par une analyse régressive : voir ch11-overtopping
Ηs
= 0,79 ⋅ (Κ D cot gα )1 3 si pas de dommage (c – à – d : S ≡ 2)
Dn50 ∆
Ηs
= 0,70 ⋅ (Κ D cot gα )1 3 S 0,15 Hudson vis-à-vis du Dommage S
Dn50 ∆
Van Der Meer propose aussi :
S(N)
f (S ) ≡
S(5000 )
[ ( )]
= 1,3 1 − exp − 3 ⋅ 10 − 4 N (éq. a)
Une autre relation donnant le dommage S(N) était établie dans la zone où
le dommage est important (N < 7000 – 10000) :
S(N) = 0,014 ⋅ N (éq. b) S(5000) = 1
Exercice N° 58 :
Une brise – lame mixte dans une eau de profondeur 11m est assise sur un
soubassement d’enrochement de densité relative 2,65. Un caisson en
béton de hauteur 3,5m repose dessus. La buttée s’étend sur 4,8m devant la
face du caisson et de pente de (1:2) «voir figure».
Déterminer le volume requis des roches pour assurer la stabilité contre une
houle d’amplitude (H = 3m) et de période (11sec) protégeant la structure ?
SWL Caisson
H
ρ s ρ w = 2,65 B=4,8 m d1 = 3,5 m
ds = 11m
2
1
Solution N° 58 :
On a ( Τ = 11s ) et comme
2πd d 2πd d
ω2 = k h th(k d) ⇔ L = L o th ⇔ th =
L L L Lo
g Τ 2 9,81× 112 d 11
donc Lo = = = 189 m ⇒ s = = 0,0581 ⇒
2π 2 × 3,14 L o 189
ds d d 11
th 2 π s = 0,0581 ⇒ s = = 0,1025 ⇒
L L L 189
11
L= = 107,3 m = longueur d’onde dans ds égale à 11m
0,102
or on a d’après l’abaque (utilisable pour notre exercice car on a : B = 0,4ds
en plus l’onde déferlera sur la berme donc sur le caisson car selon Munk
Η b = 0,78db ⇒ H1〉 '' Η b = 0,78 × 4,8 ≈ 3,7m'' la conservation d’énergie donne
l’amplitude de la houle H1 sur la berme ’’nEB = Cte‘’ où B est constant car
pas de réfraction ‘’incidence normale’’) donnée plus tard : comme
d1 3,5
= = 0,3182
ds 11
cette abaque donne :
Ecole Hassania des Travaux Publics 1 Zorkani Mohammed
Hydraulique Maritime & Travaux Maritimes
ZORKANI Mohammed Département d’HYDRAULIQUE
en effet on a :
3
ρs Η
W50 = poids de l’unité en Kg = ⇒
Κ D cot gα ρ ρ
s w − 1
3
W 1 Η
V50 ≡ = volume de l’unité = →
donne
ρs Κ D cot gα ρ ρ
s w − 1
3
1 3
V50 = = 0,57 m cqfd ⇒ D50 = V50 = 0,83 m ≈ 1 m
3 13
5,25 × 2 2,65 − 1
Valeurs de Ns3 pour plate-forme de berme et des conditions de design en onde déferlante
MWL
Η
d
h
Il est trouvé par Mitsuyasu au Japon que l’effort passe par un maximum,
les plus fortes valeurs de la pression ont été trouvées égales à :
' '30 à 35' ' ρ w g Η o où
Η o = amplitude de la houle au large.
Il est également trouvé que l’effort maximum se produit au moment où la
houle passe par le niveau moyen (MWL), la répartition des pressions sur
la muraille est alors uniforme :
Pmax = Κ ρ w g Η o où
Κ varie avec la cambrure de 4 pour les fortes cambrures à 10 pour les
cambrures très faibles(inférieures à 1%).
L’étude de la stabilité d’une digue soumise à un clapotis (en particulier
déferlant) doit être faite par une approche dynamique et non statique :
P(t ) G
d2 α
α J = M g l − P(t )
d t2
Mg
l
J = moment d’inertie de la section par rapport au centre de gravité G.
≠ 0 si 0 〈 t 〈 t1
P(t ) = où P(t ) a la période de la houle (t1 ≈ 1/20 s)
= 0 si t 〉 t1