Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Technologie
nadine
Année universitaire
2O19-2O2O
Sommaire
Introduction
Partie théorique
-Définition de l’alcoolisme :
-Diagnostic et test
-Profils à risque
-Causes de l'alcoolisme
Matériel et Méthodes
Résultats
Discussion
Recommandations
Conclusion
INTRODUCTION
La grande majorité d’entre nous consomment ou a déjà consommé de
l’alcool. Que ce soit en famille, avec des amis, lors d’un match sportif ou
encore en milieu festif : boire un verre d’alcool est courant et reste avant tout
un plaisir souvent partagé. En dehors de leurs propriétés physiques, les
boissons alcoolisées et leurs utilisations sont porteuses de toutes sortes de
significations symboliques, positives et négatives
Correspondance des valeurs : un taux d'un gramme d'éthanol par litre de sang
équivaut à 22 millimoles par litre de sang ou bien à un demi-milligramme
d'éthanol par litre d'air expiré.
1-Définition de l’alcoolisme :
Tout le monde n'est pas égal face à l'alcool : le sexe, l'âge, le patrimoine
génétique, le milieu socio-économique et culturel d'origine et certains
troubles psychiques contribuent au risque de devenir dépendant à l'alcool.
Les femmes et les adolescents sont plus fragiles face à l'alcool. Des études
faites sur des jumeaux et sur des familles où les problèmes
d'alcoolodépendance sont fréquents ont montré que certains gènes pourraient
compter pour 50 à 60 % de la prédisposition d'une personne à devenir
alcoolodépendante. Les personnes qui ont grandi dans la pauvreté ont une
consommation de boissons alcoolisées supérieure à celle des personnes de
classes sociales plus favorisées. Par ailleurs, les personnes qui souffrent de
psychoses (schizophrénie, par exemple), d'anxiété généralisée, de phobies,
ou de troubles obsessionnels compulsifs, semblent avoir une plus grande
vulnérabilité vis-à-vis de l'alcool.
Pour la personne alcoolique, l'alcool devient l'un des piliers de sa vie et il lui
est difficile d'envisager de vivre sans. Lorsqu'elle arrête, elle est fragilisée
par l'absence de cette béquille et elle doit affronter des difficultés que l'alcool
permettait d'occulter. Certains signes reconnaîssent une dépendance :
de conduire ;
de travailler sur des machines, etc.
Boire et conduire
Un éthylomètre :
o éthylomètre chimique : c'est le ballon dans lequel on souffle et
qui, par réaction chimique, change de couleur ;
o éthylomètre électronique : il fonctionne par lecture
électronique sur un appareil dans lequel on souffle au moyen
d'une sorte de paille.
Un alcootest ou éthylotest.
Une prise de sang.
Les forces de l'ordre peuvent :
o contrôler un individu qui a commis une infraction au Code de la
route ;
o également mener une opération plus aléatoire et contrôler tout
conducteur sur la route ;
o même contrôler des individus sur la voie publique lorsque
l'ivresse est suspectée et risque de troubler l'ordre public.
Le consommateur d'alcool peut utiliser un test pour s'évaluer avant de
prendre la route.
Un supérieur hiérarchique, dans une entreprise, peut pratiquer un
test de détection d'alcool pour les postes dits « hypersensibles drogue
et alcool », à condition que le règlement intérieur offre des garanties
minimales (notamment la possibilité d'une contre-expertise médicale).
L’assimilation de l’alcool
L’alcool passe directement dans le sang après avoir été consommé. Une
partie passe par la muqueuse buccale et par l’œsophage, une autre partie
passe dans le sang après assimilation par l’estomac et les intestins. On estime
qu’il faut 30 minutes après avoir bu pour que la concentration d’alcool dans
le sang soit au maximum si l’on est à jeun et 1 heure pendant un repas. Alors
combien de temps l'alcool reste dans le sang ? La durée pendant laquelle
l'alcool va rester dans le sang peut varier et dépendra de facteurs comme : la
quantité d’alcool ingéré, le sexe, l’âge ou encore le poids de la personne.
L’élimination de l’alcool
Le foie est le seul organe qui permet d’éliminer l’alcool présent dans notre
organisme. Son rôle est de filtrer le sang en évacuant les toxines notamment
l’éthanol en cas de consommation d’alcool. L’élimination de l’alcool est
différente selon les individus et le métabolisme de chacun mais en moyenne
le délai d’élimination est de :0,10 g/L à 0,15 g/L par heure pour un homme
Un taux d’alcool élevé dans le sang favorise les circonstances des Accidents
de la Voie Publique car entraine un état d’ébriété et une excitation qui perd la
concentration sur le volant
Ainsi la loi crée a cet effet =ALCOOL AU VOLANT a pour but de limiter
cet effet et d’interdire l’Alcool au volant au prix d’une sanction sévère
Matériel et Méthodes
Nous avons visité le SAMU, on a pris les dossiers parvenus au SAMU 01 de
TUNIS, durant une période d’étude bien déterminé concernant les
intoxications alcooliques qui ont provoqué des AVP durant une période
d’étude bien déterminée.
METHODOLOGIE
1. Nature de l’étude :
Étude descriptive qualitative.
2. Population d’étude :
Notre échantillon comporte 40 cas cliniques
3. Outils de recueil de résultat :
Cas clinique pris à partir des dossiers médicaux du SAMU 01 allons de 2010
jusqu’à 2014, nous avons collecté :
Figure1:10%
Répartition selon le sexe
homme
femme
90%
2) Age:
Figure 2:
15%Répartition
5% 5% selon l'age
3%
45%
28%
13%
cocktail
alcool au volant 8%
AVP
perte de connaissance 43%
agitation, violence, agression et autres
ivresse
⮚ On a remarqué que :
La majorité des victimes présentent deux principaux signes : des signes
neurologiques (37%) et des signes traumatiques (37%).
5) Alcoolémie (g/l):
[0,1[
[1,2[
[2,3[
38% Non fait(NF)
8%
⮚ On a remarqué que:
37% des victimes leur alcoolémie appartient a l'intervalle [1,2[g/l, alors que
pour (40%) des victimes (y compris l'alcool méthylique) le dosage
d'alcoolémie est non fait.
27.5 27.5 25
22.5
10
5
S ie r e te
on PL O2 ne uv
r
do
lati olém 0/ an e ti
nti o G3 sc in an
- ve 'alc m
on d
ati ge
b osa
tu d
in
Les actes les plus réalisés lors de prise en charge des intoxiqués sont le
dosage d alcoolémies (82,5%), intubation-ventilation (27,5%) et
administration de G30/O2 (27,5%).
Les plus part des victimes sont déclarés par la police (60%)
7%Figure
4% 9: Destination des victimes
6%
4%
6% Réa CAMU
Réa HCN
Réa Rabta
7% DCD
67% Réa Marsa
Neuro-chirurgie
CTGB Ben Arous
La majorité des victimes on été orientées Vers le Réa CAMU (42%).
**Les intoxiqués sont des jeunes : tranche d’âge] 20,30], des adultes et des
adolescents …
** La plut part des gens qui ont ramené le sujet victime d’une intoxication :
la police (60%), la protection civile (37%) et le reste des cas sont déclarés
par un témoin (3%)
-Le reste ont été repartie sur les services de Réanimation avec une grand
prévalence pour le Réa CAMU (42%).
DISCUSSION
Les AVP sont fréquents en Tunisie, les causes sont nombreuses
Les causes les plus fréquentes en Tunisie et dans le monde semblent
converger vers l’excès de vitesse et l’Alcool au volant
Ainsi la relation entre le taux d’alcool au volant et les Accidents de la Voie
Publique avec séquelles graves est étroite
Souvent c’est la police qui ramène les intoxiqués responsables et ou
victimes d’AVP dans le cadre des urgences médico judiciaires
Le rôle de l’équipe médicale et paramédicale et de mettre le point sur la
gravité de cet événement afin de limiter la consommation d’alcool
Pour cela, la prise en charge de l’intoxiqué se fera par :
Principe.
Matériel.
Mode Opératoire.
Faireuntémoindanslesmêmesconditions,enremplaçantlesangparunmillil
itred’eaudistillée(ou1mldesang frais ne contenant pasd’alcool).
Danscederniercas,ilestnécessaired’effectuerundosageselonlaméthodeh
abituelle,defaçonàpréciserle taux d’alcool dans lesang.
Principe.
L’ALCOTESTpermetdedécelerlaprésenced’alcooldanslesangàpartirdel’a
irexpiré.
Cetestestutiliséparla
préventionroutière.Leprincipedecettetechniqueestbasésurlefaitqu’enviro
n2Ld’airalvéolairecontiennentla même quantité d’éthanol qu’un (01) ml
desang.
LesboitesALCOTESTcontiennent10tubesréactifs,10embouchuresstéril
iséesetunepocheenmatièreplastique.
Lestubes.ALCOTEST,scellésauxdeuxextrémités,contiennentunemasse
réactivejaunequisecoloreenverten présence de vapeursd’alcool.
Sur le tube ALCOTEST sont imprimés :
a) Une flèche indiquant le sens dans lequel doit être expulsé l’airexpiré ;
LestubesAlcotestpeuventêtrestockéspendant3ans,àlaconditiond’êtreCo
nservéssousemballageferméà l’abri de la lumière et à une température
inférieure à30°C.
Dispositif ALCOTEST
Mode d’emploi.
–Entamerlapointeenl’appuyantlégèrementsurlapetitesciesetrouvantsurlec
ôtédelaboîte ;
FaireentrerenforceletubeAlcotestdanscetteembouchure,entenantletubee
ntrelepouceetl’indexeten évitant soigneusement de
toucherl’embouchure ;L’embouchure peut alors être retirée de la boite
dans laquelle elle est placée (voir fig.3)
Pourprocéderàuneépreuve,lesujetdoitremplircomplètementetdanstoutel
amesuredupossibleenuneseule
expiration,lapocheenmatièreplastiqueparl’intermédiairedel’embouchur
eetdutubeALCOTEST ;
Cetteopérationdoitdurerauminimum10secondesetaumaximu
m20secondesAprèsusageséparerletubedelapocheentenantcel
le-ciparsonembout !
L’épreuvedeL’ALCOTESTdoitfaireauplustôt15minutesaprèsl’absorpti
ondeboissonsalcooliséesou aromatiques (jus defruit).
Ce temps d’atteinte est également nécessaire après utilisation d’une
vaporisation buccale ;
Deplus,lapersonneàtesternedoitpasfumerousucerdebonbonsalcoolisés,n
iimmédiatementdansles15
minutesprécédantl’épreuve,nipendantletest.Lacolorationbrunerésultatd’
uneforteproportiondefuméede tabac, peut altérer la coloration réactive
initiale. Dans ce cas le contrôle doit également être répété après 15
minutes.
LaméthodedeCORDEBARD(HenriCORDEBARD(1891-
1977))estl’unedesméthodesofficiellespourledosagede l’alcool, c’est
également la plusancienne.
Principe
–Séparationdel’éthanolpardistillationenprésenced’acidepicrique(actiond
éfécatriceetanti mousse).
–Recueil dudistillat,
L’éthanol grâce à ces propriétés réductrices est dosé par une solution
nitrochromique à froid en excès,
L’excèsd’oxydantestdoséenretourpariodométrie.Unessaiàblancestpratiq
uéenparallèle(remplacementdu distillat par de l’eaudistillée),
Schéma réactionnel
Dosage de l’alcool en retour par iodométrie
Matériel
Appareil de SCHLOESING-AUBIN Ballon jaugé / Erlenmeyer de
250 ml Chauffe-ballon
Bec Bunsen
Erlenmeyers de 250 ml(2)
Mode opératoire :
Nettoyagedel’appareilaumélangesulfochromique,plusieurslavagesàl’ea
udistillée.Compléterlenettoyageen
distillantdansl’appareilmonté400à500mld’eaudistilléedontonrecueille2
50à300mlquiservirontàrincerle ballon distillatoire / Erlen et laverrerie.
Introduire10mldesangrécoltésuroxalateouNaF,enagitantconstammentda
nsleballondel’appareild’Aubin
renfermant60mldesolutionsaturéed’acidepicriqueetquelquesbillesdever
re.
Distiller20à30mldansunefiolejaugéede50mlpréalablementgarniede15ml.
Alafindeladistillationrincerletubeetcompléterà50mlàl’aidedel’eaudistillé
e,agité.
Le Dosage
–DansunErlenmeyerde250ml :10mldelasolutionnitrochromique0,1N+5
mldudistillat.Boucherpuisagiter en tournant pendant5’.
–Ajouter 40 ml d’eaudistillée.
–1’ decontact.
–TitrerparduthiosulfatedeNa0,1Njusqu’àdisparitiondelacolorationjaunee
tvirageaubleudessels chromiques.(X1)
–Fairelemêmeessaitémoinenremplaçantledistillatpardel’eaudistillée(X
2).
–Tauxd’alcoolémie
L’Alcoolémie = (X2 – X1) x 1,15 g d’alcool / L de sang
Interprétation
Alcoolémie Clinique
<= 0,5 g/L Pas de signes cliniques appréciables
Pas de symptômes apparents
0,50 – 1 g/L Diminution du pouvoir de concentration
Tout sujet sensible ou hypoglycémique présente
un état d’ébriété.
1-1,5 g/L Ivresse à 1,50 g/L
2 g/L Perte d’attention et incoordination motrice.
3-4 g/L Coma éthylique
5 g/L Seuil des concentrations mortelles
8-10 g/L Mort quasi-certaine
Principe :
Lachromatographieenphasegazeusepermetdeséparerdesmoléculesd’unm
élangeéventuellementtrès complexe de nature trèsdiverses.
Lemélangeàanalyserestvaporiséàl’entréed’unecolonne,quirenfermeunes
ubstanceactivesolideouliquide
appeléephasestationnaire,puisilesttransportéàtraverscelle-
ciàl’aided’ungazporteur(ougazvecteur).Les
différentesmoléculesdumélangevontsesépareretsortirdelacolonnelesune
saprèslesautresaprèsuncertain
lapsdetempsquiestfonctiondel’affinitédelaphasestationnaireaveccesmol
écules.
Pour lutter contre ce fléau et les séquelles parfois lourdes des AVP en rapport
avec une consommation exagérée d’alcool, la PREVENTION RESTE
REINE ; elle est divisée en
CONCLUSION